Lettre ouverte à Joseph Kabila

Comme son nom l'indique, on discute de tout ici mais dans le respect et les règles du forum.
Santoss
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Message par Santoss »

Bravo au peuple Congolais :bravo: :bravo: , personne ne va écrire l'histoire de notre pays à notre place.

Misso ga na fichier électoral...

Mopila est légé, il le sait très bien, à ko pakata mbangu
Peuple Congolais: soyez vigilant et ne choisissez plus le premier venu pour nous diriger.
Ilunga
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Re: Lettre ouverte à Joseph Kabila

Message par Ilunga »

ça craint pour le rwandais...ça craint...Il ne restera plus que les USA l'exfitre du pays...C'est sa seule issue sinon c'est la "Mubarakisation" et le boa de la politique US en RDC qui sera éventré...






Dans une lettre ouverte déposée hier à la présidence de la République L'opposition constate l'échec de Joseph Kabila
Mercredi, 03 Août 2011 11:55


Image d'archiveImage d'archive

Représentants de l'opposition, les signataires de la lettre accusent le Chef de l'Etat et les acteurs de sa famille politique de violer sans cesse la Constitution, de politiser certains services et entreprises de l'Etat, d'entreprendre ne précampagne électorale, de continuer de violer les droits de l'homme …

Des représentants des partis de l'Opposition politique ont appelé, hier mardi 2 août, le président de la République à « tirer les conséquences de son échec sur les tous plans, politique, économique, social, et cesser de prendre en otage le processus électoral en cours ».

Les représentants de cette plate-forme politique ont lancé cet appel dans une « Lettre ouverte sur la situation politique, économique et sociale du pays » destinée au chef de l'Etat, et déposée à la présidence de République.

Cette lettre a été présentée le même jour à la presse, au cours d'une cérémonie organisée en la grande salle de la paroisse Notre Dame Fatima, à Kinshasa Gombe.

Les signataires ont précisé que, de ce fait, à cette heure tragique où la Nation est en danger, le pouvoir de Joseph Kabila ne mérite plus la confiance du peuple car, contrairement au serment prêté par ce dernier en vertu de l'article 74, alinéa 2 de ladite Constitution, « l'intérêt privé a pris le pas sur l'intérêt général et le pays n'est pas géré pour le bien commun ».

Selon l'Opposition, le chef de l'Etat ferait mieux d'écouter cet appel, « faute de quoi, il en portera toute la responsabilité devant le peuple et l'histoire ».

« La Constitution est sans cesse violée par vous-même et par les acteurs de votre famille politique..., a-t-elle signifié au président Kabila, compte tenu de la non promulgation des lois dans les délais constitutionnels, de la tenue des réunions inter- institutionnelles, de l'inféodation du pouvoir judiciaire et de la révision constitutionnelle de janvier 2011.»

Les opposants ont également stigmatisé et dénonce les maux suivante bien commun ».

Selon l'Opposition, le chef de l'Etat ferait mieux d'écouter cet appel, « faute de quoi, il on portera toute la responsabilité devant le peuple et l'histoire ». « La Constitution est officiels, et d'ériger des panneaux publicitaires avec l'effigie de Joseph Kabila dans les grandes artères et édifices publics tant à Kinshasa qu'à travers toute la République ; la fixation des élections présidentielle et législatives au 28 novembre prochain ; judiciaire et de la révision constitutionnelle de janvier 2011. »

Les opposants ont également stigmatisé et dénonce les maux suivante la politisation des services et entreprises d'Etat, les irrégularités flagrantes caractérisées par l'enrôlement des mineurs, des hommes en uniforme, des étrangers, ainsi due le déplacement massif des populations d'une circonscription vers celle où les membres de la Majorité politique sont candidat.

Pour l'opposition, il s'agit là des signes de la volonté délibérée d'organiser des élections non transparentes.

Aux fins de sécuriser le processus électoral, l'Opposition a exigé l'installation sans délai du Conseil supérieur de l'audiovisuel et de la communication, la mise en œuvre de la Cour constitutionnelle et d'autres juridictions devant intervenir dans ce processus, et le jugement effectif de l'inspecteur général de la Police général de la Police nationale congolaise impliqué dans l'assassinat de l'activiste des droits de l'homme Floribert Chebeya et son chauffeur Fidèle Bazana.

