La gestion du serveur de la CENI
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Ilunga
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Re: La gestion du serveur de la CENI
Transparence : la CENI reste dans la tourmente En violation de la Loi, les listes électorales ne sont toujours pas affichées.
VENDREDI, 21 OCTOBRE 2011 11:03
Le compte à rebours a commencé pour les scrutins du 28 novembre 2011. Selon le calendrier de la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante), les Congolaises et Congolais enrôlés devraient se présenter dans les bureaux de vote dans 38 jours. Mais, en attendant cette échéance, une question trotte dans de nombreux esprits : pourquoi les listes électorales ne sont-elles pas affichées?
Pour le bureau de la CENI, qui a renvoyé tout le monde à son site Internet, une telle préoccupation serait sans objet : toutes les listes sont là. Quant on connaît le taux dérisoire d'accès de nos concitoyens aux nouvelles technologies de l'information et de la communication, on peut jurer que des millions d'entre eux risquent de ne jamais consulter le site Internet de la CENI et partant de rester dans l'ignorance de leur statut réel d'électeur ou de non électeur, même dans les grandes villes.
Et lorsque, à la difficulté technique et financière d'accéder à l'Internet, viennent se greffer les coupures intempestives d'électricité ou l'absence totale de desserte en énergie électrique sur presque toute l'étendue du territoire national, on peut aisément imaginer la situation inconfortable dans laquelle Daniel Ngoy Mulunda et ses proches collaborateurs ont placée des millions de compatriotes. La République Démocratique du Congo, pays d'accueil du barrage hydroélectrique d'Inga, présente malheureusement le paradoxe d'un pays où des provinces entières, aux dimensions de certains Etats, souffrent du manque d'électricité.
Or, dans l'entendement du législateur, les listes des électeurs devraient être affichées là où ces derniers avaient été identifiés et enrôlés. La précaution n'est pas inutile. L'affichage géographique des listes électorales de proximité devrait permettre à chaque détenteur ou détentrice de la carte d'électeur de savoir s'il ou elle fait réellement partie du corps électoral.
Ensuite, l'étalage du fichier électoral au grand jour serait le meilleur moyen de mettre un terme aux accusations non transparence du fichier électoral.
Les leaders et membres de l'opposition politique notamment auraient ainsi le loisir de passer sur le tamis les cas vrais ou supposés d'enrôlement des mineurs, policiers, militaires ou étrangers ; d'infiltration du fichier électoral par des doublons, des fictifs ou des morts. Bref, l'occasion serait donnée à chaque résident congolais d'un quartier ou d'un village de s'assurer que tous les noms affichés à la façade d'un bureau d'identification et d'enrôlement sont ceux des Congolais éligibles aux scrutins de 2011 à 2013. En clair, la CENI devrait se faire violence pour aller au delà de l'étape de l'Internet et rendre les listes électorales facilement accessibles à toutes les personnes physiques et morales tourmentées par les irrégularités ayant émaillé les opérations d'identification et d'enrôlement des électeurs. C'est maintenant ou jamais, à 38 jours des élections présidentielle et législatives nationales, que Daniel Ngoy Mulunda et compagnie devraient convaincre leurs partenaires politiques et sociaux qu'ils dirigent une institution résolument déterminée à s'assumer comme l'église au milieu du village, non une appendice du pouvoir.
Kimp
Source : Le Phare
VENDREDI, 21 OCTOBRE 2011 11:03
Le compte à rebours a commencé pour les scrutins du 28 novembre 2011. Selon le calendrier de la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante), les Congolaises et Congolais enrôlés devraient se présenter dans les bureaux de vote dans 38 jours. Mais, en attendant cette échéance, une question trotte dans de nombreux esprits : pourquoi les listes électorales ne sont-elles pas affichées?
Pour le bureau de la CENI, qui a renvoyé tout le monde à son site Internet, une telle préoccupation serait sans objet : toutes les listes sont là. Quant on connaît le taux dérisoire d'accès de nos concitoyens aux nouvelles technologies de l'information et de la communication, on peut jurer que des millions d'entre eux risquent de ne jamais consulter le site Internet de la CENI et partant de rester dans l'ignorance de leur statut réel d'électeur ou de non électeur, même dans les grandes villes.
Et lorsque, à la difficulté technique et financière d'accéder à l'Internet, viennent se greffer les coupures intempestives d'électricité ou l'absence totale de desserte en énergie électrique sur presque toute l'étendue du territoire national, on peut aisément imaginer la situation inconfortable dans laquelle Daniel Ngoy Mulunda et ses proches collaborateurs ont placée des millions de compatriotes. La République Démocratique du Congo, pays d'accueil du barrage hydroélectrique d'Inga, présente malheureusement le paradoxe d'un pays où des provinces entières, aux dimensions de certains Etats, souffrent du manque d'électricité.
Or, dans l'entendement du législateur, les listes des électeurs devraient être affichées là où ces derniers avaient été identifiés et enrôlés. La précaution n'est pas inutile. L'affichage géographique des listes électorales de proximité devrait permettre à chaque détenteur ou détentrice de la carte d'électeur de savoir s'il ou elle fait réellement partie du corps électoral.
Ensuite, l'étalage du fichier électoral au grand jour serait le meilleur moyen de mettre un terme aux accusations non transparence du fichier électoral.
Les leaders et membres de l'opposition politique notamment auraient ainsi le loisir de passer sur le tamis les cas vrais ou supposés d'enrôlement des mineurs, policiers, militaires ou étrangers ; d'infiltration du fichier électoral par des doublons, des fictifs ou des morts. Bref, l'occasion serait donnée à chaque résident congolais d'un quartier ou d'un village de s'assurer que tous les noms affichés à la façade d'un bureau d'identification et d'enrôlement sont ceux des Congolais éligibles aux scrutins de 2011 à 2013. En clair, la CENI devrait se faire violence pour aller au delà de l'étape de l'Internet et rendre les listes électorales facilement accessibles à toutes les personnes physiques et morales tourmentées par les irrégularités ayant émaillé les opérations d'identification et d'enrôlement des électeurs. C'est maintenant ou jamais, à 38 jours des élections présidentielle et législatives nationales, que Daniel Ngoy Mulunda et compagnie devraient convaincre leurs partenaires politiques et sociaux qu'ils dirigent une institution résolument déterminée à s'assumer comme l'église au milieu du village, non une appendice du pouvoir.
Kimp
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Re: La gestion du serveur de la CENI
http://www.congoindependant.com/article ... cleid=6895
«Elections libres en RDC»
Une vue des convives lors du diner du 19 octobre organisé dans le cadre de la campagne "Free Fair DRC". Photo CIC
C’est la dénomination d’une «campagne apolitique» initiée par des Européens d’expression anglaise. «Free Fair DRC», en anglais (www.freefairdrc.com). Bénéficiant de l’appui de quelques eurodéputés, les initiateurs - qui préfèrent rester anonymes - revendiquent néanmoins leur «indépendance» autant que leur «impartialité». Leur objectif : sensibiliser les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et l’Union européenne sur la nécessité pour la RD Congo d’organiser, en cette année 2011, des «élections libres et non partisanes». Et ce, contrairement aux consultations politiques de 2006 lesquelles, selon eux, n’ont apporté aucun changement démocratique. En collaboration avec des Ong (organisations non gouvernementales) congolaises, les organisateurs entendent déployer des observateurs congolais et étrangers dans les 62.000 bureaux de vote lors du double scrutin du 28 novembre prochain.
Mercredi 19 octobre, les organisateurs de cette «campagne» ont organisé un «dîner de prise de contact» dans un restaurant situé à la Place Jourdan, à un jet de pierres du siège de la Commission européenne. Autour de la table, les convives, venus notamment du Royaume-Uni et de l’Australie, ne parlent que dans la langue de Shakespeare. Rares sont ceux baragouinent la langue de Voltaire. Quelques membres du monde associatif congolais et des journalistes participent à cette rencontre en qualité d’"invités". C’est le cas de Benjamin Stanis Kalombo (Aprodec Asbl), Cheik Fita (Cheikfitanews), Marcel Nzundu et une jeune dame qui a requis l’anonymat. L’auteur de ces lignes était également présent.
"Ni pour ni contre Joseph Kabila"
Deux questions viennent aussitôt à l’esprit. Primo : Pourquoi des citoyens de sa gracieuse majesté britannique s’intéressent-ils à la RD Congo, un pays francophone? Secundo : Quel est leur intérêt? «Nous sommes ni pour ni contre Joseph Kabila, répond un des membres de l’organisation. Une jeune anglaise qui a vécu plusieurs années en France. En collaboration avec des organisations non gouvernementales qui travaillent avec l’Union européenne, nous voulons faire déployer des observateurs internationaux et congolais dans les 62.000 bureaux de vote. L’objectif est de permettre aux électeurs congolais d’exprimer librement leur choix». La «campagne», explique-t-elle, est soutenue par plusieurs eurodéputés. A savoir notamment : Charles Tannock, Nirj Deva, Peter Stastny etc. «L’Union européenne affecte beaucoup d’argent du contribuable à divers projets au Congo, souligne notre interlocutrice. Cet argent doit être utilisé de manière efficace. Nous avons la conviction que si les élections à venir n’étaient pas justes, la RDC va sombrer dans l’instabilité, la violence, l’insécurité et la pauvreté.» Notons que l’eurodéputée bulgare Mariya Nedelcheva pourrait diriger le groupe des observateurs UE.
