Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
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Kansebu
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Ndjoli, vice-president de la CENI a t-il demissionne ?

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Ilunga
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
milolo dit :
7 décembre, 2011 à 9:26
Avec ce gouvernement de Kabila on a vu toutes les couleurs….
C’est du n’importe quoi….
Finalement ils ne savent pas ce qu’ils font…
Dieu est trop Grand, le peuple est Grand…
Dieu est justice et un grand JUSTICIER…
Le peuple Congolais vaincra…et il vainc déjà…
Que la Grâce et la Faveur de Dieu soient avec le Congo
7 décembre, 2011 à 9:26
Avec ce gouvernement de Kabila on a vu toutes les couleurs….
C’est du n’importe quoi….
Finalement ils ne savent pas ce qu’ils font…
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Kansebu a écrit :
"Ndjoli, vice-president de la CENI a t-il demissionne ? "
Ndjoli est un corrompu...Il a bcp mangé et continue à manger...Il a applique la "bonne éducation" : "on ne parle pas la bouche pleine"...
"Ndjoli, vice-president de la CENI a t-il demissionne ? "
Ndjoli est un corrompu...Il a bcp mangé et continue à manger...Il a applique la "bonne éducation" : "on ne parle pas la bouche pleine"...
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.benilubero.com/index.php?opt ... &Itemid=98
MERCREDI, 07 DÉCEMBRE 2011 15:04
L’hiérarchie de l’Eglise Catholique pouvait empêcher le hold-up électoral dixit Abbé José Mpundu
L’entretien avec l’Abbé José Mpundu que Beni-Lubero Online publie ci-dessous revient sur la demande des congolais épris de vérité et de paix. Comme l’hiérarchie de l’Eglise Catholique, notamment la CENO, avait déployé 30 000 observateurs lors des élections du 28 novembre 2011, la majorité du peuple congolais aurait voulu qu’elle publie les résultats des bureaux de vote où ses observateurs étaient déployés pour offrir une troisième voie de vérification de la véracité des résultats de la CENI et de ceux de l’opposition politique. Les autres observateurs devraient se livrer au même exercice. Mais pour l’hiérarchie d’une église qui se veut apolitique, neutre, et témoin de la vérité, c’est un devoir moral. Il est vrai que les 23% des bureaux de vote couverts par les observateurs catholiques ne peuvent donner qu’une tendance et non un résultat définitif. Une raison de plus pour l’hiérarchie de l’Eglise Catholique de ne pas avoir peur de publier ses résultats partiels. Aussi, on ose penser que l’Eglise Catholique avec 30 000 observateurs était au moins présent dans chacun de 169 centres de compilation. Le fait de ne pas publier avant l’annonce du gagnant les résultats partiels récoltés par les 30 000 observateurs catholiques mettrait l’hiérarchie de l’Eglise Catholique à la même enseigne que l’abbé Malu Malu et le Pasteur Mulunda. Quelle opportunité gaspillée pour renforcer la démocratie en R.D.Congo ? Réduire 30 000 observateurs catholiques au silence n’aide pas à pacifier la RDC à l’heure d’une crise postélectorale. (BLO)
Hold up électoral: L'abbé José Mpundu réaffirme la mission prophétique de l'Eglise du Christ mise à mal par le tripatouillage de Daniel Ngoyi Mulunda !
Par Hippolyte Kimbalanga, mercredi 7 décembre 2011 à 13:50 :: liens :: #1920 :: rss
L’abbé José Mpundu est le curé de la paroisse Saint-Alphonse de Mateté à Kinshasa. Il est une figure de prou et emblématique des organisateurs de la marche des Chrétiens du 16 février 1992 contre la dictature mobutienne pour la réouverture sans condition de la Conférence Nationale Souveraine (CNS). Photo Réveil-FM, archives
Rôle prophétique de l'Eglise catholique romaine
La plupart des rapports que nous entendons sur les élections du 28 novembre 2011 en RDC, qu’ils viennent des missions d’observations tant internationales que nationales, disent pratiquement la même chose. En résumé, ils disent ceci : « Les élections, d’une manière générale, se sont bien déroulées selon les normes universelles, hormis quelques irrégularités observées par ci par là et des cas de violence avec mort d’hommes, irrégularités qui ne peuvent pas influencer les résultats des urnes ». Ces irrégularités, expliquent les uns et les autres, sont à mettre dans le compte d’une mauvaise préparation ou d’une négligence ou encore d’un manque de professionnalisme de la part des agents de la CENI. Presque tous terminent par inviter les candidats et le peuple à accepter le verdict des urnes qui aurait pu être connu le 6 décembre à l’occasion de la proclamation des résultats provisoires par le Président de la CENI.
Ces rapports sont manifestement idéologiquement orientés. Derrière ces rapports officiels obéissant à une certaine idéologie se cache la vraie réalité de nos élections.
