La gestion du serveur de la CENI

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Ilunga
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Re: La gestion du serveur de la CENI

Message par Ilunga »

ERKA,

Par rapport à ce que tu dis, je te renvoie à cet intéressant article de JP MBELU qui va t'édifier...Les US ont déjà programmé la triche dans leurs programmations...Mais seul un soulèvement du peuple, AVANT les élections, peut enrayer leurs plans...Il faut continuer à exiger le contrôle et l'audit du fichier électoral, sans quoi c'est pas la peine :

http://www.lepost.fr/article/2011/08/15 ... -ifes.html








Elections en RDC : « Joseph Kabila » pourrait être voté dans les bureaux de l’IFES !

15/08/2011 à 10h19 | 665 vues | 0 réactions
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PAR : J.P MBELU

ELECTIONS-2011-EN-RDC-LA-GRANDE-TRICHERIE.jpg

Ceux et celles d’entre nous qui disposent d’un peu de temps d’étude devraient souvent être au four et au moulin. Une ONG débarque chez nous, ils cherchent à la connaître de plus près ; à connaître ses connexions, ses réseaux. Cela peut conduire à l’acquisition d’un savoir pouvant nous aider à déjouer les pièges des « philanthropes apparents ». La multiplication des soutiens des ONG dites internationales chez nous ne semble pas être un très bon signe. Savoir, savoir, encore savoir, avec beaucoup de conscience, cela est essentiel pour notre pays.

Certains de nos compatriotes en ont assez de lire des tonnes et des tonnes des textes sur le Congo (RD) pendant que la situation sur terrain se dégrade. Souvent, ce sont les mêmes compatriotes qui les embêtent avec des textes qu’ils rédigent derrière leurs ordinateurs à l’étranger, loin des compatriotes qui souffrent ! Pour ces compatriotes, il serait temps que les écrits cèdent la place aux actions concrètes.


Il se pourrait qu’ils aient raison. Il se pourrait qu’ils aient déjà compris tout ce qui se passe chez nous et qu’ils n’aient plus besoin de quelque lumière que ce soit. Ils sont alors libres de ne pas lire tous ces tonnes des textes superflus et/ou de les supprimer quand ils tombent dans leurs boîtes de réception (e-mail) tout en sachant qu’en dehors d’eux, il y en a d’autres, peut-être minoritaires, qui ont besoin d’en savoir plus sur le gouffre au fond duquel gît notre pays. Tolérance oblige !


Il se pourrait aussi que la paresse intellectuelle et l’ignorance compliquent la tâche de décryptage de notre marche collective et fassent des « amis des choses de l’esprit » les bêtes noires de certains d’entre nous. Il n’est pas exclu que la haine de nous-mêmes nous poussent à haïr notre propre créativité spirituelle et intellectuelle. Passons…

Afrique Rédaction vient de publier un texte qui risque de passer inaperçu. Il est intitulé « Fraudes bien organisées : on s’accroche par tous les moyens ». Ce texte a un sous-titre : « La fraude électorale organisée. » Et en dessous de ce sous-titre, il y a les logos des ONG américaines USAID et IFES ainsi que celui de la Monusco. Le texte est pratiquement une confidence faite au responsable d’Afrique Rédaction. Voici la confidence :

« Où je vis, un vieux " expression utilisée pour désigner son ainé " avec un caractère trempé est passé me voir pour que je lui apporte mon aide : je devais, sur des feuilles de calcul Excel déjà imprimées, compléter les noms des gens que je connaissais et tous ceux que je pouvais trouver, mais des noms des congolais âgés de plus de 18 ans. J’ai posé la question de savoir pourquoi, il m’a dit que c’était pour une ONG qui voulait faire quelque chose de bien pour le Congo, l’IFES ; celle-ci est partenaire de l’USAID et financée par l’USAID ; j’ai vu même aux deux coins de la feuille des logos de l’IFES et de l’USAID. Et, sans hésiter, je me suis attelé à la tâche, en bon patriote ; j’ai sorti presque tous les noms que j’avais en tête, en plus j’ai ajouté d’autres qui étaient dans le journal de l’EPSP pour EXETAT. Il passait souvent les prendre après une semaine. » Et le confident du responsable d’Afrique Rédaction d’ajouter : « Un jour, pendant qu’on parlait politique, il me dira que je devais savoir la vérité ; il me dira pour terminer, qu’il était de l’UDPS, mais que devant l’argent il n’a pu résister et il pensait que le vieux de Limete n’avait pas des chances de remporter ces élections parce que J Kabila trichait déjà. J’ai demandé des explications ! En substance, il conclut que les noms que je lui avais filés avaient été utilisés pour fabriquer des cartes d’électeurs, connues seulement de la Ceni , du gouvernement et de l’IFES. Il m’explique même pourquoi les centres d’enrôlement commençaient tard et fermaient tôt, en disant qu’il n’y avait plus de cartes ou que le matériel faisait défaut ; c’était que la Ceni réservait ces cartes pour l’IFES. »

Cette confidence risque de ne pas retenir l’attention de plusieurs d’entre nous. Elle risque d’être classifiée parmi « les bobards des Congolais jaloux des succès du Raïs » aux prochaines élections.

Ceux et celles d’entre nous qui sont un peu curieux peuvent aller sur le moteur de recherche Google et taper IFES et lire certains articles sur les pays où cette ONG a déjà presté. Nous leur conseillons d’aller sur le site Internet de Michel Collon et de taper dans « Recherche » l’abréviation USAID (et/ou le NED).

