Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
L’UDPS envisage d’organiser une marche pacifique le 1er septembre prochain
Jacquemain Shabani Lukoo, secrétaire général de l’UDPS. Photo CIC
Le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), M. Jacquemain Shabani, a annoncé lundi 29 août, au cours d’un point de presse, au siège de ce parti, l’organisation, le 1er septembre prochain, d’une marche pacifique pour réclamer la fiabilité et la crédibilité du processus électoral.
M. Shabani a souligné que son parti entend maintenir la pression sur la Commission électorale nationale indépendante (CENI) en vue d’obtenir l’accès des experts indépendants au serveur central, à la base de données des électeurs enrôlés en 2006 et en 2009 ainsi qu’à l’actuel fichier électoral qui doivent être mis, selon l’UDPS, à la disposition de ces experts pour assurer la transparence du processus électoral.
L’UDPS tient également à la publication par la CENI de la liste et de la cartographie de 73.000 bureaux de vote par province et par circonscription électorale. Le bureau de la CENI, rappelle-t-on, est composé de 4 délégués de la majorité au pouvoir et 3 de l’opposition qui ne cessent d’assurer la classe politique congolaise de leur détermination d’organiser des élections démocratiques et transparentes et de demander aux acteurs politiques de préserver les valeurs démocratiques pour des élections apaisées.
(ACP)
© Congoindépendant 2003-2011
Jacquemain Shabani Lukoo, secrétaire général de l’UDPS. Photo CIC
Le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), M. Jacquemain Shabani, a annoncé lundi 29 août, au cours d’un point de presse, au siège de ce parti, l’organisation, le 1er septembre prochain, d’une marche pacifique pour réclamer la fiabilité et la crédibilité du processus électoral.
M. Shabani a souligné que son parti entend maintenir la pression sur la Commission électorale nationale indépendante (CENI) en vue d’obtenir l’accès des experts indépendants au serveur central, à la base de données des électeurs enrôlés en 2006 et en 2009 ainsi qu’à l’actuel fichier électoral qui doivent être mis, selon l’UDPS, à la disposition de ces experts pour assurer la transparence du processus électoral.
L’UDPS tient également à la publication par la CENI de la liste et de la cartographie de 73.000 bureaux de vote par province et par circonscription électorale. Le bureau de la CENI, rappelle-t-on, est composé de 4 délégués de la majorité au pouvoir et 3 de l’opposition qui ne cessent d’assurer la classe politique congolaise de leur détermination d’organiser des élections démocratiques et transparentes et de demander aux acteurs politiques de préserver les valeurs démocratiques pour des élections apaisées.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
http://www.jeuneafrique.com/Article/ART ... abila.html
Tshisekedi : "En RDC, le régime de Mobutu a moins volé que celui de Kabila"
30/08/2011 à 16h:49 Par Tshitenge Lubabu M.K.
Alors que Joseph Kabila vient de se faire investir candidat à sa propre succession par la Majorité présidentielle (MP) pour le scrutin de novembre en RDC, son principal opposant, Étienne Tshisekedi, mobilise des stades pleins à craquer. Et fustige avec sa verve habituelle le bilan du président sortant. Interview.
Jeuneafrique.com : Selon vous, les conditions sont-elles réunies pour que l’élection présidentielle de novembre soit transparente et juste en RDC ?
Étienne Tshisekedi : Non, sinon il n’y aurait pas tant de remous au sein de l’opposition. Nous pensons toujours qu’il y a anguille sous roche. Le problème le plus important reste l’accès au serveur central [de compilation informatique des données électorales, NDLR]. Nous devons avoir un œil là-dessus parce que c’est à ce niveau que s’organisent les tripatouillages. Et l’autre problème, c’est la publication du fichier électoral. Il doit être affiché devant tous les bureaux de vote afin que chacun puisse voir si son nom est sur la liste, s’il n’y a pas d’électeurs fictifs et si tout le monde est en règle. La vraie transparence exige que le fichier électoral soit publié et mis à la disposition de tout le monde. Or la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) semble réticente à cela, particulièrement en ce qui concerne l’accès au serveur central. C’est pourquoi nous faisons pression sur elle, tant par le biais de la rue que par celui de la diplomatie, pour que le processus électoral soit réellement transparent.
Que feriez-vous si vous n’obteniez pas satisfaction ?
Quelle que soit la situation, il n’est pas question pour nous de boycotter ces élections. Nous allons y participer.
En tant que candidat, la présidentielle à un tour vous arrange-t-elle ?
Cela me dérange dans la mesure où monsieur Kabila a eu cinq ans pour modifier la Constitution. Il a attendu l’année électorale pour le faire. Cela cache des intentions qui ne sont pas très bonnes. Mais comme c’est fait, c’est fait. Je ne suis pas inquiet parce que cette révision constitutionnelle n’empêchera pas l’opposition de remporter le scrutin.
