La gestion du serveur de la CENI
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Ilunga
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Re: La gestion du serveur de la CENI
Le journal extrémiste kabilo-joséphiste, "L'Avenir", a bien changé ! Plus de diatribes anti-tshisekedi et anti-UDPS comme avant...ça sent le vent de la défaite des "kabilistes" et le journal se positionnerait-il pour prendre date à l'avance?
jeudi 1er septembre 2011
Marche de l’UDPS hier jeudi 1er septembre : Boulevard du 30 juin, véritable champ de bataille
Comme l’avait annoncé le Secrétaire général de l’Udps, mardi 27 août dernier à la presse, le parti cher à Etienne Tshisekedi est descendu hier dans la rue. A en croire Jacquemain Shabani, cette marche avait pour objectif de « protester et dénoncer l’opacité délibérément entretenue par la Ceni et son bureau autour des différentes opérations importantes du processus électoral en cours ». Le drame est que cette marche annoncée comme pacifique, s’est vite transformée en un véritable affrontement entre les forces de l’ordre et des combattants de l’Udps.
Jeudi, 1er septembre 2011. La fin de l’avant-midi est fort agité au centre ville. Effervescence générale. Magasins fermés, pas de circulation, l’on peut facilement observer une grande agitation chez des personnes qui fréquentent cette partie de la capitale. Des colonnes des policiers bien armés encerclent quelques coins stratégiques.
Quelques minutes après, ça crépite. Nous sommes à près de 20 mètres du siège de la Commission électorale indépendante. Devant nous, des policiers armées jusqu’aux dents s’affrontent contre un groupe de partisans de l’Udps. Gaz lacrymogène chez les uns, pierres et cocktail Molotov chez d’autres, impossible d’approcher. Comme nous parlions avec une consœur en reportage, une arme tonne. Elle est lourde. Nous sommes en émoi et trouvons notre salut dans la fuite. Voici que notre caméraman n’est plus avec nous. La panique et grande.
De plus en plus, le dispositif sécuritaire se renforce. Nous sommes sur le boulevard du 30 juin, juste devant l’ancienne ambassade de France. De loin, nous apercevons une forte délégation de l’Udps au niveau de la poste. Professionnalisme oblige, nous décidons de nous y rendre mais difficilement. Nous sommes toujours sur le boulevard devant le siège de la police de la circulation routière.
A 50m, c’est un véritable champ de bataille entre forces de l’ordre et manifestants. La police réduit à les neutraliser. Les voilà qui n’osent plus avancer. Après près 30 minutes sur le lieu, nous faisons demi-tour. Du haut de notre rédaction, nous observons l’évolution de la situation. Elle se calme petit à petit. C’est vers 14h10’ que les policiers sont partis, après que la situation soit redevenue plus calme avec notamment le retour de la circulation.
Une marche qui inquiète
A près de trois mois des élections que d’aucuns souhaitent apaisées, des marches comme celles d’hier interpellent. Il est temps que l’opinion s’en rende compte. Car si c’est dans ce contexte que nous devrons aller aux élections, le pire serait à craindre… Parlant des revendications de l’Udps, si la Ceni, fort d’une enquête conjointe menée notamment avec la police et la Monusco, estime que les accusations de l’Udps sont non fondées, ce parti ne l’entend point de cette oreille.
Sur ce point, le scepticisme de l’Udps est profond : « comme l’opinion s’en sera rendue compte, la CENI a, jusqu’à ce jour, réservé un refus catégorique. Bien que de notoriété publique et qu’il soit établi que de nombreuses irrégularités entachent le processus électoral, notamment en ce qui concerne l’identification et l’enrôlement des électeurs, ainsi que la création et la répartition géographique des centres d’inscription et de vote, la CENI s’oppose à l’établissement de la transparence dans la gestion du processus électoral, pourtant le seul gage de crédibilité dudit processus, en refusant d’accéder à la demande de I’UDPS et des autres partis de l’opposition, qui consiste à donner à ses Experts dûment mandatés l’accès au serveur central et. Au Centre National de Traitement (CNT), en vue de la vérification et certification de la fiabilité du fichier électoral », a affirmé Jacquemain Shabani à la dernière conférence de presse.
