kie kie kie kie kie kie...Tshisekedi :"Kabila est un rwandais"...
http://www.youtube.com/watch?v=vN-EYjoUl7Y
Tout Kin bouge à l'arrivée de B52 et discours au "Martyrs" !
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Ilunga
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Re: Tout Kin bouge à l'arrivée de B52 et discours au "Martyrs" !
Tika nga na beauté ya Tshitshi ee (x2)
Kabila zonga na Rwanda !
Kamerhe zonga Burundi !
Je comprends que, avec cette chanson qui faisait tabac aux "Martyrs", Kamerhe ne soit pas venu au stade...On n'a même pas vu flotter, comme à Tata Raphael, le drapeau de l'UNC, depuis l'aéro jusqu'aux "Martyrs"...
L’ambiance qui a régné hier à Kinshasa au retour de Tshisekedi est tout simplement indescriptible, surtout que l’événement a eu lieu un mardi, un jour de semaine. Tshisekedi vient de prouver encore une fois de plus sa grande popularité. Au retour de Tshisekedi, Lambert Mende l’avait déclaré fini; mais le "sphinx de limite" Tshisekedi vient de prouver le contraire. Congomikili.com toujours na temps, suivez ces images !
http://congomikili.com/special-retour-d ... stade.html
Kabila zonga na Rwanda !
Kamerhe zonga Burundi !
Je comprends que, avec cette chanson qui faisait tabac aux "Martyrs", Kamerhe ne soit pas venu au stade...On n'a même pas vu flotter, comme à Tata Raphael, le drapeau de l'UNC, depuis l'aéro jusqu'aux "Martyrs"...
L’ambiance qui a régné hier à Kinshasa au retour de Tshisekedi est tout simplement indescriptible, surtout que l’événement a eu lieu un mardi, un jour de semaine. Tshisekedi vient de prouver encore une fois de plus sa grande popularité. Au retour de Tshisekedi, Lambert Mende l’avait déclaré fini; mais le "sphinx de limite" Tshisekedi vient de prouver le contraire. Congomikili.com toujours na temps, suivez ces images !
http://congomikili.com/special-retour-d ... stade.html
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brejnev7
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Re: Tout Kin bouge à l'arrivée de B52 et discours au "Martyrs" !
Il fallait toute fois le faire, car il n'y avait que Werra, JB, Sony KAFUTA et KUTINO dans le passé avaient réalisé de tel records et tous sont du tendance de la Mouvance (sauf KUTINO) et aujourd'hui ce changement de la situation crée l'équilibre.
Kengo ... le stade ressemblait à trou de crach déserté
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Une pirogue n'est jamais trop grande pour chavirer.
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Re: Tout Kin bouge à l'arrivée de B52 et discours au "Martyrs" !
Tshisekedi: retour triomphal à Kinshasa, plus de 80.000 personnes au stade des Martyrs
Jeudi, 11 Août 2011 09:52
Le stade des Martyrs (80.000 places assises) débordait de monde mardi après-midi pour le meeting de rentrée de tournée politique d'Etienne Tshisekedi wa Mulumba, président national de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).Le stade des Martyrs (80.000 places assises) débordait de monde mardi après-midi pour le meeting de rentrée de tournée politique d'Etienne Tshisekedi wa Mulumba, président national de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).
Le stade des Martyrs (80.000 places assises) débordait de monde mardi après-midi pour le meeting de rentrée de tournée politique d'Etienne Tshisekedi wa Mulumba, président national de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), rentré du Katanga via Nairobi, capitale du Kenya. Des millions de Kinois l'ont accueilli à l'aéroport international de N'Djili et accompagné à pied sur un parcours d'une vingtaine de kilomètres, banderoles au vent et chants à la bouche. Là, le Sphinx de Limete s'est adressé au peuple congolais.
Le Sphinx de Limeté a fait une véritable démonstration de force à son retour à Kinshasa, le mardi 9 août 2011. Où toutes les activités ont tourné au ralenti, donnant l'impression d'une ville-morte, la population s'étant rendue dès l'aube en masse à l'aéroport international de N'Djili pour accueillir, à 9h00, le président national de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).
Le Potentiel a constaté qu'aucun incident n'a émaillé le trajet d'une vingtaine de kilomètres qu'il a emprunté jusqu'au stade des Martyrs, sous la protection discrète de la Police nationale congolaise (PNC). De même, les combattants de l'UDPS et les militants des partis de l'Opposition politique, qui se sont fortement mobilisés pour la circonstance, ont fait montre d'un comportement exemplaire. Malgré l'ampleur de l'événement et l'exaltation populaire, ils ont donné l'illustration du degré qu'a atteint la démocratie, encore jeune, en RDC.
En plus, à l'actif de tous les acteurs politiques, en ce compris le chef de l'Etat et le gouvernement, l'histoire retiendra leur ferme volonté de laisser s'exprimer librement aussi bien les partisans du pouvoir que ceux de l'Opposition politique. Dans l'intérêt bien compris de la nation congolaise, éprise de paix et d'unité nationale. Une belle leçon de tolérance politique. Un bon signal pour les élections apaisées.
Et comme partout où il s'est adressé aux Katangais de la province cuprifère de la République démocratique du Congo, Etienne Tshisekedi a usé des propos modérés et d'un message rassembleur pour les remercier de l'accueil et appelé à l'unité nationale. Réaffirmant que « le Congo est un et indivisible » dans ses frontières héritées de la colonisation.
A travers les Kinois rassemblés au stade des Martyrs, il a exhorté les Congolais à faire en sorte que « l'amour » soit « le socle du développement de la RDC, c'est-à-dire les Congolais doivent aimer leur pays, la RDC et s'aimer entre eux, on doit bannir le tribalisme».
« Lors de mon voyage en Europe, aux USA et en RSA, j'ai rencontré les décideurs internationaux. Ces derniers m'ont confié qu'ils sont tous acquis au changement en RDC », a-t-il révélé.
A propos de l'élection présidentielle du 28 novembre 2011, Tshisekedi a dit être « d'accord pour la candidature unique de l'Opposition », rejetant implicitement la proposition relative à une « candidature commune » faite par une frange de l'Opposition politique.
La démonstration de force d'hier mardi détermine le poids politique et l'ancrage sociologique du lider maximo. Cette popularité pèsera lourdement sur la balance lors de prochaines négociations au sein de l'Opposition.
« Il nous faudra former une plate-forme dans laquelle on doit discuter de nos avis et trouver ensemble un programme commun. Pour ce faire, nos discussions ne tourneront pas autour des individus, mais autour d'un programme commun de gouvernance », a-t-il expliqué sur un ton conciliant.
Avec la marée humaine aperçue au stade des Martyrs, Tshisekedi a fait une véritable démonstration de force, à son retour à Kinshasa. Et ce, après une tournée politique tout aussi démonstrative de sa capacité de mobiliser le peuple au Katanga.
Dans son meeting hier à Kinshasa
Il nous faudra former une plate-forme dans laquelle on doit discuter de nos avis et trouver ensemble un programme commun. Pour ce faire, nos discussions ne tourneront pas autour des individus, mais autour d'un programme commun de gouvernance.
L'amour doit être le socle de développement de la RDC.
-Etienne Tshisekedi
Le président de l'UDPS a regagné, hier mardi, la ville de Kinshasa où il a prononcé un message conciliant et rassembleur au Stade des Martyrs rempli comme un œuf. Il a, par ailleurs, évoqué certaines questions d'actualité, notamment la candidature unique de l'Opposition pour la présidentielle de 2011.