Votre souhait est-il d’être le candidat de l’opposition ?
Je ne dis pas que je veux être le candidat de l’opposition. Je suis de l’opposition depuis trente ans et je suis candidat à la présidence de la République. Ce sont deux choses différentes.
Quel est l’intérêt de l’opposition : présenter un seul ou plusieurs candidats ?
Rien ne me gêne. Je ne veux pas donner l’impression de forcer la main à certains pour qu’il y ait un candidat unique de l’opposition. En ce qui me concerne, ce n’est pas nécessaire pour que les élections se déroulent d’une façon normale.
Votre voyage au Katanga avait-il une signification particulière ?
C’est à moi de vous demander pourquoi vous faites la distinction entre le Katanga et le Congo ! Revenant de l’extérieur, n’ai-je pas le droit de rentrer dans mon pays et de m’y déplacer sans que cela ait une signification particulière ? Je suis libre d’aller partout. Hier c’était le Katanga, demain ce sera la province Orientale, et après demain le Kivu. Pourquoi me poser une question sur un fait aussi banal ?
Ne serait-ce pas une façon de défier Joseph Kabila dans ce qui est considéré comme son fief ?
C’est vous qui le pensez. Pour ma part, je n’ai jamais considéré que quelqu’un ait un fief au Congo. Le Congo est le fief de tout le monde. N’importe qui a le droit d’aller battre campagne où il veut, sans aucune arrière-pensée.
Vos adversaires évoquent votre âge pour vous pousser à jeter l’éponge. Ce genre de propos vous irritent-ils ?
Pas du tout ! C’est de bonne guerre. Même si la campagne électorale n’a pas encore officiellement commencé, nous sommes déjà dedans. Chacun est libre d’utiliser le langage qu’il croit efficace pour l’emporter sur l’adversaire.
Est-ce que la communauté internationale doit jouer un rôle dans le processus électoral ?
Le seul rôle à jouer est de laisser le peuple congolais choisir librement l’homme par qui il veut être dirigé. Elle ne doit pas se mêler des affaires congolaises comme elle l’a fait en 2006. C’est ce que je lui demande, en plus du financement du scrutin pour lequel elle s’est engagée dans le cadre de la solidarité internationale. Il ne faut pas qu’elle répète ce que j’appelle la bêtise de 2006, qui a consisté à se mêler de ce que les Congolais veulent ou ne veulent pas.
Regrettez-vous d’avoir boycotté les élections de 2006 ?
Pas le moins du monde ! Je le referais encore s’il le fallait. Vous dites élections, moi je dis mascarade. Je ne regrette pas de n’avoir pas légitimé cette mascarade-là. Je n’aimerais pas que l’on dise demain que Tshisekedi a contribué à l’élection d’untel en 2006. Je suis content de n’y être pas allé.
Êtes-vous toujours radical ?
D’abord, je ne sais pas ce que ce mot veut dire. Si vous pouvez me l’expliquer…
Vous ne lâchez rien.
Si c’est dans le sens de quelqu’un qui tient aux principes, oui, je suis radical. Quand je sais que ce que je fais est bon, je m’y attache sans varier, sans hésiter. Dans ce que je défends, il y a des valeurs qui font la fierté de tous les pays du monde. Des valeurs de liberté, de transparence, de bonne gouvernance, de lutte contre l’impunité et la corruption. Voilà les valeurs auxquelles je suis attaché. Sans oublier la création d’un État de droit au Congo.
Le régime de Kabila n’est-il pas différent de celui de Mobutu ?
Je ne vois aucune différence. Au contraire, le Congo a cinquante-et-un ans de recul. L’avancée c’est dans le vol et le détournement des deniers publics. Si on compare les deux régimes, celui de Mobutu a moins volé que celui qui est en place.
Si vous étiez président, quelles seraient vos priorités ?
Les priorités, c’est d’abord la création d’une véritable armée nationale, d’une vraie police nationale. Nous allons mettre particulièrement l’accent sur les problèmes qui touchent la population : l’éducation, la santé, l’accès à l’eau potable et à l’électricité. La plus grande richesse du Congo ce ne sont pas les minerais, comme on le dit, c’est plutôt l’agriculture. Nous allons appeler les Congolais à développer ce secteur. Vu l’immensité du pays, les voies de communication et les transports figurent parmi mes priorités. Il faudra aussi donner du travail aux chômeurs, qui représentent 90 % de la population.
Avec quels moyens ?
