Tshisekedi à johannesburg le 23 juillet à 13h30
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Ilunga
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Re: Tshisekedi à johannesburg le 23 juillet à 13h30
Le "noyautage" de l'opposition...Voilà ce qui confirme ce que j'ai relevé plus haut, à savoir les stratagèmes déjà expérimentés par l'USORAL et l'après Sun City afin d'isoler Tshisekedi...Il s'agit ici de créer gonfler le nombre des faux opposants, ceux de la 25è heure(Kengo, Kamerhe...) afin de marginaliser Tshisekedi lors de soi-disantes "primaires" de l'opposition pour la désignation du candidat unique...Mais "chat échaudé craint l'eau froide" dit-on...
A propos de la candidature unique Voici comment l'Opposition est piégée !
Mardi, 26 Juillet 2011 11:13
La famille de l'Opposition congolaise ne cesse de s'élargir au fil du temps. Et de quelle manière ? Sentant l'approche des élections présidentielles et législatives 2011, des figures politiques naguère calfeutrées dans un silence des plus mystiques, décident de se dévoiler. Voilà qui complique l'équation de la candidature unique de l'Opposition. La vision manichéenne qu'on en avait semble s'estomper.
Et pour cause, la présence sur le terrain de nouvelles forces politiques identifiées comme centrifuges.
Au début, on avait lutté pour une opposition unie, partant une candidature unique à la présidentielle 2011. Lorsque Kamerhe a déclaré sa candidature à côté de celle du Sphinx de Limete, il y a certes eu des énervements par-ci, par- là, mais on ne pensait pas encore à une catastrophe, le mot est peut être trop fort: La possibilité de voir l'Opposition se dépasser et s'organiser pour gagner les élections 2011 demeurait encore entière.
L'émergence de nouvelles forces se réclamant de l'Opposition complique davantage l'équation. Et, la candidature unique semble aujourd'hui un piège aussi bien pour Tshisekedi que pour un autre candidat. Des voix s'élèvent de plus en plus pour crier à un noyautage de l'Opposition. Quelques pas en arrière vers les années Mobutu, nous font revivre cette triste réalité. Impossible alors pour l'Opposition de lever la tête sans une ambiance de soupçons mutuels. Si l'on est d'accord que l'union fait la force, désormais on est obligé de réfléchir par deux fois, pour contracter une alliance avec d'autres partis de l'Opposition. Cette méfiance nuit naturellement à l'Opposition. Mais, l'on croit savoir que Tshisekedi sera le plus touché par le noyautage de l'Opposition.
Ni l'un, ni l'autre
La nouvelle donne, celle où un parti comme le MLC choisit le statu quo, n'est pas pour un arrangement imminent de la situation. Ayant choisi de soutenir la candidature de Jean-Pierre Bemba à la prochaine élection présidentielle, le MLC choisit donc de faire cavalier seul. Ni la démarche de Kamerhe ni celle de Tshisekedi visant à se concilier les bonnes grâces du Chairman du MLC n'a donc abouti.
Tout le capital espoir investi en la personne de Jean-Pierre Bemba s'évanouit. Ces deux poids lourds d l'Opposition doivent revoir donc leur calcul. Là se dessine avec précision l'annihilation de la capacité de l'Opposition congolaise à inquiéter la coalition au pouvoir. L'éparpillement des forces de l'Opposition n'est pas étrangère à la stratégie du noyautage dont on a parlé plus haut.
La part des aigris
Dans ces partis politiques de l'Opposition, on enregistre plusieurs cas des aigris qui ont décidé de créer leurs propres partis politiques. Jusque-là, la plupart de ces partis politiques ne se sont pas prononcés.
Autant leur dissidence inquiète, autant leur mutisme effraie. Certains utilisent les mimes stratégies que les partis souches. Les observateurs parlent plutôt d'une digression. L'objectif étant de divertir les militants de l'Opposition et les entraîner vers le camp adverse.
Mais, la vérité est que les aigris partent toujours avec un nombre plus ou moins important de militants susceptibles de leur obéir à la lettre.
