La gestion du serveur de la CENI

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Ilunga
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Les "kuluna" de la "kabilie" aux abois...







LA POLICE ET LES « POMBA » MAIN DANS LA MAIN : La marche de l’Opposition violemment réprimée hier

VENDREDI, 30 SEPTEMBRE 2011 13:10




Un cameraman molesté, et son matériel emporté par la Ligue des jeunes du PPRD. La marche de l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Sociale) et les parties alliés de l’Opposition contre l’opacité du processus électoral de la CENI (Commission Electorale Nationale, Indépendante) a été sauvagement réprimée par la Police et des marginaux du PPRD (Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie) hier jeudi 29 septembre. Avant d’avoir été lancée au niveau de la 10ème Rue, dans la commune de Limete, non loin du siège national de l’UPDS, la colonne des marcheurs s’est butée à une horde des policiers ayant visiblement reçus de leur hiérarchie l’ordre de la bloquer sur la ligne de départ. Bien qu’ayant reçu à percer les rangs des policiers, les manifestant ont rencontré, à la hauteur de la 7ème Rue, d’autres barrières dressées sur leur route par des policiers armés jusqu’aux dents et des marginaux, communément appelés « Kuluna », munis d’armes blanches et identifiés comme des partisans du PPRD.

Gaz lacrymogènes, coups de feu, de crosse et de matraque des policiers, associés aux armes blanches de « Kuluna », ont transformé la place de la 7ème Rue, dans la commune de Limete, en un vaste champ de blessés dont certains étaient des journalistes, cameramen et photographes venus couvrir la manifestation. Des milliers de manifestants non armés et rassemblés pour une marche pacifique ont été molestés. Certains, ramassés à la pelle par les policiers, ont été arrêtés et conduits vers les amigos des services spéciaux.
Selon le bilan provisoire livré par les responsables de l’UDPS et de partis alliés, qui ont coanimé un point de presse dans l’après-midi d’hier au restaurant Green Garden, dans la commune de la Gombe, on a dénombré une vingtaine de blessés braves. Jacquemain Shabani (Secrétaire Général de l’UDPS), Eugène Diomi Ndongala (président national, de la Démocratie Chrétienne), Martin Fayulu (ECIDE), Moïse Monidela (RCD/K-ML), et Serge Mayamba (UDPS) ont condamné à cette occasion les dérives totalitaires du pouvoir en place qui cherchent, par la répression systématique et brutale des manifestations politiques pacifiques, à briser la volonté du peuple congolais de revendiquer la transparence du processus électoral. A l’unisson, les intervenants ont soutenu, en exhibant la copie de la lettre envoyée à l’Hôtel de ville, que la marche pacifique du jeudi 29 septembre n’était pas interdite. L’unique observation faite par l’autorité urbaine, après avoir reçu la lettre d’information lui adressée par le SG de l’UDPS, concernait le point de chute. Pour le Gouverneur Kimbuta, la manifestation ne devrait pas se terminer au siège de la CENI mais plutôt sur le terrain de football situé à côté de l’Hôpital Général de Référence de Kinshasa, dans la commune de la Gombe, ce que les organisateurs de la marche lui avaient concédé.
S’agissant de l’itinéraire, aucune objection n’a été faite ni par l’administration urbaine, si par l’Inspection provinciale de la Police nationale, elle aussi saisie en copie.
Bref, La marche pacifique d’hier jeudi a rempli tous les critères de régularité. Néanmoins, l’UDPS et l‘Opposition se demandent pour quelle raison la Police et des Kuluna du PPRD ont été instrumentalisés pour la casser.
Les orateurs ont rappelé qu’après les incendies du siège de l’UDPS et des installations de RLTV (Radio Lisanga Télévision), le lundi 05 septembre 2011, jour du dépôt de la candidature d’Etienne Tshisekedi, la police à démontré une fois de plus son manque de professionnalisme et de neutralité. Au vu des incidents d’hier, ils ont demandé au Procureur Général de la République d’ouvrir une enquête contre les auteurs des violences d’hier et leurs commanditaires.
Enfin, un nouvel appel à manifester a été lancé à toutes les forces vives de l’opposition pour le jeudi 07 septembre prochain.
Eric Wembakungu (CP)

