Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
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Ilunga
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.congoindependant.com/article ... cleid=7063
Sommes-nous un peuple souverain ?
La carte du Congo-Kinshasa aux couleurs de l’emblème national.
Il est de principe admis qu’en démocratie le fondement de l’organisation et l’exercice du pouvoir est la volonté du peuple exprimée à travers des élections libres et transparentes. Le peuple est donc le détenteur originaire du pouvoir, le souverain primaire. Mais lorsqu’à l’occasion d’une consultation populaire tel que le processus électoral encore en cours le parlement, le gouvernement et la justice, principales structures de l’Etat, participent à la falsification de la volonté populaire, il y a lieu de s’interroger sur l’effectivité de la souveraineté du peuple. La constitution congolaise déclare pourtant que le peuple est le souverain primaire. Elle garantit le respect des droits humains et libertés fondamentales, notamment la liberté de manifester dans des lieux publics et la liberté d’expression. Mais en pratique la police et l’armée réprime systématiquement les manifestations de l’opposition pendant que les médias émettant des critiques contre le pouvoir sont fermés par le gouvernement.
Dans ce contexte, et malgré les irrégularités et fraudes constatées par tous lors de l’élection présidentielle du 28 novembre 2011, la commission électorale proclame vainqueur le président sortant, il s’opère une crise de légitimité en ce que le vainqueur proclamé est différent de celui qu’attendaient les électeurs. Mais disposant du contrôle de la puissance publique (l’argent et les forces de sécurité), le président sortant se maintient en poste au grand dam des électeurs. Pour sa part, conforté par la confiance lui témoignée par la population à travers les urnes, le vainqueur non confirmé se proclame président à la satisfaction des électeurs. Mais il lui manque le contrôle de la puissance publique pour gouverner. On peut ainsi constater l’éclatement des attributs de la souveraineté en légitimité d’un côté et impérium de l’autre côté.
De ce qui précède, la question de fond à laquelle l’on doit répondre dévient : «Que faire pour que l’exercice de la souveraineté se conforme à la volonté du peuple? ».Le défi à relever consiste à ramener tous les éléments de la souveraineté à la disposition du peuple, c’est-à-dire rassembler la légitimité et la puissance publique au service de l’intérêt général. A cet effet, trois actions sont nécessaires.
1. La mandat civil
Parallèlement à l’exécution du mandat public par les acteurs politiques, il est du devoir des forces civiles de s’investir, par des actions appropriées, dans la mise en place des garde-fous au dérapage des hommes politiques, des véritables contrepoids au pouvoir public. Selon la théorie de la séparation des pouvoirs chère à Montesquieu il est nécessaire d’avoir un équilibre entre les pouvoirs pour garantir le bon fonctionnement de l’Etat d’où la formule « le pouvoir arrête le pouvoir ». Mais à bien considérer les choses, aucun pouvoir ne peut limiter un autre que si celui-ci dispose d’une force de contrainte nécessaire. En RDC on a formellement la séparation des pouvoirs, mais en pratique c’est le président qui concentre tous les pouvoirs. C’est seulement par l’exécution du mandat civil que le parlement et la justice pourront se libérer de l’emprise du gouvernement. Dans le contexte du moment, seules les pressions des forces civiles pourront contraindre le président sortant à quitter le pouvoir.
Dans cette perspective il convient de saluer la dynamique « des combattants » aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du Congo qui est un mouvement d’avant-garde. Les actions en cours doivent se poursuivre avec comme but ultime d’élever la contestation interne à la hauteur des enjeux. Pour ce faire la diaspora devra soutenir les actions des combattants de l’intérieur, stimuler les organisations syndicales, estudiantines et celles corporatives (avocats, médecins et autres) à joindre le mouvement. Une action prioritaire en vue de soutenir la contestation intérieure, consiste à faire pression sur le secrétaire général de l’ONU afin que la MONUSCO protège les manifestants contre la répression arbitraire du pouvoir. Il est déplorable de constater la timidité des médias internes suite aux méthodes répressives pratiquées par le pouvoir. Mais avant la libération de la presse nationale, les médias alternatifs de la diaspora doivent être mis à contribution pour soutenir les actions de forces civiles. L’action d’éducation civique menée par l’église catholique doit être soutenue et étendue à d’autres confessions religieuses. Au-delà du rétablissement de la vérité des urnes, il n’y a aucun doute que de l’interaction provoquée par l’exécution du mandat civil se dégagera un espace des droits et libertés au bénéfice du peuple.
2. La protection des ressources économiques.
Lorsque la Belgique et ses pairs de l’Occident reconnaissent l’indépendance du Congo en 1960, ils savent que cette proclamation n’affecte en rien leurs intérêts car ils gardent la mainmise sur le pouvoir économique. Ils savent que sans pouvoir économique l’indépendance proclamée n’avait qu’une valeur symbolique. Aujourd’hui encore, tout en prônant officiellement le respect des droits de l’homme, la promotion de la démocratie et l’avènement de l’Etat de droit au Congo, il n’échappe à l’attention de personne que l’Occident pactise avec les régimes répressifs pour autant que l’accès aux ressources économiques lui soit garanti. Tel est le cas du pacte qui lie le régime de Joseph Kabila aux puissances occidentales impliquées dans l’exploitation illégale et frauduleuse des ressources économiques du Congo. Plusieurs rapports d’enquête publiés ont fait état de cette connivence.
Dans un rapport publié quelques jours avant le scrutin du 28 novembre 2011, le parlementaire britannique, Eric Joyce, avance la somme de 5,5 milliards de dollars comme montant détourné par le pouvoir de Kinshasa dans le cadre du bradage du secteur minier et pétrolier. Il n’y aucun doute que l’avènement de l’Etat de droit pourra sensiblement limiter des telles pratiques. Ceci explique le manque d’enthousiasme de la part des puissances occidentales face aux leaders politiques jouissant de soutien populaire. Mais loin d’être seulement une recherche du gain personnel, le pillage des ressources congolaises est une stratégie destinée à pérenniser la domination de l’Occident sur le Congo et de l’Afrique. En effet, pendant que les compagnies occidentales pillent les ressources nationales, le pouvoir local s’approprie l’essentiel des ressources financières mettant ainsi l’Etat dans l’impossibilité d’honorer ses engagements sociaux face au peuple.
Dans ce contexte, les ressources financières de la diaspora qui auraient pu être investies dans l’activité économique sont généralement utilisées pour soulager tant soit peu la misère au pays. Partant, l’économie congolaise ne saurait véritablement être orientée vers la réalisation du développement national, car soutenue essentiellement par des capitaux étrangers. Aussi, sans pouvoir économique national la souveraineté du peuple ne saurait être effective. C’est pourquoi il est du devoir de chaque congolais d’assurer la protection des ressources nationales. A l’intérieur du pays, les forces sociales doivent être mobilisées pour faire le gendarme contre le détournement des deniers et biens publics. Les informations y relatives devront être largement médiatisées sur les organes de presse tenus par la diaspora. La même vigilance devra être observée en ce qui concerne l’implication des sociétés étrangères dans le pillage des ressources nationales. Sur la base des informations utiles recueillies sur terrain, les sociétés identifiées feront l’objet d’actions judiciaires et autres à mettre en marche par la diaspora. Ces actions devront être maintenues jusqu’à ce que cessent les actes de pillages.
3. La légitime défense
Lorsqu’elle est créée en 1945 l’ONU a pour mission le maintien de la paix dans le monde. Mais lorsqu’un Etat est injustement agressé, l’organisation peut recourir à l’usage de la force pour repousser cette agression. Dans la situation qui a opposé l’ancien pouvoir libyen à la population, l’ONU avait ordonné l’usage de la force pour protéger les populations civiles. Ça s’appelle légitime défense. Même en droit national l’usage de la violence est autorisé lorsqu’il s’agit de repousser une agression injuste dirigée contre une personne ou un bien. Dans ce cas, celui qui recourt à la violence n’est pas coupable en droit car sa faute est justifiée. La légitime défense est un moyen au service de la justice. L’histoire nous fournit également des cas de légitime défense par des peuples déterminés à défendre leur souveraineté. Tel est le cas des américains qui, pour faire face à la répression de l’armée anglaise, avaient crée des milices pour mener efficacement la lutte de l’indépendance.
Dans le contexte actuel au Congo, après avoir manipulé les résultats électoraux en vue de s’octroyer une victoire imméritée, le pouvoir sortant instaure un climat de terreur en réprimant dans le sang la contestation. Conforté par le laxisme de la mission des Nations Unies pourtant mandatée pour protéger les populations civiles, le pouvoir impose la loi du silence grâce au contrôle total des forces de l’ordre assurées de l’impunité. Face à la connivence de la fameuse communauté internationale, la légitime défense dévient une nécessité pour mettre fin à l’injustice érigée en système.
En cas de légitime défense, le moyen utilisé pour repousser l’agression doit être proportionnel à celui de l’agresseur. Par conséquent aucun moyen n’est exclu pourvu qu’il soit nécessaire au rétablissement de la justice et proportionnel au moyen de l’imposteur. Tel est l’état d’esprit qui devrait animer tout congolais épris de justice aussi longtemps que le pouvoir sortant n’aura changé de méthode.
Me Honoré Musoko, Justice Plus/Pays-Bas honomusk@gmail.com
© Congoindépendant 2003-2012
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La carte du Congo-Kinshasa aux couleurs de l’emblème national.
Il est de principe admis qu’en démocratie le fondement de l’organisation et l’exercice du pouvoir est la volonté du peuple exprimée à travers des élections libres et transparentes. Le peuple est donc le détenteur originaire du pouvoir, le souverain primaire. Mais lorsqu’à l’occasion d’une consultation populaire tel que le processus électoral encore en cours le parlement, le gouvernement et la justice, principales structures de l’Etat, participent à la falsification de la volonté populaire, il y a lieu de s’interroger sur l’effectivité de la souveraineté du peuple. La constitution congolaise déclare pourtant que le peuple est le souverain primaire. Elle garantit le respect des droits humains et libertés fondamentales, notamment la liberté de manifester dans des lieux publics et la liberté d’expression. Mais en pratique la police et l’armée réprime systématiquement les manifestations de l’opposition pendant que les médias émettant des critiques contre le pouvoir sont fermés par le gouvernement.
Dans ce contexte, et malgré les irrégularités et fraudes constatées par tous lors de l’élection présidentielle du 28 novembre 2011, la commission électorale proclame vainqueur le président sortant, il s’opère une crise de légitimité en ce que le vainqueur proclamé est différent de celui qu’attendaient les électeurs. Mais disposant du contrôle de la puissance publique (l’argent et les forces de sécurité), le président sortant se maintient en poste au grand dam des électeurs. Pour sa part, conforté par la confiance lui témoignée par la population à travers les urnes, le vainqueur non confirmé se proclame président à la satisfaction des électeurs. Mais il lui manque le contrôle de la puissance publique pour gouverner. On peut ainsi constater l’éclatement des attributs de la souveraineté en légitimité d’un côté et impérium de l’autre côté.
De ce qui précède, la question de fond à laquelle l’on doit répondre dévient : «Que faire pour que l’exercice de la souveraineté se conforme à la volonté du peuple? ».Le défi à relever consiste à ramener tous les éléments de la souveraineté à la disposition du peuple, c’est-à-dire rassembler la légitimité et la puissance publique au service de l’intérêt général. A cet effet, trois actions sont nécessaires.