Dans un feuillet distribué à la fin du repas, on peut lire qu’entre 2008 et 2013, l’UE versera «plus de 584 millions d’euros» au titre d’aide à la RD Congo. Le texte de rappeler qu’en 2006 la contribution totale de l’UE pour les élections en RD Congo était de 149 millions d’euros. «En 2006, l’UE a déployé plus de 300 missions d’observations électorales sur tout le territoire du pays», indique par ailleurs le document. Celui-ci de relever cependant qu’en 2006, «les élections n’ont malheureusement pas apporté la démocratie à l’électorat congolais».
«Elections libres en RD Congo»
Ce n’est pas la première fois qu’une organisation parle de «déficit démocratique» en RD Congo en dépit de l’adoption en février 2006 d’une nouvelle Constitution et surtout de l’organisation des élections dites «libres, transparentes et démocratiques» au cours de cette même année. Dans son rapport n°526f intitulé «République démocratique du Congo - La dérive autoritaire du régime», publié en juillet 2009, la FIDH (Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme) écrit à la page 7 : «Pour nombre de Congolais, ces élections {de 2006}avaient suscité beaucoup d’espoir. Pour la communauté internationale également. Elle avait soutenu ce processus à bout de bras. (…). Dès les premiers mois du régime, la dérive autoritaire était perceptible, et celle-ci n’a depuis lors fait que s’accentuer. Les violations quotidiennes des droits de l’Homme ont été ponctuées d’opérations de répressions de grande ampleur, notamment à Kinshasa en mars 2007 ou encore à la suite des élections des gouverneurs au Bas Congo en février 2007 puis en 2008. (…).» Selon la FIDH, les autorités congolaises invoquent constamment le fait que leur pays «est dans une situation post-conflit» pour justifier les abus dénoncés.
Ancien chercheur d’Amnesty International, Andrew Philip écrivait dans "Le Fil d’Amnesty août-septembre 2010" : «La Constitution de 2006 et certaines réformes judiciaires récentes incluent des engagements considérables en faveur des droits humains et des libertés publiques. Pourtant, aucune action n’a été entreprise pour s’attaquer aux causes premières du conflit et de l’instabilité politique.» Pour Andrew Philip, les causes de cette situation sont à rechercher,outre l’impunité, dans «un manque de véritable engagement politique.»
Sur le feuillet distribué par les initiateurs de la «campagne Elections Libres en RDC», ont peut lire également ces deux slogans : «Assurons-nous que les élections de 2011 ouvrent le chemin de la démocratie en RDC» ; «L’électorat congolais et les contribuables européens méritent que ces élections soient libres et justes».
Baudouin Amba Wetshi
© Congoindépendant 2003-2011
«Elections libres en RDC»
Une vue des convives lors du diner du 19 octobre organisé dans le cadre de la campagne "Free Fair DRC". Photo CIC
C’est la dénomination d’une «campagne apolitique» initiée par des Européens d’expression anglaise. «Free Fair DRC», en anglais (www.freefairdrc.com). Bénéficiant de l’appui de quelques eurodéputés, les initiateurs - qui préfèrent rester anonymes - revendiquent néanmoins leur «indépendance» autant que leur «impartialité». Leur objectif : sensibiliser les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et l’Union européenne sur la nécessité pour la RD Congo d’organiser, en cette année 2011, des «élections libres et non partisanes». Et ce, contrairement aux consultations politiques de 2006 lesquelles, selon eux, n’ont apporté aucun changement démocratique. En collaboration avec des Ong (organisations non gouvernementales) congolaises, les organisateurs entendent déployer des observateurs congolais et étrangers dans les 62.000 bureaux de vote lors du double scrutin du 28 novembre prochain.
Mercredi 19 octobre, les organisateurs de cette «campagne» ont organisé un «dîner de prise de contact» dans un restaurant situé à la Place Jourdan, à un jet de pierres du siège de la Commission européenne. Autour de la table, les convives, venus notamment du Royaume-Uni et de l’Australie, ne parlent que dans la langue de Shakespeare. Rares sont ceux baragouinent la langue de Voltaire. Quelques membres du monde associatif congolais et des journalistes participent à cette rencontre en qualité d’"invités". C’est le cas de Benjamin Stanis Kalombo (Aprodec Asbl), Cheik Fita (Cheikfitanews), Marcel Nzundu et une jeune dame qui a requis l’anonymat. L’auteur de ces lignes était également présent.
"Ni pour ni contre Joseph Kabila"
Deux questions viennent aussitôt à l’esprit. Primo : Pourquoi des citoyens de sa gracieuse majesté britannique s’intéressent-ils à la RD Congo, un pays francophone? Secundo : Quel est leur intérêt? «Nous sommes ni pour ni contre Joseph Kabila, répond un des membres de l’organisation. Une jeune anglaise qui a vécu plusieurs années en France. En collaboration avec des organisations non gouvernementales qui travaillent avec l’Union européenne, nous voulons faire déployer des observateurs internationaux et congolais dans les 62.000 bureaux de vote. L’objectif est de permettre aux électeurs congolais d’exprimer librement leur choix». La «campagne», explique-t-elle, est soutenue par plusieurs eurodéputés. A savoir notamment : Charles Tannock, Nirj Deva, Peter Stastny etc. «L’Union européenne affecte beaucoup d’argent du contribuable à divers projets au Congo, souligne notre interlocutrice. Cet argent doit être utilisé de manière efficace. Nous avons la conviction que si les élections à venir n’étaient pas justes, la RDC va sombrer dans l’instabilité, la violence, l’insécurité et la pauvreté.» Notons que l’eurodéputée bulgare Mariya Nedelcheva pourrait diriger le groupe des observateurs UE.
Dans un feuillet distribué à la fin du repas, on peut lire qu’entre 2008 et 2013, l’UE versera «plus de 584 millions d’euros» au titre d’aide à la RD Congo. Le texte de rappeler qu’en 2006 la contribution totale de l’UE pour les élections en RD Congo était de 149 millions d’euros. «En 2006, l’UE a déployé plus de 300 missions d’observations électorales sur tout le territoire du pays», indique par ailleurs le document. Celui-ci de relever cependant qu’en 2006, «les élections n’ont malheureusement pas apporté la démocratie à l’électorat congolais».
«Elections libres en RD Congo»
Ce n’est pas la première fois qu’une organisation parle de «déficit démocratique» en RD Congo en dépit de l’adoption en février 2006 d’une nouvelle Constitution et surtout de l’organisation des élections dites «libres, transparentes et démocratiques» au cours de cette même année. Dans son rapport n°526f intitulé «République démocratique du Congo - La dérive autoritaire du régime», publié en juillet 2009, la FIDH (Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme) écrit à la page 7 : «Pour nombre de Congolais, ces élections {de 2006}avaient suscité beaucoup d’espoir. Pour la communauté internationale également. Elle avait soutenu ce processus à bout de bras. (…). Dès les premiers mois du régime, la dérive autoritaire était perceptible, et celle-ci n’a depuis lors fait que s’accentuer. Les violations quotidiennes des droits de l’Homme ont été ponctuées d’opérations de répressions de grande ampleur, notamment à Kinshasa en mars 2007 ou encore à la suite des élections des gouverneurs au Bas Congo en février 2007 puis en 2008. (…).» Selon la FIDH, les autorités congolaises invoquent constamment le fait que leur pays «est dans une situation post-conflit» pour justifier les abus dénoncés.
Ancien chercheur d’Amnesty International, Andrew Philip écrivait dans "Le Fil d’Amnesty août-septembre 2010" : «La Constitution de 2006 et certaines réformes judiciaires récentes incluent des engagements considérables en faveur des droits humains et des libertés publiques. Pourtant, aucune action n’a été entreprise pour s’attaquer aux causes premières du conflit et de l’instabilité politique.» Pour Andrew Philip, les causes de cette situation sont à rechercher,outre l’impunité, dans «un manque de véritable engagement politique.»
Sur le feuillet distribué par les initiateurs de la «campagne Elections Libres en RDC», ont peut lire également ces deux slogans : «Assurons-nous que les élections de 2011 ouvrent le chemin de la démocratie en RDC» ; «L’électorat congolais et les contribuables européens méritent que ces élections soient libres et justes».
