Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
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Ilunga
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Selon les ONGDH : Plusieurs combattants et sympathisants de l'UDPS détenus au Palais de Marbre
MERCREDI, 14 DÉCEMBRE 2011 14:13
Les élections présidentielle et législative de triste mémoire du 28 novembre dernier ont provoqué et continuent à entraîner de graves violations des droits de l'homme tant à Kinshasa qu'à l'intérieur du pays où les militants et sympathisants de l'UDPS, parti cher à Etienne Tshisekedi sont victimes de l'intolérance politique de la part du pouvoir en place.
En effet selon des sources proches des organisation de la Société civile de défense et de promotion des droits e l'homme de la RDC, plusieurs combattants et sympathisants de l'UDPS dont le nombre varie entre 215 personnes seraient en détention au palais de Marbre, dans la comme de Ngaliema. Cette même source indique que d'autres militants du parti d'Etienne Tshisekedi seraient également détenus dans l'ancienne résidence d'un ancien mobutiste converti en kabiliste, située dans cette même municipalité.
Les organisations de défense des droits de l'homme de la RDC dénoncent cette détention illégale et arbitraire et regrettent de constater que la plupart de ces détenus ont de blessures gravés et n'ont jamais reçus des soins jusqu'à ce jour.
Le palais de marbre qui fut la résidence de l'ancien président de la République Laurent Désiré Kabila s'est transformé aujourd'hui en un lieu de détention pour incarcérer les militants et sympathisants de l'UDPS sous le silence de la communauté internationale, représentée par la Monusco. Les organisations de la société civile de défense et de promotion des droits de homme de la RDC craignent pour la vie de ces militants de l'UDPS et déplorent leurs conditions de détention.
Le palais de marbre n'est pas une prison ou un lieu de détention bien officielle. Il est regrettable de constater que le pouvoir s'investit dans la terreur pour terroriser les militants de l'UDPS et d 'autres congolais qui aspirent au changement.
A Kinshasa, depuis l'annonce ce des résultats provisoires de la présidentielle qui ont été suivis par des vagues de contestations contre la victoire de Joseph Kabila, la police et les éléments de la Garde Républicaine (GR) ont semé la terreur dans la capitale, fief de l'opposition où ils ont procédé aux arrestations illégales et aux enlèvements des combattants et sympathisants de l'UDPS, signale les ONGDH.
Dans la commune de Limete où habite le chef de file de l'UDPS, les éléments de la police antiémeutes fortement armés avec de gaz lacrymogène, des explosifs et des canons à eaux créent une psychose sans pareille en s'attaquant à la foule se trouvant devant la résidence privée du Lider Maximo. Le quartier où habite Etienne Tshisekedi est encerclé par les éléments de la police antiémeutes fortement armés qui interdisent même aux passants et aux journalistes d'emprunter la 10ème rue résidentielle.
La Monusco a pour mandat la protection de la population civile, mais il est regrettable de voir que la mission onusienne semble fermer les yeux devant l'arbitraire de Kinshasa pour privilégier leur partenariat malgré les violations graves des droits de l'homme.
Ngoy Mulunda, responsable du pire
Plusieurs rapports des observateurs nationaux et internationaux des élections du 28 novembre 2011 font état des irrégularités constatées à travers le pays : bourrages des urnes, perte des PV, mauvaise addition des résultats. Un adage dit “ qu'il n'y a pas de mauvaises troupes, mais il n'y a que de mauvais chefs“. Dans cette crise post électorale dans laquelle la RDC est plongée depuis l'annonce des résultats provisoires par la Ceni, le président cette institution est considéré par beaucoup de Congolais aujourd'hui comme responsable de cette crise qui risque de plonger le pays dans le chaos.
La situation est grave. Si à Kinshasa on déplore des irrégularités du genre perte des PV, que dire de l'intérieur du pays où les conditions sont différentes de la Capitale, siège des institutions. Le risque est tris grand dans la mesure où les irrégularités ont été constatées à Kinshasa où se trouve le siège de la Ceni.
Cette situation que le pays est entrain de traverser aujourd'hui est la conséquence des élections mal organisées dont les résultats ne sont pas fiables. Que faire réorganiser les élections ou bien procéder au recomptage des voix en se référant aux. PV des témoins des partis politiques et des observateurs Mais la question que tout le monde se pose est celle de savoir s'il arrivait qu'on parvient à réorganiser les élections, on le fera avec qui dans la mesure où Ngoy Mulunda est rejeté par tous. Il appartient donc à la communauté internationale de s'impliquer pour éviter que la RDC replonge dans le chaos.
GODE KALONJI MUKENDI
Source : La Tempête des tropiques
MERCREDI, 14 DÉCEMBRE 2011 14:13
Les élections présidentielle et législative de triste mémoire du 28 novembre dernier ont provoqué et continuent à entraîner de graves violations des droits de l'homme tant à Kinshasa qu'à l'intérieur du pays où les militants et sympathisants de l'UDPS, parti cher à Etienne Tshisekedi sont victimes de l'intolérance politique de la part du pouvoir en place.
En effet selon des sources proches des organisation de la Société civile de défense et de promotion des droits e l'homme de la RDC, plusieurs combattants et sympathisants de l'UDPS dont le nombre varie entre 215 personnes seraient en détention au palais de Marbre, dans la comme de Ngaliema. Cette même source indique que d'autres militants du parti d'Etienne Tshisekedi seraient également détenus dans l'ancienne résidence d'un ancien mobutiste converti en kabiliste, située dans cette même municipalité.
Les organisations de défense des droits de l'homme de la RDC dénoncent cette détention illégale et arbitraire et regrettent de constater que la plupart de ces détenus ont de blessures gravés et n'ont jamais reçus des soins jusqu'à ce jour.
Le palais de marbre qui fut la résidence de l'ancien président de la République Laurent Désiré Kabila s'est transformé aujourd'hui en un lieu de détention pour incarcérer les militants et sympathisants de l'UDPS sous le silence de la communauté internationale, représentée par la Monusco. Les organisations de la société civile de défense et de promotion des droits de homme de la RDC craignent pour la vie de ces militants de l'UDPS et déplorent leurs conditions de détention.
Le palais de marbre n'est pas une prison ou un lieu de détention bien officielle. Il est regrettable de constater que le pouvoir s'investit dans la terreur pour terroriser les militants de l'UDPS et d 'autres congolais qui aspirent au changement.
A Kinshasa, depuis l'annonce ce des résultats provisoires de la présidentielle qui ont été suivis par des vagues de contestations contre la victoire de Joseph Kabila, la police et les éléments de la Garde Républicaine (GR) ont semé la terreur dans la capitale, fief de l'opposition où ils ont procédé aux arrestations illégales et aux enlèvements des combattants et sympathisants de l'UDPS, signale les ONGDH.