En nous adonnant à cet exercice, nous nous sommes réalisé que l’IFES a travaillé avec la CEI de la Côte d’Ivoire. Elle avait aussi contribué à l’éducation de la population dans ce pays pour qu’elle accepte le résultat des élections. L’issue des élections en Côte d’Ivoire n’a pas du tout été apaisée. Que cette ONG bénéficie de l’appui financier de l’USAID, cela paraît louche.

En Amérique Latine (comme dans bien d’autres pays du monde), l’USAID et le NED ont toujours été utilisés pour « un travail silencieux de la CIA » afin de renverser les gouvernements populaires et/ou d’empêcher la chute des « amis dictateurs ». A ce sujet, il serait intéressant de lire deux articles importants sur le site de Michel Collon. (E. GOLINGER, Le travail silencieux de la CIA en Bolivie et au Venezuela) du 13 octobre 2007 et J. GINDIN, La nature de l’intervention de la CIA au Venezuela du 30 mars 2005. Dans ce dernier article, un ancien agent de la CIA , Philip Agee, se confie.)

En plus de Michel Collon, le récent livre de Noam Chomsky (Futurs proches. Liberté, indépendance et impérialisme au XXIe siècle) est éclairant sur cette question.

Après avoir fait cette lecture, il serait aussi intéressant de suivre la vidéo réalisée par Abraham Luakabuanga (avec Herman Cohen, sous-secrétaire américain aux Affaires Africaines sous Bush père). Dans cette vidéo, Herman Cohen affirme que « Joseph Kabila » va passer aux prochaines élections et qu’il n’y avait pas à se casser la tête. Il dit qu’au Département d’Etat, le Kivu appartient au Rwanda et que quand les Rwandais se sont installés dans cette partie de notre pays en 1998, ils ont créé tout un réseau de business qu’ils ne pourront pas abandonné dans la mesure où le Rwanda dépend à 50% des richesses du Congo. Il soutient que le Rwanda était (est encore) le chouchou de la communauté internationale (entendons de l’USA), etc.

C’est vrai. Il y a beaucoup de contre-vérités dans certaines affirmations d’Herman Cohen. Mais « ses confidences » mises en rapport avec celles faites à Afrique Rédaction et avec celles que livre le documentaire intitulé Le conflit au Congo. La vérité dévoilée devraient sérieusement nous interpeller tous et beaucoup plus particulièrement ceux et celles d’entre nous qui ont décidé de participer aux élections probables de novembre 2011. Ces derniers devraient davantage se convaincre que les élections ne se joueront pas dans les urnes. Le Congo est au cœur des enjeux mondiaux tellement majeurs que les grandes puissances qui y sont impliquées ne le laisseront jamais en paix. Même quand ils affirment que c’est aux Congolais(es) qu’il appartient de décider de l’avenir de leur pays. Dans ma langue vernaculaire, un adage dit : « Muntu udi ufwa mwambila » (L’être humain meurt après avoir été averti.)

Que faire ? D’abord chercher à tout moment à savoir. Oui savoir comment certaines ONG américaines opèrent. Il y a une moisson d’information sur ces questions sur le site Internet alternatif de Michel Collon. Savoir est un pouvoir. Connaissant le mode de fonctionnement de l’USAID et du NED, la Bolivie et le Venezuela ont pu déjouer plusieurs pièges. (Du moins jusqu’à ce jour. Ceux qui travaillent, à travers ces ONG, à la confection de ces pièges, le font sur plusieurs années.)

Savoir et inventer des mécanismes d’information de nos populations sur toutes ces questions. En parler avec elles.

Pour ceux et celles d’entre nous qui veulent aller aux élections, céder à la demande du contrôle partagé du fichier électoral et du serveur serait suicidaire. Même s’ils doivent finir par se convaincre que les prochaines élections sont un enjeu mineur. La lutte du renversement des rapports de force devra se poursuive. Elle n’est pas facile au vu de l’inégalité des forces en présence. Elle nous exigera beaucoup de courage, un grand esprit de persévérance et d’abnégation. Vu les forces en présence, nous sommes tous et à tout moment, des morts en sursis.

Mais une grande soif de savoir, un grand esprit de créativité, d’imagination et d’inventivité fondés sur la responsabilisation de nos masses populaires finiront par faire du Congo un grand pays au cœur de l’Afrique. Sur le temps.

J.-P. Mbelu
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Re: La gestion du serveur de la CENI

Message par Ilunga »

Dans un communiqué, Aprodec s’étonne que Monsieur Daniel Ngoy Mulunda (…) puisse confondre à ce stade du processus électoral un audit indépendant du fichier électoral avec une visite touristique (guidée) des installations de la CENI !



L’APRODEC asbl souligne que lors de l'audit indépendant du fichier électoral, la CENI devra non seulement ouvrir les portes du Bureau national des opérations électorales (BNO) et surtout du Centre national de traitement des informations (CNT) aux experts indépendants. Mais, ceux-ci (les experts indépendants) devront accéder librement -sans aucune forme de restriction- au « serveur central. » A cette fin, les codes sources des différents logiciels applicatifs (et de bases) d'identification et d'enrôlement des électeurs (y compris ceux des logiciels utilisés par les firmes ZETES s.a et Hologramme lors du nettoyage du fichier électoral) devront être disponibles.