Baudouin Amba Wetshi
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Re: La gestion du serveur de la CENI
Kabila et sa famille politique accusés de manipuler Ngoy Mulunda
Samedi, 22 Octobre 2011 14:37
Les opposants pro-Tshisekedi ont fait remarquer aux ambassadeurs et chefs des missions diplomatiques accrédités à Kinshasa lors d’une réunion de réflexion au début de la semaine à l’Hôtel Faden House, que l’audit du fichier électoral et la sécurisation de son processus sont les deux défis majeurs que Daniel Ngoy Mulunda -pasteur président de la CENI- et Joseph Kabila -président sortant- devraient impérativement relever.
En effet, le Co-rapporteur du groupe de Fatima, le DDC Lumeya -du- Maleghi, expliquait aux ambassadeurs et chefs des missions diplomatiques lors de cette réunion de Faden House que le bureau de la CENI avait depuis le 19 septembre dernier à l’Hôtel Memling marqué son accord, quant à l’audit du fichier électoral par l’opposition. Le bureau de la CENI avait cependant proposé, selon les déclarations de Lumeya, la mise sur pied d’une équipe d’experts composée des membres de la majorité présidentielle, de l’opposition politique, de la MONUSCO et de la CENI, dont la mission est d’auditer ce fameux fichier électoral pour lequel Ngoy Mulunda créé un mythe, on ne sait pour quelles raisons, étant donné que lui-même avait déclaré que l’absence de l’une des parties ne pouvait en aucun cas constituer un motif de blocage. «A ce jour, l’accomplissement de ce devoir est remis en cause par le président de la République sortant et sa famille politique tandis que le bureau de la CENI se dédie en se réfugiant derrière l’absence de consensus», a rapporté le vice-président de la DDC, Me Lumeya -du Maleghi. Pour l’opposition, ce revirement de la CENI, poursuit-il, engendre des vives tensions et contribue à l’effritement de la confiance. Et Lumeya d’ajouter que cela est perçue par l’opposition r-dcongolaise comme une ingérence inadmissible du président de la République sortant et de sa famille politique (MP) dans le fonctionnement de la CENI et remet en cause l’indépendance même de cette institution d’appui à la démocratie. Voilà pourquoi l’opposition va jusqu’à s’interroger ! Si la CENI n’a réellement rien à cacher, pourquoi entretient- elle alors un mystère autour du fichier électoral, lequel constitue le fondement de toute élection? Lumeya a rapporté aux ambassadeurs et chefs des missions diplomatiques, qu’en dépit du désintéressement affiché par Joseph Kabila et sa famille politique au sujet de l’audit du fichier électoral, les opposants continuent à l’exiger afin non seulement de rassurer tous les protagonistes et mettre la CENI au dessous de tout soupçon, mais aussi en vue d’éviter au pays des contestations postélectorales dont personne ne pourra maîtriser les conséquences. La réunion de réflexion des opposants avec les ambassadeurs avait entre autre finalité de démontrer que l’audit a pour objectif de s’assurer tout simplement de l’authenticité des données envoyées au Centre national de traitement (CNT) par les différents bureaux d’enrôlement. Il va de ce fait, selon Me Lumeya, amener les différentes parties prenantes au processus électoral à une meilleure confiance envers le fichier électoral et contribuera assurément à renforcer les dispositifs pour les élections équitables et transparentes dont les résultats seront acceptés par tous. Pour appuyer son argumentaire sur l’importance d’auditer le fichier, l’opposition évoque l’exemple du Sénégal. Lumeya renseigne que cela ne constitue pas une première, car au cours de cette même année, pas plus tard qu’au mois de février 2011, au Sénégal, l’Union Européenne, l’ambassade des USA et d’Allemagne ont non seulement soutenu mais aussi financé l’audit du fichier électoral. Voilà, pourquoi, selon Me Lumeya, l’opposition invite les partenaires traditionnels de la R-dCongo de soutenir également cette démarche liée à l’audit du fichier électoral. La démarche de l’opposition est soutenue par des occidentaux. Déjà, (le Conseil de sécurité a invité la CENI à considérer les revendications de l’opposition pour des élections apaisées. L’échange des opposants avec les ambassadeurs ont porté également sur le défit de la sécurisation du processus électoral. Selon l’opposition, la sécurisation des élections comprend aussi bien la garantie des droits et libertés des acteurs politiques que la mise en place de la Cour constitutionnelle. Lumeya souligne, que l’opposition a informé les ambassadeurs et chefs des missions diplomatiques accrédités à Kinshasa qu’elle a perdu toute sa confiance à l’actuelle Cour suprême de justice en ce que tous les contentieux électoraux et constitutionnels qu’elle lui soumet se soldent toujours en faveur du pouvoir en place. Quant à la signature du code de bonne conduite, l’opposition ne trouve aucun inconvénient à remplir ce devoir, même si ce code est constamment violé dans l’impunité totale par la majorité présidentielle qui l’a pourtant signé. L’opposition fustige la confiscation des médias publics au profit de la majorité au pouvoir, la campagne électorale prématurée et l’utilisation des moyens de [‘Etat aux fins de propagande par la famille politique de Kabila. Voilà que l’opposition subordonne sa signature au règlement des défis majeurs qu’elle a énumérés ci-dessous, lesquels constituent à ses yeux un préalable non- négociable. Et au sujet de ce code de bonne conduite, Lumeya fait remarquer que l’opposition exige qu’il y soit clairement énoncé l’engagement de tous les candidats à respecter et à se soumettre librement à la vérité des urnes. L’opposition pense que l’un des signes forts d’engagement aurait été que le candidat Kabila, président de la République sortant, signât personnellement ce code de bonne conduite afin de démontrer sa bonne foi quant au respect des dispositions qui y sont consignés. Tout en réaffirmant solennellement sa volonté d’aller aux élections le 28 novembre 2011, élections qu’elle veut crédibles, l’opposition s’oppose au découplage de l’élection présidentielle et législative. Elle renouvelle sa totale confiance à Etienne Tshisekedi wa Mulumba -candidat commun- de l’opposition.
John TSHINGOMBE
Source : CongoNews
Samedi, 22 Octobre 2011 14:37
Les opposants pro-Tshisekedi ont fait remarquer aux ambassadeurs et chefs des missions diplomatiques accrédités à Kinshasa lors d’une réunion de réflexion au début de la semaine à l’Hôtel Faden House, que l’audit du fichier électoral et la sécurisation de son processus sont les deux défis majeurs que Daniel Ngoy Mulunda -pasteur président de la CENI- et Joseph Kabila -président sortant- devraient impérativement relever.