Dans la commune de Limete où habite le chef de file de l'UDPS, les éléments de la police antiémeutes fortement armés avec de gaz lacrymogène, des explosifs et des canons à eaux créent une psychose sans pareille en s'attaquant à la foule se trouvant devant la résidence privée du Lider Maximo. Le quartier où habite Etienne Tshisekedi est encerclé par les éléments de la police antiémeutes fortement armés qui interdisent même aux passants et aux journalistes d'emprunter la 10ème rue résidentielle.
La Monusco a pour mandat la protection de la population civile, mais il est regrettable de voir que la mission onusienne semble fermer les yeux devant l'arbitraire de Kinshasa pour privilégier leur partenariat malgré les violations graves des droits de l'homme.
Ngoy Mulunda, responsable du pire
Plusieurs rapports des observateurs nationaux et internationaux des élections du 28 novembre 2011 font état des irrégularités constatées à travers le pays : bourrages des urnes, perte des PV, mauvaise addition des résultats. Un adage dit “ qu'il n'y a pas de mauvaises troupes, mais il n'y a que de mauvais chefs“. Dans cette crise post électorale dans laquelle la RDC est plongée depuis l'annonce des résultats provisoires par la Ceni, le président cette institution est considéré par beaucoup de Congolais aujourd'hui comme responsable de cette crise qui risque de plonger le pays dans le chaos.
La situation est grave. Si à Kinshasa on déplore des irrégularités du genre perte des PV, que dire de l'intérieur du pays où les conditions sont différentes de la Capitale, siège des institutions. Le risque est tris grand dans la mesure où les irrégularités ont été constatées à Kinshasa où se trouve le siège de la Ceni.
Cette situation que le pays est entrain de traverser aujourd'hui est la conséquence des élections mal organisées dont les résultats ne sont pas fiables. Que faire réorganiser les élections ou bien procéder au recomptage des voix en se référant aux. PV des témoins des partis politiques et des observateurs Mais la question que tout le monde se pose est celle de savoir s'il arrivait qu'on parvient à réorganiser les élections, on le fera avec qui dans la mesure où Ngoy Mulunda est rejeté par tous. Il appartient donc à la communauté internationale de s'impliquer pour éviter que la RDC replonge dans le chaos.
GODE KALONJI MUKENDI
Source : La Tempête des tropiques
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Non transparence de l'élection présidentielle du 28 novembre Le rapport de la Mission d'observation de l'Union européenne accable la CENI
MERCREDI, 14 DÉCEMBRE 2011 14:13
Rapport de la Mission d'observation électorale de l'Union européenne déplore le manque de transparence et les irrégularités dans la collecte, la compilation et la publication des résultats.
Kinshasa, le 13 décembre 2011 -La Mission d'observation électorale de l'Union Européenne (MOE UE) dirigée par Madame Mariya Nedelcheva, vient de finaliser son analyse post-scrutin qui porte sur les étapes essentielles du processus électoral que sont la collecte des résultats et leur compilation dans les 169 Centres locaux de compilation des résultats (CLCR) ainsi que la publication des résultats provisoires.
Soucieuse de suivre la ligne de conduite qu'elle s'est fixée depuis son arrivée en RDC, en matière d'indépendance, d'impartialité et de transparence, la MOE UE a décidé de rendre publiques ses observations et analyses à l'attention u peuple congolais qu'elle félicite à nouveau pour son civisme et le sens des responsabilités qu'il a montré à l'occasion de ces élections et le remercie pour son accueil.
La MOE UE rappelle que les évaluations qui sont résumées dans les paragraphes qui suivent sont basées sur l'observation directe de plusieurs centres locaux de compilation des résultats à travers l'ensemble du pays et de l'analyse du CD-ROM des résultats fournis par la CENI.
Listes d'omis
La MOE UE constate qu'en dépit des recommandations faites en 2006 par la majorité des missions d'observation, près de 3,2 millions d'électeurs ont voté sur des listes de dérogation ou d'omis, soit plus de 17% du total des votants. Ce taux était de 8% environ en 2006. Les provinces les plus marquées par ce phénomène sont Kinshasa (27,77%), le Nord-Kivu (24,50/0), l'Equateur (20,29%), le Sud-Kivu (19,02%) et le Bandundu (18,54%).
Procédure de compilation au niveau des CLCR et de transmission à Kinshasa
La procédure de compilation des résultats a laissé apparaître des situations très contrastées. Ainsi, si les équipes de la MOE UE ont observé une organisation plutôt efficace au Bas-Congo, dans le Nord-Kivu ou encore dans certaines parties de la Province Orientale, les CLCR de Kinshasa, du Sud-Kivu, de l'Equateur et du Sud Katanga ont connu des situations organisationnelles plus difficiles, voire chaotiques. La transmission des plis sécurisés à destination de la CENI, du Secrétariat Exécutif Provincial (SEP) et de la Cour Suprême de Justice (CSJ) n'a pas été systématique et immédiate.
Enfin, le système de transmission des résultats par satellite, dit “ V-sat “, n'était pas présent partout.
La procédure de compilation des résultats au niveau des CLCR devait être garantie par plusieurs garde-fous, notamment, la présence des témoins des candidats/partis politiques à toutes les étapes de la compilation, leurs signatures de la fiche de compilation et du procès-verbal ainsi que l'affichage public des résultats agrégés au niveau du territoire (article n°70 de la loi électorale). Cette dernière étape a connu plusieurs entorses qui obligent à poser la question de la crédibilité des résultats de plusieurs CLCR. Les procédures ont ainsi été jugées peu transparentes par les observateurs et les observatrices de la MOE UE au Katanga, dans le Sud-Kivu, à Kinshasa et dans la Province Orientale où plusieurs témoins de candidats/partis politiques et observateurs t été empêchés d'observer l'ensemble des étapes de la compilation.
Enfin, en contradiction avec la loi électorale, le bureau de la CENI a demandé à plusieurs CLCR de ne pas afficher immédiatement les résultats de la compilation mais de les envoyer d'abord au siège de la CENI afin de réaliser” un contrôle de cohérence “. Les observateurs ont été les témoins de cette entorse à la loi à Goma, Mbandaka, Mbanza-Ngungu, Kinshasa, Kisangani et Lubumbashi.
