L’opposition adresse une lettre ouverte à Joseph Kabila
Des personnalités de l’opposition congolaise ont déposé ce mardi 2 août à la présidence de la République une lettre ouverte adressée au chef de l’Etat.
Dans cette lettre, l’opposition énumère ses observations sur la vie politique, économique et sociale du pays:
Violation constante de la constitution
Non respect des droits de l’homme
Mauvais climat des affaires
Politisation de certains services et entreprises publiques
Entretien d’une atmosphère de pré-campagne électorale et d’insécurité dans l’Est du pays.
Ces opposants dénoncent également l’existence des gouvernements parallèles, les nominations
dans la petite territoriale et les arrestations arbitraires.
Ils notent par ailleurs l’absence d’avancée dans les domaines de la santé, de l’éducation et de l’emploi ainsi que dans l’amélioration de la desserte en eau et en électricité.
Pour eux, la «tolérance zéro» est un slogan creux.
Les signataires de la lettre ouverte affirment qu’au regard des toutes ces remarques, la majorité au pouvoir ne mérite plus la confiance du peuple.
Ako kende
Peuple de Dieu, il en est peu qui nous exhortent à ne pas perdre de vue l'Essentiel et cet Essentiel n'est pas une chose, ce n'est pas une doctrine, ce n'est pas une méthode, c'est une Personne: Le Seigneur Jésus-Christ.
Il suffit que le PALU s'allie à l'UDPS, ce qui en prend le chemin, pour que l'imposteur rwandais voit définitivement le sol se dérober sous ses pieds...
Le "séisme" de Lubumbashi a commencé à produire ses effets, à tel point que le PALU commence à envisager de rompre son alliance avec le PPRD et Kabila et de construire une nouvelle alliance avec l'UDPS, membre à part entière de "l'Internationale socialiste"...Les "rats quittent le navire"...et la coalition MP-PALU commence à prendre l'eau de partout...
Certains cadres allèguent que « le Palu n’a pas été au pouvoir comme gérant, puisque la signature des sorties de fonds a été retirée au Premier ministre Muzito, mais pour y voir comment gère le PPRD ». Envisageant une alliance du Palu avec l’Udps, également membre de « la gauche » Internationale socialiste pour, disent-ils, « bouter dehors tous ceux qui ne veulent pas que le Congo aille de l’avant ».
Choix multiples
Par Le Potentiel
Le récent dépôt du fichier électoral révisé au gouvernement ainsi que la convocation urgente d’une session extraordinaire de l’Assemblée nationale et du Sénat pour examen et adoption des annexes à la loi électorale vont accélérer le processus des alliances des partis politiques en rapport avec la présidentielle et les législatives du 28 novembre 2011.
A l’Opposition politique, on espère aboutir à une « candidature commune » pour l’élection présidentielle et ratisser large pour renverser à son profit la tendance actuelle à la Chambre basse du parlement. Où le pouvoir dispose d’environ 370 députés contre 130 pour la Minorité.
A cet effet, des contacts sont en cours et des négociations engagées entre les leaders des partis de l’Opposition.
« Le gouvernement n’est capable que s’il répond aux exigences de son peuple. Il faut donc gouverner autrement. Nous croyons que le changement est possible », a déclaré le sénateur Léon Kengo wa Dondo, président de l’Union des forces du changement (UFC, Opposition). « Pour y parvenir, il faut être en mesure de fédérer toutes les forces du changement pour que le Congo décolle », a-t-il expliqué.
A la Majorité présidentielle (MP), le choix se focalise sur la candidature de son Autorité morale et chef de l’Etat, Joseph Kabila. « Notre candidat va triompher. Joseph Kabila a un plan stratégique sur le développement de la République démocratique du Congo. Un plan qui trouve son fondement dans l’économie de production », a affirmé le président du Mouvement social pour le renouveau (MSR), Pierre Lumbi Okongo.
