La gestion du serveur de la CENI

Comme son nom l'indique, on discute de tout ici mais dans le respect et les règles du forum.
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Ilunga
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PROCESSUS ELECTORAL - La communauté internationale veut des élections en novembre
Jeudi, 04 Août 2011 14:16



Les choses se précisent ou se gâtent, cela dépend de quel angle on le prend. Sans nul doute, les élections vont se tenir à terme échu malgré les difficultés et les manquements réels constatés dans la préparation des scrutins de novembre 2011. A ce jour, les choses se passent comme si les partenaires de la communauté internationale ont pris l’option d’accompagner, encore une fois, les autorités RD-congolaises dans l’organisation des élections acceptables et acceptées par tous les protagonistes internes. Tous les signaux, jadis au rouge, sont en train de virer au vert jour après jour. Et la pression monte pour que cela soit ainsi.

La dernière déclaration en date est celle de l’ambassadeur des Etats-Unis à Kinshasa qui publiait hier mercredi un communiqué clair et sans équivoque: «Le gouvernement des Etats-Unis note avec satisfaction que le processus d‘enrôlement des électeurs s‘est achevé dans les délais. C’est un évènement marquant dans le cycle électoral, lequel offre, néanmoins, peu de temps pour que les élections se tiennent le 28 novembre 2011 comme prévu. Garder ce processus sur la bonne voie et dans les délais prescrits dépendra d’un effort concerté. Nous encourageons les parties concernées à faire de leur mieux pour préserver la dynamique qui a été réalisée à ce jour La prochaine étape importante sera l‘adoption par l‘Assemblée nationale et le Sénat de l‘annexe à la loi électorale qui permettra à ce processus d’aller de l‘avant. Nous encourageons tous les partis politiques et les membres du Parlement à s‘acquitter de cette tâche le plus vite possible». En un mot comme en mille, le souhait de Washington est de voir les choses aller rapidement et normalement, même si le délai du 28 novembre semble poser problème. Cette déclaration, qui s’inscrit dans une logique de soutien aux institutions démocratiques, intervient après la réception à la Maison blanche de quatre chefs d’Etat africains récemment élus. Le président Obama a clairement exprimé la volonté de son pays à rester aux côtés de ceux qui respectent la voie démocratique.
Et ce n’est pas tout, cette même logique se construit comme un puzzle au sein de la communauté dite internationale. Les ambassadeurs membres de l’Union européenne, après avoir reçu le président de l’Assemblée nationale le mardi, se sont rendus le lendemain au palais de la Nation pour se faire expliquer, de vive voix, le déroulement du processus électoral. A Evariste Boshab, les ambassadeurs européens ont demandé de tout mettre en oeuvre que les annexes à la loi électorale soient examinées et votées dans les temps, afin de permettre à la Commission électorale nationale indépendante -CENI- de passer à d’autres étapes. Et apparemment, les 27 sont prêts à aider Ngoy Mulunda à réussir le pari de faire élire les RD-Congolais le 28novembre. Preuve qu’ils croient en ces élections, les ambassadeurs ont informé le speaker de la chambre basse du déploiement d’une mission d’observation électorale six semaines avant le scrutin proprement dit, probablement en septembre ou octobre 2011. En deux, trois jours, les nouvelles sont plutôt bonnes pour les instances organisatrices des élections, et pour le président Kabila qui tient à éviter le scénario de nouvelles négociations politiques.
Du côté des Nations Unies également, on a enregistré de très bonnes nouvelles, financières cette fois-là. Au cours d’une rencontre en fin de semaine dernière, le représentant résident du PNUD en RD-Congo, avait annoncée le bouclage du budget destiné aux élections. Si on y ajoute l’ensemble du matériel présenté la semaine dernière et acquis sur fonds propres du gouvernement, on peut dire qu’effectivement on approche inexorablement du bout du tunnel. Néanmoins, seuls ces moyens ne suffisent pas à obtenir des élections crédibles et apaisées. Faudrait-il encore que tous les partenaires, internes surtout, acceptent de jouer le jeu démocratique. Car, une fois que les textes seront apprêtés et que les problèmes logistiques ne poseront plus problème, il ne restera à Ngoy Mulunda que de compter le temps, qui ne joue pas encore en sa faveur. Le pasteur président pourrait alors en ce moment-là se vanter et menacer d’organiser les élections couplées sans aucun souci. Il n’y a que certains opérateurs politiques qui ne voient pas venir cette grosse machine internationale dont dépend, acceptons-le honteusement, une grande partie de notre souveraineté. Agir autrement, c’est aller à contre-courant de l’histoire, au risque de se faire avaler.
A OBUL’OKWESS


Source : AfricaNews
Ilunga
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Message par Ilunga »

Ngoy Mulunda commence à taper sérieusement sur le système nerveux de la classe politique, toutes tendances confondues...Comment qqn qui est à la tête d'une institution (CENI) qui est l'émanation du Parlement et du Sénat, peut-il donner des ultimatums à ce Parlement et Sénat? Il n'y qu'au Congo qu'on peut assister à de tels comportements...Un individu qui n'a aucun mandat électif qui menace tout un Congrès(Parlement+Sénat)...C'est l'inversion des valeurs !








