Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
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Ilunga
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
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Jeudi 15 décembre 2011
RDC : La diaspora pro-Tshisekedi demande "une plus grande implication de la France"
Créé l 15-12-2011- 23h13 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 15-12-2011 23H38 AFRIQUE REDACTION PAR :AFRKARABIA
Plusieurs associations de la diaspora congolaise soutenant Etienne Tshisekedi en France manifesteront samedi 17 décembre à Bordeaux pour contester la réélection de Joseph Kabila à la tête de la République démocratique du Congo (RDC). Un mémo sera remis au Ministre des Affaires étrangères français, Alain Juppé, pour demander "l'implication effective de la France" pour que l'issue des élections "soit conforme aux aspirations du peuple congolais". Rencontre avec Jean-Michel Mampuya, l'un des organisateurs.
- Afrikarabia : Jean-Michel Mampuya, vous représentez la Dynamique Tshisekedi Président (DTP) en France. De nombreuses irrégularités ont entaché les élections en République démocratique du Congo (RDC) et des tentatives de fraude massive ont été relevées par plusieurs ONG internationales. Vous étiez en RDC il y a encore quelques jours, comment réagit la population pour le moment ?
- Jean-Michel Mampuya : Elle est en colère, sereine et calme. Elle sait que celui qui a été élu c’est Etienne Tshisekdi. Elle le considère donc comme le Président de la République et attend, certes avec impatience, le mot d’ordre qu’il nous donnera.
De plusieurs endroits du pays, nous recevions tous les jours des coups de fil des gens qui "festoyaient" déjà la fin du régime Kabila, avant l’annonce de la CENI, tellement l’évidence du terrain faisait apparaître Tshisekedi comme vainqueur. Quand je dis « festoyaient », entendez par là avec musiques, chants et boissons… Il ne s’agissait pas d’une simple satisfaction. Autant comprendre ainsi à quel niveau se situait l’attente populaire. Les gens disaient qu’ils n’envisageaient pas 5 ans supplémentaires avec Joseph Kabila. Le président Kabila a fait son temps (10 ans) J’ose même dire qu’il a beaucoup travaillé (rires). Il est donc fatigué ! Qu’il laisse cette charge à celui qui a été choisit par le peuple. Tous les artifices de tricherie et fraude ont été déjoués par le peuple. La dernière astuce à leur disposition était la fameuse opération de compilation. Une démarche opaque et inutile qui sert à « traiter » les chiffres. Le peuple ne veut pas de « traitement ». Il veut la sommation des chiffres issus de chaque bureau de vote. Les résultats du premier au dernier bureau. Pas question de traitement ou de compilation. On veut les chiffres bruts ! C’est le prix à payer pour la paix. C’est l’opération la plus simple et la plus transparente à réaliser, étant donné que chaque parti et chaque candidat a en sa possession, le PV de chaque bureau.
- Afrikarabia : L'UDPS a appelé à manifester pacifiquement pour "protéger la victoire" d'Etienne Tshisekedi. Croyez-vous que ces manifestations peuvent replonger le pays dans la violence ?
- Jean-Michel Mampuya : Les manifestations populaires à l’initiative des partis politiques sont pacifiques. Je tiens à préciser que le risque est de voir le peuple congolais être victime d’une répression sauvage. La violence, la brutalité ne pourront venir que d’un seul camp : celui qui a des armes ! On le voit tous les jours avec des brimades, des assassinats et autres arrestations arbitraires. A ce sujet, je voudrai interpeller la communauté internationale (en particulier la France dont la coopération visible à ce jour ne se limite qu’à former des policiers) sur les conséquences des fameux véhicules à jet d’eau chaude utilisés par les forces de police congolaises. Les dégâts sur la peau sont suspects. Les brûlures et blessures laissent penser, sans être spécialiste, qu’il s’agit de produits beaucoup plus nocifs que de l’eau chaude. La culpabilité des répressions qui pourraient subvenir incombera directement au pouvoir sortant avec une co-responsabilité de la CENI qui tente de se dédouaner en passant la patate chaude à la Cour suprême de Justice.
- Afrikarabia : Vous allez remettre samedi 17 décembre à Alain Juppé un mémo sur la situation en RDC. Qu'attendez-vous de la communauté internationale et de la France en particulier ?
- Jean-Michel Mampuya : Nous attendons essentiellement que cette fameuse "nébuleuse internationale" respecte le peuple congolais. Nous ne sommes pas des sous-hommes. Les valeurs démocratiques imposent le respect du verdict des urnes, et cela doit valoir également pour nous congolais. On entend plus souvent des appels au calme plutôt que d’entendre des appels à la vérité des urnes. Je n’ai entendu aucun ambassadeur en RDC appeler la CENI à la vérité des urnes. On a plutôt entendu des menaces précises en langage diplomatique.
Si le courage politique manque à la communauté internationale et à la France en particulier d’appeler à la transparence des résultats, alors qu’elles laissent les congolais gérés l’issue du processus à sa manière. Et je rappelle à nos partenaires occidentaux l’article 35 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen : « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. » Si cette déclaration ne vaut que pour l’occident, alors autant nous le dire. Qu’ils cessent d’agiter à tort la CPI , dont l’objectif a été visiblement dévoyé au profit des seuls vainqueurs de crises politiques. Le peuple congolais veut et va se prendre en charge.
- Afrikarabia : Comment réagit la diaspora congolaise et que peut-elle faire depuis la France ?
- Jean-Michel Mampuya : Dans manière spontanée, la diaspora congolaise où qu’elle se trouve manifeste son refus d’un "hold-up électoral". On le voit aux USA, en Allemagne, en Belgique, au Royaume-Uni, en Suisse, etc…. Nous faisons pression auprès de la communauté internationale afin qu’elle agisse de concert avec les congolais pour que "le groupe" qui est au pouvoir et les affairistes qui les soutiennent respectent tout simplement le choix du peuple congolais.
Une marche pacifique sera organisée par la communauté congolaise de Bordeaux, samedi 17 décembre 2011 à partir de 14h00. Au départ de la Gare St Jean jusqu'à la place du Grand Théâtre de Bordeaux.