“Commission ad hoc “ et accès au CNT
En vue de la consolidation des résultats, la CENI avait mis en place une commission ad hoc avec la participation d'experts au sein de laquelle ni les témoins des candidats/partis politiques, ni les observateurs n'étaient présents. La CENI a, par ailleurs, refusé l'accès des témoins au Centre National de Traitement (CNT), organe de réception des résultats avant transmission à cette” Commission ad hoc “. L'absence de témoins et d'observateurs, lors de cette phase essentielle de consolidation et de vérification ne peut qu'affecter la confiance dans les résultats annoncés et leur crédibilité.
Proclamation des résultats provisoires du 9 décembre 2011
Un nombre important de résultats de BV, repartis sur l'ensemble du territoire, n'ont pas été comptabilisés. Selon la CENI, ces BV sont au nombre de 4.875 dont 2.020 pour la ville province de Kinshasa, soit 7,63% du total national. En prenant le nombre moyen d'électeurs par BV donné par la CENI, 331, ces 4.875 BV non comptés représentent 1,6 mil lions d'électeurs.
Par ailleurs, la publication des résultats provisoires reste caractérisée par un manque de transparence. Si la CENI a finalement publié des résultats détaillés par bureaux de vote, ils ne comprennent pas le scan des procès-verbaux de chaque BV établis à la fin du dépouillement. Ces résultats ne reprennent que la saisie informatisée des PV, réalisée au sein des CLCR, parfois sans témoins.
Plusieurs résultats de BV rendus publics le soir du dépouillement et observés par nos équipes sur le terrain, notamment à Lubumbashi, ne correspondent pas avec ceux publiés par la CENI.
Medias
Après le scrutin du 28 novembre, la situation des medias s'est détériorée avec la fermeture de plusieurs medias de l'opposition qui ont vu leur signal coupé sans aucune décision officielle. Le CSAC a sanctionné plusieurs medias proches de l'opposition, en prenant des mesures arbitraires. Les medias et les journalistes pratiquent désormais l'autocensure dans un climat rendu ce plus en plus tendu par la publication des résultats de l'élection présidentielle.
Réactions des candidats
A l'issue de cette observation, la MOE UE note que plusieurs candidats à la présidentielle se réclamant de l'opposition ont déclaré ne pas reconnaître les résultats publiés par la CENI et qu'ils en demandent l'annulation, y compris devant la Cour Suprême de Justice.
La Chef observatrice, Madame Mariya Nedelcheva a déclaré : « Il est de la responsabilité des acteurs politiques et des institutions congolaises de mener leur propre examen des résultats des élections et d'identifier les solutions à la situation actuelle. La MOE UE poursuit par ailleurs son évaluation attentive de la compilation des élections législatives jusqu'à l'achèvement du processus ».
Un rapport final reprenant l'ensemble de ses observations et recommandations sera rendu public après publication des résultats définitifs des élections législatives.
Source : LaTempête des tropiques
MERCREDI, 14 DÉCEMBRE 2011 14:13
Rapport de la Mission d'observation électorale de l'Union européenne déplore le manque de transparence et les irrégularités dans la collecte, la compilation et la publication des résultats.
Kinshasa, le 13 décembre 2011 -La Mission d'observation électorale de l'Union Européenne (MOE UE) dirigée par Madame Mariya Nedelcheva, vient de finaliser son analyse post-scrutin qui porte sur les étapes essentielles du processus électoral que sont la collecte des résultats et leur compilation dans les 169 Centres locaux de compilation des résultats (CLCR) ainsi que la publication des résultats provisoires.
Soucieuse de suivre la ligne de conduite qu'elle s'est fixée depuis son arrivée en RDC, en matière d'indépendance, d'impartialité et de transparence, la MOE UE a décidé de rendre publiques ses observations et analyses à l'attention u peuple congolais qu'elle félicite à nouveau pour son civisme et le sens des responsabilités qu'il a montré à l'occasion de ces élections et le remercie pour son accueil.
La MOE UE rappelle que les évaluations qui sont résumées dans les paragraphes qui suivent sont basées sur l'observation directe de plusieurs centres locaux de compilation des résultats à travers l'ensemble du pays et de l'analyse du CD-ROM des résultats fournis par la CENI.
Listes d'omis
La MOE UE constate qu'en dépit des recommandations faites en 2006 par la majorité des missions d'observation, près de 3,2 millions d'électeurs ont voté sur des listes de dérogation ou d'omis, soit plus de 17% du total des votants. Ce taux était de 8% environ en 2006. Les provinces les plus marquées par ce phénomène sont Kinshasa (27,77%), le Nord-Kivu (24,50/0), l'Equateur (20,29%), le Sud-Kivu (19,02%) et le Bandundu (18,54%).
Procédure de compilation au niveau des CLCR et de transmission à Kinshasa
La procédure de compilation des résultats a laissé apparaître des situations très contrastées. Ainsi, si les équipes de la MOE UE ont observé une organisation plutôt efficace au Bas-Congo, dans le Nord-Kivu ou encore dans certaines parties de la Province Orientale, les CLCR de Kinshasa, du Sud-Kivu, de l'Equateur et du Sud Katanga ont connu des situations organisationnelles plus difficiles, voire chaotiques. La transmission des plis sécurisés à destination de la CENI, du Secrétariat Exécutif Provincial (SEP) et de la Cour Suprême de Justice (CSJ) n'a pas été systématique et immédiate.
Enfin, le système de transmission des résultats par satellite, dit “ V-sat “, n'était pas présent partout.
La procédure de compilation des résultats au niveau des CLCR devait être garantie par plusieurs garde-fous, notamment, la présence des témoins des candidats/partis politiques à toutes les étapes de la compilation, leurs signatures de la fiche de compilation et du procès-verbal ainsi que l'affichage public des résultats agrégés au niveau du territoire (article n°70 de la loi électorale). Cette dernière étape a connu plusieurs entorses qui obligent à poser la question de la crédibilité des résultats de plusieurs CLCR. Les procédures ont ainsi été jugées peu transparentes par les observateurs et les observatrices de la MOE UE au Katanga, dans le Sud-Kivu, à Kinshasa et dans la Province Orientale où plusieurs témoins de candidats/partis politiques et observateurs t été empêchés d'observer l'ensemble des étapes de la compilation.
Enfin, en contradiction avec la loi électorale, le bureau de la CENI a demandé à plusieurs CLCR de ne pas afficher immédiatement les résultats de la compilation mais de les envoyer d'abord au siège de la CENI afin de réaliser” un contrôle de cohérence “. Les observateurs ont été les témoins de cette entorse à la loi à Goma, Mbandaka, Mbanza-Ngungu, Kinshasa, Kisangani et Lubumbashi.