« Nous exigeons aussi que la lumière soit faite sur l'assassinat du député provincial Daniel Boteti, d'Armand Tungulu, de Madame Consolate Kanyere... », ont poursuivi les opposants.

Ils ont condamné les arrestations arbitraires des combattants de l'Opposition et des journalistes, la non implication du Gouvernement concernant le dossier du sénateur Jean-Pierre Bemba, la traque par des gents de l'ANR des « Congolais de l'étranger » en séjour en RDC, l'impunité dont crimes de guerres, de génocide et contre l'humanité ; l'impunité des auteurs des viols de femmes, hommes et enfants ; du pillage des ressources naturelles du pays, de la corruption ; l'opacité dans la procédure de passation des marchés publics, le blanchiment d'argent d'origine douteuse …

Patrice KEBEMBA et LEFILS MATADY


Source : Tempête des tropiques
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Message par Ilunga »

"Selon l'Opposition, le chef de l'Etat ferait mieux d'écouter cet appel, « faute de quoi, il en portera toute la responsabilité devant le peuple et l'histoire »."








La "Mubarakisation" de Kanambe serait-elle en marche?
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Message par Ilunga »

"« Nous exigeons aussi que la lumière soit faite sur l'assassinat du député provincial Daniel Boteti, d'Armand Tungulu, de Madame Consolate Kanyere... », ont poursuivi les opposants."







Merde ! La "Mubarakisation" est belle et bien en marche !
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Message par Ilunga »

"Ils ont condamné les arrestations arbitraires des combattants de l'Opposition et des journalistes, la non implication du Gouvernement concernant le dossier du sénateur Jean-Pierre Bemba, la traque par des gents de l'ANR des « Congolais de l'étranger » en séjour en RDC, l'impunité dont crimes de guerres, de génocide et contre l'humanité ; l'impunité des auteurs des viols de femmes, hommes et enfants ; du pillage des ressources naturelles du pays, de la corruption ; l'opacité dans la procédure de passation des marchés publics, le blanchiment d'argent d'origine douteuse …"








Bref, ils l'accusent de "wote" trahison ! C'est au minimum la peine capitale !

L'imposteur est cerné et son silence est inquiétant...Que nous réserve-t-il mnt qu'il se sent passible de la Cour martiale? Wait and see...
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Message par Ilunga »

Combien d'autres avant ce Colonel ne se sont pas livrés à ce trafic de minerais? Pourquoi l'arrêter, lui, et pas les autres? Décidément, ce pouvoir de Kanambe doit nous débarrasser le plancher, et au plus vite !





RDC:colonel arrêté pour trafic de minerai

AFP Mis à jour le 03/08/2011 à 18:21 | publié le 03/08/2011 à 18:21 Réagir

Un colonel congolais a été arrêté lundi en "flagrant délit" d'exploitation illégale de minerai alors qu'il revenait avec un chargement du Sud-Kivu, une province de l'est de la République démocratique du Congo (RDC), a déclaré à l'AFP une source militaire. "Le colonel Balumisa Chuma a été arrêté en flagrant délit avec dix tonnes de cassitérite lundi à 6h du matin", a expliqué le colonel Vianney Kazarama, un porte-parole de l'armée dans le Sud-Kivu. L'arrestation a été organisée avec l'aide du ministre des Mines du Nord-Kivu, qui a assisté à l'opération, a-t-il précisé.

Le colonel Chuma, commandant du secteur de Walikale, a été interpellé à Goma, capitale du Nord-Kivu, alors qu'il acheminait avec douze militaires la cassitérite extraite au Sud-Kivu. "Ca fait longtemps qu'il faisait du trafic car il se sentait couvert par son grade, sa fonction", a indiqué le porte-parole, soulignant que les autorités interdisent l'exploitation minière aux militaires. Il a ajouté que le colonel Chuma, aux arrêts, devrait comparaître devant la justice militaire mais que les "petits militaires" n'ont pas été inquiétés.