L'APRODEC asbl soutient par ailleurs que la CENI devra mettre à la disposition des experts indépendants toutes les bases des données des électeurs enrôlés en 2006, ainsi que l’actuel fichier électoral 2011 afin de rechercher tous les nouveaux électeurs et ce, au moyen d’un simple croisement des données biométriques (empreintes digitales, photos) et des données biographiques (noms et prénoms, adresses exactes, lieux et dates de naissance…). Les experts indépendants auront aussi besoin du fichier du recensement des agents de la fonction publique, de la police nationale et celui des Fardc aux fins de procéder aux croisements des différents fichiers avec le fichier électoral… La transparence et la crédibilité du processus électoral 2011 sont à ce prix.

(Concentrer l’attention sur le serveur central est une excellente chose. Les précédents en matière de lutte contre la fraude électorale, là où l’électronique intervient largement dans le mécanisme des élections, comme aux Etats-Unis – voir par exemple le film

http://www.dailymotion.com/playlist/xe9 ... oId=x4m9oy – montrent que le cœur du problème est dans le programme utilisé pour le comptage des voix. Mais on se heurte alors à la résistance, non seulement des organisateurs des élections –ici, la CENI – mais aussi à celle de leurs fournisseurs – ici, Zetes et Hologram – qui peuvent fort bien dissimuler sous le souci légitime des secrets de fabrication des choses moins avouables. En RDC, l’attention a tendance à se concentrer de façon presqu’obsessionnelle sur l’enrôlement de faux électeurs. Il ne faudrait toutefois pas oublier que l’on peut falsifier les résultats même avec des listes d’électeurs à 100% authentiques, par des opérations électroniques qui ne laissent que des traces difficilement décelables. NdlR)
Ilunga
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Re: La gestion du serveur de la CENI

Message par Ilunga »

http://afrikarabia2.blogs.courrierinter ... ielle.html






vendredi, 19 août 2011
RDC : La DTP France se lance dans la bataille présidentielle

A l'approche des prochaines élections présidentielle et législatives en République démocratique du Congo (RCD) fixées en novembre 2011, les différents partis politiques sollicitent le soutien de leur diaspora. A l'image de la Dynamique Tshisekedi Président (DTP) France qui s'est créée à la mi-juillet à Bordeaux. Objectifs : mobiliser les Congolais de l'étranger, faire le lien avec les autorités françaises et surtout, faire élire le candidat de l'UDPS, Etienne Tshisekedi, à la présidence de la République. AFRIKARABIA a rencontré Jean-Michel Mampuya, membre de la DTP France.

Logo Elections 2011.jpg- AFRIKARABIA : Pourquoi avoir créé une Dynamique Tshisekedi Président (DTP) pour la France ?

- Jean-Michel MAMPUYA : La diaspora étant privée du droit de vote, il nous fallait trouver le moyen de peser et d'influencer les prochains scrutins en République démocratique du Congo (RDC), par patriotisme. Bien que la Dynamique Tshisekedi Président (DTP) soit à l'initiative de partis politiques et d'organisations socio-politiques, ce mouvement que nous lançons en France est à l'initiative de congolais et congolaises qui sont, pour certains, membres de partis politiques et pour d'autres non.
Ce qui nous réunit c'est avant toute chose l'amour du notre pays et la nécessité d'apporter une alternative politique et un leadership confirmé qui permettront enfin à la RDC de démarrer une spirale positive de développement et de cesser de s'enfoncer dans les bas fonds de tous les classements mondiaux.

- AFRIKARABIA : Qu'attendez-vous du rôle de la diaspora dans ces élections ?

- Jean-Michel MAMPUYA : Notre rôle consistera à faire du lobbying auprès des administrations occidentales dans l'esprit de ce que font déjà les partis à Kinshasa.
Nous essayerons ensuite de sensibiliser la diaspora, celle qui ne suit pas de manière assidue la politique congolaise, à prendre conscience des enjeux géopolitiques si on laisse la clique actuelle gouverner plus longtemps.
Nous nous organiserons pour téléphoner, envoyer des sms aux nôtres qui sont au pays et leur donner toutes les raisons objectives qui nous conduisent à soutenir "Ya Tshitshi".

- AFRIKARABIA : Pourquoi avoir choisi Etienne Tshisekedi ?

- Jean-Michel MAMPUYA : Faut-il continuer avec ce système de gouvernance actuel et l'incarnation de ce système ? Pour moi, la réponse est non. De ce constat, l'interrogation qui découle est de savoir qui peut le mieux incarner une alternative crédible, avec un leadership confirmé pour battre le président sortant ? L'évidence nous conduit à dire "Ya Tshitshi" (surnom d'Etienne Tshisekedi, ndlr). Nous avons donc convenu de nous inscrire dans cette dynamique. La DTP souhaite conduire par tous les moyens, Etienne Tshisekedi au pouvoir et contribuer, dans cet élan à la victoire de ses alliés aux élections législatives (fixées le 28 novembre prochaine, le même jour que l'élection présidentielle, ndlr).

- AFRIKARABIA : Pourquoi ne pas porter votre choix sur un autre candidat de l'opposition, comme Vital Kamhere ?