Jeudi 15 décembre 2011
RDC : La diaspora pro-Tshisekedi demande "une plus grande implication de la France"
Créé l 15-12-2011- 23h13 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 15-12-2011 23H38 AFRIQUE REDACTION PAR :AFRKARABIA
Plusieurs associations de la diaspora congolaise soutenant Etienne Tshisekedi en France manifesteront samedi 17 décembre à Bordeaux pour contester la réélection de Joseph Kabila à la tête de la République démocratique du Congo (RDC). Un mémo sera remis au Ministre des Affaires étrangères français, Alain Juppé, pour demander "l'implication effective de la France" pour que l'issue des élections "soit conforme aux aspirations du peuple congolais". Rencontre avec Jean-Michel Mampuya, l'un des organisateurs.
- Afrikarabia : Jean-Michel Mampuya, vous représentez la Dynamique Tshisekedi Président (DTP) en France. De nombreuses irrégularités ont entaché les élections en République démocratique du Congo (RDC) et des tentatives de fraude massive ont été relevées par plusieurs ONG internationales. Vous étiez en RDC il y a encore quelques jours, comment réagit la population pour le moment ?
- Jean-Michel Mampuya : Elle est en colère, sereine et calme. Elle sait que celui qui a été élu c’est Etienne Tshisekdi. Elle le considère donc comme le Président de la République et attend, certes avec impatience, le mot d’ordre qu’il nous donnera.
De plusieurs endroits du pays, nous recevions tous les jours des coups de fil des gens qui "festoyaient" déjà la fin du régime Kabila, avant l’annonce de la CENI, tellement l’évidence du terrain faisait apparaître Tshisekedi comme vainqueur. Quand je dis « festoyaient », entendez par là avec musiques, chants et boissons… Il ne s’agissait pas d’une simple satisfaction. Autant comprendre ainsi à quel niveau se situait l’attente populaire. Les gens disaient qu’ils n’envisageaient pas 5 ans supplémentaires avec Joseph Kabila. Le président Kabila a fait son temps (10 ans) J’ose même dire qu’il a beaucoup travaillé (rires). Il est donc fatigué ! Qu’il laisse cette charge à celui qui a été choisit par le peuple. Tous les artifices de tricherie et fraude ont été déjoués par le peuple. La dernière astuce à leur disposition était la fameuse opération de compilation. Une démarche opaque et inutile qui sert à « traiter » les chiffres. Le peuple ne veut pas de « traitement ». Il veut la sommation des chiffres issus de chaque bureau de vote. Les résultats du premier au dernier bureau. Pas question de traitement ou de compilation. On veut les chiffres bruts ! C’est le prix à payer pour la paix. C’est l’opération la plus simple et la plus transparente à réaliser, étant donné que chaque parti et chaque candidat a en sa possession, le PV de chaque bureau.
- Afrikarabia : L'UDPS a appelé à manifester pacifiquement pour "protéger la victoire" d'Etienne Tshisekedi. Croyez-vous que ces manifestations peuvent replonger le pays dans la violence ?
- Jean-Michel Mampuya : Les manifestations populaires à l’initiative des partis politiques sont pacifiques. Je tiens à préciser que le risque est de voir le peuple congolais être victime d’une répression sauvage. La violence, la brutalité ne pourront venir que d’un seul camp : celui qui a des armes ! On le voit tous les jours avec des brimades, des assassinats et autres arrestations arbitraires. A ce sujet, je voudrai interpeller la communauté internationale (en particulier la France dont la coopération visible à ce jour ne se limite qu’à former des policiers) sur les conséquences des fameux véhicules à jet d’eau chaude utilisés par les forces de police congolaises. Les dégâts sur la peau sont suspects. Les brûlures et blessures laissent penser, sans être spécialiste, qu’il s’agit de produits beaucoup plus nocifs que de l’eau chaude. La culpabilité des répressions qui pourraient subvenir incombera directement au pouvoir sortant avec une co-responsabilité de la CENI qui tente de se dédouaner en passant la patate chaude à la Cour suprême de Justice.
- Afrikarabia : Vous allez remettre samedi 17 décembre à Alain Juppé un mémo sur la situation en RDC. Qu'attendez-vous de la communauté internationale et de la France en particulier ?
- Jean-Michel Mampuya : Nous attendons essentiellement que cette fameuse "nébuleuse internationale" respecte le peuple congolais. Nous ne sommes pas des sous-hommes. Les valeurs démocratiques imposent le respect du verdict des urnes, et cela doit valoir également pour nous congolais. On entend plus souvent des appels au calme plutôt que d’entendre des appels à la vérité des urnes. Je n’ai entendu aucun ambassadeur en RDC appeler la CENI à la vérité des urnes. On a plutôt entendu des menaces précises en langage diplomatique.
Si le courage politique manque à la communauté internationale et à la France en particulier d’appeler à la transparence des résultats, alors qu’elles laissent les congolais gérés l’issue du processus à sa manière. Et je rappelle à nos partenaires occidentaux l’article 35 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen : « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. » Si cette déclaration ne vaut que pour l’occident, alors autant nous le dire. Qu’ils cessent d’agiter à tort la CPI , dont l’objectif a été visiblement dévoyé au profit des seuls vainqueurs de crises politiques. Le peuple congolais veut et va se prendre en charge.
- Afrikarabia : Comment réagit la diaspora congolaise et que peut-elle faire depuis la France ?
- Jean-Michel Mampuya : Dans manière spontanée, la diaspora congolaise où qu’elle se trouve manifeste son refus d’un "hold-up électoral". On le voit aux USA, en Allemagne, en Belgique, au Royaume-Uni, en Suisse, etc…. Nous faisons pression auprès de la communauté internationale afin qu’elle agisse de concert avec les congolais pour que "le groupe" qui est au pouvoir et les affairistes qui les soutiennent respectent tout simplement le choix du peuple congolais.
Une marche pacifique sera organisée par la communauté congolaise de Bordeaux, samedi 17 décembre 2011 à partir de 14h00. Au départ de la Gare St Jean jusqu'à la place du Grand Théâtre de Bordeaux.
