Match esili ! Kaddhafi a gagné la guerre ! Zenga zenga !

Comme son nom l'indique, on discute de tout ici mais dans le respect et les règles du forum.
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Ilunga
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Re: Match esili ! Kaddhafi a gagné la guerre ! Zenga zenga !

Message par Ilunga »

Chávez veut retirer l’or vénézuélien des banques occidentales

« Nous allons nationaliser l’or et rapatrier toutes nos réserves au Venezuela », a annoncé Hugo Chávez. La loi de nationalisation de l’industrie aurifère doit être examinée fin août, précise El Universal. Les réserves d’or vénézuélien déposées dans des banques étrangères doivent être rapatriées à la Banque centrale du Venezuela (BCV) « de manière progressive et rapide ». Ces réserves qui représentent plus de 11 milliards de dollars se trouvent dans des banques européennes et américaines, explique le quotidien vénézuélien. « Les économies [américaine et européenne] plongent, nos réserves se trouvent dans ces pays où nous ne gagnons pas un centime, ces réserves ne rapportent pas d’intérêts et sont utilisées pour être prêtées à d’autres », a notamment déclaré Chávez.
Ilunga
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Re: Match esili ! Kaddhafi a gagné la guerre ! Zenga zenga !

Message par Ilunga »

http://www.alterinfo.net/Afrique-De-l-o ... 62561.html


Afrique: De l'or des Incas aux mirages de la recolonisation

Américains et européens cherchent de nouveaux territoires à conquérir économiquement - Pendant que l'Otan ouvre par ses bombardements la voie à ses supplétifs libyens et que la presse nous bombarde d'infos sur les «victoires» et les «avancées rebelles» sur Tripoli, des centaines de migrants continuent d'affluer de Libye vers l'Europe.

Mohamed Bouhamidi
Vendredi 19 Août 2011



Afrique: De l'or des Incas aux mirages de la recolonisation
Il nous faudrait un grand cinéaste pour reconstruire l'image de ces vagues humaines qui passent sous les raids pour rejoindre l'eldorado européen et trouvent moyen de mourir avec une telle surveillance aérienne et maritime au large des côtes libyennes. Quelques-uns d'entre ces «migrants illégaux» auront peut-être échappé à la mort promise par des «rebelles libyens» aux noirs tout simplement parce qu'ils sont noirs, y compris pour les Libyens d'entre eux. Il faudra également, un jour, se débarrasser de quelques tabous et parler de cette latence raciste, à peine tempérée par l'Islam et par l'image de Bilal, qui nous habite depuis le commerce des esclaves et la tradition de la domesticité noire que la vague d'amour pour le gnaoui ne saurait faire oublier et encore moins effacer.

Le paradoxe ne tient pas simplement au tropisme européen alors même que cette Europe moralement solidaire et unanime dans l'action bombarde des populations africaines et y tue délibérément les populations et les terrorise aux fins de provoquer un soulèvement contre Kadhafi. Il tient aux sombres présages de la crise, à cette succession de restrictions sur le niveau de vie des Européens que leurs gouvernants ont déjà approuvées ou s'apprêtent à approuver. Qu'est-ce qui se passe dans la tête de ces migrants pour que le risque de la mort ne tienne pas la balance devant la force du rêve si évidemment proche de l'illusion ? La disproportion entre risque et avantages est tellement grande que nous pouvons nous demander s'il ne faut pas inverser la question pour les comprendre mais surtout pour comprendre un mécanisme clé du fonctionnement de l'aliénation ? Et si, justement, la vie, pour ces migrants, se réalise à être du côté de l'Europe, du côté de la représentation d'une table toujours servie ?Pourtant, depuis deux ans les nuages s'accumulent sur cette Europe. Les subprimes américaines ont réalisé le premier boulot : le dégonflage de tous ces montages de junkies de la finance, du poker en ligne des traders et des nouveaux alchimistes qui veulent générer du profit à partir de l'argent lui-même en lieu et place du travail.

On peut se demander qu'ils ne rêvent pas parfois d'inventer un billet vert qui accouche tout seul d'autres billets verts. S'ils ne rêvent pas d'un monde fantastique habité par le seul rire d'Oncle Picsou nageant dans ses dollars. Bref, s'ils ne rêvent pas de vivre dans une bulle comme ils vivent des bulles financières, technologiques, etc. Les gogos peuvent toujours croire un jour entrer dans cette bulle. Tout est organisé pour que le sort, le destin, la fortune apparaissent comme des coups de dés et que le travail n'a rien à voir là dedans. Un monde à la mesure de «la roue de la fortune». Vous tournez la roue et vous gagnez beaucoup d'argent. Et cela dure depuis des années cette éducation à cette «martingale» du joueur de poker, à cette loi des séries pour imaginer comment gagner le gros lot. Attention ! Les jeux télévisés sont essentiellement différents des vieux modèles du jeu qu'étaient mais ne sont plus le PMU ou la Loterie nationale. Le phénomène est invasif, quotidien, prégnant et inclusif. Vous gagnez ou vous perdez avec la femme ou l'homme qui tourne la roue sur le plateau télé. Vous imaginez bien sûr que perdre à la roue de la fortune normalise les échecs au quotidien. Le petit boulot qui saute, la mauvaise passe, la guigne du chômage ou de la maladie, c'est le mauvais arrêt de la roue.

