Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition

Comme son nom l'indique, on discute de tout ici mais dans le respect et les règles du forum.
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tony yave
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

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Chrétiens de l’opposition, chrétiens du pouvoir

Kinshasa, 07/01/2012 / Politique

L’Eglise catholique de Kinshasa, qui est embourbée dans la catégorisation de prêtres en prêtre de Malula, prêtre d’Etsou et prêtre de Monsengwo, devrait éviter de catégoriser les chrétiens selon qu’ils sont de l’opposition ou du pouvoir.

Nos oreilles ont bien entendu. Le son était clair et nettement perceptible. Du haut du plateau de la télévision catholique Elikya, l’Aumônier politique catholique l’Abbe François LUYEYE a solennellement convié prêtres curés de paroisses, chrétiens Catholiques et autres à une messe de « rétablissement de la légalité » avec d’autres actions annoncées (sic).

Il l’a dit mercredi 04 janvier 2012. La messe, a-t-il dit en réponse à une question du présentateur de cette émission politique à laquelle il était invité, sera dite au Centre catholique Lindonge le samedi 07 Janvier 2012 et officiée par Mgr le Vicaire Edouard KISONGA. En lieu et place du cardinal archevêque de Kinshasa au nom duquel le « scandale » arrive. Un compatriote, Jean- Pierre LIHAU qui partageait avec lui le plateau lui a élégamment demandé de reformuler sa phraséologie. Tant ce qu’il avait lui aussi entendu de ses oreilles paraissait invraisemblable de la part d’un prêtre qui le veut sérieux.

On croit bien rêver! Un pétard est fondamentalement ludique mais il lui arrive d’empoiler des cardiaques. De la part d’un prêtre de ce rang, l’on ne peut pas penser à une simple démangeaison qu’’entendre. A tout prendre, la légalité telle qu’elle se dessine au Centre Lindonge, siège de l’archevêché de Kinshasa n’est pas celle qui organise la République démocratique du Congo aujourd’hui. Le Droit Canon made in Lindonge se fonde encore du seul schéma constitutionnel de la Conférence nationale souveraine CNS avec sa variante de la 3e voie.

Sinon, comment comprendre qu’une réaction - peut-être quelque peu excessive, mais somme toute compréhensible- vis-à-vis de quelqu’un qui s’est trompé, quelqu’un qui a fait des allégations sans la moindre preuve puisse appeler à la remise en cause de l’ordre institutionnel établi ? A croire que le cardinal archevêque de Kinshasa se partage la faculté de l’infaillibilité avec le Saint Père dans la confusion du temporel au spirituel même si l’homme est corps, âme et esprit ! Dire qu’à certains égards l’archevêque s’est trompé ne doit pas être pris pour un crime de lèse majesté.

L’Eglise catholique de Kinshasa ne brille pas encore. Elle a suffisamment des problèmes de désertion de temples au bénéfice des groupes plus proches de Dieu. Elle a des problèmes de catégorisation en prêtres de Malula, prêtre d’Etsou et prêtres de Monsengwo. Elle a des problèmes des privilèges sélectifs. Elle a des problèmes de vocation et de tant d’autres encore. La bouderie est sur la place publique même si le discours est faussement pudique. Il ne faut pas en créer d’autres. Ne surtout pas diviser les chrétiens en les catégorisant en chrétiens de l’opposition et chrétiens du pouvoir aux fins d’assouvir certains appétits politiques.

L’action de feu le cardinal Malula portait sur le bien-être du peuple de Dieu habitant la République démocratique du Congo et non sur une catégorie définie des partisans qu’on envoie marcher dans la rue. Celle de la CENCO aujourd’hui n’est pas différente.