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moko moko
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Jusqu'où irons nous avec cet assassin:
BIBEMBE EBIMI NA MAYI YA NDJILI
http://www.youtube.com/watch?v=F08sIHzf ... ture=share
BIBEMBE EBIMI NA MAYI YA NDJILI
http://www.youtube.com/watch?v=F08sIHzf ... ture=share
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moko moko
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
INFO CONFIRMÉE PAR UNE FAMILLE QUI SELON EUX AVAIT SENTI L'ODEUR DE MORT DANS LE FOURGONNETTE QUI TRANSPORTAIT LES CORPS!Ilunga a écrit :KANACHIEN, c'est la CPI direct toi !
FLASH: UNE FOSSE COMMUNE AVEC UN GRAND NOMBRE DE CORPS DECOUVERTE PAR LA POPULATION A KIMWENZA/KINSHASA
Posted on 15 décembre 2011
FLASH:
UNE VUE DE LA LOCALITE DE KIMWENZA, LARGEMENT FRAPPEE
PAR DES EROSIONS
UNE FOSSE COMMUNE CONTENANT UN NOMBRE ENCORE IMPRECISE DE CORPS D’ HOMMES ET FEMMES A ETE DECOUVERTE A KIMWENZA (NON LOIN DE L’ UNIVERSITE DE KINSHASA) PAR LA POPULATION DE CETTE LOCALITE A LA PERIPHERIE DE KINSHASA.
AU COURS DES DERNIERS JOURS, LES HABITANTS DE KIMWENZA, EN PROXIMITE DE L’ UNIVERSITE DE KINSHASA, ONT NOTE LA PRESENCE SUSPECTE DE JEEPS QUI, NUITAMMENT, S’ ARRETAIENT TOUTES EN PROXIMITE D’ UN LIEU ISOLE DE LEUR CONTREE.
CETTE NUIT, UN GROUPE DE JEUNES KINOIS A DECIDE D’ALLER VERIFIER CE QUI SE PASSAIT A CET ENDROIT, LIEU D’ UN PELEGRINAGE MACABRE LA NUIT.
ILS ONT NOTE QUE LA TERRE A CET ENDROIT ETAIT MANIFESTEMENT REMOUEE. ET ILS ONT DECOUVERT UN GRAND NOMBRE DE CADAVRES ENSEVELIS A LA SAUVETTE TOUS AU MEME ENDROIT. DES CONGOLAIS QUI HABITENT DANS LES ENVIRONS ONT CONFIRME LES ALLEES ET RETOURS SUSPECTS DE VEHICULES PICK-UP OU AUTRES JEEPS LA NUIT, EN PROXIMITE DU LIEU OU LA FOSSE COMMUNE A ETE DECOUVERTE AINSI QUE UN PEU PLUS LOIN, EN PROXIMITE DU FLEUVE.
LE DEPUTE DE L’ OPPOSITION, FRANK DIONGO, S’ EST PERSONNELLEMENT RENDU SUR PLACE POUR VERIFIER L’ INFORMATION ET IL VIENT DE NOUS CONFIRMER QU’ IL S'AGIT BIEN D’UNE FOSSE COMMUNE CONTENANT UN GRAND NOMBRE DE CADAVRES RECEMMENT ENSEVELIS. LA PRESSE LOCALE ET INTERNATIONALE AINSI QUE LA MONUSCO ONT ETE DEJA INFORMES ET SAISIS ET ILS VIENNENT DE SE RENDRE SUR PLACE.
L’OPPOSITION POLITIQUE CONGOLAISE CRAINT QUE LES CORPS DECOUVERTS DANS CETTE FOSSE COMMUNE A LA PERIPHERIE DE KINSHASA APPARTIENNENT AUX VICTIMES DE LA REPRESSION VIOLENTE EXERCEE AU DETRIMENT DE LA POPULATION DE KINSHASA QUI A PROTESTE CONTRE LA FRAUDE ELECTORALE EN RDC.
NOUS AVONS DEJA SIGNALE ET DENONCE LES NOMBREUX CAS D’ENLEVEMENTS DE JEUNES KINOIS DONT LES FAMILLES N’ AVAIENT PLUS AUCUNE NOUVELLE DEPUIS LEUR ARRESTATION, AINSI QUE LA DISPARITION DE MILITANTS DE L’ OPPOSITION ARRETES AU COURS DES DERNIERES MANIFESTATIONS VIOLEMMENT REPRIMEES A KINSHASA DEPUIS LES DERNIERS JOURS DE LA CAMPAGNE ELECTORALE.
VERITE ET JUSTICE POUR LE CONGO
LE PEUPLE D’ABORD
MARC MAWETE
LE PEUPLE VAINCRAT!
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Ilunga
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
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Au regard des irrégularités flagrantes mise à nu par le Centre Carter, Mgr Monsengwo, MOE-UE … Insomnie dans le camp de la majorité
JEUDI, 15 DÉCEMBRE 2011 14:18
En toute indépendance, toutes ces missions électorales trouvent que les résultats de la présidentielle du 28 novembre ne sont pas crédibles. De la campagne électorale à la proclamation par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) des résultats provisoires de la présidentielle du 28 novembre, en passant par la publication des résultats partiels, jusqu’à la réaction des observateurs internationaux à travers leurs rapports sur ce scrutin, l’équation devient de plus en plus compliquée pour le camp de la majorité qui pensait remporter aussi facilement cette élection présidentielle.
Ce camp présidentiel qui a cru battre à plate couture le candidat de l’Opposition connaît aujourd’hui une insomnie qui ne dit pas son nom.
Tout avait commencé à la période de campagne électorale lorsqu’Etienne Tshisekedi avait secoué toutes les provinces de la République démocratique du Congo (RDC), drainant derrière lui des foules immenses, même dans des fiefs supposés être acquis à la cause de ses adversaires. C’était la première surprise réalisée par celui que l’on donnait, il y a de cela quelques mois, pour complètement affaibli pour certains, et mort pour d’autres.
Au regard de cette côte de popularité qui allait toujours croissante, le camp adverse s’est vu obligé de l’empêcher de clôturer sa campagne avec pompe à Kinshasa, alors que ses partisans et combattants l’attendaient nombreux sur le boulevard Lumumba.
Le 28 novembre, il a été de nouveau empêché d’aller voter dans la commune de N’djili, district de la Tshangu, raison pour laquelle il rempli ce devoir civique à l’institut Lumumba, dans la commune de Limete.