A ce jour, il revient donc aux différentes parties de trouver un terrain d’entente pour ne pas donner aux mauvaises langues l’occasion de dire que le pays ne s’est pas bien préparé pour les élections.
Papy Maluku
Source : L'Avenir
jeudi 1er septembre 2011
Marche de l’UDPS hier jeudi 1er septembre : Boulevard du 30 juin, véritable champ de bataille
Comme l’avait annoncé le Secrétaire général de l’Udps, mardi 27 août dernier à la presse, le parti cher à Etienne Tshisekedi est descendu hier dans la rue. A en croire Jacquemain Shabani, cette marche avait pour objectif de « protester et dénoncer l’opacité délibérément entretenue par la Ceni et son bureau autour des différentes opérations importantes du processus électoral en cours ». Le drame est que cette marche annoncée comme pacifique, s’est vite transformée en un véritable affrontement entre les forces de l’ordre et des combattants de l’Udps.
Jeudi, 1er septembre 2011. La fin de l’avant-midi est fort agité au centre ville. Effervescence générale. Magasins fermés, pas de circulation, l’on peut facilement observer une grande agitation chez des personnes qui fréquentent cette partie de la capitale. Des colonnes des policiers bien armés encerclent quelques coins stratégiques.
Quelques minutes après, ça crépite. Nous sommes à près de 20 mètres du siège de la Commission électorale indépendante. Devant nous, des policiers armées jusqu’aux dents s’affrontent contre un groupe de partisans de l’Udps. Gaz lacrymogène chez les uns, pierres et cocktail Molotov chez d’autres, impossible d’approcher. Comme nous parlions avec une consœur en reportage, une arme tonne. Elle est lourde. Nous sommes en émoi et trouvons notre salut dans la fuite. Voici que notre caméraman n’est plus avec nous. La panique et grande.
De plus en plus, le dispositif sécuritaire se renforce. Nous sommes sur le boulevard du 30 juin, juste devant l’ancienne ambassade de France. De loin, nous apercevons une forte délégation de l’Udps au niveau de la poste. Professionnalisme oblige, nous décidons de nous y rendre mais difficilement. Nous sommes toujours sur le boulevard devant le siège de la police de la circulation routière.
A 50m, c’est un véritable champ de bataille entre forces de l’ordre et manifestants. La police réduit à les neutraliser. Les voilà qui n’osent plus avancer. Après près 30 minutes sur le lieu, nous faisons demi-tour. Du haut de notre rédaction, nous observons l’évolution de la situation. Elle se calme petit à petit. C’est vers 14h10’ que les policiers sont partis, après que la situation soit redevenue plus calme avec notamment le retour de la circulation.
Une marche qui inquiète
A près de trois mois des élections que d’aucuns souhaitent apaisées, des marches comme celles d’hier interpellent. Il est temps que l’opinion s’en rende compte. Car si c’est dans ce contexte que nous devrons aller aux élections, le pire serait à craindre… Parlant des revendications de l’Udps, si la Ceni, fort d’une enquête conjointe menée notamment avec la police et la Monusco, estime que les accusations de l’Udps sont non fondées, ce parti ne l’entend point de cette oreille.
Sur ce point, le scepticisme de l’Udps est profond : « comme l’opinion s’en sera rendue compte, la CENI a, jusqu’à ce jour, réservé un refus catégorique. Bien que de notoriété publique et qu’il soit établi que de nombreuses irrégularités entachent le processus électoral, notamment en ce qui concerne l’identification et l’enrôlement des électeurs, ainsi que la création et la répartition géographique des centres d’inscription et de vote, la CENI s’oppose à l’établissement de la transparence dans la gestion du processus électoral, pourtant le seul gage de crédibilité dudit processus, en refusant d’accéder à la demande de I’UDPS et des autres partis de l’opposition, qui consiste à donner à ses Experts dûment mandatés l’accès au serveur central et. Au Centre National de Traitement (CNT), en vue de la vérification et certification de la fiabilité du fichier électoral », a affirmé Jacquemain Shabani à la dernière conférence de presse.