Considère à une certaine époque comme faisant partie de la race rare du pays à cause de ses grandes qualités intellectuelles et morales Mgr Laurent Monsenywo est sorti de la Conférence nationale souveraine, tête baissée alors qu’il y était entré tête haute. Cela peut arriver à n’importe quel être de chair et de sang. S’employer à l’enfoncer davantage en jouant aux thuriféraires maléfiques et aux royalistes plus que le roi est simplement diabolique. A moins qu’il en soit lui-même, le metteur en scène. Pour quel intérêt en ce moment ou la paix est primordiale pour tous!
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tony yave
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Le président réélu Joseph Kabila prend la tête d’un « challenge » qui s’annonce très délicat et extrêmement difficile

Kinshasa, 06/01/2012 / Politique

Avec l’acheminement vers la fin de publication des résultats des législatives, le contour de la représentation dans les prochaines institutions issue des urnes se dessine progressivement et il se révèle un challenge très délicat que le président réélu va gérer ne serait-ce qu’au regard des frustrations de la multitude d’ambitions déçues à ces élections

Face à l’obligation des résultats et des échéances de réalisation bien déterminées, Joseph Kabila se replace au tout premier rang d’un challenge qui n’en demeure pas moins inextricable. Décryptage. Comme cela l’a été il y a une année, la tradition a été respectée fin 2011 et début 2012. Le président de la République s’est adressé au peuple congolais.

Un message de quelques secondes

Mais, contrairement à une habitude consacrée qui veut que cette adresse soit précédée par l’état de la nation, à travers les deux Chambres du Parlement réunies en Congrès, Joseph Kabila s’est limité à un message de fin d’année. De prime abord, il n’a pas été prolixe. Il s’est, dans tous les cas, contenté d’un message très court, d’à peine deux minutes, qui a eu pour toile de fond « la consolidation et la continuité de ce que nous avons entrepris ensemble ». Avec tout au long du parcours d’autres défis à relever.

Dans ce qui apparaît comme un exercice obligé de chaque début d’année, c’est à une épreuve de taille que le pays, à commencer par le chef de l’Etat, va devoir s’attaquer. « Autant nous avons, jusqu’ici, fait preuve de sacrifices, de civisme et de patriotisme, a-t-il dit, autant nous devons redoubler d’efforts et de vigilance pour mener à bon port les étapes qui restent à accomplir ».

Après avoir souligné qu’en démocratie, les échéances électorales sont (…) pour la Nation « une occasion de rassembler davantage et non celle de se diviser en factions hostiles », étant donné que ce qui nous lie, « c’est notre destin commun », Joseph Kabila est passé à l’élément-clé de son discours.

Feuille de route

Le pays a-t-il jusque-là navigué sans boussole ? La gestion des affaires nationales ne s’est-elle faite qu’au pifomètre ? Non, répondront certains, affirmant que la RDC est bien gérée. Et ils ne manquent pas d’arguments pour cela. Tandis que pour d’autres, la vérité est que les choses n’ont pas bien marché. Ils opposent tout un tas d’indicateurs pour asseoir leur point de vue qu’ils estiment sans appel.

Vrai ou faux ? Rien n’est moins sûr, mais toujours est-il que « 2012 devra, comme l’a si bien dit le président de la République, s’inscrire dans la consolidation et la continuité de ce que nous avons entrepris ensemble ». A cet effet, il a promis qu’ « il sera élaboré une feuille de route, avec obligation des résultats et échéances de réalisation bien déterminées ». Cette feuille de route, a-t-il fait valoir, « servira de base d’évaluation de toutes les institutions de notre pays. Dans cette perspective, a-t-il précisé, nous poursuivrons les travaux de construction, de réhabilitation et de modernisation des infrastructures.

Dans tout cela, l’espoir que caresse le Congolais démuni est de voir son vécu quotidien s’améliorer notablement et se poursuivre à ce rythme. Mais, sur ce plan, il faut, à la vérité, reconnaître, toutefois, que l’Etat congolais, à travers ses différentes institutions, est encore très loin du compte. Il est donc attendu des gestionnaires de la chose publique des actions vigoureuses à même de pouvoir inverser ce que certains considèrent comme étant de malheureuses tendances d’aujourd’hui. Tant mieux si tel est le cas.
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Tshisekedi obtient son diplôme de docteur en droit à l'Université Lovanium de Kinshasa en 1961, devenant ainsi le premier diplômé en Droit du Congo. Déjà en 1960, il est membre du collège des Commissaires généraux, gouvernement provisoire mis en place par Joseph Mobutu après un coup d'État, en tant qu’adjoint du commissaire à la Justice, Marcel Lihau.