Mais, des interrogations fusent au sein de la famille politique du chef de l’Etat, où le RCD-Km/L dit attendre son congrès « pas encore convoqué » pour exprimer sa position vis-à-vis de la MP.
Quant au Parti lumumbiste unifié (Palu), il a appelé à « l’unité de la Gauche nationaliste face aux manœuvres de regroupement de la Droite et le risque de retour de celle-ci à la tête du pays » et choisi le « camp des nationalistes » pour la présidentielle de novembre prochain. Aussitôt, les regards se sont tournés vers « l’allié Joseph Kabila » qui a signé un Accord avec son secrétaire général Antoine Gizenga en 2006.
Toutefois, des zones d’ombre subsistent encore quant à la majorité parlementaire. « Sur 500 députés, le Palu se trouve avec 36 députés, soit un panier de 500 fruits dont 464 pourris et 36 bons fruits. A quoi peut-on s’attendre ? », s’interroge-t-on au Palu. Où, malgré le poste de Premier ministre et la présence de quelques ministres au gouvernement, on se plaint de n’avoir qu’un seul maire (à Kikwit, au Bandundu) sur une vingtaine, « pas de gouverneur sur 11 provinces » et « peu de mandataires publics ».
Certains cadres allèguent que « le Palu n’a pas été au pouvoir comme gérant, puisque la signature des sorties de fonds a été retirée au Premier ministre Muzito, mais pour y voir comment gère le PPRD ». Envisageant une alliance du Palu avec l’Udps, également membre de « la gauche » Internationale socialiste pour, disent-ils, « bouter dehors tous ceux qui ne veulent pas que le Congo aille de l’avant ».
"Mais, des interrogations fusent au sein de la famille politique du chef de l’Etat, où le RCD-Km/L dit attendre son congrès « pas encore convoqué » pour exprimer sa position vis-à-vis de la MP."
même le RCD/Kml de MBUSA NYAMUISI commence à se demander l'utilité de son alliance avec le PPRD et de son ravalement au sein de la MP...kie kie kie kie...Les rats quittent le navire et laissent le rwandais seul comptable de sa gestion du pays...
Tour oyo aza ata na chance mukie te
toka ngiye deja mabota
Peuple de Dieu, il en est peu qui nous exhortent à ne pas perdre de vue l'Essentiel et cet Essentiel n'est pas une chose, ce n'est pas une doctrine, ce n'est pas une méthode, c'est une Personne: Le Seigneur Jésus-Christ.
The name, attendons la fin du scénario, ça sent le roussi mais l'anguille reste sous roche.
Ils ont(PPRD's)encore le contrôle de la CENI(Corruption des élections nationales inéluctable).
Tshisekedi à la dernière minute peut aussi jouer un mauvais tour!!!! Il en a déjà fait plusieurs fois...
Au debut, les partenaires s'entraident pour se deshabiller mais a la fin c'est chacun pour soi!!! Le monde d'interet==>.
Nazo loba te par apport à tshitshi ,me par apport ya peuple congolais . po tour oyo aza 2cider voir meme 10cider yako silana na Kanambe quelque soit ba election ou pas!
Peuple de Dieu, il en est peu qui nous exhortent à ne pas perdre de vue l'Essentiel et cet Essentiel n'est pas une chose, ce n'est pas une doctrine, ce n'est pas une méthode, c'est une Personne: Le Seigneur Jésus-Christ.
"Nazo loba te par apport à tshitshi ,me par apport ya peuple congolais . po tour oyo aza 2cider voir meme 10cider yako silana na Kanambe quelque soit ba election ou pas!"
Oui, il suffit de lire l'article ci-dessous pour en avoir le coeur net...La lettre ouverte de l'opposition ne fait que relayer les aspirations profondes du peuple...Kanambe finira comme MUBARAK ajd, dans la cage d'un tribunal congolais...Le processus est engagé et c'est dans ce contexte qu'il faut comprendre la dernière sortie de Ruberwa...La panique gagne les rwandais en général...