Des groupes rebelles et milices locales mais aussi des militaires sont régulièrement accusés d'exploiter les minerais dont regorgent les Nord et Sud Kivu, et le Maniema (est). Ces provinces sont principalement riches en cassitérite et en coltan (tous deux largement utilisés en électronique), et aussi en gisements d'or. Un rapport du Sénat indiquait fin 2009 que 80% des exportations de minerais échappaient au contrôle de l’Etat dans le Nord et Sud-Kivu et au Maniema.
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Message par Ilunga »

L’Opposition écrit à J. Kabila

Par Le Potentiel

C’est bien reparti pour une nouvelle escalade verbale entre le pouvoir et l’Opposition, sans oublier la CENI en passant. Aux préalables posés par l’Opposition et aux sit-in de certains partis politiques, particulièrement l’UDPS, le gouvernement avait répondu à l’Opposition en dévoilant toute sa stratégie de franche collaboration pour que les élections aient lieu. Les moyens nécessaires tant financiers que logistiques sont mis à la disposition de la CENI qui vient d’instaurer un dialogue avec les partis politiques. Mais voilà que l’Opposition rebondit dans une lettre ouverte adressée au président de la République, Joseph Kabila qui n’est rien d’autre que des accusations étayées sur 10 points. Entre les deux faits, la CENI a lancé un ultimatum au Parlement au sujet des lois annexes à la loi électorale. Faute de quoi, les élections seront découplées. Juste ce qu’il fallait pour alimenter l’escalade verbale.

Dans une lettre ouverte, datée du 30 juillet 2011, adressée au président de la République, Joseph Kabila, l’Opposition politique congolaise le prévient qu’il portera toute la responsabilité s’il ne « cesse pas de prendre en otage le processus électoral en cours ». Lettre oui. Mais il s’agit plutôt des accusations portées contre le président de la République et étayées sur dix points. Notamment autour de la violation de la Constitution par lui-même, lit-on dans cette lettre ; la politisation à outrance de certains services et entreprises de l’Etat ; les nominations au sein de la petite territoriale ; l’exhibitionnisme de la Majorité présidentielle déjà en campagne électorale ; l’affichage de son effigie ; la violation de la Constitution par la fixation de la date des élections présidentielle et législatives ; le non respect des droits de l’Homme ; la dégradation de la situation sociale ; des ratés dans la réforme de l’Armée, de la Police et des services de renseignements sans oublier le silence « coupable du gouvernement après la publication du Rapport Mapping » ; et enfin l’attitude sélective sur l’application de la « politique de Tolérance zéro ».

Auparavant, l’on se souviendra que l’Opposition politique avait adressé un mémorandum à la CENI contenant ses préalables à la poursuite du dialogue instauré par cette même CENI. Préalables qui portent sur un partenariat franc et sincère dans le processus électoral, notamment en ce qui concerne le contrôle du fichier central, la mise en place du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication, CSAC, de la Cour constitutionnelle et des autres juridictions devant intervenir dans ce processus. Faute de quoi, l’Opposition politique en tirera toutes les conséquences qui s’imposent.

Escalade verbale

Il est un fait indéniable que cette lettre de l’Opposition entraînera une réaction, si pas de la part du gouvernement, mais de la famille politique du président de la République. La réaction du gouvernement relative aux préalables est déjà connue. Sa stratégie a été dévoilée et l’attitude de l’Opposition visant à bloquer le processus électoral est interprétée comme une fuite en avant. Une attitude que les observateurs étrangers n’ont pas du tout appréciée, invitant les protagonistes à s’impliquer pour la tenue des élections apaisées.

L’effervescence est donc en train de battre son plein si l’on retient que le dernier ultimatum de la CENI au Parlement autour des lois annexes à la Loi électorale a suscité de vives réactions. La CENI a été accusée d’interférence et de rouler seulement pour des élections présidentielles dans la mesure où elle sait pertinemment que les prérogatives du découplage des élections revient au Parlement et non à la CENI. Le Parlement n’étant pas encore convoqué en session extraordinaire, la gestion du temps commence à soulever d’autres interrogations. Le RCD de Azarias Ruberwa a déjà évoqué le report des élections.

La joute verbale s’annonce donc serrée.