Les historiens Jean Mpisi, Ludo de Witte et d'autres l'accusent d'avoir pris part à l'extradition de plusieurs lumumbistes (Pierre Léopold Elengesa, Jacques Fataki, Jean-Pierre Finant, Emmanuel Nzuzi, Jacques Lumbala, Christophe Muzungu, Joseph Mbuyi, Barthélémy Mujanayi, Camile Yangara) vers le Sud-Kasaï sécessionniste, mettant en avant une lettre publiée dans le journal La Nation en chantier au 18 janvier 1993 sous les ordres de Mobutu[1]. Cette lettre à Sa Majesté l’Empereur du Sud Kasaï « le Mulopwe » à Bakwanga[2],[3],[4], datée du 23 décembre 1960, est destinée à Albert Kalonji, et est, depuis 1993, copiée et recopiée dans les milieux congolais, sans qu'elle soit attestée ni contestée par Tshisekedi[5]. Néanmoins c'est Tshisekedi qui fin septembre 1960, fut un des premiers à exiger des mesures fermes contre Lumumba[1]. Dans cette lettre Tshisekedi exprime son contentement à propos de l'incarcération des « principaux lieutenants du crapaud » Patrice Lumumba, dit que son équipe « reste concentrée sur le sort à réserver à ses anciens collaborateurs pour empêcher la pérennisation de son œuvre de destruction », et extrade ces lumumbistes « aux fins de leur faire subir un châtiment exemplaire » et que « c’est de cette manière que nous serons utiles à la cause que vous défendez »[6],[1].

Entre 1961 et 1965, Étienne Tshisekedi est le recteur de l'École nationale de droit et d'administration (ENDA). Il participe au gouvernement congolais et devient ministre de l'Intérieur et des Affaires coutumières du président Joseph-Désiré Mobutu en 1965. Il prend part à la rédaction de la Constitution congolaise de 1967. Cette même année, au conclave de Nsele, Tshisekedi rédige, avec Mobutu, Justin Bomboko et Singa Udjuu, le manifeste de la Nsele, créant ainsi le Mouvement populaire de la Révolution[7]. Ce parti devient ensuite le parti unique. Le manifeste de la Nsele dans sa version originale prévoyait l'existence de deux partis politiques au Congo. Mobutu le modifiera unilatéralment en consacrant le monopartisme avant d'éloigner progressivement Tshisekedi à cause de l'intransigeance de ce dernier vis-à-vis du monolithisme ainsi amorcé.

En 1980, le président de l'Assemblée nationale, Kalume meurt. Mobutu nomme Nzondomio Adokpelingbo au lieu de son remplaçant légal, Tshisekedi. En décembre 1980, Tshisekedi et d'autres parlementaires rédigent une lettre ouverte à Mobutu, la Lettre des 13 parlementaires[7].
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En 1997, Mobutu, malade, n'exerce plus le pouvoir et les troupes de Laurent-Désiré Kabila s'approchent de la capitale. Pendant cette période de vide politique à Kinshasa, Tshisekedi redevient Premier ministre du 2 au 9 avril 1997.

En mars 1998, la commission congolaise qui prépare une nouvelle constitution a fait savoir que Tshisekedi était déchu de ses droits politiques pour son rôle dans la mort de Patrice Lumumba en 1960 et 1961[
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tony yave a écrit :Tshisekedi obtient son diplôme de docteur en droit à l'Université Lovanium de Kinshasa en 1961, devenant ainsi le premier diplômé en Droit du Congo. Déjà en 1960, il est membre du collège des Commissaires généraux, gouvernement provisoire mis en place par Joseph Mobutu après un coup d'État, en tant qu’adjoint du commissaire à la Justice, Marcel Lihau.