Le président de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Etienne Tshisekedi Wa Mulumba, est arrivé, hier mardi 9 août dans la ville de Kinshasa. Et ce, après une longue tournée en Europe, aux Etats-Unis d'Amérique, en République sud-africaine et des meetings organisés au Katanga, province à partir de laquelle il a regagné le pays.
C'est sur le coup de 9 h 30'que l'avion à bord duquel a voyagé le leader de l'UDPS a atterri à l'aéroport international de N'Djili.
A cause d'une foule immense qui accompagnait l'homme de la 10ème rue et sa délégation, le cortège du Sphinx de Limeté a mis plus de huit heures de temps pour « entrer triomphalement » dans les installations du Stade des Martyrs où plus de quatre-vingt mille personnes se sont armées de patience pour suivre « religieusement » le meeting de lider maximo.
Après avoir fait à deux reprises la ronde de l'air du stade des Martyrs, le président de l'UDPS Etienne Tshisekedi a pris place dans une tribune où se trouvaient les présidents et représentants de différents partis de l'Opposition politique, dont Jean-Claude Vuemba, Ne Muanda Nsemi, Olengankoy, Lisanga Bonganga, Roger Lumbala, etc.
Saisissant cette opportunité, Etienne Tshisekedi a remercié la population kinoise, en particulier la jeunesse, pour « l'accueil chaleureux » lui réservé à son retour dans la capitale. « Le Congo de demain doit être un Etat de droit pour la jeunesse », a-t-il lancé en guise de reconnaissance.
Message conciliant et rassembleur
C'est un discours conciliant et rassembleur que le Sphinx de Limete a prononcé (en lingala, une des langues nationales) devant des milliers de militants de son parti qui répondaient par des applaudissements frénétiques.
« L'amour doit être le socle de développement de la RDC de demain, nous devons aimer notre pays et nous aimer entre nous ; nous devons bannir la haine », a dit le lider maximo. Avant de renchérir : « Notre mot d'ordre doit être l'amour » sans lequel « nous ne pouvons pas reconstruire notre pays ».
Lorsque « nous prendrons le pouvoir après les élections de 2011, le gouvernement ne sera pas le seul aux commandes mais il collaborera avec la population afin qu'ensemble ils dressent le bilan», a déclaré Etienne Tshisekedi. Aussi a-t-il appelé chaque Congolais à bannir le vol, la corruption, les querelles intestines, la cupidité, les vices qui freinent, depuis longtemps, le décollage de la RDC.
Abordant la question des élections, l'homme de la 10ème rue a rassuré ses militants en ces termes : « Ne craignez rien, de mon voyage à l'étranger, j'ai eu des entretiens avec des décideurs internationaux, et je leur ai demandé de ne pas répéter les erreurs qu'ils ont commises lors des scrutins de 2006 dans notre pays et d'ailleurs ils enverront leurs observateurs afin que les élections 2011 soient libres, transparentes et démocratiques ».
Selon lui, tous ces décideurs internationaux sont, cette fois-ci, d'accord pour le changement en RDC.
S'agissant de la candidature unique de l'Opposition, le président de l'UDPS s'est dit d'accord pour cette option. Mais, il souhaite que l'Opposition congolaise se concerte « autour d'un programme commun et non des individus » pour remporter les élections 2011.
Abordant le problème opposant la CENI à l'Opposition, Etienne Tshisekedi a promis que « la bataille se poursuivra aussi longtemps qu'il y aura des irrégularités ». Il a, par ailleurs, invité cette institution d'appui à la démocratie à publier, conformément à la Constitution, les listes électorales, notamment du Maniema et du Bas-Congo où les opérations de révision du fichier électoral ont pris fin bien avant les autres provinces.
Bon comportement de la police La sérénité qui a caractérisé le retour du leader de l'UDPS est à placer aussi à l'actif de la Police nationale congolaise. Déployés à l'extérieur du stade des Martyrs, les éléments de la PNC ont fait preuve d'un comportement exemplaire. Force apolitique, ils n'ont pas interféré sur le bon déroulement de la manifestation. Certainement qu'en haut lieu, des instructions claires étaient données afin de démontrer à la face du monde que l'expression de la démocratie est une réalité en RDC.
Jeudi, 11 Août 2011 09:52
Le stade des Martyrs (80.000 places assises) débordait de monde mardi après-midi pour le meeting de rentrée de tournée politique d'Etienne Tshisekedi wa Mulumba, président national de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).Le stade des Martyrs (80.000 places assises) débordait de monde mardi après-midi pour le meeting de rentrée de tournée politique d'Etienne Tshisekedi wa Mulumba, président national de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).
Le stade des Martyrs (80.000 places assises) débordait de monde mardi après-midi pour le meeting de rentrée de tournée politique d'Etienne Tshisekedi wa Mulumba, président national de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), rentré du Katanga via Nairobi, capitale du Kenya. Des millions de Kinois l'ont accueilli à l'aéroport international de N'Djili et accompagné à pied sur un parcours d'une vingtaine de kilomètres, banderoles au vent et chants à la bouche. Là, le Sphinx de Limete s'est adressé au peuple congolais.
Le Sphinx de Limeté a fait une véritable démonstration de force à son retour à Kinshasa, le mardi 9 août 2011. Où toutes les activités ont tourné au ralenti, donnant l'impression d'une ville-morte, la population s'étant rendue dès l'aube en masse à l'aéroport international de N'Djili pour accueillir, à 9h00, le président national de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).
Le Potentiel a constaté qu'aucun incident n'a émaillé le trajet d'une vingtaine de kilomètres qu'il a emprunté jusqu'au stade des Martyrs, sous la protection discrète de la Police nationale congolaise (PNC). De même, les combattants de l'UDPS et les militants des partis de l'Opposition politique, qui se sont fortement mobilisés pour la circonstance, ont fait montre d'un comportement exemplaire. Malgré l'ampleur de l'événement et l'exaltation populaire, ils ont donné l'illustration du degré qu'a atteint la démocratie, encore jeune, en RDC.
En plus, à l'actif de tous les acteurs politiques, en ce compris le chef de l'Etat et le gouvernement, l'histoire retiendra leur ferme volonté de laisser s'exprimer librement aussi bien les partisans du pouvoir que ceux de l'Opposition politique. Dans l'intérêt bien compris de la nation congolaise, éprise de paix et d'unité nationale. Une belle leçon de tolérance politique. Un bon signal pour les élections apaisées.
Et comme partout où il s'est adressé aux Katangais de la province cuprifère de la République démocratique du Congo, Etienne Tshisekedi a usé des propos modérés et d'un message rassembleur pour les remercier de l'accueil et appelé à l'unité nationale. Réaffirmant que « le Congo est un et indivisible » dans ses frontières héritées de la colonisation.
A travers les Kinois rassemblés au stade des Martyrs, il a exhorté les Congolais à faire en sorte que « l'amour » soit « le socle du développement de la RDC, c'est-à-dire les Congolais doivent aimer leur pays, la RDC et s'aimer entre eux, on doit bannir le tribalisme».
« Lors de mon voyage en Europe, aux USA et en RSA, j'ai rencontré les décideurs internationaux. Ces derniers m'ont confié qu'ils sont tous acquis au changement en RDC », a-t-il révélé.
A propos de l'élection présidentielle du 28 novembre 2011, Tshisekedi a dit être « d'accord pour la candidature unique de l'Opposition », rejetant implicitement la proposition relative à une « candidature commune » faite par une frange de l'Opposition politique.
La démonstration de force d'hier mardi détermine le poids politique et l'ancrage sociologique du lider maximo. Cette popularité pèsera lourdement sur la balance lors de prochaines négociations au sein de l'Opposition.