Source : Le Phare
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Elections / CENI



(Fort malheureusement pour les autorités kinoises, que même avec la meilleure volonté du monde on ne peut pas ne pas soupçonner d’avoir une fois privilégié ce type particuler de dialogue avec leurs administrés où les biceps, les matraques et les grenades lacrymogène jouent le premier rôle, il s’est produit une « fuite » qui tend à donner raison aux manifestants à propos de l’audit du fichier électoral.

Le bénéficiaire de ce « vent favorable » a été cette fois le journaliste américain Jason Stearns, qui tient le blog « Congo Siasa » - = « Congo politique », en swahili – bien connu des internautes maîtrisant la langue de Shakespeare. Le 28, il publie sur son blog un article relatif au document dont il est question ci-dessous, article qui est aussitôt diffusé, en anglais, par Eurac et par CongoForum et nous y faisns allusion dans notre revue de la presse. A la suite de quoi plusieurs traductions françaises se mettent à circuler sur « l’Internet congolais ». On trouvera l’un d’elles à l’aide du lien suivant : http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetai ... t=selected. Une « fuite » de document confidentiel qui tombe mal pour Kinshasa, alors qu'au milieu de l'été, plusieurs autres irrégularités avaient été pointées du doigt, notamment l'enregistrement d'enfants mineurs ou de personnes de nationalités étrangères sur les listes électorales. Pour l'instant la CENI n'a pas encore réagi à ce document. NdlR)



«Le fichier électoral serait-il contaminé? Seul un audit pourra le dire», lit-on dans Le Potentiel. «D’après un rapport qui circule sous le manteau à Kinshasa, des centaines de milliers de noms enregistrés dans le fichier électoral seraient de faux électeurs, révèle le journal. Il se pourrait qu’un bon nombre de ces faux électeurs se soient retrouvés dans le fichier à la suite de simples erreurs techniques». Selon le quotidien kinois, «des diplomates à Kinshasa qui ont lu le rapport et suivent de près le processus électoral suggèrent néanmoins qu’il y a là assez pour soupçonner de la fraude». Sans un audit, souligne Le Potentiel, «il sera difficile de savoir si ces craintes sont bien fondées». «Le rapport est un document confidentiel préparé début août par ZETES, la compagnie belge contractée par le gouvernement congolais pour fabriquer les cartes d’électeurs biométriques, rapporte l’auteur de l’article. ZETES avait procédé à un examen technique préliminaire de la banque de données contenant la liste des électeurs pour vérifier combien de doublons elle pourrait contenir, c’est-à-dire combien d’électeurs apparaissaient plus d’une fois dans le système. D’après deux diplomates qui ont vu le rapport, fait observer le journal, «l’examen de ZETES a décelé un nombre important de doublons dans les proportions suivantes : Bandundu : 278.039, c’est-à-dire près de 13,68% d’électeurs de cette province, Equateur : 201.543 ou 12,69% d’électeurs, Orientale : 198.881 ou 5,47% d’électeurs, Kinshasa : 22.466 ou 0,87% d’électeurs». A en croire Le Potentiel, «il s’agit là d’un nombre de doublons bien plus élevé que celui annoncé par le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) Daniel Ngoy Mulunda, qui n’a récemment parlé que de 119.000 doublons identifiés». «Le rapport de ZETES, qui a été remis en début août, distingue différentes sortes de doublons, relève le journal. Les plus préoccupants, et qui étaient assez nombreux d’après l’examen préliminaire de ZETES, sont les doublons binaires ou vrais doublons. Ceux-ci seraient constitués d’entrées multiples dans la base de données dont la photo et les empreintes sont identiques bien que possédant une information qui diffère, généralement le moment (timestamp) de l’enrôlement ». D’après le rapport ZETES, poursuit le quotidien kinois, «la présence de ce genre de doublons prête à penser qu’il s’agit de manipulation effectuée directement dans la base de données du kit électoral. Les doublons binaires sont donc clairement issus d’intention frauduleuse».