Quand j’étais en Europe, j’ai fait de mon mieux pour rencontrer les dirigeants de grandes entreprises. Je leur ai dit que lorsqu’il y aura un État de droit qui assure la justice et la sécurité de tous, il faudra qu’ils viennent investir. Cela nous permettra de créer des emplois. Nous espérons voir émerger une classe moyenne.
Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Tshisekedi : "En RDC, le régime de Mobutu a moins volé que celui de Kabila" | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique
Tshisekedi : "En RDC, le régime de Mobutu a moins volé que celui de Kabila"
30/08/2011 à 16h:49 Par Tshitenge Lubabu M.K.
Alors que Joseph Kabila vient de se faire investir candidat à sa propre succession par la Majorité présidentielle (MP) pour le scrutin de novembre en RDC, son principal opposant, Étienne Tshisekedi, mobilise des stades pleins à craquer. Et fustige avec sa verve habituelle le bilan du président sortant. Interview.
Jeuneafrique.com : Selon vous, les conditions sont-elles réunies pour que l’élection présidentielle de novembre soit transparente et juste en RDC ?
Étienne Tshisekedi : Non, sinon il n’y aurait pas tant de remous au sein de l’opposition. Nous pensons toujours qu’il y a anguille sous roche. Le problème le plus important reste l’accès au serveur central [de compilation informatique des données électorales, NDLR]. Nous devons avoir un œil là-dessus parce que c’est à ce niveau que s’organisent les tripatouillages. Et l’autre problème, c’est la publication du fichier électoral. Il doit être affiché devant tous les bureaux de vote afin que chacun puisse voir si son nom est sur la liste, s’il n’y a pas d’électeurs fictifs et si tout le monde est en règle. La vraie transparence exige que le fichier électoral soit publié et mis à la disposition de tout le monde. Or la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) semble réticente à cela, particulièrement en ce qui concerne l’accès au serveur central. C’est pourquoi nous faisons pression sur elle, tant par le biais de la rue que par celui de la diplomatie, pour que le processus électoral soit réellement transparent.
Que feriez-vous si vous n’obteniez pas satisfaction ?
Quelle que soit la situation, il n’est pas question pour nous de boycotter ces élections. Nous allons y participer.
En tant que candidat, la présidentielle à un tour vous arrange-t-elle ?
Cela me dérange dans la mesure où monsieur Kabila a eu cinq ans pour modifier la Constitution. Il a attendu l’année électorale pour le faire. Cela cache des intentions qui ne sont pas très bonnes. Mais comme c’est fait, c’est fait. Je ne suis pas inquiet parce que cette révision constitutionnelle n’empêchera pas l’opposition de remporter le scrutin.
Votre souhait est-il d’être le candidat de l’opposition ?
Je ne dis pas que je veux être le candidat de l’opposition. Je suis de l’opposition depuis trente ans et je suis candidat à la présidence de la République. Ce sont deux choses différentes.
Quel est l’intérêt de l’opposition : présenter un seul ou plusieurs candidats ?
Rien ne me gêne. Je ne veux pas donner l’impression de forcer la main à certains pour qu’il y ait un candidat unique de l’opposition. En ce qui me concerne, ce n’est pas nécessaire pour que les élections se déroulent d’une façon normale.
Votre voyage au Katanga avait-il une signification particulière ?
C’est à moi de vous demander pourquoi vous faites la distinction entre le Katanga et le Congo ! Revenant de l’extérieur, n’ai-je pas le droit de rentrer dans mon pays et de m’y déplacer sans que cela ait une signification particulière ? Je suis libre d’aller partout. Hier c’était le Katanga, demain ce sera la province Orientale, et après demain le Kivu. Pourquoi me poser une question sur un fait aussi banal ?
Ne serait-ce pas une façon de défier Joseph Kabila dans ce qui est considéré comme son fief ?
C’est vous qui le pensez. Pour ma part, je n’ai jamais considéré que quelqu’un ait un fief au Congo. Le Congo est le fief de tout le monde. N’importe qui a le droit d’aller battre campagne où il veut, sans aucune arrière-pensée.
Vos adversaires évoquent votre âge pour vous pousser à jeter l’éponge. Ce genre de propos vous irritent-ils ?
Pas du tout ! C’est de bonne guerre. Même si la campagne électorale n’a pas encore officiellement commencé, nous sommes déjà dedans. Chacun est libre d’utiliser le langage qu’il croit efficace pour l’emporter sur l’adversaire.
Est-ce que la communauté internationale doit jouer un rôle dans le processus électoral ?
Le seul rôle à jouer est de laisser le peuple congolais choisir librement l’homme par qui il veut être dirigé. Elle ne doit pas se mêler des affaires congolaises comme elle l’a fait en 2006. C’est ce que je lui demande, en plus du financement du scrutin pour lequel elle s’est engagée dans le cadre de la solidarité internationale. Il ne faut pas qu’elle répète ce que j’appelle la bêtise de 2006, qui a consisté à se mêler de ce que les Congolais veulent ou ne veulent pas.