- Jean-Michel MAMPUYA : EtienneTshisekedi on le connait depuis longtemps. On connait son combat pour la démocratie en vue de l'établissement d'un Etat de droit. On sait ce qu'il dit. Par contre, celui dont vous parler (Vital Kamerhe, ndlr) a été le directeur de campagne du président sortant, Joseph Kabila en 2006. S'il fallait faire un bilan aujourd'hui, je retiendrais les combats d'Etienne Tshisekedi pour notre pays, mais je retiendrais aussi le nom de la personne qui a aidé le président sortant à être où il est. Vital Kamerhe a fait le régime de monsieur Kabila. Il a dirigé ce régime jusqu'à ce qu'il soit contraint par son autorité morale à quitter son poste. Et il vient ensuite, tout frais moulu, nous dire qu'il s'oppose à Joseph Kabila ! Il s'oppose à quoi ? il ne l'a jamais décrit. Il serait intéressant que Vital Kamerhe écrive un tome 2 (de son projet pour la RDC, ndlr) avant d'avoir des visions, avec comme titre: "Pourquoi j'ai quitté Kabila".

- AFRIKARABIA : La campagne n'a pas encore commencé, mais pour le moment on cherche toujours le programme d'Etienne Tshisekedi pour le pays ?

- Jean-Michel MAMPUYA : Contrairement à ce qui peut être dire, Etienne Tshisekedi explique depuis très longtemps les raisons de son combat politique. Il veut gagner cette élection pour permettre l'établissement d'un Etat de droit. C'est ça le programme d'Etienne Tshisekedi. Peut être que nous devrions expliquer plus en détail en quoi un Etat de droit constitue un programme. L'Etat de droit constituera le fondement de toutes actions publiques qui suivront. L'Etat de droit s'établira par des textes responsables, qui garantiront la responsabilité de tous les mandataires publics. Il ne s'agira pas de violer systématiquement la constitution selon la météo politique. L'Etat de Droit donnera toutes les garanties de transparence, de responsabilité, de contrôle et par conséquent d'une gouvernance optimale des ressources publiques.
Compte tenu de l'état des infrastructures du pays, du système de santé et du système éducatif, il est évident qu'il faudra investir dans ces différents domaines. Mais ces investissements ne seront bénéfiques que s'il y a un Etat qui fonctionne et que la bonne gouvernance est assurée. Pour Tshisekedi, l'Etat de droit est le fondement de tout développement. Sans cela, les projets d'infrastructures seront l'occasion d'enrichissement illicite, de corruption, comme c'est le cas aujourd'hui.
Comment expliquer qu'un pays avec un taux de bancarisation de moins de 15% de la population puisse avoir plus de 20 banques ?

- AFRIKARABIA : Dans cette campagne, le président sortant, Joseph Kabila mettra en avant ses réalisations et notamment ses "5 chantiers". Qu'en pensez-vous ?

- Jean-Michel MAMPUYA : En soit, ce n'est pas mauvais de vouloir les faire. Mais comme le pouvoir actuel gouverne dans la parfaite opacité, en dehors de tout contrôle, on ne sait pas ce que nous coûte les quelques travaux entrepris. On n'a aucune visibilité de ce qui veut être fait. Par conséquent, une bonne partie des acteurs gouvernementaux s'enrichissent illicitement et en toute impunité.
Je note aussi que réfectionner quelques routes ou quelques ponts font partie d'un travail normal et non exceptionnel d'un gouvernement. Chez nous en RDC, on profite de chaque occasion pour faire de la propagande au lieu de travailler sur l'essentiel. On a même vu un Ministre convoquer la presse pour inaugurer un WC dans son ministère ! (il s'agit de Dieudonné Upira, Ministre de la Fonction publique, ndlr). Tout est prétexte à propagande, tellement les gouvernants ont paupérisé et infantilisé la masse.
Par ailleurs ces chantiers (que les kinois appellent "sentiers") ne s'inscrivent dans aucune politique publique. C'est une notion qui leur est complètement étrangère. On construit quelques routes, mais pour quelle politique d'urbanisme ? On rénove 2 ou 3 instituts supérieurs, mais quel contenu éducatif ou programme national ? Idem en matière de santé, quelle politique sanitaire ou système de santé met-on en place ?

- AFRIKARABIA : Depuis plusieurs mois, l'UDPS d'Etienne Tshisekedi et la DTP tirent la sonnette d'alarme sur les nombreuses irrégularités dans l'enregistrement des électeurs par la Commission électorale (CENI). Des ONG ont relevé des électeurs "fantômes", des électeurs mineurs, des électeurs possédant plusieurs cartes ou dernièrement, des électeurs qui ont disparu du fichier… Que penser des nombreux ratés de la CENI ?

- Jean-Michel MAMPUYA : Pour moi, il y a échec sur toute la ligne. Au départ, toute la classe politique accordait du crédit à la CENI. Les démarches et les propos de Président de la CENI (Daniel Ngoy Mulunda, ndlr) semblaient aller dans un sens de franche collaboration et de transparence. Et ce crédit accordé, l'était en toute bonne foi, bien que l'on sache qu'il est proche du président sortant et de son parti (le PPRD, ndlr). Même si certains "doutaient" de son honnêteté et de son impartialité, je ne pense pas qu'ils avaient imaginé un fiasco de cet ordre. La CENI a fait très fort ! Je pense que les personnalités et organisations qui s'étaient empressées de féliciter la CENI doivent s'en mordre les doigts. Nous dénonçons depuis plusieurs semaines la manière dont est menée le processus d'enrôlement (enregistrement des électeurs, ndlr), dans la forme et dans le fond.
A cause de la négligence et du mépris de la CENI vis-à-vis des diverses organisations politiques, Daniel Ngoy Mulunda et son bureau porte toute la responsabilité d'éventuelles conséquences négatives.
Pour nous, il y a urgence face à cette énième bourde ! (la perte de certains électeurs dans le fichier électoral, ndlr). Soit on retrouve les électeurs "disparus" ou que l'on a fait disparaitre, soit on cible les territoires des "disparus" et on recommence l'opération. Dans les deux cas de figure, il ne devrait plus être question de laisser la CENI s'entêter en solitaire. Nous nous appliquons à sensibiliser nos partenaires étrangers qui co-financent le processus électoral sur la nécessité d'une réelle collaboration entre la CENI et les différents partis politiques. Ce sont tout de même près de 70 partis qui réclament à cor et à cri une implication dans le contrôle.