Les malheurs qui vous frappent, c'est une question de malchance. Vous vous imaginez aussi pour qui ils vont voter les mordus de la roue de la fortune ? Vous pouvez parier qu'ils ne voteront jamais pour les courants politiques qui leur parlent de travail et de lutte. Et vous pouvez parier aussi qu'ils voteront pour celui qui les culpabilisera : si vous voulez gagner de l'argent, travailler, sortez de la roue de la fortune, cessez de rêver, etc. L'énormité d'une France qui vote pour le slogan abscons de travailler plus pour gagner plus vient en droite ligne de culpabilité liée à un autre travail de fond réalisé en entreprise par le management qui a entraîné les travailleurs à chercher individuellement de meilleurs salaires par la réalisation de meilleures performances. Ce management qui fait déserter les syndicats et leur a fait croire dans le quotidien du boulot qu'ils pouvaient gagner plus en travaillant plus.Pendant cette guerre de reconquête coloniale faite à la Libye avant que Sarkozy ou son successeur socialiste s'occupe de nous grâce au CNT algérien qui attend dans sa naphtaline et grâce aussi au Djebel Nefoussa que Ferhat Mehenni rêve de reproduire à l'Est d'Alger, la roue de la fortune tourne du mauvais côté pour les maîtres des médias français qui sont les maîtres du CAC 40. Elle tourne dans le mauvais sens et s'arrête sur les mauvais chiffres pour tous les CAC 40 du monde. Pire, elle ouvre dans la bulle des junkies de la spéculation financière les vents tourbillonnants de la réalité.

Cela va mal pour les profits mais, ô paradoxe, les dirigeants préparés, formés, et financés par les junkies vont mettre de l'argent dans leurs poches. Ils vont mettre beaucoup d'argent des citoyens américains et des citoyens d'Europe dans les poches des banquiers en contrepartie d'une vague menace d'un futur contrôle de leurs tripatouillages. Un actionnaire anglais a aussitôt assimilé en 2008 à une tentation communiste. Nous sommes encore en 2008, en pleine tempête et dans un moment difficile pour les Brown et les Sarkozy voulant faire croire à leurs concitoyens qu'il n'y aura plus de tolérance pour les jeux de la banque. Les chiffres sont fabuleux. Près de trois mille milliards de dollars immédiatement trouvés et immédiatement inscrits aux créances des enfants et des petits-enfants de ces mêmes citoyens. Sur l'instant, il n'est apparu clairement que les Euro-Américains endettaient leurs arrières petits-enfants pour le bon plaisir de la grande finance. Par contre, il est bien apparu que le monde entier payait pour quelques-uns, que plus on privatisait les profits, plus on collectivisait les pertes.C'est la toute récente crise de l'endettement de l'Etat américain qui a rendu très claire une image et une réalité soigneusement cachées : les Américains vivent bien mais vivent à crédit. Les Européens aussi. Et d'une façon ou d'une autre, quelqu'un doit payer cette dette. Ce sera nous le tiers monde. Les migrants qui croient à l'eldorado européen ne le savent pas peut-être. Peut-être le savent-ils parfaitement.

Beaucoup de diplômés traversent dans ces esquifs de la mort. Et beaucoup sont compétents dans leurs domaines. Car c'est cela aussi la migration clandestine, une migration des gens instruits à qui la crise économique et les changements dans la division internationale du travail ont fermé les voies de la migration légale.Si nous n'avons pas d'argent pour un film, une bande dessinée sera suffisante ? C'est bien une question d'image. Si nous pouvions payer la dette des Euro-Américains, nous ne fournirions pas autant de migrants. La Libye en donne encore la mesure. Il n'existe pas de migrants économiques libyens, malgré les longues années d'embargo et d'isolement de ce pays. Bien au contraire, la Libye absorbait beaucoup de main-d'uvre des pays voisins et aujourd'hui la Tunisie ressent le contrecoup de l'arrêt des mandats de ses travailleurs en Libye. C'est bien pour cette raison, pour cette prospérité due au pétrole que la France de Sarkozy a fomenté avec ses alliés une révolte libyenne et préparé depuis longtemps avec les forces spéciales anglaises, hollandaises, américaines et avec les groupes de Bandar Ben Soltane «l'insurrection libyenne».Déjà et en dépit du gel des avoirs libyens, les puissances occidentales se servent sans vergogne. Les USA viennent de décider le «dégel» d'un milliard et demi de dollars que leurs propres organismes vont dépenser au nom du CNT.