Regrettez-vous d’avoir boycotté les élections de 2006 ?
Pas le moins du monde ! Je le referais encore s’il le fallait. Vous dites élections, moi je dis mascarade. Je ne regrette pas de n’avoir pas légitimé cette mascarade-là. Je n’aimerais pas que l’on dise demain que Tshisekedi a contribué à l’élection d’untel en 2006. Je suis content de n’y être pas allé.
Êtes-vous toujours radical ?
D’abord, je ne sais pas ce que ce mot veut dire. Si vous pouvez me l’expliquer…
Vous ne lâchez rien.
Si c’est dans le sens de quelqu’un qui tient aux principes, oui, je suis radical. Quand je sais que ce que je fais est bon, je m’y attache sans varier, sans hésiter. Dans ce que je défends, il y a des valeurs qui font la fierté de tous les pays du monde. Des valeurs de liberté, de transparence, de bonne gouvernance, de lutte contre l’impunité et la corruption. Voilà les valeurs auxquelles je suis attaché. Sans oublier la création d’un État de droit au Congo.
Le régime de Kabila n’est-il pas différent de celui de Mobutu ?
Je ne vois aucune différence. Au contraire, le Congo a cinquante-et-un ans de recul. L’avancée c’est dans le vol et le détournement des deniers publics. Si on compare les deux régimes, celui de Mobutu a moins volé que celui qui est en place.
Si vous étiez président, quelles seraient vos priorités ?
Les priorités, c’est d’abord la création d’une véritable armée nationale, d’une vraie police nationale. Nous allons mettre particulièrement l’accent sur les problèmes qui touchent la population : l’éducation, la santé, l’accès à l’eau potable et à l’électricité. La plus grande richesse du Congo ce ne sont pas les minerais, comme on le dit, c’est plutôt l’agriculture. Nous allons appeler les Congolais à développer ce secteur. Vu l’immensité du pays, les voies de communication et les transports figurent parmi mes priorités. Il faudra aussi donner du travail aux chômeurs, qui représentent 90 % de la population.
Avec quels moyens ?
Quand j’étais en Europe, j’ai fait de mon mieux pour rencontrer les dirigeants de grandes entreprises. Je leur ai dit que lorsqu’il y aura un État de droit qui assure la justice et la sécurité de tous, il faudra qu’ils viennent investir. Cela nous permettra de créer des emplois. Nous espérons voir émerger une classe moyenne.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
J'ai aimé l'interview parce qu'au moins je lis un leader. Depuis qu'il a fait son retour, il parle sans cesse et je l'écoute. Mais mon Président ne me parle que par la bouche des autres: Boshab, Minaku, Mende, Koyagiola, Kimbuta, Kalombo etc.
Monsieur, vous n'êtes pas à votre place. Veuillez changer de travail, s'il vous plaît.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
Pinto a écrit :J'ai aimé l'interview parce qu'au moins je lis un leader. Depuis qu'il a fait son retour, il parle sans cesse et je l'écoute. Mais mon Président ne me parle que par la bouche des autres: Boshab, Minaku, Mende, Koyagiola, Kimbuta, Kalombo etc.
le muet depuis la campagne de 2006. yango aza na ba tshaku ebele.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
Investiture du Candidat unique de l’Opposition - Plus de 80 partis politiques chez Tshisekedi !
Mercredi, 31 Août 2011 05:55
Après Fatima, le 24 août 2011 où Etienne Tshisekedi a été désigné Candidat Commun de l’Opposition, les initiateurs de cette démarche, soit plus de 80 partis politiques, se sont donnés rendez-vous hier, mardi 30 août 2011, sur 10 rue, avenue pétunias dans la Commune de Limeté, pour une cérémonie d’investiture du candidat ainsi désigné.