A ce jour, il revient donc aux différentes parties de trouver un terrain d’entente pour ne pas donner aux mauvaises langues l’occasion de dire que le pays ne s’est pas bien préparé pour les élections.
Papy Maluku
Source : L'Avenir
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Re: La gestion du serveur de la CENI
Surtout ne pas relâcher la pression...Le diable se trouve dans ce fichier central et ce serveur central...
Jacques Djoli rassure: «l’opposition aura bel et bien accès au fichier électoral»
Réagissant aux revendications de l’opposition, laquelle accuse la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) de la gestion opaque du fichier électoral, son vice-président Jacques Djoli rassure que l’opposition aura bel bien accès au fichier électoral.
«L’opposition comme toute la nation congolaise aura accès au fichier électoral, parce que la loi oblige la Ceni de publier cette liste 30 jours avant le début de la campagne électorale», a déclaré Jacques Djoli, jeudi 1er septembre à Radio Okapi, au cours de l’émission Dialogue entre congolais.
Selon lui, la Ceni a demandé que l’opposition et la majorité désignent chacun deux techniciens informaticiens. «Ces quatre personnes vont travailler avec le certificat de centre national de traitement pour auditer le fichier électoral», ajoute Jacques Djoli.
Cependant, les deux camps ont proposé de passer de deux informations à quatre ou cinq.
Face à ces revendications, Jacques Djoli rassure que la Ceni va se concerter avec l’opposition et la majorité, jeudi le 8 septembre afin de débattre de la question.
Jacques Djoli rassure: «l’opposition aura bel et bien accès au fichier électoral»
Réagissant aux revendications de l’opposition, laquelle accuse la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) de la gestion opaque du fichier électoral, son vice-président Jacques Djoli rassure que l’opposition aura bel bien accès au fichier électoral.
«L’opposition comme toute la nation congolaise aura accès au fichier électoral, parce que la loi oblige la Ceni de publier cette liste 30 jours avant le début de la campagne électorale», a déclaré Jacques Djoli, jeudi 1er septembre à Radio Okapi, au cours de l’émission Dialogue entre congolais.
Selon lui, la Ceni a demandé que l’opposition et la majorité désignent chacun deux techniciens informaticiens. «Ces quatre personnes vont travailler avec le certificat de centre national de traitement pour auditer le fichier électoral», ajoute Jacques Djoli.
Cependant, les deux camps ont proposé de passer de deux informations à quatre ou cinq.
Face à ces revendications, Jacques Djoli rassure que la Ceni va se concerter avec l’opposition et la majorité, jeudi le 8 septembre afin de débattre de la question.
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Re: La gestion du serveur de la CENI
http://www.congoindependant.com/article ... cleid=6774
La police réprime à balles réelles des marches de l’UDPS
Plusieurs blessés graves à Kinshasa. Deux morts et trente-cinq arrestations à Mbuji-Mayi (Kasaï Oriental). C’est le bilan provisoire des marches organisées jeudi 1er septembre par l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) à Goma (Nord Kivu), dans la capitale, à Lubumbashi et à Mbuji-Mayi. Inspecteur provincial de la police kinoise, le général Jean de Dieu Oleko accuse les organisateurs à Kinshasa de n’avoir pas respecté l’itinéraire convenu. C’est un mauvais signal que le pouvoir kabiliste vient d’envoyer en direction des forces politiques de l’opposition. Un pouvoir taraudé par la tentation du "j’y suis, j’y reste !". A trois mois des consultations politiques du 28 novembre prochain, l’Etat congolais est loin d’être impartial. Les forces dites de sécurité continuent à se comporter en milice au service du parti dominant, le Parti du peuple pour la reconstruction et …la démocratie (PPRD). La direction de l’UDPS tiendra ce vendredi 2 septembre un point de presse sur ces événements. Une nouvelle marche est prévue le jeudi 8 septembre prochain. Ambiance.
