Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
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Ilunga
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Mgr Mulumba, frère cadet de Tshisekedi, refoulé de Limete
JEUDI, 12 JANVIER 2012 19:18
Le Phare a appris, de source digne de foi, que Mgr Gérard Mulumba, évêque de Mweka (Kasaï Occidental) et frère cadet d'Etienne Tshisekedi a été empêché de rencontrer ce dernier hier mercredi 11 janvier 2012 en début de soirée.
Le prélat, en ce séjour à Kinshasa depuis le dernier week-end dans le cadre des journées de réflexion de la CENCO se présenté hier à 19 heures devant une des barrières de la police nationale congolaise installée dans le périmètre de la résidence président national de l'UDPS.
En dépit de ces liens de sang avec Tshisekedi et de sa qualité de haut dignitaire de l'Eglise catholique du Congo, Mgr Gérard Mulumba a été sèchement prié de rebrousser chemin.
Les policiers et les officiers auxquels il s'est adressé pour expliquer ces relations de fraternité avec Etienne Tshisekedi ne voulait rien entendre. Tous les témoins qui suivaient la scène à distance étaient scandalisés et indignés par l'humiliation faite à l'évêque de Mweka.
Kimp
Source : Le Phare
JEUDI, 12 JANVIER 2012 19:18
Le Phare a appris, de source digne de foi, que Mgr Gérard Mulumba, évêque de Mweka (Kasaï Occidental) et frère cadet d'Etienne Tshisekedi a été empêché de rencontrer ce dernier hier mercredi 11 janvier 2012 en début de soirée.
Le prélat, en ce séjour à Kinshasa depuis le dernier week-end dans le cadre des journées de réflexion de la CENCO se présenté hier à 19 heures devant une des barrières de la police nationale congolaise installée dans le périmètre de la résidence président national de l'UDPS.
En dépit de ces liens de sang avec Tshisekedi et de sa qualité de haut dignitaire de l'Eglise catholique du Congo, Mgr Gérard Mulumba a été sèchement prié de rebrousser chemin.
Les policiers et les officiers auxquels il s'est adressé pour expliquer ces relations de fraternité avec Etienne Tshisekedi ne voulait rien entendre. Tous les témoins qui suivaient la scène à distance étaient scandalisés et indignés par l'humiliation faite à l'évêque de Mweka.
Kimp
Source : Le Phare
- tony yave
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Ilunga a écrit :Les autorités catholiques de la RD Congo ont enjoint la Commission électorale de "corriger impérativement les graves erreurs" relevées lors de l'élection présidentielle à un tour remporté par le chef de l'État sortant, Joseph Kabila.
Par Dépêche (texte)
AFP - L'église catholique en République démocratique du Congo a demandé jeudi à la Commission électorale (Céni) de "corriger impérativement les graves erreurs" relevées lors des élections présidentielle et législatives de la fin 2011 ou "sinon de démissionner".
La Céni doit "avoir le courage de se remettre en question, de corriger impérativement les graves erreurs fustigées (lors du processus électoral) qui ont entamé la confiance de la population en cette institution, sinon de démissionner", écrit la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) dans un message publié à l'issue d'une assemblée plénière extraordinaire consacrée à l'analyse du rapport final de sa mission d'observation des élections du 28 novembre dernier.
Il ressort de ce rapport "et des témoignages recueillis de divers diocèses et d’autres sources que le processus électoral s’est déroulé, à beaucoup d’endroits, dans un climat chaotique", écrit la Cenco dans un message aux "fidèles catholiques et à l'ensemble du peuple congolais", intitulé "Le courage de la vérité".
"L’on a noté plusieurs défaillances, des cas de tricheries avérées et vraisemblablement planifiées, de nombreux incidents malheureux entraînant mort d’homme, des cafouillages, et, à certains endroits, un climat de terreur entretenu et exploité à dessein pour bourrer les urnes", est-il ajouté.
"Ce n’est pas tout. Ce qui se passe présentement au niveau de la compilation des résultats des élections législatives est inacceptable. C’est une honte pour notre pays", juge la Conférence épiscopale, alors que la Céni a repoussé jeudi de quelques jours la publication des résultats provisoires complets de ce scrutin, initialement prévue ce vendredi.
L'élection présidentielle a un tour a été remportée par le chef de l'Etat sortant Joseph Kabila. Il a devancé l'opposant Etienne Tshisekedi qui s'est autoproclamé "président élu" après avoir dénoncé de nombreuses irrégularités, constatées également par plusieurs pays et observateurs nationaux et internationaux.
"Nous estimons que le processus électoral a été entaché de graves irrégularités qui remettent en question la crédibilité des résultats publiés. Nous demandons aux organisateurs d’avoir le courage et l’honnêteté de tirer les conséquences qui s’imposent", poursuivent les évêques, qui ne demandent toutefois pas l'annulation des scrutins, comme l'avaient réclamé certains candidats battus à la présidentielle.
"L’on ne construit pas un Etat de droit dans une culture de tricherie, de mensonge et de terreur, de militarisation et d’atteinte flagrante à la liberté d’expression. Si la démocratie est un pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple, l’on doit respecter ce peuple", ajoutent-ils.
"Si l’on prend le risque de continuer à gouverner le pays par défi, les tensions intérieures plus ou moins maîtrisées à court terme culmineraient, tôt ou tard, dans une crise grave et difficile à dénouer", s'inquiètent les évêques en prônant la "voie du dialogue".
Ils recommandent au gouvernement "de tirer des leçons de cette débâcle électorale, de prévoir les moyens pour les élections à venir et de les libérer à temps pour un meilleur déroulement; d’arrêter de puiser dans le trésor public pour des intérêts personnels et de prendre conscience que le peuple veut le changement".
C'est quoi leur conclusion, qui a gagné? entre JK et Thishe
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Ilunga
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.udps.be/beluxx//viewtopic.ph ... 2340#p2795
« le Congo, c’est mon affaire avec Tshisekedi Wa Mulumba ».
L'église catholique a pris ses responsabilités et nous indique la voie à suivre : « l’autorité actuelle en RDC ne répond plus aux principes de Dieu et ne mérite plus d’être respecté car cette autorité utilise les lois à ses propres fins, les quelles lois ne méritent plus non plus respect ». Il n 'y a rien à attendre de la fameuse communauté internationale car la division électorale de la MONUSCO et le PNUD sont auteurs, co-auteurs et/ou complices dans la falsification , entre autres, du nombre de centres d'inscription des électeurs et de bureaux de vote, du nombre d'électeurs enrôlés ainsi que des procès verbaux de compilation. Le peuple congolais seul peut et doit arracher sa liberté. Avant le 16 février 2012, le Congo sera libéré.
« le Congo, c’est mon affaire avec Tshisekedi Wa Mulumba ».
L'église catholique a pris ses responsabilités et nous indique la voie à suivre : « l’autorité actuelle en RDC ne répond plus aux principes de Dieu et ne mérite plus d’être respecté car cette autorité utilise les lois à ses propres fins, les quelles lois ne méritent plus non plus respect ». Il n 'y a rien à attendre de la fameuse communauté internationale car la division électorale de la MONUSCO et le PNUD sont auteurs, co-auteurs et/ou complices dans la falsification , entre autres, du nombre de centres d'inscription des électeurs et de bureaux de vote, du nombre d'électeurs enrôlés ainsi que des procès verbaux de compilation. Le peuple congolais seul peut et doit arracher sa liberté. Avant le 16 février 2012, le Congo sera libéré.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
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A Tous les Présidents des Partis politiques belges
Félicitations du Premier Ministre belge à hyppolite kanambe : nième preuve de l’absence d’hommes de progrès au sein de la Majorité de la Classe politique belge
Ce constat rejoint le jugement de Julius César pour qui les Belges étaient très loin de la Culture, de l’Humanité et de la Civilisation. J’apporte la nuance : il s’agit pas de sombrer dans un nivellement englobant par le bas, une généralisation abusive et massificatrice de tous les Belges mais bien de la Majorité de la Classe politique belge
Messieurs les Présidents,
L’organisation du pouvoir politique en Belgique donne aux Partis politiques et à leurs Présidents des pouvoirs importants qui leur permettent de passer au premier rang de la Scène politique belge pour résoudre une crise grave et un problème compliqué et persistant. Votre contribution est donc cruciale à ce moment névralgique de l’histoire des peuples belge et congolais.