A l’occasion, une copie de la carte de la République Démocratique du Congo, symbole de la prise du pouvoir et de l’unité du pays a été remise à Etienne Tshisekedi wa Mulumba qui a saisi cette opportunité pour exprimer toute sa gratitude à ses pairs et souhaité que cette investiture soit l’expression de l’unité de toute la nation congolaise. ‘‘Merci à tous les vrais opposants et rendez-vous dans quelques jours’’, a dit Etienne Tshisekedi devant une foule nombreuse. Plus de 80 partis politiques ont signé hier, mardi 30 août 2011, l’acte d’investiture d’Etienne Tshisekedi en qualité de Candidat commun et Unique de l’Opposition Politique Congolaise. Cette cérémonie, hautement symbolique, a eu lieu en la résidence du lider maximo, sise 10ème, avenue Pétunias, dans la municipalité de Limeté. Ces formations politiques, il convient de le rappeler, s’étaient réunies dans la salle paroissiale de l’Eglise Notre Dame de Fatima de la Gombe le 24 août 2011 et avaient, à l’occasion, désigné Etienne Tshisekedi Candidat Commun de l’Opposition. C’est donc dans la suite logique de leur démarche qu’elles se sont données rendez-vous hier, à Limeté, pour ainsi investiture le Candidat désigné. Ces 80 partis politiques, qu’on qualifie déjà du Groupe de Fatima, ont saisi cette opportunité pour réaffirmer leur soutien indéfectible à Etienne Tshisekedi, Président National de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social et Candidat unique de l’Opposition. Après les mots de circonstance, une copie de la carte de la République Démocratique du Congo, symbole de la prise du pouvoir et de l’unité du pays a été remise à Etienne Tshisekedi wa Mulumba, notamment par Joseph Olenghankoy, Jean-Pierre Lisanga Bonganga et Eugène Diomi Ndongala.
Pour les ténors de l’opposition présents à Limeté, mieux le Groupe dit de Fatima, c’est Tshisekedi wa Mulumba ou rien. Ils n’ont cessé, tout au long de la manifestation, de clamer haut et fort qu’il n’y a pas deux opposants dans la scène politique congolaise. Tshisekedi est le seul, à les en croire, qui a le profil requis et que c’est désormais lui qui incarne l’autorité morale de l’opposition congolaise. «Nous avons déjoué le piège de ceux qui font semblant d’être de nôtre et pourtant ils ne les sont pas», a lâché un membre influent de l’opposition. Prenant la parole, le candidat unique de l’opposition congolaise, Etienne Tshisekedi a déclaré qu’il acceptait avec plaisir la proposition faite par ses pairs et en a profité pour leur exprimer toute sa gratitude pour la confiance lui témoignée par plus de 80 formations politiques de l’opposition. Il a, en outre, souhaité que cette investiture soit le symbole de l’unité de toute la nation congolaise. ‘‘Merci à tous les vrais opposants et rendez-vous dans quelques jours’’, a dit Etienne Tshisekedi devant une foule nombreuse. Kamhere, Kengo et consorts absents Cette investiture, comme on pouvait s’y attendre, s’est faite en l’absence du Groupe dit de Sulutani, notamment le MLC, l’UNC, l’UN, l’UFC le RCD et tant d’autres forces politiques de l’Opposition. Comme qui dirait, l’unanimité est loin d’être acquise du côté de cette famille politique qui a, face à elle, un Candidat de la Majorité investi à Kingakati, le lundi 29 août 2011. Toutefois, il faudra donner à cette opposition le bénéfice de doute et croire, que même en dernière minute, l’assemblage de tous les morceaux sera possible pour l’intérêt supérieur du peuple congolais et de la nation congolaise. C’est dans cette droite ligne que Diomi Ndongala s’est montré conciliant, en faisant remarquer que les autres pourront assurément les rejoindre. Et à Olenghankoy Mukundji d’ajouter que mieux vaut un plus petit que soi. Ces grandes figures de l’opposition croient que rien n’est encore perdu pour Etienne Tshisekedi de fédérer autour de lui le reste des opposants.
Source : La Prospérité
Mercredi, 31 Août 2011 05:55
Après Fatima, le 24 août 2011 où Etienne Tshisekedi a été désigné Candidat Commun de l’Opposition, les initiateurs de cette démarche, soit plus de 80 partis politiques, se sont donnés rendez-vous hier, mardi 30 août 2011, sur 10 rue, avenue pétunias dans la Commune de Limeté, pour une cérémonie d’investiture du candidat ainsi désigné.
A l’occasion, une copie de la carte de la République Démocratique du Congo, symbole de la prise du pouvoir et de l’unité du pays a été remise à Etienne Tshisekedi wa Mulumba qui a saisi cette opportunité pour exprimer toute sa gratitude à ses pairs et souhaité que cette investiture soit l’expression de l’unité de toute la nation congolaise. ‘‘Merci à tous les vrais opposants et rendez-vous dans quelques jours’’, a dit Etienne Tshisekedi devant une foule nombreuse. Plus de 80 partis politiques ont signé hier, mardi 30 août 2011, l’acte d’investiture d’Etienne Tshisekedi en qualité de Candidat commun et Unique de l’Opposition Politique Congolaise. Cette cérémonie, hautement symbolique, a eu lieu en la résidence du lider maximo, sise 10ème, avenue Pétunias, dans la municipalité de Limeté. Ces formations politiques, il convient de le rappeler, s’étaient réunies dans la salle paroissiale de l’Eglise Notre Dame de Fatima de la Gombe le 24 août 2011 et avaient, à l’occasion, désigné Etienne Tshisekedi Candidat Commun de l’Opposition. C’est donc dans la suite logique de leur démarche qu’elles se sont données rendez-vous hier, à Limeté, pour ainsi investiture le Candidat désigné. Ces 80 partis politiques, qu’on qualifie déjà du Groupe de Fatima, ont saisi cette opportunité pour réaffirmer leur soutien indéfectible à Etienne Tshisekedi, Président National de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social et Candidat unique de l’Opposition. Après les mots de circonstance, une copie de la carte de la République Démocratique du Congo, symbole de la prise du pouvoir et de l’unité du pays a été remise à Etienne Tshisekedi wa Mulumba, notamment par Joseph Olenghankoy, Jean-Pierre Lisanga Bonganga et Eugène Diomi Ndongala.
