tony yave a écrit :Willy a écrit :Ilunga a écrit :Tony Yave,
Qui t'empêche d'ouvrir une rubrique consacrée aux activités de "Claris"? Cesse de squatter et surcharger cette rubrique consacrée à Tshitshi de conneries de ton "Claris"...C'est un avertissement sans frais avant que je ne me montre désagréable...ça va pas tarder si tu continues...
Je demande au modérateur d'avertir Tony Yave avant que ça ne dérape...Qu'il ouvre sa rubrique sur "Kabila" et que ceux qui ont envie d'aller y donner leurs opinions y aillent...
A bon entendeur...
C'est beau la notion de dialogue et de démocratie revue et corrigée par notre professeur drapé dans son costume de "père la vertu"......."au secours erka,il y a tony il fait que m'ennuyer et jouer avec mes jouets snif snif"

Willy laisse la campagne est bien lancer, j'attends c'est lui qui va ose m'avertir pour avoir poste des infios ici.
tony yave a écrit:
http://direct.cd/2011/11/07/rdc-la-dern ... shisekedi/
RDC: La dernière vérité de Léon Kengo à Etienne Tshisekedi
Publié par La Rédaction, le 7 novembre 2011 dans Actualité, Dossiers et reportages, Elections, La une, Législatives, Présidentielle · 7 Commentaire ·
Le jeu est fait. L’opposition congolaise affrontera l’élection présidentielle en ordre dispersé. Malgré toutes les tentatives de trouver un candidat unique, elle n’y est pas parvenue. Les premiers sondages effectués à ce sujet par l’institut de sondage Les Points lui donne perdant face à Joseph Kabila qui devrait l’emporter par 32,8% contre 22% à Vital Kamerhe et 20% à Etienne Tshisekedi.
A vingt jours du jour-J, l’opposition congolaise ne semble pas être prête pour la bataille du 28 novembre prochain. Pendant que Joseph Kabila, le candidat de la Majorité Présidentielle (MP) a entamé sa campagne électorale à travers les provinces, ceux de l’opposition traînent encore dans la campagne. Pire encore, la mouvance oppositionnelle qui soutient la candidature d’Etienne Tshisekedi semble déjà donner les signes de l’essoufflement.
Le leader de l’UDPS reste toujours bloqué en Afrique du Sud. Depuis quelques jours, un débat est engagé entre le camp du pouvoir et celui de l’UDPS à propos de la délivrance des documents pouvant permettre aux avions qu’il a loués de survoler et d’atterrir sur les différents aéroports de la RDC. Jusque-là, personne ne connaît quand et où Etienne Tshisekedi va démarrer sa campagne électorale.
Le nouveau discours de Kamerhe
Du côté de l’opposition, seul Vital Kamerhe a timidement démarré sa campagne électorale dans la capitale. Depuis une semaine, l’ancien président de l’Assemblée nationale sillonne des quartiers dits pauvres de la ville de Kinshasa. Il a notamment été au camp Luka, à la cité Pumbu, à Malueka, à Selembao, à la place Sainte Thérèse…
A ceux qui lui posent la question sur la désignation d’un candidat commun ou unique de l’opposition, Vital Kamerhe parle de la stratégie de l’encerclement de l’ennemi commun. «Etienne Tshisekedi bouclera les deux Kasaï, la ville de Kinshasa et la ville de Lubumbashi, Ne Muanda Nsemi mettra son filet dans le Bas-Congo, Jean- Pierre Bemba se dressera en Equateur et au Nord de la Province Orientale et moi-même je bloquerai Kabila dans les provinces de l’Est», décrit l’élu de Bukavu.
Pour lui, Joseph Kabila, le candidat de la MP tombera soit dans son filet soir dans celui de Tshisekedi. «Celui qui prendra le pouvoir devra penser aux autres», a-t-il poursuivi. Vital Kamerhe relance, à travers cette formule, la fameuse question du partage du pouvoir qui bloque la désignation d’un seul candidat de l’opposition pour affronter Joseph Kabila le 28 novembre 2011. Comme on peut le remarquer, il n’existe pas un accord politique formel entre les partis de l’opposition.
Comme on peut le constater, la stratégie de la désignation d’un candidat commun n’existe plus dans la tête de Vital Kamerhe.
Depuis le dernier rendez-vous de Washington, aux USA, entre Vital Kamerhe et Etienne Tshisekedi, le contact semble totalement et définitivement rompu entre les deux camps.
La bombe de Léon Kengo
Candidat à l’élection présidentielle, Léon Kengo a lancé le début de sa campagne électorale le samedi 5 novembre à Kinshasa. Seul candidat de l’opposition à avoir rencontré Etienne Tshisekedi, le président du Sénat a dit haut et fort que si l’opposition ne présente pas un candidat unique, elle perdra face à Joseph Kabila.