Réaction du MLC

Dans un communiqué dont la copie est parvenue hier mercredi 3 août au journal Le Potentiel, le Mouvement de libération du Congo (MLC) a relevé que depuis la fin de l’opération de révision du fichier électoral, l’attitude du bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) face aux inquiétudes de la classe politique et les prises de position cavalière de son président préoccupent au plus haut point le MLC qui dénonce ce qui suit : l’attitude du président de la CENI qui tend à mépriser les partis politiques et à briser l’esprit de collaboration et de partenariat souhaité par tous en vue des élections apaisées ainsi que sa tentative de remise en cause unilatérale du choix du couplage des élections présidentielle et législatives ; les prises de positions du président de la CENI sont de nature à jeter le doute dans l’esprit des Congolais quant à la neutralité et impartialité de la CENI ; la volonté manifeste du bureau de la CENI à vouloir présenter au Parlement un projet d’annexe à la loi électorale sur base des données brutes (sans avoir nettoyé au préalable le fichier électoral) comme l’exige la loi électorale ; le refus de répondre aux exigences de l’opposition consécutives à la fiabilisation du processus électoral. Déterminé à participer aux élections crédibles à tous les niveaux, le MLC exige ce qui suit : le respect scrupuleux de l’esprit et la lettre de la loi portant organisation et fonctionnement de la CENI quant à sa neutralité ; le respect et la prise en compte des réoccupations légitimes des partis politiques en tant que partenaires essentiels dans le processus ; l’accélération de la nouvelle mise en place dans l’administration électorale ; des garanties quant à la conduite responsable des élections ; la prise en compte de tous les enrôlés dans le serveur central ; la publication, après concertation de la classe politique, d’un calendrier réaliste tenant compte du retard enregistré dans la mise en œuvre de certaines étapes importantes du processus électoral et, prenant en compte les contraintes actuelles en vue d’éviter toute navigation à vue.

Ci-dessus la lettre de l’Opposition politique au président de la République.

Encadré

Lettre ouverte sur la situation politique, économique et sociale du pays Monsieur le Président de la République.

Nous avons l’honneur, en tant que patriotes, de Vous transmettre, ces observations en rapport avec la vie politique, économique et sociale du pays à la veille des élections pluralistes prévues pour le mois de novembre 2011.

De prime abord, nous aimerions Vous rappeler qu’aux termes de l’article 69 de la Constitution qui nous régit que « le Président de la République est le chef de l’Etat. Il représente la nation et il est le symbole de l’unité nationale. Il veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et des institutions ainsi que la continuité de l’Etat. Il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire, de la souveraineté nationale et du respect des traités et accords internationaux».

Aussi, conformément à l’article 74 alinéa de la même Constitution, Vous avez prêté devant la Cour suprême de justice le serment ci-après :

« Moi, Joseph Kabila Kabange, élu président de la République démocratique du Congo, je jure solennellement devant Dieu et la nation :

- D’observer et de défendre la Constitution et les lois de la République ;

- De maintenir son indépendance et l’intégrité du territoire ;

- De Sauvegarder l’unité nationale ;

- De ne me laisser guider que par l’intérêt général et le respect des droits de la personne humaine ;

- De consacrer toutes mes forces à la promotion du bien commun et de la paix ;

- De remplir loyalement et en fidèle serviteur du peuple, les hautes fonctions qui me sont confiées ».

Cet engagement solennel, exigence constitutionnelle du respect de la parole donnée, détermine les bornes symboliques et juridiques de la puissance et de la légitimité du dépositaire de la volonté du peuple que Vous êtes.

Ainsi, nos observations, dans la présente lettre ouverte, s’articulent autour de quelques points pour lesquels nous aimerions obtenir, de Votre part, des réponses claires en termes d’engagement sincère susceptible de conduire le pays vers un avenir meilleur :

1. La Constitution est sans cesse violée par Vous-même et par les acteurs de Votre famille politique et, ce, sans faire l’objet d’une quelconque sanction. La non promulgation des lois dans les délais constitutionnels, la tenue des réunions inter institutionnelles, l’inféodation du pouvoir judiciaire et la révision constitutionnelle de janvier 2011, particulièrement nous paraissent être révélatrices de cette volonté de Vous mettre au-dessus de la Constitution et des lois de la République.

2. En tant que démocrates, la politisation à outrance de certains services et entreprises de l’Etat où ont été nommés des représentants de la Majorité présidentielle dans l’optique d’y asseoir le label de cette mouvance politique au détriment de l’Opposition politique, contrepoids indispensable au bon fonctionnement de la démocratie, nous écœure.