De son côté, Christophe RIGAUD, sur Afrikarabia, remarque que dans ce rapport, la société ZETES rappelle qu'il lui faudra attendre le mois d'octobre pour commencer à corriger tous les doublons. Un délai trop court quand on sait que le scrutin est fixé au 28 novembre. Dans un communiqué, l'APRODEC Asbl note que "la présence de doublons qu’ils soient dus à des causes techniques ou à la fraude (enrôlements multiples) affecte la fiabilité du fichier électoral et donc, la crédibilité du processus électoral en République Démocratique du Congo. La société ZETES conclut dans son rapport que la présence de doublons binaires et de vrais doublons dans le fichier électoral de la CENI est une preuve de manipulation de celui-ci. Pourtant, contactés par des diplomates et des journalistes aussi bien la division électorale de la MONUSCO que la société ZETES ont affirmés que ces problèmes sont techniques et n’ont pas un caractère majeur. L’APRODEC asbl invite tant la Commission électorale nationale indépendante que la société ZETES à publier spontanément le rapport confidentiel".
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Freddy Pindi, Président de la Ligue des jeunes de l'UDPS, témoigne sur la marche de l'UDPS du 29/09/2011 à Kinshasa

http://www.udps.be/udps/index.php/utili ... a-kinshasa
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La présence de l’UDPS aux élections agace la majorité

SAMEDI, 01 OCTOBRE 2011 16:26



L’UDPS ne vit plus en paix depuis qu’elle avait pris la noble résolution de participer aux élections générales de novembre prochain. Le parti d’Etienne Tshisekedi -candidat commun et unique de l’opposition- est désormais la cible du pouvoir sortant. La cible que le régime Kabila tient à tout prix à écraser. Tenez ! Il y a peu, le siège de l’UDPS et la résidence de Tshisekedi ont simultanément été attaqué par des hommes armés et habillés en tenue de la police. Jusqu’au jour d’aujourd’hui, aucune enquête n’a été diligenté par les autorités actuelles dans le sens d’établir les responsabilités. Alors que ce dossier est pendant, voilà que dans la nuit du jeudi 29 septembre dernier, la permanence des stratégies électorales de l’UDPS, sur l’avenue Kasongo n°10 à la Gombe a été attaqué par des éléments de la milice PPRD (Pomba). Ces Pomba se sont pointés au siège du bureau des élections de l’UDPS avec armes blanches et des bidons d’essence. Dans un communiqué de presse, l’UDPS fait remarquer que le bureau attaqué appartient au directeur de cabinet adjoint de Tshisekedi, André-Robert Tabu Eboma Mambu. Ce dernier est candidats aux élections législatives nationales de novembre dans la circonscription de Lukunga. Le communiqué note que, l’un des superviseurs, Jean Mabidi Sesa, surpris dans une voiture parquée à l’extérieur, a été agressé par ces pomba et frappé à l’arme blanche au niveau de la cheville gauche. Et le communiqué d’indiquer que ce surveillant a failli être exécuté par ce commando, parce qu’il était un témoin gênant et surtout parce qu’il ne faillait pas laisser des traces. Jean Mabidi a eu la vie sauve grâce à ses cris stridents qui ont alerté tout le quartier. L’alerte de Mabidi a finalement provoqué la fuite de ces criminels organisés mis au service du parti présidentiel, PPRD. Le communiqué souligne en outre que pendant la période électorale, les partis de l’opposition sont victimes de plusieurs actes d’agression, de vandalisme, d’incendie.., et ne sont plus tranquilles à cause de cette insécurité ambiante et organisée. A cet effet, l’UDPS pose une question depuis l’attaque de son siège. La question est celle de savoir à qui profite ces actes criminels contre l’UDPS et ces candidats, surtout qu’il y a similitudes des méthodes d’attaque avec les autres actes d’agression de la nuit du 5 au 6 septembre dernier ; même heure, même armes, même pomba. Ces derniers -pomba- drogués avaient aussi tenté d’arracher le drapeau de l’UDPS, sans succès et d’incendier son matériel de campagne électorale. L’UDPS sensibilise l’opinion nationale et internationale sur cette insécurité voulue par certaines personnes aux abois et elle est convaincue que ces gens là veulent pas d’élections transparentes et apaisées.
John TSHINGOMBE