SOUDAIN, LA PRESSION MONTE DE TOUTES PARTS Brûlots antiprésident dans la rue
Mercredi, 03 Août 2011 10:07
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A l'approche clos élections prévues dés le mois de novembre 2011, l'on enregistre une montée de revendications sans précédents dans l'histoire de la 4ème République RD-congolaise. A l'Est du pays, Tshisekedi, l'un des candidats sérieux à la présidentielle, ne cesse de drainer du monde sur son passage, des hommes et femmes qui semblent acquis à sa cause, tandis qu'à l'Est, fief du kabilisme, les étudiants de Bukavu sont d'un coup montés au créneau et l'ont fait savoir à travers un mémo transmis au Président de la République -lequel lui rappelle «ses promesses non tenues», notamment la réalisation des 5 chantiers qui se fait attendre jusqu'à ce jour. Quand à l'Ouest du pays, on note que l'opposition soudée comme jamais auparavant, tente d'assener un dernier coup d'estocade au pouvoir, elle remet en cause tout ce qui se fait dans le cadre du processus électoral, brandissant des preuves de son discours. Elle a, de son côté, adressé un mémo sulfureux au pasteur Ngoy Mulunda, président de la Commission électorale nationale indépendante -CENI-, en lui enjoignant des préalables à prendre en compte pour l'issue heureuse du processus électoral. Une rencontre entre les deux parties était prévue mardi 02 août 2011 au Palais du peuple pour débattre de cette question. Ce face-à-face Ngoy Mulunda-Opposition n'a pas eu lieu pour la simple raison que le pasteur a perdu l'un de ses êtres chers. Ce n'est que partie remise. Mais parce que l'opposition avait prévu d'adresser également un mémo au Président de la République, elle vient de le faire en déposant mardi 02 août 2001 à 11h 30', à son cabinet de travail, au Palais de Nation, ce document qui comporte les signatures de 57 responsables de partis politiques qui ont pignon sur rue. Il s'agit, en effet, d'une lettre ouverte, mieux un brûlot de dix points qui s'appuient surtout sur ce qu'ils nomment «les dérapages du chef de l'Etat dans la violation des dispositions constitutionnelles qui devaient l'aider pour gouverner le pays» -à lire intégralement ci-dessous. A cet effet, les signataires de la lettre ouverte ne portent pas des gants pour interpeller Kabila: «Nous aimerions vous rappeler qu'aux termes de l'article 69 de la Constitution qui régit le Président de la République et le Chef de l'Etat, il représente la nation et II est le symbole de l'unité nationale, il veille au respect de la Constitution, il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et des institutions ainsi que la continuité de l'Etat. Il est le garant de l'indépendance nationale, de l'intégrité du territoire, de la souveraineté nationale et du respect des traités et accords internationaux». Mais que le chef de l'Etat, selon ladite lettre ouverte, s'évertue à marcher à l'encontre de ces dispositions constitutionnelles et du serment prêté lors de la prise du pouvoir, pousse l'opposition à lui demander de tirer toutes les conséquences en promettant de déposer incessamment un autre mémo à la communauté internationale. Et cela risque d'en faire trop. Dans le même ordre d'idées, à la faveur des festivités du 13ème anniversaire du Rassemblement congolais pour la démocratie -RCD-, ses ténors ont soulevé la question relative au dépôt des candidatures prévues le 4 août qu'ils estiment utopique pour la simple raison que les annexes de la loi électorale ne sont pas encore votés. «Il est aberrent de parler de cette question car le temps que le Parlement se réunisse et en débatte, l'on aura atteint la date butoir du 10 août imposée par Ngoy Mulunda à titre d'ultimatum. Ainsi, on sera parti pour le découpement des élections», souligne-t-on au RCD où l'on se dit ne pas être surpris par cette marche de la chose, un schéma qui semblait déjà mis en place. Depuis quelques temps, l'opposition s'organise, se structure, se donne un nouveau souffle même si elle reste divisée sur le choix d'un, candidat unique. Mais où sont passés les stratèges du camp Kabila. Pourquoi ont-ils subitement levé l'option d'encaisser sans réagir. Est-ce par manque du répondant ou tout simplement parce qu'ils laissent les opposants vider leur sac avant de leur asséner le coup fatal ? La question qui vaut tout son pesant d'or quand on sait qu'en politique, il n'y a pas de cadeaux...