Mais au final, les avoirs libyens représentent une goutte au regard des besoins. Trois cent milliards de dollars ne sont presque rien face aux dettes souveraines des Etats-Unis, de la France, de la Grande-Bretagne, de l'Italie, de l'Espagne, etc. A Lampedusa, les migrants africains débarqueront sur les terres d'un continent endetté jusqu'au cou et sur plusieurs générations. Ils auront le bonheur de travailler pour la dette européenne et de voir de près comment cette même Europe du Grand Capital va faire payer à ses citoyens les frasques de sa finance et les coûts sociaux de la baisse tendancielle du taux de profit. La promesse est faite par tous, de Cameron à Berlusconi : pas d'hôpitaux, pas d'école, pas de culture à crédit. Personne ne vivra au-dessus de ses moyens et les limites intolérables de l'endettement sont un avertissement suffisant. Le reste de la paix sociale, les dirigeant, ils iront le chercher ailleurs. Dans la guerre aux concurrents qui émergent, dans la guerre de rapine et de reconquête coloniale et dans la guerre à leurs propres peuples. La gauche européenne s'y prépare activement. Le PS français a appelé Sarkozy au débat au nom de l'intérêt national français. Tiens, ça existe l'intérêt national français ? En Angleterre, la gauche travailliste critique l'analyse de Cameron sur les causes des violences mais appelle à la défense intelligente de l'Ordre existant. L'aristocratie ouvrière - si le terme a encore un sens en Europe - et ses organisations politiques et syndicales dites de gauche ne veulent surtout pas perdre le confort et le niveau de vie qu'ils se sont assurés par le pillage néocolonial et qu'ils entendent s'assurer aujourd'hui par le pillage colonial tout court au nom de l'impérialisme humanitaire.

Après avoir voté le bombardement de la Libye, cette gauche s'apprête à affronter son peuple.Le grand hic pour le film - pour la bande dessinée - reste que les Euro-Américains ne trouveront pas de tiers monde prospère à piller. Ils ne trouveront pas l'or des Incas ni les trésors de l'Afrique accumulées pendant des siècles de travail, ni les joyaux de l'Inde ni les richesses de la Chine. Tous ce qui était disponible a déjà été pillé. Les Euro-Américains ont déjà appauvri nos pays par toutes sortes d'astuces et de médications du FMI. Les ressources sont inestimables certes mais il faut d'abord y mettre la main.

Mohamed Bouhamidi
black panter
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Message par black panter »

Ilunga a écrit :http://www.alterinfo.net/Afrique-De-l-o ... 62561.html


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Américains et européens cherchent de nouveaux territoires à conquérir économiquement - Pendant que l'Otan ouvre par ses bombardements la voie à ses supplétifs libyens et que la presse nous bombarde d'infos sur les «victoires» et les «avancées rebelles» sur Tripoli, des centaines de migrants continuent d'affluer de Libye vers l'Europe.

Mohamed Bouhamidi
Vendredi 19 Août 2011



Afrique: De l'or des Incas aux mirages de la recolonisation
Il nous faudrait un grand cinéaste pour reconstruire l'image de ces vagues humaines qui passent sous les raids pour rejoindre l'eldorado européen et trouvent moyen de mourir avec une telle surveillance aérienne et maritime au large des côtes libyennes. Quelques-uns d'entre ces «migrants illégaux» auront peut-être échappé à la mort promise par des «rebelles libyens» aux noirs tout simplement parce qu'ils sont noirs, y compris pour les Libyens d'entre eux. Il faudra également, un jour, se débarrasser de quelques tabous et parler de cette latence raciste, à peine tempérée par l'Islam et par l'image de Bilal, qui nous habite depuis le commerce des esclaves et la tradition de la domesticité noire que la vague d'amour pour le gnaoui ne saurait faire oublier et encore moins effacer.

Le paradoxe ne tient pas simplement au tropisme européen alors même que cette Europe moralement solidaire et unanime dans l'action bombarde des populations africaines et y tue délibérément les populations et les terrorise aux fins de provoquer un soulèvement contre Kadhafi. Il tient aux sombres présages de la crise, à cette succession de restrictions sur le niveau de vie des Européens que leurs gouvernants ont déjà approuvées ou s'apprêtent à approuver. Qu'est-ce qui se passe dans la tête de ces migrants pour que le risque de la mort ne tienne pas la balance devant la force du rêve si évidemment proche de l'illusion ? La disproportion entre risque et avantages est tellement grande que nous pouvons nous demander s'il ne faut pas inverser la question pour les comprendre mais surtout pour comprendre un mécanisme clé du fonctionnement de l'aliénation ? Et si, justement, la vie, pour ces migrants, se réalise à être du côté de l'Europe, du côté de la représentation d'une table toujours servie ?Pourtant, depuis deux ans les nuages s'accumulent sur cette Europe. Les subprimes américaines ont réalisé le premier boulot : le dégonflage de tous ces montages de junkies de la finance, du poker en ligne des traders et des nouveaux alchimistes qui veulent générer du profit à partir de l'argent lui-même en lieu et place du travail.