«La répression policière de ce jour vient confirmer que le régime de Kabila ne veut nullement organiser des élections libres, démocratiques et transparentes. L’UDPS entend poursuivre le combat jusqu’au bout pour mettre hors d’état de nuire ce régime dictatorial et décadent». L’homme qui parle est le secrétaire général de l’UDPS. Son nom : Jacquemain Shabani Lukoo. L’auteur de ces lignes l’a joint jeudi soir au téléphone à Kinshasa.
Lundi 29 août, le secrétaire de l’UDPS avait tenu un point de presse au cours duquel il avait annoncé «l’organisation, le 1er septembre, d’une marche pacifique pour réclamer la fiabilité et la crédibilité du processus électoral.» Il soulignait que «son parti entend maintenir la pression sur la Commission électorale nationale indépendante en vue d’obtenir l’accès des experts indépendants au serveur central, à la base de données des électeurs enrôlés en 2006 et en 2009 ainsi qu’à l’actuel fichier électoral qui doivent être mis à disposition de ces experts pour assurer la transparence du processus électoral.»
Joigant le geste à la parole, jeudi 1er septembre, les militants de l’UDPS ont donc battu le pavé dans les villes précitées. A Lubumbashi, la police aurait fait preuve d’un "grand professionnalisme". Selon des témoignages, aucun incident n’a été déploré. A Goma, la situation a été moins engageante. Les «marcheurs» ont été encerclés à la permanence locale de cette formation politique. Inimaginable, dans un pays où le pluralisme politique est inscrit dans la Loi fondamentale. Il en est de même du droit de manifester. A Mbuji-Mayi, la police a eu la "main lourde". Selon le secrétaire général de l’UDPS, le bilan provisoire est de deux morts et 35 blessés.
A Kinshasa, les protestataires sont partis de la 10ème rue à Limete à 10h45. Arrivés à la grande poste, au centre-ville, ils se sont trouvés face à des policiers placés derrière des barricades. C’est l’empoignade. Aussitôt, les policiers se mettent à tirer. «C’est une honte pour la démocratie congolaise de constater que les policiers ont tiré à balles réelles sur des personnes qui manifestaient pacifiquement, s’enrage Jacquemain Shabani. Il y a eu des blessés et sans doute des morts. Nous sommes occupés à faire un bilan.»
Qui a ordonné à la police de tirer sur les «marcheurs»? Pourquoi? Interrogé par Radio Okapi, le général Jean de Dieu Oleko, inspecteur provincial de la police kinoise, impute la «faute» au parti cher à Etienne Tshisekedi wa Mulumba. Selon lui, «la police était contrainte de disperser la foule pour éviter le pire.» Il reproche au passage aux militants de l’UDPS de n’avoir pas respecté l’itinéraire arrêté de «commun accord». Et d’ajouter : «Au lieu de s’arrêter là où nous nous étions convenus, ils (les manifestants) ont voulu aller jusqu’au boulevard au siège de la Ceni.» A en croire le patron de la police kinoise, deux véhicules appartenant à des particuliers ont été «incendiés par des cocktails Molotov». Plusieurs autres autos auraient subi d’importants dégâts matériels.
Très remonté, Shabani Lukoo ne s’explique pas la «brutalité policière» de ce jeudi alors qu’il s’agissait d’une «marche pacifique» pour exiger la «transparence du processus électoral.» Pour lui, le comportement de la police met à nu le non-respect de la dignité de la personne humaine. A Bruxelles, une source a laissé entendre que les «marcheurs» ont été attaqués par des «Shégués», manipulés par le pouvoir. Une information démentie par le secrétaire général de l’UDPS qui a donné la précision suivante : «Le parti présidentiel, le PPRD, a levé l’option d’utiliser des «Pomba». Il s’agit des jeunes sportifs désoeuvrés encadrés par les ligues des jeunes du PPRD.» Jeudi, ce sont les fameux «Pomba» et non des Shegués qui ont tenté sans succès de s’attaquer aux militants de l’UDPS. «Nos militants étaient plus nombreux et les "agresseurs" ont battu en retraite», dit Shabani.