Dans tous les cas, il devient de plus en plus clair qu'il s'agit d'enfermer l'Opposition, et notamment Etienne Tshisekedi, dans un moule pour qu'il n'ait pas de marge de manoeuvre à l'instar de ce qui se passait à l'époque de Mobutu où le pouvoir échappait à l'Opposition par des stratagèmes d'origine occulte !
LP
A propos de la candidature unique Voici comment l'Opposition est piégée !
Mardi, 26 Juillet 2011 11:13
La famille de l'Opposition congolaise ne cesse de s'élargir au fil du temps. Et de quelle manière ? Sentant l'approche des élections présidentielles et législatives 2011, des figures politiques naguère calfeutrées dans un silence des plus mystiques, décident de se dévoiler. Voilà qui complique l'équation de la candidature unique de l'Opposition. La vision manichéenne qu'on en avait semble s'estomper.
Et pour cause, la présence sur le terrain de nouvelles forces politiques identifiées comme centrifuges.
Au début, on avait lutté pour une opposition unie, partant une candidature unique à la présidentielle 2011. Lorsque Kamerhe a déclaré sa candidature à côté de celle du Sphinx de Limete, il y a certes eu des énervements par-ci, par- là, mais on ne pensait pas encore à une catastrophe, le mot est peut être trop fort: La possibilité de voir l'Opposition se dépasser et s'organiser pour gagner les élections 2011 demeurait encore entière.
L'émergence de nouvelles forces se réclamant de l'Opposition complique davantage l'équation. Et, la candidature unique semble aujourd'hui un piège aussi bien pour Tshisekedi que pour un autre candidat. Des voix s'élèvent de plus en plus pour crier à un noyautage de l'Opposition. Quelques pas en arrière vers les années Mobutu, nous font revivre cette triste réalité. Impossible alors pour l'Opposition de lever la tête sans une ambiance de soupçons mutuels. Si l'on est d'accord que l'union fait la force, désormais on est obligé de réfléchir par deux fois, pour contracter une alliance avec d'autres partis de l'Opposition. Cette méfiance nuit naturellement à l'Opposition. Mais, l'on croit savoir que Tshisekedi sera le plus touché par le noyautage de l'Opposition.
Ni l'un, ni l'autre
La nouvelle donne, celle où un parti comme le MLC choisit le statu quo, n'est pas pour un arrangement imminent de la situation. Ayant choisi de soutenir la candidature de Jean-Pierre Bemba à la prochaine élection présidentielle, le MLC choisit donc de faire cavalier seul. Ni la démarche de Kamerhe ni celle de Tshisekedi visant à se concilier les bonnes grâces du Chairman du MLC n'a donc abouti.
Tout le capital espoir investi en la personne de Jean-Pierre Bemba s'évanouit. Ces deux poids lourds d l'Opposition doivent revoir donc leur calcul. Là se dessine avec précision l'annihilation de la capacité de l'Opposition congolaise à inquiéter la coalition au pouvoir. L'éparpillement des forces de l'Opposition n'est pas étrangère à la stratégie du noyautage dont on a parlé plus haut.
La part des aigris
Dans ces partis politiques de l'Opposition, on enregistre plusieurs cas des aigris qui ont décidé de créer leurs propres partis politiques. Jusque-là, la plupart de ces partis politiques ne se sont pas prononcés.
Autant leur dissidence inquiète, autant leur mutisme effraie. Certains utilisent les mimes stratégies que les partis souches. Les observateurs parlent plutôt d'une digression. L'objectif étant de divertir les militants de l'Opposition et les entraîner vers le camp adverse.
Mais, la vérité est que les aigris partent toujours avec un nombre plus ou moins important de militants susceptibles de leur obéir à la lettre.
Dans tous les cas, il devient de plus en plus clair qu'il s'agit d'enfermer l'Opposition, et notamment Etienne Tshisekedi, dans un moule pour qu'il n'ait pas de marge de manoeuvre à l'instar de ce qui se passait à l'époque de Mobutu où le pouvoir échappait à l'Opposition par des stratagèmes d'origine occulte !