Pour les ténors de l’opposition présents à Limeté, mieux le Groupe dit de Fatima, c’est Tshisekedi wa Mulumba ou rien. Ils n’ont cessé, tout au long de la manifestation, de clamer haut et fort qu’il n’y a pas deux opposants dans la scène politique congolaise. Tshisekedi est le seul, à les en croire, qui a le profil requis et que c’est désormais lui qui incarne l’autorité morale de l’opposition congolaise. «Nous avons déjoué le piège de ceux qui font semblant d’être de nôtre et pourtant ils ne les sont pas», a lâché un membre influent de l’opposition. Prenant la parole, le candidat unique de l’opposition congolaise, Etienne Tshisekedi a déclaré qu’il acceptait avec plaisir la proposition faite par ses pairs et en a profité pour leur exprimer toute sa gratitude pour la confiance lui témoignée par plus de 80 formations politiques de l’opposition. Il a, en outre, souhaité que cette investiture soit le symbole de l’unité de toute la nation congolaise. ‘‘Merci à tous les vrais opposants et rendez-vous dans quelques jours’’, a dit Etienne Tshisekedi devant une foule nombreuse. Kamhere, Kengo et consorts absents Cette investiture, comme on pouvait s’y attendre, s’est faite en l’absence du Groupe dit de Sulutani, notamment le MLC, l’UNC, l’UN, l’UFC le RCD et tant d’autres forces politiques de l’Opposition. Comme qui dirait, l’unanimité est loin d’être acquise du côté de cette famille politique qui a, face à elle, un Candidat de la Majorité investi à Kingakati, le lundi 29 août 2011. Toutefois, il faudra donner à cette opposition le bénéfice de doute et croire, que même en dernière minute, l’assemblage de tous les morceaux sera possible pour l’intérêt supérieur du peuple congolais et de la nation congolaise. C’est dans cette droite ligne que Diomi Ndongala s’est montré conciliant, en faisant remarquer que les autres pourront assurément les rejoindre. Et à Olenghankoy Mukundji d’ajouter que mieux vaut un plus petit que soi. Ces grandes figures de l’opposition croient que rien n’est encore perdu pour Etienne Tshisekedi de fédérer autour de lui le reste des opposants.
Source : La Prospérité
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
#1 Jean-Paul 31-08-2011 07:04
La vérité a été dite par les membres de l'opposition et Etienne Tshisekedi lui-même en ces termes: "nous avons déjoué le plan de ceux qui font semblent qu'ils sont de nôtre alors qu'ils ne le sont pas" et Etienne Tshisekedi de conclure: "Merci à tous les vrais opposants". Alors voilà la vérité qui fait mal à Kengo, Kamerhe et consort. Ou ils rejoignent les autres ou ils s'excluent definitivement. NOus n'avons pas besoin des vrais-faux opposants. Celui qui n'est pa avec Tshisekedi est avec Kabila (Kanambe) voilà la logique. C'est un seul tour et lorsqu'il y a un seul tour, il n'ya que deux candidats et dans le cas de notre pays ce sera: Le fils du pays et premier docteur en droit de la RDC contre un taximan, ancien membre du FPR, un ancien kadogo venu du Ruanda et illettré. La victoire est déjà certaine. Moi comme intellectuel je ne choisirai jamais un enfant soldat sans morale et qui ne sait même pas s'exprimer. Le pouvoir au civil cette fois-ci et non au militaire assassin.
