Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Aux States aussi on bouge cote net...La maison blanche a accepter la requette des Congolese Americans pour q'une petition soit poster sur son site. On a besoin des pres de 24milles signature d'ici 4th of January. Please passer le message, create your account check your email, get the password, sign in and sign the petition. God bless
https://wwws.whitehouse.gov/petitions/! ... hank-you=p
https://wwws.whitehouse.gov/petitions/! ... hank-you=p
Modifié en dernier par JEJEMAT le 07 déc. 2011, 00:49, modifié 1 fois.
"Change does not roll in on the wheels of inevitability, but comes through continuous struggle. And so we must straighten our backs and work for our freedom. A man can't ride you unless your back is bent." Martin Luther King, Jr.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Suivez les 2 parties :Lobilo a écrit :Sincerement, nos frès Katangais étonnent autant qu'ils déçoivent: comment peuvent-ils soutenir un Rwanda et noyer leur frère congolais. Rwandais? Oui! Parce que pendant que le doute persiste sur son père, sa mère est vivante et connue, sa femme Rwandaise également.tony yave a écrit :Hakuna Matata on 05/12/2011 02:12:38
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Nano boleli te, boko lela na munoko ya mboka
JKK est vainqueur.
Et vous allez vous agiter et puis vous allez vous taire.
il sera encore president de la Republique pour 5 ans.
Le temp pour l'opposition de grandire et d'avoir la maturité politique.
Aussi le temps pour l'opposition de se trouver un candidat serieux et intelligent pouvant les representer aux elections de 2016.
Arretez vos conneries
![]()
![]()
Juste une question: chers frères Katangais, accepteriez-vous JK comme président si le Congo implosait et que le Katanga devenait un pays à part entière?
http://www.youtube.com/watch?v=Pqg7zeLZ ... ture=share
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Ilunga
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.cheikfitanews.net/article-ho ... 02707.html
Mardi 6 décembre 2011
HOLD-UP ELECTORAL. DURCISSEMENT DU FRONT ANTI-KABILA
Mardi 6 décembre 2011 en milieu d’après-midi, la police belge a fait une descente au quartier de Matonge où une centaine de Congolaises et Congolais manifestaient spontanément contre le hold-up électoral que monsieur Kabila, président sortant en RD Congo prépare.
À coups de matraques et coups de pieds, les manifestants ont été arrêtés sans ménagement et embarqués dans des bus et fourgonnettes de la police.
Ils ont été emmenés à la caserne d'Etterbeek. Parmis eux, Patrick Kanku, Président de la jeunesse de l'UDPS-Benelux.
La station Métro Porte de Namur a été fermée .
L’action de la police pourrait être expliquée par les grandes dérives qu’il y a eues la veille. Une sorte d’action préventive.
Mais cela est-il suffisant et approprié?
Le mouvement des Congolais a une origine politique. La meilleure façon d’éviter cela n’est pas d’arrêter les manifestants, mais d’envisager une approche politique.
Ce qui motive les congolais, c’est le grand ras-le-bol face au mépris de monsieur Kabila pour le souverain primaire.
Le gouvernement de monsieur Di Rupo qui vient d’entrer en fonction devra tenir compte de ce signal qu’est l’expression de la communauté congolaise de Belgique. Et surtout ne pas avoir un discours ambigu face au pouvoir sortant qui a montré ce dont il est capable: corruption, détournements, tripatouillage de la constitution, séquestrations, tueries, assassinats, mauvaise gouvernance et maintenant: bourrage des urnes doublé d’un hold-up électoral.
En début de soirée, d’autres manifestants sont venus remplacer ceux arrêtés.
L’engouement pro-changement est loin de s‘estomper.
Cheik FITA
Bruxelles, le 6 décembre 2011
Mardi 6 décembre 2011
HOLD-UP ELECTORAL. DURCISSEMENT DU FRONT ANTI-KABILA
Mardi 6 décembre 2011 en milieu d’après-midi, la police belge a fait une descente au quartier de Matonge où une centaine de Congolaises et Congolais manifestaient spontanément contre le hold-up électoral que monsieur Kabila, président sortant en RD Congo prépare.
À coups de matraques et coups de pieds, les manifestants ont été arrêtés sans ménagement et embarqués dans des bus et fourgonnettes de la police.
Ils ont été emmenés à la caserne d'Etterbeek. Parmis eux, Patrick Kanku, Président de la jeunesse de l'UDPS-Benelux.
La station Métro Porte de Namur a été fermée .
L’action de la police pourrait être expliquée par les grandes dérives qu’il y a eues la veille. Une sorte d’action préventive.
Mais cela est-il suffisant et approprié?
Le mouvement des Congolais a une origine politique. La meilleure façon d’éviter cela n’est pas d’arrêter les manifestants, mais d’envisager une approche politique.
Ce qui motive les congolais, c’est le grand ras-le-bol face au mépris de monsieur Kabila pour le souverain primaire.