En effet, le Co-rapporteur du groupe de Fatima, le DDC Lumeya -du- Maleghi, expliquait aux ambassadeurs et chefs des missions diplomatiques lors de cette réunion de Faden House que le bureau de la CENI avait depuis le 19 septembre dernier à l’Hôtel Memling marqué son accord, quant à l’audit du fichier électoral par l’opposition. Le bureau de la CENI avait cependant proposé, selon les déclarations de Lumeya, la mise sur pied d’une équipe d’experts composée des membres de la majorité présidentielle, de l’opposition politique, de la MONUSCO et de la CENI, dont la mission est d’auditer ce fameux fichier électoral pour lequel Ngoy Mulunda créé un mythe, on ne sait pour quelles raisons, étant donné que lui-même avait déclaré que l’absence de l’une des parties ne pouvait en aucun cas constituer un motif de blocage. «A ce jour, l’accomplissement de ce devoir est remis en cause par le président de la République sortant et sa famille politique tandis que le bureau de la CENI se dédie en se réfugiant derrière l’absence de consensus», a rapporté le vice-président de la DDC, Me Lumeya -du Maleghi. Pour l’opposition, ce revirement de la CENI, poursuit-il, engendre des vives tensions et contribue à l’effritement de la confiance. Et Lumeya d’ajouter que cela est perçue par l’opposition r-dcongolaise comme une ingérence inadmissible du président de la République sortant et de sa famille politique (MP) dans le fonctionnement de la CENI et remet en cause l’indépendance même de cette institution d’appui à la démocratie. Voilà pourquoi l’opposition va jusqu’à s’interroger ! Si la CENI n’a réellement rien à cacher, pourquoi entretient- elle alors un mystère autour du fichier électoral, lequel constitue le fondement de toute élection? Lumeya a rapporté aux ambassadeurs et chefs des missions diplomatiques, qu’en dépit du désintéressement affiché par Joseph Kabila et sa famille politique au sujet de l’audit du fichier électoral, les opposants continuent à l’exiger afin non seulement de rassurer tous les protagonistes et mettre la CENI au dessous de tout soupçon, mais aussi en vue d’éviter au pays des contestations postélectorales dont personne ne pourra maîtriser les conséquences. La réunion de réflexion des opposants avec les ambassadeurs avait entre autre finalité de démontrer que l’audit a pour objectif de s’assurer tout simplement de l’authenticité des données envoyées au Centre national de traitement (CNT) par les différents bureaux d’enrôlement. Il va de ce fait, selon Me Lumeya, amener les différentes parties prenantes au processus électoral à une meilleure confiance envers le fichier électoral et contribuera assurément à renforcer les dispositifs pour les élections équitables et transparentes dont les résultats seront acceptés par tous. Pour appuyer son argumentaire sur l’importance d’auditer le fichier, l’opposition évoque l’exemple du Sénégal. Lumeya renseigne que cela ne constitue pas une première, car au cours de cette même année, pas plus tard qu’au mois de février 2011, au Sénégal, l’Union Européenne, l’ambassade des USA et d’Allemagne ont non seulement soutenu mais aussi financé l’audit du fichier électoral. Voilà, pourquoi, selon Me Lumeya, l’opposition invite les partenaires traditionnels de la R-dCongo de soutenir également cette démarche liée à l’audit du fichier électoral. La démarche de l’opposition est soutenue par des occidentaux. Déjà, (le Conseil de sécurité a invité la CENI à considérer les revendications de l’opposition pour des élections apaisées. L’échange des opposants avec les ambassadeurs ont porté également sur le défit de la sécurisation du processus électoral. Selon l’opposition, la sécurisation des élections comprend aussi bien la garantie des droits et libertés des acteurs politiques que la mise en place de la Cour constitutionnelle. Lumeya souligne, que l’opposition a informé les ambassadeurs et chefs des missions diplomatiques accrédités à Kinshasa qu’elle a perdu toute sa confiance à l’actuelle Cour suprême de justice en ce que tous les contentieux électoraux et constitutionnels qu’elle lui soumet se soldent toujours en faveur du pouvoir en place. Quant à la signature du code de bonne conduite, l’opposition ne trouve aucun inconvénient à remplir ce devoir, même si ce code est constamment violé dans l’impunité totale par la majorité présidentielle qui l’a pourtant signé. L’opposition fustige la confiscation des médias publics au profit de la majorité au pouvoir, la campagne électorale prématurée et l’utilisation des moyens de [‘Etat aux fins de propagande par la famille politique de Kabila. Voilà que l’opposition subordonne sa signature au règlement des défis majeurs qu’elle a énumérés ci-dessous, lesquels constituent à ses yeux un préalable non- négociable. Et au sujet de ce code de bonne conduite, Lumeya fait remarquer que l’opposition exige qu’il y soit clairement énoncé l’engagement de tous les candidats à respecter et à se soumettre librement à la vérité des urnes. L’opposition pense que l’un des signes forts d’engagement aurait été que le candidat Kabila, président de la République sortant, signât personnellement ce code de bonne conduite afin de démontrer sa bonne foi quant au respect des dispositions qui y sont consignés. Tout en réaffirmant solennellement sa volonté d’aller aux élections le 28 novembre 2011, élections qu’elle veut crédibles, l’opposition s’oppose au découplage de l’élection présidentielle et législative. Elle renouvelle sa totale confiance à Etienne Tshisekedi wa Mulumba -candidat commun- de l’opposition.
John TSHINGOMBE
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Re: La gestion du serveur de la CENI
L’UDPS promet de signer le Code de bonne conduite ce jeudi
Par Albert tshiambi
Les membres de l’Opposition politique qui soutiennent la candidature d’Etienne Tshisekedi à la présidentielle 2011 ont échangé, samedi avec le vice-président de la CENI. Sauf changement de dernière, l’UDPS va signer le Code de bonne conduite, ce jeudi 27 octobre, a-t-on appris.
A quelques jours du lancement de la campagne électorale, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) poursuit des contacts avec les acteurs politiques impliqués dans le processus électoral en RDC. La séance de travail que le vice-président de cette institution, Jacques Djoli Eseng’Ekeli, a eu, le samedi 22 octobre, avec une frange de l’Opposition politique, en est une illustration.
Composés de membres des partis politiques qui soutiennent la candidature d’Etienne Tshisekedi à la présidentielle 2011, les hôtes du vice-président de la CENI ont saisi cette opportunité pour lui remettre un document contenant les termes de référence de leurs revendications. Parmi ces revendications, figure l’audit du serveur central.
Après échange, les deux parties se sont fixé rendez-vous, demain mardi 25 octobre. C’est à cette occasion que les membres de l’Opposition vont retirer la copie du Code de bonne conduite qu’ils comptent signer de bonne foi, le jeudi 27 octobre, a précisé le président national de l’ECIDé, Martin Fayulu.
Se confiant au journal Le Potentiel, ce député provincial de la ville de Kinshasa a indiqué que la CENI a accepté que l’Opposition politique accède au serveur central. Parmi les membres de l’Opposition qui ont pris part à cette rencontre, on a noté la présence de Jacquemain Shabani (UDPS), Lisanga Bonganga (CDC), Diomi Ndongala (USA), Martin Fayulu (ECIDé), Emery Okundji (FONUS)…
Auparavant, le vice-président de la CENI a ouvert, le vendredi 21 octobre au CEPAS, les travaux du Forum de la jeunesse pour des élections apaisées en République démocratique du Congo.
S’adressant aux jeunes, le professeur Jacques Djoli a rappelé qu’en RDC, « la jeunesse représente un gros potentiel. Il compte pour près de 70% de la population. La jeunesse constitue donc un énorme réservoir d’électeurs ». Raison pour laquelle, tous les candidats aux futurs scrutins misent d’abord sur la jeunesse, a fait remarquer le vice-président de la CENI. C’est pourquoi, il a invité les jeunes présents à ce Colloque de saisir cette opportunité pour «se doter d’un cadre de concertation qui devrait survivre même aux élections, s’installer dans la durée pour porter les valeurs et la voix de la jeunesse congolaise».
Par Albert tshiambi
Les membres de l’Opposition politique qui soutiennent la candidature d’Etienne Tshisekedi à la présidentielle 2011 ont échangé, samedi avec le vice-président de la CENI. Sauf changement de dernière, l’UDPS va signer le Code de bonne conduite, ce jeudi 27 octobre, a-t-on appris.
A quelques jours du lancement de la campagne électorale, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) poursuit des contacts avec les acteurs politiques impliqués dans le processus électoral en RDC. La séance de travail que le vice-président de cette institution, Jacques Djoli Eseng’Ekeli, a eu, le samedi 22 octobre, avec une frange de l’Opposition politique, en est une illustration.
Composés de membres des partis politiques qui soutiennent la candidature d’Etienne Tshisekedi à la présidentielle 2011, les hôtes du vice-président de la CENI ont saisi cette opportunité pour lui remettre un document contenant les termes de référence de leurs revendications. Parmi ces revendications, figure l’audit du serveur central.
Après échange, les deux parties se sont fixé rendez-vous, demain mardi 25 octobre. C’est à cette occasion que les membres de l’Opposition vont retirer la copie du Code de bonne conduite qu’ils comptent signer de bonne foi, le jeudi 27 octobre, a précisé le président national de l’ECIDé, Martin Fayulu.
Se confiant au journal Le Potentiel, ce député provincial de la ville de Kinshasa a indiqué que la CENI a accepté que l’Opposition politique accède au serveur central. Parmi les membres de l’Opposition qui ont pris part à cette rencontre, on a noté la présence de Jacquemain Shabani (UDPS), Lisanga Bonganga (CDC), Diomi Ndongala (USA), Martin Fayulu (ECIDé), Emery Okundji (FONUS)…
Auparavant, le vice-président de la CENI a ouvert, le vendredi 21 octobre au CEPAS, les travaux du Forum de la jeunesse pour des élections apaisées en République démocratique du Congo.
S’adressant aux jeunes, le professeur Jacques Djoli a rappelé qu’en RDC, « la jeunesse représente un gros potentiel. Il compte pour près de 70% de la population. La jeunesse constitue donc un énorme réservoir d’électeurs ». Raison pour laquelle, tous les candidats aux futurs scrutins misent d’abord sur la jeunesse, a fait remarquer le vice-président de la CENI. C’est pourquoi, il a invité les jeunes présents à ce Colloque de saisir cette opportunité pour «se doter d’un cadre de concertation qui devrait survivre même aux élections, s’installer dans la durée pour porter les valeurs et la voix de la jeunesse congolaise».
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Re: La gestion du serveur de la CENI
Victoire de l'UDPS et alliés...Pourquoi la CENI a-t-elle attendu qu'il y ait morts d'hommes pour céder? La confiance n'exclut pas le contrôle...Lisez les commentaires rattachés à cet article...
http://radiookapi.net/actualite/2011/10 ... ral-ludps/
La Ceni accorde l’audit du fichier électoral à l’UDPS
publié il y a 3 heures, 12 minutes,
– Le secrétaire général de l'UDPS, Jacquemin Shabani, lors d'une conférence de presse à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo – Le secrétaire général de l’UDPS, Jacquemin Shabani, lors d’une conférence de presse à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
– Le secrétaire général de l’UDPS, Jacquemin Shabani, lors d’une conférence de presse à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) se sont mises d’accord sur l’audit du fichier électoral. Leurs représentants se sont rencontrés, samedi 22 octobre, au siège de la Ceni à Kinshasa. L’UDPS a déposé ses termes de référence et s’est félicitée de cet accord. Le parti de l’opposition organisait des manifestations depuis le mois de septembre afin, notamment, d’avoir accès à ce fichier.