En outre, l’adhésion au PPRD tend à devenir un impératif dans certains services étatiques et établissements publics auxquels on impose, ainsi qu’à leurs employés, de cotiser pour faire valoir leur qualité de membre et protéger leur emploi. Ce comportement antirépublicain viole à la fois l’article 193 de la Constitution et l’article 36 de la loi électorale qui stipulent respectivement :

- Article 193 : « L’Administration publique est apolitique, neutre et impartiale. Nul ne peut la détourner à des fins personnelles ou partisanes. Elle comprend la Fonction publique ainsi que tous les organismes et services assimilés »

- Article 36 : « Est interdite, l’utilisation à des fins de propagande électorale des biens, des finances et du personnel de l’Etat, des entreprises, établissements et organismes publics et des sociétés d’économie mixte ».

Pourtant, l’argent de ces entreprises est souvent mis à contribution pour financer certains projets politiques de la Majorité présidentielle, reléguant ainsi aux calendes grecques leurs priorités.

3. Nous nous insurgeons contre les nominations qui se poursuivent allègrement au sein de la petite territoriale au mépris de la loi électorale et de la loi portant principes fondamentaux relatifs à la libre administration des provinces.

4. L’activisme qu’affichent vos affidés sur l’espace sociopolitique, sur fond d’exhibitionnisme en entretenant une atmosphère de pré campagne électorale inquiète. La Majorité présidentielle, dont Vous êtes le chef, s’investit précocement dans cette action à travers l’organisation des manifestations et rassemblements aux senteurs électoralistes relayés par les médias officiels dont l’accès est toujours difficile pour l’opposition. C’est une situation qui dessert les autres formations politiques dans un contexte d’absence de fait du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), censé garantir la libre expression de tous dans les médias et l’égal accès de tous les Congolais à une information contradictoire et libérée de toute injonction.

Aux fins de sécuriser le processus électoral, l’opposition exige donc l’installation, sans délai, du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication ainsi que la mise en place de la Cour constitutionnelle et des ‘ autres juridictions devant intervenir dans ledit processus.

5. Dans les grandes artères et sur les édifices publics tant à Kinshasa qu’à travers toute la République, de grands panneaux publicitaires, avec Votre effigie, sont érigés. Cela s’apparente à une campagne électorale permanente qui ne dit pas son nom. Et, dans un Etat démocratique, de telles pratiques, qui jettent une suspicion légitime sur la transparence et la crédibilité des élections, sont prohibés et par conséquent nous Vous prions de faire enlever tous ces panneaux géants.

6. En ce qui concerne le déroulement du processus électoral, non seulement la fixation des élections présidentielle et législatives au 28 novembre 2011 viole les prescrits de la Constitution en son article 73 mais, de surcroît, les assurances du président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) sont démenties par la réalité des faits sur terrain qui démontrent à suffisance qu’on est encore très loin du compte en termes de préalables liés à l’organisation de ce scrutin.

En effet, pour ne citer que quelques préalables, nous notons notamment l’absence de recensement et d’identification des nationaux, de l’audit du fichier électoral et le non accès à la gestion du serveur central par l’un des partenaires au processus qu’est l’opposition politique.

Par ailleurs, l’insécurité entretenue dans les territoires de l’Est où sévissent des groupes armés, les irrégularités flagrantes notamment l’enrôlement des mineurs, des hommes en uniforme, des étrangers, le déplacement massif des populations d’une circonscription vers celle où l’on est candidat portent à croire qu’il y a une volonté délibérée d’organiser des élections non transparentes.

Comment par exemple expliquer que la province du Katanga avec une superficie de 496.877 Km² et une population estimée à 9.255.514 (soit une densité de 18.6 habitants par km²) en en 2010 puisse enrôler 1.400.000 électeurs de plus que Kinshasa qui a une population estimée à 9.71 0.804 (soit une densité de 974.5 habitants par km²) et qui vit sur 9.965 km² seulement ?

7. En matière de respect de droits de l’Homme, notre pays continue à s’illustrer par des violations massives, et qui sont régulièrement dénoncées par Ies organisations nationales et internationales.

Pour ne citer que quelques cas notoires : le dénouement de l’affaire Floribert Chebeya nous laisse perplexe étant entendu que la Cour n’est pas arrivée à faire toute la lumière sur l’assassinat de cet activiste des droits de l’Homme assassiné le même jour que son chauffeur Fidèle Bazana dans des circonstances non encore élucidées totalement, le colonel Daniel Mukalay et ses complices n’auront été que de simples exécutants.