“Commission ad hoc “ et accès au CNT
En vue de la consolidation des résultats, la CENI avait mis en place une commission ad hoc avec la participation d'experts au sein de laquelle ni les témoins des candidats/partis politiques, ni les observateurs n'étaient présents. La CENI a, par ailleurs, refusé l'accès des témoins au Centre National de Traitement (CNT), organe de réception des résultats avant transmission à cette” Commission ad hoc “. L'absence de témoins et d'observateurs, lors de cette phase essentielle de consolidation et de vérification ne peut qu'affecter la confiance dans les résultats annoncés et leur crédibilité.
Proclamation des résultats provisoires du 9 décembre 2011
Un nombre important de résultats de BV, repartis sur l'ensemble du territoire, n'ont pas été comptabilisés. Selon la CENI, ces BV sont au nombre de 4.875 dont 2.020 pour la ville province de Kinshasa, soit 7,63% du total national. En prenant le nombre moyen d'électeurs par BV donné par la CENI, 331, ces 4.875 BV non comptés représentent 1,6 mil lions d'électeurs.
Par ailleurs, la publication des résultats provisoires reste caractérisée par un manque de transparence. Si la CENI a finalement publié des résultats détaillés par bureaux de vote, ils ne comprennent pas le scan des procès-verbaux de chaque BV établis à la fin du dépouillement. Ces résultats ne reprennent que la saisie informatisée des PV, réalisée au sein des CLCR, parfois sans témoins.
Plusieurs résultats de BV rendus publics le soir du dépouillement et observés par nos équipes sur le terrain, notamment à Lubumbashi, ne correspondent pas avec ceux publiés par la CENI.
Medias
Après le scrutin du 28 novembre, la situation des medias s'est détériorée avec la fermeture de plusieurs medias de l'opposition qui ont vu leur signal coupé sans aucune décision officielle. Le CSAC a sanctionné plusieurs medias proches de l'opposition, en prenant des mesures arbitraires. Les medias et les journalistes pratiquent désormais l'autocensure dans un climat rendu ce plus en plus tendu par la publication des résultats de l'élection présidentielle.
Réactions des candidats
A l'issue de cette observation, la MOE UE note que plusieurs candidats à la présidentielle se réclamant de l'opposition ont déclaré ne pas reconnaître les résultats publiés par la CENI et qu'ils en demandent l'annulation, y compris devant la Cour Suprême de Justice.
La Chef observatrice, Madame Mariya Nedelcheva a déclaré : « Il est de la responsabilité des acteurs politiques et des institutions congolaises de mener leur propre examen des résultats des élections et d'identifier les solutions à la situation actuelle. La MOE UE poursuit par ailleurs son évaluation attentive de la compilation des élections législatives jusqu'à l'achèvement du processus ».
Un rapport final reprenant l'ensemble de ses observations et recommandations sera rendu public après publication des résultats définitifs des élections législatives.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
RDC: le parti de Tshisekedi appelle à manifester pour "protéger sa victoire"
(AFP) – Il y a 3 heures
KINSHASA — Le parti de l'opposant Etienne Tshisekedi, l'UDPS, a demandé mercredi "au peuple de protéger sa victoire à travers des manifestations pacifiques et démocratiques" en RD Congo, après l'annonce de la réélection de Joseph Kabila à la présidentielle.
"Se basant sur l'article 26 de la Constitution, qui garantit la liberté de manifester, l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) demande au peuple de protéger sa victoire a travers des manifestations pacifiques et démocratiques", a déclaré Jacquemin Shabani, secrétaire général de l'UDPS, lisant une déclaration à la presse.
Le responsable de l'UDPS n'a donné aucune indication de lieu ni de date pour ces manifestations.
Selon les résultats provisoires annoncés le 9 décembre par la Commission électorale (Céni), Joseph Kabila a obtenu 48,95% des suffrages contre 32,33% à M. Tshisekedi, qui a rejeté "en bloc" ce résultat et s'est autoproclamé "président élu" de la RDC. D'autres candidats ont demandé l'annulation du scrutin.
L'UDPS "réaffirme la victoire" de son leader "tels qu'en témoignent les résultats affichés par différents bureaux de vote à travers toute la RDC et consignés dans des procès verbaux authentiques", a ajouté M. Shabani.
Il a cité différents rapports d'observateurs nationaux et internationaux (Union européenne, Centre Carter..) qui ont déploré le "manque de transparence" ou de "crédibilité" du processus électoral, et constatés des "irrégularités graves".
Le secrétaire général de l'UDPS a "condamné le comportement coupable des représentants de l'opposition au bureau de la Céni qui n'ont pas fait preuve de leur sens du devoir et de responsabilité pour sauvegarder la volonté du peuple clairement exprimée dans les urnes".
Lundi, le président Kabila a reconnu des "erreurs" lors de la présidentielle mais a estimé qu'elles n'invalidaient pas les résultats.
Des violences qui avaient éclaté à Kinshasa après l'annonce de la Céni ont fait au moins cinq morts, selon les autorités.
Mardi et mercredi, la police ou l'armée ont dispersé des "marches pacifiques" organisées par l'opposition à Goma, Bukavu (est) et Lubumbashi, pour protester contre la réélection de Kabila, et qui ont rassemblé quelques centaines de personnes
La Cour suprême doit proclamer ce samedi les résultats officiels de la présidentielle à tour unique du 28 novembre.
(AFP) – Il y a 3 heures
KINSHASA — Le parti de l'opposant Etienne Tshisekedi, l'UDPS, a demandé mercredi "au peuple de protéger sa victoire à travers des manifestations pacifiques et démocratiques" en RD Congo, après l'annonce de la réélection de Joseph Kabila à la présidentielle.
"Se basant sur l'article 26 de la Constitution, qui garantit la liberté de manifester, l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) demande au peuple de protéger sa victoire a travers des manifestations pacifiques et démocratiques", a déclaré Jacquemin Shabani, secrétaire général de l'UDPS, lisant une déclaration à la presse.
Le responsable de l'UDPS n'a donné aucune indication de lieu ni de date pour ces manifestations.
Selon les résultats provisoires annoncés le 9 décembre par la Commission électorale (Céni), Joseph Kabila a obtenu 48,95% des suffrages contre 32,33% à M. Tshisekedi, qui a rejeté "en bloc" ce résultat et s'est autoproclamé "président élu" de la RDC. D'autres candidats ont demandé l'annulation du scrutin.
L'UDPS "réaffirme la victoire" de son leader "tels qu'en témoignent les résultats affichés par différents bureaux de vote à travers toute la RDC et consignés dans des procès verbaux authentiques", a ajouté M. Shabani.
Il a cité différents rapports d'observateurs nationaux et internationaux (Union européenne, Centre Carter..) qui ont déploré le "manque de transparence" ou de "crédibilité" du processus électoral, et constatés des "irrégularités graves".