A propos des démarches amorcées pour la désignation du fameux candidat commun, Léon Kengo a révélé qu’il rentre récemment de l’Afrique du Sud où il a rencontré le leader de l’UDPS. En lançant sa campagne électorale après son voyage de l’Afrique du Sud, il y a lieu de conclure que les deux hommes ne se sont pas mis d’accord sur certaines choses.
Le président du Sénat est allé loin en crachant sa vérité à son aîné de l’UDPS. «Celui qui veut être désigné comme le candidat commun de l’opposition, doit penser céder les autres fonctions de l‘architecture gouvernementale à ceux qui vont lui apporter leur soutien»a tranché Léon Kengo. En clair, il a posé le problème du partage du pouvoir considéré comme un sujet tabou au niveau de l’UDPS.
En faisant cette révélation, Kengo vient de mettre sur la place publique le point sur lequel achoppent les négociations entre les différentes tendances de l’opposition.
Car, selon certaines indiscrétions, l’UNC Vital Kamerhe réclamait la Primature. De son côté, Léon Kengo souhaite rester à la tête du Sénat, tandis que le MLC de Jean-Pierre Bemba demanderait la direction de l’Assemblée nationale.
Thomas NABOR
Citation:
L’ultime ambition de l’éternel opposant(vu par yaya colette B)
Catégorie actualité
Tout au long de sa carrière politique, Etienne Tshisekedi n’a jamais redouté de se faire beaucoup d’ennemis. Mais le pire d’entre eux, celui dont il ne s’est jamais méfié, c’est lui-même. Narcissique, orgueilleux, imprévisible… Ces défauts ont pu, alors qu’il défiait Mobutu, lui servir de cuirasse, le rendre insensible aux menaces ou aux pressions. Mais à l’heure actuelle, alors que, pour l’emporter face à un Kabila qui jouit de la rente du pouvoir, l’alliance des principaux candidats de l’opposition est indispensable, ces traits de caractère risquent de lui faire gâcher sa dernière chance.
Lorsqu’il avance à petits pas, coiffé d’une casquette et soutenu par son fils Félix, Tshisekedi croit encore que l’avenir est devant lui ; le Poulidor de la politique congolaise est persuadé qu’il atteindra bientôt le sommet, coiffant tous ses rivaux. En réalité, cet homme obstiné, courageux, appartient déjà à l’histoire de son pays. En province comme à Kinshasa, si les foules se pressent lors de ses meetings, c’est aussi pour apercevoir, une première et une dernière fois peut-être, un personnage qui s’est statufié de son vivant.
En 1960, année de l’indépendabce, Etienne Tshisekedi wa Mulumba est déjà là : alors qu’il ne terminera ses études de droit qu’un an plus tard, il fait partie de ces jeunes intellectuels auxquels Mobutu fait appel pour composer le Collège des Commissaires généraux, un gouvernement provisoire qui est mis en place après la mise à l’écart de Patrice Lumumba. Commissaire adjoint à la justice, Tshisekedi sera accusé d’avoir signé le document envoyant le Premier Ministre au Katanga, où la mort l’attend.
Au cours des années 60, Tshisekedi est membre éminent du groupe de Binza, qui rassemble les premiers intellectuels congolais. Il est ministre de l’Intérieur en 1969 lorsque les « Pendus de la pentecôte » Kimba, Anany et Bamba sont exécutés, il rédige le Manifeste de la N’Sele, qui jette les bases du parti unique, le Mouvement populaire de la révolution. Lorsqu’il est au pouvoir, ce Kasaïen, premier diplômé en droit de l’histoire du Congo, ouvrira largement les portes de la magistrature aux ressortissants de sa province.
En 1980, un massacre de mineurs, à Katekalay dans le Kasaï oriental, provoque la rupture : 13 parlementaires, issus du parti unique, adressent une lettre ouverte au chef de l’Etat, plaidant pour une libéralisation de la vie politique. La réponse de Mobutu est immédiate : les impertinents sont battus, emprisonnés. Deux ans plus tard, l’UDPS (Union nationale pour la démocratie et le progrès social) voit le jour et « la fille aînée de l’opposition », revendique son droit à exister à côté du parti unique.
Peines de prison, déportation, bastonnades : les années 80 sont celles de l’héroïsme face à un Mobutu qui n’admet guère la contestation tandis que l’Europe détourne le regard. Lorsqu’en 1990, désireux de devancer les exigences démocratiques de l’Occident, Mobutu met fin au parti unique, Tshisekedi revendique haut et fort son droit d’accéder au poste de Premier Ministre tandis que la population exige une conférence nationale.
La danse avec le Léopard
La danse avec le Léopard commence : en 1991, Tshisekedi accepte d’être nommé Premier Ministre par Mobutu mais sabote aussitôt les choses en biffant le terme « garant de la nation » à propos du chef de l’Etat et il sera limogé sans délai. En août 1992 vient l’heure de gloire : les délégués à la conférence nationale l’élisent à la Primature, une légitimité dont il se prévaudra longtemps.