« Il nous faudra former une plate-forme dans laquelle on doit discuter de nos avis et trouver ensemble un programme commun. Pour ce faire, nos discussions ne tourneront pas autour des individus, mais autour d'un programme commun de gouvernance », a-t-il expliqué sur un ton conciliant.
Avec la marée humaine aperçue au stade des Martyrs, Tshisekedi a fait une véritable démonstration de force, à son retour à Kinshasa. Et ce, après une tournée politique tout aussi démonstrative de sa capacité de mobiliser le peuple au Katanga.
Dans son meeting hier à Kinshasa
Il nous faudra former une plate-forme dans laquelle on doit discuter de nos avis et trouver ensemble un programme commun. Pour ce faire, nos discussions ne tourneront pas autour des individus, mais autour d'un programme commun de gouvernance.
L'amour doit être le socle de développement de la RDC.
-Etienne Tshisekedi
Le président de l'UDPS a regagné, hier mardi, la ville de Kinshasa où il a prononcé un message conciliant et rassembleur au Stade des Martyrs rempli comme un œuf. Il a, par ailleurs, évoqué certaines questions d'actualité, notamment la candidature unique de l'Opposition pour la présidentielle de 2011.
Le président de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Etienne Tshisekedi Wa Mulumba, est arrivé, hier mardi 9 août dans la ville de Kinshasa. Et ce, après une longue tournée en Europe, aux Etats-Unis d'Amérique, en République sud-africaine et des meetings organisés au Katanga, province à partir de laquelle il a regagné le pays.
C'est sur le coup de 9 h 30'que l'avion à bord duquel a voyagé le leader de l'UDPS a atterri à l'aéroport international de N'Djili.
A cause d'une foule immense qui accompagnait l'homme de la 10ème rue et sa délégation, le cortège du Sphinx de Limeté a mis plus de huit heures de temps pour « entrer triomphalement » dans les installations du Stade des Martyrs où plus de quatre-vingt mille personnes se sont armées de patience pour suivre « religieusement » le meeting de lider maximo.
Après avoir fait à deux reprises la ronde de l'air du stade des Martyrs, le président de l'UDPS Etienne Tshisekedi a pris place dans une tribune où se trouvaient les présidents et représentants de différents partis de l'Opposition politique, dont Jean-Claude Vuemba, Ne Muanda Nsemi, Olengankoy, Lisanga Bonganga, Roger Lumbala, etc.
Saisissant cette opportunité, Etienne Tshisekedi a remercié la population kinoise, en particulier la jeunesse, pour « l'accueil chaleureux » lui réservé à son retour dans la capitale. « Le Congo de demain doit être un Etat de droit pour la jeunesse », a-t-il lancé en guise de reconnaissance.
Message conciliant et rassembleur
C'est un discours conciliant et rassembleur que le Sphinx de Limete a prononcé (en lingala, une des langues nationales) devant des milliers de militants de son parti qui répondaient par des applaudissements frénétiques.
« L'amour doit être le socle de développement de la RDC de demain, nous devons aimer notre pays et nous aimer entre nous ; nous devons bannir la haine », a dit le lider maximo. Avant de renchérir : « Notre mot d'ordre doit être l'amour » sans lequel « nous ne pouvons pas reconstruire notre pays ».
Lorsque « nous prendrons le pouvoir après les élections de 2011, le gouvernement ne sera pas le seul aux commandes mais il collaborera avec la population afin qu'ensemble ils dressent le bilan», a déclaré Etienne Tshisekedi. Aussi a-t-il appelé chaque Congolais à bannir le vol, la corruption, les querelles intestines, la cupidité, les vices qui freinent, depuis longtemps, le décollage de la RDC.
Abordant la question des élections, l'homme de la 10ème rue a rassuré ses militants en ces termes : « Ne craignez rien, de mon voyage à l'étranger, j'ai eu des entretiens avec des décideurs internationaux, et je leur ai demandé de ne pas répéter les erreurs qu'ils ont commises lors des scrutins de 2006 dans notre pays et d'ailleurs ils enverront leurs observateurs afin que les élections 2011 soient libres, transparentes et démocratiques ».
Selon lui, tous ces décideurs internationaux sont, cette fois-ci, d'accord pour le changement en RDC.
S'agissant de la candidature unique de l'Opposition, le président de l'UDPS s'est dit d'accord pour cette option. Mais, il souhaite que l'Opposition congolaise se concerte « autour d'un programme commun et non des individus » pour remporter les élections 2011.
Abordant le problème opposant la CENI à l'Opposition, Etienne Tshisekedi a promis que « la bataille se poursuivra aussi longtemps qu'il y aura des irrégularités ». Il a, par ailleurs, invité cette institution d'appui à la démocratie à publier, conformément à la Constitution, les listes électorales, notamment du Maniema et du Bas-Congo où les opérations de révision du fichier électoral ont pris fin bien avant les autres provinces.
Bon comportement de la police La sérénité qui a caractérisé le retour du leader de l'UDPS est à placer aussi à l'actif de la Police nationale congolaise. Déployés à l'extérieur du stade des Martyrs, les éléments de la PNC ont fait preuve d'un comportement exemplaire. Force apolitique, ils n'ont pas interféré sur le bon déroulement de la manifestation. Certainement qu'en haut lieu, des instructions claires étaient données afin de démontrer à la face du monde que l'expression de la démocratie est une réalité en RDC.
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Re: Tout Kin bouge à l'arrivée de B52 et discours au "Martyrs" !
On dirait que même la "voix de son maitre", l'Agence Congo Presse, ACP, est entrain de virer?
kie kie kie kie kie...Le "tsunami", pire que le "sirocco", fait vaciller plus d'un dans ses certitudes dans le camp d'en face...
Etienne Tshisekedi déterminé à conquérir le pouvoir à Kinshasa
Jeudi, 11 Août 2011 05:30
Le président national de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Etienne Tshisekedi wa Mulumba, s’est dit déterminé à conquérir le pouvoir à Kinshasa pour faire de la République Démocratique du Congo (RDC) un Etat de droit où la paix, la justice et l’amour régneront, lors d’un meeting populaire mardi au stade des Martyrs, à Kinshasa, à son retour d’un périple euro-américain.
Le leader de l’UDPS s’est également dit favorable au choix d’un candidat commun de l’opposition à la présidentielle prévue le 28 novembre prochain. Il a cependant conditionné cette option à l’organisation interne au sein de chaque parti ainsi qu’à l’élaboration d’un programme commun de l’opposition.
M. Tshisekedi a rassuré qu’il n’y aura pas de crainte pour les élections prochaines, confiant des garanties obtenues de la communauté internationale qui lui a promis l’envoi d’observateurs en vue de garantir la tenue d’élections « libres, démocratiques et transparentes ». Toutefois, a-t-il souligné, la vigilance du peuple doit être de mise jusqu’à la fin du processus électoral.
Source : ACP
kie kie kie kie kie...Le "tsunami", pire que le "sirocco", fait vaciller plus d'un dans ses certitudes dans le camp d'en face...
Etienne Tshisekedi déterminé à conquérir le pouvoir à Kinshasa
Jeudi, 11 Août 2011 05:30
Le président national de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Etienne Tshisekedi wa Mulumba, s’est dit déterminé à conquérir le pouvoir à Kinshasa pour faire de la République Démocratique du Congo (RDC) un Etat de droit où la paix, la justice et l’amour régneront, lors d’un meeting populaire mardi au stade des Martyrs, à Kinshasa, à son retour d’un périple euro-américain.
Le leader de l’UDPS s’est également dit favorable au choix d’un candidat commun de l’opposition à la présidentielle prévue le 28 novembre prochain. Il a cependant conditionné cette option à l’organisation interne au sein de chaque parti ainsi qu’à l’élaboration d’un programme commun de l’opposition.