Le secrétaire général de l'UDPS a "condamné le comportement coupable des représentants de l'opposition au bureau de la Céni qui n'ont pas fait preuve de leur sens du devoir et de responsabilité pour sauvegarder la volonté du peuple clairement exprimée dans les urnes".
Lundi, le président Kabila a reconnu des "erreurs" lors de la présidentielle mais a estimé qu'elles n'invalidaient pas les résultats.
Des violences qui avaient éclaté à Kinshasa après l'annonce de la Céni ont fait au moins cinq morts, selon les autorités.
Mardi et mercredi, la police ou l'armée ont dispersé des "marches pacifiques" organisées par l'opposition à Goma, Bukavu (est) et Lubumbashi, pour protester contre la réélection de Kabila, et qui ont rassemblé quelques centaines de personnes
La Cour suprême doit proclamer ce samedi les résultats officiels de la présidentielle à tour unique du 28 novembre.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.afriqueredaction.com/article ... 41462.html
Mercredi 14 décembre 2011
RDC : "Il faut une contre-expertise des résultats" pour Thierry Vircoulon d'ICG
Créé l 14-12-2011- 07h13 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 14-12-2011 15H19 AFRIQUE REDACTION PAR :AFRIKARABIA
Après le Centre Carter et l'église ca tholique, l'Union européenne confirme dans un rapport que les élections présidentielles en République démocratique du Congo (RDC) manquent de transparence. L'opposition congolaise, qui conteste la ré élection de Joseph Kabila, a décidé de déposer un recours devant la Cour suprême... sans grand espoir de voir leurs revendications aboutir. Comment faire pour sortir de la crise politique ? Le responsable d'International Crisis Group (ICG) pour l'Afrique centrale, Thierry Vircoulon, estime pour Afrikarabia qu'il faudrait "une contre-expertise des résultats par un tiers indépendant".
- Afrikarabia : Thierry Vircoulon, vous êtes actuellement à Kinshasa pour l'International Crisis Group, quelle est la situation en RDC, 5 jours après l'annonce de la réélection de Joseph Kabila ?
- Thierry Vircoulon : A Kinshasa, les quartiers qui ont voté pour l'opposition ont un peu la gueule de bois aujourd'hui. Les quelques tentatives de manifestations dans l'Est du pays ont été étouffées dans l'oeuf par les forces de sécurité qui ont maintenant une technique bien rodée pour empêcher tous rassemblement. Au Katanga, il y a des débuts de représailles sur les Congolais originaires du Kasaï, ce qui était malheureusement attendu. Nous sommes actuellement dans une deuxième phase, après les élections, dans laquelle l'opposition cherche une stratégie pour rebondir. L'UDPS semble nourrir des espoirs auprès de la communauté internationale... des espoirs qui ne sont pas forcement fondés. Et si ces espoirs sont déçus, il n' y aura pas 36 choses à faire...
- Afrikarabia : Vital Kamerhe a déposé au nom de l'opposition, un recours devant la Cour suprême congolaise, avec un dossier très complet sur les nombreuses irrégularités du scrutin. Que peut-on attendre de ce recours ?
- Thierry Vircoulon : Strictement rien ! Absolument rien ! L'opposition le sait, mais veut tout de même jouer la carte de la légalité.
- Afrikarabia : Etienne Tshisekedi a en effet qualifié la Cour suprême "d'officine privée au service de Kabila". Comment désamorcer alors la crise politique qui se profile ?
- Thierry Vircoulon : La solution est toujours la même pour International Crisis Group : il faut de la transparence et donc une contre-expertise des résultats. Ce que voudrait l'UDPS, c'est qu'une équipe internationale vienne sur place pour contre-vérifier les résultats. La question étant de savoir, quelle organisation peut faire cela ? Le centre Carter qui a déjà beaucoup travailler sur ces élections pourrait le faire, mais cela dépend évidemment de la position américaine. Ce jeudi au Sénat américain, il y a une audition sur la RDC. Selon moi, ce serait une bonne chose. Mais pour cela, il faudrait une grosse pression politique extérieure sur le président Joseph Kabila. Les américains, l'Union européenne et l'Union africaine doivent être d'accord sur la question.... et ce n'est pas sûr. Il faut ensuite ne pas relâcher la surveillance sur les résultats des élections législatives qui ont été un peu occultées par la présidentielle.
- Afrikarabia : Cette contre-expertise est-elle difficile à réaliser ?
- Thierry Vircoulon : Non ce n'est pas très compliqué techniquement. Par contre, c'est compliqué politiquement Il ne s'agit évidemment pas d'aller recompter tous les bulletins de vote. L'opposition a déjà construit un gros dossier sur le sujet, avec de nombreux cas précis d'irrégularités. Les partis politiques d'opposition peuvent le faire, mais il serait intéressant qu'une expertise soit réalisée par un tiers indépendant... que ce soit le Centre Carter ou une autre organisation spécialisée dans les élections. Mais politiquement, c'est complexe. Le gouvernement congolais joue beaucoup sur la montre en espérant que la contestation va diminuer. Ce que l'on peut tout de même dire, c'est qu'après les rapports du Centre Carter, de l'église catholique et de l'Union européenne qui ont tous dénoncé les résultats de la Commission électorale (CENI), Joseph Kabila est aujourd'hui un président mal élu. Il risque d'y avoir peu de gens importants à son investiture du côté des bancs occidentaux.
- Afrikarabia : Comment peut évoluer la situation ?
- Thierry Vircoulon : Si actuellement, la situation sécuritaire semble tenue, l'année 2012 ne s'annonce pas bien en RDC. Les processus électoraux bâclés qui aboutissent à une impasse politique, on voit ce qui cela donne au Burundi aujourd'hui et en Centrafrique. S'il n'y a pas de problèmes tout de suite, il y a des problèmes plus tard. Au Burundi, il n'y a pas eu de violences juste après les élections, mais deux mois plus tard, la tension est montée crescendo.
Propos recueillis par Christophe RIGAUD
Photo : Thierry Vircoulon à Paris en octobre 2011 (c) Ch. Rigaud www.afrikarabia.com
Mercredi 14 décembre 2011
RDC : "Il faut une contre-expertise des résultats" pour Thierry Vircoulon d'ICG
Créé l 14-12-2011- 07h13 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 14-12-2011 15H19 AFRIQUE REDACTION PAR :AFRIKARABIA
Après le Centre Carter et l'église ca tholique, l'Union européenne confirme dans un rapport que les élections présidentielles en République démocratique du Congo (RDC) manquent de transparence. L'opposition congolaise, qui conteste la ré élection de Joseph Kabila, a décidé de déposer un recours devant la Cour suprême... sans grand espoir de voir leurs revendications aboutir. Comment faire pour sortir de la crise politique ? Le responsable d'International Crisis Group (ICG) pour l'Afrique centrale, Thierry Vircoulon, estime pour Afrikarabia qu'il faudrait "une contre-expertise des résultats par un tiers indépendant".