Fichier électoral contesté, ultimatum de Ngoy Mulunda au Parlement, insécurité à l'Est, grogne sociale … La RDC sur un volcan

Samedi, 06 Août 2011 09:04



A moins de trois mois des élections présidentielle et législatives, la République Démocratique du Congo connaît un regain de tension qui contraste avec les promesses de la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante) d'organiser des élections apaisée, libres, démocratiques et transparente. Bouclées le dimanche 17 juillet 2011, après leur violente contestation le lundi 4 juillet par l'UDPS, appuyée en cela par une écrasante majorité des partis d l'opposition, les opérations de révision du fichier électoral continuent de soulever une forte tempête au sein des états-majors politiques.

Très montée, l'opposition politique, tant parlementaire que non institutionnelle, vient de ficeler un mémorandum qu'elle a déposé la semaine dernière à la CENI et dans lequel elle exige la gestion collégiale du serveur du fichier électoral; l'audit du fichier électoral; l'élagage effectif des mineurs, militaires, policiers et étrangers enrôlés frauduleusement; la publication des listes des personnes enrôlées; l'audit de la CEI et de la CENI; des explications sur le gonflement suspect du corps électoral dans la province du Katanga ; etc.

Sans réponses claires et convaincantes à ses préoccupations concernant les irrégularités relevées dans le fichier électoral, cette famille politique va persister à croire que la CENI cacherait une intention délibérée de cautionner des fraudes électorales. Les manifestations de protestation organisées récemment à Kinshasa contre le manque de transparence dans le travail de cette institution d'appui à la démocratie ont déjà causé mort d'homme et des dégâts matériels, très importants. A l'allure où vont les choses, la CENI et ses partenaires que sont les partis politiques de l'opposition se trouvent au bord de la rupture.

Comme si cela ne suffisait pas, le président du bureau de la CENI, le pasteur Daniel Ngoy Mulunda, n'a pas trouvé mieux que lancer un ultimatum au Parlement (Sénat et Assemblée Nationale), présentement en vacances, de faire le toilettage de l'annexe à la Loi Electorale et de lui déposer le texte adopté au plus tard le 10 août 2011. Dans l'hypothèse du non respect de ce délai-butoir, il va découpler l'élection présidentielle et les élections législatives.

Cette menace énerve tout d'abord les sénateurs et les députés nationaux, qui se sentent ainsi bousculés par l'animateur d'une institution qui n'a aucun ordre à donner au Parlement, et qui n'a pas le droit de modifier une disposition légale établie par le législateur. L'ultimatum de Daniel Ngoy Mulunda est d'autant provocateur qu'il fait fi des «réglages » qui précèdent la tenue d'une session parlementaire, à savoir la fixation d'une date d'ouverture, la convocation de la conférence des présidents dans les deux chambres en vue de l'adoption de l'ordre du jour et, enfin, l'examen des matières proprement dites au niveau des commissions d'abord et des séances plénières ensuite. Et, le cas échéant, il y a harmonisation des divergences au niveau de la Commission mixte. En clair, si le président de la CENI s'en tient à la date du 10 août, le pays s'achemine tout droit vers un conflit ouvert entre cette institution et les deux chambres du Parlement.

Il y a ensuite la classe politique, l'opposition en particulier, qui ne veut pas entendre parler de dé- couplage. Tout le monde se souvient du tollé provoqué en son temps par la proposition visant le « dé- couplage » de la présidentielle et des législatives. Au finish, c'est l'option de « coupler» les deux scrutins qui l'avaient emporté. Que recherche Daniel Ngoy Mulunda en réveillant les démons enterrés il y a sept mois ? Que cache sa tentative d'exhumer une option de tous les dangers ? Alors que les élections présidentielle et législatives sont annoncées pour le 28 novembre 2011, le Nord et l'Est de la République ne sont toujours pas sécurisés. Les « forces négatives » internes comme étrangères ont encore de beaux jours devant eux en Province Orientale au Nord-Kivu et au Sud Kivu. Tout est craindre de la LRA, des FDLR, des Mai-Mai et autres Mbororo quant à la perturbation des opérations électorales, au tripatouillage des résultats des urnes selon, leur bon vouloir. La transparence des votes est d'ores et déjà exclue dans cette partie du territoire national.