A cette même date, les Congolais, sur toute l’étendue de la République, ont eux-mêmes surveillé cette élection. Ils ont capturé ceux qui détenaient des bulletins de vote en dehors des installations de la CENI, des fraudeurs et autres personnes suspectes qui tentaient de rendre opaque le vote.
Un jour avant que le président de la CENI ne proclame les résultats provisoires de cette course à la présidentielle, un vent avait soufflé sur toutes les provinces de la République démocratique du Congo : Tshisekedi a gagné les élections. La ville de Kinshasa a vibré, les habitants de toutes les communes de la capitale ont célébré cette victoire qui était d’ailleurs la leur, alors que ce n’était qu’une rumeur.
24 heures plus tard, la CENI proclame Joseph Kabila provisoirement vainqueur de cette élection. C’était la consternation à travers tout le pays. Kinshasa, Bas-Congo, Bandundu, Nord-Kivu, Sud-Kivu, Maniema, Katanga, les deux Kasaï... s’étaient comportés comme s’ils venaient de recevoir une nouvelle nécrologique. Aucune liesse enregistrée dans une seule province de la RD Con- go.
Au lendemain de cette proclamation, des Congolais ont manifesté leur mécontentement face à ces résultats .qui, pour eux, ne sont pas justes. La police s’est interposée, plusieurs manifestants ont été tués, d’autres gravement blessés, d’autres encore arrêtés et mis en détention quelque part.
Dans le même sens que le peuple congolais, le cardinal
Laurent Monsengwo Pasinya a eu le courage de dire tout haut que cette élection n’est ni juste, ni crédible, et ne reflète pas la vérité des urnes. Cette vérité a dérangé le camp de la majorité qui a envoyé tous ses lieutenants dans les médias pour vilipender ce prélat catholique.
Même le Centre Carter qui a relevé également les mêmes irrégularités que Mgr Monsengwo, a subi des attaques verbales de la part de ces mêmes lieutenants.
Dans le même ordre, la MON USCO a fait aussi ce constat malheureux, appelant ainsi la CENI à prendre en compte toutes les préoccupations exprimées par les observateurs pour cette élection présidentielle.
Aujourd’hui, c’est la Mission d’observation électorale de l’Union européenne (MOE-UE) qui relève des entorses chaotiques dans la compilation et la transmission des résultats de vote à Kinshasa, à l’Equateur, au Sud-Kivu et au Katanga.
Peut-on dire que toutes ces organisations n’ont pas fait une bonne lecture de ce processus, ou ont-ils élaboré des rapports partisans, comme le soutiennent les membres de la majorité au pouvoir ?
Non. Ils savent pertinemment bien que des fraudes et autres pratiques opaques ont entaché les élections du 28 novembre. Celles-ci n’ont été ni démocratiques, ni libres, ni transparentes, encore moins apaisées comme cela était souhaité. Toute les observations faites par touts ces organisations et quelques personnalités du monde religieux et politique sont vérifiées et véritables.
LEFILS MATADY
Source : La Tempête des tropiques
Au regard des irrégularités flagrantes mise à nu par le Centre Carter, Mgr Monsengwo, MOE-UE … Insomnie dans le camp de la majorité
JEUDI, 15 DÉCEMBRE 2011 14:18
En toute indépendance, toutes ces missions électorales trouvent que les résultats de la présidentielle du 28 novembre ne sont pas crédibles. De la campagne électorale à la proclamation par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) des résultats provisoires de la présidentielle du 28 novembre, en passant par la publication des résultats partiels, jusqu’à la réaction des observateurs internationaux à travers leurs rapports sur ce scrutin, l’équation devient de plus en plus compliquée pour le camp de la majorité qui pensait remporter aussi facilement cette élection présidentielle.
Ce camp présidentiel qui a cru battre à plate couture le candidat de l’Opposition connaît aujourd’hui une insomnie qui ne dit pas son nom.
Tout avait commencé à la période de campagne électorale lorsqu’Etienne Tshisekedi avait secoué toutes les provinces de la République démocratique du Congo (RDC), drainant derrière lui des foules immenses, même dans des fiefs supposés être acquis à la cause de ses adversaires. C’était la première surprise réalisée par celui que l’on donnait, il y a de cela quelques mois, pour complètement affaibli pour certains, et mort pour d’autres.
Au regard de cette côte de popularité qui allait toujours croissante, le camp adverse s’est vu obligé de l’empêcher de clôturer sa campagne avec pompe à Kinshasa, alors que ses partisans et combattants l’attendaient nombreux sur le boulevard Lumumba.
Le 28 novembre, il a été de nouveau empêché d’aller voter dans la commune de N’djili, district de la Tshangu, raison pour laquelle il rempli ce devoir civique à l’institut Lumumba, dans la commune de Limete.
A cette même date, les Congolais, sur toute l’étendue de la République, ont eux-mêmes surveillé cette élection. Ils ont capturé ceux qui détenaient des bulletins de vote en dehors des installations de la CENI, des fraudeurs et autres personnes suspectes qui tentaient de rendre opaque le vote.
Un jour avant que le président de la CENI ne proclame les résultats provisoires de cette course à la présidentielle, un vent avait soufflé sur toutes les provinces de la République démocratique du Congo : Tshisekedi a gagné les élections. La ville de Kinshasa a vibré, les habitants de toutes les communes de la capitale ont célébré cette victoire qui était d’ailleurs la leur, alors que ce n’était qu’une rumeur.
24 heures plus tard, la CENI proclame Joseph Kabila provisoirement vainqueur de cette élection. C’était la consternation à travers tout le pays. Kinshasa, Bas-Congo, Bandundu, Nord-Kivu, Sud-Kivu, Maniema, Katanga, les deux Kasaï... s’étaient comportés comme s’ils venaient de recevoir une nouvelle nécrologique. Aucune liesse enregistrée dans une seule province de la RD Con- go.
Au lendemain de cette proclamation, des Congolais ont manifesté leur mécontentement face à ces résultats .qui, pour eux, ne sont pas justes. La police s’est interposée, plusieurs manifestants ont été tués, d’autres gravement blessés, d’autres encore arrêtés et mis en détention quelque part.