«Nous félicitons le fait qu’après plusieurs mois d’insistance,la Ceni revient aux bons sentiments et réalise que c’est tous ensemble que nous devons construire un processus électoral apaisé,» a déclaré le secrétaire général de l’UDPS, Jacquemin Shabani affirmant que la Ceni a annoncé le début de cet audit pour la semaine qui commence.
Jacquemin Shabani a indiqué que son parti signera le code de bonne conduite des partis pour des élections apaisées, jeudi 27 octobre. L’UDPS avait posé comme préalable à la signature du code de bonne conduite, la prise en compte de ces revendications pour un processus électoral transparent. Elle exigeait notamment l’audit du fichier électoral et l’accès au serveur dela Ceni, organisant une marche hebdomadaire chaque jeudi à Kinshasa pour faire pression surla Ceni.
De son côté, la Ceni s’est dite satisfaite de cet accord. Son vice-président, Jacques Djoli, a promis d’envoyer l’invitation «formelle» aux personnes que le parti a désignées pour réaliser l’audit du fichier électoral.
En même temps, a-t-il poursuivi, le candidat de l’UDPS et ses partis alliés «viendront signer le code de bonne conduite»
http://radiookapi.net/actualite/2011/10 ... ral-ludps/
La Ceni accorde l’audit du fichier électoral à l’UDPS
publié il y a 3 heures, 12 minutes,
– Le secrétaire général de l'UDPS, Jacquemin Shabani, lors d'une conférence de presse à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo – Le secrétaire général de l’UDPS, Jacquemin Shabani, lors d’une conférence de presse à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
– Le secrétaire général de l’UDPS, Jacquemin Shabani, lors d’une conférence de presse à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) se sont mises d’accord sur l’audit du fichier électoral. Leurs représentants se sont rencontrés, samedi 22 octobre, au siège de la Ceni à Kinshasa. L’UDPS a déposé ses termes de référence et s’est félicitée de cet accord. Le parti de l’opposition organisait des manifestations depuis le mois de septembre afin, notamment, d’avoir accès à ce fichier.
«Nous félicitons le fait qu’après plusieurs mois d’insistance,la Ceni revient aux bons sentiments et réalise que c’est tous ensemble que nous devons construire un processus électoral apaisé,» a déclaré le secrétaire général de l’UDPS, Jacquemin Shabani affirmant que la Ceni a annoncé le début de cet audit pour la semaine qui commence.
Jacquemin Shabani a indiqué que son parti signera le code de bonne conduite des partis pour des élections apaisées, jeudi 27 octobre. L’UDPS avait posé comme préalable à la signature du code de bonne conduite, la prise en compte de ces revendications pour un processus électoral transparent. Elle exigeait notamment l’audit du fichier électoral et l’accès au serveur dela Ceni, organisant une marche hebdomadaire chaque jeudi à Kinshasa pour faire pression surla Ceni.
De son côté, la Ceni s’est dite satisfaite de cet accord. Son vice-président, Jacques Djoli, a promis d’envoyer l’invitation «formelle» aux personnes que le parti a désignées pour réaliser l’audit du fichier électoral.
En même temps, a-t-il poursuivi, le candidat de l’UDPS et ses partis alliés «viendront signer le code de bonne conduite»
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Re: La gestion du serveur de la CENI
http://www.7sur7.cd/index.php?option=co ... prosperite
Code de bonne conduite: Volte-face à l’Udps !
MARDI, 25 OCTOBRE 2011 08:38
*L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social ne signera plus le code de bonne conduite des partis politiques. Du moins, pas avant la relaxation des combattants arrêtés en marge de la manifestation organisée le jeudi dernier à l’Hôtel des Postes, sur le Boulevard du 30 juin. Jacquemain Shabani, le SG de l’Udps l’a dit hier, dans la soirée sur les antennes d’une radio émettant à Kinshasa. A en croire des sources proches de l’Udps, 15 des combattants arrêtés seraient à ce jour transférés au CPRK, ex-prison Centrale de Makala. Et, pourtant, le parti cher au lider maximo avait assuré, après accord trouvé avec la CENI, le samedi 22 octobre sur l’audit du fichier électoral et l’accès au serveur central, qu’il signera, avec ses alliés, le code de bonne conduite, le jeudi 27 octobre 2011. Du côté de la CENI, une invitation ‘‘formelle’’ serait apprêtée pour adresser aux personnes désignées par l’Udps afin d’auditer, dès cette semaine, le fichier électoral. Dans l’entre-temps, l’on signale l’arrivée ce mardi 25 octobre 2011, sauf changement de dernière minute, de Tshisekedi à Kisangani, chef-lieu de la Province Orientale. Ce, avant de se rendre dans d’autres grandes villes de l’Est du pays, entre autres, Goma, Beni, Butembo, Rutshuru, Bukavu, Kindu, Uvira, Fizi, Shabunda, Kindu…Avec cette tournée, Tshisekedi bouclera ainsi la boucle à l’Est, après le Katanga, avant d’entamer probablement l’Ouest et le Centre où il a un encrage vraisemblablement solide. Après sa rencontre avec les chefs coutumiers à Kikwit, Joseph Kabila est, depuis hier, en train de lancer des travaux à Kananga, au Kasaï Occidental. Le barrage de Katende est ciblé, dans cette descente, comme la grande action d’éclats, celui de Kakobola, au Bandundu. Pas plus tard que le samedi 22 octobre 2011, la Commission Electorale Nationale Indépendante et le parti cher à Etienne Tshisekedi wa Mulumba s’étaient mis d’accord sur la revendication majeure de l’opposition politique, à savoir : l’audit du fichier électoral et l’accès au serveur central. Ça s’est passé au siège de la CENI.
Le Secrétaire Général de l’Udps, M. Shabani Lukoo Jacquemain avait, à l’occasion, félicité la CENI, en affirmant que : ‘‘nous félicitons le fait qu’après plusieurs mois d’insistance, la CENI revient aux bons sentiments et réalise que c’est tous ensemble que nous devons construire un processus électoral apaisé’’. Fort donc de cet accord, le SG de l’Udps avait assuré que son parti et ses alliés signeront, enfin, le code de bonne conduite, le jeudi 27 octobre, pour les élections apaisées en RD-Congo. Revirement spectaculaire Au moment où le Vice-Président de la CENI, le Prof. Jacques Djoli s’activait à envoyer l’invitation ‘‘formelle’’ aux personnes désignées par l’Udps pour réaliser l’audit du fichier électoral, l’on apprend que l’Udps se rétracte, en posant une nouvelle condition, avant la signature du code de bonne conduite des partis politiques, à savoir : la libération de combattants arrêtés en marge de la manifestation organisée le jeudi dernier à l’Hôtel des Postes, sur le Boulevard du 30 juin. A en croire des sources proches de l’Udps, 15 combattants seraient à ce jour transférés au Centre Pénitentiaire de Rééducation de Kinshasa, CPRK, ex prison de Makala. Tshisekedi annoncé ce mardi à Kisangani Après une tournée en Europe et aux Etats-Unis, le lider maximo regagne le pays via l’Afrique du Sud. Ce mardi 25 octobre 2011, sauf changement d’agenda, Etienne Tshisekdi entame une tournée dans la partie Est de la République Démocratique du Congo. Il se rendra d’abord à Kisangani, Chef-lieu de la Province Orientale, avant d’aller à Buta, Isiro, Bunia, Goma, Beni, Butembo, Rutshuru, Bukavu, Kindu, Uvira, Fizi, Shabunda, Kindu, Kasongo etc. Pour les observateurs, le discours du candidat n°11 sera inévitablement axé sur l’insécurité qui mine cette partie de la République et qui a du mal à en finir avec les groupes armés dont les principaux sont les Fdlr, LRA, NALU, Mai Mai. Après avoir pris langue avec le leader de l’Union des Patriotes Congolais, Thomas Lubanga à La Haye, l’opposant historique va assurément réaliser un raz-de-marée en Ituri, plus spécialement à Bunia. Avec cette tournée, Tshisekedi bouclera ainsi la boucle à l’Est, après le Katanga, avant d’entamer probablement l’Ouest et le Centre où il a un encrage solide.
Source : La Prospérité
Code de bonne conduite: Volte-face à l’Udps !