Propos recueillis par Christophe Rigaud
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Message par Ilunga »

http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetai ... t=selected






20.08.11 Radio Okapi - Kamina : un mineur surpris en possession d’une carte d’électeur

– Carte d'électeur. Carte d’électeur.

La fédération de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS/Haut Lomami) annonce un nouveau cas d’arrestation d’un mineur portant une carte d’électeur. L’affaire est en justice. A l’occasion, certains partis politiques au Katanga réitèrent leur inquiétude sur la qualité de prochaines élections.

Le président fédéral de l’’UDPS/Kamina affirme avoir saisi les autorités judiciaires sur ce cas.

Mais la Ceni/Katanga déclare que l’affaire tombe caduque étant donné que la période d’enrôlement des électeurs est dépassée.

Pour sa part, le président de la Démocratie chrétienne (DC/Katanga) membre de l’opposition politique, affirme que des cas de fraude méritent toujours d’être poursuivis et dénoncés.

Hervé Monge explique :

«Ces cartes là permettraient à certains bureaux de vote qui ont enregistré 1000 ou 2000 cas de mineurs de bourrer les urnes en faveur d’un candidat puisque ces enfants ne se présenteront pas aux bureaux de vote.»

Selon lui, aller aux élections avec des contentieux de ce genre donnerait aux perdants le prétexte pour contester les résultats des élections.

(c) Radio Okapi, 19.08.11
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Re: La gestion du serveur de la CENI

Message par Ilunga »

Lisez-moi cette mauvaise foi de la CENI face à un cas de "flagrance" comme celui-ci :

"Mais la Ceni/Katanga déclare que l’affaire tombe caduque étant donné que la période d’enrôlement des électeurs est dépassée."
EricBy
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Re: La gestion du serveur de la CENI

Message par EricBy »

Elections : ce sera le corps à corps ! Le serveur de la CENI bon pour les archives ?

A trois mois des élections présidentielle et législatives nationales, la méfiance est totale entre la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante) et l'Opposition politique, toutes tendances confondues. Personne en effet, dans le camp des opposants, ne croit au dispositif technique mis en place par cette institution d'appui à la démocratie pour rendre le processus électoral réellement crédible et transparent.

Le constat malheureux établi au jour d'aujourd'hui est que la CENI a tantôt apporté de réponses évasives, tantôt refusé de répondre aux questions relatives aux irrégularités qui touchent le fichier électoral, notamment la présence des mineurs, éléments en uniforme, doublons et étrangers; l'effacement des milliers de personnes enrôlées, l'absence de plusieurs secteurs et territoires, la gestion opaque du serveur central, etc.

Face à l'incapacité de lutter contre la CENI sur le terrain technique où elle continue de mener le jeu en solitaire, les états-majors politiques de l'opposition préparent la contre-offensive basée sur le déploiement des moyens humains lors de différents scrutins à venir. L'idée qui fait de plus en plus du chemin est celle d'un «corps à corps» CENI-Opposition. Il s'agira concrètement, comme l'a recommandé une des figures emblématiques de cette famille politique, de chasser d'abord la peur, afin de s'approprier le processus électoral.

Ensuite, il faudra que la communauté internationale, comme elle le lui a promis lors de sa dernière tournée euro-américaine, envoie un nombre important et suffisant d'observateurs, capables de faire le travail de surveillance des bureaux de vote aux côtés des délégués des partis de l'opposition et de la société civile congolaises.

Enfin, la grande bataille à livrer par l'opposition politique consistera à placer des témoins dans tous les bureaux de vote, à Kinshasa comme dans les contrées les plus reculées de la République. Ceux-là devraient à leur tour faire l'objet d'une surveillance sans relâche de la part. d'une «armée» de superviseurs. La «troisième ceinture de sécurité » devrait comprendre des surveillants des témoins et des superviseurs, de manière à prévenir chez tout le monde la tentation de relâcher la vigilance ou de se compromettre dans des combines de nature 'à fausser les résultats des urnes.

Ayant suffisamment tiré les leçons des bourrages des urnes en 2006, l'opposition n'entend pas se laisser piéger par des discours endormeurs de la CENI au sujet de la prétendue transparence des élections. Ce qui vient de se passer l'occasion de la révision du fichier électorale et de l'adoption de l'annexe à la Loi Electoral a suffisamment édifié l'opinion sur les risques de faire confiance au «pouvoir organisateur des élections».

Le serveur central bon pour les archives ?