La direction de l’UDPS a prévue une nouvelle «marche pacifique» le jeudi 8 septembre prochain. «Nous irons jusqu’au bout, a martelé Shabani. L’UDPS entend poursuivre ce combat pour mettre hors d’état de nuire ce régime décadent et faire de ce pays un espace où il fait bon vivre pour chacun et pour tous». Et de conclure : «Nous sommes désormais confortés à l’idée que Joseph Kabila ne veut nullement d’élections libres, transparentes et démocratiques.»
Entre le PPRD et l’UDPS, c’est déjà l’épreuve de force. L’ élection présidentielle prévue le 28 novembre prochain prend ainsi la tournure d’un "duel à mort". Une "lutte finale"?
B.A.W/Issa Djema
© Congoindépendant 2003-2011
La police réprime à balles réelles des marches de l’UDPS
Plusieurs blessés graves à Kinshasa. Deux morts et trente-cinq arrestations à Mbuji-Mayi (Kasaï Oriental). C’est le bilan provisoire des marches organisées jeudi 1er septembre par l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) à Goma (Nord Kivu), dans la capitale, à Lubumbashi et à Mbuji-Mayi. Inspecteur provincial de la police kinoise, le général Jean de Dieu Oleko accuse les organisateurs à Kinshasa de n’avoir pas respecté l’itinéraire convenu. C’est un mauvais signal que le pouvoir kabiliste vient d’envoyer en direction des forces politiques de l’opposition. Un pouvoir taraudé par la tentation du "j’y suis, j’y reste !". A trois mois des consultations politiques du 28 novembre prochain, l’Etat congolais est loin d’être impartial. Les forces dites de sécurité continuent à se comporter en milice au service du parti dominant, le Parti du peuple pour la reconstruction et …la démocratie (PPRD). La direction de l’UDPS tiendra ce vendredi 2 septembre un point de presse sur ces événements. Une nouvelle marche est prévue le jeudi 8 septembre prochain. Ambiance.
«La répression policière de ce jour vient confirmer que le régime de Kabila ne veut nullement organiser des élections libres, démocratiques et transparentes. L’UDPS entend poursuivre le combat jusqu’au bout pour mettre hors d’état de nuire ce régime dictatorial et décadent». L’homme qui parle est le secrétaire général de l’UDPS. Son nom : Jacquemain Shabani Lukoo. L’auteur de ces lignes l’a joint jeudi soir au téléphone à Kinshasa.
Lundi 29 août, le secrétaire de l’UDPS avait tenu un point de presse au cours duquel il avait annoncé «l’organisation, le 1er septembre, d’une marche pacifique pour réclamer la fiabilité et la crédibilité du processus électoral.» Il soulignait que «son parti entend maintenir la pression sur la Commission électorale nationale indépendante en vue d’obtenir l’accès des experts indépendants au serveur central, à la base de données des électeurs enrôlés en 2006 et en 2009 ainsi qu’à l’actuel fichier électoral qui doivent être mis à disposition de ces experts pour assurer la transparence du processus électoral.»
Joigant le geste à la parole, jeudi 1er septembre, les militants de l’UDPS ont donc battu le pavé dans les villes précitées. A Lubumbashi, la police aurait fait preuve d’un "grand professionnalisme". Selon des témoignages, aucun incident n’a été déploré. A Goma, la situation a été moins engageante. Les «marcheurs» ont été encerclés à la permanence locale de cette formation politique. Inimaginable, dans un pays où le pluralisme politique est inscrit dans la Loi fondamentale. Il en est de même du droit de manifester. A Mbuji-Mayi, la police a eu la "main lourde". Selon le secrétaire général de l’UDPS, le bilan provisoire est de deux morts et 35 blessés.
A Kinshasa, les protestataires sont partis de la 10ème rue à Limete à 10h45. Arrivés à la grande poste, au centre-ville, ils se sont trouvés face à des policiers placés derrière des barricades. C’est l’empoignade. Aussitôt, les policiers se mettent à tirer. «C’est une honte pour la démocratie congolaise de constater que les policiers ont tiré à balles réelles sur des personnes qui manifestaient pacifiquement, s’enrage Jacquemain Shabani. Il y a eu des blessés et sans doute des morts. Nous sommes occupés à faire un bilan.»