Paradoxalement, alors que la situation politique et sécuritaire tend vers le pourrissement, rien n'est fait pour faire baisser la tension. Au contraire, des actes d'énervement des esprits ne cessent de s'accumuler, au point qu'une implosion est à redouter avant le 28 novembre 2011. En effet, si l'on y prend garde, le peuple congolais risque de ne pas se rendre aux urnes selon les prévisions du calendrier électoral. Franchement, la Nation est en danger. Mais qui a peur des élections ? Tout le monde se renvoie la balle.

Kimp


Source : Le Phare
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Une des explications de la pression de ce "paltoquet" de Ngoy Mulunda sur le Parlement et Sénat est fournie dans cet encart :





(Cette affaire de pression de la part de Ngoy Mulunda pour que les Chambres « travaillent vite » pourrait avoir une explication assez simple : « chat échaudé craint l’eau froide ». La révision constitutionnelle est passée comme une lettre à la poste, majorité contre opposition –d’ailleurs absente. Pourquoi ? C’était une mesure dont le seul résultat prévisible est de faciliter la réélection de Kabila, sans rien coûter à ses partisans. Le débat sur la loi électorale a au contraire été une défaite pour le PPRD, en ce sens que les mficiains proposées – et refusées- visaient à avantager les grands partis. Le « niet » des Parlementaires a relevé moins de nobles considérations démocratiques que de la « défense de l’entrecôte ». Personne n’était disposé à perdre son siège pour en offrir un de plus au PPRD. Or, la fameuse « annexe » comporte des modifications du nombre de sièges, notamment une perte de sept sièges pour Kinshasa, qui ne s’expliquent pas toujours très clairement. Il en résulte des craintes à propos d’un débat qui pourrait être long et même aboutir à un refus. D’où les pressions. NdlR)
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Élections en RDC: Tshisekedi refuse de signer le code de bonne conduite

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L'opposant historique en République démocratique du Congo (RDC), Etienne Tshisekedi a déclaré samedi que son parti "ne peut pas" signer le code de bonne conduite de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), notamment parce que certains de ses militants sont "encore en prison".

"On ne peut pas signer de papier pareil quand tout le monde sait que les combattants de l'UDPS, il y en a encore prison", a dit à la presse le leader de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), en tournée à Kolwezi, dans la province du Katanga (sud).

"Il y en a qui ont été battus, il y en a qui sont encore à l'hôpital pour des blessures causées par la police. Tant que ces bêtises existent du côté du pouvoir, l'UDPS ne signera pas", a ajouté M. Tshisekedi, candidat déclaré à la présidentielle.

Le code de bonne conduite appelle les candidats aux élections présidentielle et législatives du 28 novembre -- les deux à un seul tour -- à respecter les règles du jeu démocratiques durant tout le processus électoral. Le texte devait être signé au plus tard le 6 août, mais la Céni a reporté la date limite au 10 août.

Le 10 août est par ailleurs à la date butoir que la Céni a imposée aux députés et sénateurs pour voter l'annexe de la loi électorale portant sur la répartition des sièges pour les législatives.

Si le texte n'était pas voté dans les temps, le président de la Céni Daniel Ngoy Mulunda s'est dit "déterminé" à découpler les élections présidentielle et législatives.

Après avoir boycotté les précédentes élections de 2006, l'UDPS, fondé en 1982, prendra part au cycle électoral qui doit débuter le 28 novembre avec la présidentielle et les législatives et se prolonger jusqu'à l'été 2013.

Kolwezi -- à 340km de Lubumbashi, la capitale du Katanga -- est la dernière étape de la tournée provinciale de M. Tshisekedi, 79 ans, opposant historique au Maréchal Mobutu.

Il est l'un des trois candidats de l'opposition à la magistrature suprême, avec Jean-Pierre Bemba, président du Mouvement de libération du Congo (MLC), détenu et en cours de jugement devant la Cour pénale internationale (CPI) à la Haye, et Vital Kamerhe, ex-président de l'Assemblée nationale entré dans l'opposition mi-2010 en créant l'Union pour la nation congolaise (UNC).

L'opposition n'a jusque-là pas réussi à s'entendre sur une candidature commune pour la présidentielle, à laquelle Joseph Kabila, élu en 2006, devrait se représenter.
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RDC/élections: des députés contre la dictature de la commission électorale


KINSHASA - Des députés de République démocratique du Congo (RDC) ont dénoncé la dictature de la commission électorale concernant le vote d'une annexe à la loi électorale sur les législatives de novembre, lors de l'ouverture samedi d'une session extraordinaire du parlement.