Pour moi, cette vérité du scrutin du 28 novembre pourrait se résumer en ces termes : des élections bâclées avec une volonté délibérée de tricher dans un climat de violence organisée. Elections bâclées Durant les cinq années de la législature qui s’achève, nous n’avons pas vu dans le budget de l’Etat une rubrique concernant la préparation des échéances électorales prévues par la constitution du pays. Bien plus, la mise en place de la CENI qui devait remplacer la CEI s’est faite tardivement et on dirait dans la précipitation et sous une certaine pression tant interne qu’externe.
La loi organique portant organisation et fonctionnement de la dite CENI porte en elle les germes du débâcle électoral que nous sommes en train de vivre. En effet, comment espérer avoir une commission nationale électorale indépendante lorsque celle-ci est composée par les politiciens qui vont concourir aux élections et que la majorité au pouvoir soit aussi majoritaire dans le bureau de cette institution?
Comment avoir confiance en une institution qui n’a d’indépendance que le nom ? Le calendrier établi et annoncé par la CENI n’a pas été respecté.
En effet, à part la date du 28 novembre qui a été maintenue à tout prix, les autres opérations ont toutes connues un grand retard qui normalement devait amener à repousser la date de la tenue du scrutin.
Par conséquent, les élections se sont tenues malgré le fait que le matériel électoral n’ait pas été déployé dans tous les centres de vote. Tout s’est passé dans un climat de précipitation comme si les élections étaient un but en soi et qu’il fallait les tenir même dans le désordre.
Volonté délibérée de tricher Cette volonté de tricher ou de manipuler le processus électoral en faveur d’un candidat a commencé avec la révision cavalière de la constitution en réduisant le nombre de tour du scrutin à un seul tour.
Une révision constitutionnelle qui n’a pas fait l’objet d’un référendum populaire et qui a été réalisée dans un climat de corruption avérée. La révision du fichier électoral a été aussi réalisée dans le même climat de laisser-aller.
On a parlé des doublons, des omissions, de la remise des cartes d’électeurs à des enfants, à des policiers et militaires ainsi qu’à des étrangers.
La résistance opposée par la CENI à la demande d’un audit du fichier électoral s’inscrit dans le même cadre d’une volonté de tricher. Durant le déroulement du scrutin, la présence des bulletins de vote déjà cochés en faveur d’un candidat est une preuve de cette volonté de tricher.
On ne peut pas parler ici d’une simple irrégularité. Comment ces bulletins se sont-ils retrouvés entre les mains de ces particuliers ? Qui les leur a donnés ? L’exclusion ou la mise à l’écart de certains témoins des bureaux de vote ainsi que l’enlèvement de certaines urnes par des éléments armés pour des destinations inconnues sont aussi autant des preuves de fraude électorale.
Elections dans un climat de violence organisée Déjà dans la période préélectorale, avant même la campagne électorale, nous avons observé des scènes de violence de la part de deux camps : la majorité et l’opposition.
Nous noterons par exemple la destruction méchante voire l’incendie des sièges des partis ou des chaînes de télévision… des morts d’homme…
Pendant la campagne et surtout le dernier jour de la campagne à Kinshasa, nous avons assisté à des scènes de grande violence. Le jour même de la tenue du scrutin, on a enregistré des morts d’homme dans différents coins de la capitale et du pays.
Et cela de la part de la population et de la part des éléments armés sous contrôle du pouvoir finissant. Tous ces éléments que nous venons d’évoquer montre clairement, nous n’avons pas eu de vraies élections.
Comme en 2006, nous nous sommes retrouvés dans une mascarade d’élections n’ayant pour seul objectif de donner une légitimité interne à celui qui a déjà été choisi par les « faiseurs de rois » dans nos pays du Tiers du monde et particulièrement en Afrique. D’où la manipulation non seulement des résultats mais aussi de l’opinion tant nationale qu’internationale pour l’acceptation du « verdict » des urnes.
Un verdict que nous savons à l’avance truqué et trafiqué en faveur d’un candidat. Avec comme conséquence, comme en Côte d’Ivoire, la guerre civile. Que devrait être le rôle de l’Eglise dans cette situation ? L’Eglise qui a participé activement à ce processus en s’investissant d’abord dans un grand travail d’éducation civique et électorale et ensuite dans l’observation des opérations du scrutin en déployant 30.000 observateurs à travers tout le territoire national, a le devoir de veiller à la proclamation de vrais résultats des élections.