1. La mandat civil
Parallèlement à l’exécution du mandat public par les acteurs politiques, il est du devoir des forces civiles de s’investir, par des actions appropriées, dans la mise en place des garde-fous au dérapage des hommes politiques, des véritables contrepoids au pouvoir public. Selon la théorie de la séparation des pouvoirs chère à Montesquieu il est nécessaire d’avoir un équilibre entre les pouvoirs pour garantir le bon fonctionnement de l’Etat d’où la formule « le pouvoir arrête le pouvoir ». Mais à bien considérer les choses, aucun pouvoir ne peut limiter un autre que si celui-ci dispose d’une force de contrainte nécessaire. En RDC on a formellement la séparation des pouvoirs, mais en pratique c’est le président qui concentre tous les pouvoirs. C’est seulement par l’exécution du mandat civil que le parlement et la justice pourront se libérer de l’emprise du gouvernement. Dans le contexte du moment, seules les pressions des forces civiles pourront contraindre le président sortant à quitter le pouvoir.
Dans cette perspective il convient de saluer la dynamique « des combattants » aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du Congo qui est un mouvement d’avant-garde. Les actions en cours doivent se poursuivre avec comme but ultime d’élever la contestation interne à la hauteur des enjeux. Pour ce faire la diaspora devra soutenir les actions des combattants de l’intérieur, stimuler les organisations syndicales, estudiantines et celles corporatives (avocats, médecins et autres) à joindre le mouvement. Une action prioritaire en vue de soutenir la contestation intérieure, consiste à faire pression sur le secrétaire général de l’ONU afin que la MONUSCO protège les manifestants contre la répression arbitraire du pouvoir. Il est déplorable de constater la timidité des médias internes suite aux méthodes répressives pratiquées par le pouvoir. Mais avant la libération de la presse nationale, les médias alternatifs de la diaspora doivent être mis à contribution pour soutenir les actions de forces civiles. L’action d’éducation civique menée par l’église catholique doit être soutenue et étendue à d’autres confessions religieuses. Au-delà du rétablissement de la vérité des urnes, il n’y a aucun doute que de l’interaction provoquée par l’exécution du mandat civil se dégagera un espace des droits et libertés au bénéfice du peuple.
2. La protection des ressources économiques.
Lorsque la Belgique et ses pairs de l’Occident reconnaissent l’indépendance du Congo en 1960, ils savent que cette proclamation n’affecte en rien leurs intérêts car ils gardent la mainmise sur le pouvoir économique. Ils savent que sans pouvoir économique l’indépendance proclamée n’avait qu’une valeur symbolique. Aujourd’hui encore, tout en prônant officiellement le respect des droits de l’homme, la promotion de la démocratie et l’avènement de l’Etat de droit au Congo, il n’échappe à l’attention de personne que l’Occident pactise avec les régimes répressifs pour autant que l’accès aux ressources économiques lui soit garanti. Tel est le cas du pacte qui lie le régime de Joseph Kabila aux puissances occidentales impliquées dans l’exploitation illégale et frauduleuse des ressources économiques du Congo. Plusieurs rapports d’enquête publiés ont fait état de cette connivence.
Dans un rapport publié quelques jours avant le scrutin du 28 novembre 2011, le parlementaire britannique, Eric Joyce, avance la somme de 5,5 milliards de dollars comme montant détourné par le pouvoir de Kinshasa dans le cadre du bradage du secteur minier et pétrolier. Il n’y aucun doute que l’avènement de l’Etat de droit pourra sensiblement limiter des telles pratiques. Ceci explique le manque d’enthousiasme de la part des puissances occidentales face aux leaders politiques jouissant de soutien populaire. Mais loin d’être seulement une recherche du gain personnel, le pillage des ressources congolaises est une stratégie destinée à pérenniser la domination de l’Occident sur le Congo et de l’Afrique. En effet, pendant que les compagnies occidentales pillent les ressources nationales, le pouvoir local s’approprie l’essentiel des ressources financières mettant ainsi l’Etat dans l’impossibilité d’honorer ses engagements sociaux face au peuple.
Dans ce contexte, les ressources financières de la diaspora qui auraient pu être investies dans l’activité économique sont généralement utilisées pour soulager tant soit peu la misère au pays. Partant, l’économie congolaise ne saurait véritablement être orientée vers la réalisation du développement national, car soutenue essentiellement par des capitaux étrangers. Aussi, sans pouvoir économique national la souveraineté du peuple ne saurait être effective. C’est pourquoi il est du devoir de chaque congolais d’assurer la protection des ressources nationales. A l’intérieur du pays, les forces sociales doivent être mobilisées pour faire le gendarme contre le détournement des deniers et biens publics. Les informations y relatives devront être largement médiatisées sur les organes de presse tenus par la diaspora. La même vigilance devra être observée en ce qui concerne l’implication des sociétés étrangères dans le pillage des ressources nationales. Sur la base des informations utiles recueillies sur terrain, les sociétés identifiées feront l’objet d’actions judiciaires et autres à mettre en marche par la diaspora. Ces actions devront être maintenues jusqu’à ce que cessent les actes de pillages.
3. La légitime défense
Lorsqu’elle est créée en 1945 l’ONU a pour mission le maintien de la paix dans le monde. Mais lorsqu’un Etat est injustement agressé, l’organisation peut recourir à l’usage de la force pour repousser cette agression. Dans la situation qui a opposé l’ancien pouvoir libyen à la population, l’ONU avait ordonné l’usage de la force pour protéger les populations civiles. Ça s’appelle légitime défense. Même en droit national l’usage de la violence est autorisé lorsqu’il s’agit de repousser une agression injuste dirigée contre une personne ou un bien. Dans ce cas, celui qui recourt à la violence n’est pas coupable en droit car sa faute est justifiée. La légitime défense est un moyen au service de la justice. L’histoire nous fournit également des cas de légitime défense par des peuples déterminés à défendre leur souveraineté. Tel est le cas des américains qui, pour faire face à la répression de l’armée anglaise, avaient crée des milices pour mener efficacement la lutte de l’indépendance.
Dans le contexte actuel au Congo, après avoir manipulé les résultats électoraux en vue de s’octroyer une victoire imméritée, le pouvoir sortant instaure un climat de terreur en réprimant dans le sang la contestation. Conforté par le laxisme de la mission des Nations Unies pourtant mandatée pour protéger les populations civiles, le pouvoir impose la loi du silence grâce au contrôle total des forces de l’ordre assurées de l’impunité. Face à la connivence de la fameuse communauté internationale, la légitime défense dévient une nécessité pour mettre fin à l’injustice érigée en système.
En cas de légitime défense, le moyen utilisé pour repousser l’agression doit être proportionnel à celui de l’agresseur. Par conséquent aucun moyen n’est exclu pourvu qu’il soit nécessaire au rétablissement de la justice et proportionnel au moyen de l’imposteur. Tel est l’état d’esprit qui devrait animer tout congolais épris de justice aussi longtemps que le pouvoir sortant n’aura changé de méthode.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Les analystes à deux balles ont bêtement dit que Tshisekedi n'était pas aimé à Lubumbashi alors qu'il y est même plus populaire que l'autre. Certains opportunistes ont toujours voulu nous faire croire que kanambe était très populaire au Katanga essayant de préparer psychologiquement la population à une victoire écrasante de leur protégé dans cette province. Ils ont donc gonflé ses chiffres au Katanga au détriment de son principal adversaire. Admirez une partie du grotesque cadeau de Mulunda à son "cousin".
http://www.facebook.com/l.php?u=http%3A ... oxwu_xtRpg
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Modifié en dernier par tresor le 16 janv. 2012, 13:35, modifié 1 fois.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
D’ou viendra le changement? 15/01/2012 14:51:01
D’où viendra le changement?Samedi, 14 janvier 2012 | Écrit par Bernard Desgagné
L’oligarchie préférant la discrétion pour perpétrer ses méfaits, elle se sert de son cartel médiatique pour canaliser les énergies du public pseudopolitisé vers des combats virtuels. La mise en scène politicomédiatique capte l’intérêt de l’honnête citoyen, qui pense vraiment pouvoir agir sur sa réalité en votant, en manifestant gentiment, en signant une pétition ou en s’exprimant dans la page des lecteurs. Beaucoup se rendent compte néanmoins de la vanité de ce jeu, et les électeurs désertent de plus en plus les urnes.L’illusion de la démocratie engendrée par d’habiles trucages sur le plateau de tournage des grands médias est un tampon protégeant le système oligarchique de contrôle total du monde occidental et de ses dépendances. Les acteurs politiques ne sont effectivement que des acteurs. Ils sont rétribués et patronnés selon leur obéissance. Inversement, ils sont punis et exclus s’ils osent penser hors du cadre autorisé. Certains finissent par se corriger et trouvent, au lendemain de leur repentance, la clémence de nouveaux et riches amis prêts à leur offrir une sinécure en échange de la répudiation de leur foi.Dans le film interactif réalisé par les médias et produit par l’oligarchie, le citoyen a le choix entre plusieurs dénouements, mais, après l’élection, l’écran s’éteint et la lumière tamisée revient dans la salle. Les spectateurs sortent du cinéma et rentrent en bêlant vaquer à leurs occupations habituelles, avec la satisfaction d’avoir mis de petits escrocs sur le siège éjectable ou d’avoir flanqué un coup de pied au derrière des cochons se vautrant dans l’auge. Voilà qui relève beaucoup plus de la catharsis que du changement réel. Les oligarques gardent toujours le pouvoir, quoi qu’il advienne, ce qui est bien l’effet le plus pervers des inégalités croissantes, au-delà de l’injustice elle-même.Qui sont les oligarques? Au Québec, on connait un peu Paul Desmarais et ses fils, mais en général, les oligarques peuvent compter sur le cartel médiatique pour les laisser siphonner incognito leurs généreuses rétributions. Personne ne les reconnaitrait dans la rue s’ils descendaient de leur Mercedez aux vitres teintées avec chauffeur et marchaient parmi le peuple, entre deux voyages en jet privé. Rio Tinto ou Goldman Sachs n’ont pas de visage dans les médias, contrairement à leurs paratonnerres, comme le PLQ ou Harper. Les grands patrons demeurent d’insaisissables fantômes, barricadés dans leur bunkeur doré, à Londres et à New York.Silence, on pille d’Alma à GomaLa télé nous fait voir abondamment les pauvres travailleurs en lockout de Rio Tinto, les représentants du Syndicat des Métallos, le ridicule député néodémocrate du coin ainsi que les contremaitres rémunérés en proportion des saloperies que leur demandent les grands patrons. Mais Radio-Canada ne nous montre pratiquement jamais la face des barons qui volent l’électricité du Québec, éliminent des emplois bien payés pour les remplacer par de la sous-traitance et se remplissent les poches avec des primes et des profits hallucinants. Occultation médiatique ou pas, le ministre Raymond Bachand sait très bien, lui, qui donne les ordres pour vrai lorsqu’il autorise Rio Tinto