Les historiens Jean Mpisi, Ludo de Witte et d'autres l'accusent d'avoir pris part à l'extradition de plusieurs lumumbistes (Pierre Léopold Elengesa, Jacques Fataki, Jean-Pierre Finant, Emmanuel Nzuzi, Jacques Lumbala, Christophe Muzungu, Joseph Mbuyi, Barthélémy Mujanayi, Camile Yangara) vers le Sud-Kasaï sécessionniste, mettant en avant une lettre publiée dans le journal La Nation en chantier au 18 janvier 1993 sous les ordres de Mobutu[1]. Cette lettre à Sa Majesté l’Empereur du Sud Kasaï « le Mulopwe » à Bakwanga[2],[3],[4], datée du 23 décembre 1960, est destinée à Albert Kalonji, et est, depuis 1993, copiée et recopiée dans les milieux congolais, sans qu'elle soit attestée ni contestée par Tshisekedi[5]. Néanmoins c'est Tshisekedi qui fin septembre 1960, fut un des premiers à exiger des mesures fermes contre Lumumba[1]. Dans cette lettre Tshisekedi exprime son contentement à propos de l'incarcération des « principaux lieutenants du crapaud » Patrice Lumumba, dit que son équipe « reste concentrée sur le sort à réserver à ses anciens collaborateurs pour empêcher la pérennisation de son œuvre de destruction », et extrade ces lumumbistes « aux fins de leur faire subir un châtiment exemplaire » et que « c’est de cette manière que nous serons utiles à la cause que vous défendez »[6],[1].

Entre 1961 et 1965, Étienne Tshisekedi est le recteur de l'École nationale de droit et d'administration (ENDA). Il participe au gouvernement congolais et devient ministre de l'Intérieur et des Affaires coutumières du président Joseph-Désiré Mobutu en 1965. Il prend part à la rédaction de la Constitution congolaise de 1967. Cette même année, au conclave de Nsele, Tshisekedi rédige, avec Mobutu, Justin Bomboko et Singa Udjuu, le manifeste de la Nsele, créant ainsi le Mouvement populaire de la Révolution[7]. Ce parti devient ensuite le parti unique. Le manifeste de la Nsele dans sa version originale prévoyait l'existence de deux partis politiques au Congo. Mobutu le modifiera unilatéralment en consacrant le monopartisme avant d'éloigner progressivement Tshisekedi à cause de l'intransigeance de ce dernier vis-à-vis du monolithisme ainsi amorcé.

En 1980, le président de l'Assemblée nationale, Kalume meurt. Mobutu nomme Nzondomio Adokpelingbo au lieu de son remplaçant légal, Tshisekedi. En décembre 1980, Tshisekedi et d'autres parlementaires rédigent une lettre ouverte à Mobutu, la Lettre des 13 parlementaires[7].

Ce vieux Ulis n'ignore pas ça.

c'est Tshisekedi qui fin septembre 1960, fut un des premiers à exiger des mesures fermes contre Lumumba[1]. Dans cette lettre Tshisekedi exprime son contentement à propos de l'incarcération des « principaux lieutenants du crapaud » [/b]Patrice Lumumba, dit que son équipe « reste concentrée sur le sort à réserver à ses anciens collaborateurs pour empêcher la pérennisation de son œuvre de destruction », et extrade ces lumumbistes « aux fins de leur faire subir un châtiment exemplaire » et que « c’est de cette manière que nous serons utiles à la cause que vous défendez
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http://www.apareco-rdc.com/87-fil-info/ ... enoux.html



Le Groupe Epiphanie, une association qui regroupe les prêtres congolais de Belgique, a organisé, dimanche 8 janvier, à l’Eglise St Joseph à Anderlecht, sa messe annuelle. Cette célébration est devenue l’occasion d’une part de s’incliner devant la mémoire des martyrs de l’indépendance (4 janvier 1959) et autres victimes de la violence d’Etat et de l’autre de jeter un regard critique sur l’actualité au Congo-Kinshasa. Un seul thème : la controverse suscitée par les résultats de l’élection présidentielle. Dans son homélie, Abbé Jean-Pierre Badidike a mis l’accent sur "la justice et la vérité". Le cardinal Laurent Monsengwo Pasinya ne dit pas autre chose. Citant un extrait de l’homélie de Noël 2011 prononcée par le Cardinal, Badidike de lancer : «La paix n’est possible que s’il y a la justice, l’amour et la vérité». «Amour et vérité se rencontrent, justice et paix s’embrassent». L’orateur de conclure : "Et maintenant que la fraude est avérée, allons-nous laisser tomber le Congo? Le Congo : tombera - tombera pas? NON, NON, le Congo ne tombera pas une nouvelle fois."