On peut se demander qu'ils ne rêvent pas parfois d'inventer un billet vert qui accouche tout seul d'autres billets verts. S'ils ne rêvent pas d'un monde fantastique habité par le seul rire d'Oncle Picsou nageant dans ses dollars. Bref, s'ils ne rêvent pas de vivre dans une bulle comme ils vivent des bulles financières, technologiques, etc. Les gogos peuvent toujours croire un jour entrer dans cette bulle. Tout est organisé pour que le sort, le destin, la fortune apparaissent comme des coups de dés et que le travail n'a rien à voir là dedans. Un monde à la mesure de «la roue de la fortune». Vous tournez la roue et vous gagnez beaucoup d'argent. Et cela dure depuis des années cette éducation à cette «martingale» du joueur de poker, à cette loi des séries pour imaginer comment gagner le gros lot. Attention ! Les jeux télévisés sont essentiellement différents des vieux modèles du jeu qu'étaient mais ne sont plus le PMU ou la Loterie nationale. Le phénomène est invasif, quotidien, prégnant et inclusif. Vous gagnez ou vous perdez avec la femme ou l'homme qui tourne la roue sur le plateau télé. Vous imaginez bien sûr que perdre à la roue de la fortune normalise les échecs au quotidien. Le petit boulot qui saute, la mauvaise passe, la guigne du chômage ou de la maladie, c'est le mauvais arrêt de la roue.

Les malheurs qui vous frappent, c'est une question de malchance. Vous vous imaginez aussi pour qui ils vont voter les mordus de la roue de la fortune ? Vous pouvez parier qu'ils ne voteront jamais pour les courants politiques qui leur parlent de travail et de lutte. Et vous pouvez parier aussi qu'ils voteront pour celui qui les culpabilisera : si vous voulez gagner de l'argent, travailler, sortez de la roue de la fortune, cessez de rêver, etc. L'énormité d'une France qui vote pour le slogan abscons de travailler plus pour gagner plus vient en droite ligne de culpabilité liée à un autre travail de fond réalisé en entreprise par le management qui a entraîné les travailleurs à chercher individuellement de meilleurs salaires par la réalisation de meilleures performances. Ce management qui fait déserter les syndicats et leur a fait croire dans le quotidien du boulot qu'ils pouvaient gagner plus en travaillant plus.Pendant cette guerre de reconquête coloniale faite à la Libye avant que Sarkozy ou son successeur socialiste s'occupe de nous grâce au CNT algérien qui attend dans sa naphtaline et grâce aussi au Djebel Nefoussa que Ferhat Mehenni rêve de reproduire à l'Est d'Alger, la roue de la fortune tourne du mauvais côté pour les maîtres des médias français qui sont les maîtres du CAC 40. Elle tourne dans le mauvais sens et s'arrête sur les mauvais chiffres pour tous les CAC 40 du monde. Pire, elle ouvre dans la bulle des junkies de la spéculation financière les vents tourbillonnants de la réalité.

Cela va mal pour les profits mais, ô paradoxe, les dirigeants préparés, formés, et financés par les junkies vont mettre de l'argent dans leurs poches. Ils vont mettre beaucoup d'argent des citoyens américains et des citoyens d'Europe dans les poches des banquiers en contrepartie d'une vague menace d'un futur contrôle de leurs tripatouillages. Un actionnaire anglais a aussitôt assimilé en 2008 à une tentation communiste. Nous sommes encore en 2008, en pleine tempête et dans un moment difficile pour les Brown et les Sarkozy voulant faire croire à leurs concitoyens qu'il n'y aura plus de tolérance pour les jeux de la banque. Les chiffres sont fabuleux. Près de trois mille milliards de dollars immédiatement trouvés et immédiatement inscrits aux créances des enfants et des petits-enfants de ces mêmes citoyens. Sur l'instant, il n'est apparu clairement que les Euro-Américains endettaient leurs arrières petits-enfants pour le bon plaisir de la grande finance. Par contre, il est bien apparu que le monde entier payait pour quelques-uns, que plus on privatisait les profits, plus on collectivisait les pertes.C'est la toute récente crise de l'endettement de l'Etat américain qui a rendu très claire une image et une réalité soigneusement cachées : les Américains vivent bien mais vivent à crédit. Les Européens aussi. Et d'une façon ou d'une autre, quelqu'un doit payer cette dette. Ce sera nous le tiers monde. Les migrants qui croient à l'eldorado européen ne le savent pas peut-être. Peut-être le savent-ils parfaitement.