Alors déjà, son leitmotif, c’est l’Etat de droit et le contrôle des finances. Lorsque Mobutu tente de s’accrocher à ses prérogatives présidentielles, et, entre autres, fait tourner la planche à billets, Tshisekedi, lance une sorte de « fatwa » sur la nouvelle coupure de cinq millions de zaïres (sic…) qui porte l’effigie du maréchal et sur les marchés, les mamans récusent cette monnaie de singe.
Alors qu’en décembre 92-janvier 93, les militaires se lancent dans les pillages et que le pouvoir de Mobutu vacille, tous les regards se tournent vers le Premier ministre, dont la légitimité est incontestable et qui a le soutien de l’opinion. Les Occidentaux sont alors prêts à pousser Mobutu vers la sortie et comptent surTshisekedi pour avaliser le coup de force. Mais ce dernier, durant plusieurs jours, refuse tout contact, faisant savoir qu’il « fait la sieste »…
A l’époque déjà, Gauthier de Villers souligne « le malaise causé dans l’opposition par le caractère à la fois autoritaire et erratique de Tshisekedi »…Finalement démis de ses fonctions par Mobutu, Tshisekedi, durant des mois, demeure convaincu de sa légitimité et, sous les arbres de son jardin de Limete, il réunit ses ministres pour des palabres sans lendemain.
Lorsqu’en 1996-97 l’histoire s’accélère, et que la guerre éclate au Kivu, sur la frontière du Rwanda, Tshisekedi voit résurgir un autre revenant, Laurent-Désiré Kabila, compagnon de Patrice Lumumba dans les années 60. Dès que ce dernier, porté par les armées du Rwanda et de l’Ouganda, entre dans Kinshasa en mai 1997, il envoie des émissaires à Tshisekedi, qu’il considère comme un « résistant de l’intérieur ». Mais les conseillers rwandais empêchent une rencontre directe entre les deux hommes et Tshisekedi refuse toute collaboration, exhortant Kabila de « faire d’abord partir les étrangers qui l’accompagnent ».
Pire encore : apprenant que ses «amis » rwandais auraient le projet d’assassiner l’opposant, (un crime qui lui aurait été imputé !) Kabila décide, en catastrophe, de réléguer Tshisekedi dans son village d’origine au Kasaï. Gaëtan Kakudji, ministre de l’Intérieur, dote même l’irréductible opposant d’ un motoculteur en précisant qu’« ainsi, il apprendra à travailler »…
Quelques années plus tard cependant, nous retrouvons Tshisekedi à Goma, gardé par des soldats rwandais. Il revient de Kisangani où, peu après le bombardement de la ville par les armées rwandaise et ougandaise, il a assisté à un défilé des troupes ennemies. Les populations de l’Est mettront du temps à lui pardonner cette collaboration avec l’envahisseur.
Lorsqu’il participe aux négociations de paix de Sun City, en 2002, Tshisekedi estime toujours, imperturbable, que le poste de président ou de vice-président lui revient, sans qu’il ait à poser sa candidature et à se lancer dans la compétition. Il sera donc écarté de la formule de « un plus quatre » (un président, quatre vice présidents, le poste de représentant de la classe politique ayant été confié à Zahidi N’Goma, beaucoup plus malléable). C’est en 2006 qu’il commet une erreur dont il paie, aujourd’hui encore, les conséquences : il déconseille à ses partisans de s’enregistrer comme électeurs, il ne présente ni listes ni candidatures. Par conséquent, l’UDPS , qui n’est pas représentée à l’Assemblée, ne bénéficiera d’aucune dotation et ne sera pas associée à la préparation des élections de novembre 2011.
Cette année cependant, Tshisekedi, 79 ans, relevant d’une longue année de soins médicaux en Belgique, estime que son heure a sonné : l’UDPS est rentrée dans le jeu et présente des listes dans tout le pays ; dans le Kasaï l’enrôlement des électeurs a dépassé toutes les prévisions et lors de ses meetings, à Kinshasa, au Katanga, Tshisekedi, le « Sphynx de Limete » remplit les stades, mais son parti a toujours refusé de signer le « code de bonne conduite ».
Quant « Moïse », qui ne doute pas de sa popularité, il a vieilli, mais sans changer pour autant : son parti se compose toujours de zélotes qui n’osent guère le contredire ; malgré leur non violence affichée, ses partisans affrontent volontiers les forces de l’ordre et offrent des « martyrs » à la cause. Comme en 1990, en 1991, en 1993, Tshisekedi répète qu’il incarne l’Etat de droit, la bonne gouvernance, mais les finances de son parti sont opaques, la gestion des hommes est calamiteuse, les fidélités relèvent de l’allégeance et son épouse, Maman Marthe ainsi que son fils Félix ont pris du galon. Lorsqu’ils voteront pour Tshisekedi en novembre prochain, les Congolais ne voteront pas pour un inconnu : ils récompenseront le passé et tireront sur l’avenir un chèque en blanc…