- Afrikarabia : Thierry Vircoulon, vous êtes actuellement à Kinshasa pour l'International Crisis Group, quelle est la situation en RDC, 5 jours après l'annonce de la réélection de Joseph Kabila ?
- Thierry Vircoulon : A Kinshasa, les quartiers qui ont voté pour l'opposition ont un peu la gueule de bois aujourd'hui. Les quelques tentatives de manifestations dans l'Est du pays ont été étouffées dans l'oeuf par les forces de sécurité qui ont maintenant une technique bien rodée pour empêcher tous rassemblement. Au Katanga, il y a des débuts de représailles sur les Congolais originaires du Kasaï, ce qui était malheureusement attendu. Nous sommes actuellement dans une deuxième phase, après les élections, dans laquelle l'opposition cherche une stratégie pour rebondir. L'UDPS semble nourrir des espoirs auprès de la communauté internationale... des espoirs qui ne sont pas forcement fondés. Et si ces espoirs sont déçus, il n' y aura pas 36 choses à faire...
- Afrikarabia : Vital Kamerhe a déposé au nom de l'opposition, un recours devant la Cour suprême congolaise, avec un dossier très complet sur les nombreuses irrégularités du scrutin. Que peut-on attendre de ce recours ?
- Thierry Vircoulon : Strictement rien ! Absolument rien ! L'opposition le sait, mais veut tout de même jouer la carte de la légalité.
- Afrikarabia : Etienne Tshisekedi a en effet qualifié la Cour suprême "d'officine privée au service de Kabila". Comment désamorcer alors la crise politique qui se profile ?
- Thierry Vircoulon : La solution est toujours la même pour International Crisis Group : il faut de la transparence et donc une contre-expertise des résultats. Ce que voudrait l'UDPS, c'est qu'une équipe internationale vienne sur place pour contre-vérifier les résultats. La question étant de savoir, quelle organisation peut faire cela ? Le centre Carter qui a déjà beaucoup travailler sur ces élections pourrait le faire, mais cela dépend évidemment de la position américaine. Ce jeudi au Sénat américain, il y a une audition sur la RDC. Selon moi, ce serait une bonne chose. Mais pour cela, il faudrait une grosse pression politique extérieure sur le président Joseph Kabila. Les américains, l'Union européenne et l'Union africaine doivent être d'accord sur la question.... et ce n'est pas sûr. Il faut ensuite ne pas relâcher la surveillance sur les résultats des élections législatives qui ont été un peu occultées par la présidentielle.
- Afrikarabia : Cette contre-expertise est-elle difficile à réaliser ?
- Thierry Vircoulon : Non ce n'est pas très compliqué techniquement. Par contre, c'est compliqué politiquement Il ne s'agit évidemment pas d'aller recompter tous les bulletins de vote. L'opposition a déjà construit un gros dossier sur le sujet, avec de nombreux cas précis d'irrégularités. Les partis politiques d'opposition peuvent le faire, mais il serait intéressant qu'une expertise soit réalisée par un tiers indépendant... que ce soit le Centre Carter ou une autre organisation spécialisée dans les élections. Mais politiquement, c'est complexe. Le gouvernement congolais joue beaucoup sur la montre en espérant que la contestation va diminuer. Ce que l'on peut tout de même dire, c'est qu'après les rapports du Centre Carter, de l'église catholique et de l'Union européenne qui ont tous dénoncé les résultats de la Commission électorale (CENI), Joseph Kabila est aujourd'hui un président mal élu. Il risque d'y avoir peu de gens importants à son investiture du côté des bancs occidentaux.
- Afrikarabia : Comment peut évoluer la situation ?
- Thierry Vircoulon : Si actuellement, la situation sécuritaire semble tenue, l'année 2012 ne s'annonce pas bien en RDC. Les processus électoraux bâclés qui aboutissent à une impasse politique, on voit ce qui cela donne au Burundi aujourd'hui et en Centrafrique. S'il n'y a pas de problèmes tout de suite, il y a des problèmes plus tard. Au Burundi, il n'y a pas eu de violences juste après les élections, mais deux mois plus tard, la tension est montée crescendo.
Propos recueillis par Christophe RIGAUD
Photo : Thierry Vircoulon à Paris en octobre 2011 (c) Ch. Rigaud www.afrikarabia.com
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.benilubero.com/index.php?opt ... &Itemid=98
MERCREDI, 14 DÉCEMBRE 2011 16:43
GOMA : Vidéo de la Manif UDPS et Suspicion du Gaz utilisé par la police
Le mardi 13 Décembre 2011, les membres de l’UDPS Goma ont manifesté contre les résultats partiels des présidentielles publiés par la CENI le Vendredi 9 Décembre 2011. Pour les manifestants de Goma, Tshisekedi est le gagnant selon les résultats des bureaux de vote que la CENI a choisi d’ignorer au profit de ceux concoctés par ses nominés dans les centres de compilation, souvent en l’absence des témoins de l’opposition politique.
Le Président de l'UDPS GOMA s'adresse à la presse peu avant son altercation avec la police
La Manif a eu lieu au Rond-Point Signers de la Ville de Goma. Les autorités de la ville avaient été informées par écrit et bien avant comme prévu dans la Constitution. Mais elles n’auraient pas donnée la permission, toute manifestation étant proscrite sur toute l’étendue de la ville de Goma (voire du pays) pour un motif que plusieurs ignorent.
L’arrivée du Président de l’UDPS Goma au lieu de la manif a été immédiatement suivie par le harcèlement de la police qui a dispersé les manifestants à coups de gaz lacrymogène. Le Président de l’UDPS GOMA a résisté à son arrestation jusqu’au point de s’en prendre aux policiers. Il demandait aussi que les manifestants arrêtés descendent de la Jeep de la Police. C'était un moment chaud n'eut été l'intervention d'autres manifestants qui ont empêché une bagarre avec la police. Plusieurs manifestants ont été arrêtés et conduits en prison où ils attendraient un jugement selon le Maire de Ville de Goma.
Vidéo Manif UDPS réprimée en ville de Goma/Nord-Kivu
Les journalistes qui couvraient la manifestation ont été aussi malmenés et pulvérisés au gaz lacrymogène pour les empêcher de faire leur travail. En plus de la répression de la liberté de se rassembler, la liberté de la presse a donc aussi été réprimée. Ces répressions des libertés fondamentales ne font qu’apporter de l’eau au moulin de ceux qui qualifient le régime de Joseph Kabila de dictatorial.