Beaucoup de diplômés traversent dans ces esquifs de la mort. Et beaucoup sont compétents dans leurs domaines. Car c'est cela aussi la migration clandestine, une migration des gens instruits à qui la crise économique et les changements dans la division internationale du travail ont fermé les voies de la migration légale.Si nous n'avons pas d'argent pour un film, une bande dessinée sera suffisante ? C'est bien une question d'image. Si nous pouvions payer la dette des Euro-Américains, nous ne fournirions pas autant de migrants. La Libye en donne encore la mesure. Il n'existe pas de migrants économiques libyens, malgré les longues années d'embargo et d'isolement de ce pays. Bien au contraire, la Libye absorbait beaucoup de main-d'uvre des pays voisins et aujourd'hui la Tunisie ressent le contrecoup de l'arrêt des mandats de ses travailleurs en Libye. C'est bien pour cette raison, pour cette prospérité due au pétrole que la France de Sarkozy a fomenté avec ses alliés une révolte libyenne et préparé depuis longtemps avec les forces spéciales anglaises, hollandaises, américaines et avec les groupes de Bandar Ben Soltane «l'insurrection libyenne».Déjà et en dépit du gel des avoirs libyens, les puissances occidentales se servent sans vergogne. Les USA viennent de décider le «dégel» d'un milliard et demi de dollars que leurs propres organismes vont dépenser au nom du CNT.

Mais au final, les avoirs libyens représentent une goutte au regard des besoins. Trois cent milliards de dollars ne sont presque rien face aux dettes souveraines des Etats-Unis, de la France, de la Grande-Bretagne, de l'Italie, de l'Espagne, etc. A Lampedusa, les migrants africains débarqueront sur les terres d'un continent endetté jusqu'au cou et sur plusieurs générations. Ils auront le bonheur de travailler pour la dette européenne et de voir de près comment cette même Europe du Grand Capital va faire payer à ses citoyens les frasques de sa finance et les coûts sociaux de la baisse tendancielle du taux de profit. La promesse est faite par tous, de Cameron à Berlusconi : pas d'hôpitaux, pas d'école, pas de culture à crédit. Personne ne vivra au-dessus de ses moyens et les limites intolérables de l'endettement sont un avertissement suffisant. Le reste de la paix sociale, les dirigeant, ils iront le chercher ailleurs. Dans la guerre aux concurrents qui émergent, dans la guerre de rapine et de reconquête coloniale et dans la guerre à leurs propres peuples. La gauche européenne s'y prépare activement. Le PS français a appelé Sarkozy au débat au nom de l'intérêt national français. Tiens, ça existe l'intérêt national français ? En Angleterre, la gauche travailliste critique l'analyse de Cameron sur les causes des violences mais appelle à la défense intelligente de l'Ordre existant. L'aristocratie ouvrière - si le terme a encore un sens en Europe - et ses organisations politiques et syndicales dites de gauche ne veulent surtout pas perdre le confort et le niveau de vie qu'ils se sont assurés par le pillage néocolonial et qu'ils entendent s'assurer aujourd'hui par le pillage colonial tout court au nom de l'impérialisme humanitaire.

Après avoir voté le bombardement de la Libye, cette gauche s'apprête à affronter son peuple.Le grand hic pour le film - pour la bande dessinée - reste que les Euro-Américains ne trouveront pas de tiers monde prospère à piller. Ils ne trouveront pas l'or des Incas ni les trésors de l'Afrique accumulées pendant des siècles de travail, ni les joyaux de l'Inde ni les richesses de la Chine. Tous ce qui était disponible a déjà été pillé. Les Euro-Américains ont déjà appauvri nos pays par toutes sortes d'astuces et de médications du FMI. Les ressources sont inestimables certes mais il faut d'abord y mettre la main.

Mohamed Bouhamidi
t'as raison mon frère. nous devons étre interpeller pour liberer l'afrique de ces dinausores.
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TUPAC MOUDJAHIDINE
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Re: Match esili ! Kaddhafi a gagné la guerre ! Zenga zenga !

Message par TUPAC MOUDJAHIDINE »

Finalement qui mene au score dans ce match :evil: :twisted: :twisted: :twisted:
« Quiconque en août s'endormira, en janvier s'en repentira ».
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Re: Match esili ! Kaddhafi a gagné la guerre ! Zenga zenga !