Félicitations du Premier Ministre belge Elio Di Rupo à l’imposteur fraudeur désavoué par le Peuple Congolais : nième preuve de l’absence d’hommes de progrès au sein de la majorité de la Classe politique belge.
Cet acte a été posé par un communiqué laconique rédigé en catimini depuis le 3 Janvier 2012 et dans un style pour le moins drôle. Drôle aussi la façon dont ledit communiqué est arrivé dans l’opinion. C’est comme s’il avait été nuitamment jeté sur la rue par son auteur pour que le lendemain un passant curieux le ramasse, le lise, soit frappé par sa teneur et l’apporte à la presse et à l’opinion. C’est donc furtivement, par la porte de derrière, que le Premier Ministre belge a félicité l’imposteur. Tout s’est passé comme si le Premier Ministre était conscient de poser un acte ignominieux, et il l’a quand même posé. Le communiqué n’a été ébruité qu’une semaine après. Est-ce par consigne, ou parce que ceux qui l’ont découvert l’ont trouvé bizarre et ont tenu à s’assurer d’abord de son authenticité. Le Premier Ministre belge a agi comme un pyromane qui avance la nuit, le torchon du feu à la main, sur la pointe des pieds, craignant d’être surpris en flagrant délit, à petits pas, en regardant avec angoisse tantôt à gauche, tantôt à droite, tantôt en arrière, et dès qu’il a mis le feu à la Maison, il se sauve à toute allure et disparaît dans la nature.
M. Elio Di Rupo, considéré jusque-là comme un véritable homme d’Etat, un homme intelligent, concentré, sérieux, équilibré et responsable dans ses propos et dans ses actes, un homme crédible, vrai démocrate, vrai humaniste et vrai socialiste, vient de se discréditer lui-même en adoptant, par cet acte inqualifiable, le modus vivendi dont la majorité de la Classe politique belge s’est malheureusement et tristement rendue célèbre. Il a extériorisé son mépris profond à l’égard des idéaux, des valeurs et des principes sacrés y compris à l’égard de la volonté souveraine du Peuple Congolais résidant au Congo et de la Diaspora Congolaise qui manifeste dans les rues de toutes les Capitales des pays occidentaux démocratiques contre cet imposteur et ce criminel sadique et pour faire respecter la justice, les libertés, les droits, la volonté souveraine du Peuple Congolais et la vérité issue des urnes. Il a extériorisé ce mépris, en félicitant un imposteur étranger, un agent d’Al-Qaida, un toxicomane, un tyran sanguinaire, un psychopathe dangereux, un homme médiocre, pervers, sadique et incompétent. C’est acte raciste envers tous les Africains en général et les Congolais en particulier.
Il l’a félicité pour son bilan criminel et chaotique d’avoir plongé le Congo dans « la pire des tragédies mondiales de ces 50 dernières années depuis la 2ème Guerre Mondiale » (Cfr un livre très intéressant publié par les Experts Internationaux sous la direction d’un belge, M. Theodore Trefon, livre intitulé « Réforme au Congo (RDC) : Attentes et désillusions », L’Harmattan, 2009. Ce livre résume le bilan criminel et chaotique de de l’imposteur malgré les moyens financiers importants lui accordés par la Communauté Internationale : plus de 16 milliards de $US de 2001 à 2007 (Cfr. Op. Cit., p. 20). Le livre cité donne, à la page 20, un tableau intéressant des organisations et pays donateurs de ces fonds y compris les Contribuables belges.
Il l’a félicité d’avoir modifié unilatéralement la constitution à quelques mois des élections, privé la Diaspora Congolaise de son droit inaliénable de participé au choix libre des Gouvernants congolais (un être privé de ses libertés et de ses droits est un esclave) mais d’avoir permis aux étrangers, aux militaires, aux policiers aux enfants mineurs de participer au scrutin électoral
Il l’a félicité pour ses fraudes et ses tricheries électorales et pour avoir organisé des élections manquant de crédibilité, de transparence et de confiance. Pour tous les Observateurs y compris Madame Mariya Nedelcheva, Députée bulgare et Chef de la Mission Européenne à ces élections, l’imposteur a fraudé et triché à ces élections. Et ces élections manquent de crédibilité, de transparence et de confiance. Nous comprenons nous tous le français et les nuances. Que vaut un homme qui a préparé pendant 5 ans de son mandat, avec tous les moyens de l’Etat et tous les soutiens de la Communauté Internationale, des élections qui manquent de crédibilité, de transparence et de confiance ? Celui qui est sûr de lui ne fraude pas, ne triche pas. Et malgré ses fraudes et ses tricheries, il les a quand même perdues.
Il l’a félicité pour son impunité. M. Elio Di Rupo était considéré jusqu’à cet acte comme un vrai intellectuel, un homme d’Etat, un démocrate et un humaniste. Il est donc respectueux des textes légaux. Il sait que selon la loi électorale congolaise, celui qui triche et qui fraude voit sa candidature invalidée et il est sévèrement sanctionné. Citons quelques articles de cette loi :
« Art 89 Est puni d’une servitude pénale principale de six mois à cinq ans et d’une amende de 100 000 à 500 000 Francs Congolais :
1. Toute personne qui soustrait des bulletins ou pose des actes susceptibles de fausser les résultats du vote ;
2. Tout membre de la Commission électorale nationale indépendante ou de sa représentation locale qui facilite la fraude au cours du déroulement des opérations locales. Il est, en outre, puni de la déchéance de ses droits politiques pendant une période de six ans
Art 95 Est puni d’une servitude pénale principale de cinq ans et d’une amende de 100 000 à 500 000 Francs Congolais ou de l’une de ces peines seulement quiconque :
1. falsifie le relevé du dépouillement ou le procès-verbal des opérations électorales ;
2. détruit sciemment un bulletin de vote avant la fin des délais de contestation de l’élection.
Il est, en outre, privé de ses droits politiques pour une durée de six ans.
Art 96 La contrefaçon des bulletins de vote est punie de mêmes peines que le faux en écritures, conformément au code pénal. »
En fonction de cette loi, les membres de la CENI ayant falsifié le relevé du dépouillement et le procès- verbal des opérations électorales doivent, en principe, se retrouver en prison. Les personnes ayant soustrait des bulletins de vote pour les pré-cocher devraient, elles aussi, être punies de servitude pénale ainsi que leurs complices. Malheureusement, la Cour Suprême de Justice n’ayant pas réussi à dire le droit, a plébiscité « un tricheur » comme « président de la République ». D’où la colère des compatriotes estimant qu’il y a eu un hold-up électoral. Recourant à l’article 64 de la Constitution Congolaise, ils estiment qu’ils doivent mettre hors d’état d’agir les usurpateurs du pouvoir. Au Congo se pose un problème du respect des textes. Le Premier Ministre belge est tombé dans ce travers.
L’acte du Premier Ministre belge fait revenir à la surface la lancinante question de l’absence cruelle d’hommes de progrès au sein de la majorité de la Classe politique belge. Les hommes de progrès se distinguent des autres notamment par leur attachement à la liberté, à la dignité humaine, à l’idéal démocratique, au triomphe des causes justes et nobles, à la paix, à la détente, à la non-prolifération des armes, à l’amélioration des Rapports Nord/Sud, au respect de droit international et de la sécurité collective, à la coexistence pacifique, à la réalisation des Objectifs du Millénaire, à leur soutien aux hommes d’Etat, aux démocrates, aux humanistes et aux pacifistes dans le monde, à la préservation de la vie, aux libertés, aux droits, au respect de la volonté souveraine des peuples sur les territoires respectifs, à la meilleure gestion et protection de l’environnement, à la sauvegarde de la création, de l’écosystème et de la biosphère, au primat inconditionnel des élections crédibles, transparentes et démocratiques, à l’indépendance et à la souveraineté des autres pays et des autres peuples quels que soient leurs races et leurs continents et à la solidarité interpersonnelle et internationale pour défendre ces idéaux.