Le gouvernement de monsieur Di Rupo qui vient d’entrer en fonction devra tenir compte de ce signal qu’est l’expression de la communauté congolaise de Belgique. Et surtout ne pas avoir un discours ambigu face au pouvoir sortant qui a montré ce dont il est capable: corruption, détournements, tripatouillage de la constitution, séquestrations, tueries, assassinats, mauvaise gouvernance et maintenant: bourrage des urnes doublé d’un hold-up électoral.
En début de soirée, d’autres manifestants sont venus remplacer ceux arrêtés.
L’engouement pro-changement est loin de s‘estomper.
Cheik FITA
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http://www.cheikfitanews.net/article-re ... 08027.html
Mardi 6 décembre 2011
REVOLUTION CONGOLAISE. L’EFFIGIE DE TSHISEKEDI PRESIDENT ACROCHEE DANS NOTRE AMBASSADE EN SUISSE
Congolais de Suisse lors d'une manifestation anti-Kabila devant le siège del'ONU à Genève.
Photo cheikfitanews
La vague de la révolution congolaise est en train de déferler lentement mis sûrement sur les différentes communautés congolaises de l'étranger, en attendant l'entrée en scène du souverain primaire au pays, dont l'expression est en tain d'être volée.
Une douzaine de Congolais dont une femme ont assiégé l’ambassade de la RD Congo à Berne en Suisse, le mardi 6 décembre 2011 en fin de matinée.
L’agent de l’ambassade préposé à l’accueil voyant la détermination du groupe a préféré prendre la poudre d’escampette.
Les compatriotes ont alors décroché tous les portraits du président sortant et les ont remplacé par ceux d’Étienne Tshisekedi.
Quand la police est arrivée, elle ne pouvait accéder à l’ambassade, celle-ci ayant été fermée de l‘intérieur par le commando. Et c’est tout calmement que nos compatriotes continueront leur besogne de supprimer les traces du passage de Joseph Kapila la tête de la RD Congo
Quand ils sortiront, ils seront tous arrêtés et conduits à la police criminelle.
Et là comme à si c‘était des criminels, ont leur prélèvera la salive pour le test ADN puis les empreintes digitales. Des photos face et profil de chacun d’eux seront également prises.
Il est à signaler que lors de l’arrestation, un des manifestants a été fortement brutalisé.
C’est à 19h00 que tout le groupe sera relaxé.
Cheik FITA
Bruxelles, le 6 décembre 2011
Mardi 6 décembre 2011
REVOLUTION CONGOLAISE. L’EFFIGIE DE TSHISEKEDI PRESIDENT ACROCHEE DANS NOTRE AMBASSADE EN SUISSE
Congolais de Suisse lors d'une manifestation anti-Kabila devant le siège del'ONU à Genève.
Photo cheikfitanews
La vague de la révolution congolaise est en train de déferler lentement mis sûrement sur les différentes communautés congolaises de l'étranger, en attendant l'entrée en scène du souverain primaire au pays, dont l'expression est en tain d'être volée.
Une douzaine de Congolais dont une femme ont assiégé l’ambassade de la RD Congo à Berne en Suisse, le mardi 6 décembre 2011 en fin de matinée.
L’agent de l’ambassade préposé à l’accueil voyant la détermination du groupe a préféré prendre la poudre d’escampette.
Les compatriotes ont alors décroché tous les portraits du président sortant et les ont remplacé par ceux d’Étienne Tshisekedi.
Quand la police est arrivée, elle ne pouvait accéder à l’ambassade, celle-ci ayant été fermée de l‘intérieur par le commando. Et c’est tout calmement que nos compatriotes continueront leur besogne de supprimer les traces du passage de Joseph Kapila la tête de la RD Congo
Quand ils sortiront, ils seront tous arrêtés et conduits à la police criminelle.
Et là comme à si c‘était des criminels, ont leur prélèvera la salive pour le test ADN puis les empreintes digitales. Des photos face et profil de chacun d’eux seront également prises.
Il est à signaler que lors de l’arrestation, un des manifestants a été fortement brutalisé.
C’est à 19h00 que tout le groupe sera relaxé.
Cheik FITA
Bruxelles, le 6 décembre 2011
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.congoindependant.com/article ... cleid=6990
Election présidentielle : Résultats provisoires dans 48 heures
Jacques Djoli Eseng’Ekeli, vice président de la Commission électorale nationale indépendante. Photo CIC
Selon Tharcisse Loseke Nembalemba, co-fondateur de l’ECIDé et membre de la "Dynamique Tshisekedi Président", une coalition des partis qui soutient Etienne Tshisekedi wa Mulumba, les forces de l’opposition se sont opposées à la publication des «résultats provisoires» de l’élection présidentielle prévue initialement au cours de la soirée de ce mardi 6 décembre. Et ce conformément au calendrier électoral. La nouvelle est désormais officielle : l’annonce des résultats provisoires de l’élection présidentielle est reportée de 48 heures. «Les résultats de l’élection présidentielle publiés jusqu’ici sont illégaux», a fait remarquer Loseke. Au motif que les chiffres divulgués ne sont pas tirés des procès-verbaux établis en bonne et due forme par des centres locaux de compilation de chaque circonscription électorale.