Au regard de ce qui se prépare, nous pouvons dire qu’il n’y a que la hiérarchie de l’Eglise catholique qui peut éviter au pays un second hold-up électoral et un coup d’état organisé qui pourrait déboucher à un bain de sang. Aussi, nous croyons que notre Eglise pourrait s’inspirer de ce qui s’était passé aux Philippines à l’époque du président Marcos. En effet, après avoir triché aux élections, le président Marcos s’est proclamé vainqueur aux élections qui l’opposait à Madame Cori Aquino. C’est le Cardinal Sin, d’heureuse mémoire, qui a pris son courage prophétique à deux mains pour proclamer, à partir de la Radio Veritas , les vrais résultats des élections. A la suite de cette proclamation, les américains ont envoyé un hélicoptère pour prendre Marcos et l’ont amené aux USA où il est allé en exil. Les évêques de la CENCO auront-ils ce même courage prophétique qui a animé le Cardinal Sin ? C’est le souhait et l’attente de tout le peuple congolais.
Abbé José MPUNDU
Prêtre de l’archidiocèse de Kinshasa
Tél. : +243997030932 ou +243818133765
Fait à Kinshasa, le 3 décembre 2011
Source: Blogs des Congolais/Internet
©Beni-Lubero Online
MERCREDI, 07 DÉCEMBRE 2011 15:04
L’hiérarchie de l’Eglise Catholique pouvait empêcher le hold-up électoral dixit Abbé José Mpundu
L’entretien avec l’Abbé José Mpundu que Beni-Lubero Online publie ci-dessous revient sur la demande des congolais épris de vérité et de paix. Comme l’hiérarchie de l’Eglise Catholique, notamment la CENO, avait déployé 30 000 observateurs lors des élections du 28 novembre 2011, la majorité du peuple congolais aurait voulu qu’elle publie les résultats des bureaux de vote où ses observateurs étaient déployés pour offrir une troisième voie de vérification de la véracité des résultats de la CENI et de ceux de l’opposition politique. Les autres observateurs devraient se livrer au même exercice. Mais pour l’hiérarchie d’une église qui se veut apolitique, neutre, et témoin de la vérité, c’est un devoir moral. Il est vrai que les 23% des bureaux de vote couverts par les observateurs catholiques ne peuvent donner qu’une tendance et non un résultat définitif. Une raison de plus pour l’hiérarchie de l’Eglise Catholique de ne pas avoir peur de publier ses résultats partiels. Aussi, on ose penser que l’Eglise Catholique avec 30 000 observateurs était au moins présent dans chacun de 169 centres de compilation. Le fait de ne pas publier avant l’annonce du gagnant les résultats partiels récoltés par les 30 000 observateurs catholiques mettrait l’hiérarchie de l’Eglise Catholique à la même enseigne que l’abbé Malu Malu et le Pasteur Mulunda. Quelle opportunité gaspillée pour renforcer la démocratie en R.D.Congo ? Réduire 30 000 observateurs catholiques au silence n’aide pas à pacifier la RDC à l’heure d’une crise postélectorale. (BLO)
Hold up électoral: L'abbé José Mpundu réaffirme la mission prophétique de l'Eglise du Christ mise à mal par le tripatouillage de Daniel Ngoyi Mulunda !
Par Hippolyte Kimbalanga, mercredi 7 décembre 2011 à 13:50 :: liens :: #1920 :: rss
L’abbé José Mpundu est le curé de la paroisse Saint-Alphonse de Mateté à Kinshasa. Il est une figure de prou et emblématique des organisateurs de la marche des Chrétiens du 16 février 1992 contre la dictature mobutienne pour la réouverture sans condition de la Conférence Nationale Souveraine (CNS). Photo Réveil-FM, archives
Rôle prophétique de l'Eglise catholique romaine
La plupart des rapports que nous entendons sur les élections du 28 novembre 2011 en RDC, qu’ils viennent des missions d’observations tant internationales que nationales, disent pratiquement la même chose. En résumé, ils disent ceci : « Les élections, d’une manière générale, se sont bien déroulées selon les normes universelles, hormis quelques irrégularités observées par ci par là et des cas de violence avec mort d’hommes, irrégularités qui ne peuvent pas influencer les résultats des urnes ». Ces irrégularités, expliquent les uns et les autres, sont à mettre dans le compte d’une mauvaise préparation ou d’une négligence ou encore d’un manque de professionnalisme de la part des agents de la CENI. Presque tous terminent par inviter les candidats et le peuple à accepter le verdict des urnes qui aurait pu être connu le 6 décembre à l’occasion de la proclamation des résultats provisoires par le Président de la CENI.
Ces rapports sont manifestement idéologiquement orientés. Derrière ces rapports officiels obéissant à une certaine idéologie se cache la vraie réalité de nos élections.
Pour moi, cette vérité du scrutin du 28 novembre pourrait se résumer en ces termes : des élections bâclées avec une volonté délibérée de tricher dans un climat de violence organisée. Elections bâclées Durant les cinq années de la législature qui s’achève, nous n’avons pas vu dans le budget de l’Etat une rubrique concernant la préparation des échéances électorales prévues par la constitution du pays. Bien plus, la mise en place de la CENI qui devait remplacer la CEI s’est faite tardivement et on dirait dans la précipitation et sous une certaine pression tant interne qu’externe.