Le blanchiment de l’inspecteur général de la police nationale, pourtant considéré comme le principal suspect dans cette affaire, jette le doute sur l’arrêt prononcé par l’instance judiciaire. Nous exigeons que le concerné soit effectivement jugé car beaucoup d’éléments, du reste détenus par les ONG des droits de l’Homme, établissent clairement la responsabilité personnelle de cet officier général de la Police nationale congolaise.

Nous exigeons aussi que toute la lumière soit faite sur l’assassinat du député provincial Daniel Boteti, d’Armand Tungulu, de Madame Consolate Kanyere, Bukueba Kazire, Serge Lukusa et de tous les journalistes et autres activistes de droits de I’homme assassinés. Nous exigeons en outre la libération des compatriotes notamment Kutino, Mokia, Molabo. Me Firmin Yangambi, Jonathan Tshibasu, Elie Kapend, Etienne Ilunga, Roger Mayamba et consorts, tous, combattants de I’opposition. Prisonniers d’opinion qui croupissent injustement en prison.

L’opposition politique déplore en outre la non implication de Votre gouvernement dans le suivi du dossier judiciaire du Sénateur Jean-Pierre Bemba détenu par la Cour Pénale Internationale à La Haye.

Enfin, nous dénonçons la traque, par les agents de l’ANR, des Congolais de l’étranger particulièrement ceux provenant du Royaume-Uni, arrêtés arbitrairement à leur arrivée ou départ à Kinshasa ainsi que des journalistes et artistes musiciens, proches de l’opposition : les cas de Gérard Mavula Mapela, de Georges Ekofo Botamba et de Baby Balukuna et de I’ artiste musicien Marie-Paul.

Il en est de même de l’interdiction de sortie du territoire national imposée aux opposants, cas du professeur Gaston Dyndo

Le non agrément du parti politique Bundu dia Mayala, pourtant en règle avec les lois de la République, suscite beaucoup d’interrogations au sein de l’opinion. Et, ceci démontre à suffisance que la liberté d’expression en RD Congo est devenue une faveur résultant du «fait de prince ».

Partant, l’opposition exige que cette formation bénéficie de son droit de fonctionnement.

8. Nous Vous rappelons que lors de Votre discours à la nation du 07 décembre 2009, Vous avez proclamé 2010 » l’année du social » L’opposition politique note avec stupéfaction qu’aucune avancée significative n’a été enregistrée dans les domaines de la santé, de l’éducation, l’emploi et dans l’amélioration de la desserte en eau et électricité.

9. En ce qui concerne la formation d’une armée et d’une police nationale et républicaines, nous constatons que Votre pouvoir n’a pas été capable de mettre en place une armée, une police et des services de sécurité professionnels et républicains à même de restaurer la paix, de sauvegarder et de préserver I’ intégrité du territoire national.

Quels sont, par exemple, ces critères de sélection pour les nominations des commandants dans l’armée et la police qui font que, dans le Nord et le Sud Kivu ainsi que dans la Province Orientale, il n’y ait que des commandants d’une même obédience ?

Par ailleurs, le silence coupable du gouvernement après la publication par les Nations Unies du » Rapport Mapping », faisant état de crimes de génocides, crimes de guerre et de crimes contre l’humanité (notamment les viols massifs des femmes, des hommes et des enfants érigés en arme de guerre) commis sur le sol congolais nous laisse perplexe en ce que les auteurs nommément cités (Bosco Tanganda) dans ledit rapport n’ont fait l’objet d’aucune poursuite judiciaire

10. En dépit des proclamations’ sur la « politique de tolérance zéro », qui n’est un slogan creux, nous constatons malheureusement que le pillage des ressources naturelles et autres richesses nationales amplement dénoncé par le « Rapport du Panel des Experts des Nations Unies sur l‘Exploitation illégale et le Pillage des Ressources Naturelles de la RD Congo », la corruption érigée en système de gouvernement, l’opacité dans la procédure de passation des marchés publics, le système de prédation qui gangrène l’économie nationale, le blanchiment d’argent à origine douteuse, l’existence d’un gouvernement parallèle, le mauvais climat des affaires, la paupérisation de la population, le vol, l’incurie ainsi que le clientélisme et le népotisme, conduisent à la régression notoire de la République démocratique du Congo et minent son développement.

Tout ce qui précède démontre à suffisance que l’intérêt privé a pris le pas sur l’intérêt général et que le pays n’est pas géré pour le bien commun.