à vendre à Hydro-Québec l’électricité dont les travailleurs désormais sans emploi auraient dû normalement se servir pour fabriquer de l’aluminium et générer des retombées économiques à Alma. Raymond Bachand est l’employé obéissant de personnes comme Robert Brown, Paul Tellier et Jacynthe Côté. Raymond Bachand est un garçon raisonnable. Il comprend que l’obéissance est payante et touchera une hausse substantielle de salaire lorsqu’il aura fini de jouer son rôle de ministre fictif, comme Jim Prentice a obtenu un beau poste à la CIBC après avoir facilité la vente d’Alcan à Rio Tinto en 2007.Jason Kenny, ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration dans le gouvernement de criminels de guerre au pouvoir à Ottawa, sait lui aussi obéir aux oligarques, dont il fera peut-être partie un jour s’il continue d’accumuler les titres d’employé du mois. Jason Kenny a ordonné l’extradition de Léon Mugesera, un Rwandais que quatre juges de la Cour fédérale et de la Cour fédérale d’appel ont déjà blanchi de tout soupçon. Il s’agit de plaire au gouvernement du Rwanda, pour qu’il continue de permettre à beaucoup de sociétés minières canadiennes de piller les immenses richesses de la République démocratique du Congo (RDC), sous la protection des brutes provenant du Rwanda qui violent et massacrent les populations locales.Si l’extradition a lieu, le pauvre Léon, qui n’a rien d’un génocidaire, se retrouvera entre les griffes d’un vrai grand génocidaire. J’ai nommé l’exterminateur en chef Paul Kagame, bon ami de l’ancienne gouverneuse générale Michaëlle Jean et du reste de la classe politique canadienne, qui ferment systématiquement les yeux sur les crimes de masse de ce grand assassin, en dépit du faisceau convergent de preuves contre lui. Susan Thomson, un professeur de l’Université d’Ottawa, a été soumise de force aux méthodes de rééducation du Front patriotique rwandais (FPR), mais le récit de la brutalité et de l’oppression systématique dont elle a été témoin, récit envoyé à tous les parlementaires d’Ottawa, n’a jamais ému un seul d’entre eux, ni du reste les assassinats impunis de deux prêtres québécois, Claude Simard et Guy Pinard (malgré les preuves recueillies par un militaire canadien contre le FPR). Les pensionnaires du Parlement d’Ottawa sont tout aussi insensibles aux innombrables suppressions d’opposants et de journalistes dont les barbares à la solde de Kagame se sont encore rendus coupables récemment, avec la protection du cartel médiatique. Et je ne parle pas des assassinats de masse commis depuis le 1er octobre 1990 au Rwanda et en RDC.Bof! Que vaut la vie d’un Africain, après tout? Jason Kenny est capable de ne pas avoir d’états d’âme lorsqu’il s’agit d’envoyer un innocent à l’abattoir, puisque sont en jeu les profits de ses maitres, notamment chez Adastra Mining, Banro, Barrick Gold, Emaxon, First Quantum Minerals et Heritage Oil & Gas. Toutes ces sociétés et beaucoup d’autres espèrent engranger encore des milliards de dollars en volant les Congolais comme la multinationale britannique Rio Tinto vole les Québécois.La décision est d’autant plus facile à prendre pour le ministre Kenny que le cartel médiatique se charge de le blanchir en occultant la nature criminelle du régime de Kigali et en laissant entendre que Léon Mugesera mérite un procès. De faux moralisateurs très utiles à l’oligarchie oeuvrent au Devoir, journal auquel certains prêtent encore, par naïveté, une indépendance imaginaire, mais qui est depuis longtemps un repaire de propagandistes en tous genres, dont certains se spécialisent dans les récits à l’eau de rose donnant bonne apparence au régime du FPR.La furie des Congolais et la détermination de l’IranAlors, d’où viendra le changement? Les oligarques sont-ils invulnérables? En Occident, ils le sont, car ils ont les mains sur tous les leviers du pouvoir: politiques, médiatiques, juridiques, financiers, policiers et militaires. Nous ne pourrons jamais amener le peuple québécois à se révolter dans les circonstances actuelles. Pour qu’un peuple se révolte, il doit avoir faim et souffrir. Les Québécois ne souffrent pas et ont le ventre plein. Les médias menteurs les maintiennent dans un univers fictif parallèle où l’inconscience est la norme. Pas de danger que les Québécois fassent comme les Congolais, qui sont descendus spontanément dans la rue le 6 décembre à Ottawa, après le vol de l’élection présidentielle par Joseph Kabila, marionnette de Paul Kagame. Ce déni de démocratie s’est fait avec la complicité du Canada et des autres États occidentaux au service de l’oligarchie, qui baigne dans l’immoralité la plus totale. Les Congolais souffrent. Ils sont beaucoup plus enragés contre Ottawa que le plus convaincu des indépendantistes québécois.Prenant le contrepied des angéliques protecteurs néodémocrates de la radio et télévision d’État contre les méchants conservateurs, les Congolais ont commencé leur marche devant Radio-Canada, puissante machine à mentir de l’oligarchie. Quand on vient d’un pays martyr, on comprend l’ampleur de la désinformation et ses conséquences. Les Rwandais, les Serbes, les Afghans, les Irakiens, les Ivoiriens, les Libyens et les Syriens souffrent aussi et savent très bien ce qu’est la propagande de guerre de l’oligarchie. Les Québécois, repus, dorment d’un profond sommeil et gobent tout ce qu’on leur raconte.Vous voulez voir ce que Radio-Canada ne vous a pas montré sur la manifestation des Congolais à Ottawa, de peur que germent en vous des idées subversives? Vous voulez voir des manifestants braver la police qui vient leur barrer la route pour les empêcher de crier leur colère légitime aux oreilles des valets du grand capital? Regardez à partir de 7 min. 30 sec., dans la vidéo ci-dessous, les Congolais se diriger vers l’ambassade de la RDC à Ottawa.
Il faudrait plus de Congolais au Québec. Nous serions indépendants demain matin.Malheureusement, les Congolais sont désarmés. Quand bien même tous les damnés de la terre descendraient dans la rue, l’oligarchie ne se gênera pas pour employer la force. Armée jusqu’aux dents, elle ira jusqu’à tirer dans le tas pour faire des exemples. En mars dernier, les Ivoiriens ont bien essayé de s’opposer par dizaines de milliers à mains nues aux bombes françaises, à Abidjan, mais ce qui devait arriver arriva: les bombes ont gagné. Alors, quel espoir avons-nous encore?Je ne crois plus que des changements salutaires puissent se produire de manière pacifique dans le monde. Les pays qui refusent d’obéir à l’oligarchie sont notre principal espoir de faire reculer la tyrannie. Ce sont eux, et en particulier l’Iran, qui sont les plus susceptibles de changer la donne. Mammoud Ahmadinejad, un homme politique de grande envergure, qui apporte un message de paix partout où il va, mais qui connait le sens véritable de la dignité et de la résistance, vient de terminer une tournée en Amérique latine, où il a rencontré Hugo Chavez, Raul Castro et Rafael Correa. Comme il fallait s’y attendre, cette tournée a fait l’objet de commentaires cyniques, de sarcasmes et de mensonges dans les pays occidentaux décadents et arrogants, notamment de la part de l’AFP. Mais l’Iran et les autres pays désobéissants n’ont pas l’intention de se laisser intimider et attaquer un par un. Les exemples de la Côte d’Ivoire et de la Libye leur ont suffi. L’OTAN n’aura plus le champ libre pour partir en piquenique avec ses avions d’attaque comme en Libye, où elle a massacré gaiement des dizaines de milliers de personnes. Cette fois, la Syrie et les pays qui sentent leur tour venir, dans la liste des États à anéantir, ont des alliés de taille: la Chine et la Russie. L’ambassadeur russe auprès de l’OTAN vient de déclarer qu’une attaque contre l’Iran constituerait une menace pour la sécurité de la Russie. Une flotte russe est amarrée à Tartous, en Syrie. La tâche sera nettement plus compliquée pour l’OTAN, et ses soldats seront nombreux à rentrer chez eux dans des sacs de plastique.L’Iran a décidé même de forcer le jeu en poussant la désobéissance jusqu’à se moquer du système de Bretton Woods, source de l’inépuisable réserve de monnaie de singe des États-Unis, qui leur permet d’acheter tous les serviteurs qu’il leur faut. L’Iran se passera du dollar étasunien dans ses échanges commerciaux avec l’Inde et avec la Russie. La Chine et le Japon ont fait de même. Voilà des cas graves de désobéissance qui nuiront sérieusement aux résultats financiers de Wall Street s’ils font école. Le système mafieux est en train littéralement de s’effondrer, et Goldman Sachs doit appeler les fous furieux du Pentagone à la rescousse. Israël en profite pour les inciter encore davantage à mater ceux qui ne se prosternent pas devant le sionisme, au premier chef l’Iran.Pays pacifique mais fier, l’Iran vient de voir un autre de ses scientifiques se faire assassiner, probablement par le Mossad ou la CIA. Évidemment, c’est le genre de comportement barbare qu’il est normal d’attendre des États-Unis, dont les soldats tortionnaires qui pissent sur les morts après avoir répandu la dévastation sont un symbole du pourrissement moral d’une civilisation occidentale devenue abjecte. L’Empire et ses psychopathes se croient tout permis et ont le droit divin de vie ou de mort sur tout être humain comme au temps où ils ont largué la bombe atomique sur des civils à Hiroshima et Nagasaki. Téhéran a averti les États-Unis de ne plus revenir dans le golfe Persique. Comme je l’écrivais le 31 décembre 2011, les Iraniens ont l’intention de bloquer le détroit d’Ormuz si les domestiques des capitales européennes se plient à l’injonction des États-Unis, dont ils sont devenus les otages financiers en raison de leur endettement. Nous serons fixés à ce sujet aux environs du 23 janvier, date à laquelle doivent se réunir les pays européens pour discuter de la question iranienne. Les États-Unis veulent que l’Europe cesse d’acheter du pétrole à l’Iran en invoquant le prétexte des armes nucléaires imaginaires, ce qui ressemble étrangement aux mensonges ayant précédé la guerre en Irak et a pour but d’affaiblir le client récalcitrant en l’étranglant économiquement. Obama a donc manifestement l’intention de lancer ses troupes à l’assaut, et l’Iran a les moyens de leur infliger de lourdes pertes et de maintenir le blocus assez longtemps pour causer de graves problèmes économiques et politiques en Europe. En fin de compte, les canons parleront et c’est sur une montagne de cadavres que le sort de l’humanité sera réglé, une fois de plus.Néanmoins, à toute chose malheur est bon. La vie ne sera plus aussi rose. Comment les Québécois réagiront-ils lorsqu’on leur demandera de participer à l’effort de guerre? Bien sûr, on continuera de leur enfoncer des idées dans le crâne, mais les souffrances que leur imposera Harper au nom des pétrolières et de la tradition coloniale héritée de la monarchie britannique les rendront certainement moins réceptifs à la propagande. Il n’y a rien de réjouissant à envoyer sa jeunesse se faire tuer en grand nombre sur de lointains champs de bataille et à fabriquer des obus au lieu de soigner les malades ou d’instruire les enfants. Surtout si, malgré l’immanquable mascarade de la défense de la liberté et de la démocratie, le peuple se doute que la guerre a surtout pour but d’améliorer le bilan financer de Power Corporation ou de Suncor. L’occasion sera à la fois triste et belle pour que les indépendantistes québécois proposent à leurs compatriotes que le Québec parle en son nom dans le monde et tende la main aux autres peuples au lieu de participer à leur asservissement.