Dans le même sens que le peuple congolais, le cardinal
Laurent Monsengwo Pasinya a eu le courage de dire tout haut que cette élection n’est ni juste, ni crédible, et ne reflète pas la vérité des urnes. Cette vérité a dérangé le camp de la majorité qui a envoyé tous ses lieutenants dans les médias pour vilipender ce prélat catholique.
Même le Centre Carter qui a relevé également les mêmes irrégularités que Mgr Monsengwo, a subi des attaques verbales de la part de ces mêmes lieutenants.
Dans le même ordre, la MON USCO a fait aussi ce constat malheureux, appelant ainsi la CENI à prendre en compte toutes les préoccupations exprimées par les observateurs pour cette élection présidentielle.
Aujourd’hui, c’est la Mission d’observation électorale de l’Union européenne (MOE-UE) qui relève des entorses chaotiques dans la compilation et la transmission des résultats de vote à Kinshasa, à l’Equateur, au Sud-Kivu et au Katanga.
Peut-on dire que toutes ces organisations n’ont pas fait une bonne lecture de ce processus, ou ont-ils élaboré des rapports partisans, comme le soutiennent les membres de la majorité au pouvoir ?
Non. Ils savent pertinemment bien que des fraudes et autres pratiques opaques ont entaché les élections du 28 novembre. Celles-ci n’ont été ni démocratiques, ni libres, ni transparentes, encore moins apaisées comme cela était souhaité. Toute les observations faites par touts ces organisations et quelques personnalités du monde religieux et politique sont vérifiées et véritables.
LEFILS MATADY
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VENDREDI, 16 DÉCEMBRE 2011 05:03
Le Pasteur Ngoy Mulunda plaide coupable sans le savoir
Le Pasteur Ngoy Mulunda, Président de la CENI- RDC, est en train de plaider coupable pour avoir été attrapé la main dans le sac de la manipulation des résultats des 25% de sites de bureaux de vote en RDC qui ont été couverts par les Observateurs du Centre Carter. Il croyait pouvoir manipuler aisément les chiffres sur les 75% de sites non couverts par les Observateurs du Centre Carter. Malheureusement pour lui, il y avait d'autres observateurs sur ces 75% des bureaux de vote.
Dans ce cas de figure, les carottes sont cuites pour le Pasteur Ngoy Mulunda. On se demande quelle méthode a utilisé le méthodiste Ngoy Mulunda. En effet, soit il n'a pas des notions d'échantillonnage, soit il fait semblant de les ignorer. S'il les avait, il n'aurait pas réagit de la sorte. Car il se rendrait compte que 25% de sites constituent un large échantillonnage assez représentatif pour orienter une analyse assez fiable des tendances et des projections des résultats des élections.
Lorsque cet échantillonnage est étalé sur toutes les provinces et localités de la RDC sur une période bien déterminée de l'élection présidentielle et législative, l'extrapolation des projections des résultats sur l'ensemble du territoire est suffisamment fiable. Il reconnaît implicitement qu'il a proclamé un faux président à partir de faux résultats. D'où la nervosité du Pasteur cleptomane "
"Ce Pasteur est manifestement bête. Au lieu de contredire le rapport du Centre Carter, il se contente à affirmer que les fraudes massives constatées par le centre Carter ne représentent que 25% de sites de bureaux de vote en RDC.
Qui peut alors croire les résultats proclamés par ce voleur des voix dans le reste du pays, 75% de sites de bureau de vote ? Et comme vous le dites, par ailleurs, il omet sciemment de reconnaître qu’il y avait d'autres observateurs sur les autres 75% de sites, notamment ceux de l’Union Européenne et de l’Église catholique qui avait 30.000 observateurs qui, eux aussi, font le même constat. Le Pasteur Mulunda devait d’abord lire attentivement tous les rapports des missions d’observation, confronter leurs chiffres aux siens au lieu de continuer à se tirer dans le pied.
Dr. André Rwamakuba
Source : Blog des congolais/Internet
© Beni-Lubero Online
VENDREDI, 16 DÉCEMBRE 2011 05:03
Le Pasteur Ngoy Mulunda plaide coupable sans le savoir
Le Pasteur Ngoy Mulunda, Président de la CENI- RDC, est en train de plaider coupable pour avoir été attrapé la main dans le sac de la manipulation des résultats des 25% de sites de bureaux de vote en RDC qui ont été couverts par les Observateurs du Centre Carter. Il croyait pouvoir manipuler aisément les chiffres sur les 75% de sites non couverts par les Observateurs du Centre Carter. Malheureusement pour lui, il y avait d'autres observateurs sur ces 75% des bureaux de vote.
Dans ce cas de figure, les carottes sont cuites pour le Pasteur Ngoy Mulunda. On se demande quelle méthode a utilisé le méthodiste Ngoy Mulunda. En effet, soit il n'a pas des notions d'échantillonnage, soit il fait semblant de les ignorer. S'il les avait, il n'aurait pas réagit de la sorte. Car il se rendrait compte que 25% de sites constituent un large échantillonnage assez représentatif pour orienter une analyse assez fiable des tendances et des projections des résultats des élections.
Lorsque cet échantillonnage est étalé sur toutes les provinces et localités de la RDC sur une période bien déterminée de l'élection présidentielle et législative, l'extrapolation des projections des résultats sur l'ensemble du territoire est suffisamment fiable. Il reconnaît implicitement qu'il a proclamé un faux président à partir de faux résultats. D'où la nervosité du Pasteur cleptomane "
"Ce Pasteur est manifestement bête. Au lieu de contredire le rapport du Centre Carter, il se contente à affirmer que les fraudes massives constatées par le centre Carter ne représentent que 25% de sites de bureaux de vote en RDC.
Qui peut alors croire les résultats proclamés par ce voleur des voix dans le reste du pays, 75% de sites de bureau de vote ? Et comme vous le dites, par ailleurs, il omet sciemment de reconnaître qu’il y avait d'autres observateurs sur les autres 75% de sites, notamment ceux de l’Union Européenne et de l’Église catholique qui avait 30.000 observateurs qui, eux aussi, font le même constat. Le Pasteur Mulunda devait d’abord lire attentivement tous les rapports des missions d’observation, confronter leurs chiffres aux siens au lieu de continuer à se tirer dans le pied.