Un Journaliste pulvérisé au Gaz suspect par la police de Goma
Aussi, des voix s’élèvent pour que le gaz lacrymogène utilisé par la police soit examiné par des laboratoires indépendants. Au lieu du simple gaz, les manifestants pulvérisés sont comme brulés par de l’acide et leur état de santé se dégrade. A Kinshasa, la Police aspergerait les maisons des opposants par le même gaz, un usage inexplicable du gaz lacrimogène. Quelle est la composition chimique de ce gaz qu’utilise aujourd’hui la police congolaise contre des manifestants congolais sans masques? N’est-il pas un gaz létal et incapacitant à effets ressentis sur le long terme?
Une manifestante de l'UDPS aveuglée par le gaz de la police
Les ennemis du Congo sont connus pour leur guerre tranquille avec des méthodes différées d’extermination de la population congolaise. Après 8 millions des morts, ils ne semblent pas être assouvis du sang des congolais. Seuls le sous-sol et le sol congolais vidé de sa population les interesse. Selon les experts en la matière, les puissances technologiques qui financent la guerre en RDC engagent de plus en plus des fronts invisibles avec des armes silencieuses de destruction massive contre les populations à exterminer. Un de ces fronts invisibles c'est l'usage des radiations et des gaz incapacitant à effets différés, des véritables bombes silencieuses à retardement. D’où une urgence qui s’impose pour une analyse indépendante du gaz utilisé actuellement contre les populations congolaises qui réclament à cri et à cor le respect de leur volonté exprimée dans les urnes le 28 novembre 2011.
Correspondance Particulière de Goma
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MERCREDI, 14 DÉCEMBRE 2011 16:43
GOMA : Vidéo de la Manif UDPS et Suspicion du Gaz utilisé par la police
Le mardi 13 Décembre 2011, les membres de l’UDPS Goma ont manifesté contre les résultats partiels des présidentielles publiés par la CENI le Vendredi 9 Décembre 2011. Pour les manifestants de Goma, Tshisekedi est le gagnant selon les résultats des bureaux de vote que la CENI a choisi d’ignorer au profit de ceux concoctés par ses nominés dans les centres de compilation, souvent en l’absence des témoins de l’opposition politique.
Le Président de l'UDPS GOMA s'adresse à la presse peu avant son altercation avec la police
La Manif a eu lieu au Rond-Point Signers de la Ville de Goma. Les autorités de la ville avaient été informées par écrit et bien avant comme prévu dans la Constitution. Mais elles n’auraient pas donnée la permission, toute manifestation étant proscrite sur toute l’étendue de la ville de Goma (voire du pays) pour un motif que plusieurs ignorent.
L’arrivée du Président de l’UDPS Goma au lieu de la manif a été immédiatement suivie par le harcèlement de la police qui a dispersé les manifestants à coups de gaz lacrymogène. Le Président de l’UDPS GOMA a résisté à son arrestation jusqu’au point de s’en prendre aux policiers. Il demandait aussi que les manifestants arrêtés descendent de la Jeep de la Police. C'était un moment chaud n'eut été l'intervention d'autres manifestants qui ont empêché une bagarre avec la police. Plusieurs manifestants ont été arrêtés et conduits en prison où ils attendraient un jugement selon le Maire de Ville de Goma.
Vidéo Manif UDPS réprimée en ville de Goma/Nord-Kivu
Les journalistes qui couvraient la manifestation ont été aussi malmenés et pulvérisés au gaz lacrymogène pour les empêcher de faire leur travail. En plus de la répression de la liberté de se rassembler, la liberté de la presse a donc aussi été réprimée. Ces répressions des libertés fondamentales ne font qu’apporter de l’eau au moulin de ceux qui qualifient le régime de Joseph Kabila de dictatorial.
Un Journaliste pulvérisé au Gaz suspect par la police de Goma
Aussi, des voix s’élèvent pour que le gaz lacrymogène utilisé par la police soit examiné par des laboratoires indépendants. Au lieu du simple gaz, les manifestants pulvérisés sont comme brulés par de l’acide et leur état de santé se dégrade. A Kinshasa, la Police aspergerait les maisons des opposants par le même gaz, un usage inexplicable du gaz lacrimogène. Quelle est la composition chimique de ce gaz qu’utilise aujourd’hui la police congolaise contre des manifestants congolais sans masques? N’est-il pas un gaz létal et incapacitant à effets ressentis sur le long terme?
Une manifestante de l'UDPS aveuglée par le gaz de la police
Les ennemis du Congo sont connus pour leur guerre tranquille avec des méthodes différées d’extermination de la population congolaise. Après 8 millions des morts, ils ne semblent pas être assouvis du sang des congolais. Seuls le sous-sol et le sol congolais vidé de sa population les interesse. Selon les experts en la matière, les puissances technologiques qui financent la guerre en RDC engagent de plus en plus des fronts invisibles avec des armes silencieuses de destruction massive contre les populations à exterminer. Un de ces fronts invisibles c'est l'usage des radiations et des gaz incapacitant à effets différés, des véritables bombes silencieuses à retardement. D’où une urgence qui s’impose pour une analyse indépendante du gaz utilisé actuellement contre les populations congolaises qui réclament à cri et à cor le respect de leur volonté exprimée dans les urnes le 28 novembre 2011.
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Alerte Kabila hypolite eat a brussel
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Conovic a écrit :
"Alerte Kabila hypolite eat a brussel"
http://www.cheikfitanews.net/article-le ... 47082.html
Mercredi 14 décembre 2011
LES COMBATTANTS DE BELGIQUE A LA RECHERCHE EN WALLONIE DE JOSEPH KABILA ET NTAMBWE MWAMBA
Ce mercredi 14 décembre 2011 en début de matinée, un correspondant nous fait savoir que monsieur Joseph Kabila, Président sortant de la RD Congo était en Belgique à l ‘hôtel Dolce, quelque part en Wallonie.
Le temps de situer l’endroit sur la carte de Belgique, un autre appel téléphonique cherche à savoir si nous sommes au courant du passage en catimini de Joseph Kabila en Belgique.
Nous prenons contact avec quelques combattants. Ils avaient aussi une information du genre.
La veille, c’est Ntambwe Mwamba, ministre en affaires courantes qui était l’objet d’une traque, sans succès.
Nous accompagnons donc le commando qui s’est donné comme mission de retrouver le Président sortant et son ministre des affaires étrangères.
Première escale: le château du Lac à Genval en wallonie. Tour des lieux, questions à la réception, rien.
Nous reprenons la route. Direction Hôtel Dolce à La Hulpe.