Lors du Congrès de son UNC, Kamerhe, conscient du "tsunami" Tshisekedi, a affirmé :
«L'accueil triomphal réservé, le vendredi dernier, au président national de l'UDPS, M. Etienne Tshisekedi Wa Mulumba, à Lubumbashi, vient de nous donner une leçon majeure sur le fait que lorsqu'il est mobilisé pour une cause, notre peuple est capable de défier les services d'un Etat autoritaire et privatisé».
Les rwandais(Kamerhe, Kengo, Kanambe, Ruberwa...) vont essayer de manoeuvrer en commun pour nous endormir, mais cette fois-ci, le peuple tout entier est DEBOUT ! NO PASARAN !
Le soutien de Gizenga et du PALU au rwandais est loin d'être acquis tant la base du PALU est mécontente en ce moment-ci...Voilà pourquoi Gizenga n'a pas été clair lors de sa dernière sortie...La base ne veut plus entendre parler du PPRD et du rwandais, organisation maffieuse et anti-nationaliste...Un rapprochement avec l'UDPS serait en discussion...Wait and see...
Quand le Palu dément le Palu
MISE EN LIGNE LE 29 JUILLET 2011 | LE SOFT INTERNATIONAL N° 1115 DATÉ 29 JUILLET 2011.
Flop de communication ou quoi? Les experts en communication ont du mal à s’expliquer ce qui s’est réellement passé ce samedi 23 juillet 2011 aux alentours de midi lors du point de presse annoncé et attendu du patriarche Palu Antoine Gizenga Fundji. Pour tout communicateur - débutant ou confirmé -, il n’y a aucun doute: Antoine GizengaFundji a bien dit qu’il ne se présenterait pas à la prochaine présidentielle (celle de novembre 2011, que son parti Palu ne présenterait pas non plus de candidat à ce niveau de scrutin, et qu’il ne donnerait pas à ses partisans de consigne de vote en faveur de qui que ce soit, sauf pour le candidat à la Présidentielle qui serait de gauche nationaliste et présenterait un programme de gouvernement de gauche nationaliste. Il n’a cité personne mais a, de facto, donné la course à candidature à qui présenterait ce programme de gauche nationaliste!
Pour tout communicateur - débutant ou confirmé -, il n’y a aucun doute: Antoine Gizenga Fundji a bien dit qu’il ne se présenterait pas à la prochaine présidentielle (celle de novembre 2011, que son parti Palu ne présenterait pas non plus de candidat à ce niveau de scrutin, et qu’il ne donnerait pas à ses partisans de consigne de vote en faveur de qui que ce soit, sauf pour le candidat à la Présidentielle qui serait de gauche nationaliste et présenterait un programme de gouvernement de gauche nationaliste.
Il n’a cité personne mais a, de facto, donné la course à candidature à qui présenterait ce programme de gauche nationaliste!
Sans doute nombre de candidats réels ou potentiels pourront-ils à juste titre se reconnaître dans cet appel, à commencer par le vétéran Me Gérard Kamanda wa Kamanda. Le leader du FCN est un homme de gauche et nationaliste devant l’Éternel!
Plus tard, des appels téléphoniques ont retenti, des textos ont été postés. Expliquant que ce «candidat de gauche nationaliste» pourrait bien être le Président de la République en exercice avec lequel le Parti Lumumbiste Unifié est en effet déjà en accord signé en 2006 entre les deux tours de la Présidentielle, le Premier ministre Adolphe Muzito Fumunzi à la suite de cet accord étant issu des rangs du Palu après Gizenga lui-même. Sans doute!