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Re: Tshisekedi à johannesburg le 23 juillet à 13h30
On nous enlève le voile peu à peu, mais certains d'entre nous ne veulent pas voir.
On a traité Honoré Gbanda de tous les noms d'oiseaux. Ses écrits sont là, personne n'a contesté les faits qu'il a répertorié. Dans le fond, il a dit qu'on en veut à la RDC telle qu'on la connait les Congolais et les amis du Congo doivent prendre leur responsabilité pour mettre en échec ce plan de mise à mort de la RDC.
Tshisekedi a décidé de suivre sa voie, celle des élections. Que voit-on? Une pléthore de candidatures qui ne servent à rien si ce n'est que de nuire à Tatu Tshikas. Les uns depuis une prison, les autres créent des partis bidons, CDPS-Beltchika, Kengo, etc. D'autres se muent en opposant de la dernière heure, Kamhere, Kudura, etc. Tout ceci pour empêcher les Congolais de jouir de leur État une fois pour toute et de le façonner comme ils l'entendent réellement.
Nombreux se trompent, aveuglés qu'ils sont par des intérêts égoïstes. Cette fois-ci si Dieu le veut ce sera la bonne et Il l'a déjà voulu!
Les opposants cachés derrière des claviers sont en passe de tout chambouler.
On a traité Honoré Gbanda de tous les noms d'oiseaux. Ses écrits sont là, personne n'a contesté les faits qu'il a répertorié. Dans le fond, il a dit qu'on en veut à la RDC telle qu'on la connait les Congolais et les amis du Congo doivent prendre leur responsabilité pour mettre en échec ce plan de mise à mort de la RDC.
Tshisekedi a décidé de suivre sa voie, celle des élections. Que voit-on? Une pléthore de candidatures qui ne servent à rien si ce n'est que de nuire à Tatu Tshikas. Les uns depuis une prison, les autres créent des partis bidons, CDPS-Beltchika, Kengo, etc. D'autres se muent en opposant de la dernière heure, Kamhere, Kudura, etc. Tout ceci pour empêcher les Congolais de jouir de leur État une fois pour toute et de le façonner comme ils l'entendent réellement.
Nombreux se trompent, aveuglés qu'ils sont par des intérêts égoïstes. Cette fois-ci si Dieu le veut ce sera la bonne et Il l'a déjà voulu!
Les opposants cachés derrière des claviers sont en passe de tout chambouler.
Président du LUZOLA, association des Luvumbistes et des Distelistes convaincus
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Re: Tshisekedi à johannesburg le 23 juillet à 13h30
ERKA a écrit :
"Les uns depuis une prison..."
kie kie kie kie kie kie kie...Un journal burkinabè a titré, concernant la candidature de Bemba : "Une candidature pour rire"...kie kie kie kie kie kie kie...Soyons sérieux bakwetu bayaya !
"Les uns depuis une prison..."
kie kie kie kie kie kie kie...Un journal burkinabè a titré, concernant la candidature de Bemba : "Une candidature pour rire"...kie kie kie kie kie kie kie...Soyons sérieux bakwetu bayaya !
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Re: Tshisekedi à johannesburg le 23 juillet à 13h30
Article interrant sur la "comète" UFC et Kengo...Miso Gaaaaaaaaaaa !
Sortie officielle de l’UFC: Kengo reste impopulaire et perturbateur
Mercredi, 27 Juillet 2011 06:39
C’est la leçon majeure que l’on peut tirer de sa sortie mitigée du dimanche 24 juillet 2011 au stade des Martyrs de Kinshasa. En effet, l’antre mythique des équipes de football de Kinshasa avait servi de cadre à la sortie officielle du parti dirigé par Léon Kengo wa Dondo, président du Sénat et ancien Premier ministre du Marechal Mobutu. L’Union des Forces du Changement, UFC, a ainsi été lancée sur la scène politique congolaise à cette occasion devant militants et sympathisants venus des quatre coins de la capitale congolaise.