Qui a ordonné à la police de tirer sur les «marcheurs»? Pourquoi? Interrogé par Radio Okapi, le général Jean de Dieu Oleko, inspecteur provincial de la police kinoise, impute la «faute» au parti cher à Etienne Tshisekedi wa Mulumba. Selon lui, «la police était contrainte de disperser la foule pour éviter le pire.» Il reproche au passage aux militants de l’UDPS de n’avoir pas respecté l’itinéraire arrêté de «commun accord». Et d’ajouter : «Au lieu de s’arrêter là où nous nous étions convenus, ils (les manifestants) ont voulu aller jusqu’au boulevard au siège de la Ceni.» A en croire le patron de la police kinoise, deux véhicules appartenant à des particuliers ont été «incendiés par des cocktails Molotov». Plusieurs autres autos auraient subi d’importants dégâts matériels.
Très remonté, Shabani Lukoo ne s’explique pas la «brutalité policière» de ce jeudi alors qu’il s’agissait d’une «marche pacifique» pour exiger la «transparence du processus électoral.» Pour lui, le comportement de la police met à nu le non-respect de la dignité de la personne humaine. A Bruxelles, une source a laissé entendre que les «marcheurs» ont été attaqués par des «Shégués», manipulés par le pouvoir. Une information démentie par le secrétaire général de l’UDPS qui a donné la précision suivante : «Le parti présidentiel, le PPRD, a levé l’option d’utiliser des «Pomba». Il s’agit des jeunes sportifs désoeuvrés encadrés par les ligues des jeunes du PPRD.» Jeudi, ce sont les fameux «Pomba» et non des Shegués qui ont tenté sans succès de s’attaquer aux militants de l’UDPS. «Nos militants étaient plus nombreux et les "agresseurs" ont battu en retraite», dit Shabani.
La direction de l’UDPS a prévue une nouvelle «marche pacifique» le jeudi 8 septembre prochain. «Nous irons jusqu’au bout, a martelé Shabani. L’UDPS entend poursuivre ce combat pour mettre hors d’état de nuire ce régime décadent et faire de ce pays un espace où il fait bon vivre pour chacun et pour tous». Et de conclure : «Nous sommes désormais confortés à l’idée que Joseph Kabila ne veut nullement d’élections libres, transparentes et démocratiques.»
Entre le PPRD et l’UDPS, c’est déjà l’épreuve de force. L’ élection présidentielle prévue le 28 novembre prochain prend ainsi la tournure d’un "duel à mort". Une "lutte finale"?
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Ilunga
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Re: La gestion du serveur de la CENI
Kinshasa, exclusivité : Marche de l’ UDPS ce jeudi à Kinshasa !
Congomikili.com toujours na temps et à la seconde, e leki lelo bo moni lelo, vous présente en exclusivité les images de la marche de l’ UDPS contre l’opacité du processus électoral, le manque de transparence dans le système de la CENI. Congomikili.com système ya marathon toujours à la seconde, système ya télé réalité news, les images parlent d’ eux mêmes !
http://congomikili.com/kinshasa-exclusi ... shasa.html
Congomikili.com toujours na temps et à la seconde, e leki lelo bo moni lelo, vous présente en exclusivité les images de la marche de l’ UDPS contre l’opacité du processus électoral, le manque de transparence dans le système de la CENI. Congomikili.com système ya marathon toujours à la seconde, système ya télé réalité news, les images parlent d’ eux mêmes !
http://congomikili.com/kinshasa-exclusi ... shasa.html
- tony yave
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Re: La gestion du serveur de la CENI
Urgent sujet à verrouiller.
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Santoss
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Re: La gestion du serveur de la CENI
Yave, le sujet ne sera pas verouillé...le changement est en marche.
Congolais miso gas, on ne va pas nous voler une seconder fois.
On va traquer ces fameux serveurs jusqu'au bout (eko loba).
Congolais miso gas, on ne va pas nous voler une seconder fois.
On va traquer ces fameux serveurs jusqu'au bout (eko loba).