La vérité a été dite par les membres de l'opposition et Etienne Tshisekedi lui-même en ces termes: "nous avons déjoué le plan de ceux qui font semblent qu'ils sont de nôtre alors qu'ils ne le sont pas" et Etienne Tshisekedi de conclure: "Merci à tous les vrais opposants". Alors voilà la vérité qui fait mal à Kengo, Kamerhe et consort. Ou ils rejoignent les autres ou ils s'excluent definitivement. NOus n'avons pas besoin des vrais-faux opposants. Celui qui n'est pa avec Tshisekedi est avec Kabila (Kanambe) voilà la logique. C'est un seul tour et lorsqu'il y a un seul tour, il n'ya que deux candidats et dans le cas de notre pays ce sera: Le fils du pays et premier docteur en droit de la RDC contre un taximan, ancien membre du FPR, un ancien kadogo venu du Ruanda et illettré. La victoire est déjà certaine. Moi comme intellectuel je ne choisirai jamais un enfant soldat sans morale et qui ne sait même pas s'exprimer. Le pouvoir au civil cette fois-ci et non au militaire assassin.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
+5 #6 kigali 31-08-2011 07:55
En fait les résultats sont connus à l’avance que kabila doit gagner grâce à la CENI et les kengo et Kamerhe ne sont là que pour donner une raison à cet échec qui n’en est pas un car dans la réalité Kabila ne peut jamais alors jamais gagner les élections. Donc ces messieurs ne sont là que pour servir une cause, exécuter une mission qui leur a été assignée par la communauté internationale. Il n’y a que des naïfs pour croire à cette thèse puisqu’ils ne savent pas les mobiles qui les poussent à agir de la sorte. A mon avis Tshisekedi s’il veut matérialiser sa victoire doit s’assurer d’avoir un œil sur le serveur central de la CENI ou sinon le match est perdu d’avance ou doit dans ce cas préparer les esprits à un soulèvement populaire de grande ampleur. Et pour ceux qui ont tjrs prôné la lutte armée ce sera une occasion pour eux de le faire
En fait les résultats sont connus à l’avance que kabila doit gagner grâce à la CENI et les kengo et Kamerhe ne sont là que pour donner une raison à cet échec qui n’en est pas un car dans la réalité Kabila ne peut jamais alors jamais gagner les élections. Donc ces messieurs ne sont là que pour servir une cause, exécuter une mission qui leur a été assignée par la communauté internationale. Il n’y a que des naïfs pour croire à cette thèse puisqu’ils ne savent pas les mobiles qui les poussent à agir de la sorte. A mon avis Tshisekedi s’il veut matérialiser sa victoire doit s’assurer d’avoir un œil sur le serveur central de la CENI ou sinon le match est perdu d’avance ou doit dans ce cas préparer les esprits à un soulèvement populaire de grande ampleur. Et pour ceux qui ont tjrs prôné la lutte armée ce sera une occasion pour eux de le faire
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
http://radiookapi.net/actualite/2011/08 ... e-de-2011/
RDC: Etienne Tshisekedi accepte de conduire l’opposition à la présidentielle de 2011
publié il y a 3 heures, 10 minutes, sous Actualité, La Une, Nationale, Politique.
«Je voudrais annoncer que j’accepte avec plaisir votre proposition de ma candidature commune pour le compte de l’opposition». C’est en ces termes que s’est exprimé, mardi 30 août à Kinshasa, le président de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Etienne Tshisekedi. Il répondait à une partie de l’opposition qui a porté son choix sur sa candidature pour la présidentielle de 2011 en RDC.
Au cours d’une rencontre avec plus de quatre vingts partis et regroupements politiques de l’opposition, Etienne Tshisekedi a remercié les chefs de ces partis pour la confiance portée à son égard «pour de diriger toute l’opposition et le pays.»
«Je souhaite que cette union se précise dans l’avenir et soit le symbole de l’unité de toute la nation congolaise», a ajouté Etienne Tshisekedi.
Le modérateur de cette rencontre, Jean-Pierre Lisanga Bonganga, a indiqué que les portes du président de l’opposition [Tshisekedi] restent ouvertes pour tous ceux qui veulent l’approcher. Allusion faite à l’autre frange de l’opposition composée notamment de plates-formes qui se rangent derrière l’UNC de Vital Kamerhe, le MLC de Jean-Pierre Bemba et l’UFC de Léon Kengo.
RDC: Etienne Tshisekedi accepte de conduire l’opposition à la présidentielle de 2011
publié il y a 3 heures, 10 minutes, sous Actualité, La Une, Nationale, Politique.
«Je voudrais annoncer que j’accepte avec plaisir votre proposition de ma candidature commune pour le compte de l’opposition». C’est en ces termes que s’est exprimé, mardi 30 août à Kinshasa, le président de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Etienne Tshisekedi. Il répondait à une partie de l’opposition qui a porté son choix sur sa candidature pour la présidentielle de 2011 en RDC.
Au cours d’une rencontre avec plus de quatre vingts partis et regroupements politiques de l’opposition, Etienne Tshisekedi a remercié les chefs de ces partis pour la confiance portée à son égard «pour de diriger toute l’opposition et le pays.»