MARDI, 25 OCTOBRE 2011 08:38
*L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social ne signera plus le code de bonne conduite des partis politiques. Du moins, pas avant la relaxation des combattants arrêtés en marge de la manifestation organisée le jeudi dernier à l’Hôtel des Postes, sur le Boulevard du 30 juin. Jacquemain Shabani, le SG de l’Udps l’a dit hier, dans la soirée sur les antennes d’une radio émettant à Kinshasa. A en croire des sources proches de l’Udps, 15 des combattants arrêtés seraient à ce jour transférés au CPRK, ex-prison Centrale de Makala. Et, pourtant, le parti cher au lider maximo avait assuré, après accord trouvé avec la CENI, le samedi 22 octobre sur l’audit du fichier électoral et l’accès au serveur central, qu’il signera, avec ses alliés, le code de bonne conduite, le jeudi 27 octobre 2011. Du côté de la CENI, une invitation ‘‘formelle’’ serait apprêtée pour adresser aux personnes désignées par l’Udps afin d’auditer, dès cette semaine, le fichier électoral. Dans l’entre-temps, l’on signale l’arrivée ce mardi 25 octobre 2011, sauf changement de dernière minute, de Tshisekedi à Kisangani, chef-lieu de la Province Orientale. Ce, avant de se rendre dans d’autres grandes villes de l’Est du pays, entre autres, Goma, Beni, Butembo, Rutshuru, Bukavu, Kindu, Uvira, Fizi, Shabunda, Kindu…Avec cette tournée, Tshisekedi bouclera ainsi la boucle à l’Est, après le Katanga, avant d’entamer probablement l’Ouest et le Centre où il a un encrage vraisemblablement solide. Après sa rencontre avec les chefs coutumiers à Kikwit, Joseph Kabila est, depuis hier, en train de lancer des travaux à Kananga, au Kasaï Occidental. Le barrage de Katende est ciblé, dans cette descente, comme la grande action d’éclats, celui de Kakobola, au Bandundu. Pas plus tard que le samedi 22 octobre 2011, la Commission Electorale Nationale Indépendante et le parti cher à Etienne Tshisekedi wa Mulumba s’étaient mis d’accord sur la revendication majeure de l’opposition politique, à savoir : l’audit du fichier électoral et l’accès au serveur central. Ça s’est passé au siège de la CENI.
Le Secrétaire Général de l’Udps, M. Shabani Lukoo Jacquemain avait, à l’occasion, félicité la CENI, en affirmant que : ‘‘nous félicitons le fait qu’après plusieurs mois d’insistance, la CENI revient aux bons sentiments et réalise que c’est tous ensemble que nous devons construire un processus électoral apaisé’’. Fort donc de cet accord, le SG de l’Udps avait assuré que son parti et ses alliés signeront, enfin, le code de bonne conduite, le jeudi 27 octobre, pour les élections apaisées en RD-Congo. Revirement spectaculaire Au moment où le Vice-Président de la CENI, le Prof. Jacques Djoli s’activait à envoyer l’invitation ‘‘formelle’’ aux personnes désignées par l’Udps pour réaliser l’audit du fichier électoral, l’on apprend que l’Udps se rétracte, en posant une nouvelle condition, avant la signature du code de bonne conduite des partis politiques, à savoir : la libération de combattants arrêtés en marge de la manifestation organisée le jeudi dernier à l’Hôtel des Postes, sur le Boulevard du 30 juin. A en croire des sources proches de l’Udps, 15 combattants seraient à ce jour transférés au Centre Pénitentiaire de Rééducation de Kinshasa, CPRK, ex prison de Makala. Tshisekedi annoncé ce mardi à Kisangani Après une tournée en Europe et aux Etats-Unis, le lider maximo regagne le pays via l’Afrique du Sud. Ce mardi 25 octobre 2011, sauf changement d’agenda, Etienne Tshisekdi entame une tournée dans la partie Est de la République Démocratique du Congo. Il se rendra d’abord à Kisangani, Chef-lieu de la Province Orientale, avant d’aller à Buta, Isiro, Bunia, Goma, Beni, Butembo, Rutshuru, Bukavu, Kindu, Uvira, Fizi, Shabunda, Kindu, Kasongo etc. Pour les observateurs, le discours du candidat n°11 sera inévitablement axé sur l’insécurité qui mine cette partie de la République et qui a du mal à en finir avec les groupes armés dont les principaux sont les Fdlr, LRA, NALU, Mai Mai. Après avoir pris langue avec le leader de l’Union des Patriotes Congolais, Thomas Lubanga à La Haye, l’opposant historique va assurément réaliser un raz-de-marée en Ituri, plus spécialement à Bunia. Avec cette tournée, Tshisekedi bouclera ainsi la boucle à l’Est, après le Katanga, avant d’entamer probablement l’Ouest et le Centre où il a un encrage solide.
Source : La Prospérité
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Re: La gestion du serveur de la CENI
0 #1 Gasesa Matungha 26-10-2011 18:12
Me dire que c'est bien cet homme de PAREC qui ramassait des armes moyennant un vélo ou 100 dollars qui dirige la CENI, j'ai de la peine à y croire. Cet homme qui se dit l'homme de Dieu peut-il vous dire ce qu'il avait fait avec les armes récupérés frauduleusement sur les combattants qu;il avait remit à Nkundabatware pour faire la guerre à la RDC? Lors des élections de 2006, n'est-ce pas on avait trouvé des milieux des bulletins de vote dans sa maison à la Gombe? Ngoyi Mulunda est un récuperateur qui est prêt de faire gagner Kanambe à tout prix. D'ou la cartographie des bureaux de votes ne vous sera pas communiqué. Sachez que la guerre d'occupation de Kanambe et ce soit disant pasteur de Malemba Nkulu ne fait que se pronger. Sachez pourquoi il vous demande de lui donner les noms des temoins des bureaux de vote sans que vous sachiez ou vous allez les affecter. Vigilance, vigilance, vigilance.
Me dire que c'est bien cet homme de PAREC qui ramassait des armes moyennant un vélo ou 100 dollars qui dirige la CENI, j'ai de la peine à y croire. Cet homme qui se dit l'homme de Dieu peut-il vous dire ce qu'il avait fait avec les armes récupérés frauduleusement sur les combattants qu;il avait remit à Nkundabatware pour faire la guerre à la RDC? Lors des élections de 2006, n'est-ce pas on avait trouvé des milieux des bulletins de vote dans sa maison à la Gombe? Ngoyi Mulunda est un récuperateur qui est prêt de faire gagner Kanambe à tout prix. D'ou la cartographie des bureaux de votes ne vous sera pas communiqué. Sachez que la guerre d'occupation de Kanambe et ce soit disant pasteur de Malemba Nkulu ne fait que se pronger. Sachez pourquoi il vous demande de lui donner les noms des temoins des bureaux de vote sans que vous sachiez ou vous allez les affecter. Vigilance, vigilance, vigilance.
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Re: La gestion du serveur de la CENI
L’Opposition en difficulté - Campagne électorale : la MP a loué tous les avions !
Jeudi, 27 Octobre 2011 08:32
C’est Vital Kamerhe qui l’a révélé, en marge du colloque organisé par la Dynamique pour des élections apaisées au Congo qui a réuni hier, mercredi 26 octobre 2011, à l’Hôtel Memling, les candidats Présidents de la République. Ce, avant de s’interroger en ces termes :« Mais, nous allons nous déplacer comment ?». Ceci, a-t-il déclaré, frise la tricherie. Ce colloque, a-t-on indiqué, poursuit comme principal Objectif, offrir à tous les candidats une tribune pour débattre des questions essentielles pour des élections apaisées. Il s’est agit de la liberté d’expression, de manifestation, de rassemblement, de mouvement et la circulation de candidats ainsi que la problématique de l’offense au Chef de l’Etat durant la campagne électorale. Pendant deux jours, soit du 26 au 27 octobre, les candidats à la présidentielle ou leurs mandataires, avec les responsables de services de sécurité, vont recadrer les notions relatives à la sécurité des élections et à la protection des candidats. Andeka Djamba, Vital Kamerhe et Léon Kengo étaient personnellement présents pour répondre à l’appel de la CENI et de la Monusco. Les autres candidats se sont faits représenter. Kabila par Koyagialo, Tshisekedi par Moleka et Mobutu Nzanga par Giala. Les autres ont brillé par leurs absences. Quant à Kakese Malela, ses services affirment n’avoir pas été saisis officiellement de cette rencontre. Dans son mot, le Représentant du Secrétaire général de l’Onu en RDC, Roger Meece a salué la tenue de ce colloque qui traduit la volonté des présidentiables à créer un climat d’apaisement. A 48 heures du lancement de la campagne électorale, ce colloque marque une étape décisive dans l’évolution du processus électoral. Les élections en RDC, a-t-il soutenu, doit donner lieu à un Etat de droit où les libertés fondamentales, le droit de l’homme sont respectés. Invitant les candidats à l’apaisement, Meece leur a rassuré de la sécurisation des acteurs politiques sans distinction et la protection des libertés civiques et civiles de tous les congolais.