Message par Ilunga »

TUPAC a écrit :

"Finalement qui mene au score dans ce match :evil: :twisted: :twisted: :twisted:"








J'ai l'impression que depuis hier, jeudi-vendredi, l'OTAN a réussi à ouvrir la voie vers Tripoli aux rats...Les bombardements ont été intenses, un vrai déluge de feu qui s'est abattu sur les villes sous contrôle des forces régulières de Kadhafi...
Un massacre à grande échelle inimaginable a été commis par l'"empire occidental" sur ce pays africain...Des civiles bombardés sans distinction par l'aviation de l'OTAN...
Jugez-en vous-mêmes :

http://allainjules.com/2011/08/19/libye ... -de-lotan/

http://allainjules.com/2011/08/18/libye ... -de-lotan/
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Re: Match esili ! Kaddhafi a gagné la guerre ! Zenga zenga !

Message par Ilunga »

Voici les derniers développements...

http://allainjules.com/2011/08/20/libye ... -tu-meurs/






Libye – Plus fort que les rebelles, tu meurs !

Publié le20 août 2011 parAllain Jules

128

Dessin de Cil

Le territoire contrôlé par Mouammar Kadhafi s’est réduit considérablement au cours des trois dernières semaines. Les rebelles avancent vers la capitale, Tripoli, à partir de l’ouest, du sud et de l’est. Abdessalem Jalloud, ancien n°2 déchu du régime Kadhafi a rejoint ces derniers. Ils sont victorieux sur tous les fronts. Dans la nuit, ils ont encore fait une annonce: le port de Brega est sous leur contrôle et la ville de Zahouïa est tombée dans leur escarcelle. Demain, ils seront dans la lune. C’est certain. Diantre.

Le posteur Setamir a bien résumé la situation réelle du terrain. J’ai aussi lu ici ou là, pas dans les médias « meanstream », la vérité. Et, avec mes contacts sur place, les faits sont réels. Ils ne prennent aucune ville dans le sens de « conquête » suite à une bataille.

Cela se passe comme suit :

1 – L’Otan effectue une 1ère opération en bombardant les positions des forces gouvernementales libyennes.

2 – Ces dernières « disparaissent » selon une stratégie ou tactique qu’ils ne veulent pas révéler ; ce qui est normal.

3 – Les insurgés ou ‘rats’, comme les nomme les Libyens, se faufilent par petits groupes dans les faubourgs de ces villes. Le tout ne dépasse guère 50 à 100 éléments. Ils tirent tout azimut afin de « terroriser » la population ne sachant pas que cette dernière est majoritairement armée et organisée.

4 – Ils filment rapidement et envoient l’information qu’il s’agit d’une reprise de la ville.

5 – Les forces gouvernementales les encercle en les coupant de toute aide extérieure et laisse les citoyens armées faire le « travail » de « dératisation » en leur donnant bien sûr un coup de main.

6 – Les bombardements cessent juste après car l’Otan ne sachant plus sur qui tirer.

7 – Ils ne leur reste alors que le suicide ou la reddition ( ce dernier cas est le plus fréquent). Situation qui ne dure pas 2/3 jours.

Les ‘insurgés’ se font avoir ainsi pour toutes les villes et villages que les médias de l’Otan annoncent comme avancée ou victoire. Aujourd’hui et demain, quelle sera la nouvelle prise et/ou annonce ? Wait and see !
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Re: Match esili ! Kaddhafi a gagné la guerre ! Zenga zenga !

Message par Ilunga »

olka

20 août 2011

Breaking news

- Pour les villes il y a des combats, car les rats courent des tous les cotés en essayant d’isoler Tripoli. La situation évolue très rapidement. Où est qui – n’est pas claire, les détails sont sujets à controverse, mais environ la moitié des prétendu succès des rats on peut facilement multiplier par zéro.

- Dans Zawia il y a des rats, mais ils ne se sentent pas bien la-bas. Les raffineries – ils ne sont pas en mesure de les capturer. Sabrata est libre. Al-Adzhelat aussi. Sur Tripoli on a tiré hier de tous les cotés, mais il n y a pas de panique.

- Misurata est sous le contrôle de l’armée de la Libye- les rats ont été enlevés à partir de là pour les jeter sur le front du sud.

- L OTAN essaie de couper la route de Tunis à Tripoli, sans succès.

- Kadhafi fuit nulle part.
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Re: Match esili ! Kaddhafi a gagné la guerre ! Zenga zenga !

Message par Ilunga »

katalizeur

19 août 2011

pause…….

une petite pose pour faire le point , si non on ne comprend plus rien……

l’otan controle totalement les airs…..grand bien lui fasse…..

le cnt.;;enfin la coquille vide qu »il reste controle tant bien que mal administrativement 200 OOO habitants et soyons genereux 5 a 10% du territoire sans moyens financiers clairs

le gouvernement libyen: controle administrativement 5 000 000 habitants, environ 90% du territoire a une armée encore operationnelle et enplus 2 000 000 hommes en armes des moyens financiers encore tres important ( j’expliquerai pourquoi….) des soutient de plus en plus nombreux…..

la question est pourquoi le guide partirait il ,? question partiriez vous ?
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Re: Match esili ! Kaddhafi a gagné la guerre ! Zenga zenga !