Source : CongoNews
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Moni Della met à nu le côté partisan de la police et son patron Bisengimana

SAMEDI, 01 OCTOBRE 2011 16:24 0 COMMENTAIRES ENVOYER




L’inspecteur général de la police, le Général Charles Bisengimana, s’égosille à de fendre l’image d’une police congolaise jugée partisane. Le secrétaire général du RCD-N, Moïse Moni Della, ne lui oppose que des faits. Des faits qui démontrent tout le contraire. Des faits qui accablent non seulement cette police qui donne la piteuse image des policiers qui s’échangent des pierres avec des manifestants mais qui font passer Bisengimana lui- même pour le premier partisan. Plusieurs jours avant le plastiquage du siège de la RLTV, Roger Lumbala et son Sg avaient des inquiétudes sur leur sécurité et celle de leur chaîne avec le patron de la police. Ce dernier leur avait demandé de le saisir officiellement par écrit. Ce qui a été fait en date du 22 août dernier. Pour que Bisengimana n’en ignore, Lumbala et son Sg feront le déplacement du siège de la police eux-mêmes pour mettre une copie en mains propres à Bisengimana. Quand un commando descend au siège de la télévision de l’opposant dans la nuit du 5 au 6 septembre, Bisengimana n’avait toujours pas donné suite à cette requête. «C’est une passivité coupable qui peut être assimilée à une complicité. Il faudra bien qu’il s’en explique. Peut-être devant la justice que nous allons saisir dans les semaines à venir. Au minimum, il y a à répondre pour non-assistance à personne en danger», a promis Moni Delta. Si la complicité reste à prouver le côté partisan de Bisengimana, lui, est manifeste. Il est resté passif là où il accorde une garde impressionnante de la police à des individus qui n’en méritent pas du tout. Moni accuse également la police de partisance dans sa façon de traiter les manifestants de l’opposition. «Quand c’est la majorité qui manifeste, la marche est encadrée. S’il s’agit de l’opposition, la police s’interpose carrément», constate Moni Delta. Plus grave encore, cette police a couvert des «délinquants» instrumentalisés par le PPRD qui ont fait irruption avec des machettes à la main pour s’attaquer à des manifestants de l’opposition lors de la dernière marche partie de la 10ème rue pour le siège de la CENI sur le boulevard du 30juin. «C’est une dérive milicienne que Kinshasa n’a jamais connue. Brazzaville a fait cette triste expérience dans les années 90. Face à un pouvoir qui arme des jeunes pour attaque une manifestation pacifique de l’opposition, nous considérons que le pacte républicain est rompu», a prévenu l’ancien activiste qui affirme que l’opposition envisage désormais la légitime défense. «En tout état de cause, cette dérive milicienne montre que le pouvoir est aux abois. Alors qu’il a instrumentalisé l’armée, la police, les services de renseignement, le voilà qui recourt à la barbarie pour intimider les opposants», a déclaré Della. Ces délinquants pro-PPRD ont opéré sous la barde et le nez de la police. Les policiers les ont même couverts pour battre en retraite comme l’ont montré des images diffusées sur la RLTV. Certains parlent des badauds incontrôlés mais la rédaction de «CONGONEWS» est en mesure de certifier qu’il s’agit d’une action planifiée au plus haut niveau du parti présidentiel.
Plus qu’une simple action, c’est toute une stratégie arrêtée et à déployer à chaque fois que les opposants décideront de descendre dans la rue. Il y a à craindre que cela dégénère un jour. S’ils pensent qu’ils sont couverts, les commanditaires auront à répondre le moment venu. Qu’ils se rappellent la fin de règne de Zing Zong et autre Nzapari roi des bêtes sous Mobutu. Ça dégénère déjà. Des membres de la ligue des jeunes du PPRD ont molesté notre confrère de la RFO-AITV. Son matériel raflé a été retrouvé au siège de la Ligue des jeunes du PPRD.
Matthieu KEPA


