Guerre déclarée entre Boshab et Pius Muabilu car le président de l'Assemblée nationale est accusé d'empiéter sur la circonscription électorale des autres députés PPRD.
Ca bouillonne au Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD). Au début, d'aucuns pensaient qu'il s'agissait d'une cuisine interne. Aujourd'hui, l'affaire est portée sur la place publique. Rien ne va plus entre le Secrétaire général du PPRD, Evariste Boshab, et son “camarade “ Pius Muabilu, tous deux députés à l'Assemblée nationale.
Pour cause, Boshab qui s'est toujours dit populaire à Mweka où il a été élu en 2006 après plusieurs tractations, a décidé de se porter candidat cette fois-ci dans la ville province de Kinshasa, plus précisément dans la circonscription du Mont-Amba. Hors, ce district est le fief de bien d'autres membres du PPRD, dont le député Plus Muabilu. Pour d'aucuns, le Secrétaire général n'a fait qu'empiéter le territoire d'autrui. Cela a créé des frustrations dans le chef de plusieurs élus du PPRD/Mont-Amba. Est-ce le manque de tact de la part de Boshab qui, décidément, veut bousculer ses propres camarades dont Pius qui a longtemps combattu aux côtés du pouvoir pour défaire la classe politique de i'opposition, celui-là même qui avait mis en déroute François Muamba qui avait tenté d'empêcher le vote de la révision de la constitution à l'Assemblée nationale en janvier 2011 en détectant des fausses signatures sur la liste de l'opposition parlementaire, ainsi que quelques cas de doublon ?
Même au Kasaï Occidental, son propre frère, le Dr Miaka Miabilenge, ancien secrétaire général à la Santé, vient de démissionner de l'Assemblée provinciale à cause du comportement de Boshab qui a soutenu à cor et à cri le président de l'Assemblée provinciale du Kasaï Occidental pendant que la majorité des députés l'aveint désavoué.
Le président de l'interfédéral du PPRD/Kinshasa, André Kimbuta, est appelé à gérer les ambitions des uns et des autres. Mais lorsque le SG se jette dans la piscine provinciale de Kinshasa, la tâche devient plus difficile. Surtout que le gouverneur a sans nul doute lui aussi ses pions à propulser dans cette circonscription électorale.
Mais en réalité, le SG du PPRD devrait attendre que ses subalternes lui fassent rapport quant aux candidatures de tous les postulants de son parti, notamment ceux de Kinshasa. S'il devient juge et partie, il y a de quoi créer des frustrations au sein du parti. A moins qu'il ne soit pas sûr de sa popularité dans son Mweka natal, Evariste Boshab n'a qu'à revenir sur sa décision et retrouver son ancienne circonscription électorale, question de préserver la paix et la sérénité dans sa famille politique, et éviter du désordre.
Le traitre Olivier Kamitatu boude son mentor Joseph Kabila
Olivier Kamitatu n’a plus le coeur à la majorité. Il a remis même en cause son allégeance à Joseph Kabila devant ses proches à qui il a déclaré qu’il ne battra pas campagne pour le Chef de l’Etat actuel, selon des membres de son cabinet. En fait, Kamitatu est dépité. II avait déjà très mal pris le départ de Colette Tchomba débauchée, tambours battants, par te PPRD. Cette fois-ci, il a la gorge nouée à cause des annexes de la loi électorale que Ngoy Mulunda a remises, la semaine dernière, au ministre de l’Intérieur, Adolphe Lumanu Bwana Sefu. Ces annexes ramènent le nombre des sièges pourvoir pour la députation nationale à Bulungu, le fief maternel de Kamitatu, de 9 à 6.
Dans son autre fief de Masi-Manimba où le nom de son père est l’un des plus célèbres, un siège a été retranché pour se retrouver à six au lieu de sept en 2006. Des cadres de l’ARDC rapportent que pour Kamitatu c’est un coup du PPRD. Un coup qui rend la bataille plus âpre à Bulungu et qui fait douter Kamitatu sur ses chances de se faire élire. En 2006, il avait déjà été mal élu, sinon pas élu du tout. II avait fallu que Kinshasa dépêche d’urgence un avion sur place pour trafiquer les résultats en faveur de celui que Kabila considérait encore comme son potentiel Premier ministre jusqu’à la conclusion de l’alliance avec Antoine Gizenga Fundji.
Le dégoût de Kamitatu serait renforcé par les visites de son ami Anti- pas Mbusa Nyamwisi qu’il répète, à chaque fois qu’il en a l‘occasion, qu’il faut être naïf pour faire confiance à ces gens là. En ballotage chez lui à Bulungu, Kamitatu s’est mis à redouter son second, l’élu d’Idiofa Boris Mbuku. «Dans le cas d’une défaite de Kamitatu, une victoire de Mbuku à Idiofa lui donnerait plus d’influence au sein du parti, surtout s’il apporte un ou deux sièges de plus», analyse un proche de Kamitatu. Kamitatu redoute Mbuku et soupçonne tout le monde.
Si son bras droit Tchomba qu’il avait placé comme vice-ministre des Congolais de l’étranger l’a quitté, il ne voit plus en qui d’autre il peut placer sa confiance. Il se demande aujourd’hui qui est avec lui. Avec lui pour organiser le congrès de l’ARC sans cesse ajourné. Les raisons de l’ajournement sont d’ordre financier. Le budget de la grand-messe de l’ARC est évalué à 64.000 dollars. Kamitatu a demandé aux autres de mettre 30.000 dollars sur la table, quitte à ce qu’il règle lui-même le solde. Les autres n’ont pas encore dépassé la barre de 1.000 dollars.
Tala bango na bango bakomi kolianaeee Eye mabe. Eeeee Mbuta mutu KEBA