La capitale congolaise ressemblait mardi 6 décembre à une ville en état de siège. Selon des correspondants de presse, vingt mille militaires ont été déployés à travers les endroits stratégiques de la ville. Dans la commune de Limete où se trouve notamment la résidence d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba, plusieurs milliers de militants de son parti «campent» tout autour. «Ils assurent la sécurité du président Tshisekedi», confie Loseke. A Bruxelles, les activistes politiques rejoints par la "population d’origine congolaise" ont à nouveau manifesté au Quartier Matonge. Cette fois, les dégâts matériels ont été moins importants. En revanche, a police a procédé à une centaine d’interpellations. Jusqu’à 23 heures, plusieurs parents étaient sans nouvelles de leurs enfants mineurs qui se trouveant au lieu de manif’ en tant que "badauds". Selon des sources, Patrick Kanku, président des «Jeunes UDPS» pour le Benelux ferait partie des personnes «raflées» mardi par la police.
A Kinshasa, la tension était montée d’un cran dans l’attente de l’annonce par la Commission électorale nationale indépendante de ce que la grande majorité de la population congolaise appelle désormais le «hold-up électoral». Les résultats partiels publiés au 5 décembre par la Ceni créditaient le président sortant «Joseph Kabila» d’un score de 46% des voix. Tshisekedi, lui, aurait recueilli 36%. Selon ces «résultats», la situation se présenterait à trvaers les 169 circonscriptions électorales se présenterait comme suit : Bandundu : bureaux compilés : 4763 ; taux de compilation : 68, 45 % ; Bas-Congo : bureaux compilés : 2777 ; taux de compilation : 99,96 % ; Equateur : bureaux compilés: 4572 ; Taux de compilation: 62,09 % ; Kasaï-Occidental : bureaux compilés : 3625 ; taux de compilation : 77,81 % ; Kasaï-Oriental : bureaux compilés: 3886 ; taux de compilation:75,75 % ; Katanga : bureaux compilés : 6113 ; taux de compilation : 72,42 % ; Kinshasa : bureaux compilés: 7361 ; taux de compilation: 71, 23 % ; Maniema : bureaux compilés : 1 220 ; taux de compilation : 73, 10 % ; Nord-Kivu : bureaux compilés : 2800 ; taux de compilation : 52,45 % ; Province Orientale : bureaux compilés : 3 869 ; taux de compilation : 51,68 % ; Sud-Kivu : bureaux compilés : 2220 ; taux de compilation : 59,89 %.
A en croire la Ceni, les résultats en provenance de plus de deux tiers des bureaux de vote sur les 63.000 ont donc été «compilés». Un avis qui est loin d’être partagé par les forces de l’opposition qui continuent à dénoncer des "fraudes massives". «En réalité, la Ceni ne serait en possession que des procès-verbaux (P.V) émanant d’une cinquantaine des centres locaux de compilation», dit Loseke. Selon lui, les "résultats partiels" publiés jusqu’ici sont par conséquents «illégaux». «Pour être authentiques, les résultats doivent être retracés par circonscription électorale et accompagnés des procès-verbaux des centres locaux de compilation», poursuit-il. Pour "Tharcisse", les membres du Bureau de la Ceni issus de l’opposition (MLC et ODR) ne pourraient ratifier les «résultats provisoires» de l’élection présidentielle qu’à la condition que ces "chiffres" soient appuyés par des P.V établis en bonne et due au niveau de chaque circonscription électorale. «Chaque enveloppe en provenance d’une circonscription devrait être vérifiée pour s’assurer de l’authenticité des signatures des personnes habilitées au niveau des centres locaux de compilation", souligne-t-il. "Toute action contraire équivaudrait à un coup de force", a-t-il conclu.
Dans les milieux de l’opposition, il ne fait aucun doute que le président sortant «Joseph Kabila» «a été battu» par Etienne Tshisekedi wa Mulumba par 51% des suffrages exprimés contre 26%. Selon une source kinoise, la Majorité présidentielle avait prévu mardi soir une "grande soirée" au Grand Hôtel Kinshasa pour célébrer la "victoire" du "raïs". Des voix commencent à s’élever pour critiquer l’attitude des "milieux catholiques". «Nous regrettons la posture à la Ponce Pilate adoptée tant par le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya que par la Conférence épiscopale, commente un analyste. L’Eglise doit servir la vérité en divulguant les informations récoltées par ses 30.000 observateurs...».
En attendant, le suspens continue. Rendez-vous est pris pour jeudi 8 décembre. Notons que "Joseph Kabila" a été investi le 6 décembre 2006 pour un mandat de cinq ans. Théoriquement, le chef d’Etat congolais exerce un pouvoir fondé plus "légal" que "légitime"...