Dr. André Rwamakuba
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Nouvelles preuves de la fraude éléctorale au profit de Kabila à Kananga
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.congoindependant.com/article ... cleid=7010
Il faut combattre l’usurpateur «Joseph Kabila»
L’ancien Premier ministre belge Léo Tindemans est sans aucun doute un visionnaire. Lorsque la République du Zaïre a été rebaptisée «République démocratique du Congo» au lendemain de la prise de Kinshasa par les «libérateurs» du 17 mai 1997, ce démocrate chrétien flamand avait émis une réaction ironique : «Cette appellation pèche par un certain anachronisme. Elle rappelle la République démocratique allemande, la RDA». «Léo», comme l’appelaient affectueusement ses concitoyens, voulait sans doute dire que le niveau de démocratisation d’un Etat se juge par les actes et non par le discours. A preuve, l’épithète «démocratique» n’empêcha nullement l’Allemagne d’Erik Honecker d’être un Etat totalitaire. Une dictature communiste. Le Congo dit démocratique de Mzee LD Kabila et de son successeur «Joseph Kabila» n’a pas échappé à cette fatalité. Comme quoi, il n’y a pas de démocratie. Il n’y a que des preuves de démocratie.
Comment reconnaît-on un Etat démocratique ? Un Etat démocratique se reconnaît d’abord par l’ambiance libérale qui y règne. Une ambiance empreinte de liberté, de justice, de fraternité et de solidarité. Il n’y a point de démocratie là où la population a peur de l’avenir. Il n’y a point de démocratie là où la population n’est pas libre d’aller et de venir. Il n’y a point de démocratie là où toute contradiction ou critique est proscrite. Il n’y a point de démocratie là où la presse n’est pas indépendante. Un Etat démocratique se reconnaît ensuite par la qualité des rapports existant entre les pouvoirs publics et les citoyens. Le maître mot ici c’est le "respect". Le respect de la vie et de la dignité de la personne humaine sont des valeurs chères à tout Etat qui se veut démocratique. Un Etat démocratique se reconnaît enfin par le souci constant des dirigeants à améliorer les conditions sociales de la population.
Qu’en est-il du Congo dit démocratique de "Joseph Kabila"?
Le voyageur qui arrive à Kinshasa en ce mois de décembre 2011 se croirait dans une ville en état de siège. Une ville occupée par des sicaires à la mine patibulaire. Le système de messagerie «SMS» n’est plus opérationnel au départ du Congo. Une atteinte grave aux droits et libertés. L’Internet fonctionne tant bien que mal. L’armée et la police sont déployées aux endroits stratégiques de la ville. Est-ce pour maintenir l’ordre public? Assurément pas ! Il s’agit en réalité d’empêcher les militants de l’opposition à manifester «pacifiquement» sur la voie publique. Une dérive autoritaire qui écorne l’idée même du pluralisme politique proclamée par la Constitution en vigueur. Le 26 novembre dernier, des éléments de la garde présidentielle ont abattu une vingtaine de membres de l’opposition pro-Tshisekedi. Aucune enquête judiciaire n’a été lancée à ce jour par un appareil judiciaire inféodé à la Présidence de la République.
A Limete, le candidat à l’élection présidentielle, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, est "assigné à résidence" sur ordre du président sortant «Joseph Kabila». Tshisekedi conteste, comme on le sait, la «victoire» de ce dernier et a appelé la population à «manifester pacifiquement» pour ne pas se laisser voler sa victoire. A Bukavu, à Goma, à Lubumbashi et à Kinshasa, les manifestations des forces de l’opposition sont "dispersées" avec brutalité. Les policiers et les membres de la garde présidentielle tirent impunément à balles réelles sur la population. La fameuse «communauté internationale» regarde et laisse faire.
Le 28 novembre dernier, les citoyens congolais sont allés aux urnes pour choisir notamment leur nouveau Président de la République pour les cinq prochaines années. Malgré la fraude massive, il est indiscutable que le chef d’Etat sortant a été vomi par la grande majorité des électeurs. Et pour cause? Au cours des dix années passées à la tête de l’Etat, "Joseph Kabila" a montré sa fascination plus pour les privilèges et les frivolités inhérentes à l’exercice du pouvoir que son souci de mettre l’Etat au service de l’amélioration de la condition collective. Pendant dix ans, le pouvoir d’Etat n’a été pour lui qu’une sorte de sésame pour «ouvrir» ce Congo-Kinshasa réduit au rang de «Caverne d’Ali Baba». Pendant dix ans, le pouvoir d’Etat n’a pas été cette force au service d’une vision mais simplement une "arme de destruction massive" pour écraser les contradicteurs. Des contradicteurs qui doivent choisir entre la prison, l’exil ou la mort.
Le 28 novembre 2011, le peuple congolais a choisi de tourner la page de la «démocratie selon Joseph Kabila». Une démocratie de pacotille qui n’excelle que dans la criminalité, la corruption, le mépris de la vie et de la dignité de la personne humaine. Les Congolais doivent se battre par tous les moyens pour chasser ce tyranneau et ses «poste-crates» qui tentent de prendre tout un peuple en otage juste pour leur bon plaisir. C’est un rendez-vous avec l’Histoire. Il s’agit pour les Congolais, à l’instar des autres peuples, Egyptiens et libyens d’imposer le Changement attendu depuis le 24 avril 1990.
Le temps est venu pour le peuple congolais d’opposer la «violence citoyenne» à la «violence d’Etat». L’article 64 de la Constitution ne reconnaît-il pas à chaque citoyen congolais le droit de «faire échec» à tout usurpateur du pouvoir d’Etat?