Message par Ilunga »

http://www.voltairenet.org/Washington-p ... occupation


Washington planifie une occupation prolongée d'une partie de la Libye

par Thierry Meyssan

Alors que les télévisions atlantistes annoncent la chute imminente de Mouammar Kadhafi, Thierry Meyssan —présent à Tripoli— dénonce une intoxication. Selon lui, la guerre est autant psychologique que militaire. Les mensonges de la propagande visent à provoquer l’implosion de l’État libyen, l’objectif final n’étant plus de gouverner le pays, mais au contraire d’y installer le « chaos constructeur » au détriment de la population civile, afin de débuter le « remodelage de l’Afrique du Nord ».
Réseau Voltaire | Tripoli (Libye) | 20 août 2011
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Vu de Washington, l’ex-ambassadeur des Etats-Unis à Tripoli, Gene A. Cretz sera le « gouverneur de la Libye libre »

On a pu observer au cours des derniers jours un changement tactique important de l’OTAN. En plusieurs zones loyales au gouvernement, l’Alliance a bombardé des checkpoints, créant de la confusion, pour larguer un peu plus loin des armes à des cellules rebelles dormantes, ou à des commandos de Forces spéciales infiltrés.

Ces opérations ont échoué, et les armes —derniers modèles— ont été récupérées par l’armée libyenne. Mais à n’en pas douter, l’OTAN perfectionnera sa méthode et parviendra ultérieurement à la mettre en œuvre.

Cette innovation tactique montre qu’il ne s’agit plus de favoriser un soulèvement populaire contre « le régime de Kadhafi », mais d’inciter à la guerre civile.

Ne croyez pas un mot de ce que vous disent les télévisions satellitaires de la Coalition. À titre d’exemple, au moment où j’écris ces lignes [samedi 20 août après-midi], elles viennent d’annoncer qu’une unité de l’armée s’est mutinée et a pris le contrôle de l’aéroport ; que l’on se bat dans la capitale et que des chars ont été déployés. C’est de la pure invention. Prenez plutôt comme source d’information les télévisions satellitaires d’États ne participant pas au conflit : la chaîne latino-américaine TeleSur ou la chaîne iranienne PressTV qui, depuis le départ de Russia Today, sont les seules sur place à rendre compte objectivement des événements.

La propagande atlantiste nous assure, à longueur de journée, que les rebelles progressent, qu’ils ont pris tel ou tel village « stratégique », et que « les jours de Kadhafi sont comptés ». Combien de fois nous ont-ils annoncé que Kadhafi avait fuit au Venezuela ou s’était suicidé ?

Dernier avatar de cette guerre psychologique l’annonce faite par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) de la nécessité d’évacuer au plus vite 600 000 travailleurs étrangers avant l’inévitable bain de sang ; une déclaration sans fondement, destinée à semer la panique. L’OIM ne ressort pas des agences des Nations Unies. Elle est dirigée par l’ambassadeur US William Lacy Swing, tristement célèbre en Haïti.

En réalité, l’OTAN a pris acte de son enlisement et ne vise plus une solution militaire classique. Sa tactique est désormais conçue pour appuyer une action politique souterraine visant à provoquer une dislocation de l’État.

L’idée est que les Libyens prêts à soutenir le CNT se comptent en dizaines ou en centaines de milliers, tandis que ceux qui soutiennent le gouvernement se comptent par millions. Dès lors, il est illusoire de penser que les « rebelles » pourront contrôler le pays à court ou moyen terme.

Contrairement à une idée répandue, ce ne sont pas tant les rebelles qui se battent contre l’armée libyenne et ses réservistes, c’est l’OTAN. Le schéma est désormais bien rôdé : des hélicoptères Apache investissent une localité en mitraillant tout ce qui bouge. La population fuit et l’armée se retire. Les « rebelles » investissent alors la bourgade. Ils hissent le drapeau monarchiste devant les caméras de CNN et consorts. Ils se font photographier en faisant le V de la victoire, puis pillent les maisons abandonnées. Lorsque l’OTAN se retire, l’armée libyenne revient et les « rebelles » s’enfuient, laissant derrière eux une ville dévastée. Chaque jour le CNT clame donc avoir pris une localité qu’il perd le lendemain. Au moment où j’écris ces lignes, l’armée libyenne a repris le contrôle de Zwaya et de sa raffinerie, de Brega et de raffinerie, et surtout de presque toute la ville de Misrata. La seule localité importante tenue par les « rebelles » est Benghazi. Ailleurs, ils n’étaient que de passage avec leur cohorte de journalistes embarqués. Avec l’aide de l’OTAN, les rebelles peuvent pénétrer n’importe où, mais sans l’aide de la population, ils parviennent à se maintenir nulle part.