D’où viendra le changement?Samedi, 14 janvier 2012 | Écrit par Bernard Desgagné
L’oligarchie préférant la discrétion pour perpétrer ses méfaits, elle se sert de son cartel médiatique pour canaliser les énergies du public pseudopolitisé vers des combats virtuels. La mise en scène politicomédiatique capte l’intérêt de l’honnête citoyen, qui pense vraiment pouvoir agir sur sa réalité en votant, en manifestant gentiment, en signant une pétition ou en s’exprimant dans la page des lecteurs. Beaucoup se rendent compte néanmoins de la vanité de ce jeu, et les électeurs désertent de plus en plus les urnes.L’illusion de la démocratie engendrée par d’habiles trucages sur le plateau de tournage des grands médias est un tampon protégeant le système oligarchique de contrôle total du monde occidental et de ses dépendances. Les acteurs politiques ne sont effectivement que des acteurs. Ils sont rétribués et patronnés selon leur obéissance. Inversement, ils sont punis et exclus s’ils osent penser hors du cadre autorisé. Certains finissent par se corriger et trouvent, au lendemain de leur repentance, la clémence de nouveaux et riches amis prêts à leur offrir une sinécure en échange de la répudiation de leur foi.Dans le film interactif réalisé par les médias et produit par l’oligarchie, le citoyen a le choix entre plusieurs dénouements, mais, après l’élection, l’écran s’éteint et la lumière tamisée revient dans la salle. Les spectateurs sortent du cinéma et rentrent en bêlant vaquer à leurs occupations habituelles, avec la satisfaction d’avoir mis de petits escrocs sur le siège éjectable ou d’avoir flanqué un coup de pied au derrière des cochons se vautrant dans l’auge. Voilà qui relève beaucoup plus de la catharsis que du changement réel. Les oligarques gardent toujours le pouvoir, quoi qu’il advienne, ce qui est bien l’effet le plus pervers des inégalités croissantes, au-delà de l’injustice elle-même.Qui sont les oligarques? Au Québec, on connait un peu Paul Desmarais et ses fils, mais en général, les oligarques peuvent compter sur le cartel médiatique pour les laisser siphonner incognito leurs généreuses rétributions. Personne ne les reconnaitrait dans la rue s’ils descendaient de leur Mercedez aux vitres teintées avec chauffeur et marchaient parmi le peuple, entre deux voyages en jet privé. Rio Tinto ou Goldman Sachs n’ont pas de visage dans les médias, contrairement à leurs paratonnerres, comme le PLQ ou Harper. Les grands patrons demeurent d’insaisissables fantômes, barricadés dans leur bunkeur doré, à Londres et à New York.Silence, on pille d’Alma à GomaLa télé nous fait voir abondamment les pauvres travailleurs en lockout de Rio Tinto, les représentants du Syndicat des Métallos, le ridicule député néodémocrate du coin ainsi que les contremaitres rémunérés en proportion des saloperies que leur demandent les grands patrons. Mais Radio-Canada ne nous montre pratiquement jamais la face des barons qui volent l’électricité du Québec, éliminent des emplois bien payés pour les remplacer par de la sous-traitance et se remplissent les poches avec des primes et des profits hallucinants. Occultation médiatique ou pas, le ministre Raymond Bachand sait très bien, lui, qui donne les ordres pour vrai lorsqu’il autorise Rio Tinto à vendre à Hydro-Québec l’électricité dont les travailleurs désormais sans emploi auraient dû normalement se servir pour fabriquer de l’aluminium et générer des retombées économiques à Alma. Raymond Bachand est l’employé obéissant de personnes comme Robert Brown, Paul Tellier et Jacynthe Côté. Raymond Bachand est un garçon raisonnable. Il comprend que l’obéissance est payante et touchera une hausse substantielle de salaire lorsqu’il aura fini de jouer son rôle de ministre fictif, comme Jim Prentice a obtenu un beau poste à la CIBC après avoir facilité la vente d’Alcan à Rio Tinto en 2007.Jason Kenny, ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration dans le gouvernement de criminels de guerre au pouvoir à Ottawa, sait lui aussi obéir aux oligarques, dont il fera peut-être partie un jour s’il continue d’accumuler les titres d’employé du mois. Jason Kenny a ordonné l’extradition de Léon Mugesera, un Rwandais que quatre juges de la Cour fédérale et de la Cour fédérale d’appel ont déjà blanchi de tout soupçon. Il s’agit de plaire au gouvernement du Rwanda, pour qu’il continue de permettre à beaucoup de sociétés minières canadiennes de piller les immenses richesses de la République démocratique du Congo (RDC), sous la protection des brutes provenant du Rwanda qui violent et massacrent les populations locales.Si l’extradition a lieu, le pauvre Léon, qui n’a rien d’un génocidaire, se retrouvera entre les griffes d’un vrai grand génocidaire. J’ai nommé l’exterminateur en chef Paul Kagame, bon ami de l’ancienne gouverneuse générale Michaëlle Jean et du reste de la classe politique canadienne, qui ferment systématiquement les yeux sur les crimes de masse de ce grand assassin, en dépit du faisceau convergent de preuves contre lui. Susan Thomson, un professeur de l’Université d’Ottawa, a été soumise de force aux méthodes de rééducation du Front patriotique rwandais (FPR), mais le récit de la brutalité et de l’oppression systématique dont elle a été témoin, récit envoyé à tous les parlementaires d’Ottawa, n’a jamais ému un seul d’entre eux, ni du reste les assassinats impunis de deux prêtres québécois, Claude Simard et Guy Pinard (malgré les preuves recueillies par un militaire canadien contre le FPR). Les pensionnaires du Parlement d’Ottawa sont tout aussi insensibles aux innombrables suppressions d’opposants et de journalistes dont les barbares à la solde de Kagame se sont encore rendus coupables récemment, avec la protection du cartel médiatique. Et je ne parle pas des assassinats de masse commis depuis le 1er octobre 1990 au Rwanda et en RDC.Bof! Que vaut la vie d’un Africain, après tout? Jason Kenny est capable de ne pas avoir d’états d’âme lorsqu’il s’agit d’envoyer un innocent à l’abattoir, puisque sont en jeu les profits de ses maitres, notamment chez Adastra Mining, Banro, Barrick Gold, Emaxon, First Quantum Minerals et Heritage Oil & Gas. Toutes ces sociétés et beaucoup d’autres espèrent engranger encore des milliards de dollars en volant les Congolais comme la multinationale britannique Rio Tinto vole les Québécois.La décision est d’autant plus facile à prendre pour le ministre Kenny que le cartel médiatique se charge de le blanchir en occultant la nature criminelle du régime de Kigali et en laissant entendre que Léon Mugesera mérite un procès. De faux moralisateurs très utiles à l’oligarchie oeuvrent au Devoir, journal auquel certains prêtent encore, par naïveté, une indépendance imaginaire, mais qui est depuis longtemps un repaire de propagandistes en tous genres, dont certains se spécialisent dans les récits à l’eau de rose donnant bonne apparence au régime du FPR.La furie des Congolais et la détermination de l’IranAlors, d’où viendra le changement? Les oligarques sont-ils invulnérables? En Occident, ils le sont, car ils ont les mains sur tous les leviers du pouvoir: politiques, médiatiques, juridiques, financiers, policiers et militaires. Nous ne pourrons jamais amener le peuple québécois à se révolter dans les circonstances actuelles. Pour qu’un peuple se révolte, il doit avoir faim et souffrir. Les Québécois ne souffrent pas et ont le ventre plein. Les médias menteurs les maintiennent dans un univers fictif parallèle où l’inconscience est la norme. Pas de danger que les Québécois fassent comme les Congolais, qui sont descendus spontanément dans la rue le 6 décembre à Ottawa, après le vol de l’élection présidentielle par Joseph Kabila, marionnette de Paul Kagame. Ce déni de démocratie s’est fait avec la complicité du Canada et des autres États occidentaux au service de l’oligarchie, qui baigne dans l’immoralité la plus totale. Les Congolais souffrent. Ils sont beaucoup plus enragés contre Ottawa que le plus convaincu des indépendantistes québécois.Prenant le contrepied des angéliques protecteurs néodémocrates de la radio et télévision d’État contre les méchants conservateurs, les Congolais ont commencé leur marche devant Radio-Canada, puissante machine à mentir de l’oligarchie. Quand on vient d’un pays martyr, on comprend l’ampleur de la désinformation et ses conséquences. Les Rwandais, les Serbes, les Afghans, les Irakiens, les Ivoiriens, les Libyens et les Syriens souffrent aussi et savent très bien ce qu’est la propagande de guerre de l’oligarchie. Les Québécois, repus, dorment d’un profond sommeil et gobent tout ce qu’on leur raconte.Vous voulez voir ce que Radio-Canada ne vous a pas montré sur la manifestation des Congolais à Ottawa, de peur que germent en vous des idées subversives? Vous voulez voir des manifestants braver la police qui vient leur barrer la route pour les empêcher de crier leur colère légitime aux oreilles des valets du grand capital? Regardez à partir de 7 min. 30 sec., dans la vidéo ci-dessous, les Congolais se diriger vers l’ambassade de la RDC à Ottawa.