UN VRAI HIATUS.
La question est de savoir pourquoi le Patriarche a-t-il eu la langue lourde en évitant de citer son partenaire de la MP, l’Autorité Morale de la Majorité Présidentielle, Joseph Kabila Kabange? A la toute dernière minute, quelqu’un a-t-il biffé ce passage clé qui aurait rassuré et sécurisé tout le monde?
Dans l’après-midi de samedi et jusque dimanche et jusqu’à ce jour, il n’y a eu et il n’y a que des questions sans réponses.
De même qu’on pourrait se demander le pourquoi pour Gizenga de placer la barre à ce niveau! On sait par exemple que ni le PPRD, parti majoritaire de l’Alliance, ni la Majorité Présidentielle ne sont stricto sensu parti ou regroupement de gauche, et on en connaît peu au sein de la MP qui soient «nationalistes» au sens où on l’entend généralement en Science Po.
De même, le programme économique du Gouvernement exécuté par le premier ministre Muzito et le ministre Augustin Matata Ponyo sous l’œil des organisations de Bretton Woods et des bailleurs de fonds étrangers - qui viennent encore de débloquer 200 millions de dollars pour la tenue des élections dans notre pays - est tout sauf de gauche.
Question: Y a-t-il eu problème interne au Palu au point d’offrir une telle communication/incommunication? Un vrai hiatus? Ou peut-être le Palu cherche-t-il à s’approprier le PPRD et - mieux encore - cherche-t-il à peser sur ses choix idéologiques?
Reste que si incommunication il y a eu à Kinshasa, cela n’a point été le cas dans le Kwilu où les partisans de Gizenga furieux, ont houspillé leur parti, certains menaçant de s’en prendre à ses symboles.
En fait, il leur avait été dit que leur parti prendre le départ de la présidentielle, on comprend à l’arrivée le grand désarroi.
Nul doute, d’ici à la tenue effective de nos élections, beaucoup d’eau va encore couler sous le pont de la Majorité Présidentielle.
Ekomi koyinda mpo na Kanambe ! ça sent le roussi pour tous les "mangecrates" !
Le peuple Congolais exige !
RDC, le peuple exige le respect des conditions préalables comme condition sine qua none à l’organisation des élections crédibles et apaisées !
Le monde entier observe avec grande curiosité et beaucoup attention le sursaut intransigeant et rigoureux quasi surprenant des partis de l’opposition face aux multiples maux et lacunes qu’incarne le processus électoral en cours. L’exigence des conditions préalables est un devoir universel légitime et primordial de tout un peuple qui veut aller aux élections dans un contexte démocratique. Sans respect des préalables électoraux, il ne peut y avoir d’élections crédibles et apaisées. Il ne peut y avoir un régime démocratique responsable. En d’autres termes, le moindre refus de garantir et de faire respecter les préalables électoraux indispensables équivaut à un refus manifeste d’organiser des élections libres et transparentes, dans un processus crédible et apaisé.
Au Congo dit « Démocratique », les signaux sont au rouge, devant la persistance de l’insécurité, surtout à l’est du pays, faute d’une Armée républicaine non justifiable jusqu’à ce jour; le manque délibéré de recensement de la population; le non-retour des millions des Déplacés internes dans leurs villages, la non-tenue des élections locales prévues en 2006-2007; la modification constitutionnelle a l’avant-veille des élections et les conditions sociales lamentables de la population congolaise; l’endettement masqué suite à la demande de co-financements inexpliqué de ces élections « souveraines » par des partenaires extérieurs compliquent davantage la situation et disqualifient massivement le processus électoral en cours.
En effet, dès le départ, depuis plusieurs mois, bien avant la tenue controversée de ce forum des partis politiques le 15 juillet 2011, bon nombres d’organisations congolaises et internationales avaient tiré la sonnette d’alarme pour contester, a juste titre, la programmation sans respect des conditions préalables des élections en RD Congo dans le contexte actuel.