Réunis à Washington le 25 juillet au Center for Strategic & International Studies (CSIS), les meilleurs experts états-uniens sont arrivés à la conclusion qu’il n’y a aucun moyen de prendre Tripoli, en tous cas pas avant deux ou trois ans. Il est par contre possible, comme l’anticipe Daniel Serwer dans une note du Council of Foreign Relations (CFR) de provoquer une implosion du régime. Il s’en suivrait que les zones rurales, dont l’organisation sociale est de nature tribale, sombreraient instantanément dans un chaos plus proche de l’exemple somalien que de l’exemple irakien. Certaines zones urbaines, principalement Tripoli qui abrite le quart de la population libyenne, dont l’organisation sociale est plus familiale et individuelle, resteraient à la fois loyales au gouvernement et stables.

D’ores et déjà il a été décidé que le pitoyable Conseil national de transition serait maintenu pour la forme, mais dessaisi de ses prérogatives, qu’au demeurant il n’a jamais exercées. L’ambassadeur Gene A. Cretz serait nommé « gouverneur de la Libye libre » (sic), comme le général Jay Gardner l’avait été en Irak. Cretz a constitué son équipe et se tient prêt à tout moment à débarquer.

Après avoir tenté un coup d’État en octobre, inventé un alibi humanitaire pour conquérir le pays en février, puis avoir envisagé la partition de la Libye sur le modèle kosovar en juin, et s’être lancé début août dans une campagne pour faire souffrir la population jusqu’à se qu’elle se révolte, l’OTAN glisse insensiblement vers le « chaos constructeur », cher aux Straussiens [1] qui ont précisément voulu cette guerre pour étendre à l’Afrique du Nord le « remodelage » qu’ils ont commencé au Proche-Orient. Dans un tel cas, le maintien de Mouammar Kadhafi à Tripoli serait une aubaine pour créer un conflit régional généralisé entre arabes et « autochtones » (Berbères etc.). En effet, à la différence du Proche-Orient, l’Afrique du Nord ne se prête pas à un conflit sectaire sunnite/chiite.

Le chaos libyen serait progressivement étendu à l’ensemble de l’Afrique du Nord (sauf l’Égypte) en installant la terreur d’Al Qaida au Maghreb Islamique.

Il va de soi que le chaos en Libye aurait des conséquences catastrophiques pour tous les pays de la Méditerranée, et en premier chef pour l’Italie et la France qui s’en trouveraient profondément et durablement déstabilisés. L’Europe serait privée d’importantes fournitures de gaz et de pétrole, et devrait simultanément faire face à un afflux massif de réfugiés. Dans cette perspective, le CFR recommande d’envisager une occupation militaire durable, seule apte à stabiliser le pays. Cependant, il est peu probable que l’administration Obama puisse —en pleine campagne électorale— financer un vaste déploiement de troupes au sol, face à une opinion publique intérieure qui exige des économies. Le CFR préconise donc que Washington transfère cette charge sur les Nations Unies et l’Union européenne.

Si l’on suit cette logique, Washington et d’autres ne manqueront pas d’invoquer les responsabilités post-conflit déterminées par la Convention de Genève pour imposer ce fardeau au couple franco-britannique qui a pris le leadership médiatique de la guerre.

De son côté, l’émir Hamad bin Khalifa Al Thani a envoyé un émissaire en Tunisie pour tenter une OPA. L’ex-Premier ministre français, désormais employé du Qatar, Maître Dominique de Villepin, était mandaté pour acheter la trahison des Kadhafi. Il n’a pas eu le succès escompté. Contrairement à une idée reçue à Doha et à Paris, certaines personnes ne sont pas à vendre.

Quoi qu’il en soit, la suite des événements s’apparentera probablement à un coup tordu : l’émir de Qatar est en train de faire construire à Doha des décors en carton pâte représentant Bab el-Azizia (la place sur laquelle se trouvait l’ancien palais de Mouammar Kadhafi) et la Place verte (la place centrale de Tripoli où le « Guide » prononce ses discours). À n’en pas douter, les prochaines images exclusives d’Al-Jazeera ne manqueront pas de créer une réalité virtuelle qui fera, à sa manière, partie de l’Histoire.
Thierry Meyssan
Ilunga
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Re: Match esili ! Kaddhafi a gagné la guerre ! Zenga zenga !

Message par Ilunga »

strym

21 août 2011

voici ce que dit le figaro aligné à l’otan à 14h11

« Tripoli est toujours défendu. Nous avons des milliers de soldats professionnels et des milliers de volontaires qui protègent la ville. Ces gens ne sont pas seulement patriotes mais ils ont des familles et des maisons qu’ils veulent protéger et ils comprennent bien que si les rebelles entrent, le sang sera partout », a indiqué ce porte-parole Moussa Ibrahim, lors d’une conférence de presse.
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