Il est plus que symptomatique que ces idéaux soient toujours étrangers à la majorité de la Classe politique belge durant toute l’époque de l’esclavage, toute la période coloniale et même après l’Indépendance du Congo.
L’octroi de l’indépendance aux Congolais a été imposé aux Gouvernants belges par le Combat des Congolais à la suite de leur prise de conscience sociale et nationale et leur désir, leur volonté d’indépendance et de progrès et par les forces morales irrésistibles de centaines de millions d’hommes et de femmes dans le monde, de dizaines d’Etats devenus souverains. Ce courant et ce mouvement se sont renforcés chaque année par la naissance de nouveaux Etats, par la solidarité d’autres peuples qui, à leur tour, accédaient dans la joie à ce qui était ressenti comme une dignité, une liberté et un droit collectifs :pouvoir se gouverner soi-même.
Nombreux Gouvernants belges n’avaient jamais ni voulu, ni préparé, ni prévu l’avènement d’un Etat de droit indépendant, souverain et démocratique au Congo. Et pourtant, il y avait eu notamment les Déclarations du Général de Gaulle à Brazzaville en 1944 ; la Charte des Nations Unies à San Francisco en 1947 et son article 73; la Conférence afro-asiatique de Bandoung en 1955 qui avait, au point F de son Communiqué Final, acté l’accord de tous les peuples représentés pour déclarer que le colonialisme, dans toutes ses manifestations, est un mal auquel il doit être mis fin rapidement, et que la question des peuples soumis à la domination étrangère, à l’assujettissement et à l’exploitation constitue une négation des droits fondamentaux de l’homme, est contraire à la Charte des Nations Unies et empêche de favoriser la paix et la coopération mondiales.
Cette attitude de la majorité de la Classe politique belge était due soit à l’idéologie esclavagiste, soit à la propension irrésistible de rester à la mangeoire, soit à la peur d’être démasqués, politiquement enterrés et judiciairement poursuivis pour s’être gravement compromis avec les gouvernants congolais dans les manœuvres politiques peu glorieuses, les fraudes électorales, l’imposition des régimes dictatoriaux, l’intronisation des tyrans sanguinaires, agents d’Al-Qaida et imposteurs drogués, les crimes crapuleux, les assassinats politiques, les massacres des civils, les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité, les graves atteintes des libertés et des droits de l’homme, les magouilles sulfureuses, les affaires maffieuses, la corruption et le pillage des richesses naturelles.
Nous ne pouvons pas ne pas évoquer le combat de certains Belges, pour la plupart des flamands - hommes et femmes de progrès - aux côtés des Congolais depuis le Cabinet de Léopold II à ce jour, pour faire respecter la vie, la dignité humaine, les libertés et les droits. Mais au lieu de voir un consensus généralisé, une mobilisation massive et une dynamique irrésistible de progrès s’élever autour d’eux et accompagner leurs discours, leurs messages et leurs actions, ils ont toujours été chaque fois des cas isolés, non écoutés, marginalisés et farouchement combattus par la majorité de la Classe politique belge. Citons-en quelques cas.
En 1887, à son retour du Congo, Albert Thys avait signalé à Léopold II les déficiences de son administration et le mettait en garde contre les traitements inhumains réservés aux Noirs. Dès 1890, Banning avait vivement dénoncé le « système léopoldien », lui reprochant notamment de transgresser les dispositions de Berlin, d’exproprier et de déposséder les Noirs de leurs droits naturels. Lorsqu’en 1955, dans son texte en flamand, en 1956, dans son texte français, le Professeur A.A.J. Bilsen rendit public son plan prévoyant l’émancipation-autonomie (pas même l’indépendance) en trente ans, ce fut tollé général en Belgique et chez les Colons résidant au Congo. Les plus bienveillants traitèrent le Professeur d’illuminé, les autres de bradeur d’empire. Certains Députés interpellèrent le gouvernement pour exiger la révocation de ce traître et de ce renégat. Nombreux hommes politiques belges ayant pourtant la réputation d’être parmi les plus lucides s’insurgèrent contre le plan Van Bilsen. Les autres se demandèrent comment pouvait-on avec un tel plan encourager les jeunes belges qu’on envoyait travailler au Congo sans leur donner l’espoir et la garantie d’y faire une carrière toute entière.
Au lendemain des émeutes survenues à Kinshasa le 4 Janvier 1959, le Ministre des colonies, Van Hemelrijk, qui était un homme de volonté n’ayant pas vécu dans le sérail colonial, n’en avait pas subi les déformations. Il voyagea de la Belgique au Congo, y rencontra plusieurs leaders congolais et obtint leur adhésion sur un plan qui aurait accordé l’indépendance au Congo de manière progressive. Les Congolais auraient fait successivement l’expérience de l’exercice du pouvoir au stade inférieur de la Commune, puis au niveau de la Région, ensuite de la Province. Et, enfin, pour couronner le tout, une fois que ces diverses institutions auraient fonctionné, des élections législatives auraient doté le Congo d’une représentation à l’échelle du pays et un gouvernement central aurait été constitué par des hommes ayant eu l’occasion de faire leurs preuves dans les institutions de rang inférieur. Le délai prévu pour l’exécution complète de ce plan était d’environ 4 ans.
Le Ministre Van Hemelrijk rencontra une opposition et une hostilité farouche au sein de la Majorité de la Classe politique belge. Isolé, marginalisé et combattu, il fut moralement contraint à la démission. Son rapport fut mis en doute. Le comte d’Aspremont Lynden, Chef de Cabinet Adjoint du Premier Ministre, fut désigné pour voyager au Congo, faire le voyage d’enquête, refaire le même trajet que le Ministre et rencontrer de nouveau toutes les personnes que le Ministre avait rencontrées.
Le désaveu du Ministre par la Majorité de la Classe politique belge et sa démission subséquente conduire les Congolais à la conclusion que les déclarations faites le 13 Janvier 1959 par le Roi Baudouin et le Gouvernement belge parlant de l’octroi de l’Indépendance au Congo n’étaient pas sincères. C’est ce qui poussa les Congolais à radicaliser leur position et à exiger l’Indépendance immédiate.
Le M.N.C. déclara aussitôt que la démission du Ministre Van Hemelrijk prouvait que la vague promesse d’Indépendance incluse dans la déclaration du 13 Janvier 1959 n’était qu’un instrument de propagande et un somnifère. M. Schrijver, successeur du Ministre Van Hemelrijk, fut obligé d’octroyer l’Indépendance en 6 mois au lieu de 4 ans. D’autres éléments entrèrent en ligne de compte, notamment un calcul machiavélique de la Classe politique belge. N’ayant ni prévu, ni voulu, ni préparé l’Indépendance du Congo, et donc n’ayant pas africanisé les cadres administratifs et militaires, ils se sont résolus de donner l’Indépendance au Congo tout en étant sûrs que les Congolais ne sauraient pas mieux utiliser cette Indépendance et feraient appel aux cadres administratifs et militaires belges. Ils essaieront en ce moment-là de tout entreprendre pour briser l’élan et le dynamisme des Congolais relatifs à l’Indépendance nominale accordée et assurer plus efficacement une nouvelle recolonisation.
L’Indépendance du Congo fut un cas unique dans toute l’histoire : malgré 80 ans de colonisation, le Congo manquait de cadres administratifs et militaires et l’expérience de la gestion de l’Etat dans les hautes sphères du pouvoir. Le Gouvernement promis à l’Indépendance le 30 Juin 1960 dut recourir aux cadres administratifs et militaires belges.