B.A.W
© Congoindépendant 2003-2011
Election présidentielle : Résultats provisoires dans 48 heures
Jacques Djoli Eseng’Ekeli, vice président de la Commission électorale nationale indépendante. Photo CIC
Selon Tharcisse Loseke Nembalemba, co-fondateur de l’ECIDé et membre de la "Dynamique Tshisekedi Président", une coalition des partis qui soutient Etienne Tshisekedi wa Mulumba, les forces de l’opposition se sont opposées à la publication des «résultats provisoires» de l’élection présidentielle prévue initialement au cours de la soirée de ce mardi 6 décembre. Et ce conformément au calendrier électoral. La nouvelle est désormais officielle : l’annonce des résultats provisoires de l’élection présidentielle est reportée de 48 heures. «Les résultats de l’élection présidentielle publiés jusqu’ici sont illégaux», a fait remarquer Loseke. Au motif que les chiffres divulgués ne sont pas tirés des procès-verbaux établis en bonne et due forme par des centres locaux de compilation de chaque circonscription électorale.
La capitale congolaise ressemblait mardi 6 décembre à une ville en état de siège. Selon des correspondants de presse, vingt mille militaires ont été déployés à travers les endroits stratégiques de la ville. Dans la commune de Limete où se trouve notamment la résidence d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba, plusieurs milliers de militants de son parti «campent» tout autour. «Ils assurent la sécurité du président Tshisekedi», confie Loseke. A Bruxelles, les activistes politiques rejoints par la "population d’origine congolaise" ont à nouveau manifesté au Quartier Matonge. Cette fois, les dégâts matériels ont été moins importants. En revanche, a police a procédé à une centaine d’interpellations. Jusqu’à 23 heures, plusieurs parents étaient sans nouvelles de leurs enfants mineurs qui se trouveant au lieu de manif’ en tant que "badauds". Selon des sources, Patrick Kanku, président des «Jeunes UDPS» pour le Benelux ferait partie des personnes «raflées» mardi par la police.
A Kinshasa, la tension était montée d’un cran dans l’attente de l’annonce par la Commission électorale nationale indépendante de ce que la grande majorité de la population congolaise appelle désormais le «hold-up électoral». Les résultats partiels publiés au 5 décembre par la Ceni créditaient le président sortant «Joseph Kabila» d’un score de 46% des voix. Tshisekedi, lui, aurait recueilli 36%. Selon ces «résultats», la situation se présenterait à trvaers les 169 circonscriptions électorales se présenterait comme suit : Bandundu : bureaux compilés : 4763 ; taux de compilation : 68, 45 % ; Bas-Congo : bureaux compilés : 2777 ; taux de compilation : 99,96 % ; Equateur : bureaux compilés: 4572 ; Taux de compilation: 62,09 % ; Kasaï-Occidental : bureaux compilés : 3625 ; taux de compilation : 77,81 % ; Kasaï-Oriental : bureaux compilés: 3886 ; taux de compilation:75,75 % ; Katanga : bureaux compilés : 6113 ; taux de compilation : 72,42 % ; Kinshasa : bureaux compilés: 7361 ; taux de compilation: 71, 23 % ; Maniema : bureaux compilés : 1 220 ; taux de compilation : 73, 10 % ; Nord-Kivu : bureaux compilés : 2800 ; taux de compilation : 52,45 % ; Province Orientale : bureaux compilés : 3 869 ; taux de compilation : 51,68 % ; Sud-Kivu : bureaux compilés : 2220 ; taux de compilation : 59,89 %.
A en croire la Ceni, les résultats en provenance de plus de deux tiers des bureaux de vote sur les 63.000 ont donc été «compilés». Un avis qui est loin d’être partagé par les forces de l’opposition qui continuent à dénoncer des "fraudes massives". «En réalité, la Ceni ne serait en possession que des procès-verbaux (P.V) émanant d’une cinquantaine des centres locaux de compilation», dit Loseke. Selon lui, les "résultats partiels" publiés jusqu’ici sont par conséquents «illégaux». «Pour être authentiques, les résultats doivent être retracés par circonscription électorale et accompagnés des procès-verbaux des centres locaux de compilation», poursuit-il. Pour "Tharcisse", les membres du Bureau de la Ceni issus de l’opposition (MLC et ODR) ne pourraient ratifier les «résultats provisoires» de l’élection présidentielle qu’à la condition que ces "chiffres" soient appuyés par des P.V établis en bonne et due au niveau de chaque circonscription électorale. «Chaque enveloppe en provenance d’une circonscription devrait être vérifiée pour s’assurer de l’authenticité des signatures des personnes habilitées au niveau des centres locaux de compilation", souligne-t-il. "Toute action contraire équivaudrait à un coup de force", a-t-il conclu.