M. Tshisekedi a rassuré qu’il n’y aura pas de crainte pour les élections prochaines, confiant des garanties obtenues de la communauté internationale qui lui a promis l’envoi d’observateurs en vue de garantir la tenue d’élections « libres, démocratiques et transparentes ». Toutefois, a-t-il souligné, la vigilance du peuple doit être de mise jusqu’à la fin du processus électoral.
Source : ACP
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Re: Tout Kin bouge à l'arrivée de B52 et discours au "Martyrs" !
Meeting au stade des Martyrs : Étienne Tshisekedi prédit sa victoire à la présidentielle
Jeudi, 11 Août 2011 05:25
Le leader de l'UDPS a axé son message sur l'amour de patrie tout en appelant au sens de responsabilité de la jeunesse considérée comme étant l'avenir de la nation. Après sa tournée au Katanga, Étienne Tshisekedi a regagné Kinshasa hier dans la matinée avec comme point de chute du cortège qui s'est aussitôt ébranlé sur le boulevard Lumumba, le stade des Martyrs. Visiblement en forme, Étienne Tshisekedi a gagné le pari en drainant un monde fou dans ce grand complexe sportif. De part et d'autre, flottaient concurremment les drapelets et autres calicots de l'UDPS et des partis politiques amis. Confiant en l'avenir, Étienne Tshisekedi a axé son message sur l'amour de patrie tout en appelant au sens de responsabilité de la jeunesse considérée comme étant l'avenir de la nation. « Le Congo de demain sera celui de l'amour du pays et du Congolais », a-t-il déclaré. Ce slogan, a-t-il souligné, ne pourra être matérialisé que par les jeunes épris du nationalisme et débarrassés de tares du tribalisme et de l'égoïsme.
Il a exhorté les jeunes à se déterminer par rapport à leur destin de sorte à aller à la conquête du pouvoir d'ici le 6 décembre. À propos de sa tournée euro-américaine, il a évoqué la réceptivité des « décideurs internationaux » à son message, preuve de leur attachement au changement en RDC. « Les Congolais devenus matures veulent se choisir librement leurs dirigeants ». Ainsi peut se résumer le crédo d'Étienne Tshisekedi auprès des partenaires internationaux de la RDC favorables à sa requête. D'où le renforcement de la conviction du Sphinx de Limete de remporter le scrutin présidentiel de décembre. Il a prôné la renaissance de la RDC à l'issue des scrutins en 2013 lorsque le pouvoir passera entre les mains des partisans du changement.
Au passage, Étienne Tshikekedi n'a pas manqué d'égratigner l'actuelle majorité en dénonçant tous les abus caractéristiques de la gestion du pays, sur fond de corruption, de gabegie financière, d'impunité et d'arbitraire. Il était accompagné de son épouse et des membres de son pré-carré parmi lesquels, Valentin Mubake, Remy Massamba et autres. Les présidents des partis politiques amis avaient également répondu présents à cette grande messe notamment Ne Mwanda Nsemi, Eugène Diomi Ndiongala, Roger Lumbala, et d'autres têtes couronnées de l'opposition. Le Roi Pélé Marie-Paul aura, de son côté, émerveillé l'assistance avec un spectacle adapté pour la circonstance.
Source : Les dépêches de Brazzaville
Jeudi, 11 Août 2011 05:25
Le leader de l'UDPS a axé son message sur l'amour de patrie tout en appelant au sens de responsabilité de la jeunesse considérée comme étant l'avenir de la nation. Après sa tournée au Katanga, Étienne Tshisekedi a regagné Kinshasa hier dans la matinée avec comme point de chute du cortège qui s'est aussitôt ébranlé sur le boulevard Lumumba, le stade des Martyrs. Visiblement en forme, Étienne Tshisekedi a gagné le pari en drainant un monde fou dans ce grand complexe sportif. De part et d'autre, flottaient concurremment les drapelets et autres calicots de l'UDPS et des partis politiques amis. Confiant en l'avenir, Étienne Tshisekedi a axé son message sur l'amour de patrie tout en appelant au sens de responsabilité de la jeunesse considérée comme étant l'avenir de la nation. « Le Congo de demain sera celui de l'amour du pays et du Congolais », a-t-il déclaré. Ce slogan, a-t-il souligné, ne pourra être matérialisé que par les jeunes épris du nationalisme et débarrassés de tares du tribalisme et de l'égoïsme.
Il a exhorté les jeunes à se déterminer par rapport à leur destin de sorte à aller à la conquête du pouvoir d'ici le 6 décembre. À propos de sa tournée euro-américaine, il a évoqué la réceptivité des « décideurs internationaux » à son message, preuve de leur attachement au changement en RDC. « Les Congolais devenus matures veulent se choisir librement leurs dirigeants ». Ainsi peut se résumer le crédo d'Étienne Tshisekedi auprès des partenaires internationaux de la RDC favorables à sa requête. D'où le renforcement de la conviction du Sphinx de Limete de remporter le scrutin présidentiel de décembre. Il a prôné la renaissance de la RDC à l'issue des scrutins en 2013 lorsque le pouvoir passera entre les mains des partisans du changement.
Au passage, Étienne Tshikekedi n'a pas manqué d'égratigner l'actuelle majorité en dénonçant tous les abus caractéristiques de la gestion du pays, sur fond de corruption, de gabegie financière, d'impunité et d'arbitraire. Il était accompagné de son épouse et des membres de son pré-carré parmi lesquels, Valentin Mubake, Remy Massamba et autres. Les présidents des partis politiques amis avaient également répondu présents à cette grande messe notamment Ne Mwanda Nsemi, Eugène Diomi Ndiongala, Roger Lumbala, et d'autres têtes couronnées de l'opposition. Le Roi Pélé Marie-Paul aura, de son côté, émerveillé l'assistance avec un spectacle adapté pour la circonstance.
Source : Les dépêches de Brazzaville
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Une trentaine de photos de la marche triomphale de Ya Tshitshi au Stade des Martyrs...
http://direct.cd/2011/08/10/film-du-ret ... s-martyrs/
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CHRONIQUE DES LEADERS POLITIQUES : Tshisekedi et Gizenga, deux Congolais bienheureux
Jeudi, 11 Août 2011 12:02
* Les deux personnalités sont à la tête des partis (UDPS et PALU) ayant réellement pignon sur rue et sont pris en charge par des militants et des sympathisants.
Au nombre de leaders politiques congolais, il y en a deux qui justifient pleinement cette qualité. Il s'agit de MM. Etienne Tshisekedi wa Mulumba, président national de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), et Antoine Gizenga Fundji, secrétaire général du Parti lumumbiste unifié (PALU). Tous les deux ont fait les premiers pas en politique en 1960.
La même année, ils avaient exercé de hautes fonctions. Le patriarche de Gungu a été vice-Premier ministre au sein du Gouvernement Lumumba et son collègue de Kabeya-Kamwanga commissaire général lors du premier coup d'Etat de Mobutu en septembre 1960. De ce point de vue, on peut qualifier Tshisekedi de mobutiste puisqu'il s'est également retrouvé aux premières loges au sein du Gouvernement issu du coup d'Etat du même Mobutu en 1965, et Gizenga de lumumbiste parce qu'il continue à défendre l'idéologie de Patrice Emery Lumumba jusqu'à ce jour.
Qu'est-ce qui fait donc de ces deux baobabs politiques des Congolais bienheureux? Pourtant, en 1960, chacun d'eux -ils étaient encore jeunes- semblait avoir son idôle: Mobutu pour Tshisekedi au nom d'une grande amitié qui liait les personnalités, et Lumumba pour Gizenga pour les mêmes raisons.