Il faut y ajouter d’autres stratégies mises en place par la Classe politique congolaise pour saboter cette Indépendance : créer des divisions, des haines et des conflits fratricides interethniques, provoquer les mutineries, l’instabilité politique et sociale, l’insécurité, le départ massif et précipité des fonctionnaires belges, créer une crise politique profonde et désastreuse au Sommet de l’Etat Congolais (crise qui devait aller en s’aggravant jusqu’à l’assassinat du Premier Ministre), fomenter des sécessions et des coups d’Etat militaires, provoquer des déplacements forcés des personnes, des désordres de tout genre. Bref : infliger toutes sortes d’humiliations et de souffrances aux Congolais, bloquer tout le processus de décolonisation et de démocratisation du Congo jusqu’à ce jour, rendre la vie invivable aux Congolais et le pays ingouvernable, faire du Congo « Un cas d’école en matière de la faillite de l’Etat », plonger le Congo dans une crise politique persistante et interminable qui a débouché aujourd’hui sur « la banqueroute », « le chaos », « la pire des tragédies mondiales de ces 50 dernières années depuis la 2ème Guerre Mondiale ».
Les hommes politiques belges se transmettent de génération en génération cette mentalité esclavagiste et colonialiste par rapport au Congo et aux Congolais. Ils rirent sur les ficelles, ils sont les vrais responsables, les vrais acteurs et les vrais commanditaires de cette tragédie. Les véritables hommes de progrès n’agissent jamais ainsi.
Aujourd’hui encore, les quelques rares politiques belges qui sont les hommes de progrès sont isolés, marginalisés et combattus par la majorité de la Classe politique belge qui se transmet de génération en génération, par rapport au Congo et aux Congolais, la mentalité esclavagiste, coloniale, prédatrice, dévalorisante, méprisante, déshumanisante, anachronique et archaïque.
Combien d’hommes politiques belges sont aujourd’hui d’accord avec MM. Karel De Gucht, Dirk Van Der Maelen, Paul Thunissen, Louis Laurent…sur leurs prises de positions sur les crimes qui se commettent au Congo ?
Remontons même à ce qu’a été la colonisation belge au Congo. De toutes les colonisations connues dans le Monde, la colonisation belge au Congo a été qualifiée comme étant « Le plus grand des crimes contre l’humanité », « L’infamie qui a défiguré la conscience humaine », « La Honte Internationale », « Le Scandale du Siècle ».
Au Congo, ces gouvernants belges ont imposé le système colonial et néo - colonial le plus inhumain, le plus déshumanisant, le plus oppressif, le plus policier, le plus meurtrier et le plus prédateur de la Terre : absolutisation du pouvoir politique, monopole de l’Etat, privilèges exorbitants accordés aux sociétés privées (Société Générale, Groupe Cominière, Groupe Brufina, Groupe Empain…) qui régnaient en maîtres sur leurs territoires, intensification de la politique domaniale, destruction des traditions, cultures et civilisations locales, dévalorisation de l’Autorité coutumière traditionnelle et son remplacement par des Kapitas médaillés - pures créatures de l’Autorité coloniale- , mobilisation coercitive de la force de travail et maximalisation des profits sur la seule base de l’extraction de plus-value absolue, impôts en nature, usage excessif de la force répressive….
Des campagnes sanglantes du caoutchouc rouge à l’Indépendance, il y a eu les massacres de plus de 10 millions de Congolais. Parti au Congo à la recherche de la Terre promise, le Noir Américain George Washington William fut horrifié par l’enfer des « mains coupées ». Son rapport, publié en 1890, constitua le premier réquisitoire contre le système colonial mis en place. La structure politique et économique mise en place pour déshumaniser les populations locales, détruire leurs traditions culturelles et leurs civilisations, massacrer les populations, piller les richesses naturelles du Congo à vil prix fut inédite car elle concentra en quelques années, au Congo, les brutalités, les violences et les abus de quatre siècles d’accumulation primitive en Europe occidentale.
Le colonialisme même étai intégré dans la balance de paiement. Pour preuve : En 1958, le Congo a exporté vers la Belgique pour payer l’Administration coloniale installée à Bruxelles et les vacances des colons, 3,8 milliards de francs pour payer des dividendes, 1 milliard pour la charge de la dette publique étrangère, 5 milliards pour les transports et assurances, 2 milliards pour l’administration à Bruxelles, des entreprises coloniales et des parastataux, 1,4 milliard au titre de transfert des économies des blancs, 1,7 milliard pour les congés des blancs, 1,2 milliard pour la sécurité sociale des blancs, soit au total 6 milliards sur un revenu national estimé à 48, milliards.
Toujours en 1958, la population blanche représentait 1% de la population totale et la population noire autochtone 99% de la population totale, mais la population blanche (1% de la population totale) concentrait entre ses mains 95% du stock du capital investi contre 5% dans les mains de 99% de la population autochtone, 82% des Unités de production contre 18% seulement dans les mains des 99% de la population, 70% de la production matérielle contre 30% dans les mains des 99% de la population ; 88% de l’épargne des particuliers contre 12% seulement dans les mains des 99% de la population ; 45% de la Masse salariale contre 45% seulement dans les mains de 99% de la population….
Les Peuples belge et Congolais souffrent et ne bénéficient pas des richesses énormes et diversifiées dont regorge le Congo. Aujourd’hui, la fiscalité en Belgique est l’une des plus élevées de l’Europe. La Belgique a perdu le contrôle de ses banques et de ses entreprises qui sont tombées dans les mains des étrangers. Les usines ferment. Le chômage, la pauvreté, la précarité, la mendicité dans les milieux publics, les grèves… sont en hausse exponentielle… Quelle désolation n’offre pas le spectacle des usines fermées à Liège, à Charleroi, à La Louvière, à Vilvoorde, à Genk, à Anvers….. Une petite minorité profite des richesses du Congo : c’est notamment la Classe politique belge et leurs pions placés au pouvoir au Congo.
Nous avons pris acte de ce mépris et nous en tiendrons compte lors des prochaines élections en Belgique. C’est aujourd’hui que le Peuple Congolais compte ses vrais Partenaires, Alliés et Amis. Qu’ils se manifestent au grand jour, publiquement et officiellement.
Fait à Bruxelles, le 12 Janvier 2012.
Dr François Tshipamba Mpuila
GSM 0032-485-486 ; E-mail :tshipambampuila@yahoo.fr
A Tous les Présidents des Partis politiques belges
Félicitations du Premier Ministre belge à hyppolite kanambe : nième preuve de l’absence d’hommes de progrès au sein de la Majorité de la Classe politique belge
Ce constat rejoint le jugement de Julius César pour qui les Belges étaient très loin de la Culture, de l’Humanité et de la Civilisation. J’apporte la nuance : il s’agit pas de sombrer dans un nivellement englobant par le bas, une généralisation abusive et massificatrice de tous les Belges mais bien de la Majorité de la Classe politique belge
Messieurs les Présidents,
L’organisation du pouvoir politique en Belgique donne aux Partis politiques et à leurs Présidents des pouvoirs importants qui leur permettent de passer au premier rang de la Scène politique belge pour résoudre une crise grave et un problème compliqué et persistant. Votre contribution est donc cruciale à ce moment névralgique de l’histoire des peuples belge et congolais.
Félicitations du Premier Ministre belge Elio Di Rupo à l’imposteur fraudeur désavoué par le Peuple Congolais : nième preuve de l’absence d’hommes de progrès au sein de la majorité de la Classe politique belge.
Cet acte a été posé par un communiqué laconique rédigé en catimini depuis le 3 Janvier 2012 et dans un style pour le moins drôle. Drôle aussi la façon dont ledit communiqué est arrivé dans l’opinion. C’est comme s’il avait été nuitamment jeté sur la rue par son auteur pour que le lendemain un passant curieux le ramasse, le lise, soit frappé par sa teneur et l’apporte à la presse et à l’opinion. C’est donc furtivement, par la porte de derrière, que le Premier Ministre belge a félicité l’imposteur. Tout s’est passé comme si le Premier Ministre était conscient de poser un acte ignominieux, et il l’a quand même posé. Le communiqué n’a été ébruité qu’une semaine après. Est-ce par consigne, ou parce que ceux qui l’ont découvert l’ont trouvé bizarre et ont tenu à s’assurer d’abord de son authenticité. Le Premier Ministre belge a agi comme un pyromane qui avance la nuit, le torchon du feu à la main, sur la pointe des pieds, craignant d’être surpris en flagrant délit, à petits pas, en regardant avec angoisse tantôt à gauche, tantôt à droite, tantôt en arrière, et dès qu’il a mis le feu à la Maison, il se sauve à toute allure et disparaît dans la nature.