Il faudrait plus de Congolais au Québec. Nous serions indépendants demain matin.Malheureusement, les Congolais sont désarmés. Quand bien même tous les damnés de la terre descendraient dans la rue, l’oligarchie ne se gênera pas pour employer la force. Armée jusqu’aux dents, elle ira jusqu’à tirer dans le tas pour faire des exemples. En mars dernier, les Ivoiriens ont bien essayé de s’opposer par dizaines de milliers à mains nues aux bombes françaises, à Abidjan, mais ce qui devait arriver arriva: les bombes ont gagné. Alors, quel espoir avons-nous encore?Je ne crois plus que des changements salutaires puissent se produire de manière pacifique dans le monde. Les pays qui refusent d’obéir à l’oligarchie sont notre principal espoir de faire reculer la tyrannie. Ce sont eux, et en particulier l’Iran, qui sont les plus susceptibles de changer la donne. Mammoud Ahmadinejad, un homme politique de grande envergure, qui apporte un message de paix partout où il va, mais qui connait le sens véritable de la dignité et de la résistance, vient de terminer une tournée en Amérique latine, où il a rencontré Hugo Chavez, Raul Castro et Rafael Correa. Comme il fallait s’y attendre, cette tournée a fait l’objet de commentaires cyniques, de sarcasmes et de mensonges dans les pays occidentaux décadents et arrogants, notamment de la part de l’AFP. Mais l’Iran et les autres pays désobéissants n’ont pas l’intention de se laisser intimider et attaquer un par un. Les exemples de la Côte d’Ivoire et de la Libye leur ont suffi. L’OTAN n’aura plus le champ libre pour partir en piquenique avec ses avions d’attaque comme en Libye, où elle a massacré gaiement des dizaines de milliers de personnes. Cette fois, la Syrie et les pays qui sentent leur tour venir, dans la liste des États à anéantir, ont des alliés de taille: la Chine et la Russie. L’ambassadeur russe auprès de l’OTAN vient de déclarer qu’une attaque contre l’Iran constituerait une menace pour la sécurité de la Russie. Une flotte russe est amarrée à Tartous, en Syrie. La tâche sera nettement plus compliquée pour l’OTAN, et ses soldats seront nombreux à rentrer chez eux dans des sacs de plastique.L’Iran a décidé même de forcer le jeu en poussant la désobéissance jusqu’à se moquer du système de Bretton Woods, source de l’inépuisable réserve de monnaie de singe des États-Unis, qui leur permet d’acheter tous les serviteurs qu’il leur faut. L’Iran se passera du dollar étasunien dans ses échanges commerciaux avec l’Inde et avec la Russie. La Chine et le Japon ont fait de même. Voilà des cas graves de désobéissance qui nuiront sérieusement aux résultats financiers de Wall Street s’ils font école. Le système mafieux est en train littéralement de s’effondrer, et Goldman Sachs doit appeler les fous furieux du Pentagone à la rescousse. Israël en profite pour les inciter encore davantage à mater ceux qui ne se prosternent pas devant le sionisme, au premier chef l’Iran.Pays pacifique mais fier, l’Iran vient de voir un autre de ses scientifiques se faire assassiner, probablement par le Mossad ou la CIA. Évidemment, c’est le genre de comportement barbare qu’il est normal d’attendre des États-Unis, dont les soldats tortionnaires qui pissent sur les morts après avoir répandu la dévastation sont un symbole du pourrissement moral d’une civilisation occidentale devenue abjecte. L’Empire et ses psychopathes se croient tout permis et ont le droit divin de vie ou de mort sur tout être humain comme au temps où ils ont largué la bombe atomique sur des civils à Hiroshima et Nagasaki. Téhéran a averti les États-Unis de ne plus revenir dans le golfe Persique. Comme je l’écrivais le 31 décembre 2011, les Iraniens ont l’intention de bloquer le détroit d’Ormuz si les domestiques des capitales européennes se plient à l’injonction des États-Unis, dont ils sont devenus les otages financiers en raison de leur endettement. Nous serons fixés à ce sujet aux environs du 23 janvier, date à laquelle doivent se réunir les pays européens pour discuter de la question iranienne. Les États-Unis veulent que l’Europe cesse d’acheter du pétrole à l’Iran en invoquant le prétexte des armes nucléaires imaginaires, ce qui ressemble étrangement aux mensonges ayant précédé la guerre en Irak et a pour but d’affaiblir le client récalcitrant en l’étranglant économiquement. Obama a donc manifestement l’intention de lancer ses troupes à l’assaut, et l’Iran a les moyens de leur infliger de lourdes pertes et de maintenir le blocus assez longtemps pour causer de graves problèmes économiques et politiques en Europe. En fin de compte, les canons parleront et c’est sur une montagne de cadavres que le sort de l’humanité sera réglé, une fois de plus.Néanmoins, à toute chose malheur est bon. La vie ne sera plus aussi rose. Comment les Québécois réagiront-ils lorsqu’on leur demandera de participer à l’effort de guerre? Bien sûr, on continuera de leur enfoncer des idées dans le crâne, mais les souffrances que leur imposera Harper au nom des pétrolières et de la tradition coloniale héritée de la monarchie britannique les rendront certainement moins réceptifs à la propagande. Il n’y a rien de réjouissant à envoyer sa jeunesse se faire tuer en grand nombre sur de lointains champs de bataille et à fabriquer des obus au lieu de soigner les malades ou d’instruire les enfants. Surtout si, malgré l’immanquable mascarade de la défense de la liberté et de la démocratie, le peuple se doute que la guerre a surtout pour but d’améliorer le bilan financer de Power Corporation ou de Suncor. L’occasion sera à la fois triste et belle pour que les indépendantistes québécois proposent à leurs compatriotes que le Québec parle en son nom dans le monde et tende la main aux autres peuples au lieu de participer à leur asservissement.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
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Jean-Marie Kasamba à Paris 15/01/2012 14:25:50
Le Troubadour-Vuvuzélateur Jean-Marie Kasamba à Paris, les résistants -patriotes-combattants veulent secouer le cocotier de l’imposture !
Par Freddy Mulongo, samedi 14 janvier 2012 à 20:32 :: radio :: #2101 :: rssCelui qui se fait passer pour un professeur à Kinshasa alors qu’il n’a été dans aucune université, ni enseigner dans un lycée en France est en séjour à Paris. Jean-Marie Masamba, le responsable de 5 chantiers bidons de Joseph Kabila qui a eu le toupet lors de la campagne présidentielle de se faire passer pour un Congolais de l’étranger et a induit France 24 dans la désinformation sur Etienne Tshisekedi, disant qu’il était un seigneur de guerre et avait commis des viols à l’Est. Après une explication vivace entre France 24 et les Congolais de France, l’affaire est close. Il a sabré le champagne avec André Kimbuta et d’autres Joséphistes lors de la proclamation frauduleuse de Joseph Kabila par la Cour Suprême de Justice. Les Congolais de Paris et île de France patrouillent. Vuvuzélateur-propagadiste de Joseph Kabila s’est même autorisé d’apostropher "Ya Tshitshi" qu’a-t-il fait à Kabeya Kamuanga ? Il n’a rien! Mon Dieu, Kimpa Vita, Simon Kimbangu, Patrice Emery Lumumba ont-ils construit des maisons au Kongo ? Ils sont dans le panthéon congolais pour leurs actes de bravoure . L’esprit patriotique qui les a animés se perpétue de générations en génération. Etienne Tshisekedi a combattu la féroce dictature mobutienne. Ne fut-ce que pour ça il mérite du respect. La valeur d’un homme pour sa patrie ne peut pas se limiter aux maisons construites ni aux Jeeps 4x4, acquis souvent de manière frauduleuse. Les 30 ans de lutte d’Etienne Tshisekedi, son parcours et expertise sont-elles comparables aux 5 ans d’un arriviste et parvenu comme Jean-Marie Kasamba auprès de l’imposteur Joseph Kabila ? Ce texte est de Marie-Laure Mambu, est un vrai savon sur la tête du vuvuzélateur-opportuniste.Troubadour-Vuvuzélateur du Joséphisme, Jean-Marie Kasamba est l’incarnation de chance eloko pambaDepuis les fraudes électorales qui ont aidé Kabila à réapproprié malhonnêtement les voix des congolais, les oiseaux de la basse cours du royaume de Kanambe cherchent à sauver leur peau et ça sent déjà une fin de règne. Selon les dernières informations en provenance de nos fins limiers, Jean-Marie Kassamba, l’autre perroquet et Vuvuzelateur du Joséphisme Kanambisme serait à Paris, depuis quelques jours. Il se cacherait dans un hôtel dans la capitale française, abandonnant ainsi son viel appartement de Longjumeau en région parisienne. Depuis l’annonce de cette nouvelle qui s’est rependue dans tout Paris comme une drainée de poudre, les combattants ont effectué sans cesse plusieurs descentes à Longjumeau, à la recherche du garçon de courses de Joseph Kabila qui vilipende la lutte des combattants et insulte le président Etienne Tshisekedi dans chacune de ses interventions publiques.Pour mémoire, l’imposteur Jean-Marie Kasamba qui a fui Paris depuis 2006, a tissé des relations avec le pouvoir d’occupation en RDC et en tire profit. Rusé comme un renard et roublard comme son mentor Mende, ce pauvre type qui rasait les murs de Paris durant plusieurs des décennies s’est approprier honteusement la Télévision du 50ntenaire au grand dame des professionnels des médias si qualifiés que lui, grâce à ses mensonges et surtout à l’ignorance de son maître Kanambe. L’homme qui fut même à un moment, danseur de Tshala Mwana (mamu zombie) lors de certains clips en tshiluba (voir des vidéos sur le marché) se prend pour le centre du monde auprès de Kanambé. Pire encore, à Kinshasa, il se fait passer pour un expert en communication alors qu’à dire vrai, il n’est qu’un parvenu.Le natif de Mbuji-Mayi qui doit sa venue en Europe grâce à la générosité de son frère-aîné qui l’a adopté comme un fils, à ce jour, plusieurs sources concordantes indiquent que les relations ne sont plus au beau fixe avec son bienfaiteur qui l’a aidé à obtenir ses papiers français. L’imposteur- conseiller- jouisseur de Kanambé s’est glissé dans l’environnement politique du Congo suite à ses rencontres nocturnes avec Shé Okitundu car il connaît bien le milieu de sima ekoli des bistrots africains, secteur qui affectionne bon nombre des courtisants kanambistes. Ce dernier l’a présenté aux autres truands tels que Modeste Mutinga Mutuishayi et Puis Muabilu, tous membres de l’AMP et destructeurs du paysage politico-médiatique congolais. Cela lui a permis d’arnaquer et d’induire toute une corporation en erreur, mais en réalité qui est cet imposteur? Jean-Marie Kasamba n’est formé ni en communication, ni en journalisme et encore moins dans aucune université française. Le seul diplôme que Jean-Marie Kasamba possède en France, n’est qu’une attestation de stage en.... informatique et une petite formation non diplômante... en marketing!Et avec l’aide de quelques compatriotes lancés dans le journalisme, JMK (Jean Mukala wa Kabila) s’est frayé le chemin dans les médias grâce à sa manigance et ses mensonges, méthodes qu’il sait bien exploiter dans sa vie. Hélas, plusieurs médias coupagistes du régime en RDC l’ont malheureusement adopté comme conseiller au mépris de l’éthique professionnelle et de l’excellence. Rien n’est étonnant car au pays des aveugles, le borgne est roi, comme dit un vieux adage. L’homme à la réputation infâme sait que la diaspora congolaise le tient à l’oeil depuis ses accointances avec les occupants de notre pays. L’opinion se rappellera que Jean-Marie Kasamba qui a une très mauvaise réputation au sein de la communauté de la presse panafricaine a du mal à rencontrer ses confrères africains, réunis au sein de l’Association de la presse panafricaine(APPA).Pour mémoire, le tshaku de Longjumeau qui fut à un certain moment candidat au poste du secrétaire général de l’Association de la presse panafricaine, la structure qui réunit un grand nombre des journalistes africains, a été battu à plate couture par notre humble confrère James Ngumbu qui fait l’honneur de notre pays. Depuis cette date, Kasamba est devenu pseudo-conseiller de Kanambe. En s’aventurant de venir à Paris, bastion de la résistance, il risque gros et le sait pertinemment qu’il peut laisser sa peau. S’en sortira-t-il ? Rien n’est moins sûre!Les grands hôtels parisiens sont guettés par les enfants terribles de la résistances qui ne jurent que sur son nom.Alors qu’Armand Tungulu était assassiné à Kingakati pour avoir lancé un caillou sur la jeep blindée de Joseph Kabila, Jean-Marie Kasamba déclarait :«La RDC étant un pays où les exécutions extrajudiciaires sont sévèrement réprimées, Armand Tungulu se trouve présentement entre les mains des services de sécurité. Il sera transféré devant le parquet dans les tous prochains jours». Drôle de procédure de la part d’un pays qui se dit un Etat de droit.Au Congo-démocratique, Affabulateur rime avec celui de Vuvuzélateur-propagandiste !
Jean-Marie Kasamba à Paris 15/01/2012 14:25:50
Le Troubadour-Vuvuzélateur Jean-Marie Kasamba à Paris, les résistants -patriotes-combattants veulent secouer le cocotier de l’imposture !