Ancien journaliste, le jeune Joseph-Désiré Mobutu avait réussi à se rapprocher de Patrice Lumumba dont il deviendra le secrétaire particulier, avant de se voir élevé au rang de colonel d'abord et, ensuite, de lieutenant-général en qualité de chef d'état-major général de l'ANC (Armée nationale congolaise). Ce qui lui aura permis, après un ballon d'essai en septembre 1960, de prendre le pouvoir le 24 novembre 1965 au nom du Haut commandement militaire. Inutile d'évoquer certains aspects pour éviter de remuer le couteau dans la plaie.
TSHISEKEDI : DE MOBUTU A L'UDPS, EN PASSANT PAR LE MPR
Au terme du changement intervenu en novembre 1965, Etienne Tshisekedi figurait parmi les dignitaires du régime au point de passer presque pour le sosie du président Mobutu. Ils s'habillaient de la même manière et se coiffaient d'une toque de léopard. Sans nul doute qu'au-delà du simple look, ils ont fait plusieurs choses ensemble.
Mais, leurs chemin se sont séparés avec la participation de Tshisekedi, suite à un mécontentement parce qu'il avait pris part à la rédaction du manifeste de la N'Sele au sein du Mpr, à l'oeuvre historique des treize parlementaires en 1981 à travers une lettre invitant le «président-fondateur» du Mpr parti-Etat à démocratiser son régime. Un crime de lèse-majesté, donc impardonnable.
Les treize parlementaires créeront l'UDPS et connaîtront arrestations, relégations dans leurs villages respectifs et bien d'autres traitements jugés inhumains. Parmi ces treize fondateurs qui osaient braver le «PF», Etienne Tshisekedi avait vite fait de prendre le leadership en passant pour un opposant irréductible au régime Mobutu.
Dès les premiers instants du processus de démocratisation initié par Mobutu le 24 avril 1990, le leadership de Tshisekedi se consolida. Pourtant, l'UDPS, tel un monstre, comportait quatre présidents: Frédéric Kibassa Maliba, qui gérait le parti au quotidien, Marcel Lihau, Etienne Tshisekedi et Vincent Mbwankiem.
Durant la transition mobutienne (1990-1997), Tshisekedi passait pour le plus grand leader de l'Opposition. C'est à ce titre qu'il fut nommé, à trois reprises par Mobutu, au poste de Premier ministre. Aujourd'hui, après la disparition de trois autres présidents, il est resté le seul maître à bord.
GIZENGA : DU PSA AU PALU, EN PASSANT PAR L'EXIL
En 1960, Antoine Gizenga était membre du Parti solidaire africain (PSA) cher à Cléophas Kamitatu. Elevé au rang de vice-Premier ministre au sein du premier Gouvernement en RDC dirigé par Patrice Emery Lumumba, Gizenga finira par s'identifier à son chef. Après l'arrestation et l'élimination de Lumumba, le patriarche de Gungu établira le Gouvernement issu des urnes à Stanleyville avant d'être contraint, plus tard, à l'exil.
Peu avant, Gizenga, avec certains de ses compagnons, créeront le Parti Lumumbiste unifié (PALU), en 1964. Un peu plus tard, il choisira de se terrer au Congo de Marien Ngouabi. Au temps fort de la dictature du parti-Etat, le Palu organisait des marches à Kinshasa et ses membres avaient subi toutes sortes de traitements inhumains.
C'est en 1992 qu'Antoine Gizenga regagna le pays de ses ancêtres. Mais, malgré les différentes sollicitations, il n'accepta jamais de travailler avec Mobutu durant toute la transition. Il se limitait à exiger l'organisation des élections. Son mythe resta intact et au sein de son parti, il y avait un slogan qui revenait sur les lèvres des militants : Gizenga au pouvoir.
C'est alors qu'au terme du deuxième tour de la présidentielle 2006, grâce à sa position de faiseur des rois, il put négocier la Primature avec Joseph Kabila. Du rang de vice-Premier ministre qu'il avait en 1960, le successeur de Patrice Lumumba finit par occuper le même poste que son chef en 1960, celui de Premier ministre, chef du Gouvernement. Il finit par démissionner de ce poste après plus d'une année d'exercice pour des raisons de santé. Jusqu'à ce jour, son mythe demeure intact au sein du Parti lumumbiste unifié.
DEUX CONGOLAIS BIENHEUREUX
La grande particularité, aujourd'hui, pour Tshisekedi et Gizenga, c'est d'avoir des gens qui croient réellement en eux au point même que leur demander de l'argent équivaut à tout un sacrilège. A moins que l'initiative vienne d'eux-mêmes. En effet, s'il existe réellement des partis en RDC où les militants sont heureux de cotiser ou d'apporter diverses contributions en faveur de leurs leaders, c'est l'UDPS et le PALU.
Ces deux partis ont réellement pignon sur rue à telle enseigne que les militants peuvent se déplacer à pied pour atteindre le lieu de la manifestation sans rien exiger. Bien au contraire, ils sont heureux de contribuer à leur manière. Là où, ailleurs, des militants exigent des bus et une petite collation en échange, sans apporter leur contribution. Bien plus, Etienne Tshisekedi et Antoine Gizenga sont parfois totalement pris en charge par les militants et les sympathisants de leurs partis. Deux Congolais bienheureux à qui d'autres doivent tout.
Même sur le plan de la lutte politique, ils sont assurés du soutien «inconditionnel» de plusieurs compatriotes. A la seule différence, peut-être, que Tshisekedi semble avoir plus de gens qui peuvent le prendre en charge ou qui peuvent mobiliser pour lui. Au bout du compte, Tshisekedi et Gizenga n'ont pas besoin d'avoir des postes politiques pour vivre heureux. Tout est fait pour eux jusque dans les moindres détails.
Après l'UDPS et le PALU, c'est le MLC qui tentait de venir en troisième position. Mais, ce parti cher à Jean-Pierre Bemba demeure encore loin de leur arriver à la cheville. En 1960, plusieurs partis politiques, à l'instar de l'ABAKO, bénéficiaient de la contribution de leurs membres et des sympathisants. Mais, ce vent s'était juste arrêté à la première République. Dans la plupart des partis politiques, depuis un bon bout de temps, le leader doit presque tout prendre en charge et en son absence, tout est paralysé.
UN AURA HORS PAIR A LA BASE DU MYTHE
Mais, qu'est-ce qui justifie donc l'aura que les deux leaders semblent détenir et qui serait à la base de leur popularité, pour ne pas dire tout simplement de leur mythe? Le premier atout dont ils disposeraient, c'est d'être né un peu plus tôt et d'avoir eu et la chance et le courage de s'être engagés en politique.
Mais, au-delà de leur trait caractériel qui semble avoir contribué largement à leur charisme, les deux personnes posséderaient un don tout à fait particulier qui dépasserait le cadre de l'intelligence ou de la connaissance en général. Dans le territoire d'Idiofa, par exemple, en 2006, il y a des gens qui étaient convaincus que Gizenga venait les voir chaque nuit alors qu'il n'avait jamais quitté sa résidence de Kinshasa. Une attitude que l'on attribuerait facilement à l'envoûtement dans les églises de réveil ou ailleurs. C'est comme il y a des gens qui sont prêts à mourir pour Tshisekedi et à n'importe quel prix.
En fait, à l'image qu'ils combattaient tant, Tshisekedi et Gizenga ont réussi à se hisser au rang de petits «dieux» pour les militants et sympathisants de leurs partis qui semblent leur vouer un véritable culte. C'est ce mythe qui ferait que chacune de leurs apparitions publiques constitue un événement en soi.