Nous ne pouvons pas procéder aux élections bâclées parce que nous courons après le temps. Nous devons faire des choses correctes (...) Le président de la Céni utilise le +je+ en vertu de quoi? (...) C'est la dictature! Il l'impose sur qui? Ici chez nous, avec la démocratie, le pouvoir arrête le pouvoir, a déclaré à l'AFP le député Crispin Mpotoyi, de la Majorité présidentielle (au pouvoir).

La semaine dernière, le président de Commission électorale nationale indépendante (Céni) Daniel Ngoy Mulunda avait appelé les députés et les sénateurs à voter l'annexe sur la répartition des sièges avant le 10 août -- faute de quoi, il évoquait un possible report des législatives après la présidentielle, prévus le 28 novembre.

Le Mouvement de libération du Congo (MLC, principale force de l'opposition parlementaire) a pour sa part dénoncé l'attitude du président de la Céni. Il n'a pas à lancer des ultimatums aux députés et sénateurs de cette manière-là, a déclaré le député Thomas Luhaka, secrétaire général du MLC.

Il n'a pas de pouvoir politique ni financier de décider de manière unilatérale de découpler les élections présidentielle et législatives, a-t-il précisé.

Les députés se sont également inquiétés de la révision des listes électorales. Notre préoccupation est que le fichier électoral que nous amène la Céni est non nettoyé, or la loi exige qu'avant qu'on répartisse les sièges, il faut nettoyer les listes électorales. Nous avons des preuves que des doublons existent, a expliqué M. Luhaka, en montrant deux cartes d'électeurs avec une même photo mais délivrées par deux centres d'enrôlement.

Si le fichier électoral n'a pas été nettoyé et qu'il y a des erreurs, la correction se fera ici sur place parce qu'aujourd'hui c'est déjà entre nos mains. C'est notre affaire à nous, a affirmé M. Mpotoyi.

Vendredi, le président de la Céni avait réaffirmé à l'AFP sa détermination à reporter les législatives si l'annexe de la loi électorale n'était pas votée au plus tard le 10 août.

Il est impossible de déposer les candidatures si nous n'avons pas l'annexe à la loi électorale qui détermine la répartition des sièges. Je suis déterminé à ce qu'il n'y ait pas les législatives (le 28 novembre) si nous n'avons pas l'annexe, avait-il déclaré.


(©AFP / 06 août 2011 16h51)
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Elections en RDC: Tshisekedi refuse de signer le code de bonne conduite

(AFP) – Il y a 16 heures

KINSHASA — L'opposant historique en République démocratique du Congo (RDC), Etienne Tshisekedi a déclaré samedi que son parti "ne peut pas" signer le code de bonne conduite de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), notamment parce que certains de ses militants sont "encore en prison".

"On ne peut pas signer de papier pareil quand tout le monde sait que les combattants de l'UDPS, il y en a encore prison", a dit à la presse le leader de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), en tournée à Kolwezi, dans la province du Katanga (sud).

"Il y en a qui ont été battus, il y en a qui sont encore à l'hôpital pour des blessures causées par la police. Tant que ces bêtises existent du côté du pouvoir, l'UDPS ne signera pas", a ajouté M. Tshisekedi, candidat déclaré à la présidentielle.

Le code de bonne conduite appelle les candidats aux élections présidentielle et législatives du 28 novembre -- les deux à un seul tour -- à respecter les règles du jeu démocratiques durant tout le processus électoral. Le texte devait être signé au plus tard le 6 août, mais la Céni a reporté la date limite au 10 août.

Le 10 août est par ailleurs à la date butoir que la Céni a imposée aux députés et sénateurs pour voter l'annexe de la loi électorale portant sur la répartition des sièges pour les législatives.

Si le texte n'était pas voté dans les temps, le président de la Céni Daniel Ngoy Mulunda s'est dit "déterminé" à découpler les élections présidentielle et législatives.

Après avoir boycotté les précédentes élections de 2006, l'UDPS, fondé en 1982, prendra part au cycle électoral qui doit débuter le 28 novembre avec la présidentielle et les législatives et se prolonger jusqu'à l'été 2013.

Kolwezi -- à 340km de Lubumbashi, la capitale du Katanga -- est la dernière étape de la tournée provinciale de M. Tshisekedi, 79 ans, opposant historique au Maréchal Mobutu.

Il est l'un des trois candidats de l'opposition à la magistrature suprême, avec Jean-Pierre Bemba, président du Mouvement de libération du Congo (MLC), détenu et en cours de jugement devant la Cour pénale internationale (CPI) à la Haye, et Vital Kamerhe, ex-président de l'Assemblée nationale entré dans l'opposition mi-2010 en créant l'Union pour la nation congolaise (UNC).