De prime à bord, il convient de souligner que les invités de Léon Lobitch Kengo lui avaient fait l’honneur de répondre à son invitation. Il s’agit principalement de ses collègues opposants dont Vital Kamerhe de l’UNC, Ne Muanda Nsemi de BDM, Adam Bombole du MLC, etc. Il faut dire que la tribune été bien garnie. Mais tel n’était pas le cas avec les gradins du grand stade des Martyrs qui sont restés vides dans leurs 2/3. Si, honnêtement, il faut reconnaître que Léon Kengo avait réussi à drainer la foule le dimanche dernier, on doit tout de suite préciser que cette foule n’était pas à la hauteur du lieu choisi tout comme elle n’était pas du tout motivée par le discours du président national de l’UFC.
Résultat : seul le pourtour de la pelouse était rempli. Malgré cela, Kengo a fini son discours devant des sièges presque vides. Et ceux qui avaient quand même envie de suivre le président national de l’UFC avaient du mal à le capter à cause des bruits indescriptibles de l’assistance qui était plus préoccupée à identifier les ‘’mobilisateurs’’ du parti qui leur avaient promis 5$ de collation comme motivation à leur déplacement. Somme dont ils n’ont du reste pas vu la couleur à l’issue de la manifestation. Les malheureux ont été roulés dans la farine dans la pure tradition mobutienne. Ce qui fait qu’à la fin de la manifestation, il y avait plus des mécontents que jamais.
Pour un homme qui voulait effacer son image d’éternel impopulaire de la classe politique congolaise, l’occasion a été un raté. Un fiasco dû à ses ambitions démesurées. L’ancien Premier ministre de Mobutu ne devait pas lancer un défi pour la sortie de son parti. Il n’avait qu’à le faire le tout simplement du monde. Une bonne salle aurait fait largement l’affaire. Erreur d’appréciation regrettable. Une erreur qui a renforcé son impopularité alors que le moment ne s’y prête pas.
On peut dire qu’une autre erreur de Kengo a consisté d’attendre justement ce moment préélectoral pour faire sa sortie politique. Il a attendu trop longtemps. Un temps inutilement long qui ne s’expliquait même pas puisque l’homme était déjà très actif au Parlement en tant que numéro un de la chambre haute. Kengo n’avait politiquement rien à craindre parce que le lancement de l’UFC n’aurait eu aucun impact sur son positionnement au Sénat et dans l’échiquier politique de la RDC. Au contraire, cela aurait eu pour avantage de clarifier son positionnement politique. Pourquoi cachait-il son jeu ? Certains observateurs pensent qu’il cherchait à se rapprocher de Joseph Kabila avec qui il a entretenu des relations institutionnelles très apaisées.
Est-ce peut être à cause d’un non rapprochement avec la famille politique de Joseph Kabila que Kengo s’est ouvertement engagé dans l’opposition à l’occasion de la sortie officielle de son parti ? On peut le penser tant son opportunisme est légendaire. Et c’est à cause de cet opportunisme que certains analystes ont eu du mal à capter son message du dimanche dernier. En effet, Kengo ne s’est pas ouvertement déclaré candidat à la présidentielle de novembre prochain tout comme il n’a pas du tout désigné le candidat de l’opposition qu’il entend soutenir. Il a entretenu le flou et ajouté à la pagaille qui règne dans l’opposition congolaise. L’homme s’est contenté de dire qu’il était favorable à une candidature commune de l’opposition. Pour lui, l’opposition doit présenter un candidat commun et non unique, la nuance est de taille, afin que si celui-ci gagne que tout le monde se retrouve. Il ne dit pas quel est cet oiseau rare. Serait-il lui-même ? Certains observateurs sont tentés de le croire tant est si bien que les opposants congolais sont tous narcissiques. Si Lissanga Bonganga, qui n’a pas la carrure de Kengo, se déclare candidat président de la République, ce ne serait pas exagéré de prêter à l’ancien président de l’UDI les ambitions présidentialistes.