Comment comprendre qu'il y a encore quelques années, des combattants du PALU postés à la garde de la résidence privée d'Antoine Gizenga sur la 12ème rue Limete, fassent plusieurs jours sans le voir parce qu'il ne serait pas sorti de sa maison? Car, des Congolais comme Tshisekedi et Gizenga sont obligés de passer le clair de leur temps cloîtrés à la maison pour éviter des attroupements qui se forment à chaque déplacement. En fait, ils n'ont même plus de vie privée tant leurs faits et gestes sont surveillés par les militants et par de nombreux sympathisants qui ne jurent que par eux en permanence.
QUI SUCCEDERA DONC A TSHISEKEDI ET GIZENGA?
Un dernier détail au sujet des deux patriarches, c'est qu'ils semblent échapper à ce qu'on peut qualifier de race de commun des jouisseurs en RDC. Ce ne sont pas des partisans de l'enrichissement sans cause ou des gens qui excellent dans l'achat des maisons, des jeeps ou trempés dans des opérations jugées bizarres alors qu'ils ont en commun le fait d'avoir été Premier ministre.
Tshisekedi et Gizenga partagent une toute autre culture dans leur vie. Ne peut, dans ce cas de figure, leur succéder que celui qui partagera la même vision et perception de la vie que les deux patriarches qui ne semblent pas du tout être pour la culture de la jouissance. Il faudra également faire ses preuves en politique pendant plusieurs années et aussi s'enraciner profondément dans ses convictions. Parce qu'en fait, Tshisekedi et Gizenga sont d'abord des hommes de conviction.
Marcellin MANDUAKILA
Source : Forum des As
Jeudi, 11 Août 2011 12:02
* Les deux personnalités sont à la tête des partis (UDPS et PALU) ayant réellement pignon sur rue et sont pris en charge par des militants et des sympathisants.
Au nombre de leaders politiques congolais, il y en a deux qui justifient pleinement cette qualité. Il s'agit de MM. Etienne Tshisekedi wa Mulumba, président national de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), et Antoine Gizenga Fundji, secrétaire général du Parti lumumbiste unifié (PALU). Tous les deux ont fait les premiers pas en politique en 1960.
La même année, ils avaient exercé de hautes fonctions. Le patriarche de Gungu a été vice-Premier ministre au sein du Gouvernement Lumumba et son collègue de Kabeya-Kamwanga commissaire général lors du premier coup d'Etat de Mobutu en septembre 1960. De ce point de vue, on peut qualifier Tshisekedi de mobutiste puisqu'il s'est également retrouvé aux premières loges au sein du Gouvernement issu du coup d'Etat du même Mobutu en 1965, et Gizenga de lumumbiste parce qu'il continue à défendre l'idéologie de Patrice Emery Lumumba jusqu'à ce jour.
Qu'est-ce qui fait donc de ces deux baobabs politiques des Congolais bienheureux? Pourtant, en 1960, chacun d'eux -ils étaient encore jeunes- semblait avoir son idôle: Mobutu pour Tshisekedi au nom d'une grande amitié qui liait les personnalités, et Lumumba pour Gizenga pour les mêmes raisons.
Ancien journaliste, le jeune Joseph-Désiré Mobutu avait réussi à se rapprocher de Patrice Lumumba dont il deviendra le secrétaire particulier, avant de se voir élevé au rang de colonel d'abord et, ensuite, de lieutenant-général en qualité de chef d'état-major général de l'ANC (Armée nationale congolaise). Ce qui lui aura permis, après un ballon d'essai en septembre 1960, de prendre le pouvoir le 24 novembre 1965 au nom du Haut commandement militaire. Inutile d'évoquer certains aspects pour éviter de remuer le couteau dans la plaie.
TSHISEKEDI : DE MOBUTU A L'UDPS, EN PASSANT PAR LE MPR
Au terme du changement intervenu en novembre 1965, Etienne Tshisekedi figurait parmi les dignitaires du régime au point de passer presque pour le sosie du président Mobutu. Ils s'habillaient de la même manière et se coiffaient d'une toque de léopard. Sans nul doute qu'au-delà du simple look, ils ont fait plusieurs choses ensemble.
Mais, leurs chemin se sont séparés avec la participation de Tshisekedi, suite à un mécontentement parce qu'il avait pris part à la rédaction du manifeste de la N'Sele au sein du Mpr, à l'oeuvre historique des treize parlementaires en 1981 à travers une lettre invitant le «président-fondateur» du Mpr parti-Etat à démocratiser son régime. Un crime de lèse-majesté, donc impardonnable.
Les treize parlementaires créeront l'UDPS et connaîtront arrestations, relégations dans leurs villages respectifs et bien d'autres traitements jugés inhumains. Parmi ces treize fondateurs qui osaient braver le «PF», Etienne Tshisekedi avait vite fait de prendre le leadership en passant pour un opposant irréductible au régime Mobutu.
Dès les premiers instants du processus de démocratisation initié par Mobutu le 24 avril 1990, le leadership de Tshisekedi se consolida. Pourtant, l'UDPS, tel un monstre, comportait quatre présidents: Frédéric Kibassa Maliba, qui gérait le parti au quotidien, Marcel Lihau, Etienne Tshisekedi et Vincent Mbwankiem.
Durant la transition mobutienne (1990-1997), Tshisekedi passait pour le plus grand leader de l'Opposition. C'est à ce titre qu'il fut nommé, à trois reprises par Mobutu, au poste de Premier ministre. Aujourd'hui, après la disparition de trois autres présidents, il est resté le seul maître à bord.
GIZENGA : DU PSA AU PALU, EN PASSANT PAR L'EXIL
En 1960, Antoine Gizenga était membre du Parti solidaire africain (PSA) cher à Cléophas Kamitatu. Elevé au rang de vice-Premier ministre au sein du premier Gouvernement en RDC dirigé par Patrice Emery Lumumba, Gizenga finira par s'identifier à son chef. Après l'arrestation et l'élimination de Lumumba, le patriarche de Gungu établira le Gouvernement issu des urnes à Stanleyville avant d'être contraint, plus tard, à l'exil.
Peu avant, Gizenga, avec certains de ses compagnons, créeront le Parti Lumumbiste unifié (PALU), en 1964. Un peu plus tard, il choisira de se terrer au Congo de Marien Ngouabi. Au temps fort de la dictature du parti-Etat, le Palu organisait des marches à Kinshasa et ses membres avaient subi toutes sortes de traitements inhumains.
C'est en 1992 qu'Antoine Gizenga regagna le pays de ses ancêtres. Mais, malgré les différentes sollicitations, il n'accepta jamais de travailler avec Mobutu durant toute la transition. Il se limitait à exiger l'organisation des élections. Son mythe resta intact et au sein de son parti, il y avait un slogan qui revenait sur les lèvres des militants : Gizenga au pouvoir.
C'est alors qu'au terme du deuxième tour de la présidentielle 2006, grâce à sa position de faiseur des rois, il put négocier la Primature avec Joseph Kabila. Du rang de vice-Premier ministre qu'il avait en 1960, le successeur de Patrice Lumumba finit par occuper le même poste que son chef en 1960, celui de Premier ministre, chef du Gouvernement. Il finit par démissionner de ce poste après plus d'une année d'exercice pour des raisons de santé. Jusqu'à ce jour, son mythe demeure intact au sein du Parti lumumbiste unifié.