A présent, il était plus que temps, devant le piège tendu par la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante) lors du forum des partis politiques qu’elle avait organisé le 15 juillet 2011 en vue de la signature du « Code de bonne conduite en période électorale », l’occasion a été saisie par toutes les Forces Vives du Changement pour remettre les pendules à l’heure. Désormais, selon plus d’un observateur averti, les termes « élections galvaudées » ne suffisent plus pour caractériser le processus actuel. Les partis politiques de l’opposition ont enfin, unanimement et clairement, exprimé leur ras-le-bol face à cette mascarade électorale à ciel ouvert qu’incarne le processus en cours. De même, l’émoi justifié, suite aux contestations rigoureuses et les dénonciations multiples exprimées face aux irrégularités flagrantes observées dans ce processus électoral par l’ensemble des Forces politiques et sociales du Changement, rejoignent ainsi les inquiétudes de la plus vaste majorité du peuple congolais, ainsi que de certains observateurs nationaux et internationaux sur le danger des élections non-crédibles et non-apaisées, telles que programmées pour novembre 2011 en RD Congo. Les « félicitations » venues d’outre-mer pour la clôture du processus d’enrôlement d’électeurs et pour la re-visitation du ficher électoral ne soulagent nullement les maux qui rongent profondément ce processus électoral décrié par les Congolais eux-mêmes sur l’étendue du territoire national. Ainsi, comme l’on pouvait bien s’y attendre, les partis politiques de l’opposition et toutes les Forces Vives du Changement font maintenant preuve d’un grand sursaut patriotique responsable et exigent, a priori a l’unanimité, l’obtention et le respect strict des conditions préalables pour garantir les élections crédibles et apaisées en RD Congo. Ces exigences demeurent la condition sine qua none pour garantir des élections transparentes et démocratiquement acceptables.
Il est très important de souligner que ce sursaut patriotique salutaire tant attendu de la part des partis de l’opposition et de toutes les Forces Vives du Changement est accueilli avec grand soulagement et grande satisfaction par l’ensemble de la population congolaise. A présent, chaque Congolaise et chaque Congolais devrait être conscient(e) de ce fait, qu’avec ces exigences claires et unanimes des préalables électoraux, qui doivent être suivies (espérons-le) d’un respect strict dans leur application comme condition sine qua none pour la réalisation des élections crédibles et apaisées, commence enfin le véritable processus électoral démocratique en République Démocratique du Congo.
Par cette exigence unanime des préalables électoraux, les Congolais veulent tirer des leçons des erreurs du passé, des erreurs fatales commises, entre autres, lors des élections de 2006 qui compromettent rudement leur existence. Devant ces exigences légitimes et incontournables, tout le monde doit s’en tenir avec rigueur et un sens de responsabilité patriotique sans complaisance pour mettre fin à l’anarchie dégradante sur tous les plans et à la décadence humaine en cours. Il en va donc du salut collectif pour le présent et l’avenir de tout un peuple, voire de tout un continent, ainsi que de la sécurité et de l’équilibre global, avec un Kongo redressé et stabilisé à l’intérieur de toutes ses frontières.
Cependant, sans le respect strict des conditions préalables telles qu’exigées par le peuple congolais, il est impossible de faire des élections tout court. Et par conséquent, les élections crédibles et apaisées seraient automatiquement exclues et impensables dans ce contexte incertain et opaque. Un chaos supplémentaires s’en suivrait immédiatement. D’où la nécessité d’éviter a tout prix ce chaos supplémentaire programmé dans un pays délabré. Si le gouvernants actuels sont incapables de faire respecter tous les préalables électoraux exigés par le peuple congolais, il aura alors optée pour sa démission en toute responsabilité. Car c’est ça la démocratie, le respect des exigences pour le bien-être du peuple et de la nation : Vox Populi, Vox Dei (la Voix du Peuple, c’est la Voix de Dieu.) La CENI se doit de la respecter.