Dans le cadre de ses stratégies de surveillance des opérations électorales, l'Opposition compte sensibiliser ses témoins sur l'obligation d'exiger, après le passage du dernier électeur et avant de 'quitter un bureau de vote, la signature et une copie du procès-verbal' faisant état du décompte des voix enregistrées ainsi que l'affichage immédiat des résultats. Ainsi, au soir même des, élections présidentielle et législatives, chaque parti de l'opposition serait en mesure de « compiler » les résultats au regard des procès-verbaux ramenés par ses témoins. Si le système fonctionne tel que prévu dans tous les bureaux de vote de Kinshasa et de l'arrière-pays, le serveur central de la CENI, que l'on entoure jusque- là d'un épais mystère, ne constituerait plus l'unique source de référence pour la «vérité» des urnes. Car l'opinion congolaise et internationale connaîtront, dès le 28 novembre 2011 au soir, le vainqueur de l'élection présidentielle ainsi que tous les gagnants des élections législatives.

Et, dès lors que tout sera étalé sur la place publique dans la nuit du 28 novembre 2011, il ne restera à la CENI que de verser son « serveur central » dans les archives,, pour les besoins de travail des chercheurs et des générations futures.

Ceux qui prennent plaisir à railler les leaders qui font déplacer de nombreuses foules lors de leurs meetings et contacts avec leurs « bases » oublient que ce sont ces masses qui vont se mobiliser, lors des scrutins, pour servir de « sentinelles » du processus électoral. Le sort de tous dans les urnes va être décidé par ces millions d'hommes, de femmes et de jeunes qui acceptent de veiller sur les lieux des meetings, de passer des journées entières à marcher aux côtés de leurs « Moïse », de se faire tabasser et tuer pour la transparence du fichier électoral, sans une quelconque compensation financière, car animés de la volonté du « changement ».

http://www.7sur7.cd/index.php?option=co ... re&lang=fr
EricBy
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Re: La gestion du serveur de la CENI

Message par EricBy »

Commentaires
Mokonzi :Ceux qui ecrivent que les foules que Tshisekedi attirent ne sont que des balubas ou des curieux, se rendront vite compte que nous, la foule, allons nous deployer dans tous les bureaux de vote sans argent pour observer tous leurs mouvements. Meme a Makanza ou a Bolobo, on y sera. Ni Ngoy Mulunda, ni Mende, ni Kanambe ne bougeront pas. Nous les avons a l'oeil!!!! Vive la Revolution!!!!V ive Ya Tshitshi!
Duki di Vata : Ne vous ne faites pas le pasteur Mulumba accompagnera son président au Rwanda
MUNTU WA NZAMANI : MES FRERES N'AYEZ PAS PEUR CAR CE MULUNDA DIT PASTEUR VA TRES BIENTOT RENONCER CAR IL LUI EST PRESENTEMENT TRES DIFFICILE D'ASSURER LA TRICHERIE A SON MENTOR.NOUS CONTROLONS SES MOUVEMENTS.
A SUIVRE....
chris : vraiment le peuple congolais a deja compris la verite ngoy mulunda cette fois ci il n;auras jamais la chance cmme malu malu toko tumba ba eglise na ye nionso batiaka loboko na poche ya zoba mbala moko
EricBy
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Message par EricBy »

Margaret : Et pour ca, le pretendu Meya avec ses multiples noms ne dira rien.Il est pret seulement pour le negatif
GENOCIDE AU CONGO : BIEN SUR CORPS A CORPS PAS D ELECTION AU CONGO FAUT D ABORD QUE LE PAYS SOIT LIBERER APRES NOUS POUVONS ORGANISE LES ELECTIONS LIBRE REGARDER BENI LUBERO 9 CIVIL ASSACINE PAR LES RWANDAIS COMMENT POUVEZ-VOUS ALLER AU ELECTION DEJA TRIQUE AVEC LES GENTS QUI VEUT NOUS EXTERMINE ???
YannicktY : Selon des informations obtenues de la part d'un employé d'une des entreprises informatiques qui gèrent les systemes informatiques dans le carde des elections prochaines, Ngoy Mulunda a tres récemment recu en ses mains propres un rapport confidentiel dans lequel sont décrites toutes les fraudes flagrantes constatées dans les differentes provinces. Réponse stupéfiante de l'interessé: "MAIS ON EST AU COURANT DE TOUT CECI. ET ALORS, QU'EST CE QUE VOUS VOULEZ QUE J'Y FASSE?" ...
Sylvie Kayembe : Merci. C'est encourageant. Ces gens n'ont pas pitie de la souffrance des congolais. Ils doivent savoir que ces derniers n'ont plus rien a perdre. C'est le changement ou la mort. Abraham Lincoln avait dit: You can full some people some time, but you can't full all the people, all the time. One day they will see the light. Et ce jour de light c'est maintenant. Notre peuple a vu clair. C'est une nouvelle saison dans le temps de l'univers. Tshisekedi est notre guide et nous le mettrons comme chef d'etat le 6 Decembre 2011.
Jeanlu : Vigileance oblige, Ngoy Mulunda n'inspire pas confiance avec sa méthode opaque de gestion de la CENI. Le peuple le tient a l'oeil et gare a la tricherie car les millions des congolais en ont marres de ce regime dont le bilan socio economique est négatif et qui a trop promis pour s'attirer la sympathie des électeurs pour ne rien réaliser.La corruption, les violations des droits de l'homme,le sort des populations de l'est abandonnnées a elles memes, voila des cas des promesses non tenues...Ne faites plus de promesse que vous ne pourriez tenir, tenez toujours celles que vous avez faites et acceptez votre défaite avec élegance, comme l'exige la vraie démocration basée sur l'alternance et non sur le statuo quo dictatorial au cas ou le peuple va jeter son revolu sur quelqu'un d'autre afin de prendre les commandes de sa destinées!!!! A bon entendeur?
Ilunga
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Re: La gestion du serveur de la CENI

Message par Ilunga »

JMPR MISO GAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHH !!!