DEUX CONGOLAIS BIENHEUREUX
La grande particularité, aujourd'hui, pour Tshisekedi et Gizenga, c'est d'avoir des gens qui croient réellement en eux au point même que leur demander de l'argent équivaut à tout un sacrilège. A moins que l'initiative vienne d'eux-mêmes. En effet, s'il existe réellement des partis en RDC où les militants sont heureux de cotiser ou d'apporter diverses contributions en faveur de leurs leaders, c'est l'UDPS et le PALU.
Ces deux partis ont réellement pignon sur rue à telle enseigne que les militants peuvent se déplacer à pied pour atteindre le lieu de la manifestation sans rien exiger. Bien au contraire, ils sont heureux de contribuer à leur manière. Là où, ailleurs, des militants exigent des bus et une petite collation en échange, sans apporter leur contribution. Bien plus, Etienne Tshisekedi et Antoine Gizenga sont parfois totalement pris en charge par les militants et les sympathisants de leurs partis. Deux Congolais bienheureux à qui d'autres doivent tout.
Même sur le plan de la lutte politique, ils sont assurés du soutien «inconditionnel» de plusieurs compatriotes. A la seule différence, peut-être, que Tshisekedi semble avoir plus de gens qui peuvent le prendre en charge ou qui peuvent mobiliser pour lui. Au bout du compte, Tshisekedi et Gizenga n'ont pas besoin d'avoir des postes politiques pour vivre heureux. Tout est fait pour eux jusque dans les moindres détails.
Après l'UDPS et le PALU, c'est le MLC qui tentait de venir en troisième position. Mais, ce parti cher à Jean-Pierre Bemba demeure encore loin de leur arriver à la cheville. En 1960, plusieurs partis politiques, à l'instar de l'ABAKO, bénéficiaient de la contribution de leurs membres et des sympathisants. Mais, ce vent s'était juste arrêté à la première République. Dans la plupart des partis politiques, depuis un bon bout de temps, le leader doit presque tout prendre en charge et en son absence, tout est paralysé.
UN AURA HORS PAIR A LA BASE DU MYTHE
Mais, qu'est-ce qui justifie donc l'aura que les deux leaders semblent détenir et qui serait à la base de leur popularité, pour ne pas dire tout simplement de leur mythe? Le premier atout dont ils disposeraient, c'est d'être né un peu plus tôt et d'avoir eu et la chance et le courage de s'être engagés en politique.
Mais, au-delà de leur trait caractériel qui semble avoir contribué largement à leur charisme, les deux personnes posséderaient un don tout à fait particulier qui dépasserait le cadre de l'intelligence ou de la connaissance en général. Dans le territoire d'Idiofa, par exemple, en 2006, il y a des gens qui étaient convaincus que Gizenga venait les voir chaque nuit alors qu'il n'avait jamais quitté sa résidence de Kinshasa. Une attitude que l'on attribuerait facilement à l'envoûtement dans les églises de réveil ou ailleurs. C'est comme il y a des gens qui sont prêts à mourir pour Tshisekedi et à n'importe quel prix.
En fait, à l'image qu'ils combattaient tant, Tshisekedi et Gizenga ont réussi à se hisser au rang de petits «dieux» pour les militants et sympathisants de leurs partis qui semblent leur vouer un véritable culte. C'est ce mythe qui ferait que chacune de leurs apparitions publiques constitue un événement en soi.
Comment comprendre qu'il y a encore quelques années, des combattants du PALU postés à la garde de la résidence privée d'Antoine Gizenga sur la 12ème rue Limete, fassent plusieurs jours sans le voir parce qu'il ne serait pas sorti de sa maison? Car, des Congolais comme Tshisekedi et Gizenga sont obligés de passer le clair de leur temps cloîtrés à la maison pour éviter des attroupements qui se forment à chaque déplacement. En fait, ils n'ont même plus de vie privée tant leurs faits et gestes sont surveillés par les militants et par de nombreux sympathisants qui ne jurent que par eux en permanence.
QUI SUCCEDERA DONC A TSHISEKEDI ET GIZENGA?
Un dernier détail au sujet des deux patriarches, c'est qu'ils semblent échapper à ce qu'on peut qualifier de race de commun des jouisseurs en RDC. Ce ne sont pas des partisans de l'enrichissement sans cause ou des gens qui excellent dans l'achat des maisons, des jeeps ou trempés dans des opérations jugées bizarres alors qu'ils ont en commun le fait d'avoir été Premier ministre.
Tshisekedi et Gizenga partagent une toute autre culture dans leur vie. Ne peut, dans ce cas de figure, leur succéder que celui qui partagera la même vision et perception de la vie que les deux patriarches qui ne semblent pas du tout être pour la culture de la jouissance. Il faudra également faire ses preuves en politique pendant plusieurs années et aussi s'enraciner profondément dans ses convictions. Parce qu'en fait, Tshisekedi et Gizenga sont d'abord des hommes de conviction.
Marcellin MANDUAKILA
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Ilunga
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Re: Tout Kin bouge à l'arrivée de B52 et discours au "Martyrs" !
Le "sauve-qui-peut" général à Kingakati...ça sent le roussi après la "démonstration de force" de Ya Tshitshi-UDPS-alliés...Son "Autorité morale" va pleurer auprès de Gizenga qui va se faire "désirer" pendant un bon moment, histoire de faire monter les enchères face à son colistier de la mangeoire qui pensait se passer de lui...Plus Tshitshi va frapper sur le PPRD et Kabila, plus ce dernier se retrouvera affaibli, ce qui fait les affaires de Gizenga qui signera une alliance avec un "allié" PPRD fragilisé et "coquille vide"...Ce serait alors une drôle d'alliance ou c'est le supposé minoritaire, PALU, qui dicterait sa loi au Parti supposé majoritaire au sein de l'AMP au pouvoir...
Pas de panique à Kingakati !
Jeudi, 11 Août 2011 12:02
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* Annoncée pour hier mercredi, la grand messe des kabilistes à la ferme présidentielle a été reportée
* Par ailleurs, avec la donne Etienne Tshisekedi, l'autorité morale invitée à gérer le cas Palu.
Antre de Joseph Kabila, Kingakati respire la sérénité. Même au lendemain du méga meeting d'Etienne Tshisekedi. A preuve, le report de la grand'messe que devait y officier, hier, l'autorité morale de la Majorité présidentielle.
Les sociétaires de la Majorité présidentielle auraient voulu donner l'assurance d'avoir la situation sous contrôle qu'ils ne se seraient pas comportés autrement. Hier, alors que tous les regards des initiés étaient tournés vers Kingakati, un «mot» a suffi pour ajourner la réunion des barons du kabilisme. Une rencontre dont on attendait des décisions importantes à désormais moins de quatre mois des élections. Un rendez-vous au cours duquel il se chuchotait que la question du remaniement allait encore être sur la table.
Alors, pourquoi diable avoir reporté une réunion si attendue et programmée in tempore non suspecto? Confidence d'un habitué de la ferme: « Nous n'avons pas voulu tenir notre rencontre ce jour pour ne pas accréditer la thèse d'une réaction au meeting de l'Udps».
En termes clairs, la MP a tenu à éviter que sa réunion soit perçue comme une réponse à la démonstration des forces de l'opposant Tshisekedi. Lequel, tout juste 24 heures plus tôt, clôturait sa saga populaire- entamée en Afrique du sud en passant par le Katanga- par un meeting de tous les superlatifs au stade des Martyrs.
Nul doute qu'une réunion de plénipotentiaires du kabilisme, même prévue de longue date, au lendemain de la grand'messe des tshisekedistes aurait sonné au mieux comme un appel à la mobilisation générale après coup et au pire comme un signe de panique à bord. Deux attitudes qui ne cadrent pas avec la serenité à toute épreuve qu'aime à afficher le premier des kabilistes.