Dans les milieux de l’opposition, il ne fait aucun doute que le président sortant «Joseph Kabila» «a été battu» par Etienne Tshisekedi wa Mulumba par 51% des suffrages exprimés contre 26%. Selon une source kinoise, la Majorité présidentielle avait prévu mardi soir une "grande soirée" au Grand Hôtel Kinshasa pour célébrer la "victoire" du "raïs". Des voix commencent à s’élever pour critiquer l’attitude des "milieux catholiques". «Nous regrettons la posture à la Ponce Pilate adoptée tant par le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya que par la Conférence épiscopale, commente un analyste. L’Eglise doit servir la vérité en divulguant les informations récoltées par ses 30.000 observateurs...».
En attendant, le suspens continue. Rendez-vous est pris pour jeudi 8 décembre. Notons que "Joseph Kabila" a été investi le 6 décembre 2006 pour un mandat de cinq ans. Théoriquement, le chef d’Etat congolais exerce un pouvoir fondé plus "légal" que "légitime"...
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.congoindependant.com/article ... cleid=6983
«Joseph Kabila» a perdu l’opinion congolaise...
"Joseph Kabila" ne fait plus "rêver"
«On ne peut gouverner un Etat sans avoir l’opinion avec soi». Napoléon serait l’auteur de cette pensée. Une pensée qui n’a pas pris la moindre ride près de deux cent ans après. Les sondages d’opinion réalisés périodiquement dans les démocraties occidentales témoignent sans conteste que cette idée a été transmise de génération à génération. Les politiciens occidentaux sont plus que jamais soucieux de prendre, de temps en temps, la «température sociale». Histoire de voir si les affaires de la Cité sont gérées au mieux des profondes aspirations de la population. Ici la «légitimité populaire» issue des urnes n’est pas considérée comme un acquis. Mais bien, une conquête de chaque jour. Un mandataire public - un vrai - est en définitive en «campagne électorale» permanente pour rester "en phase" avec ses électeurs.
Schématiquement, gouverner n’est rien d’autre que la recherche au quotidien des solutions aux problèmes touchant à la vie collective. Objectif : mettre en place un cadre de vie où il fait bon vivre pour chacun et pour tous. Un homme politique ressemble un peu à ce médecin appelé à ausculter le patient avant de prescrire la thérapie adaptée à la maladie.
Le 6 décembre 2006, «Joseph Kabila» est investi président de la République à l’issue d’une élection présidentielle chahutée. «Je vous annonce la fin de la recréation», déclarait le "président élu" avec une certaine grandiloquence. Nombreux sont les Congolais qui avaient applaudi. Ils croyaient que le nouveau chef de l’Etat était porteur d’espérance; porteur d’un "nouveau rêve" à proposer. Cinq années après, la désillusion est totale. Au lieu de mettre sa «victoire» au service du progrès économique et social, le successeur de Mzee a réussi le tour de force de restaurer le système dictatorial vomi par les Zaïrois d’alors au début des années 90.
Au cours de ces cinq dernières années, «Kabila» a privilégié les «infrastructures» pendant que le Congolais moyen, lui, éprouvait toutes les peines du monde à satisfaire ses besoins vitaux : la sécurité des personnes et des biens, l’approvisionnement en eau et électricité, l’assainissement du cadre de vie notamment par la collecte et le traitement des ordures ménagères, l’emploi, une justice indépendante, des soins de santé et un enseignement de qualité. Sans omettre les transports publics. La liste n’est pas exhaustive. La frustration est à la hauteur des besoins inassouvis.
N’en déplaise aux zélateurs du "kabilisme", l’élection présidentielle du 28 novembre 2011 a mis à nu l’impopularité croissante du président sortant «Joseph Kabila». A l’intérieur du pays comme à l’étranger, les «kabilistes» rasent les murs. Ils se font discrets. Et pour cause ? Leur «champion» n’a pas été proche des gens. Il a dirigé le Congo-Kinshasa au cours de ces onze dernières années sans prendre la peine d’aller à la rencontre de ses "concitoyens". «Joseph» n’a pas osé descendre de son piédestal pour parler avec la population et écouter leurs sentiments sur l’état de la collectivité.
Au cours ses onze années passées à la tête du pays, le "raïs" s’est intéressé aux aspects frivoles de l’imperium tout en renforçant un pouvoir personnel au détriment du Parlement et du pouvoir judiciaire, transformés en coquilles vides. Ce pouvoir fort a été usé et abusé tel un rouleau compresseur. Des droits et les libertés ont été littéralement laminés par la multitude des services dits de sécurité. Des vies humaines ont été broyées. Le 26 novembre dernier, tel un chant de cygne, 14 citoyens ont été abattus comme des vulgaires lapins par des éléments de la garde présidentielle, les fameux «Bana Moura» qui relèvent d’un seul homme : «Joseph Kabila». Des juristes prépareraient une suite judiciaire à ce massacre qui a fait près de cent blessés.