L'opposition n'a jusque-là pas réussi à s'entendre sur une candidature commune pour la présidentielle, à laquelle Joseph Kabila, élu en 2006, devrait se représenter.
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Election présidentielle de novembre prochain Des soupçons de tricherie pèsent déjà sur Ngoy Mulunda
Mercredi, 10 Août 2011 11:06
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Le président du PAREC, devenu président de la CENI n'inspire plus confiance à l'opposition politique. Et lui- même ne fait rien pour démentir les allégations sur son parti-pris pour la Majorité présidentielle de qui il doit ce poste à la CENI. «Ngoy Mulunda a été l'une de ces personnes qui ont activement battu campagne en 2006 pour le candidat du PPRD à l'élection présidentielle. Il n'y a pas de raison pour qu'il change aujourd'hui d'idéal politique. Il a un agenda à respecter : la réélection de Kabila», soutient-on dans le rang de l'opposition. Ce genre des a priori négatifs sur le président de la CENI ne président pas en faveur des élections apaisées. Car, quel que soit le résultat des urnes, tant que celui-ci sera en faveur du candidat, l'honnêteté du scrutin fera l'objet de contestation.

Malheureusement comme pour soutenir cette assertion, avec le débat sur la signature du Code de bonne conduite et son refus de se plier aux conditions préalables posées par l'opposition avant de marquer l'acte d'adhésion à cet instrument juridique,Ngoy Mulunda a cessé de garantir la quiétude de l'opposition. Désormais, pour chacun de ses faits et gestes même bénins et sans équivoqués, l'opposition y formulera des présomptions sérieuses de tricherie au profit de Kabila.

Alors que l'opposition entende que soient élagués du fichier électoral les mineurs enrôlés au Katanga et au Maniema, les militaires et les policiers, Ngoy Mulunda donne des ordres aux députés et aux sénateurs tout à fait comme à ses subalternes, les vacataires de la CENI. Du fait de son attitude et réaction, l'opposition commence à se poser des sérieuses questions sur l'honnêteté et la fiabilité des futurs résultats électoraux qui seront donnés par la CENI, présidée par le président du PAREC, Entre-temps, le sol se dérobe sous les pieds de ce président de la Commission électorale indépendante (CENI) qui, aux dires de la grande majorité des députés et sénateurs écoeurés par ses ordres donnés sur les orientations du dispositif électoral via les médias, outrepasse le cadre de ses prérogatives et s'attribue des pouvoirs indus. En lançant un ultimatum au Parlement pour - obtenir, sous des menaces, l'adoption des annexes à la loi électorale, l'initiateur du PAREC devenu par la magie des arrangements politiques à l'africaine, président de la CENI a foulé au pied les lois en la matière. Pour les parlementaires de l'opposition, cette attitude chevaleresque de Mulunda qui donne des injonctions à l'institution Parlement censée l'auditer et devant laquelle il doit déposer son rapport d'activités annuelles, est soit de la provocation ou soit une dictée à des fins évidentes. Sans vraiment faire semblant, Ngoy Mulunda a violé les dispositions réglementaires sur les modalités de collaboration entre la CENI et les autres institutions nationales.

Pour un grand nombre d'observateurs, il va sans dire que Daniel Ngoy Mulunda jette l'opprobre sur l'institution CENI en outrepassant (pour des raisons obscures ou pour sonder le terrain et reculer précipitamment au besoin) son pouvoir jusqu'à lancer un ultimatum à une institution parlementaire sur fond des menaces tendant à découpler les élections de novembre 2011. S'il voulait énerver les politiciens de l'opposition, en tout cas il a réussi à coup sûr. Ses propos ont énervé même les plus placides. A l'opposition, son lynchage politique est à l'ordre du jour d'autant plus qu'il existe un contentieux non réglé sur le nettoyage du fichier électoral. En effet, l'opposition entend que soient élagués de ce fichier les mineurs enrôlés au Katanga et au Maniema, les militaires et les policiers. Au contrario, Ngoy Mulunda donne des ordres aux députés et aux sénateurs tout à fait comme à ses subalternes, les vacataires de la CENI. Le 29 juillet dernier, lorsque le président de la CENI est allé déposer le projet de l'annexe sur la loi électorale au cabinet d'Adolphe Lumanu, il a lancé un ultimatum au Parlement afin de lui fournir cette annexe avant le 10 août prochain faute de quoi, il sera dans l'obligation de découpler les élections prévues en novembre prochain. En termes clairs, il entend, de cette façon, organiser seulement la présidentielle et de reporter les législatives.