Source : CongoNews
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Pas d'espace politique pour l'opposition en RDC

http://www.udps.be/beluxx//viewtopic.ph ... 2215#p2668
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Réaffirmant son soutien totale à la candidature d'Etienne Tshisekedi JUDPS/Lukunga refuse de répondre aux provocations des jeunes d'autres partis

LUNDI, 03 OCTOBRE 2011 15:22




La jeunesse de l'UDPS pour la fédération de la Lukunga a organisé le samedi 1er octobre 2011 sous la conduite de son président Freddy Pindi, une journée politique qui a regroupé les jeunes de cette fédération à la paroisse Notre Dame de Fatima à la Gombo.
Dans cette salle archicomble, les jeunes de l'UDPS, galvanisés, ont renouvelé leur soutien à la candidature d'Etienne Tshisekedi ; surnommé” Mandela de la RDC”qu'ils ont promis de voter massivement le 28 novembre prochain.

Prenant la parole à cette occasion, le président de la ligue des jeunes affectueusement surnommé” Mpindieu “ a rappelé l'historique et la mission de l'UDPS.

Créé le 15/02/1982, le parti d'Etienne Tshisekedi wa Mulumba a pour mission de conquérir et d'exercer le pouvoir, mission qui va se réaliser au cours de cette année, le seigneur ayant béni le leader charismatique parce qu'il défend une cause juste et équitable.

Le choix de la salle paroissiale pour abriter l'activité du week-end se justifie, a-t-il dit, du fait que c'est dans cette salle qu'Etienne Tshisekedi a été désigné par les leaders d'autres partis comme candidat unique et commun.

Se remémorant le discours du président Tshisekedi du 9 juillet dernier au stade des Martyrs, au sujet de l'amour du Congo, Freddy Pindi a demandé à ses camarades de ne pas tomber dans le piège que leur tendent souvent des jeunes d'autres partis politiques notamment par de provocations lors des manifestations publiques.

C'est là le comportement approprié qu'il faut adopter face aux jeunes égarés et à la civilisation barbare.

Après avoir présenté à la jeunesse deux candidats UDPS pour la fédération de la Lukunga, à savoir Norbert Luzawu Kaninda et André Robert Tabu Eboma, le président des jeunes a lancé un appel à la jeunesse à se mobiliser lors des élections afin d'arracher les 13 sièges prévus pour le compte de l'UDPS. Car, “Etienne Tshisekedi président, l'UDPS au pouvoir “.

Un combattant de l'UDPS victime de l'intolérance politique, la jambe droite sous plâtre, a été présenté au public. En guise de solidarité, une collecte spéciale a été organisée en sa faveur.

Enfin, les représentants des partis amis et alliés à l'UDPS ont à leur tour renouvelé leur soutien à la candidature d'Etienne Tshisekedi.

Pour le Président de la Judps, il faut conjuguer les efforts en vue du changement et pour chasser la dictature en RDC.

GN


Source : La Tempête des tropiques
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Agression du cameraman John Kinkendu France Télévision proteste et met en garde le PPRD

LUNDI, 03 OCTOBRE 2011 15:22 2 COMMENTAIRES ENVOYER




France Télévision

A l'intention de Monsieur Evariste Boshab, Secrétaire Général du Pprd, Kinshasa, RD. Congo

Monsieur,

France Télévision condamne fermement l'agression dont a été victime notre correspondant à Kinshasa, Monsieur John Kinkendu, journaliste cameraman congolais. Notre collaborateur filmait, pour notre rédaction internationale Aitv la manifestation du l'Udps le jeudi 29 septembre.