Le retour d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba dans le jeu politique congolais a redonné un brin d’espérance à un peuple qui attend depuis deux décennies l’avènement d’un «Congo nouveau». Un Congo nouveau rassemblé à l’intérieur et jouissant de toute sa respectabilité à l’extérieur. Un Congo nouveau dirigé par des gouvernants pétris des valeurs de justice et de paix pour inciter les différents peuples du pays à réapprendre à «vivre ensemble» dans la tolérance et le respect mutuel. Demain, l’esprit revanchard, comme ce fut le cas lors de l’entrée des troupes de l’AFDL le 17 mai 1997, ne sera toléré. En lieu et place d’instaurer l’Etat de droit et la démocratie, les "libérateurs" du 17 mai se sont illustrés par des exécutions extrajudiciaires et des spoliations. Le système mis en place par "Joseph Kabila" n’a été que le prolongement des moeurs de l’Etat-AFDL.
Les tripatouillages commis actuellement par la Ceni (Commission électorale nationale indépendante) sur les résultats du vote exprimé lors de l’élection présidentielle du 28 novembre semblent confirmer que le président sortant et ses affidés ont pris conscience du rejet. Le "sortant" a compris qu’un fossé de méfiance le sépare désormais du reste de la population. A-t-il compris qu’il a perdu l’opinion congolaise? La réponse est : non! Il tente désespérément de s’accrocher au pouvoir par la force des armes. Et pourtant, rien ne sera plus comme avant après le 28 novembre 2011…
Peut-on franchement diriger un Etat sans avoir l’opinion avec soi?
Baudouin Amba Wetshi
© Congoindépendant 2003-2011
«Joseph Kabila» a perdu l’opinion congolaise...
"Joseph Kabila" ne fait plus "rêver"
«On ne peut gouverner un Etat sans avoir l’opinion avec soi». Napoléon serait l’auteur de cette pensée. Une pensée qui n’a pas pris la moindre ride près de deux cent ans après. Les sondages d’opinion réalisés périodiquement dans les démocraties occidentales témoignent sans conteste que cette idée a été transmise de génération à génération. Les politiciens occidentaux sont plus que jamais soucieux de prendre, de temps en temps, la «température sociale». Histoire de voir si les affaires de la Cité sont gérées au mieux des profondes aspirations de la population. Ici la «légitimité populaire» issue des urnes n’est pas considérée comme un acquis. Mais bien, une conquête de chaque jour. Un mandataire public - un vrai - est en définitive en «campagne électorale» permanente pour rester "en phase" avec ses électeurs.
Schématiquement, gouverner n’est rien d’autre que la recherche au quotidien des solutions aux problèmes touchant à la vie collective. Objectif : mettre en place un cadre de vie où il fait bon vivre pour chacun et pour tous. Un homme politique ressemble un peu à ce médecin appelé à ausculter le patient avant de prescrire la thérapie adaptée à la maladie.
Le 6 décembre 2006, «Joseph Kabila» est investi président de la République à l’issue d’une élection présidentielle chahutée. «Je vous annonce la fin de la recréation», déclarait le "président élu" avec une certaine grandiloquence. Nombreux sont les Congolais qui avaient applaudi. Ils croyaient que le nouveau chef de l’Etat était porteur d’espérance; porteur d’un "nouveau rêve" à proposer. Cinq années après, la désillusion est totale. Au lieu de mettre sa «victoire» au service du progrès économique et social, le successeur de Mzee a réussi le tour de force de restaurer le système dictatorial vomi par les Zaïrois d’alors au début des années 90.
Au cours de ces cinq dernières années, «Kabila» a privilégié les «infrastructures» pendant que le Congolais moyen, lui, éprouvait toutes les peines du monde à satisfaire ses besoins vitaux : la sécurité des personnes et des biens, l’approvisionnement en eau et électricité, l’assainissement du cadre de vie notamment par la collecte et le traitement des ordures ménagères, l’emploi, une justice indépendante, des soins de santé et un enseignement de qualité. Sans omettre les transports publics. La liste n’est pas exhaustive. La frustration est à la hauteur des besoins inassouvis.
N’en déplaise aux zélateurs du "kabilisme", l’élection présidentielle du 28 novembre 2011 a mis à nu l’impopularité croissante du président sortant «Joseph Kabila». A l’intérieur du pays comme à l’étranger, les «kabilistes» rasent les murs. Ils se font discrets. Et pour cause ? Leur «champion» n’a pas été proche des gens. Il a dirigé le Congo-Kinshasa au cours de ces onze dernières années sans prendre la peine d’aller à la rencontre de ses "concitoyens". «Joseph» n’a pas osé descendre de son piédestal pour parler avec la population et écouter leurs sentiments sur l’état de la collectivité.