UNE DECLARATION MAL VENUE ET DESAPPROUVEE PAR TOUS ?

De cette annonce orageuse et tout à fait audacieuse qui a produit l'effet d'un coup de tonnerre dans un ciel bleu, les autres institutions ainsi que des structures officieuses d'accompagnement du processus électoral ont eu des réactions contraires. L'ASADHO, le premier, a mis Ngoy Mulunda en garde contre toute tentative de report des élections. Et Joseph Kabila lui-même a émis des sérieuses réserves sur ce report. Et le mardi 3 août dernier, en recevant les ambassadeurs, les chefs de missions diplomatiques, les représentants de l'Union Européenne et de l'Union africaine ainsi ceux de la MONUSCO, le président Kabila leur a rassuré sur la tenue des élections à la date prévue par le calendrier publié par la même CENI.

Et, de son côté, le gouvernement s'était réuni en Conseil des ministres et a vite approuvé l'annexe à la loi électorale qu'il a directement déposée sur la table de deux chambres du Parlement.

Quant au parlement, pour donner un signal fort à l'opinion et contredire la CENI, il est en session extraordinaire depuis le samedi 6 août pour l'examen et le vote de cette annexe à la loi électorale sur la répartition des sièges au Parlement. Comme de coutume, il y a la certitude d'une réplique contre Ngoy Mulunda qui doit apprendre les bons procédés politiques, notamment en matière de collaboration entre les institutions, Quid de cette annexe ? Selon les données disponibles, la CENI a, en fait, enregistré à la révision du fichier, 32.02464O électeurs en 2011 contre 25.712.552 en 2006, soit un surplus de 6.312.088 d'électeurs enregistrés en 2011. Ces statistiques non encore traitées par elle sont contestées par une grande frange de l'Opposition qui dénonce l'enrôlement des mineurs, policiers et militaires. Elle demande que tous ces noms soient élagués du fichier électoral. Pour ce faire, elle a posé dix préalables à la CENI, au nombre desquels son accès au serveur central pour avoir le nombre exact d'enrôlés. Au cas où cette demande ne sera pas satisfaite, elle menace de boycotter le processus jusqu'à ce que ces préalables soient remplis parla CENI. Et elle justifie sa revendication par le fait que les nouvelles données du fichier électoral ont affecté le nombre des sièges pour la députation nationale. Au fait, Kinshasa qui avait 58 sièges en 2006 en perdrait 7. Il lui reste 51 sièges pour 2011. La Province Orientale se voie soustraite de 2 sièges sur les 63 de 2006. Il lui reste 61. L'Equateur gagne 4 sièges et passe de 58 à 62 sièges. Le Katanga augmente son quota de 3 sièges sur le 69 de 2006 et obtient ainsi 72 sièges pour 2011. Le Bandundu passe de 57 à 60 sièges. Les deux Kasaï augmentent de 2 sièges chacun. Ce qui amène l'Occidental à 42 et l'Oriental à 41. Il y a 2 sièges de plus pour le Maniema qui aura 14 sièges. Le Bas-Congo gagne 1 siège pour atteindre 25. Le Nord-Kivu garde ses 48 comme le Sud-Kivu ses 32 sièges. A l'ouverture de la présente session, le samedi 6 août dernier, la CENI avait encore convié les partis politiques à la signature du Code de bonne conduite (Lire in extenso le projet du texte de ce document qui se veut un instrument juridique lequel sera signé le mercredi 10 août 2011) pour des élections apaisées, crédibles et transparentes. Au début, l'Opposition avait claqué la porte lors du débat sur ce Code. Signeront ou ne signeront pas?

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Re: La gestion du serveur de la CENI

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JMPR MISO GAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !






Elections : ce sera le corps à corps ! Le serveur de la CENI bon pour les archives ?

Jeudi, 11 Août 2011 13:13


Siège de la Ceni à KinshasaSiège de la Ceni à Kinshasa

A trois mois des élections présidentielle et législatives nationales, la méfiance est totale entre la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante) et l'Opposition politique, toutes tendances confondues. Personne en effet, dans le camp des opposants, ne croit au dispositif technique mis en place par cette institution d'appui à la démocratie pour rendre le processus électoral réellement crédible et transparent.

Le constat malheureux établi au jour d'aujourd'hui est que la CENI a tantôt apporté de réponses évasives, tantôt refusé de répondre aux questions relatives aux irrégularités qui touchent le fichier électoral, notamment la présence des mineurs, éléments en uniforme, doublons et étrangers; l'effacement des milliers de personnes enrôlées, l'absence de plusieurs secteurs et territoires, la gestion opaque du serveur central, etc.