La loi organique portant organisation et fonctionnement de la dite CENI porte en elle les germes du débâcle électoral que nous sommes en train de vivre. En effet, comment espérer avoir une commission nationale électorale indépendante lorsque celle-ci est composée par les politiciens qui vont concourir aux élections et que la majorité au pouvoir soit aussi majoritaire dans le bureau de cette institution?
Comment avoir confiance en une institution qui n’a d’indépendance que le nom ? Le calendrier établi et annoncé par la CENI n’a pas été respecté.
En effet, à part la date du 28 novembre qui a été maintenue à tout prix, les autres opérations ont toutes connues un grand retard qui normalement devait amener à repousser la date de la tenue du scrutin.
Par conséquent, les élections se sont tenues malgré le fait que le matériel électoral n’ait pas été déployé dans tous les centres de vote. Tout s’est passé dans un climat de précipitation comme si les élections étaient un but en soi et qu’il fallait les tenir même dans le désordre.
Volonté délibérée de tricher Cette volonté de tricher ou de manipuler le processus électoral en faveur d’un candidat a commencé avec la révision cavalière de la constitution en réduisant le nombre de tour du scrutin à un seul tour.
Une révision constitutionnelle qui n’a pas fait l’objet d’un référendum populaire et qui a été réalisée dans un climat de corruption avérée. La révision du fichier électoral a été aussi réalisée dans le même climat de laisser-aller.
On a parlé des doublons, des omissions, de la remise des cartes d’électeurs à des enfants, à des policiers et militaires ainsi qu’à des étrangers.
La résistance opposée par la CENI à la demande d’un audit du fichier électoral s’inscrit dans le même cadre d’une volonté de tricher. Durant le déroulement du scrutin, la présence des bulletins de vote déjà cochés en faveur d’un candidat est une preuve de cette volonté de tricher.
On ne peut pas parler ici d’une simple irrégularité. Comment ces bulletins se sont-ils retrouvés entre les mains de ces particuliers ? Qui les leur a donnés ? L’exclusion ou la mise à l’écart de certains témoins des bureaux de vote ainsi que l’enlèvement de certaines urnes par des éléments armés pour des destinations inconnues sont aussi autant des preuves de fraude électorale.
Elections dans un climat de violence organisée Déjà dans la période préélectorale, avant même la campagne électorale, nous avons observé des scènes de violence de la part de deux camps : la majorité et l’opposition.
Nous noterons par exemple la destruction méchante voire l’incendie des sièges des partis ou des chaînes de télévision… des morts d’homme…
Pendant la campagne et surtout le dernier jour de la campagne à Kinshasa, nous avons assisté à des scènes de grande violence. Le jour même de la tenue du scrutin, on a enregistré des morts d’homme dans différents coins de la capitale et du pays.
Et cela de la part de la population et de la part des éléments armés sous contrôle du pouvoir finissant. Tous ces éléments que nous venons d’évoquer montre clairement, nous n’avons pas eu de vraies élections.
Comme en 2006, nous nous sommes retrouvés dans une mascarade d’élections n’ayant pour seul objectif de donner une légitimité interne à celui qui a déjà été choisi par les « faiseurs de rois » dans nos pays du Tiers du monde et particulièrement en Afrique. D’où la manipulation non seulement des résultats mais aussi de l’opinion tant nationale qu’internationale pour l’acceptation du « verdict » des urnes.
Un verdict que nous savons à l’avance truqué et trafiqué en faveur d’un candidat. Avec comme conséquence, comme en Côte d’Ivoire, la guerre civile. Que devrait être le rôle de l’Eglise dans cette situation ? L’Eglise qui a participé activement à ce processus en s’investissant d’abord dans un grand travail d’éducation civique et électorale et ensuite dans l’observation des opérations du scrutin en déployant 30.000 observateurs à travers tout le territoire national, a le devoir de veiller à la proclamation de vrais résultats des élections.
Au regard de ce qui se prépare, nous pouvons dire qu’il n’y a que la hiérarchie de l’Eglise catholique qui peut éviter au pays un second hold-up électoral et un coup d’état organisé qui pourrait déboucher à un bain de sang. Aussi, nous croyons que notre Eglise pourrait s’inspirer de ce qui s’était passé aux Philippines à l’époque du président Marcos. En effet, après avoir triché aux élections, le président Marcos s’est proclamé vainqueur aux élections qui l’opposait à Madame Cori Aquino. C’est le Cardinal Sin, d’heureuse mémoire, qui a pris son courage prophétique à deux mains pour proclamer, à partir de la Radio Veritas , les vrais résultats des élections. A la suite de cette proclamation, les américains ont envoyé un hélicoptère pour prendre Marcos et l’ont amené aux USA où il est allé en exil. Les évêques de la CENCO auront-ils ce même courage prophétique qui a animé le Cardinal Sin ? C’est le souhait et l’attente de tout le peuple congolais.