Il a, à la même occasion, réaffirmé la disponibilité des Nations Unies d’accompagner la CENI dans un esprit d’impartialité pour des élections apaisées. Pour le Vice- Président de la CENI, Jacques Djoli, ce colloque est un signal fort pour la nation congolaise. L’idée est de dédramatiser les choses, car pour certains, les élections sont une question de vie ou de mort. En démocratie, elles ne sont pas une guerre mais une simple opération de renouvellement de la classe politique. Ce faisant, il a invité les candidats à la retenue et à accepter les résultats des urnes. La CENI, a-t-il indiqué, n’organise pas seulement des élections transparentes mais aussi sincères. Ne passant pas par les dos de la cuillère, Djoli a ouvertement interdit à ses interlocuteurs le recours aux kulunas et pombas durant la campagne électorale. Ils doivent plutôt contribuer à l’émergence d’une génération des citoyens pétris de valeurs républicaines. S’agissant du scrutin proprement dit, Jacques Djoli a renouvelé l’engagement de la CENI à respecter les délais pour la publication de la cartographie des bureaux de vote et de dépouillement. La liste de différents bureaux de vote et de dépouillement sera rendue public sur le site de la CENI, à un mois du scrutin, donc le 28 octobre prochain. Pour la logistique électorale, 70% des matériels, a-t-on précisé, sont déjà sur le territoire national. Aussi, 16 vols en 14 jours en provenance de la Chine sont programmés pour le transport des urnes vers Kinshasa. Le premier vol, avec à son bord une cargaison de 89 tonnes, arrive aujourd’hui, 27 octobre à l’aéroport international de la Luano à Lubumbashi. La formation du personnel électoral se poursuit à travers le territoire national. Pour des raisons de transparence, les directeurs provinciaux ont été permutés vers des provinces dont ils ne sont pas originaires. Kamerhe présente son chapelet de revendications Au terme de la séance d’ouverture de ce colloque, Vital Kamerhe a fait savoir à la presse son inquiétude. « Comment la CENI va nous démontrer, techniquement, que les élections se tiendront effectivement le 28 novembre et qu’elles seront libres et transparentes comme l’a dit le Professeur Djoli dans son mot ?» Présentant son chapelet de préoccupations, le Président de l’UNC et Candidat n°5 à la Présidentielle de novembre prochain a exprimé son étonnement d’apprendre que la CENI va publier la liste des électeurs sur son site internet. «Je ne sais pas si dans ton village, ta grand-mère sais ce qu’est l’Internet ?», a-t-il interrogé un journaliste. Dans le chapitre de la violation des lois, Kamerhe a fustigé le fait que le Président de la République ait commencé sa campagne électorale avant tous les autres candidats devant l’incapacité de la CENI de le sanctionner. «La CENI dit n’est pas être qualifié pour punir Monsieur Kabila.
C’est faux ! La Ceni en tant que pouvoir organisateur des élections doit veiller à l’équité et l’équilibre entre candidats ». Profitant de cette occasion, Kamerhe se propose de demander aux services de sécurité, la PNC et l’armée, quel doit être le comportement des candidats durant la période de la campagne. Stupéfait, il a fait savoir que tous les avions sont presque déjà loués par la Majorité Présidentielle pour toute la campagne électorale. « Mais, nous allons nous déplacer comment ?» s’est-il interrogé. Ceci frise la tricherie, soutient-il. Le peuple ayant choisi de lutter contre la médiocrité, la misère et les 5 chantiers qui ne sont qu’un slogan, Kamerhe croit, dur comme du fer, qu’il remportera les scrutins du 28 novembre prochain. Revenant sur la question des élections, Vital Kamerhe a indiqué qu’en démocratie, elles sont une occasion de confrontation d’idées, de visions. Andeka Djamba : « C’est nous qui avons commencé à crédibiliser le processus électoral » Quant à Andeka Djamba Jean, Président de l’ANCC et Candidat n°1 à la Présidentielle de novembre 2011, il s’est dit choqué d’entendre que Roger Meece et Jacques Djoli n’ont, dans leur mot respectif, fait allusion qu’à la Majorité Présidentielle et à l’Opposition tout en faisant fi de la 3ème voie que sont les centristes dont il revendique l’appartenance. «C’est nous qui avons commencé à crédibiliser le processus électoral », a-t-il revendiqué. Accusant la MP et l’Opposition d’avoir détruit le grand Congo, Andeka Djamba voit en la 3ème voie, une voie de sortie de la crise. «On doit nous donner un chapitre pour que nous puissions nous exprimer. On ne doit plus nous ignorer». A la 3ème voie, a soutenu Andeka Djamba, nous sommes pacifistes ; nous ne sommes pas de gens qui ont fait couler le sang dans ce pays. Se réclamant modèle pour la société congolaise, Andeka dit avoir une nouvelle semence politique, une nouvelle idéologie que tous ceux qui se réclament de telle ou telle autre famille n’ont pas. Ayant signé le code de bonne conduite, le Président de l’ANCC s’est dit prêt à accepter les élections justes. « J’ai la détermination de remporter ces élections car les autres n’ont pas la semence politique que nous avons », a-t-il conclu.
Laetitia Mbuyi
Source : La Prospérité
Jeudi, 27 Octobre 2011 08:32
C’est Vital Kamerhe qui l’a révélé, en marge du colloque organisé par la Dynamique pour des élections apaisées au Congo qui a réuni hier, mercredi 26 octobre 2011, à l’Hôtel Memling, les candidats Présidents de la République. Ce, avant de s’interroger en ces termes :« Mais, nous allons nous déplacer comment ?». Ceci, a-t-il déclaré, frise la tricherie. Ce colloque, a-t-on indiqué, poursuit comme principal Objectif, offrir à tous les candidats une tribune pour débattre des questions essentielles pour des élections apaisées. Il s’est agit de la liberté d’expression, de manifestation, de rassemblement, de mouvement et la circulation de candidats ainsi que la problématique de l’offense au Chef de l’Etat durant la campagne électorale. Pendant deux jours, soit du 26 au 27 octobre, les candidats à la présidentielle ou leurs mandataires, avec les responsables de services de sécurité, vont recadrer les notions relatives à la sécurité des élections et à la protection des candidats. Andeka Djamba, Vital Kamerhe et Léon Kengo étaient personnellement présents pour répondre à l’appel de la CENI et de la Monusco. Les autres candidats se sont faits représenter. Kabila par Koyagialo, Tshisekedi par Moleka et Mobutu Nzanga par Giala. Les autres ont brillé par leurs absences. Quant à Kakese Malela, ses services affirment n’avoir pas été saisis officiellement de cette rencontre. Dans son mot, le Représentant du Secrétaire général de l’Onu en RDC, Roger Meece a salué la tenue de ce colloque qui traduit la volonté des présidentiables à créer un climat d’apaisement. A 48 heures du lancement de la campagne électorale, ce colloque marque une étape décisive dans l’évolution du processus électoral. Les élections en RDC, a-t-il soutenu, doit donner lieu à un Etat de droit où les libertés fondamentales, le droit de l’homme sont respectés. Invitant les candidats à l’apaisement, Meece leur a rassuré de la sécurisation des acteurs politiques sans distinction et la protection des libertés civiques et civiles de tous les congolais.
Il a, à la même occasion, réaffirmé la disponibilité des Nations Unies d’accompagner la CENI dans un esprit d’impartialité pour des élections apaisées. Pour le Vice- Président de la CENI, Jacques Djoli, ce colloque est un signal fort pour la nation congolaise. L’idée est de dédramatiser les choses, car pour certains, les élections sont une question de vie ou de mort. En démocratie, elles ne sont pas une guerre mais une simple opération de renouvellement de la classe politique. Ce faisant, il a invité les candidats à la retenue et à accepter les résultats des urnes. La CENI, a-t-il indiqué, n’organise pas seulement des élections transparentes mais aussi sincères. Ne passant pas par les dos de la cuillère, Djoli a ouvertement interdit à ses interlocuteurs le recours aux kulunas et pombas durant la campagne électorale. Ils doivent plutôt contribuer à l’émergence d’une génération des citoyens pétris de valeurs républicaines. S’agissant du scrutin proprement dit, Jacques Djoli a renouvelé l’engagement de la CENI à respecter les délais pour la publication de la cartographie des bureaux de vote et de dépouillement. La liste de différents bureaux de vote et de dépouillement sera rendue public sur le site de la CENI, à un mois du scrutin, donc le 28 octobre prochain. Pour la logistique électorale, 70% des matériels, a-t-on précisé, sont déjà sur le territoire national. Aussi, 16 vols en 14 jours en provenance de la Chine sont programmés pour le transport des urnes vers Kinshasa. Le premier vol, avec à son bord une cargaison de 89 tonnes, arrive aujourd’hui, 27 octobre à l’aéroport international de la Luano à Lubumbashi. La formation du personnel électoral se poursuit à travers le territoire national. Pour des raisons de transparence, les directeurs provinciaux ont été permutés vers des provinces dont ils ne sont pas originaires. Kamerhe présente son chapelet de revendications Au terme de la séance d’ouverture de ce colloque, Vital Kamerhe a fait savoir à la presse son inquiétude. « Comment la CENI va nous démontrer, techniquement, que les élections se tiendront effectivement le 28 novembre et qu’elles seront libres et transparentes comme l’a dit le Professeur Djoli dans son mot ?» Présentant son chapelet de préoccupations, le Président de l’UNC et Candidat n°5 à la Présidentielle de novembre prochain a exprimé son étonnement d’apprendre que la CENI va publier la liste des électeurs sur son site internet. «Je ne sais pas si dans ton village, ta grand-mère sais ce qu’est l’Internet ?», a-t-il interrogé un journaliste. Dans le chapitre de la violation des lois, Kamerhe a fustigé le fait que le Président de la République ait commencé sa campagne électorale avant tous les autres candidats devant l’incapacité de la CENI de le sanctionner. «La CENI dit n’est pas être qualifié pour punir Monsieur Kabila.