M. Elio Di Rupo, considéré jusque-là comme un véritable homme d’Etat, un homme intelligent, concentré, sérieux, équilibré et responsable dans ses propos et dans ses actes, un homme crédible, vrai démocrate, vrai humaniste et vrai socialiste, vient de se discréditer lui-même en adoptant, par cet acte inqualifiable, le modus vivendi dont la majorité de la Classe politique belge s’est malheureusement et tristement rendue célèbre. Il a extériorisé son mépris profond à l’égard des idéaux, des valeurs et des principes sacrés y compris à l’égard de la volonté souveraine du Peuple Congolais résidant au Congo et de la Diaspora Congolaise qui manifeste dans les rues de toutes les Capitales des pays occidentaux démocratiques contre cet imposteur et ce criminel sadique et pour faire respecter la justice, les libertés, les droits, la volonté souveraine du Peuple Congolais et la vérité issue des urnes. Il a extériorisé ce mépris, en félicitant un imposteur étranger, un agent d’Al-Qaida, un toxicomane, un tyran sanguinaire, un psychopathe dangereux, un homme médiocre, pervers, sadique et incompétent. C’est acte raciste envers tous les Africains en général et les Congolais en particulier.
Il l’a félicité pour son bilan criminel et chaotique d’avoir plongé le Congo dans « la pire des tragédies mondiales de ces 50 dernières années depuis la 2ème Guerre Mondiale » (Cfr un livre très intéressant publié par les Experts Internationaux sous la direction d’un belge, M. Theodore Trefon, livre intitulé « Réforme au Congo (RDC) : Attentes et désillusions », L’Harmattan, 2009. Ce livre résume le bilan criminel et chaotique de de l’imposteur malgré les moyens financiers importants lui accordés par la Communauté Internationale : plus de 16 milliards de $US de 2001 à 2007 (Cfr. Op. Cit., p. 20). Le livre cité donne, à la page 20, un tableau intéressant des organisations et pays donateurs de ces fonds y compris les Contribuables belges.
Il l’a félicité d’avoir modifié unilatéralement la constitution à quelques mois des élections, privé la Diaspora Congolaise de son droit inaliénable de participé au choix libre des Gouvernants congolais (un être privé de ses libertés et de ses droits est un esclave) mais d’avoir permis aux étrangers, aux militaires, aux policiers aux enfants mineurs de participer au scrutin électoral
Il l’a félicité pour ses fraudes et ses tricheries électorales et pour avoir organisé des élections manquant de crédibilité, de transparence et de confiance. Pour tous les Observateurs y compris Madame Mariya Nedelcheva, Députée bulgare et Chef de la Mission Européenne à ces élections, l’imposteur a fraudé et triché à ces élections. Et ces élections manquent de crédibilité, de transparence et de confiance. Nous comprenons nous tous le français et les nuances. Que vaut un homme qui a préparé pendant 5 ans de son mandat, avec tous les moyens de l’Etat et tous les soutiens de la Communauté Internationale, des élections qui manquent de crédibilité, de transparence et de confiance ? Celui qui est sûr de lui ne fraude pas, ne triche pas. Et malgré ses fraudes et ses tricheries, il les a quand même perdues.
Il l’a félicité pour son impunité. M. Elio Di Rupo était considéré jusqu’à cet acte comme un vrai intellectuel, un homme d’Etat, un démocrate et un humaniste. Il est donc respectueux des textes légaux. Il sait que selon la loi électorale congolaise, celui qui triche et qui fraude voit sa candidature invalidée et il est sévèrement sanctionné. Citons quelques articles de cette loi :
« Art 89 Est puni d’une servitude pénale principale de six mois à cinq ans et d’une amende de 100 000 à 500 000 Francs Congolais :
1. Toute personne qui soustrait des bulletins ou pose des actes susceptibles de fausser les résultats du vote ;
2. Tout membre de la Commission électorale nationale indépendante ou de sa représentation locale qui facilite la fraude au cours du déroulement des opérations locales. Il est, en outre, puni de la déchéance de ses droits politiques pendant une période de six ans
Art 95 Est puni d’une servitude pénale principale de cinq ans et d’une amende de 100 000 à 500 000 Francs Congolais ou de l’une de ces peines seulement quiconque :
1. falsifie le relevé du dépouillement ou le procès-verbal des opérations électorales ;
2. détruit sciemment un bulletin de vote avant la fin des délais de contestation de l’élection.
Il est, en outre, privé de ses droits politiques pour une durée de six ans.
Art 96 La contrefaçon des bulletins de vote est punie de mêmes peines que le faux en écritures, conformément au code pénal. »
En fonction de cette loi, les membres de la CENI ayant falsifié le relevé du dépouillement et le procès- verbal des opérations électorales doivent, en principe, se retrouver en prison. Les personnes ayant soustrait des bulletins de vote pour les pré-cocher devraient, elles aussi, être punies de servitude pénale ainsi que leurs complices. Malheureusement, la Cour Suprême de Justice n’ayant pas réussi à dire le droit, a plébiscité « un tricheur » comme « président de la République ». D’où la colère des compatriotes estimant qu’il y a eu un hold-up électoral. Recourant à l’article 64 de la Constitution Congolaise, ils estiment qu’ils doivent mettre hors d’état d’agir les usurpateurs du pouvoir. Au Congo se pose un problème du respect des textes. Le Premier Ministre belge est tombé dans ce travers.
L’acte du Premier Ministre belge fait revenir à la surface la lancinante question de l’absence cruelle d’hommes de progrès au sein de la majorité de la Classe politique belge. Les hommes de progrès se distinguent des autres notamment par leur attachement à la liberté, à la dignité humaine, à l’idéal démocratique, au triomphe des causes justes et nobles, à la paix, à la détente, à la non-prolifération des armes, à l’amélioration des Rapports Nord/Sud, au respect de droit international et de la sécurité collective, à la coexistence pacifique, à la réalisation des Objectifs du Millénaire, à leur soutien aux hommes d’Etat, aux démocrates, aux humanistes et aux pacifistes dans le monde, à la préservation de la vie, aux libertés, aux droits, au respect de la volonté souveraine des peuples sur les territoires respectifs, à la meilleure gestion et protection de l’environnement, à la sauvegarde de la création, de l’écosystème et de la biosphère, au primat inconditionnel des élections crédibles, transparentes et démocratiques, à l’indépendance et à la souveraineté des autres pays et des autres peuples quels que soient leurs races et leurs continents et à la solidarité interpersonnelle et internationale pour défendre ces idéaux.
Il est plus que symptomatique que ces idéaux soient toujours étrangers à la majorité de la Classe politique belge durant toute l’époque de l’esclavage, toute la période coloniale et même après l’Indépendance du Congo.
L’octroi de l’indépendance aux Congolais a été imposé aux Gouvernants belges par le Combat des Congolais à la suite de leur prise de conscience sociale et nationale et leur désir, leur volonté d’indépendance et de progrès et par les forces morales irrésistibles de centaines de millions d’hommes et de femmes dans le monde, de dizaines d’Etats devenus souverains. Ce courant et ce mouvement se sont renforcés chaque année par la naissance de nouveaux Etats, par la solidarité d’autres peuples qui, à leur tour, accédaient dans la joie à ce qui était ressenti comme une dignité, une liberté et un droit collectifs :pouvoir se gouverner soi-même.