Abbé José MPUNDU
Prêtre de l’archidiocèse de Kinshasa
Tél. : +243997030932 ou +243818133765
Fait à Kinshasa, le 3 décembre 2011
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SYLVAIN 07/12/2011 16:06:34
KUM
Un RESEAU d’info vient d’ETRE mis en place pour suivre les DEPLACEMENTS de Joka.Il ETAIT A L’shi pour attendre l’annonce de sa victoire.Sentant la contestation,il est reparti pour Goma.LA aussi il n’ETAIT pas A l’aise.Il est ARRIVE hier A Kisangani OU le gouverneur lui a promis des cris de joie A l’annonce des RESULTATS
Il cherche une ville OU il pourra faire un bain de foule
La dotation organique des FARDC et de la police nationale en munitions ne tiendra pas quatre jours de manifestations continues
Certains soldats pourraient changer de camp en cas des massacres
Les NEGOCIATIONS en cours nont pas encore abouti A cause de l’opposition qui refuse tout compromis
Wait and see
KUM
Un RESEAU d’info vient d’ETRE mis en place pour suivre les DEPLACEMENTS de Joka.Il ETAIT A L’shi pour attendre l’annonce de sa victoire.Sentant la contestation,il est reparti pour Goma.LA aussi il n’ETAIT pas A l’aise.Il est ARRIVE hier A Kisangani OU le gouverneur lui a promis des cris de joie A l’annonce des RESULTATS
Il cherche une ville OU il pourra faire un bain de foule
La dotation organique des FARDC et de la police nationale en munitions ne tiendra pas quatre jours de manifestations continues
Certains soldats pourraient changer de camp en cas des massacres
Les NEGOCIATIONS en cours nont pas encore abouti A cause de l’opposition qui refuse tout compromis
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Clement 07/12/2011 14:48:11
Hyppolite Kanambe va fuir, car les occidentaux ne vont pas accepter le bain de sang que le maintien d’un etranger impopulaire pourrait provoquer.
Hyppolite Kanambe va fuir, car les occidentaux ne vont pas accepter le bain de sang que le maintien d’un etranger impopulaire pourrait provoquer.
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Erick Ross
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Appollo Onze
(A lire et à diffuser absolument: la plus objective et la plus pénétrante analyse jamais réalisée par un journaliste étranger sur la Tragédie Électorale Congolaise 2011)
"Il est moins une à Kinshasa"
Interpellation des Ambassadeurs Européens à Kinshasa et du Gouvernement Belge
par Arnaud ZAJTMAN (journaliste belge en mission à Kinshasa)
Mis en ligne le 07/12/2011
Les mots manquent pour qualifier la gravité de la situation qui prévaut actuellement au Congo. La commission électorale congolaise s’apprête à annoncer la victoire du président sortant Joseph Kabilasur la base de résultats frauduleux rejetés par la majorité des Congolais, jetant ainsi les bases du conflit le plus meurtrier qui puisse advenir, celui qui oppose un appareil d’Etat à sa population.
L’Occident, qui depuis dix ans dépense plus d’un million de dollars par jour pour la restauration de la paix et de l’Etat de droit au Congo, via la mission de maintien de la paix des Nations unies, s’apprête à valider ces résultats, signant ainsi l’échec de sa propre politique. Les tendances déjà publiées par la commission électorale qui donnent la victoire à Kabila ne résistent pas à l’analyse. Par exemple, au Katanga, censé être le fief traditionnel de Kabila, la CENI donne près de 90 % des voix à Kabila alors que le jour du scrutin, les chiffres qui parvenaient des bureaux de vote disséminés dans les grandes villes de cette province donnaient seulement une légère avance de Kabila sur son rival Etienne Tshisekedi.
Au Kivu, les chiffres donnent une écrasante majorité à Kabila alors que le jour du scrutin, c’est l’opposant Kamerhe qui y était largement en tête.
Dans les provinces de l’ouest et du centre qui ont voté massivement pour Tshisekedi, les chiffres sont incomplets ou peu crédibles.
La fraude est grossière et tous les observateurs de la vie politique congolaise le constatent. En réalité, les journalistes qui ont travaillé sérieusement sur ces élections et ont fait la tournée des bureaux de vote ont noté des tendances lourdes qui augurent de la victoire de Tshisekedi. La population congolaise non plus n’est pas dupe. Lors des élections de 2006, la capitale Kinshasa n’avait pas plebiscité Kabila. Cependant les Kinois avaient accepté les résultats, comprenant que Kabila avait remporté la majorité des suffrages ailleurs dans le pays. Ils exprimaient ainsi avec sagesse l’espoir que ces élections marquaient le début d’un développement économique au Congo. Aujourd’hui, les choses sont totalement différentes. Les électeurs congolais savent que Kabila n’a pas remporté l’élection.