Hier comme aujourd'hui, Joseph Kabila ne s'est jamais départi de son sang froid. Difficile de cerner et surtout de percer le fond de cet homme qui paraît avoir fait de son calme olympien une arme politique. Bien malin qui pourrait lire cet homme qui ne laisse rien ou presque transparaître de ses sentiments. Par dessus tout, le Raïs n'aime pas à se faire dicter un agenda. Tel un coureur de fond au contraire d'un sprinter, Kabila sait se hâter lentement.
A la démonstration des biceps de celui qui sera sans doute son adversaire le plus coriace, Joseph Kabila a peut-être opté pour la banalisation. Même s'il aura beau jeu d'apparaître comme un Président qui veille à la libre expression de tous les Congolais, y compris ses rivaux. En somme, l'image du garant de l'ordre démocratique.
Reste que la Majorité ne saurait ignorer longtemps la nouvelle donne qu'est Tshisekedi. Il y a cinq ans, il y avait certes un certain Jean -Pierre Bemba dont la popularité, sinon la notoriété, était doublée de kalachnikov. Mais, d'évidence, Bemba fils n'est pas Tshisekedi et, par ricochet, le Mlc n'est pas l'Udps. Mieux, le leader du Mlc devait en partie son succès à l'absence du chef de l'Udps.
La donne Palu
Fortes de l'équation Tshisekedi, de plus en plus de voix s'élèvent au sein de la Majorité pour en appeler à un rassemblement de toutes les forces du bloc nationaliste. Les stratégies unitaires, les calculs égoïstes ou opportunistes à courte vue étant battus en brèche par la réalité sur le terrain. Face à l'Udps et alliés, la kabilie ne saurait faire l'économie de sa coalition idéologique avec notamment le Palu. Ce parti, de par son réservoir des militants dans la très stratégique ex-province de Léopoldville, sera d'un apport important dans le combat psychologique d'avant scrutin, et puis dans une présidentielle à tour unique. Dans ce scrutin où la mort subite est de rigueur, aucune voix ne serait de trop.
C'est pourquoi, des responsables politiques kabilistes de premier plan sont d'avis que la MP devrait trouver un modus vivendi avec le Palu d'Antoine Gizenga. Le plus tôt serait le mieux. Le flottement actuel paralyse toute initiative politique d'envergure dans le bloc des lumumbistes et nationalistes. Si le patriarche Gizenga a fait le serment d'œuvrer à la consolidation du pouvoir des nationalistes, il reste à l'autorité morale de la MP non seulement de faire acte de candidature, mais aussi de donner toute sa place au Palu dans la maison commune. Histoire de permettre aux dirigeants de ce parti de mobiliser les différents bataillons de militants qui n'ont pas que trouvé des motifs de satisfaction dans l'exécution de l'accord AMP-PALU.
José NAWEJ
Source : Forum des As
Pas de panique à Kingakati !
Jeudi, 11 Août 2011 12:02
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* Annoncée pour hier mercredi, la grand messe des kabilistes à la ferme présidentielle a été reportée
* Par ailleurs, avec la donne Etienne Tshisekedi, l'autorité morale invitée à gérer le cas Palu.
Antre de Joseph Kabila, Kingakati respire la sérénité. Même au lendemain du méga meeting d'Etienne Tshisekedi. A preuve, le report de la grand'messe que devait y officier, hier, l'autorité morale de la Majorité présidentielle.
Les sociétaires de la Majorité présidentielle auraient voulu donner l'assurance d'avoir la situation sous contrôle qu'ils ne se seraient pas comportés autrement. Hier, alors que tous les regards des initiés étaient tournés vers Kingakati, un «mot» a suffi pour ajourner la réunion des barons du kabilisme. Une rencontre dont on attendait des décisions importantes à désormais moins de quatre mois des élections. Un rendez-vous au cours duquel il se chuchotait que la question du remaniement allait encore être sur la table.
Alors, pourquoi diable avoir reporté une réunion si attendue et programmée in tempore non suspecto? Confidence d'un habitué de la ferme: « Nous n'avons pas voulu tenir notre rencontre ce jour pour ne pas accréditer la thèse d'une réaction au meeting de l'Udps».
En termes clairs, la MP a tenu à éviter que sa réunion soit perçue comme une réponse à la démonstration des forces de l'opposant Tshisekedi. Lequel, tout juste 24 heures plus tôt, clôturait sa saga populaire- entamée en Afrique du sud en passant par le Katanga- par un meeting de tous les superlatifs au stade des Martyrs.
Nul doute qu'une réunion de plénipotentiaires du kabilisme, même prévue de longue date, au lendemain de la grand'messe des tshisekedistes aurait sonné au mieux comme un appel à la mobilisation générale après coup et au pire comme un signe de panique à bord. Deux attitudes qui ne cadrent pas avec la serenité à toute épreuve qu'aime à afficher le premier des kabilistes.
Hier comme aujourd'hui, Joseph Kabila ne s'est jamais départi de son sang froid. Difficile de cerner et surtout de percer le fond de cet homme qui paraît avoir fait de son calme olympien une arme politique. Bien malin qui pourrait lire cet homme qui ne laisse rien ou presque transparaître de ses sentiments. Par dessus tout, le Raïs n'aime pas à se faire dicter un agenda. Tel un coureur de fond au contraire d'un sprinter, Kabila sait se hâter lentement.
A la démonstration des biceps de celui qui sera sans doute son adversaire le plus coriace, Joseph Kabila a peut-être opté pour la banalisation. Même s'il aura beau jeu d'apparaître comme un Président qui veille à la libre expression de tous les Congolais, y compris ses rivaux. En somme, l'image du garant de l'ordre démocratique.
Reste que la Majorité ne saurait ignorer longtemps la nouvelle donne qu'est Tshisekedi. Il y a cinq ans, il y avait certes un certain Jean -Pierre Bemba dont la popularité, sinon la notoriété, était doublée de kalachnikov. Mais, d'évidence, Bemba fils n'est pas Tshisekedi et, par ricochet, le Mlc n'est pas l'Udps. Mieux, le leader du Mlc devait en partie son succès à l'absence du chef de l'Udps.
La donne Palu
Fortes de l'équation Tshisekedi, de plus en plus de voix s'élèvent au sein de la Majorité pour en appeler à un rassemblement de toutes les forces du bloc nationaliste. Les stratégies unitaires, les calculs égoïstes ou opportunistes à courte vue étant battus en brèche par la réalité sur le terrain. Face à l'Udps et alliés, la kabilie ne saurait faire l'économie de sa coalition idéologique avec notamment le Palu. Ce parti, de par son réservoir des militants dans la très stratégique ex-province de Léopoldville, sera d'un apport important dans le combat psychologique d'avant scrutin, et puis dans une présidentielle à tour unique. Dans ce scrutin où la mort subite est de rigueur, aucune voix ne serait de trop.
C'est pourquoi, des responsables politiques kabilistes de premier plan sont d'avis que la MP devrait trouver un modus vivendi avec le Palu d'Antoine Gizenga. Le plus tôt serait le mieux. Le flottement actuel paralyse toute initiative politique d'envergure dans le bloc des lumumbistes et nationalistes. Si le patriarche Gizenga a fait le serment d'œuvrer à la consolidation du pouvoir des nationalistes, il reste à l'autorité morale de la MP non seulement de faire acte de candidature, mais aussi de donner toute sa place au Palu dans la maison commune. Histoire de permettre aux dirigeants de ce parti de mobiliser les différents bataillons de militants qui n'ont pas que trouvé des motifs de satisfaction dans l'exécution de l'accord AMP-PALU.
José NAWEJ
Source : Forum des As
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