La dernière leçon qu’il convient de tirer de la sortie du président du Sénat est que Kengo, en bon mobutiste qu’il est resté, demeure dans le contexte, l’esprit et la logique du partage du gâteau. En tant que mobutiste, le bien de la population passe après son intérêt personnel. Kengo est de cette classe politique congolaise qui pense que le rendez-vous de cette fin d’année n’a pour seul intérêt que le positionnement politique. C’est ce qu’il faut comprendre lorsqu’il dit que tout le monde doit se retrouver derrière le candidat commun de l’opposition en cas de victoire de celui-ci. L’homme n’a donc pas évolué malgré tout le mal qu’il s’est donné au Sénat de soigner son image de bon dirigeant se souciant du social de son personnel. Il a démontré qu’il est toujours préoccupé par la prédation qui l’a caractérisé pendant la deuxième République et qui fait qu’il est très mal placé pour donner des leçons de bonne gouvernance à quiconque.
Source : La République
Sortie officielle de l’UFC: Kengo reste impopulaire et perturbateur
Mercredi, 27 Juillet 2011 06:39
C’est la leçon majeure que l’on peut tirer de sa sortie mitigée du dimanche 24 juillet 2011 au stade des Martyrs de Kinshasa. En effet, l’antre mythique des équipes de football de Kinshasa avait servi de cadre à la sortie officielle du parti dirigé par Léon Kengo wa Dondo, président du Sénat et ancien Premier ministre du Marechal Mobutu. L’Union des Forces du Changement, UFC, a ainsi été lancée sur la scène politique congolaise à cette occasion devant militants et sympathisants venus des quatre coins de la capitale congolaise.
De prime à bord, il convient de souligner que les invités de Léon Lobitch Kengo lui avaient fait l’honneur de répondre à son invitation. Il s’agit principalement de ses collègues opposants dont Vital Kamerhe de l’UNC, Ne Muanda Nsemi de BDM, Adam Bombole du MLC, etc. Il faut dire que la tribune été bien garnie. Mais tel n’était pas le cas avec les gradins du grand stade des Martyrs qui sont restés vides dans leurs 2/3. Si, honnêtement, il faut reconnaître que Léon Kengo avait réussi à drainer la foule le dimanche dernier, on doit tout de suite préciser que cette foule n’était pas à la hauteur du lieu choisi tout comme elle n’était pas du tout motivée par le discours du président national de l’UFC.
Résultat : seul le pourtour de la pelouse était rempli. Malgré cela, Kengo a fini son discours devant des sièges presque vides. Et ceux qui avaient quand même envie de suivre le président national de l’UFC avaient du mal à le capter à cause des bruits indescriptibles de l’assistance qui était plus préoccupée à identifier les ‘’mobilisateurs’’ du parti qui leur avaient promis 5$ de collation comme motivation à leur déplacement. Somme dont ils n’ont du reste pas vu la couleur à l’issue de la manifestation. Les malheureux ont été roulés dans la farine dans la pure tradition mobutienne. Ce qui fait qu’à la fin de la manifestation, il y avait plus des mécontents que jamais.
Pour un homme qui voulait effacer son image d’éternel impopulaire de la classe politique congolaise, l’occasion a été un raté. Un fiasco dû à ses ambitions démesurées. L’ancien Premier ministre de Mobutu ne devait pas lancer un défi pour la sortie de son parti. Il n’avait qu’à le faire le tout simplement du monde. Une bonne salle aurait fait largement l’affaire. Erreur d’appréciation regrettable. Une erreur qui a renforcé son impopularité alors que le moment ne s’y prête pas.
On peut dire qu’une autre erreur de Kengo a consisté d’attendre justement ce moment préélectoral pour faire sa sortie politique. Il a attendu trop longtemps. Un temps inutilement long qui ne s’expliquait même pas puisque l’homme était déjà très actif au Parlement en tant que numéro un de la chambre haute. Kengo n’avait politiquement rien à craindre parce que le lancement de l’UFC n’aurait eu aucun impact sur son positionnement au Sénat et dans l’échiquier politique de la RDC. Au contraire, cela aurait eu pour avantage de clarifier son positionnement politique. Pourquoi cachait-il son jeu ? Certains observateurs pensent qu’il cherchait à se rapprocher de Joseph Kabila avec qui il a entretenu des relations institutionnelles très apaisées.