Par Freddy Mulongo, samedi 14 janvier 2012 à 20:32 :: radio :: #2101 :: rssCelui qui se fait passer pour un professeur à Kinshasa alors qu’il n’a été dans aucune université, ni enseigner dans un lycée en France est en séjour à Paris. Jean-Marie Masamba, le responsable de 5 chantiers bidons de Joseph Kabila qui a eu le toupet lors de la campagne présidentielle de se faire passer pour un Congolais de l’étranger et a induit France 24 dans la désinformation sur Etienne Tshisekedi, disant qu’il était un seigneur de guerre et avait commis des viols à l’Est. Après une explication vivace entre France 24 et les Congolais de France, l’affaire est close. Il a sabré le champagne avec André Kimbuta et d’autres Joséphistes lors de la proclamation frauduleuse de Joseph Kabila par la Cour Suprême de Justice. Les Congolais de Paris et île de France patrouillent. Vuvuzélateur-propagadiste de Joseph Kabila s’est même autorisé d’apostropher "Ya Tshitshi" qu’a-t-il fait à Kabeya Kamuanga ? Il n’a rien! Mon Dieu, Kimpa Vita, Simon Kimbangu, Patrice Emery Lumumba ont-ils construit des maisons au Kongo ? Ils sont dans le panthéon congolais pour leurs actes de bravoure . L’esprit patriotique qui les a animés se perpétue de générations en génération. Etienne Tshisekedi a combattu la féroce dictature mobutienne. Ne fut-ce que pour ça il mérite du respect. La valeur d’un homme pour sa patrie ne peut pas se limiter aux maisons construites ni aux Jeeps 4x4, acquis souvent de manière frauduleuse. Les 30 ans de lutte d’Etienne Tshisekedi, son parcours et expertise sont-elles comparables aux 5 ans d’un arriviste et parvenu comme Jean-Marie Kasamba auprès de l’imposteur Joseph Kabila ? Ce texte est de Marie-Laure Mambu, est un vrai savon sur la tête du vuvuzélateur-opportuniste.Troubadour-Vuvuzélateur du Joséphisme, Jean-Marie Kasamba est l’incarnation de chance eloko pambaDepuis les fraudes électorales qui ont aidé Kabila à réapproprié malhonnêtement les voix des congolais, les oiseaux de la basse cours du royaume de Kanambe cherchent à sauver leur peau et ça sent déjà une fin de règne. Selon les dernières informations en provenance de nos fins limiers, Jean-Marie Kassamba, l’autre perroquet et Vuvuzelateur du Joséphisme Kanambisme serait à Paris, depuis quelques jours. Il se cacherait dans un hôtel dans la capitale française, abandonnant ainsi son viel appartement de Longjumeau en région parisienne. Depuis l’annonce de cette nouvelle qui s’est rependue dans tout Paris comme une drainée de poudre, les combattants ont effectué sans cesse plusieurs descentes à Longjumeau, à la recherche du garçon de courses de Joseph Kabila qui vilipende la lutte des combattants et insulte le président Etienne Tshisekedi dans chacune de ses interventions publiques.Pour mémoire, l’imposteur Jean-Marie Kasamba qui a fui Paris depuis 2006, a tissé des relations avec le pouvoir d’occupation en RDC et en tire profit. Rusé comme un renard et roublard comme son mentor Mende, ce pauvre type qui rasait les murs de Paris durant plusieurs des décennies s’est approprier honteusement la Télévision du 50ntenaire au grand dame des professionnels des médias si qualifiés que lui, grâce à ses mensonges et surtout à l’ignorance de son maître Kanambe. L’homme qui fut même à un moment, danseur de Tshala Mwana (mamu zombie) lors de certains clips en tshiluba (voir des vidéos sur le marché) se prend pour le centre du monde auprès de Kanambé. Pire encore, à Kinshasa, il se fait passer pour un expert en communication alors qu’à dire vrai, il n’est qu’un parvenu.Le natif de Mbuji-Mayi qui doit sa venue en Europe grâce à la générosité de son frère-aîné qui l’a adopté comme un fils, à ce jour, plusieurs sources concordantes indiquent que les relations ne sont plus au beau fixe avec son bienfaiteur qui l’a aidé à obtenir ses papiers français. L’imposteur- conseiller- jouisseur de Kanambé s’est glissé dans l’environnement politique du Congo suite à ses rencontres nocturnes avec Shé Okitundu car il connaît bien le milieu de sima ekoli des bistrots africains, secteur qui affectionne bon nombre des courtisants kanambistes. Ce dernier l’a présenté aux autres truands tels que Modeste Mutinga Mutuishayi et Puis Muabilu, tous membres de l’AMP et destructeurs du paysage politico-médiatique congolais. Cela lui a permis d’arnaquer et d’induire toute une corporation en erreur, mais en réalité qui est cet imposteur? Jean-Marie Kasamba n’est formé ni en communication, ni en journalisme et encore moins dans aucune université française. Le seul diplôme que Jean-Marie Kasamba possède en France, n’est qu’une attestation de stage en.... informatique et une petite formation non diplômante... en marketing!Et avec l’aide de quelques compatriotes lancés dans le journalisme, JMK (Jean Mukala wa Kabila) s’est frayé le chemin dans les médias grâce à sa manigance et ses mensonges, méthodes qu’il sait bien exploiter dans sa vie. Hélas, plusieurs médias coupagistes du régime en RDC l’ont malheureusement adopté comme conseiller au mépris de l’éthique professionnelle et de l’excellence. Rien n’est étonnant car au pays des aveugles, le borgne est roi, comme dit un vieux adage. L’homme à la réputation infâme sait que la diaspora congolaise le tient à l’oeil depuis ses accointances avec les occupants de notre pays. L’opinion se rappellera que Jean-Marie Kasamba qui a une très mauvaise réputation au sein de la communauté de la presse panafricaine a du mal à rencontrer ses confrères africains, réunis au sein de l’Association de la presse panafricaine(APPA).Pour mémoire, le tshaku de Longjumeau qui fut à un certain moment candidat au poste du secrétaire général de l’Association de la presse panafricaine, la structure qui réunit un grand nombre des journalistes africains, a été battu à plate couture par notre humble confrère James Ngumbu qui fait l’honneur de notre pays. Depuis cette date, Kasamba est devenu pseudo-conseiller de Kanambe. En s’aventurant de venir à Paris, bastion de la résistance, il risque gros et le sait pertinemment qu’il peut laisser sa peau. S’en sortira-t-il ? Rien n’est moins sûre!Les grands hôtels parisiens sont guettés par les enfants terribles de la résistances qui ne jurent que sur son nom.Alors qu’Armand Tungulu était assassiné à Kingakati pour avoir lancé un caillou sur la jeep blindée de Joseph Kabila, Jean-Marie Kasamba déclarait :«La RDC étant un pays où les exécutions extrajudiciaires sont sévèrement réprimées, Armand Tungulu se trouve présentement entre les mains des services de sécurité. Il sera transféré devant le parquet dans les tous prochains jours». Drôle de procédure de la part d’un pays qui se dit un Etat de droit.Au Congo-démocratique, Affabulateur rime avec celui de Vuvuzélateur-propagandiste !
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Dimanche 15 janvier 2012
HOLD-UP ELECTORAL DE KABILA : LA SOCIETE CIVILE S’ORGANISE DEPUIS BRUXELLES
Sur initiative de l’apôtre Danyo Ilunga d’Allemagne et en collaboration avec le groupe épiphanie de Belgique, des représentants de plusieurs associations de congolais se sont réunis samedi 14 janvier 2012 en vue d’une mise en place d’une structure capable de répondre au hold-up électoral de Kabila.
Dans son mot d’introduction, l’apôtre Danyo a donné les raisons qui l’ont poussé à œuvrer pour une plus grande implication de la société civile congolaise de l’étranger : les tueries par balles qui avaient eu lieu à Kinshasa le 26 novembre 2011. Tueries exécutées par la police et la garde présidentielle de Kabila. Des civils abattus comme de chiens à cause de leurs opinions politiques.
Il était dès lors nécessaire : de recenser les victimes, de collecter les preuves, de ficeler un dossier et de porter plainte, à la cour pénale internationale notamment.
Au-delà de cette action en justice, il était nécessaire de réunir des moyens financiers non seulement pour prendre en charge les victimes et leurs familles, mais de s’organiser afin de créer une synergie mondiale capable de faire face à Kabila qui n’a comme argument et dernier recours, que sa soldatesque.
Au delà des marches qui ont lieu à travers le monde entier, des think tank doivent émerger ou à défaut, une coordination pour canaliser toute l’énergie révolutionnaire qui bouillonne dans les veines des congolais à travers le monde.
Sous la modération du journaliste Roger Bongos de Paris, de très longs échanges ont eu lieu, des expériences échangées car, ce n’est pas la première fois que des Congolais tentent de mettre en place une structure faitière.
Il était nécessaire d’inventorier les structures et les initiatives qui existent déjà et de créer une synergie, en évitant d’inventer la roue.
Commencée vers 17 heures, la rencontre s’est terminée vers 20heures avec la désignation de onze personnes chargées d’élaborer un statut qui devrait être adopté à la prochaine rencontre.
Cheik Fita
Bruxelles, le 15 janvier 2012
Dimanche 15 janvier 2012
HOLD-UP ELECTORAL DE KABILA : LA SOCIETE CIVILE S’ORGANISE DEPUIS BRUXELLES
Sur initiative de l’apôtre Danyo Ilunga d’Allemagne et en collaboration avec le groupe épiphanie de Belgique, des représentants de plusieurs associations de congolais se sont réunis samedi 14 janvier 2012 en vue d’une mise en place d’une structure capable de répondre au hold-up électoral de Kabila.
Dans son mot d’introduction, l’apôtre Danyo a donné les raisons qui l’ont poussé à œuvrer pour une plus grande implication de la société civile congolaise de l’étranger : les tueries par balles qui avaient eu lieu à Kinshasa le 26 novembre 2011. Tueries exécutées par la police et la garde présidentielle de Kabila. Des civils abattus comme de chiens à cause de leurs opinions politiques.
Il était dès lors nécessaire : de recenser les victimes, de collecter les preuves, de ficeler un dossier et de porter plainte, à la cour pénale internationale notamment.
Au-delà de cette action en justice, il était nécessaire de réunir des moyens financiers non seulement pour prendre en charge les victimes et leurs familles, mais de s’organiser afin de créer une synergie mondiale capable de faire face à Kabila qui n’a comme argument et dernier recours, que sa soldatesque.
Au delà des marches qui ont lieu à travers le monde entier, des think tank doivent émerger ou à défaut, une coordination pour canaliser toute l’énergie révolutionnaire qui bouillonne dans les veines des congolais à travers le monde.
Sous la modération du journaliste Roger Bongos de Paris, de très longs échanges ont eu lieu, des expériences échangées car, ce n’est pas la première fois que des Congolais tentent de mettre en place une structure faitière.
Il était nécessaire d’inventorier les structures et les initiatives qui existent déjà et de créer une synergie, en évitant d’inventer la roue.
Commencée vers 17 heures, la rencontre s’est terminée vers 20heures avec la désignation de onze personnes chargées d’élaborer un statut qui devrait être adopté à la prochaine rencontre.
Cheik Fita
Bruxelles, le 15 janvier 2012
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Lundi 16 janvier 2012
GESTION DU CONTENTIEUX ELECTORAL, OMADJELA DE LA DTP REPOND A L’EX-MP
Le processus électoral congolais de 2011 qui aurait dû clarifier la vie politique du pays est actuellement en plein brouillard.