Là un stand du nouveau véhicule Renault écologique trône. Nous faisons un petit sit-in.
Ntambwe Mwamba,ministre des affaires étrangères venait de sortir quinze minutes avant notre arrivée.
Quant à monsieur Joseph Kabila, nous n’avions pu nous assurer de sa présence sur le sol belge.
Vers 16h00, nous téléphonons au cabinet du ministre belge des affaires étrangères pour avoir une confirmation ou non.
Difficile d’atteindre le ministre ainsi que ses collaborateurs immédiats, malgré tous les efforts du secrétariat.
Au moment où nous bouclons cet article, nous attendons toujours la réaction du ministère belge des affaires étrangères.
Si cette présence de monsieur Kabila se confirmait, pour les combattants, ce serait un autre coup fourré du genre Lumumba il y a 50 ans.
Dans tous les cas, les combattants de Bruxelles sont en alerte.
Cheik FITA
Bruxelles, le 14 décembre 2011
"Alerte Kabila hypolite eat a brussel"
http://www.cheikfitanews.net/article-le ... 47082.html
Mercredi 14 décembre 2011
LES COMBATTANTS DE BELGIQUE A LA RECHERCHE EN WALLONIE DE JOSEPH KABILA ET NTAMBWE MWAMBA
Ce mercredi 14 décembre 2011 en début de matinée, un correspondant nous fait savoir que monsieur Joseph Kabila, Président sortant de la RD Congo était en Belgique à l ‘hôtel Dolce, quelque part en Wallonie.
Le temps de situer l’endroit sur la carte de Belgique, un autre appel téléphonique cherche à savoir si nous sommes au courant du passage en catimini de Joseph Kabila en Belgique.
Nous prenons contact avec quelques combattants. Ils avaient aussi une information du genre.
La veille, c’est Ntambwe Mwamba, ministre en affaires courantes qui était l’objet d’une traque, sans succès.
Nous accompagnons donc le commando qui s’est donné comme mission de retrouver le Président sortant et son ministre des affaires étrangères.
Première escale: le château du Lac à Genval en wallonie. Tour des lieux, questions à la réception, rien.
Nous reprenons la route. Direction Hôtel Dolce à La Hulpe.
Là un stand du nouveau véhicule Renault écologique trône. Nous faisons un petit sit-in.
Ntambwe Mwamba,ministre des affaires étrangères venait de sortir quinze minutes avant notre arrivée.
Quant à monsieur Joseph Kabila, nous n’avions pu nous assurer de sa présence sur le sol belge.
Vers 16h00, nous téléphonons au cabinet du ministre belge des affaires étrangères pour avoir une confirmation ou non.
Difficile d’atteindre le ministre ainsi que ses collaborateurs immédiats, malgré tous les efforts du secrétariat.
Au moment où nous bouclons cet article, nous attendons toujours la réaction du ministère belge des affaires étrangères.
Si cette présence de monsieur Kabila se confirmait, pour les combattants, ce serait un autre coup fourré du genre Lumumba il y a 50 ans.
Dans tous les cas, les combattants de Bruxelles sont en alerte.
Cheik FITA
Bruxelles, le 14 décembre 2011
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Avec les députés canadiens : Conférence de presse de la Communauté Congolaise sur le hold up électoral en RDC
http://afrique.kongotimes.info/rdc/rdc_ ... rutin.html
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
On Tuesday, December 13, 2011, the Honourable Jim Karygiannis, Member of Parliament for Scarborough-Agincourt and Liberal critic for Multiculturalism, hosted members of the Canadian Congolese community at a Press Conference on Parliament Hill in Ottawa.
Attached is a copy of the Press Release issued by the members of the Canadian Congolese who attended the Press Conference.
To view the Press Conference, please visit http://www.youtube.com/watch?v=sa6EIUvFwBY
Mr. Karygiannis wishes to thank everyone who has signed the electronic petition and urges you to encourage your friends and family to visit http://www.jimkarygiannis.net/congo_petition and sign the petition.
Le mardi 13 décembre 2011, l’honorable Jim Karygiannis, député pour Scarborough-Agincourt et porte-parole libéral en matière de multiculturalisme, a accueilli des membres de la communauté congolaise canadienne à une conférence de presse sur la Colline parlementaire à Ottawa.
Ci-joint, vous trouverez un exemplaire du communiqué de presse émis par les membres de la communauté congolaise canadienne présents à la conférence de presse.
Pour visionner la conférence de presse, veuillez visiter le lien suivant : http://www.youtube.com/watch?v=sa6EIUvFwBY
M. Karygiannis souhaite remercier tous ceux qui ont signé la pétition électronique et vous exhorte à encourager vos amis et votre famille à se rendre sur http://www.jimkarygiannis.net/congo_petition et signer la pétition.
Margot Doey-Vick
Legislative Assistant
Hon. Jim Karygiannis, P.C., M.P.
Scarborough-Agincourt
Tel: (613) 992-4501 Fax: (613) 995-1612
Email: karygj@parl.gc.ca
Website: www.karygiannismp.com
Attached is a copy of the Press Release issued by the members of the Canadian Congolese who attended the Press Conference.
To view the Press Conference, please visit http://www.youtube.com/watch?v=sa6EIUvFwBY
Mr. Karygiannis wishes to thank everyone who has signed the electronic petition and urges you to encourage your friends and family to visit http://www.jimkarygiannis.net/congo_petition and sign the petition.
Le mardi 13 décembre 2011, l’honorable Jim Karygiannis, député pour Scarborough-Agincourt et porte-parole libéral en matière de multiculturalisme, a accueilli des membres de la communauté congolaise canadienne à une conférence de presse sur la Colline parlementaire à Ottawa.
Ci-joint, vous trouverez un exemplaire du communiqué de presse émis par les membres de la communauté congolaise canadienne présents à la conférence de presse.
Pour visionner la conférence de presse, veuillez visiter le lien suivant : http://www.youtube.com/watch?v=sa6EIUvFwBY
M. Karygiannis souhaite remercier tous ceux qui ont signé la pétition électronique et vous exhorte à encourager vos amis et votre famille à se rendre sur http://www.jimkarygiannis.net/congo_petition et signer la pétition.
Margot Doey-Vick
Legislative Assistant
Hon. Jim Karygiannis, P.C., M.P.
Scarborough-Agincourt
Tel: (613) 992-4501 Fax: (613) 995-1612
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Président du LUZOLA, association des Luvumbistes et des Distelistes convaincus
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Tour du monde des manifestations pro-Tshisekedi et anti-Kabila !
http://www.lepost.fr/article/2011/12/13 ... abila.html
http://www.lepost.fr/article/2011/12/13 ... abila.html
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