Ci-après le texte intégral de l’homélie de l’Abbé Jean-Pierre Badidike
Chers amis,Commençons par observer une minute de silence en mémoire de 59 personnes tuées au cours de la mouvance électorale 2011, ainsi qu’aux martyrs de l’indépendance » et de l’autodétermination du peuple congolais.L’Épiphanie est une fête qui célèbre la visite des rois mages à l’enfant Jésus.
L’origine des Rois mages est aujourd’hui encore obscure. C’est des personnages mystérieux. On les dit savants, riches mais errants. Ils furent d’abord représentés comme des astronomes Perses. Peut-être viennent-ils tout simplement du mystérieux pays qui porta longtemps le nom d’Egypte ! Une chanson populaire raconte comment les Rois mages sont venus d’Afrique. Ce n’est donc pas étonnant que l’on trouve encore aujourd’hui en Afrique des personnages mystérieux, qui se prévalent du titre de roi, avec une origine obscure, lieu et date de naissance multiples, portant des noms empruntés aux voisins et aux amis d’enfance. D’ailleurs les noms des rois mages, tel que révélé par un manuscrit grec, furent légèrement déformés : MELCHIOR, avec la peau blanche, venait de Nubie, c’est le plus âgé, il apporte de l’or, symbole royal. BALTHAZAR, avec la peau cuivrée, apporte de la myrrhe, symbole sacerdotal ; c’est une sorte de gomme produit d’un arbre en Arabie, le balsamier, utilisée dans la préparation cosmétique et en pharmacie. GASPARD, avec la peau foncée, le plus jeune, apporte de l’encens, symbole prophétique, c’est une résine dégageant un parfum lorsqu’on la fait brûler. Pour indiquer leur âge, on les a fait paraître l’un imberbe, l’autre moustachu et le troisième barbu, leur attribuant ainsi les trois âges de la vie. C’est aussi cela l’histoire d’une Afrique où des rois jouent au mage, à l’un d’eux ou au trois à la fois : aujourd’hui il est imberbe, demain il est moustachu, et le lendemain dangereusement barbu, en adoptant des noms selon les saisons : Gaspard les jours pairs, Balthazar les jours impairs, Melchior le dimanche, sinon les trois à la fois les jours fériés.Pour l’Evangile, ces riches personnages sont venus de l’Orient, et ont visité l’enfant Jésus à Bethléem en Judée au temps du roi Hérode. Le récit de la visite des mages souligne le contraste entre l’attitude des rois mages et celle du roi Hérode devant le petit roi Jésus. D’où trois figures de roi.Le roi Jésus : c’est le roi des pauvres et des petits, qui défend la justice et la vérité ; et pour cela il est copieusement insulté, vilipendé, et même, couronné d’épines. Il supporte tout cela parce qu’il est le roi de la paix. Et prêchant sur la paix dans son homélie de Noël 2011, le Cardinal Monsengwo disait « La paix n’est possible que s’il y a la justice, l’amour et la vérité ». Et le cardinal conclut avec le Psaume 85 : « Amour et vérité se rencontrent, justice et paix s’embrassent » (Ps 85, 11). A l’inverse d’Hérode.Le roi Hérode : en apprenant l’apparition de l’étoile et l’arrivée des mages, Hérode fut pris d’inquiétude, il veut faire périr l’enfant qui pourrait devenir pour lui un rival. Hérode a vécu toute la vie dans la hantise de perdre son pouvoir. Il n’avait confiance en personne, même pas en lui-même. Hérode, pour venger son père, a fait assassiner Malichus ami et concurrent de son père, Hérode a tué son beau-frère (Joseph), Hérode a tué son épouse (Mariamne), la seule qu’il aimait parmi ses dix femmes, Hérode a tué sa belle-mère (Alexandra), Hérode a fait tuer trois de ses enfants qu’il suspectait de comploter pour l’évincer du pouvoir. Hérode est le prototype du roi assassin, mais plus qu’assassin, c’est un tyran sanguinaire et paranoïaque. Dans le régime d’Hérode, l’opposition est appelée subversion, la protestation taxée d’acte de violence et punie de mort ; sous Hérode, les chefs des prêtres et les scribes, qui connaissent pourtant les prophéties sur la naissance du messie, ne cherchent pas à le connaître. Aujourd’hui encore à la cour des rois, on trouve des professeurs, des savants, voire des responsables religieux de haut rang qui exhibent des pas de danse euphorique, empochent de l’argent, s’abreuvent du sang de leurs frères, exaltent les violations de la loi, minimisent