Est-ce peut être à cause d’un non rapprochement avec la famille politique de Joseph Kabila que Kengo s’est ouvertement engagé dans l’opposition à l’occasion de la sortie officielle de son parti ? On peut le penser tant son opportunisme est légendaire. Et c’est à cause de cet opportunisme que certains analystes ont eu du mal à capter son message du dimanche dernier. En effet, Kengo ne s’est pas ouvertement déclaré candidat à la présidentielle de novembre prochain tout comme il n’a pas du tout désigné le candidat de l’opposition qu’il entend soutenir. Il a entretenu le flou et ajouté à la pagaille qui règne dans l’opposition congolaise. L’homme s’est contenté de dire qu’il était favorable à une candidature commune de l’opposition. Pour lui, l’opposition doit présenter un candidat commun et non unique, la nuance est de taille, afin que si celui-ci gagne que tout le monde se retrouve. Il ne dit pas quel est cet oiseau rare. Serait-il lui-même ? Certains observateurs sont tentés de le croire tant est si bien que les opposants congolais sont tous narcissiques. Si Lissanga Bonganga, qui n’a pas la carrure de Kengo, se déclare candidat président de la République, ce ne serait pas exagéré de prêter à l’ancien président de l’UDI les ambitions présidentialistes.
La dernière leçon qu’il convient de tirer de la sortie du président du Sénat est que Kengo, en bon mobutiste qu’il est resté, demeure dans le contexte, l’esprit et la logique du partage du gâteau. En tant que mobutiste, le bien de la population passe après son intérêt personnel. Kengo est de cette classe politique congolaise qui pense que le rendez-vous de cette fin d’année n’a pour seul intérêt que le positionnement politique. C’est ce qu’il faut comprendre lorsqu’il dit que tout le monde doit se retrouver derrière le candidat commun de l’opposition en cas de victoire de celui-ci. L’homme n’a donc pas évolué malgré tout le mal qu’il s’est donné au Sénat de soigner son image de bon dirigeant se souciant du social de son personnel. Il a démontré qu’il est toujours préoccupé par la prédation qui l’a caractérisé pendant la deuxième République et qui fait qu’il est très mal placé pour donner des leçons de bonne gouvernance à quiconque.
Source : La République
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Re: Tshisekedi à johannesburg le 23 juillet à 13h30
o ya tsitshi ye zongisa ye na Rwanda o ya Tshitshi ye Tinda Otis Ngoma na Angola o ya tshitshi ye Bengana bango na leopards
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Ilunga
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Re: Tshisekedi à johannesburg le 23 juillet à 13h30
Vote symbolique des congolais de la diaspora le 28 novembre 2011...
http://www.udps.be/beluxx//viewtopic.ph ... 2128#p2579
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Re: Tshisekedi à johannesburg le 23 juillet à 13h30
Ces "faux-opposants" veulent recidiver pour "minoriser" Tshisekedi lors des "Primaires"...Pourquoi changer une recette qui a marcher dans le passé?
Sauf que là, le peuple est plus mature, il veille au grain...
Qui de Tshisekedi, Kamerhe, Kengo, Kashala … peut remporter les primaires de l'opposition ?
Mercredi, 27 Juillet 2011 12:38
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La mue de l'Alliance de la Majorité Présidentielle en Majorité Présidentielle vise à doter Joseph Kabila, le Président sortant; d'une structure plus efficace dans sa quête de conservation de pouvoir. Alors que le camp présidentiel fait bloc autour de Kabila, les opposants sont encore divisés sur la stratégie de l'alternance. Le trop plein d'égo de certains membres de l'opposition met en péril les chambardements qu'une partie de la population souhaitent voir dans les arcanes du pouvoir. Entretemps, plusieurs ténors de l'opposition ont déjà annoncé leur candidature pour briguer le fauteuil présidentiel. Le premier à s'être lancé dans, la bataille est le président de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), Etienne Tshisekedi Wa Mulumba, longtemps absent du pays pour des raisons de santé. Depuis son retour triomphal de l'Europe et le succès de son meeting du 24 avril dernier au stade Tata Raphaël, où avait afflué de dizaines de milliers de sympathisants, il s'est d'ores et déjà déclaré candidat à l'élection présidentielle. Cette déclaration unilatérale du sphinx de Limete n'était pas du goût de tous les autres opposants, qui veulent une candidature unique de l'opposition après un consensus. Le président de l'Union pour la Nation Congolaise, Vital Kamerhe, l'ex speaker de l'Assemblée nationale, a aussi clairement indiqué ses ambitions pour le fauteuil présidentiel. Chaque jour qui passe l'ex bras droit de Kabila, ragaillardi par une tournée réussie à l'Est du pays, s'affirme sans complexe comme une alternative à l'actuel pouvoir.