En définitive, pour avoir échoué sur tous les plans, politique, économique et social, et à cette heure tragique où la Nation est en danger, Votre pouvoir ne mérite plus la confiance du peuple. Ainsi, toutes les forces de l’opposition politique Vous invitent à en tirer toutes les conséquences qui s’imposent tout en Vous demandant de cesser de prendre en otage le processus électoral en cours.

Faute de quoi, Vous en porterez toute la responsabilité devant le peuple et l’histoire. Recevez, Monsieur le Président de la République, l’expression de nos sincères salutations patriotiques.
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Re: Lettre ouverte à Joseph Kabila

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Atrocités à l'Est de la RDC...Alliance PPRD-CNDP = Haute trahison évidente de Kanambe !

http://congomikili.com/attrocites-a-l-e ... femme.html
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Re: Lettre ouverte à Joseph Kabila

Message par Ilunga »

kie kie kie kie kie kie...Trop marrant...

"Il se demande aujourd’hui qui est avec lui. Avec lui pour organiser le congrès de l’ARC sans cesse ajourné. Les raisons de l’ajournement sont d’ordre financier. Le budget de la grand-messe de l’ARC est évalué à 64.000 dollars. Kamitatu a demandé aux autres de mettre 30.000 dollars sur la table, quitte à ce qu’il règle lui-même le solde. Les autres n’ont pas encore dépassé la barre de 1.000 dollars."







Olivier Kamitatu boude Joseph Kabila
Jeudi, 04 Août 2011 11:46



Olivier Kamitatu n’a plus le coeur à la majorité. Il a remis même en cause son allégeance à Joseph Kabila devant ses proches à qui il a déclaré qu’il ne battra pas campagne pour le Chef de l’Etat actuel, selon des membres de son cabinet. En fait, Kamitatu est dépité. II avait déjà très mal pris le départ de Colette Tchomba débauchée, tambours battants, par te PPRD. Cette fois-ci, il a la gorge nouée à cause des annexes de la loi électorale que Ngoy Mulunda a remises, la semaine dernière, au ministre de l’Intérieur, Adolphe Lumanu Bwana Sefu. Ces annexes ramènent le nombre des sièges pourvoir pour la députation nationale à Bulungu, le fief maternel de Kamitatu, de 9 à 6. Dans son autre fief de Masi-Manimba où le nom de son père est l’un des plus célèbres, un siège a été retranché pour se retrouver à six au lieu de sept en 2006. Des cadres de l’ARDC rapportent que pour Kamitatu c’est un coup du PPRD. Un coup qui rend la bataille plus âpre à Bulungu et qui fait douter Kamitatu sur ses chances de se faire élire. En 2006, il avait déjà été mal élu, sinon pas élu du tout. II avait fallu que Kinshasa dépêche d’urgence un avion sur place pour trafiquer les résultats en faveur de celui que Kabila considérait encore comme son potentiel Premier ministre jusqu’à la conclusion de l’alliance avec Antoine Gizenga Fundji. Le dégoût de Kamitatu serait renforcé par les visites de son ami Anti- pas Mbusa Nyamwisi qu’il répète, à chaque fois qu’il en a l‘occasion, qu’il faut être naïf pour faire confiance à ces gens là. En ballotage chez lui à Bulungu, Kamitatu s’est mis à redouter son second, l’élu d’Idiofa Boris Mbuku. «Dans le cas d’une défaite de Kamitatu, une victoire de Mbuku à Idiofa lui donnerait plus d’influence au sein du parti, surtout s’il apporte un ou deux sièges de plus», analyse un proche de Kamitatu. Kamitatu redoute Mbuku et soupçonne tout le monde. Si son bras droit Tchomba qu’il avait placé comme vice-ministre des Congolais de l’étranger l’a quitté, il ne voit plus en qui d’autre il peut placer sa confiance. Il se demande aujourd’hui qui est avec lui. Avec lui pour organiser le congrès de l’ARC sans cesse ajourné. Les raisons de l’ajournement sont d’ordre financier. Le budget de la grand-messe de l’ARC est évalué à 64.000 dollars. Kamitatu a demandé aux autres de mettre 30.000 dollars sur la table, quitte à ce qu’il règle lui-même le solde. Les autres n’ont pas encore dépassé la barre de 1.000 dollars.
Paul MULAND

Source : CongoNews
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