Selon plusieurs sources, Monsieur Kinkendu a été violemment pris à parti par des membres de la Ligue des jeunes du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie. John Kinkendu poursuivi et frappé a été hospitalisé pour plusieurs blessures et un traumatisme crânien.

Son matériel de reportage a été confisque et sérieusement endommage. La caméra détruite et plusieurs cassettes vierges ont été retrouvées au siège de la ligue du Pprd.

Je vous, demande de condamner à votre tour ces actes odieux. Nous comptons sur votre vigilance pour que de tels agissements ne se reproduisent pas.

Thierry Thuillier Directeur générall adjoint en charge des Rédactions

Communiqué

Le NSJ condamne l'agression dont a été victime jeudi 29 septembre à Kinshasa en République Démocratique du Congo John Kinkendu, journaliste correspondant de l'Aitv, Agence Internationale de France télévisions.

John Kinkendu a été frappé à coups de barre de fer et de pierres alors qu'il couvrait Une manifestation politique dans la capitale congolaise pour l'Aitv.

Il a été hospitalisé et doit subir des examens aujourd'hui pour évaluer l'étendue de ses blessures.

Selon ses confrères, les agresseurs de John appartiennent au parti des jeunes de la ligue du Pprd (parti présidentiel).

La SNJ exprime sa solidarité envers ce confrère qui collabore depuis plusieurs années avec France Télévisions et appelle la direction à lui prêter toute l'assistance que pourra nécessiter son état.

Paris, le 30 septembre 2011
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Listes irrégulières des candidats aux législatifs La Cour Suprême de Justice placé devant ses responsabilités Début ce matin d'un procès opposant Udps à la Ceni

LUNDI, 03 OCTOBRE 2011 15:22




L'Union pour la démocratie et le progrès social (Udps), parti cher à Etienne Tshisekedi, a traduit en justice la Commission électorale nationale indépendante (ceni) devant la Cour Suprême de Justice (CSJ) pour les listes électorales irrégulières.
La première audience publique de cette affaire devrait avoir lieu le vendredi dernier, mais elle a été avortée suite à l'absence des avocats de l'Udps qui ont dénoncé la manière dont leur dossier a été repris dans l'extrait de rôle. Au lieu de l'Union pour la démocratie et le progrès social, la greffe de la Csj a plutôt écrit Union pour la démocratie et le progrès du peuple. Dans une matière de contentieux de candidatures comme celle-ci, les avocats de l'Udps ne devraient pas tomber dans le piège de la Cour en plaidant pour la cause d'un autre parti autre que l'Union pour la démocratie et le progrès social.

La démarche de l'Udps est fondée .L'article 220 de la loi électorale stipule que “ dans une circonscription électorale donnée, un parti politique ou un groupement politique ne peut aligner un nombre des candidats supérieurs au nombre de sièges. Cet article va loin pour exiger l'invalidation de la liste ne respectant pas cette disposition de la loi électorale. Mais il y a lieu de noter que certains partis politiques de la Majorité comme le PPrd, qui ont violé cette disposition de la loi électorale en alignant un nombre supérieur des candidats au nombre de sièges. Ces genres de cas ont été constatés dans la ville de Kinshasa, plus précisément à Tshangu où sur 17 sièges, le Pprd a aligné 37 candidats. Le même constat est fait à Lubumbashi et Kisangani où le parti de Boshab Evariste a piétiné l'article 220 de la loi électorale. C'est pourquoi, l'Udps a saisi la Cour suprême de justice pour que les listes des partis politiques ne respectant pas cette disposition soient automatiquement invalidées.

La cour suprême de justice siégeant en matière de contentieux de candidature est placée devant ses responsabilités pour trancher ce cas.