les assassinats, légitiment la tricherie, banalisent les fraudes. Ils ne défendent ni le pays, ni le peuple, encore moins des régions dont ils clament l’appartenance, mais tout simplement des avantages véreux à obtenir par des moyens indécents. C’est à l’intention des rois et de leurs courtisans que le Pape Benoît XVI a formulé, le 19 novembre, du palais présidentiel de Cotonou, le message suivant : « De cette tribune, je lance un appel à tous les responsables politiques et économiques des pays africains et du reste du monde. Ne privez pas vos peuples de l’espérance ! Ne les amputez pas de leur avenir en mutilant leur présent ! »A bon escient quand on remarque que même des hommes de Dieu, prêtres ou pasteurs, organisent et couvrent la fraude, prennent le parti des assassins, on peut se demander, si par hasard la fin du monde n’est pas proche ? Mais d’autre part quand on voit l’éveil de notre peuple, on se dit que non, ce n’est pas encore la fin, mais juste une opportunité pour distinguer le bon grain de la mauvaise herbe même quand elle se cache sous l’habit du religieux. L’exemple des rois mages nous en réconforte.Les rois mages : les mages sont le symbole d’un peuple qui marche, même à l’étranger, pour faire entendre sa voix. Notre peuple guidé par l’étoile de la délivrance, s’est mis debout, avec femmes et enfants, au-delà des appartenances ethniques, pour crier haut et fort qu’il y a plus de la dignité à mourir debout que vivre à genoux. Le peuple congolais refuse des élections bradées, des résultats faussés à volonté, refuse de voir des citoyens brûlés à l’acide, ou tués par les armées étrangères, pendant que les femmes sont pourchassées et violentées même dans les pavillons des ambassades où elles espéraient trouver asile et réconfort; le plus tragique c’est que les pays occidentaux qui nous cassent les tympans avec leur modèle de démocratie, qui se vantent d’être des pays de lois, et du respect du droit, cautionnent la fraude et la corruption, couvrent des massacres et de fois les justifient ; ils ont fermé les yeux et encouragé un pouvoir qui engage des mercenaires pour bruler son propre peuple à l’eau acidifiée, et le tuer sans sépulture. Le plus dramatique, c’est que les armes qui tuent les congolais, n’ont pas été fabriquées au Congo mais achetées par l’argent des congolais à ceux qui se disent démocrates. Mais le plus beau c’est que le peuple congolais a découvert d’où lui vient son malheur : de la conspiration internationale. Un proverbe congolais dit « Si vous voyez le renard gonfler devant le léopard, dites-vous que le lion est dans les parages ». La lutte pour la démocratie ne s’appesantit point sur le renard mais sur l’identification des toutes les espèces animales et les monstres marins qui font de la prédation au Congo. Dans le même discours à Cotonou, Benoît XVI disait : « Ces derniers mois, de nombreux peuples ont manifesté leur désir de liberté, leur besoin de sécurité matérielle, et leur volonté de vivre harmonieusement dans la différence des ethnies et des religions. (…) La personne humaine aspire à la liberté ; elle veut vivre dignement ; elle veut de bonnes écoles et de la nourriture pour les enfants, des hôpitaux dignes pour soigner les malades ; elle veut être respectée ; elle revendique une gouvernance limpide qui ne confond pas l’intérêt privé avec l’intérêt général ; et plus que tout, elle veut la paix et la justice. (…) Chaque peuple veut comprendre les choix politiques et économiques qui sont faits en son nom. Il saisit la manipulation, et sa revanche est parfois violente. Il veut participer à la bonne gouvernance. Nous savons qu’aucun régime politique humain n’est idéal, qu’aucun choix économique n’est neutre. Mais ils doivent toujours servir le bien commun. Nous nous trouvons donc en face d’une revendication légitime qui touche tous les pays, pour plus de dignité, et surtout pour plus d’humanité. L’homme veut que son humanité soit respectée et promue. Les responsables politiques et économiques des pays se trouvent placés devant des décisions déterminantes et des choix qu’ils ne peuvent plus éviter. »Les revendications du peuple congolais de ces dernières semaines, même