Au cours ses onze années passées à la tête du pays, le "raïs" s’est intéressé aux aspects frivoles de l’imperium tout en renforçant un pouvoir personnel au détriment du Parlement et du pouvoir judiciaire, transformés en coquilles vides. Ce pouvoir fort a été usé et abusé tel un rouleau compresseur. Des droits et les libertés ont été littéralement laminés par la multitude des services dits de sécurité. Des vies humaines ont été broyées. Le 26 novembre dernier, tel un chant de cygne, 14 citoyens ont été abattus comme des vulgaires lapins par des éléments de la garde présidentielle, les fameux «Bana Moura» qui relèvent d’un seul homme : «Joseph Kabila». Des juristes prépareraient une suite judiciaire à ce massacre qui a fait près de cent blessés.
Le retour d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba dans le jeu politique congolais a redonné un brin d’espérance à un peuple qui attend depuis deux décennies l’avènement d’un «Congo nouveau». Un Congo nouveau rassemblé à l’intérieur et jouissant de toute sa respectabilité à l’extérieur. Un Congo nouveau dirigé par des gouvernants pétris des valeurs de justice et de paix pour inciter les différents peuples du pays à réapprendre à «vivre ensemble» dans la tolérance et le respect mutuel. Demain, l’esprit revanchard, comme ce fut le cas lors de l’entrée des troupes de l’AFDL le 17 mai 1997, ne sera toléré. En lieu et place d’instaurer l’Etat de droit et la démocratie, les "libérateurs" du 17 mai se sont illustrés par des exécutions extrajudiciaires et des spoliations. Le système mis en place par "Joseph Kabila" n’a été que le prolongement des moeurs de l’Etat-AFDL.
Les tripatouillages commis actuellement par la Ceni (Commission électorale nationale indépendante) sur les résultats du vote exprimé lors de l’élection présidentielle du 28 novembre semblent confirmer que le président sortant et ses affidés ont pris conscience du rejet. Le "sortant" a compris qu’un fossé de méfiance le sépare désormais du reste de la population. A-t-il compris qu’il a perdu l’opinion congolaise? La réponse est : non! Il tente désespérément de s’accrocher au pouvoir par la force des armes. Et pourtant, rien ne sera plus comme avant après le 28 novembre 2011…
Peut-on franchement diriger un Etat sans avoir l’opinion avec soi?
Baudouin Amba Wetshi
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Mova [mova@live.be] 05/12/2011 02:13:04
Commandant Hypolite Kanambe,
Allez-y voir votre père et nouveau président de la RDC monsieur Tshisekedi et dites- lui toutes vos préoccupations, il va vous donner toutes les garanties possibles pour vous, votre famille, et votre entourage des collabos pour quitter le pays pendant un moment et d’y revenir au moment opportun.
Pour l’amour du ciel n’aggravez pas votre cas.
D’ci 24 heures, vous êtes conscient qu’il y aura encore des morts et vous êtes capable d’arrêter cette situation.
Il n ya pas de honte de perdre les élections.
Pour une fois dans votre vie, faites quelque chose de bien et de louable pour les Congolais et donnez-leur la possibilité de reconstruire leur pays.
Votre bilan a la tête de ce pays pendant 11 ans a été négatif et un phénomène brutal qui a fortement secoue et déstabilisé toute une nation.
Pensez-y à vos frères du Rwanda, Burundi, Tanzanie, de l’Angola, du Zimbabwe, et de l’Ouganda qui ont choisi notre pays comme leur seconde patrie.
S’il arrivait que les Congolais libèrent leur pays contre le prix de sang, nos relations avec ses pays ne sera jamais plus comme avant car nous peuple Congolais nous n’allons jamais oublier cet affront des générations en générations.
Depuis 2001 vous n’avez cessé de tuer notre peuple avec l’aide de pays cité ci-haut et vos collabos Congolais.
Nous peuple Congolais disons que ça suffit et nous n’accepterons jamais la tricherie comme mode d’arriver au pouvoir.
Laissez monsieur Tshisekedi commencer son travail de reconstruction de notre pays.
A bon attendeur salut!!
Commandant Hypolite Kanambe,
Allez-y voir votre père et nouveau président de la RDC monsieur Tshisekedi et dites- lui toutes vos préoccupations, il va vous donner toutes les garanties possibles pour vous, votre famille, et votre entourage des collabos pour quitter le pays pendant un moment et d’y revenir au moment opportun.
Pour l’amour du ciel n’aggravez pas votre cas.
D’ci 24 heures, vous êtes conscient qu’il y aura encore des morts et vous êtes capable d’arrêter cette situation.
Il n ya pas de honte de perdre les élections.
Pour une fois dans votre vie, faites quelque chose de bien et de louable pour les Congolais et donnez-leur la possibilité de reconstruire leur pays.
Votre bilan a la tête de ce pays pendant 11 ans a été négatif et un phénomène brutal qui a fortement secoue et déstabilisé toute une nation.
Pensez-y à vos frères du Rwanda, Burundi, Tanzanie, de l’Angola, du Zimbabwe, et de l’Ouganda qui ont choisi notre pays comme leur seconde patrie.
S’il arrivait que les Congolais libèrent leur pays contre le prix de sang, nos relations avec ses pays ne sera jamais plus comme avant car nous peuple Congolais nous n’allons jamais oublier cet affront des générations en générations.