Face à l'incapacité de lutter contre la CENI sur le terrain technique où elle continue de mener le jeu en solitaire, les états-majors politiques de l'opposition préparent la contre-offensive basée sur le déploiement des moyens humains lors de différents scrutins à venir. L'idée qui fait de plus en plus du chemin est celle d'un «corps à corps» CENI-Opposition. Il s'agira concrètement, comme l'a recommandé une des figures emblématiques de cette famille politique, de chasser d'abord la peur, afin de s'approprier le processus électoral.

Ensuite, il faudra que la communauté internationale, comme elle le lui a promis lors de sa dernière tournée euro-américaine, envoie un nombre important et suffisant d'observateurs, capables de faire le travail de surveillance des bureaux de vote aux côtés des délégués des partis de l'opposition et de la société civile congolaises.

Enfin, la grande bataille à livrer par l'opposition politique consistera à placer des témoins dans tous les bureaux de vote, à Kinshasa comme dans les contrées les plus reculées de la République. Ceux-là devraient à leur tour faire l'objet d'une surveillance sans relâche de la part. d'une «armée» de superviseurs. La «troisième ceinture de sécurité » devrait comprendre des surveillants des témoins et des superviseurs, de manière à prévenir chez tout le monde la tentation de relâcher la vigilance ou de se compromettre dans des combines de nature 'à fausser les résultats des urnes.

Ayant suffisamment tiré les leçons des bourrages des urnes en 2006, l'opposition n'entend pas se laisser piéger par des discours endormeurs de la CENI au sujet de la prétendue transparence des élections. Ce qui vient de se passer l'occasion de la révision du fichier électorale et de l'adoption de l'annexe à la Loi Electoral a suffisamment édifié l'opinion sur les risques de faire confiance au «pouvoir organisateur des élections».

Le serveur central bon pour les archives ?

Dans le cadre de ses stratégies de surveillance des opérations électorales, l'Opposition compte sensibiliser ses témoins sur l'obligation d'exiger, après le passage du dernier électeur et avant de 'quitter un bureau de vote, la signature et une copie du procès-verbal' faisant état du décompte des voix enregistrées ainsi que l'affichage immédiat des résultats. Ainsi, au soir même des, élections présidentielle et législatives, chaque parti de l'opposition serait en mesure de « compiler » les résultats au regard des procès-verbaux ramenés par ses témoins. Si le système fonctionne tel que prévu dans tous les bureaux de vote de Kinshasa et de l'arrière-pays, le serveur central de la CENI, que l'on entoure jusque- là d'un épais mystère, ne constituerait plus l'unique source de référence pour la «vérité» des urnes. Car l'opinion congolaise et internationale connaîtront, dès le 28 novembre 2011 au soir, le vainqueur de l'élection présidentielle ainsi que tous les gagnants des élections législatives.

Et, dès lors que tout sera étalé sur la place publique dans la nuit du 28 novembre 2011, il ne restera à la CENI que de verser son « serveur central » dans les archives,, pour les besoins de travail des chercheurs et des générations futures.

Ceux qui prennent plaisir à railler les leaders qui font déplacer de nombreuses foules lors de leurs meetings et contacts avec leurs « bases » oublient que ce sont ces masses qui vont se mobiliser, lors des scrutins, pour servir de « sentinelles » du processus électoral. Le sort de tous dans les urnes va être décidé par ces millions d'hommes, de femmes et de jeunes qui acceptent de veiller sur les lieux des meetings, de passer des journées entières à marcher aux côtés de leurs « Moïse », de se faire tabasser et tuer pour la transparence du fichier électoral, sans une quelconque compensation financière, car animés de la volonté du « changement ».

Kimp


Source : Le Phare
Ilunga
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Re: La gestion du serveur de la CENI

Message par Ilunga »

Fraude électorale : le mode d'emploi !
Vendredi, 12 Août 2011 17:13
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Pendant que la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante) tente de convaincre toutes les parties prenantes au processus électoral de son engagement à organiser des élections apaisées, libres, démocratiques et transparentes, les échos en provenance de certaines officines politiques ont de quoi donner des sueurs froides à plus d'un compatriote. On laisse entendre que les tenants du « pouvoir parallèle » ont bel et bien concocté plusieurs scénarii de fraude électorale.

Cette stratégie de trucage des résultats devrait passer par quatre axes : 1) le pré-bourrage des urnes ; 2) attaques armées des bureaux de vote ; 3) manipulation du serveur central ; 4) détournement des voix des analphabètes.