«Je souhaite que cette union se précise dans l’avenir et soit le symbole de l’unité de toute la nation congolaise», a ajouté Etienne Tshisekedi.
Le modérateur de cette rencontre, Jean-Pierre Lisanga Bonganga, a indiqué que les portes du président de l’opposition [Tshisekedi] restent ouvertes pour tous ceux qui veulent l’approcher. Allusion faite à l’autre frange de l’opposition composée notamment de plates-formes qui se rangent derrière l’UNC de Vital Kamerhe, le MLC de Jean-Pierre Bemba et l’UFC de Léon Kengo.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
Le PS suédois inculque les stratégies de victoire à l'UDPS
Mercredi, 31 Août 2011 11:03
Image d'archiveImage d'archive
Les partenaires suédois de l'UDPS viennent de séjourner dans la province du Katanga. Ils ont procédé à la formation des militants et cadres de l'UDPS sur les élections.
La délégation suédoise a été conduite par la secrétaire générale adjointe chargée de la formation et de l'organisation, du parti socialiste suédois, Ingrid Rudin. Le parti socialiste suédois avait promis d'accompagner l'UDPS et son président à la victoire finale. Depuis, les dirigeants de ce parti phare de l'International socialiste multiplient des voyages en R-dCongo. Avant le Katanga, la même formation a été dispensée à Kinshasa à l'Hôtel Faden House pendant trois jours. Au Katanga, la délégation suédoise a évolué notamment à Lubumbashi, Likasi, Kolwezi et Kipushi. Pratiquement les mêmes villes visitées par le président de l'UDPS, Etienne Tshisekedi lors de son dernier séjour au Katanga. Ingrid Rudin a promis de revenir d'ici-là pour la même formation dans d'autres provinces. A travers ces formations, le PSDS, inculque à l'UDPS toutes les techniques et stratégies pour gagner les élections. Le PSDS qui a salué la décision de l'UDPS de participer à tous les niveaux des élections de novembre prochain est très déterminé et très engagé aux côtés du parti tshisekediste. C'est depuis fort longtemps qu'il assiste l'UDPS. D'ailleurs, Ingrid avait déclaré que son parti sera derrière l'UDPS pendant toutes les élections.
«Nous sommes au courant de toutes les manoeuvres de tricherie orchestrées par le pouvoir en place. Nous ne laisserons pas passer cela. Nous allons nous investir chez nous, auprès des institutions européennes, pour que celles-ci pèsent de leur poids afin que soient organisées au Congo des élections libres et transparentes», a déclaré Ingrid Rudin. Et de rassurer que les observateurs européens seront sur le sol congolais pendant toute la période des élections.
John TSHINGOMBE
Source : CongoNews
Mercredi, 31 Août 2011 11:03
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Les partenaires suédois de l'UDPS viennent de séjourner dans la province du Katanga. Ils ont procédé à la formation des militants et cadres de l'UDPS sur les élections.
La délégation suédoise a été conduite par la secrétaire générale adjointe chargée de la formation et de l'organisation, du parti socialiste suédois, Ingrid Rudin. Le parti socialiste suédois avait promis d'accompagner l'UDPS et son président à la victoire finale. Depuis, les dirigeants de ce parti phare de l'International socialiste multiplient des voyages en R-dCongo. Avant le Katanga, la même formation a été dispensée à Kinshasa à l'Hôtel Faden House pendant trois jours. Au Katanga, la délégation suédoise a évolué notamment à Lubumbashi, Likasi, Kolwezi et Kipushi. Pratiquement les mêmes villes visitées par le président de l'UDPS, Etienne Tshisekedi lors de son dernier séjour au Katanga. Ingrid Rudin a promis de revenir d'ici-là pour la même formation dans d'autres provinces. A travers ces formations, le PSDS, inculque à l'UDPS toutes les techniques et stratégies pour gagner les élections. Le PSDS qui a salué la décision de l'UDPS de participer à tous les niveaux des élections de novembre prochain est très déterminé et très engagé aux côtés du parti tshisekediste. C'est depuis fort longtemps qu'il assiste l'UDPS. D'ailleurs, Ingrid avait déclaré que son parti sera derrière l'UDPS pendant toutes les élections.
«Nous sommes au courant de toutes les manoeuvres de tricherie orchestrées par le pouvoir en place. Nous ne laisserons pas passer cela. Nous allons nous investir chez nous, auprès des institutions européennes, pour que celles-ci pèsent de leur poids afin que soient organisées au Congo des élections libres et transparentes», a déclaré Ingrid Rudin. Et de rassurer que les observateurs européens seront sur le sol congolais pendant toute la période des élections.
John TSHINGOMBE
Source : CongoNews
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