Loi électorale foulée aux pieds, constitution bafouée, cour suprême régentée, forcing pour confisquer l‘impérium… la RD Congo est à la limite d’un état voyou.
La raison? Des individus et des groupes d’individus se considérant au dessus de la loi.
Dernière démonstration en date, la création par l’ex-majorité présidentielle d’une « une cellule chargée de gérer le contentieux électoral au sein de cette famille politique»
Dans un pays où l’on a un pouvoir judiciaire, quelle interprétation donner à pareille initiative?
Quand on connaît le niveau de fraude ayant caractérisé les élections, il est prudent de regarder par deux fois l’initiative de l’ex-majorité présidentielle.
Veuillez suivre dans la vidéo ci-dessous, l’avis de monsieur Emmanuel Omadjela de la DTP-Europe, « Dynamique Tshisekedi Président ».
Cheik Fita
Bruxelles, le 15 janvier 2012
Lundi 16 janvier 2012
GESTION DU CONTENTIEUX ELECTORAL, OMADJELA DE LA DTP REPOND A L’EX-MP
Le processus électoral congolais de 2011 qui aurait dû clarifier la vie politique du pays est actuellement en plein brouillard.
Loi électorale foulée aux pieds, constitution bafouée, cour suprême régentée, forcing pour confisquer l‘impérium… la RD Congo est à la limite d’un état voyou.
La raison? Des individus et des groupes d’individus se considérant au dessus de la loi.
Dernière démonstration en date, la création par l’ex-majorité présidentielle d’une « une cellule chargée de gérer le contentieux électoral au sein de cette famille politique»
Dans un pays où l’on a un pouvoir judiciaire, quelle interprétation donner à pareille initiative?
Quand on connaît le niveau de fraude ayant caractérisé les élections, il est prudent de regarder par deux fois l’initiative de l’ex-majorité présidentielle.
Veuillez suivre dans la vidéo ci-dessous, l’avis de monsieur Emmanuel Omadjela de la DTP-Europe, « Dynamique Tshisekedi Président ».
Cheik Fita
Bruxelles, le 15 janvier 2012
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Kabila : le début de la fin
15 janvier, 2012
La donne a fondamentalement changé depuis septante-deux heures. Avec la dernière prise de position de l’Eglise catholique rendue publique, lors d’une messe d’action de grâce, à la paroisse Saint Joseph de Matonge, le 7 janvier, Joseph Kabila n’aura plus désormais à faire à Etienne Tshisekedi wa Mulumba seul et l’ensemble des partis d’opposition mais aussi et surtout avec le cardinal Laurent Monsengwo Pasinya à la tête de la terrifiante déferlante des fidèles catholiques. Cette dernière entrée en scène apporte à la revendication politique tshisekediste la caution de la société civile pour faire «mouvement social» de l’ensemble du peuple comme en Tunisie ou encore en Egypte. La contestation prend donc une nouvelle tournure à même d’amener les décideurs du monde d’agir autrement que prévu, surtout si la situation dégénère. Entre Tshisekedi et Monsengwo, la communauté de vues éclate au grand jour quant au sort de Kabila. L’un et l’autre demandent carrément son départ pour ne pas dire que l’archevêque de Kinshasa a rallié la rue Pétunias lorsqu’il place, sous la signature de l’abbé Pierre Bosangia, les actions à entreprendre par les chrétiens dans la perspective «du rétablissement de la légitimité et de la légalité en RD-Congo». Pour la mise en oeuvre de cet objectif, l’archidiocèse de Kinshasa commence par une sensibilisation qui a prévu le 11 janvier une concertation, à Saint Joseph, de tous les agents pastoraux pour «approfondir les actions à mener». Le programme se poursuivra le week-end à venir avec une prière d’Angelus dans toutes les paroisses de Kinshasa. Qui connaît les pratiques de l’Eglise romaine sait qu’Angelus est une prière spéciale faite en situation de détresse. Il est accompagné du retentissement de la cloche au même moment dans toutes les paroisses.
Le 18 janvier connaîtra la formation des animateurs chargés à leur tour de procéder, le 21 janvier, à une formation de tous les chrétiens sur «la spiritualité de l’action non-violente dans toutes les paroisses». Nouvel Angelus le même jour à 12 heures, un Angelus qui donnera le départ. Sur ce départ, le départ des actions, l’Eglise reste muette. Elle ne donne ni la date ni la nature de ce à quoi elle appellera les «chrétiens».
L’horizon proche de la commémoration de la marche des chrétiens -dans les trois semaines à dater du 21 janvier prochain- donne à penser que le tout sera articulé autour de la date historique du 16 février prochain. D’abord pour des raisons psychologiques. Le 16 février comporte assez de charge émotive partagée dans l’imaginaire collectif pour constituer un moment de cristallisation susceptible de faire éclater dans la population l’onde de choc recherché. Ensuite, il y a le lien historique de ce moment célébré chaque année qui trouve l’occasion de se revêtir d’un certain faste pour ses vingt ans. En fait, cela fait vingt ans -de 1992 à 2012- que les «chrétiens» ont fait vas- ciller le régime du Maréchal Mobutu au point que celui-ci s’empressa vite d’ordonner à son Premier ministre Jean de Dieu Nguz Karl-i Bond de rouvrir la conférence nationale pro-démocratie.
Les artisans de ce 16 février sont encore en vie et actifs, comme l’abbé José Mpundu, curé de la chaude paroisse Saint Augustin ou encore l’abbé François Luyeye, aumônier général de l’archevêché de Kinshasa. Ils ont déjà pris le devant. Ce qui laisse croire qu’ils ne rateront pas l’occasion de donner un cachet particulier au prochain 16 février sous le signe de la restauration de «la légitimité et de la légalité». A la veille de l’office de Saint Joseph, Luyeye avait, d’ailleurs, déclaré que cela ne faisait que commencer. Deux hypothèses: ou l’Eglise ira avec des actions crescendo pour culminer le 16 février ou elle tentera simplement de rééditer le 16 février prochain ce qui s’est produit un jour de 1992. Ce fut un dimanche, un dimanche pas comme les autres. Ce dimanche là, il y a eu des sermons enflammés dans toutes les paroisses de Kinshasa pour réclamer la réouverture de la CNS. La messe terminée, des processions de fidèles sont parties de chaque paroisse avec des abbés à leurs têtes pour converger à Saint Joseph. Saint Joseph transformé en lieu martyr où des dizaines de morts tombés sous les balles de la soldatesque de Mobutu furent entassés. Tout cela s’est produit un certain 16 février 1992. Aujourd’hui, tous les ingrédients sont réunis pour une parfaite, sinon une reproduction plus d’étonnante dans le contexte du printemps arabe. A commencer par le premier des ingrédients, le ciment d’une démarche qui met en jeu ce pourquoi l’homme est plus disposé à donner jusqu’à sa vie, la foi.
La foi y est comme en 1992. Elle a été très apparente dans les yeux, par exemple, de cette septuagénaire, qui a affirmé, à la sortie de la messe de Saint Joseph, qu’elle n’attend que le mot d’ordre de l’Eglise pour aller chercher son vote volé. Autre ingrédient, ce ras-le- bol quasi général analogue à celui ambiant dans les années 90 face à un régime des plus compromis dans la prévarication. Encore un élément de comparaison, une même situation de détérioration sociale très avancée, plus encore aggravée aujourd’hui par une hausse vertigineuse des prix à la suite de la nouvelle imposition de la TVA – Taxe sur la valeur ajoutée. En 1992, les gens étaient convaincus de s’être fait voler l’espoir d’une nouvelle vie avec la fermeture de la CNS. Cette fois-ci, ils avaient espéré utiliser leur vote pour changer les choses et le tandem Joseph kabila et Daniel Ngoy Mulunda Nyanga les en a empêchés.
A la clameur qui a répondu à l’homélie de l’abbé Bosangia, il y a de quoi craindre qu’ils déferlent dans la rue avec la même spontanéité si jamais… Un déferlement à envisager sous plusieurs scénarios. Le plus vraisemblable serait un remake de 1992, dans quel cas de figure la police risque d’être débordée si elle est amenée à contenir des manifestants à partir de chaque paroisse de la ville de Kinshasa. Plus difficile pour Charles Bisengimana de contenir la déferlante marée humaine si le mouvement arrive à toucher les provinces. Le pire, c’est si la police ouvre le feu. Pour un Joseph Kabila déjà privé de la reconnaissance internationale - aucune puissance occidentale ne l’a félicité après la prestation de serment en dehors de la petite Belgique) - une telle éventualité risque de voir le régime se faire crier haro de la part d’une communauté internationale déjà excédée de la prédation dans les mines congolaises. Et si le sang versé radicalisait le mouvement comme en Syrie où les manifestants reviennent toujours dans la rue malgré la répression. Laisser faire la foule comprend aussi des risques de déboucher sur une pérennisation du mouvement dans la rue avec la perspective qu’un mot d’ordre ne conduise à la tentative d’aller occuper, un jour, le Palais de la nation ou un autre symbole du pouvoir. C’est donc une quadrature du cercle pour Joseph Kabila. Pas vraiment tant que le président contesté dispose encore de l’initiative pour voir jusqu’où lâcher du lest et sauver son pouvoir. Mais c’est déjà trop tard. Dans tous les cas de figure, Kabila doit partir !
Matthieu Kepa/CCN
Kabila : le début de la fin
15 janvier, 2012
La donne a fondamentalement changé depuis septante-deux heures. Avec la dernière prise de position de l’Eglise catholique rendue publique, lors d’une messe d’action de grâce, à la paroisse Saint Joseph de Matonge, le 7 janvier, Joseph Kabila n’aura plus désormais à faire à Etienne Tshisekedi wa Mulumba seul et l’ensemble des partis d’opposition mais aussi et surtout avec le cardinal Laurent Monsengwo Pasinya à la tête de la terrifiante déferlante des fidèles catholiques. Cette dernière entrée en scène apporte à la revendication politique tshisekediste la caution de la société civile pour faire «mouvement social» de l’ensemble du peuple comme en Tunisie ou encore en Egypte. La contestation prend donc une nouvelle tournure à même d’amener les décideurs du monde d’agir autrement que prévu, surtout si la situation dégénère. Entre Tshisekedi et Monsengwo, la communauté de vues éclate au grand jour quant au sort de Kabila. L’un et l’autre demandent carrément son départ pour ne pas dire que l’archevêque de Kinshasa a rallié la rue Pétunias lorsqu’il place, sous la signature de l’abbé Pierre Bosangia, les actions à entreprendre par les chrétiens dans la perspective «du rétablissement de la légitimité et de la légalité en RD-Congo». Pour la mise en oeuvre de cet objectif, l’archidiocèse de Kinshasa commence par une sensibilisation qui a prévu le 11 janvier une concertation, à Saint Joseph, de tous les agents pastoraux pour «approfondir les actions à mener». Le programme se poursuivra le week-end à venir avec une prière d’Angelus dans toutes les paroisses de Kinshasa. Qui connaît les pratiques de l’Eglise romaine sait qu’Angelus est une prière spéciale faite en situation de détresse. Il est accompagné du retentissement de la cloche au même moment dans toutes les paroisses.