C’est faux ! La Ceni en tant que pouvoir organisateur des élections doit veiller à l’équité et l’équilibre entre candidats ». Profitant de cette occasion, Kamerhe se propose de demander aux services de sécurité, la PNC et l’armée, quel doit être le comportement des candidats durant la période de la campagne. Stupéfait, il a fait savoir que tous les avions sont presque déjà loués par la Majorité Présidentielle pour toute la campagne électorale. « Mais, nous allons nous déplacer comment ?» s’est-il interrogé. Ceci frise la tricherie, soutient-il. Le peuple ayant choisi de lutter contre la médiocrité, la misère et les 5 chantiers qui ne sont qu’un slogan, Kamerhe croit, dur comme du fer, qu’il remportera les scrutins du 28 novembre prochain. Revenant sur la question des élections, Vital Kamerhe a indiqué qu’en démocratie, elles sont une occasion de confrontation d’idées, de visions. Andeka Djamba : « C’est nous qui avons commencé à crédibiliser le processus électoral » Quant à Andeka Djamba Jean, Président de l’ANCC et Candidat n°1 à la Présidentielle de novembre 2011, il s’est dit choqué d’entendre que Roger Meece et Jacques Djoli n’ont, dans leur mot respectif, fait allusion qu’à la Majorité Présidentielle et à l’Opposition tout en faisant fi de la 3ème voie que sont les centristes dont il revendique l’appartenance. «C’est nous qui avons commencé à crédibiliser le processus électoral », a-t-il revendiqué. Accusant la MP et l’Opposition d’avoir détruit le grand Congo, Andeka Djamba voit en la 3ème voie, une voie de sortie de la crise. «On doit nous donner un chapitre pour que nous puissions nous exprimer. On ne doit plus nous ignorer». A la 3ème voie, a soutenu Andeka Djamba, nous sommes pacifistes ; nous ne sommes pas de gens qui ont fait couler le sang dans ce pays. Se réclamant modèle pour la société congolaise, Andeka dit avoir une nouvelle semence politique, une nouvelle idéologie que tous ceux qui se réclament de telle ou telle autre famille n’ont pas. Ayant signé le code de bonne conduite, le Président de l’ANCC s’est dit prêt à accepter les élections justes. « J’ai la détermination de remporter ces élections car les autres n’ont pas la semence politique que nous avons », a-t-il conclu.
Laetitia Mbuyi
Source : La Prospérité
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Les lignes bougent
27 octobre, 2011
logo ceniLa ligne de front a bougé. Un pan de mur vient de tomber. L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) d’Etienne Tshisekedi a arraché l’autorisation d’auditer le fichier électoral géré par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Cette très bonne nouvelle a clôturé la semaine du 16 au 22 octobre 2011. La CENI, en accédant enfin à la pression de l’UDPS et alliés, confirme le dicton selon lequel la démocratie ne s’octroie pas : elle s’arrache. Les citoyens sont donc invités, chaque jour, à lutter contre des forces obscurantistes pour la consolider.
Fallait-il, plusieurs jeudis consécutifs, assister à des marches publiques de protestation, suivies d’affrontements musclés avec la Police, pour, deux mois plus tard, retourner à la SOLUTION que l’on évitait ?
Et, aujourd’hui, que fera-t-on des combattants UDPS arrêtés ou blessés pour avoir réclamé l’audit du fichier tant à Kinshasa qu’en provinces ? Quelle récompense la CENI paiera-t-elle aux policiers blessés au cours de leurs traques anti-udépésiennes ?
Est-il payant d’avoir suscité et entretenu une bête tension autour de l’audit du fichier électoral et du serveur central ? Qui a gagné dans la pseudo partie de bras de fer UDPS-CENI ?
Sur cet épisode, les historiens de la démocratie congolaise sont grassement servis. Déjà, les observateurs du processus électoral ont eu, à un moment ou à un autre, souligné la nécessité pour la CENI de maintenir le dialogue avec les acteurs politiques. L’objectif visé était et demeure la tenue des élections transparentes, apaisées en novembre 2011.
Néanmoins, en considérant le sophisme et le juridisme développés par la CENI pour justifier son obsession à s’opposer à l’audit du fichier électoral par l’Opposition, cet incident permet de soupçonner le Pouvoir organisateur des élections, d’avoir cédé à l’instrumentalisation.
C’est possible que je pose de mauvaises questions. C’est possible aussi que je parte de mauvaises prémisses. Quoi qu’il en soit, je me base sur des références, sur une constante. Lisez plutôt la suite.
En RDC, une Majorité au pouvoir se considère toujours comme l’épicentre du pouvoir. Elle croit s’entourer de meilleurs. Ainsi prise au piège de l’illusion, cette Majorité a souvent l’outrecuidance de prétendre régenter la vie de la nation, la conscience des citoyens et l’opinion extérieure. Triple erreur ! Car son réveil est toujours tardif, avec des conséquences insoupçonnées.
Ben Clet Kankonde Dambu
Source : Culturecongolaise
Les lignes bougent
27 octobre, 2011
logo ceniLa ligne de front a bougé. Un pan de mur vient de tomber. L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) d’Etienne Tshisekedi a arraché l’autorisation d’auditer le fichier électoral géré par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Cette très bonne nouvelle a clôturé la semaine du 16 au 22 octobre 2011. La CENI, en accédant enfin à la pression de l’UDPS et alliés, confirme le dicton selon lequel la démocratie ne s’octroie pas : elle s’arrache. Les citoyens sont donc invités, chaque jour, à lutter contre des forces obscurantistes pour la consolider.
Fallait-il, plusieurs jeudis consécutifs, assister à des marches publiques de protestation, suivies d’affrontements musclés avec la Police, pour, deux mois plus tard, retourner à la SOLUTION que l’on évitait ?
Et, aujourd’hui, que fera-t-on des combattants UDPS arrêtés ou blessés pour avoir réclamé l’audit du fichier tant à Kinshasa qu’en provinces ? Quelle récompense la CENI paiera-t-elle aux policiers blessés au cours de leurs traques anti-udépésiennes ?
Est-il payant d’avoir suscité et entretenu une bête tension autour de l’audit du fichier électoral et du serveur central ? Qui a gagné dans la pseudo partie de bras de fer UDPS-CENI ?
Sur cet épisode, les historiens de la démocratie congolaise sont grassement servis. Déjà, les observateurs du processus électoral ont eu, à un moment ou à un autre, souligné la nécessité pour la CENI de maintenir le dialogue avec les acteurs politiques. L’objectif visé était et demeure la tenue des élections transparentes, apaisées en novembre 2011.
Néanmoins, en considérant le sophisme et le juridisme développés par la CENI pour justifier son obsession à s’opposer à l’audit du fichier électoral par l’Opposition, cet incident permet de soupçonner le Pouvoir organisateur des élections, d’avoir cédé à l’instrumentalisation.
C’est possible que je pose de mauvaises questions. C’est possible aussi que je parte de mauvaises prémisses. Quoi qu’il en soit, je me base sur des références, sur une constante. Lisez plutôt la suite.
En RDC, une Majorité au pouvoir se considère toujours comme l’épicentre du pouvoir. Elle croit s’entourer de meilleurs. Ainsi prise au piège de l’illusion, cette Majorité a souvent l’outrecuidance de prétendre régenter la vie de la nation, la conscience des citoyens et l’opinion extérieure. Triple erreur ! Car son réveil est toujours tardif, avec des conséquences insoupçonnées.
Ben Clet Kankonde Dambu
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