Baudouin Amba Wetshi
© Congoindépendant 2003-2011
Il faut combattre l’usurpateur «Joseph Kabila»
L’ancien Premier ministre belge Léo Tindemans est sans aucun doute un visionnaire. Lorsque la République du Zaïre a été rebaptisée «République démocratique du Congo» au lendemain de la prise de Kinshasa par les «libérateurs» du 17 mai 1997, ce démocrate chrétien flamand avait émis une réaction ironique : «Cette appellation pèche par un certain anachronisme. Elle rappelle la République démocratique allemande, la RDA». «Léo», comme l’appelaient affectueusement ses concitoyens, voulait sans doute dire que le niveau de démocratisation d’un Etat se juge par les actes et non par le discours. A preuve, l’épithète «démocratique» n’empêcha nullement l’Allemagne d’Erik Honecker d’être un Etat totalitaire. Une dictature communiste. Le Congo dit démocratique de Mzee LD Kabila et de son successeur «Joseph Kabila» n’a pas échappé à cette fatalité. Comme quoi, il n’y a pas de démocratie. Il n’y a que des preuves de démocratie.
Comment reconnaît-on un Etat démocratique ? Un Etat démocratique se reconnaît d’abord par l’ambiance libérale qui y règne. Une ambiance empreinte de liberté, de justice, de fraternité et de solidarité. Il n’y a point de démocratie là où la population a peur de l’avenir. Il n’y a point de démocratie là où la population n’est pas libre d’aller et de venir. Il n’y a point de démocratie là où toute contradiction ou critique est proscrite. Il n’y a point de démocratie là où la presse n’est pas indépendante. Un Etat démocratique se reconnaît ensuite par la qualité des rapports existant entre les pouvoirs publics et les citoyens. Le maître mot ici c’est le "respect". Le respect de la vie et de la dignité de la personne humaine sont des valeurs chères à tout Etat qui se veut démocratique. Un Etat démocratique se reconnaît enfin par le souci constant des dirigeants à améliorer les conditions sociales de la population.
Qu’en est-il du Congo dit démocratique de "Joseph Kabila"?
Le voyageur qui arrive à Kinshasa en ce mois de décembre 2011 se croirait dans une ville en état de siège. Une ville occupée par des sicaires à la mine patibulaire. Le système de messagerie «SMS» n’est plus opérationnel au départ du Congo. Une atteinte grave aux droits et libertés. L’Internet fonctionne tant bien que mal. L’armée et la police sont déployées aux endroits stratégiques de la ville. Est-ce pour maintenir l’ordre public? Assurément pas ! Il s’agit en réalité d’empêcher les militants de l’opposition à manifester «pacifiquement» sur la voie publique. Une dérive autoritaire qui écorne l’idée même du pluralisme politique proclamée par la Constitution en vigueur. Le 26 novembre dernier, des éléments de la garde présidentielle ont abattu une vingtaine de membres de l’opposition pro-Tshisekedi. Aucune enquête judiciaire n’a été lancée à ce jour par un appareil judiciaire inféodé à la Présidence de la République.
A Limete, le candidat à l’élection présidentielle, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, est "assigné à résidence" sur ordre du président sortant «Joseph Kabila». Tshisekedi conteste, comme on le sait, la «victoire» de ce dernier et a appelé la population à «manifester pacifiquement» pour ne pas se laisser voler sa victoire. A Bukavu, à Goma, à Lubumbashi et à Kinshasa, les manifestations des forces de l’opposition sont "dispersées" avec brutalité. Les policiers et les membres de la garde présidentielle tirent impunément à balles réelles sur la population. La fameuse «communauté internationale» regarde et laisse faire.
Le 28 novembre dernier, les citoyens congolais sont allés aux urnes pour choisir notamment leur nouveau Président de la République pour les cinq prochaines années. Malgré la fraude massive, il est indiscutable que le chef d’Etat sortant a été vomi par la grande majorité des électeurs. Et pour cause? Au cours des dix années passées à la tête de l’Etat, "Joseph Kabila" a montré sa fascination plus pour les privilèges et les frivolités inhérentes à l’exercice du pouvoir que son souci de mettre l’Etat au service de l’amélioration de la condition collective. Pendant dix ans, le pouvoir d’Etat n’a été pour lui qu’une sorte de sésame pour «ouvrir» ce Congo-Kinshasa réduit au rang de «Caverne d’Ali Baba». Pendant dix ans, le pouvoir d’Etat n’a pas été cette force au service d’une vision mais simplement une "arme de destruction massive" pour écraser les contradicteurs. Des contradicteurs qui doivent choisir entre la prison, l’exil ou la mort.
Le 28 novembre 2011, le peuple congolais a choisi de tourner la page de la «démocratie selon Joseph Kabila». Une démocratie de pacotille qui n’excelle que dans la criminalité, la corruption, le mépris de la vie et de la dignité de la personne humaine. Les Congolais doivent se battre par tous les moyens pour chasser ce tyranneau et ses «poste-crates» qui tentent de prendre tout un peuple en otage juste pour leur bon plaisir. C’est un rendez-vous avec l’Histoire. Il s’agit pour les Congolais, à l’instar des autres peuples, Egyptiens et libyens d’imposer le Changement attendu depuis le 24 avril 1990.
Le temps est venu pour le peuple congolais d’opposer la «violence citoyenne» à la «violence d’Etat». L’article 64 de la Constitution ne reconnaît-il pas à chaque citoyen congolais le droit de «faire échec» à tout usurpateur du pouvoir d’Etat?
Baudouin Amba Wetshi
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.cheikfitanews.net/article-ho ... 49129.html
Vendredi 16 décembre 2011
HOLD-UP ELECTORAL: DES MILLIERS DE CONGOLAIS DANS LA RUE A LONDRES… CONTRE KABILA
Mercredi 14 décembre 2011, des milliers de Congolais vivant au Royaume Uni ont marché à Londres de l'Ambassade de la RD Congo (sur Greatportland-Regent- (Trafalgar Square)Whitehall street) au Numéro 10 Downing street (Bureau de David Cameron) pour remettre au Premier ministre Britannique un mémo concernant les élections du 28 Novembre 2011.
Durant plusieurs heures, bébés en poussettes et leurs mamans, enfants, jeunes et adultes ont battu le macadam pour exprimer leur désapprobation du hold-up en cours en RD Congo.
Pour les manifestants, un seul slogan: « Kabila must go... Tshisekedi Président. »
D’innombrables preuves l’attestent, le hold-up électoral en cours au Congo a été cyniquement conçu, planifié, financé et exécuté par Joseph Kabila et son clan politique.
Bourrage d’urnes, falsification des procès-verbaux, intimidation des témoins des opposants, menaces, achat de consciences du personnel de la commission électorale… bref un véritable réseau maffieux ayant un seul objectif: le maintien au pouvoir de monsieur Joseph Kabila.