si elles ont été entachées de violence que nous déplorons, ce sont des revendications légitimes, dont la violence, là où violence il y a eue, n’en aurait pas été le but, mais un moyen, certes regrettable ; le but est de se faire entendre, dénoncer la violation de la loi et empêcher un groupe d’individus de spolier les biens de la communauté, de vendre le pays à des mercenaires, de violer les femmes, d’hypothéquer l’avenir de nos enfants. Le même Benoît XVI ne dit-il pas dans son Exhortation apostolique Africa Munus : « La confiscation des biens de la terre par une minorité au détriment de peuples entiers, est inacceptable parce qu’immorale.» (AM. 24.) Que faire ? Un serment : Le Congo, comme Massada, NE TOMBERA PAS.
Massada est une forteresse naturelle qui domine le désert de Judée et surplombe la mer Morte, et sur laquelle le roi Hérode le Grand avait fait construire, au 1er siècle av. JC, un palais somptueux, comme refuge contre d’éventuelles révoltes intérieures et menaces d’une invasion égyptienne.Après que la Judée ait été annexée comme province de l’empire romain, de patriotes juifs qui préférèrent la mort à l’esclavage en firent le refuge de la résistance. En 66, au début de la Grande Révolte contre les Romains, un groupe de juifs, les sicaires du parti nommé zélotes, prirent Massada à une garnison romaine. En 70, ils furent rejoints par d’autres Juifs et leurs familles expulsés de Jérusalem lorsque la ville fut prise par les Romains.Pendant trois ans, les patriotes juifs utilisèrent Massada comme base pour se défendre des Romains. Ceux-ci les assiégèrent et mettront 7 mois pour enfoncer la muraille de la forteresse. Mais les insurgés préférèrent se donner mutuellement la mort que mourir entre les mains de l’envahisseur : chaque père tua sa famille puis un tirage au sort désigna les dix hommes qui devraient exécuter les survivants, et les dix tirèrent au sort le dernier qui devrait les exécuter, et enfin ce dernier se suicida. Seules 2 femmes ont échappé en se cachant dans une citerne avec leurs 5 enfants. - Le siège de Massada est devenu un récit populaire illustrant l’héroïsme d’un peuple qui a le sentiment d’être en permanence à la portée d’une menace implacable, et identitaire, menace de son existence même. - Massada c’est l’épisode d’un combat imposé par un adversaire résolu, puissant, vicieux, ne visant que la destruction ; c’est le symbole du perpétuel combat contre l’oppression, une expression de la prise en main de son destin ; Massada c’est une image de la détermination de conserver la terre de ses ancêtres jusqu’à la mort.- Massada, est une attitude mentale qui évoque le rapport d’un peuple à la faiblesse que l’on refuse d’assumer, comme le syndrome des massacres du peuple congolais : 8 millions de mort et innombrables femmes violées.
C’est sur les ruines de la Citadelle de Massada que désormais les officiers Israéliens vont prêter serment après leur formation. Et le serment collectif laisse entendre dans une polyphonie tonitruante : « Massada ne tombera pas une nouvelle fois », « Massada ne tombera pas une nouvelle fois ». Ainsi martèle-t-on sans discontinuer.Et pour les patriotes congolais, le Congo : tombera - tombera pas ? TOMBERA PAS ; le peuple congolais : tombera - tombera pas ? TOMBERA PAS. Le Congo ne tombera pas une nouvelle fois.Avant les élections, lors de la messe du 20 novembre, nous avions convenu de ne pas nous laisser faire en cas de violation de la loi électorale, notamment par la fraude. Car il ne s’agit pas ici des partisans d’un candidat contre ceux d’un autre candidat ; c’est plutôt l’expression de deux logiques : d’un côté il y a ceux qui soutiennent la fraude, la tricherie, et l’enrichissement malhonnête, et de l’autre côté il y a ceux qui réclament la vérité et la justice, refusent de laisser le pays entre les mains d’un club d’amis et d’une multinationale des médiocres, exigent que la tricherie et la fraude soient punies par la loi, que les serviteurs de Dieu soient au service de la vérité. Et maintenant que la fraude est avérée, allons-nous laisser tomber le Congo ? Le Congo : tombera - tombera pas ? NON, NON, le Congo ne tombera pas une nouvelle fois.