Le procès intenté à la Ceni par l'Udps sur e dossier des listes irrégulières des candidats députés aux législatives est une occasion pour le parti d'Etienne Tshisekedi de voir de quelle manière la Cour suprême de Justice va dans les prochains jours avenir trancher les contentieux électoraux.

Chose étonnante, le vendredi dernier, un imposant dispositif de la police armée de fusils d'assaut et de gaz lacrymogène a été déployé tôt devant le bâtiment abritant la CSJ. Pourquoi le pouvoir en place a peur de l'Udps ? La manière dont l police a été déployée devant la CSJ a fait peur aux habitués de l'avenue de la Justice qui pensaient être dans une zone de guerre. L'Udps a déjoué ce piège pour ne pas mobiliser les combattants à venir suivre de près ce procès au risque de tomber dans la provocation de la police qui, comme en 2006, avait créé une situation de désordre jusqu'à mettre ce bâtiment à feu.

Avec le procès opposant l'Udps à la Ceni sur le dossier des listes électorales irrégulières, la Cour Suprême de Justice est devant ses responsabilités. La haute cour doit prouver en face du monde que la justice congolaise considérée comme aliénée du pouvoir agit en toute indépendance contrairement à ce que d'aucuns pensent.

Au regard de constat fait en regardant les listes provisoires de candidats députés rendues publiques par la Ceni, le parti présidentiel est tombé sous le coup de l'article 220 de la loi électorale, qui interdit toute formation politique ou groupement politique d'aligner un nombre des candidats supérieur au nombre des sièges.

Sans complaisance, la Haute cour doit automatiquement invalider les listes irrégulières des candidats députés alignés par le parti de Boshab Evariste à travers le pays.

C'est avec responsabilité que le parti d'Etienne Tshisekedi a décidé de participer au processus électoral en cours. L'Udps ne peut pas s'engager dans un processus électoral bâclé C'est pourquoi elle suit de près le déroulement du processus électoral en cours en dénichant toutes les failles susceptibles de rendre opaque le processus.

GODE KALONJI MUKENDI


Source : La Tempête des tropiques
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PPRD tricheurs !!!





Contentieux électoral

« CENI-UDPS-PPRD » : le verdict dans 48 heures
Par Le Potentiel

Le premier contentieux électoral est là : celui qui oppose l’UDPS au PPRD et à la CENI devant la Cour suprême de justice pour violation de la Loi électorale. Selon les premiers éléments de ce procès, la CENI serait au centre de ce contentieux électoral qui pourrait porter atteinte à sa crédibilité.

L’UDPS d’une part, le PPRD et la CENI de l’autre, sont en procès devant la Cour suprême de Justice. La première audience a eu lieu vendredi 30 septembre. La deuxième s’est déroulée hier lundi 3 octobre à la Haute Cour.

Trois préalables majeurs ont marqué cette audience. Il s’agit, d’une part, de la contestation par l’UDPS, de la qualité de l’expert de la CENI venu défendre les intérêts de la CENI. D’autre part, la contestation, par la CENI, et le PPRD intervenant volontaire, de la qualité du secrétaire général de l’UDPS, et de la compétence de la Cour suprême de justice à faire droit à la requête de l’UDPS qui exige l’invalidation des listes électorales du PPRD reprenant plus de candidats que des sièges dans certaines circonscriptions.

Dans sa demande, avant toute chose, l’UDPS estime que la seule personne habilitée à représenter la CENI, conformément à l’article 56 de la loi organique régissant cette institution, est son président. A défaut de celui-ci, un mandat est délivré à son délégué. Document que l’expert de la CENI n’a pas été en mesure de produire. Toutefois, la Cour l’a laissé s’exprimer.