De plus, les révolutions arabes et, plus au sud du Sahara, le conflit en Côte-d’Ivoire avec l’invalidation par la communauté internationale des résultats frauduleux prononcés par la Cour suprême ivoirienne ont renforcé la conviction des Congolais dans leur lutte pour un Etat de droit. Par ailleurs, Kabila, qui avait promis lors de son élection "la fin de la récréation", a en réalité bradé les ressources minières du Congo, mettant les entreprises d’Etat, notamment la MIBA, qui possède les immenses mines de diamant au Kasai, et la Gécamines, qui possède les gisements du Katanga, à genoux, créant, selon le rapport très précis du député britannique Eric Joyce, chef de la commission parlementaire britannique consacrée à l’Afrique centrale, un trou dans la caisse de plus de cinq milliards de dollars en à peine cinq ans, soit autant que le pillage organisé par Mobutu en 32 ans de règne sans partage !
Enfin, les électeurs congolais voient en Tshisekedi un leader charismatique, dont l’intransigeance certes inquiète parfois hommes politiques et diplomates occidentaux habitués à plus de déférence de la part de leurs interlocuteurs congolais, mais qui porte à son crédit le fait d’avoir mené une longue lutte pacifique et sans compromis pour l’émergence d’un Etat de droit au Congo, ce dont aucun autre homme politique congolais ne peut se prévaloir. Face à cette situation explosive, la question de la position de l’Occident, et plus particulièrement de la Belgique, se pose avec acuité. Il est essentiel pour nos relations futures avec le Congo que la Belgique, elle aussi, réalise que l’époque a changé, et évite l’écueil dans lequel est tombée la France en Tunisie en ne voyant pas la révolution venir et en faisant perdurer un soutien à un régime autoritaire digne d’un autre âge. Rappelez-vous comment l’ambassade française en Tunisie avait ensuite été critiquée par Paris !
On assiste à une situation semblable au Congo, où les ambassadeurs occidentaux soutiennent Kabila face à un Tshisekedi qu’ils jugent imprévisible. Un jugement qui rappelle celui que l’Occident proférait envers le Premier ministre congolais Patrice Lumumba au moment de l’indépendance du Congo. C’est pourtant en notre nom que les ambassadeurs agissent. Ce sont nos taxes qui leur permettent de mener sous les tropiques un mode de vie dispendieux. Nous avons droit à des explications sur leurs actions. Pourquoi apportent-ils un soutien tacite, sinon actif, au coup de force que prépare Kabila, comme on l’apprend de différentes sources à Kinshasa ? Au nom de quelles valeurs ? De quels intérêts ? Est-ce de nature à sécuriser les intérêts de la Belgique et la présence des ressortissants belges au Congo ? Je ne le crois pas. Au contraire ! Les temps ont changé et il est essentiel que la Belgique le comprenne sans tarder. Il faut aussi que la Belgique mobilise ses alliés traditionnels au Conseil de sécurité des Nations unies : la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, et imprime une politique commune sur le Congo, comme elle l’a fait avec succès lors du tortueux processus politique qui a mené aux élections de 2006 au Congo.
Il faut faire comprendre de toute urgence à Kabila que son coup de force et les massacres qui s’ensuivront immanquablement ne seront pas avalisés et qu’il est de son intérêt de sortir par la grande porte tant qu’il en est encore temps. Il a l’occasion d’entrer dans l’histoire comme le premier Président ayant permis l’alternance politique au Congo. Cela sera à son crédit et lui permettra peut-être de revenir aux affaires ultérieurement par la voie des urnes, comme on l’a déjà vu ailleurs en Afrique. Lorsque le Congo a traversé des moments difficiles, la Belgique a souvent été en pointe. Il est important qu’il en soit ainsi en ce moment crucial et que notre ministre des Affaires étrangères agisse. Il en va de l’avenir du Congo et de l’avenir de nos relations avec le pays africain le plus peuplé appelé, s’il est bien géré, à devenir un pôle de développement pour l’Afrique et d’expansion économique pour l’Europe.