Nombreux Gouvernants belges n’avaient jamais ni voulu, ni préparé, ni prévu l’avènement d’un Etat de droit indépendant, souverain et démocratique au Congo. Et pourtant, il y avait eu notamment les Déclarations du Général de Gaulle à Brazzaville en 1944 ; la Charte des Nations Unies à San Francisco en 1947 et son article 73; la Conférence afro-asiatique de Bandoung en 1955 qui avait, au point F de son Communiqué Final, acté l’accord de tous les peuples représentés pour déclarer que le colonialisme, dans toutes ses manifestations, est un mal auquel il doit être mis fin rapidement, et que la question des peuples soumis à la domination étrangère, à l’assujettissement et à l’exploitation constitue une négation des droits fondamentaux de l’homme, est contraire à la Charte des Nations Unies et empêche de favoriser la paix et la coopération mondiales.
Cette attitude de la majorité de la Classe politique belge était due soit à l’idéologie esclavagiste, soit à la propension irrésistible de rester à la mangeoire, soit à la peur d’être démasqués, politiquement enterrés et judiciairement poursuivis pour s’être gravement compromis avec les gouvernants congolais dans les manœuvres politiques peu glorieuses, les fraudes électorales, l’imposition des régimes dictatoriaux, l’intronisation des tyrans sanguinaires, agents d’Al-Qaida et imposteurs drogués, les crimes crapuleux, les assassinats politiques, les massacres des civils, les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité, les graves atteintes des libertés et des droits de l’homme, les magouilles sulfureuses, les affaires maffieuses, la corruption et le pillage des richesses naturelles.
Nous ne pouvons pas ne pas évoquer le combat de certains Belges, pour la plupart des flamands - hommes et femmes de progrès - aux côtés des Congolais depuis le Cabinet de Léopold II à ce jour, pour faire respecter la vie, la dignité humaine, les libertés et les droits. Mais au lieu de voir un consensus généralisé, une mobilisation massive et une dynamique irrésistible de progrès s’élever autour d’eux et accompagner leurs discours, leurs messages et leurs actions, ils ont toujours été chaque fois des cas isolés, non écoutés, marginalisés et farouchement combattus par la majorité de la Classe politique belge. Citons-en quelques cas.
En 1887, à son retour du Congo, Albert Thys avait signalé à Léopold II les déficiences de son administration et le mettait en garde contre les traitements inhumains réservés aux Noirs. Dès 1890, Banning avait vivement dénoncé le « système léopoldien », lui reprochant notamment de transgresser les dispositions de Berlin, d’exproprier et de déposséder les Noirs de leurs droits naturels. Lorsqu’en 1955, dans son texte en flamand, en 1956, dans son texte français, le Professeur A.A.J. Bilsen rendit public son plan prévoyant l’émancipation-autonomie (pas même l’indépendance) en trente ans, ce fut tollé général en Belgique et chez les Colons résidant au Congo. Les plus bienveillants traitèrent le Professeur d’illuminé, les autres de bradeur d’empire. Certains Députés interpellèrent le gouvernement pour exiger la révocation de ce traître et de ce renégat. Nombreux hommes politiques belges ayant pourtant la réputation d’être parmi les plus lucides s’insurgèrent contre le plan Van Bilsen. Les autres se demandèrent comment pouvait-on avec un tel plan encourager les jeunes belges qu’on envoyait travailler au Congo sans leur donner l’espoir et la garantie d’y faire une carrière toute entière.
Au lendemain des émeutes survenues à Kinshasa le 4 Janvier 1959, le Ministre des colonies, Van Hemelrijk, qui était un homme de volonté n’ayant pas vécu dans le sérail colonial, n’en avait pas subi les déformations. Il voyagea de la Belgique au Congo, y rencontra plusieurs leaders congolais et obtint leur adhésion sur un plan qui aurait accordé l’indépendance au Congo de manière progressive. Les Congolais auraient fait successivement l’expérience de l’exercice du pouvoir au stade inférieur de la Commune, puis au niveau de la Région, ensuite de la Province. Et, enfin, pour couronner le tout, une fois que ces diverses institutions auraient fonctionné, des élections législatives auraient doté le Congo d’une représentation à l’échelle du pays et un gouvernement central aurait été constitué par des hommes ayant eu l’occasion de faire leurs preuves dans les institutions de rang inférieur. Le délai prévu pour l’exécution complète de ce plan était d’environ 4 ans.
Le Ministre Van Hemelrijk rencontra une opposition et une hostilité farouche au sein de la Majorité de la Classe politique belge. Isolé, marginalisé et combattu, il fut moralement contraint à la démission. Son rapport fut mis en doute. Le comte d’Aspremont Lynden, Chef de Cabinet Adjoint du Premier Ministre, fut désigné pour voyager au Congo, faire le voyage d’enquête, refaire le même trajet que le Ministre et rencontrer de nouveau toutes les personnes que le Ministre avait rencontrées.
Le désaveu du Ministre par la Majorité de la Classe politique belge et sa démission subséquente conduire les Congolais à la conclusion que les déclarations faites le 13 Janvier 1959 par le Roi Baudouin et le Gouvernement belge parlant de l’octroi de l’Indépendance au Congo n’étaient pas sincères. C’est ce qui poussa les Congolais à radicaliser leur position et à exiger l’Indépendance immédiate.
Le M.N.C. déclara aussitôt que la démission du Ministre Van Hemelrijk prouvait que la vague promesse d’Indépendance incluse dans la déclaration du 13 Janvier 1959 n’était qu’un instrument de propagande et un somnifère. M. Schrijver, successeur du Ministre Van Hemelrijk, fut obligé d’octroyer l’Indépendance en 6 mois au lieu de 4 ans. D’autres éléments entrèrent en ligne de compte, notamment un calcul machiavélique de la Classe politique belge. N’ayant ni prévu, ni voulu, ni préparé l’Indépendance du Congo, et donc n’ayant pas africanisé les cadres administratifs et militaires, ils se sont résolus de donner l’Indépendance au Congo tout en étant sûrs que les Congolais ne sauraient pas mieux utiliser cette Indépendance et feraient appel aux cadres administratifs et militaires belges. Ils essaieront en ce moment-là de tout entreprendre pour briser l’élan et le dynamisme des Congolais relatifs à l’Indépendance nominale accordée et assurer plus efficacement une nouvelle recolonisation.
L’Indépendance du Congo fut un cas unique dans toute l’histoire : malgré 80 ans de colonisation, le Congo manquait de cadres administratifs et militaires et l’expérience de la gestion de l’Etat dans les hautes sphères du pouvoir. Le Gouvernement promis à l’Indépendance le 30 Juin 1960 dut recourir aux cadres administratifs et militaires belges.
Il faut y ajouter d’autres stratégies mises en place par la Classe politique congolaise pour saboter cette Indépendance : créer des divisions, des haines et des conflits fratricides interethniques, provoquer les mutineries, l’instabilité politique et sociale, l’insécurité, le départ massif et précipité des fonctionnaires belges, créer une crise politique profonde et désastreuse au Sommet de l’Etat Congolais (crise qui devait aller en s’aggravant jusqu’à l’assassinat du Premier Ministre), fomenter des sécessions et des coups d’Etat militaires, provoquer des déplacements forcés des personnes, des désordres de tout genre. Bref : infliger toutes sortes d’humiliations et de souffrances aux Congolais, bloquer tout le processus de décolonisation et de démocratisation du Congo jusqu’à ce jour, rendre la vie invivable aux Congolais et le pays ingouvernable, faire du Congo « Un cas d’école en matière de la faillite de l’Etat », plonger le Congo dans une crise politique persistante et interminable qui a débouché aujourd’hui sur « la banqueroute », « le chaos », « la pire des tragédies mondiales de ces 50 dernières années depuis la 2ème Guerre Mondiale ».
Les hommes politiques belges se transmettent de génération en génération cette mentalité esclavagiste et colonialiste par rapport au Congo et aux Congolais. Ils rirent sur les ficelles, ils sont les vrais responsables, les vrais acteurs et les vrais commanditaires de cette tragédie. Les véritables hommes de progrès n’agissent jamais ainsi.