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MEGA INITIATIVE POUR LE PLAN B : SAMEDI LE 21 JANVIER 2012 LA RENCONTRE DE L'ANNEE A BRUXELLES

http://www.dailymotion.com/video/xnjbcb ... ser_widget
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Message par Ilunga »

Alexis on 09/01/2012 01:24:49
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La vrai peur n'est plus dans la population mais beaucoup plus dans le camp kabiliste car ils savent que ce mouvement est irreversible et que la chute du dictateur sanguinaire kanambe Hypolite est une question de quelques jours à quelques semaines!!!
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Ilunga »

Le Programme de la mobilisation des Catholiques...pour le rétablissement de la Vérité des urnes...



1) Mercredi 11/01/2012 à 10H00 : Formation des formateurs à la paroisse Saint Joseph.

2) Samedi 14/01/2012 à 12H00 : - Formation des chrétiens dans toutes les paroisses de Kinshasa. - Retentissement des cloches dans toutes les paroisses en signe du désaveu du pouvoir en place.

3) Jeudi 18/01/2012 : suite de la formation des chrétiens dans toutes les paroisses de Kinshasa.

4) Dimanche 21/01/2012 à 12H00 : formation à la spiritualité de la non violence dans toutes les paroisses. Objectif : chasser la peur, armer moralement les chrétiens. Après cette formation, la suite des actions à mener pour réhabiliter la légitimité politique en RDC devrait être communiquée aux fidèles.

5) Le 16/02/2012 : la marche révolutionnaire pour la libération. En attendant, l'homélie du samedi 7 janvier 2012 faite par Monseigneur KISONGA sera proposée aux fidèles, pour approbation.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Ilunga »

http://www.afriqueredaction.com/article ... 18951.html



Lundi 9 janvier 2012

Le bradage des richesses de la RDC pour Tambwe Muamba avant le déluge !


Crée le 09-01-2012- 13h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi 09-01-2012 13H35 AFRIQUE REDACTION PAR :ROGER BONGOS





On liquide tout avant le prochain déluge qui frappera la RDC ! Tout doit disparaître avant la fermeture définitive du magasin. Qui n'a jamais vu cette réclame sur la devanture d'un magasin ? Voilà ce qui se passe avec la RDC !

Dernier baroude d'honneur qui pousserait les dinosaures désemparés du gouvernement sortant d'établir des contrats avec de rétro-commissions sonnantes et trébuchantes pour assurer leurs arrières.

Le navire prend l'eau, et certaines rumeurs laissent entendre que Joseph KABILA et sa famille décrocheraient des tableaux qu'ils affectionnent sur les murs du palais de marbre. Cette rumeur a fait le tour de la place à Kinshasa avec des répercussion qu'on observe aujourd'hui. Pillage sur pillage...

On apprend également dans le milieu des affaires de la City à Londres que la République démocratique du Congo (RDC) est en cessation de paiement et aucun investisseur oserait mettre un caillou sur ce pays ravagé par la corruption. Un pays non fiable !

La Russie ne veut pas louper l'occasion de trancher un morceau de la proie RDC, et envisagent de signer très prochainement un accord bidon de coopération dans le domaine des mines, de l' utilisation de l'énergie atomique à des fins pacifiques ainsi que de la formation de la police nationale congolaise (PNC), a annoncé samedi l'ambassadeur de Russie en RDC, Anatoly Klimenko, à l'issue d'une séance de travail avec le ministre congolais des Affaires étrangères, Alexis Thambwe Mwamba.

Dis moi qui tu fréquentes je te dirai qui tu es ! Qu'a-t-elle fait la Russie de Poutine lors des dernières élections ? La grosse tricherie...

Roger BONGOS
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