Arnaud ZAJTMAN
Réalisateur de documentaires sur le Congo et ancien correspondant permanent au Congo pour la BBC et la RTBF (de 2000 à 2010)
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
RD Congo-Elections: Zuma et ses gros sabots
AFRIQUE CENTRALE - RD CONGO
Actualités RD Congo - Les résultats provisoires globaux des élections présidentielle et législatives en RD Congo sont plus ou moins connus. Déjà, ceux qui tombaient à doses homéopathiques plaçaient en tête, le président Joseph Kabila, candidat à sa propre succession avec 46,4% des suffrages exprimés. Les militants du principal opposant, Etienne Tshisekedi ont pris d'assaut les rues de la capitale Kinshasa pour protester contre ces résultats qu'ils jugent frauduleux. La suite, on la connaît.
Du coup, la tension est montée d'un cran : accrochages entre partisans du pouvoir et ceux de l'opposition, agressions de membres de la commission électorale, rixes violentes entre manifestants et forces de sécurité. Bref ! Pour tout dire, la météo n'est pas bonne ces derniers jours en RD Congo. Il y a comme une chape de plomb qui s'abat sur le pays, tant et si bien que, ne sachant plus à quel saint se vouer, certains habitants ont commencé à migrer vers des contrées plus clémentes. L'attente des résultats, en RD Congo est loin de ressembler à ces moments d'allégresse où, bien des militants manifestent publiquement leur joie de voir porter au pinacle leur candidat.
En RD Congo, elle aura été anxieuse et fastidieuse . Et, c'est en cet instant difficile que le président sud-africain, Jacob Zuma, plutôt que de jouer les pompiers, en rajoute à la complexité de la situation, "en conspirant pour la réélection frauduleuse de Joseph Kabila". C'est du moins ce qu'ont laissé entendre des milliers de Congolais qui, fort exaspérés, ont organisé une marche le 6 décembre devant le siège de l'African national congress (ANC) pour protester contre le soutien de Zuma à Kabila. Pour exprimer leur ras-le-bol, ils ont ôté leurs vêtements, signe, dit-on, d'une malédiction formulée au leader de l'ANC, président de la Nation Arc-en-ciel. On eût pensé à un spectacle de strip-teases. Pourquoi en arrive-t-on à clouer au pilori un chef d'Etat, surtout de la première puissance économique du continent ? Zuma a-t-il des intérêts en RD Congo qu'il cherche à protéger ? Rien n'est moins sûr.
D'autant que, pour de nombreux Congolais, celui-ci dispose d'un consortium pétrolier dans le Lac Albert à l'Est de Kinshasa. Cette entreprise, appelée "Divine Inspiration Group", serait placée sous la protection de Joseph Kabila. Il apparaît donc clairement que l'élection d'un autre président, surtout nationaliste, pourrait porter un coup dur à ce business auquel Zuma tient comme à la prunelle de ses yeux. En fait, à l'analyse, on se rend compte que Zuma est un personnage à la fois énigmatique et excentrique, toujours aux antipodes des opinions orthodoxes. On l'a vu d'ailleurs pendant la crise ivoirienne où il a joué au matamore et au matador ; en Libye, il n'avait de cesse de torpiller les efforts de l'Union africaine par son jeu trouble. Et, le voilà encore dans le bourbier congolais où il débarque sans sandales, avec ses sabots, tel un éléphant dans un magasin de porcelaine. Basta, a-t-on envie de dire. Zuma doit arrêter de s'offrir régulièrement en spectacle, en se positionnant toujours comme un pêcheur en eaux troubles. Car, pareilles frasques sont indignes d'un héritier de Nelson Mandela.
Boundi Ouoba
Le Pays/07/12/2011
AFRIQUE CENTRALE - RD CONGO
Actualités RD Congo - Les résultats provisoires globaux des élections présidentielle et législatives en RD Congo sont plus ou moins connus. Déjà, ceux qui tombaient à doses homéopathiques plaçaient en tête, le président Joseph Kabila, candidat à sa propre succession avec 46,4% des suffrages exprimés. Les militants du principal opposant, Etienne Tshisekedi ont pris d'assaut les rues de la capitale Kinshasa pour protester contre ces résultats qu'ils jugent frauduleux. La suite, on la connaît.
Du coup, la tension est montée d'un cran : accrochages entre partisans du pouvoir et ceux de l'opposition, agressions de membres de la commission électorale, rixes violentes entre manifestants et forces de sécurité. Bref ! Pour tout dire, la météo n'est pas bonne ces derniers jours en RD Congo. Il y a comme une chape de plomb qui s'abat sur le pays, tant et si bien que, ne sachant plus à quel saint se vouer, certains habitants ont commencé à migrer vers des contrées plus clémentes. L'attente des résultats, en RD Congo est loin de ressembler à ces moments d'allégresse où, bien des militants manifestent publiquement leur joie de voir porter au pinacle leur candidat.