En ce qui concerne l’irrégularité de la liste du PPRD dans certaines circonscriptions électorales, l’UDPS a estimé qu’il est temps que la Cour suprême de justice garantisse à la population congolaise la crédibilité du processus électoral. Et cela, en faisant application de l’article 22 de la loi électorale. Article qui, dans son deuxième alinéa, stipule : « une liste présentée par un parti politique, regroupement politique ou une candidature présentée par un indépendant est déclarée irrecevable lorsqu’ elle porte un nombre de candidatures supérieur au nombre de sièges fixé pour chaque circonscription ».

Or, selon toujours la requête de l’UDPS, le PPRD a aligné dans la circonscription de Lukunga 15 candidats sur les 13 sièges à pourvoir. A Kinshasa IV, 17 candidats pour 15 sièges. A Kipushi, 4 candidats pour 3 sièges. A Kisangani, 10 candidats pour 5 sièges. Comportement qui laisse croire à une complicité entre le PPRD et la CENI. Cela en violation flagrante de la loi électorale.

Réaction du PPRD

Estimant que cette demande de l’UDPS tend à tirer les choses en longueur, le PPRD ainsi que la CENI n’ont pas trouvé le bien - fondé de la requête pour contentieux des candidatures introduite par l’UDPS . Si pour la CENI, la Cour n’a pas qualité d’invalider les listes électorales, le PPRD, quant à lui insiste sur le fait que l’UDPS doit nommément identifier les personnes qu’elle estime supplémentaires à la liste afin d’obtenir leur invalidation. Le PPRD souligne aussi que l’UDPS doit préciser aussi ce qu’elle entend par « excédent » dans les listes, en plus du fait qu’elle n’a pas respecté le délai requis par la loi pour déposer sa requête. Publiée le 22 septembre 2011, l’UDPS avait 4 jours pour introduire sa requête. Comme ce dépôt est intervenu le 27 septembre, il viole les prescrits de la loi. Donc, la Cour suprême de justice devrait la déclarer purement et simplement irrecevable.

Arguments rejetés par l’UDPS qui, bien que reconnaissant que la liste a été publiée le 22 septembre, a confirmé avoir disposé de 4 jours ouvrables pour déposer sa requête, comme l’exige la loi électorale révisée. L’UDPS fait remarquer que la journée du 25 septembre tombant un dimanche, le quatrième jour est le 27 septembre, jour du dépôt de la requête. Argument qui a conduit à transmettre le dossier à l’organe de la loi. Lequel a promis de donner son avis dans les 48 heures. C’est-à-dire, ce jeudi.

Respect de la loi

Ce premier contentieux constitue le premier test auquel est confrontée la CENI. Au regard de premiers éléments du procès, cette institution se trouve au centre de ce contentieux pour avoir déclarées recevables des listes qui posent maintenant problème. Serait-ce par erreur humaine, technique ou pour des raisons inavouées ? Il revient à la CENI, si elle veut préserver sa crédibilité et rassurer tout le monde de la fiabilité de toutes les opérations électorales, d’éclairer l’organe de la loi devant ce cas qui relève de la compétence de bureaux de réception et de traitement des candidatures (BRTC).

Qu’adviendrait-il au cas où les candidats excédentaires des listes se feraient élire ? L’Assemblée nationale aurait plus de 500 membres. Qui en porterait le ridicule ou la responsabilité d’en réduire le nombre d’élus ? Les latins disent «errare humanum est, persevare diabolicum est».

D’autre part, il s’agit également de respecter les prescrits de la loi. Que la requête de l’UDPS soit recevable ou pas pour respect ou pas des délais prescrits par la loi, il serait bien indiqué de relever tous les détails. Question de prouver que le problème est fondé ou pas. Cela ne peut se faire qu’à travers le respect des textes de la loi. Sans tergiversation ni subtilité.

Ainsi, tous les protagonistes seront prévenus pour éviter des requêtes à sensation ou des procès inutiles qui coûteraient cher à l’une ou l’autre partie engagée dans ce processus électoral. En attendant, la balle se trouve dans le camp de la Cour suprême de justice de manière à trancher en toute équité.
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