Aujourd’hui encore, les quelques rares politiques belges qui sont les hommes de progrès sont isolés, marginalisés et combattus par la majorité de la Classe politique belge qui se transmet de génération en génération, par rapport au Congo et aux Congolais, la mentalité esclavagiste, coloniale, prédatrice, dévalorisante, méprisante, déshumanisante, anachronique et archaïque.
Combien d’hommes politiques belges sont aujourd’hui d’accord avec MM. Karel De Gucht, Dirk Van Der Maelen, Paul Thunissen, Louis Laurent…sur leurs prises de positions sur les crimes qui se commettent au Congo ?
Remontons même à ce qu’a été la colonisation belge au Congo. De toutes les colonisations connues dans le Monde, la colonisation belge au Congo a été qualifiée comme étant « Le plus grand des crimes contre l’humanité », « L’infamie qui a défiguré la conscience humaine », « La Honte Internationale », « Le Scandale du Siècle ».
Au Congo, ces gouvernants belges ont imposé le système colonial et néo - colonial le plus inhumain, le plus déshumanisant, le plus oppressif, le plus policier, le plus meurtrier et le plus prédateur de la Terre : absolutisation du pouvoir politique, monopole de l’Etat, privilèges exorbitants accordés aux sociétés privées (Société Générale, Groupe Cominière, Groupe Brufina, Groupe Empain…) qui régnaient en maîtres sur leurs territoires, intensification de la politique domaniale, destruction des traditions, cultures et civilisations locales, dévalorisation de l’Autorité coutumière traditionnelle et son remplacement par des Kapitas médaillés - pures créatures de l’Autorité coloniale- , mobilisation coercitive de la force de travail et maximalisation des profits sur la seule base de l’extraction de plus-value absolue, impôts en nature, usage excessif de la force répressive….
Des campagnes sanglantes du caoutchouc rouge à l’Indépendance, il y a eu les massacres de plus de 10 millions de Congolais. Parti au Congo à la recherche de la Terre promise, le Noir Américain George Washington William fut horrifié par l’enfer des « mains coupées ». Son rapport, publié en 1890, constitua le premier réquisitoire contre le système colonial mis en place. La structure politique et économique mise en place pour déshumaniser les populations locales, détruire leurs traditions culturelles et leurs civilisations, massacrer les populations, piller les richesses naturelles du Congo à vil prix fut inédite car elle concentra en quelques années, au Congo, les brutalités, les violences et les abus de quatre siècles d’accumulation primitive en Europe occidentale.
Le colonialisme même étai intégré dans la balance de paiement. Pour preuve : En 1958, le Congo a exporté vers la Belgique pour payer l’Administration coloniale installée à Bruxelles et les vacances des colons, 3,8 milliards de francs pour payer des dividendes, 1 milliard pour la charge de la dette publique étrangère, 5 milliards pour les transports et assurances, 2 milliards pour l’administration à Bruxelles, des entreprises coloniales et des parastataux, 1,4 milliard au titre de transfert des économies des blancs, 1,7 milliard pour les congés des blancs, 1,2 milliard pour la sécurité sociale des blancs, soit au total 6 milliards sur un revenu national estimé à 48, milliards.
Toujours en 1958, la population blanche représentait 1% de la population totale et la population noire autochtone 99% de la population totale, mais la population blanche (1% de la population totale) concentrait entre ses mains 95% du stock du capital investi contre 5% dans les mains de 99% de la population autochtone, 82% des Unités de production contre 18% seulement dans les mains des 99% de la population, 70% de la production matérielle contre 30% dans les mains des 99% de la population ; 88% de l’épargne des particuliers contre 12% seulement dans les mains des 99% de la population ; 45% de la Masse salariale contre 45% seulement dans les mains de 99% de la population….
Les Peuples belge et Congolais souffrent et ne bénéficient pas des richesses énormes et diversifiées dont regorge le Congo. Aujourd’hui, la fiscalité en Belgique est l’une des plus élevées de l’Europe. La Belgique a perdu le contrôle de ses banques et de ses entreprises qui sont tombées dans les mains des étrangers. Les usines ferment. Le chômage, la pauvreté, la précarité, la mendicité dans les milieux publics, les grèves… sont en hausse exponentielle… Quelle désolation n’offre pas le spectacle des usines fermées à Liège, à Charleroi, à La Louvière, à Vilvoorde, à Genk, à Anvers….. Une petite minorité profite des richesses du Congo : c’est notamment la Classe politique belge et leurs pions placés au pouvoir au Congo.
Nous avons pris acte de ce mépris et nous en tiendrons compte lors des prochaines élections en Belgique. C’est aujourd’hui que le Peuple Congolais compte ses vrais Partenaires, Alliés et Amis. Qu’ils se manifestent au grand jour, publiquement et officiellement.
Fait à Bruxelles, le 12 Janvier 2012.
Dr François Tshipamba Mpuila
GSM 0032-485-486 ; E-mail :tshipambampuila@yahoo.fr
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
tony yave a écrit :Ilunga a écrit :Les autorités catholiques de la RD Congo ont enjoint la Commission électorale de "corriger impérativement les graves erreurs" relevées lors de l'élection présidentielle à un tour remporté par le chef de l'État sortant, Joseph Kabila.
Par Dépêche (texte)
AFP - L'église catholique en République démocratique du Congo a demandé jeudi à la Commission électorale (Céni) de "corriger impérativement les graves erreurs" relevées lors des élections présidentielle et législatives de la fin 2011 ou "sinon de démissionner".
La Céni doit "avoir le courage de se remettre en question, de corriger impérativement les graves erreurs fustigées (lors du processus électoral) qui ont entamé la confiance de la population en cette institution, sinon de démissionner", écrit la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) dans un message publié à l'issue d'une assemblée plénière extraordinaire consacrée à l'analyse du rapport final de sa mission d'observation des élections du 28 novembre dernier.
Il ressort de ce rapport "et des témoignages recueillis de divers diocèses et d’autres sources que le processus électoral s’est déroulé, à beaucoup d’endroits, dans un climat chaotique", écrit la Cenco dans un message aux "fidèles catholiques et à l'ensemble du peuple congolais", intitulé "Le courage de la vérité".
"L’on a noté plusieurs défaillances, des cas de tricheries avérées et vraisemblablement planifiées, de nombreux incidents malheureux entraînant mort d’homme, des cafouillages, et, à certains endroits, un climat de terreur entretenu et exploité à dessein pour bourrer les urnes", est-il ajouté.
"Ce n’est pas tout. Ce qui se passe présentement au niveau de la compilation des résultats des élections législatives est inacceptable. C’est une honte pour notre pays", juge la Conférence épiscopale, alors que la Céni a repoussé jeudi de quelques jours la publication des résultats provisoires complets de ce scrutin, initialement prévue ce vendredi.
L'élection présidentielle a un tour a été remportée par le chef de l'Etat sortant Joseph Kabila. Il a devancé l'opposant Etienne Tshisekedi qui s'est autoproclamé "président élu" après avoir dénoncé de nombreuses irrégularités, constatées également par plusieurs pays et observateurs nationaux et internationaux.
"Nous estimons que le processus électoral a été entaché de graves irrégularités qui remettent en question la crédibilité des résultats publiés. Nous demandons aux organisateurs d’avoir le courage et l’honnêteté de tirer les conséquences qui s’imposent", poursuivent les évêques, qui ne demandent toutefois pas l'annulation des scrutins, comme l'avaient réclamé certains candidats battus à la présidentielle.
"L’on ne construit pas un Etat de droit dans une culture de tricherie, de mensonge et de terreur, de militarisation et d’atteinte flagrante à la liberté d’expression. Si la démocratie est un pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple, l’on doit respecter ce peuple", ajoutent-ils.
"Si l’on prend le risque de continuer à gouverner le pays par défi, les tensions intérieures plus ou moins maîtrisées à court terme culmineraient, tôt ou tard, dans une crise grave et difficile à dénouer", s'inquiètent les évêques en prônant la "voie du dialogue".