Audit, Serveur Central et autres préalables - Opposition, la contre-attaque arrive !

Mercredi, 24 Août 2011 06:29



Dans un factum de 10 points, datant du 21 août 2011, le Président de la CENI, le Pasteur Daniel Ngoy Mulunda livre les éléments de réponse au Mémorandum de l’Opposition politique congolaise du 12 août dernier, en rapport avec l’état des lieux du processus électoral en RD-Congo.

Point par point, le Président de la CENI réplique aux préoccupations soulevées et propose des pistes de solution en vue de la construction et de la consolidation de la confiance mutuelle entre son Institution et la classe politique, tous intéressés aux préalables soulevés. S’agissant, à titre illustratif, de l’implication de l’opposition dans la gestion du serveur central, une piste de sortie a été dégagée avec la structure technique à mettre en place, sans pour autant mettre en péril l’indépendance de la CENI et le devoir de protéger son outil de travail par des manipulateurs autres que ceux ayant la responsabilité de cet outil. De la mise en place de la Cour Constitutionnelle, la CENI soutient que celle-là relève de la compétence du Parlement. Et, donc de l’audit du fichier électoral, en passant par l’audit des finances de la CEI et de la CENI etc., rien n’a été laissé de côté. Réunie en plénière hier, mardi 23 août 2011, en la salle polyvalente de Notre Dame de Fatima, l’Opposition politique a juste pris connaissance de ce document. C’est aujourd’hui, sur le même lieu, que les ténors de cette famille politique vont se retrouver, pour pénétrer ces éléments de réponse à leurs préoccupations. A l’occasion, renseignent des sources concordantes, la problématique de la candidature commune sera également discutée. La contre-attaque ne tardera pas à venir, insiste-t-on. ELEMENT DE REPONSE AU MEMORANDUM DE L’OPPOSITION POLITIQUE CONGOLAISE EN RAPPORT AVEC L’ETAT DES LIEUX DU PROCESSUS ELECTORAL EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO DU 11 AOUT 2011 I. Considérations générales La Commission Electorale Nationale Indépendante salue une fois de plus les délégués de l’opposition politique congolaise pour leur disponibilité à nous rencontrer en nous remettant notamment ce nouveau mémorandum du 12 août 2011. La Commission électorale nationale indépendante tient à rassurer les frères et sœurs de l’opposition de sa ferme volonté de tenir compte de leurs préoccupations, de leurs suggestions afin d’asseoir un processus électoral apaisé et rassurant. Voilà pourquoi la CENI renouvelle sa disponibilité de travailler avec tous les partis politiques parties prenantes essentielles au processus électoral tout en affirmant la nécessité de sauvegarder son indépendance, expression et volonté manifeste du constituant telle qu’affirmée par l’article 211 de la Constitution qui charge la CENI de l’organisation du processus électoral réaffirmée par législateur autant dans la dénomination de l’institution qualifiée de Commission Electorale Nationale Indépendante et de l’article 7 de la loi organique du 28 juillet 2010 portant organisation et fonctionnement de la Commission Electorale Nationale et Indépendante qui dit « Dans l’exercice de sa mission, la CENI jouit de l’Indépendance d’action par rapport aux autres institutions. Elle bénéfice néanmoins de leur collaboration». Votre institution a donc besoin de votre soutien, de votre confiance, c’est ce qui découle d’ailleurs des recommandations générales du colloque pour la dynamique des élections apaisées en RDC en ce qui concerne les recommandations générales qui invitent les uns et autres à :  Respecter la Constitution, les lois de la République, les traités et accords internationaux et les actes réglementaires ;  Veiller au strict respect des dispositions légales garantissant les droits et libertés politiques, à savoir le pluralisme politique, la liberté d’expression, la liberté de réunion, la liberté de manifestation, l’accès équitable aux médias publics ;  Ne pas se substituer aux organes compétents chargés de la gestion des élections ni aux structures de l’Etat ayant la responsabilité d’assurer l’ordre public et le respect de la loi et des bonnes mœurs ;  Promouvoir les valeurs démocratiques et Républicaines ;  Maintenir la consultation et le consensus comme mode de prise de décision pour toute question concernant le processus électoral. Vous avez à cette occasion fait d’autres recommandations spécifiques à votre Institution de rester l’Eglise au milieu du village.