Peuple Congolais: soyez vigilant et ne choisissez plus le premier venu pour nous diriger.
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Ilunga
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Re: La gestion du serveur de la CENI
Voici pourquoi ce serveur central sera traqué sans fin jusqu'à son audition complète...Il y a des fissures qui apparaissent dans le camp "Kabila" sur la question du fichier électoral...La preuve, cet article de l'ACP, la présupposée "voix de son maitre" qui fait état des irrégularités criantes sur l'infiltration des rwandais en possession de la carte d'électeurs, arrêtés, figurez-vous bien, par les services de la DGM (pendant ce temps-là, les vrais congolais de la diaspora comme moi n'ont pas droit de voter !) :
Vendredi, 02 Septembre 2011 02:35
Deux Rwandais arrêtés à Kalemie avec des cartes d’électeurs délivrées par la CENI
Mr Murasira et Mr Indangamuntu, deux sujets rwandais appréhendés et arrêtés par les services de la Direction Générale de Migration (DGM) et sur instruction de l’administrateur de territoire, ont été transférés au parquet de grande instance du Tanganyika. Murasira et Indangamuntu, étaient en possession des cartes d’électeurs délivrées par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et des passeports rwandais avec visa de séjour en RDC en visite familiale. Ils ont été appréhendés et arrêtés lundi à Kalemie au Katanga par les services de la DGM au niveau du poste de contrôle du pont de la rivière Lukuga.
Les deux sujets rwandais ont été présentés à l’administrateur de territoire de Kalemie, M. Bernard Bokalanganya Wima Bakonga, au bureau de poste de contrôle de la DGM pont Lukuga situé non loin du marché qui porte le même nom, où l’autorité locale était en visite d’inspection.
Sur instruction de l’administrateur du territoire, les deux sujets rwandais ont été transférés au parquet de grande instance du Tanganyika où des dossiers judiciaires seront ouverts à leur charge, tandis que leurs documents d’identité, y compris les cartes d’électeurs, ont été saisis par l’ANR.
Source: ACP/Edition du 31 Août 2011
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Vendredi, 02 Septembre 2011 02:35
Deux Rwandais arrêtés à Kalemie avec des cartes d’électeurs délivrées par la CENI
Mr Murasira et Mr Indangamuntu, deux sujets rwandais appréhendés et arrêtés par les services de la Direction Générale de Migration (DGM) et sur instruction de l’administrateur de territoire, ont été transférés au parquet de grande instance du Tanganyika. Murasira et Indangamuntu, étaient en possession des cartes d’électeurs délivrées par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et des passeports rwandais avec visa de séjour en RDC en visite familiale. Ils ont été appréhendés et arrêtés lundi à Kalemie au Katanga par les services de la DGM au niveau du poste de contrôle du pont de la rivière Lukuga.
Les deux sujets rwandais ont été présentés à l’administrateur de territoire de Kalemie, M. Bernard Bokalanganya Wima Bakonga, au bureau de poste de contrôle de la DGM pont Lukuga situé non loin du marché qui porte le même nom, où l’autorité locale était en visite d’inspection.
Sur instruction de l’administrateur du territoire, les deux sujets rwandais ont été transférés au parquet de grande instance du Tanganyika où des dossiers judiciaires seront ouverts à leur charge, tandis que leurs documents d’identité, y compris les cartes d’électeurs, ont été saisis par l’ANR.
Source: ACP/Edition du 31 Août 2011
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Re: La gestion du serveur de la CENI
Deux évènements pour la semaine prochain à savoir:
1. Lundi : dépôt candidature de l'unique candidat de l'opposition le Docteur Etienne TSHISEKEDI à la CENI
2. Jeudi : suite du dépôt du mémo de l'UDPS à la CENI
BA LUKAKA BA ELECTION LELO BAKO YEBA...
1. Lundi : dépôt candidature de l'unique candidat de l'opposition le Docteur Etienne TSHISEKEDI à la CENI
2. Jeudi : suite du dépôt du mémo de l'UDPS à la CENI
BA LUKAKA BA ELECTION LELO BAKO YEBA...
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