Ils recommandent au gouvernement "de tirer des leçons de cette débâcle électorale, de prévoir les moyens pour les élections à venir et de les libérer à temps pour un meilleur déroulement; d’arrêter de puiser dans le trésor public pour des intérêts personnels et de prendre conscience que le peuple veut le changement".
C'est quoi leur conclusion, qui a gagné? entre JK et Thishe
Après lecture de tout ça, tu poses une question pareille...
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Exclusivité: La messe de vérité de Laurent Monsengwo
http://congomikili.com/exclusivite-la-m ... engwo.html
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Les médecins congolais annoncent la grève dans tous les hôpitaux
JANUARY 14, 2012 9:16 AM
N’ayant pas reçu leur paie comme espéré, les médecins congolais ont annoncé une cessation de travail dans tous les hôpitaux. En cette fin d’année, les grèves s’enchaînent au Congo dans différents secteurs d’activité, avec entre autre la grève des enseignants, la grève des professeurs d’université, la grève à la miba, … Na temps et à la seconde, suivez ces images!
http://congomikili.com/les-medecins-con ... itaux.html
JANUARY 14, 2012 9:16 AM
N’ayant pas reçu leur paie comme espéré, les médecins congolais ont annoncé une cessation de travail dans tous les hôpitaux. En cette fin d’année, les grèves s’enchaînent au Congo dans différents secteurs d’activité, avec entre autre la grève des enseignants, la grève des professeurs d’université, la grève à la miba, … Na temps et à la seconde, suivez ces images!
http://congomikili.com/les-medecins-con ... itaux.html
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.culturecongolaise.net/?p=9284
Udps se bat au finish pour l’imperium du président élu
14 janvier, 2012
Communiqué de presse:
Nous, cadres de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, nous nous sommes réunis du 05 au 07 janvier 2012 à Bruxelles (Belgique) dans le cadre d’une rencontre urgente à l’invitation du Secrétaire Général du Parti.
Au cours de cette rencontre, nous avons, non seulement examiné la situation de hold-up électoral du président sortant quis’accroche au pouvoir par la coercition avec des moyens militaires, mais également la répression sanglante conséquente qui s’abat sur nos populations civiles, plus spécialement sur les combattants de l’UDPS, qui en payent chaque jour qui passe le plus lourd tribut.
Après avoir traité de la réorganisation interne nécessaire suite à l’élection du Président du Parti à la magistrature suprême du pays, les cadres de l’UDPS, attentifs au message de nouvel an du Président Etienne Tshisekedi wa Mulumba, l’élu du peuple congolais, ont examiné différentes pistes susceptibles d’aboutir à la récupération effective de l’imperium du pouvoir par notre Président, Monsieur Etienne TSHISEKEDI Wa MULUMBA.
C’est ainsi que les cadres de l’UDPS se sont inscrits dans une logique constitutionnelle qui consiste à défendre son article 64 dans le 1er alinéa, à savoir « Tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force …». Cette option fondamentale sera maintenue jusqu’à ce que Notre Président recouvre son imperium.
Dans ce cadre il a été prévu de :
Sensibiliser la communauté congolaise dans toute ses diversité pour une levée de fonds s, et instaurer pour les membres de l’UDPS une cotisation spéciale, à verser dans un compte unique centralisateur dont le Président est l’ordonnateur ;
Organiser le parti dans les domaines liés au soutien à l’effectivité du pouvoir, en restructurant la collecte des fonds, en mettant en place un média audio-visuel propre afin de déjouer les manipulations d’opinion dont l’UDPS et toute l’opposition sont victimes ; en mettant en place un réseau efficace pour le flux d’informations entre la direction du Parti et la base.
La victoire électorale de Tshisekedi pour le changement et le progrès social est celle du peuple congolais tout entier. Les cadres de l’UDPS font donc appel à tout le peuple congolais pour qu’il se mobilise dans un mouvement de solidarité pour la récupération de sa victoire qui lui est volée par la dictature.
En vue de réussir notre mouvement, nous cadres de l’UDPS réunis à Bruxelles, faisons appel à la solidarité financière de tous pour aider à nous doter des moyens nécessaires pour mener les actions efficaces à la récupération de notre dû.
Les contributions pourront être adressées dans le compte du Président du Parti dont voici les références :
Nom du compte Président Etienne Tshisekedi wa Mulumba
IBAN : BE90 001- 3170 110- 32
BIC : GEBABEBB
Agissons ensemble pour asseoir la victoire finale au Président élu.
Vive le Peuple congolais
Vive Le Président élu Etienne Tshisekedi wa Mulumba
Vive la République Démocratique du Congo
Fait à Bruxelles, le 8 janvier 2012.
Pour l’UDPS
Raymond Kahungu Mbemba
Secrétaire Général-Adjoint chargé de la politique et de la Diplomatie
Udps se bat au finish pour l’imperium du président élu
14 janvier, 2012
Communiqué de presse:
Nous, cadres de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, nous nous sommes réunis du 05 au 07 janvier 2012 à Bruxelles (Belgique) dans le cadre d’une rencontre urgente à l’invitation du Secrétaire Général du Parti.
Au cours de cette rencontre, nous avons, non seulement examiné la situation de hold-up électoral du président sortant quis’accroche au pouvoir par la coercition avec des moyens militaires, mais également la répression sanglante conséquente qui s’abat sur nos populations civiles, plus spécialement sur les combattants de l’UDPS, qui en payent chaque jour qui passe le plus lourd tribut.
Après avoir traité de la réorganisation interne nécessaire suite à l’élection du Président du Parti à la magistrature suprême du pays, les cadres de l’UDPS, attentifs au message de nouvel an du Président Etienne Tshisekedi wa Mulumba, l’élu du peuple congolais, ont examiné différentes pistes susceptibles d’aboutir à la récupération effective de l’imperium du pouvoir par notre Président, Monsieur Etienne TSHISEKEDI Wa MULUMBA.
C’est ainsi que les cadres de l’UDPS se sont inscrits dans une logique constitutionnelle qui consiste à défendre son article 64 dans le 1er alinéa, à savoir « Tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force …». Cette option fondamentale sera maintenue jusqu’à ce que Notre Président recouvre son imperium.
Dans ce cadre il a été prévu de :
Sensibiliser la communauté congolaise dans toute ses diversité pour une levée de fonds s, et instaurer pour les membres de l’UDPS une cotisation spéciale, à verser dans un compte unique centralisateur dont le Président est l’ordonnateur ;
Organiser le parti dans les domaines liés au soutien à l’effectivité du pouvoir, en restructurant la collecte des fonds, en mettant en place un média audio-visuel propre afin de déjouer les manipulations d’opinion dont l’UDPS et toute l’opposition sont victimes ; en mettant en place un réseau efficace pour le flux d’informations entre la direction du Parti et la base.
La victoire électorale de Tshisekedi pour le changement et le progrès social est celle du peuple congolais tout entier. Les cadres de l’UDPS font donc appel à tout le peuple congolais pour qu’il se mobilise dans un mouvement de solidarité pour la récupération de sa victoire qui lui est volée par la dictature.
En vue de réussir notre mouvement, nous cadres de l’UDPS réunis à Bruxelles, faisons appel à la solidarité financière de tous pour aider à nous doter des moyens nécessaires pour mener les actions efficaces à la récupération de notre dû.
Les contributions pourront être adressées dans le compte du Président du Parti dont voici les références :
Nom du compte Président Etienne Tshisekedi wa Mulumba
IBAN : BE90 001- 3170 110- 32
BIC : GEBABEBB
Agissons ensemble pour asseoir la victoire finale au Président élu.
Vive le Peuple congolais
Vive Le Président élu Etienne Tshisekedi wa Mulumba
Vive la République Démocratique du Congo
Fait à Bruxelles, le 8 janvier 2012.
Pour l’UDPS
Raymond Kahungu Mbemba
Secrétaire Général-Adjoint chargé de la politique et de la Diplomatie
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