Si en RD Congo, la population est flinguée à balles réelles chaque fois qu’elle descend dans la rue, par contre, les Congolais qui vivent à l’étranger ont le loisir d’être les ambassadeurs des leurs, ballonnés au pays.
Il n’y a pas meilleure façon d’influer sur les grands décideurs du monde qu’en prenant à témoin leur opinion publique par de telles marches.
Cette expression désormais planétaire , n’est pas le fruit du hasard, encore moins un caprice. Le bilan des dix ans de pouvoir de Joseph Kabila est largement négatif dans les domaines suivants: alimentation, accès aux soins de santé, scolarisation des enfants, accès à l ‘eau potable, électrification, transport local, transport entre les villes, transport entre les provinces emploi (95% de la population au chômage), sécurité des biens et des personnes, sans compter la confiscation des médias publics, les assassinats et exécutions sommaires… Le tout dans un environnement de très grande corruption.
Comment un tel dirigeant peut-il être réélu pour cinq nouvelles années?
D’où ce ras-le-bol généralisé.
Conscient de son impopularité, monsieur Kabila n’a donc pas trouvé mieux que de mettre en place un vaste réseau de fraude. Le crime parfait n’existant pas, il y a eu de ratés! Des preuves de fraude massive s’accumulent chaque jour.
Et tous ces congolais dans la rue, c’est un message très explicite.
Les dirigeants des pays occidentaux devraient prendre au sérieux ce signal.
Déjà des manifestations sont annoncées pour le samedi 17 décembre 2011, dont l’une à Bruxelles dès treize heures, à la porte de Namur.
Si d’aventure, à l’instar de la CENI qui est sous la botte de Kabila, la cour suprême avalisait les résultats frauduleux de la présidentielle du 28 novembre 2011, l’onde de choc ainsi créé aurait des effets imprévisibles.
L’effet « Tunisie » ne serait pas étonnant.
Comme les Raïs de l’Afrique du Nord qui ont été emportés par le printemps arabe, le Raïs des tropiques qu’est Joseph Kabila, risque à son tour de voir son parcours politique décapité par un tsunami populaire.
Qu’aucun dirigeant occidental ne prétende un jour qu’il n’avait pas été prévenu, ni qu’il n’avait pas vu venir.
Cheik FITA
Bruxelles, le 16 décembre 2011
Vendredi 16 décembre 2011
HOLD-UP ELECTORAL: DES MILLIERS DE CONGOLAIS DANS LA RUE A LONDRES… CONTRE KABILA
Mercredi 14 décembre 2011, des milliers de Congolais vivant au Royaume Uni ont marché à Londres de l'Ambassade de la RD Congo (sur Greatportland-Regent- (Trafalgar Square)Whitehall street) au Numéro 10 Downing street (Bureau de David Cameron) pour remettre au Premier ministre Britannique un mémo concernant les élections du 28 Novembre 2011.
Durant plusieurs heures, bébés en poussettes et leurs mamans, enfants, jeunes et adultes ont battu le macadam pour exprimer leur désapprobation du hold-up en cours en RD Congo.
Pour les manifestants, un seul slogan: « Kabila must go... Tshisekedi Président. »
D’innombrables preuves l’attestent, le hold-up électoral en cours au Congo a été cyniquement conçu, planifié, financé et exécuté par Joseph Kabila et son clan politique.
Bourrage d’urnes, falsification des procès-verbaux, intimidation des témoins des opposants, menaces, achat de consciences du personnel de la commission électorale… bref un véritable réseau maffieux ayant un seul objectif: le maintien au pouvoir de monsieur Joseph Kabila.
Si en RD Congo, la population est flinguée à balles réelles chaque fois qu’elle descend dans la rue, par contre, les Congolais qui vivent à l’étranger ont le loisir d’être les ambassadeurs des leurs, ballonnés au pays.
Il n’y a pas meilleure façon d’influer sur les grands décideurs du monde qu’en prenant à témoin leur opinion publique par de telles marches.
Cette expression désormais planétaire , n’est pas le fruit du hasard, encore moins un caprice. Le bilan des dix ans de pouvoir de Joseph Kabila est largement négatif dans les domaines suivants: alimentation, accès aux soins de santé, scolarisation des enfants, accès à l ‘eau potable, électrification, transport local, transport entre les villes, transport entre les provinces emploi (95% de la population au chômage), sécurité des biens et des personnes, sans compter la confiscation des médias publics, les assassinats et exécutions sommaires… Le tout dans un environnement de très grande corruption.
Comment un tel dirigeant peut-il être réélu pour cinq nouvelles années?
D’où ce ras-le-bol généralisé.
Conscient de son impopularité, monsieur Kabila n’a donc pas trouvé mieux que de mettre en place un vaste réseau de fraude. Le crime parfait n’existant pas, il y a eu de ratés! Des preuves de fraude massive s’accumulent chaque jour.
Et tous ces congolais dans la rue, c’est un message très explicite.
Les dirigeants des pays occidentaux devraient prendre au sérieux ce signal.
Déjà des manifestations sont annoncées pour le samedi 17 décembre 2011, dont l’une à Bruxelles dès treize heures, à la porte de Namur.
Si d’aventure, à l’instar de la CENI qui est sous la botte de Kabila, la cour suprême avalisait les résultats frauduleux de la présidentielle du 28 novembre 2011, l’onde de choc ainsi créé aurait des effets imprévisibles.
L’effet « Tunisie » ne serait pas étonnant.
Comme les Raïs de l’Afrique du Nord qui ont été emportés par le printemps arabe, le Raïs des tropiques qu’est Joseph Kabila, risque à son tour de voir son parcours politique décapité par un tsunami populaire.
Qu’aucun dirigeant occidental ne prétende un jour qu’il n’avait pas été prévenu, ni qu’il n’avait pas vu venir.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
exclusivité : Les médiateurs du PPRD humiliés par les combattants de l’UDPS
http://congomikili.com/exclusivite-les- ... ludps.html
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Hearing, audition des senateurs américains sur la crédibilité des élections au Congo
http://congomikili.com/hearing-audition ... congo.html
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