1. Pré-bourrage des urnes

La commission Electorale. Nationale Indépendante (CENI) est la seule à connaître le nombre exact des personnes enrôlées et de celles qui, tout en étant détentrices des cartes d'électeurs, ont disparu du fichier électoral et partant, disqualifiées d'office pour le vote. Elle est seule à détenir les statistiques des doublons ainsi que celles mineurs, des policiers, des militaires et des étrangers ayant infiltré le corps électoral.

La quantité des cartes d'électeurs à imprimer et du « stock stratégique » à tenir en réserve relève également du secret. Le manque de transparence dans les opérations d'enrôlement met particulièrement à l'aise le « pouvoir parallèle ». Cette officine des ennemis de la bonne gouvernance et de la démocratie, qui a causé beaucoup de tort aux Congolaises et Congolais pendant cette législature finissante, a retenu comme premier scénario de fraude électorale le pré-bourrage des urnes.

Il s'agira, au moment des élections, de consigner dans des sites choisis longtemps à l'avance des stocks d'urnes bourrées des bulletins de vote déjà remplies par des mains noires. Leur injection dans le circuit normal, en remplacement de celles ayant accueilli les « voix légales », pourrait se faire soit en simulant des pannes d'électricité, soit des pannes de kits, soit encore en graissant la patte aux témoins et observateurs qui accepteraient de jouer le jeu des tripatouilleurs des résultats.

Dans ce scénario, l'on compte particulièrement sur la naïveté des témoins des partis politiques et de la société civile pour leur faire avaler la couleuvre des pannes d'électricité ou de kits.

2. Attaques armées des bureaux de vote

Tout le monde aura remarqué que les « forces négatives » étrangères comme internes ont repris un activisme débordant et suspect dans- la Province Orientale, au Nord-Kivu et au Sud-Kivu à l'approche des échéances électorales. On laisse entendre que le « pouvoir parallèle »encouragerait cette montée de l'insécurité, de manière à instrumentaliser les rebelles de la LRA et des FDLR, les Mbororo, les miliciens Hema et Lendu, les différentes nébuleuses « Ma-Mai » à des fins électorales.

Ainsi, tous les bureaux de vote de nature à donner des résultats contraires à ses attentes feraient l'objet d'attaques armées destinées à faire fuir tout le monde : personnel de la CENI, électeurs, témoins des partis politiques, observateurs internationaux et de la Société Civile. La solution militaire devrait avoir pour conséquence soit de faire annuler purement et simplement le vote dans les sites troublés, soit de faire remplacer les urnes «officielles » par celles contenant des bulletins reflétant une volonté autre que celle des électeurs.

En tous les cas, l'objectif visé est de créer, de toutes pièces, des incidents lors du vote, afin d'obtenir des résultats autres que ceux liés, au libre choix du souverain primaire.

3. Manipulation du Serveur Central

La cachotterie entretenue par le « pouvoir organisateur des élections » autour du Serveur Central ne serait pas un fait du hasard. A en croire le troisième serment du scénario du « pouvoir parallèle », des statistiques des résultats compilés seraient prédisposées dans le fichier informatique.

Ainsi, la moindre distraction des témoins des partis politiques et des observateurs de Id Société Civile ou de la Communauté Internationale serait mise à profit pour manipuler le Serveur Central et récupérer des résultats autres que ceux contenus dans les urnes laissées à la surveillance publique.

4. Détournement des voix des analphabètes

Lors des opérations électorales, il est laissé aux analphabètes le soin d'exprimer leur choix au vu des photos des candidats étalées aux affiches collées sur les murs, à l'intérieur des bureaux de vote. En principe, chaque électeur ou électrice ne sachant ni lire ni écrire se fait accompagner d'un scribe de son choix ou se faire aider par un membre d'un bureau de vote. Des individus dressés pour les besoins de la cause auraient reçu la consigne, surtout dans l'arrière-pays, de racoler un maximum d'électeurs analphabètes en vue de détourner leurs voix au profit des candidats autres que ceux qu'ils auraient sélectionnés au vu des affiches.

L'antidote à la tricherie

La volonté de tricher est patente dans le chef du « pouvoir parallèle. ». L'antidote contre la tricherie n'est pas extraordinaire. Il devrait se décliner en termes de vigilance tous azimuts, notamment par le déploiement des témoins des partis politiques et des observateurs neutres de la Société Civile dans tous les bureaux de vote, durant toute la durée des opérations de vote. Surtout, les témoins des partis politiques devraient exiger de signer les procès-verbaux attestant de la clôture du vote, de se faire délivrer des copies conformes et d'assister à l'affichage des résultats y consignés avant de se retirer. La moindre distraction devrait être évitée afin de contrer, ou, à tout le moins, de limiter les tentatives de fraude électorale.

Kimp

Source : Le Phare
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