C’est donc dans cet esprit que nous vous faisons la présente proposition afin que nous puissions aller aux élections dans la paix et dans la concorde. Voilà pourquoi nous allons tout en répondant aux préoccupations soulevées dans votre dernier courrier de 12 août 2011 une proposition afin que nous puissions dégager une piste de construction et de consolidation de notre confiance. II. Examen des points soulevés 1. Quant à l’audit du fichier électoral Le fichier électoral est la base de toute architecture du processus, point n’est besoin de rappeler les prescrits de la loi portant identification et enrôlement des électeurs. Il apparaît juridiquement difficile d’initier d’autres mécanismes, cependant nous proposons la désignation des techniciens spécialistes en informatique émanant de la Majorité et l’autre de l’Opposition parce que la question est essentiellement technique pour aborder et discuter la méthodologie de travail utilisée par nos techniciens pour fiabiliser le fichier. 2. Quant au vote et à la publication de l’annexe à la loi électorale avant le dépôt des candidatures Nous sommes heureux de constater que sur ce point-là nous avons rencontré la préoccupation de l’Opposition et le texte a été promulgué par le Chef de l’Etat par l’Ordonnance n°011/014 du 17 août 2011 portant répartition des sièges par circonscription pour les élections législatives et provinciales. 3. Quant à l’implication de l’opposition dans la gestion du serveur central Tout en affirmant les prescrits de la loi, nous avons dégagé une piste de sortie avec la structure technique à mettre en place sans pour autant mettre en péril l’Indépendance de la CENI, le devoir de protéger son outil des manipulateurs autres que ceux ayant la responsabilité de cet outil. 4. Concernant l’indépendance effective et réelle de la CENI La CENI est actuellement dirigée par un Bureau composé de sept membres désignés par les groupes parlementaires de la majorité et de l’opposition. Ces derniers ont, avant d’être investi, renoncé expressément à leurs appartenances politiques pour accomplir en toute indépendance la mission qui leur est assignée. Nous sollicitons le concours de l’Opposition pour nous aider à consolider davantage notre indépendance.

5. Concernant la mise en réseau des centres, des bureaux et des serveurs En vue d’accroître la qualité de son service à la Nation, la CENI a acquis un réseau moderne privé sécurisé de télécommunication par Vsat installés dans ses démembrements dont le hub central est situé à son siège à Kinshasa. Le serveur n’est donc qu’un outil de centralisation des données provenant des démembrements de la CENI. 6. S’agissant de la sécurisation du processus électoral par la mise en place de la Cour Constitutionnelle et d’autres juridictions devant intervenir au processus électoral, du Conseil Supérieur de l’Audio Visuel et de la Communication ainsi que la libération des manifestants des partis politiques qui seraient arrêtés. Les attributions de la CENI sont limitativement énumérées, nous nous félicitations de la mise en place du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication. Quant à la mise en place de la Cour constitutionnelle, les Honorables Députés et Sénateurs sont mieux placés pour nous tenir informés car ceci relève de leur compétence. 7. Quant à la publication de toutes les opérations liées à l’impression des bulletins de vote Dans le cadre de son indépendance et conformément à l’article 42 alinéa 2 de la même loi que les marchés contractés par la CENI sont conclus selon son manuel de passation des marchés en conformité avec la législation en la matière. En tout état de cause, lorsque nous allons arriver à ce stade de processus et dans le cadre d’un esprit de transparence, vous aurez tous les éléments liés aux commandes des bulletins de vote. Pour des besoins logistiques nous avons choisi un pays proche pour son impression. 8. Concernant l’audit des finances de la CEI et de la CENI Les Honorables Députés pourront convoquer la CEI. Quant à nous, après trois mois de travail nous sommes en train de consolider les chiffres et nous serons prêt à la prochaine session parlementaire. 9. Quant à la mise en place au niveau des secrétariats exécutifs ainsi que des antennes locales Après la révision du fichier électoral, un communiqué a été publié faisant état de la mise en place général du personnel administratif et technique qui est recruté suivant une procédure d’appel à candidatures définie dans le règlement intérieur conformément aux prescrits de l’articles 38 de la loi organique de la CENI.

10. Concernant la formation effective du cadre de concertation Pour ce qui est de la tenue des concertations, la CENI rappelle une fois de plus qu’elle a prévu d’organiser régulièrement des cadres de concertation avec les partis politiques et les organisations de la société civile chaque fois que les circonstances l’exigent. Toutefois, parce que toutes ces préoccupations soulevées ci-haut tendent à établir un climat de confiance entre la CENI et l’Opposition ainsi que la Majorité, le Bureau de la CENI fait deux ouvertures suivantes : 1. La CENI réitère sa demande contenue dans sa précédente réponse appelant l’Opposition et la Majorité à désigner deux experts informaticiens qui pourront prendre contact avec la Direction du Centre National de Traitement pour clarifier les préoccupations en rapport avec l’utilisation du serveur central et les autres applications connexes. 2. La CENI invite 5 dirigeants de l’Opposition et 5 de la Majorité aux fins de procéder à la visite du Centre National de Traitement et des installations de transmission des données par Vsat de s’assurer de la fonctionnalité de ces outils. III. Conclusion Ainsi, afin de mieux gérer notre processus et d’aborder dans la sérénité nous proposons aux frères et sœurs de l’Opposition de mettre d’abord en place ce cadre restreint technique étant donné que tout autour du fichier électoral. Cette option nous permettra alors de nous retrouver avec les amis de la Majorité qui sont autant que vous intéressés aux préalables soulevés. Ceci nous permettra de procéder rapidement à la signature du code de bonne conduite et de mettre en place le cadre de concertation qui prendra en charge toutes ces questions. Fait à Kinshasa, le 21 août 2011 Pour le Bureau Révérend Dr. Daniel Ngoy Mulunda – NYANGA Président


Source : La Prospérité
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Re: La gestion du serveur de la CENI

Message par EricBy »

MASOLO YA SERVEUR YA CENI TOKO TIKA YANGO TE...
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