Depuis 2001 vous n’avez cessé de tuer notre peuple avec l’aide de pays cité ci-haut et vos collabos Congolais.
Nous peuple Congolais disons que ça suffit et nous n’accepterons jamais la tricherie comme mode d’arriver au pouvoir.
Laissez monsieur Tshisekedi commencer son travail de reconstruction de notre pays.
A bon attendeur salut!!
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Je n'ai pas vu la pétition sur la RDCJEJEMAT a écrit :Aux States aussi on bouge cote net...La maison blanche a accepter la requette des Congolese Americans pour q'une petition soit poster sur son site. On a besoin des pres de 24milles signature d'ici 4th of January. Please passer le message, create your account check your email, get the password, sign in and sign the petition. God bless
https://wwws.whitehouse.gov/petitions/! ... hank-you=p
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Flory MASELA [flomas@yahoo.es] 05/12/2011 14:44:12
Lu sur le mur d’Arnaud Zajtman : Sur les élections au Congo: des informations crédibles qui me reviennent depuis le Conseil de Sécurité des Nations-Unies: Le Conseil de Sécurité est divisé en deux camps: d’un côté, les Occidentaux qui ont constaté des importantes irrégularités mais ne souhaitent pas passer à l’action, et de l’autre les membres africai...ns du Conseil de Sécurité, notamment l’Afriq...ue du Sud, qui sont satisfaits de la tenue du scrutin dans un calme relatif. Une position partagée par le Brésil, la Russie et la Chine (bien sûr), tandis qu’à l’extérieur du Conseil de Sécurité, le Rwanda et l’Angola soutiennent Kabila. Tous les membres du Conseil de Sécurité sont d’accord pour que les Nations-Unies gardent un rôle limité dans la gestion de l’après élection. Rappelons qu’au Congo, les Nations-Unies n’ont pas le rôle qu’elles avaient en Côte d’Ivoire, où elles avaient la certification des élections dans leur mandat, ce qui leur avait permis d’invalider le résultat prononcé par la Cour Suprême ivoirienne. Donc, en ce qui concerne le Congo, personne au Conseil de Sécurité ne souhaite se prononcer sur la crédibilité du résultat des élections. En cas de contentieux et de crise majeur, le Conseil de Sécurité prévoit de soutenir une médiation de Kofi Annan, Desmond Tutu, et Alpha Konare tandis que le rôle de la MONUSCO se limitera à essayer de protéger les civils en cas de violence. Ma conclusion personnelle: en ces moments difficiles, les Congolais seront seuls, une fois de plus. Malgré tout l’argent investi par la communauté internationale au nom de l’état de droit, ils seront seuls pour le sprint final. Il payeront de leur sang l’alternance politique et la consolidation de la démocratie. Ou bien ils laisseront le système actuel perdurer, ce qui est aussi leur droit. A moins que l’opinion publique occidentale fasse pression?
Lu sur le mur d’Arnaud Zajtman : Sur les élections au Congo: des informations crédibles qui me reviennent depuis le Conseil de Sécurité des Nations-Unies: Le Conseil de Sécurité est divisé en deux camps: d’un côté, les Occidentaux qui ont constaté des importantes irrégularités mais ne souhaitent pas passer à l’action, et de l’autre les membres africai...ns du Conseil de Sécurité, notamment l’Afriq...ue du Sud, qui sont satisfaits de la tenue du scrutin dans un calme relatif. Une position partagée par le Brésil, la Russie et la Chine (bien sûr), tandis qu’à l’extérieur du Conseil de Sécurité, le Rwanda et l’Angola soutiennent Kabila. Tous les membres du Conseil de Sécurité sont d’accord pour que les Nations-Unies gardent un rôle limité dans la gestion de l’après élection. Rappelons qu’au Congo, les Nations-Unies n’ont pas le rôle qu’elles avaient en Côte d’Ivoire, où elles avaient la certification des élections dans leur mandat, ce qui leur avait permis d’invalider le résultat prononcé par la Cour Suprême ivoirienne. Donc, en ce qui concerne le Congo, personne au Conseil de Sécurité ne souhaite se prononcer sur la crédibilité du résultat des élections. En cas de contentieux et de crise majeur, le Conseil de Sécurité prévoit de soutenir une médiation de Kofi Annan, Desmond Tutu, et Alpha Konare tandis que le rôle de la MONUSCO se limitera à essayer de protéger les civils en cas de violence. Ma conclusion personnelle: en ces moments difficiles, les Congolais seront seuls, une fois de plus. Malgré tout l’argent investi par la communauté internationale au nom de l’état de droit, ils seront seuls pour le sprint final. Il payeront de leur sang l’alternance politique et la consolidation de la démocratie. Ou bien ils laisseront le système actuel perdurer, ce qui est aussi leur droit. A moins que l’opinion publique occidentale fasse pression?
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