En RD Congo, elle aura été anxieuse et fastidieuse . Et, c'est en cet instant difficile que le président sud-africain, Jacob Zuma, plutôt que de jouer les pompiers, en rajoute à la complexité de la situation, "en conspirant pour la réélection frauduleuse de Joseph Kabila". C'est du moins ce qu'ont laissé entendre des milliers de Congolais qui, fort exaspérés, ont organisé une marche le 6 décembre devant le siège de l'African national congress (ANC) pour protester contre le soutien de Zuma à Kabila. Pour exprimer leur ras-le-bol, ils ont ôté leurs vêtements, signe, dit-on, d'une malédiction formulée au leader de l'ANC, président de la Nation Arc-en-ciel. On eût pensé à un spectacle de strip-teases. Pourquoi en arrive-t-on à clouer au pilori un chef d'Etat, surtout de la première puissance économique du continent ? Zuma a-t-il des intérêts en RD Congo qu'il cherche à protéger ? Rien n'est moins sûr.
D'autant que, pour de nombreux Congolais, celui-ci dispose d'un consortium pétrolier dans le Lac Albert à l'Est de Kinshasa. Cette entreprise, appelée "Divine Inspiration Group", serait placée sous la protection de Joseph Kabila. Il apparaît donc clairement que l'élection d'un autre président, surtout nationaliste, pourrait porter un coup dur à ce business auquel Zuma tient comme à la prunelle de ses yeux. En fait, à l'analyse, on se rend compte que Zuma est un personnage à la fois énigmatique et excentrique, toujours aux antipodes des opinions orthodoxes. On l'a vu d'ailleurs pendant la crise ivoirienne où il a joué au matamore et au matador ; en Libye, il n'avait de cesse de torpiller les efforts de l'Union africaine par son jeu trouble. Et, le voilà encore dans le bourbier congolais où il débarque sans sandales, avec ses sabots, tel un éléphant dans un magasin de porcelaine. Basta, a-t-on envie de dire. Zuma doit arrêter de s'offrir régulièrement en spectacle, en se positionnant toujours comme un pêcheur en eaux troubles. Car, pareilles frasques sont indignes d'un héritier de Nelson Mandela.
Boundi Ouoba
Le Pays/07/12/2011
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Lisez-moi ces bêtises ! N'importe quoi...Nous ne lâcherons pas la pression sur ces vautours de notre pays...
RDC: trois ambassadeurs demandent à Tshisekedi de faire cesser les violences à l'étranger
Belga | 07 Décembre 2011 18h31
Les ambassadeurs de trois pays européens (France, Grande-Bretagne et Belgique) ont effectué mercredi une démarche "pressante" auprès de l'opposant congolais Etienne Tshisekedi, candidat à l'élection présidentielle de la semaine dernière en République démocratique du Congo (RDC), pour lui demander de condamner et de faire cesser les actes de violences commis par ses partisans à l'étranger, a-t-on appris de source diplomatique.
Les ambassadeurs Luc Hallade, Neil Wigan et Dominique Struye de Swielande ont rencontré mercredi à Kinhasa M. Tshisekedi, le leader de l'Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS, opposition), qui arrive en deuxième position dans la course à la présidence derrière le présidant sortant Joseph Kabila selon les résultats partiels publiés par la Commission électorale nationale indépendante (Céni). Les trois ambassadeurs ont "déploré" et "condamné" les actes de violences commis apparemment à l'instigation de partisans de l'UDPS dans plusieurs pays occidentaux, a-t-on précisé de même source. Les ambassadeurs ont exigé de l'UDPS qu'elle condamne ces actes de violences et qu'elle appelle ses partisans à ne plus en commettre, a-t-on ajouté de source diplomatique. (GGD)
RDC: trois ambassadeurs demandent à Tshisekedi de faire cesser les violences à l'étranger
Belga | 07 Décembre 2011 18h31
Les ambassadeurs de trois pays européens (France, Grande-Bretagne et Belgique) ont effectué mercredi une démarche "pressante" auprès de l'opposant congolais Etienne Tshisekedi, candidat à l'élection présidentielle de la semaine dernière en République démocratique du Congo (RDC), pour lui demander de condamner et de faire cesser les actes de violences commis par ses partisans à l'étranger, a-t-on appris de source diplomatique.
Les ambassadeurs Luc Hallade, Neil Wigan et Dominique Struye de Swielande ont rencontré mercredi à Kinhasa M. Tshisekedi, le leader de l'Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS, opposition), qui arrive en deuxième position dans la course à la présidence derrière le présidant sortant Joseph Kabila selon les résultats partiels publiés par la Commission électorale nationale indépendante (Céni). Les trois ambassadeurs ont "déploré" et "condamné" les actes de violences commis apparemment à l'instigation de partisans de l'UDPS dans plusieurs pays occidentaux, a-t-on précisé de même source. Les ambassadeurs ont exigé de l'UDPS qu'elle condamne ces actes de violences et qu'elle appelle ses partisans à ne plus en commettre, a-t-on ajouté de source diplomatique. (GGD)
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