Le 18 janvier connaîtra la formation des animateurs chargés à leur tour de procéder, le 21 janvier, à une formation de tous les chrétiens sur «la spiritualité de l’action non-violente dans toutes les paroisses». Nouvel Angelus le même jour à 12 heures, un Angelus qui donnera le départ. Sur ce départ, le départ des actions, l’Eglise reste muette. Elle ne donne ni la date ni la nature de ce à quoi elle appellera les «chrétiens».
L’horizon proche de la commémoration de la marche des chrétiens -dans les trois semaines à dater du 21 janvier prochain- donne à penser que le tout sera articulé autour de la date historique du 16 février prochain. D’abord pour des raisons psychologiques. Le 16 février comporte assez de charge émotive partagée dans l’imaginaire collectif pour constituer un moment de cristallisation susceptible de faire éclater dans la population l’onde de choc recherché. Ensuite, il y a le lien historique de ce moment célébré chaque année qui trouve l’occasion de se revêtir d’un certain faste pour ses vingt ans. En fait, cela fait vingt ans -de 1992 à 2012- que les «chrétiens» ont fait vas- ciller le régime du Maréchal Mobutu au point que celui-ci s’empressa vite d’ordonner à son Premier ministre Jean de Dieu Nguz Karl-i Bond de rouvrir la conférence nationale pro-démocratie.
Les artisans de ce 16 février sont encore en vie et actifs, comme l’abbé José Mpundu, curé de la chaude paroisse Saint Augustin ou encore l’abbé François Luyeye, aumônier général de l’archevêché de Kinshasa. Ils ont déjà pris le devant. Ce qui laisse croire qu’ils ne rateront pas l’occasion de donner un cachet particulier au prochain 16 février sous le signe de la restauration de «la légitimité et de la légalité». A la veille de l’office de Saint Joseph, Luyeye avait, d’ailleurs, déclaré que cela ne faisait que commencer. Deux hypothèses: ou l’Eglise ira avec des actions crescendo pour culminer le 16 février ou elle tentera simplement de rééditer le 16 février prochain ce qui s’est produit un jour de 1992. Ce fut un dimanche, un dimanche pas comme les autres. Ce dimanche là, il y a eu des sermons enflammés dans toutes les paroisses de Kinshasa pour réclamer la réouverture de la CNS. La messe terminée, des processions de fidèles sont parties de chaque paroisse avec des abbés à leurs têtes pour converger à Saint Joseph. Saint Joseph transformé en lieu martyr où des dizaines de morts tombés sous les balles de la soldatesque de Mobutu furent entassés. Tout cela s’est produit un certain 16 février 1992. Aujourd’hui, tous les ingrédients sont réunis pour une parfaite, sinon une reproduction plus d’étonnante dans le contexte du printemps arabe. A commencer par le premier des ingrédients, le ciment d’une démarche qui met en jeu ce pourquoi l’homme est plus disposé à donner jusqu’à sa vie, la foi.
La foi y est comme en 1992. Elle a été très apparente dans les yeux, par exemple, de cette septuagénaire, qui a affirmé, à la sortie de la messe de Saint Joseph, qu’elle n’attend que le mot d’ordre de l’Eglise pour aller chercher son vote volé. Autre ingrédient, ce ras-le- bol quasi général analogue à celui ambiant dans les années 90 face à un régime des plus compromis dans la prévarication. Encore un élément de comparaison, une même situation de détérioration sociale très avancée, plus encore aggravée aujourd’hui par une hausse vertigineuse des prix à la suite de la nouvelle imposition de la TVA – Taxe sur la valeur ajoutée. En 1992, les gens étaient convaincus de s’être fait voler l’espoir d’une nouvelle vie avec la fermeture de la CNS. Cette fois-ci, ils avaient espéré utiliser leur vote pour changer les choses et le tandem Joseph kabila et Daniel Ngoy Mulunda Nyanga les en a empêchés.
A la clameur qui a répondu à l’homélie de l’abbé Bosangia, il y a de quoi craindre qu’ils déferlent dans la rue avec la même spontanéité si jamais… Un déferlement à envisager sous plusieurs scénarios. Le plus vraisemblable serait un remake de 1992, dans quel cas de figure la police risque d’être débordée si elle est amenée à contenir des manifestants à partir de chaque paroisse de la ville de Kinshasa. Plus difficile pour Charles Bisengimana de contenir la déferlante marée humaine si le mouvement arrive à toucher les provinces. Le pire, c’est si la police ouvre le feu. Pour un Joseph Kabila déjà privé de la reconnaissance internationale - aucune puissance occidentale ne l’a félicité après la prestation de serment en dehors de la petite Belgique) - une telle éventualité risque de voir le régime se faire crier haro de la part d’une communauté internationale déjà excédée de la prédation dans les mines congolaises. Et si le sang versé radicalisait le mouvement comme en Syrie où les manifestants reviennent toujours dans la rue malgré la répression. Laisser faire la foule comprend aussi des risques de déboucher sur une pérennisation du mouvement dans la rue avec la perspective qu’un mot d’ordre ne conduise à la tentative d’aller occuper, un jour, le Palais de la nation ou un autre symbole du pouvoir. C’est donc une quadrature du cercle pour Joseph Kabila. Pas vraiment tant que le président contesté dispose encore de l’initiative pour voir jusqu’où lâcher du lest et sauver son pouvoir. Mais c’est déjà trop tard. Dans tous les cas de figure, Kabila doit partir !
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Les oiseaux se cachent pour mourir
15 janvier, 2012
Ce jeudi 12 janvier 2012 ne fut pas un jour comme les autres. L’Eglise Notre Dame du Congo était noire de monde au propre comme au figuré. La raison ? Les Evêques publiaient urbi et orbi durant la messe le Message de l’Assemblée extraordinaire de la CENCO aux fidèles catholiques et à l’ensemble du peuple congolais. Après lecture du message, personne ne sait exactement ce que veut l’Eglise catholique. Stupeur et tremblements ! Ceux qui croyaient que les curés allaient troquer la soutane contre le battle-dress furent ébahis. Ceux qui espéraient que les curés allaient troquer les hosties pour des balles de kalachnikov ne comprirent rien du tout. Après avoir dénoncé tous les maux qui rongent les élections, les curés demandèrent à tout le monde de vivre en paix et de ne pas recourir à la violence. Amen ! D’après mon ami qui connait tout, l’Eglise a subi des pressions de la fameuse communauté internationale pour mettre beaucoup d’eau dans le vin de messe. Celle-ci privilégie la stabilisation de notre pays convoité par tous les pays voisins et la Chine. Ceci expliquant cela, 9 Sénateurs ont pondu le 9 janvier 2012, un document dans lequel ils réclament la démission immédiate du Bureau de la CENI ainsi que l’invalidation des scrutins présidentiel et législatif. Enfer et damnation ! Entretemps, les fameux experts internationaux venus assister la CENI sont devenus aussi muets que des carpes. D’après mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la pourrie, ils ne peuvent pas s’en prendre à la CENI sans dénoncer la MONUSCO. To be or not to be, that’s the question ! Rien d’étonnant dès lors qu’on veut instaurer chez nous le schéma zimbabwéen de partage du pouvoir. Enfer et damnation ! Bref, passons. Il se raconte dans Kinshasa la pourrie que qui vous savez s’est rendu dernièrement au Bas-Congo chez les Kimbanguistes de Nkamba. Il leur tint à peu près ce langage : « vous avez promis que tous vos fidèles allaient voter pour moi. Vous m’avez assuré d’une réélection sans problème. Ce qui est loin d’être le cas. » Sur ce, le chef spirituel lui demanda de faire quelques ablutions en guise de purification. Il paraît que dès qu’un de ses doigts toucha le bain, l’eau vira au rouge sang. Enfer et damnation ! Sur son chemin de retour, il renversa un piéton, perdit le contrôle du volant et eut quelques contusions. Il fila à Cuba pour se faire soigner. Bref, passons. Depuis que les curés se sont mêlés des élections, les églises catholiques sont pleines de fidèles au détriment des églises du réveil. Il ne faut pas oublier que Ngoy Mulunda est aussi pasteur d’une église de réveil. Ceci expliquant cela, ses compères ont peur de perdre des fidèles et les dîmes qui les accompagnent. Enfer et damnation ! Comprenez mon émotion. On dit chez que si quelqu’un fait semblant de mourir, il faut faire semblant de l’enterrer.
Mokossa Disu
Les oiseaux se cachent pour mourir
15 janvier, 2012
Ce jeudi 12 janvier 2012 ne fut pas un jour comme les autres. L’Eglise Notre Dame du Congo était noire de monde au propre comme au figuré. La raison ? Les Evêques publiaient urbi et orbi durant la messe le Message de l’Assemblée extraordinaire de la CENCO aux fidèles catholiques et à l’ensemble du peuple congolais. Après lecture du message, personne ne sait exactement ce que veut l’Eglise catholique. Stupeur et tremblements ! Ceux qui croyaient que les curés allaient troquer la soutane contre le battle-dress furent ébahis. Ceux qui espéraient que les curés allaient troquer les hosties pour des balles de kalachnikov ne comprirent rien du tout. Après avoir dénoncé tous les maux qui rongent les élections, les curés demandèrent à tout le monde de vivre en paix et de ne pas recourir à la violence. Amen ! D’après mon ami qui connait tout, l’Eglise a subi des pressions de la fameuse communauté internationale pour mettre beaucoup d’eau dans le vin de messe. Celle-ci privilégie la stabilisation de notre pays convoité par tous les pays voisins et la Chine. Ceci expliquant cela, 9 Sénateurs ont pondu le 9 janvier 2012, un document dans lequel ils réclament la démission immédiate du Bureau de la CENI ainsi que l’invalidation des scrutins présidentiel et législatif. Enfer et damnation ! Entretemps, les fameux experts internationaux venus assister la CENI sont devenus aussi muets que des carpes. D’après mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la pourrie, ils ne peuvent pas s’en prendre à la CENI sans dénoncer la MONUSCO. To be or not to be, that’s the question ! Rien d’étonnant dès lors qu’on veut instaurer chez nous le schéma zimbabwéen de partage du pouvoir. Enfer et damnation ! Bref, passons. Il se raconte dans Kinshasa la pourrie que qui vous savez s’est rendu dernièrement au Bas-Congo chez les Kimbanguistes de Nkamba. Il leur tint à peu près ce langage : « vous avez promis que tous vos fidèles allaient voter pour moi. Vous m’avez assuré d’une réélection sans problème. Ce qui est loin d’être le cas. » Sur ce, le chef spirituel lui demanda de faire quelques ablutions en guise de purification. Il paraît que dès qu’un de ses doigts toucha le bain, l’eau vira au rouge sang. Enfer et damnation ! Sur son chemin de retour, il renversa un piéton, perdit le contrôle du volant et eut quelques contusions. Il fila à Cuba pour se faire soigner. Bref, passons. Depuis que les curés se sont mêlés des élections, les églises catholiques sont pleines de fidèles au détriment des églises du réveil. Il ne faut pas oublier que Ngoy Mulunda est aussi pasteur d’une église de réveil. Ceci expliquant cela, ses compères ont peur de perdre des fidèles et les dîmes qui les accompagnent. Enfer et damnation ! Comprenez mon émotion. On dit chez que si quelqu’un fait semblant de mourir, il faut faire semblant de l’enterrer.
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