Devant l’éventualité d’une telle situation démissionnaire des gouvernants, les Forces Vives politiques et sociales pour le Changement doivent ainsi prendre les choses en main pour mettre en place les conditions requises pour les élections démocratiques et apaisées.
Par ailleurs, c’est ici le moment de rappeler aux partenaires internationaux de la RD Congo leur soutien qui consistent, non pas à financer précipitamment des élections dans un contexte nébuleux et inapproprié, mais de soutenir la mise en place des exigences du peuple congolais formulées unanimement par les partis de l’opposition et Forces Vives de la nation pour le respect des préalables électoraux, afin de prévenir le chaos, d’une part, et de faire usage de la Charte des Nations Unies pour faire pression aux gouvernements rwandais et ougandais par des sanctions les poussant à mettre un terme à la déstabilisation meurtrière (directe ou indirecte) et aux pillages des ressources du Congo, telles que mentionnés dans plusieurs rapports de l’ONU et d’autres organisations nationales et internationales, d’autre part. C’est seulement à ce niveau que pourraient se manifester et s’accentuer la contribution et le soutien généreux justifié des partenaires internationaux de la RD Congo, après tant d’années d’une guerre monstrueuse qui a fait plus de 8 Millions des victimes éplorées en toute impunité, en flagrante violation des droits internationaux et de la Charte des Nations Unies, en présence de la MONUC et de la MONUSCO.
Ci-dessous, les préalables électoraux exigés par le peuple congolais à leurs gouvernants et à la CENI comme conditionsine qua none pour des élections crédibles et apaisées :
1. L’audit du fichier électoral ;
2. Le vote et publication de la liste électorale avant le dépôt des candidatures ;
3. L’implication de l’Opposition dans la gestion du serveur central ;
4. La mise en réseau des centres, bureaux et serveurs ;
5. La sécurisation du processus électoral par la mise en place de la Cour Constitutionnelle et des autres juridictions devant intervenir dans le processus, du CSAC (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication) et l’implication de la CENI dans la libération des combattants arrêtés notamment ceux de l’UDPS;
6. La publication de toutes les opérations qui ont lieu et l’impression des bulletins de vote ;
7. L’audit des finances de la CENI et de la CEI ;
8. La mise en place au niveau du secrétariat exécutif national et du secrétariat exécutif provincial des antennes locales de la CENI ;
9. La formalisation effective du cadre de concertation ;
10. L’indépendance effective et réelle de la CENI
A défaut de respecter et de garantir ces préalables incontournables, la CENI aura mis volontairement à mal tout le processus électoral, hypothéquant ainsi sa crédibilité en refusant d’organiser des élections démocratiques libres, transparentes et apaisées dans les délais constitutionnels. Dans ce cas, les élections ne pourront pas avoir lieu dans les délais prévus par la constitution en vigueur en République dite démocratique du Congo. Le monde entier nous observe. L’opinion internationale est officiellement prise à témoin. Le peuple congolais se trouve désormais devant un tournant décisif de son histoire et de toute son existence. Son avenir et son devenir commun en dépend et, par conséquent, aucune erreur n’est permise à ce niveau.
Toutes les Forces Vives du Changement sont appelées a demeurer fermes et intransigeantes face aux cafouillages pour prévenir un chaos supplémentaire et garantir, dans des conditions requises, le droit électoral élémentaire pour le peuple du Congo, ainsi que le changement adéquat du régime pour le redressement et la cohésion pacifique de la nation tout entière, au bénéfice de tous. C’est-a-dire, le peuple congolais et ses partenaires internationaux. Ces défis vitaux doivent être relevés par tous sans complaisance en toute responsabilité, avec honneur et dignite.
Un peuple averti en vaut sept fois soixante- dix-sept générations.