Kengo Wa Dondo, le président du Sénat s'est aussi lancé dans la course présidentielle récemment avec la sortie le dimanche dernier de son parti politique, l'Union des forces du changement, UFC en sigle. Léon Kengo dont la stature d'homme d'Etat, et la compétence fait l'unanimité, a souhaité lui aussi une candidature nique et consensuelle de l'opposition tout en indiquant que le candidat de l'opposition soit chrétien. Oscar Kashala n'est pas en reste, le' célèbre cancérologue qui avait obtenu 4% aux élections générales de' 2006, le plaçant ainsi à la cinquième position, est revenu au pays, lui aussi dans la perspective des élections générales du 28 novembre prochain. François Muamba Tshishimbi, ex Secrétaire général du Mouvement de Libération du Congo (MLC), désormais à la tête de l'Alliance pour le Développement et la République (ADR), est le seul ténor : “de l'opposition a avoir dit clairement qu'il n'envisage pas de briguer la magistrature suprême mais bien entendu qu'il travaille à une' candidature unique et consensuelle de l'opposition.
L'opposition congolaise qui est plurielle doit donc trouver un' mécanisme de désignation d'un candidat unique pour ne pas compromettre ses chances réelles d'accéder au pouvoir. C'est ainsi que l'idée des primaires est avancée pour essayer de départager tous les candidats de l'opposition à la candidature unique de l'opposition. La non réalisation de «cinq chantiers de la République» est un argument de taille des opposants en ce sens que pas grand-chose n'a été faite aussi bien dans les infrastructures que dans le social. Ce qui d'ailleurs a fait dire au tribun hors pair qu'est Kamerhe que «cinq chantiers=zéro chantier ».
Les propos de V. Kamerhe rappellent ceux tenus par Etienne Tshisekedi et Jean-Pierre Bemba, lors de la visite du président de l'UDPS à la Haye, les deux avaient qualifié la situation générale de la RDC sur tous les plans de « catastrophique ». L'échec du programme phare de la majorité présidentielle que sont les « cinq chantiers » caricaturés par les opposants de « cinq sentiers » n'est pas suffisant à lui seul pour assurer l'alternance. Les chances de l'alternance sont dans l'unité et la cohésion de l'opposition. Cependant, dans la perspective des primaires de l'opposition pour la désignation d'un candidat unique, quels sont les atouts et les faiblesses des uns et des autres candidats déclarés de l'opposition ? Tshisekedi d'abord a comme principal atout sa constance dans l'opposition depuis sa rupture avec le Maréchal Mobutu dans les années 1980, ceci lui a valu une popularité exceptionnelle à Kinshasa et ailleurs. Depuis le pays ne s'est jamais bien porté confortant ainsi sa position de fermeté envers tous les pouvoirs successifs que ça soit celui de Laurent-Désiré Kabila ou celui de Joseph Kabila. Tshisekedi a une longue expérience d'homme d'Etat, plusieurs fois ministres, ambassadeurs, mandataires publics, vice-président de l'Assemblée nationale et premier ministre. Il a aussi le bénéfice d'être perçu par bon nombre de congolais comme le père de la démocratie. Sa moralité aussi est mise en exergue par' ses partisans qui estiment que le pays qui traverse une grave crise morale a avant tout besoin d'un homme irréprochable moralement. En tout cas, sur ce point et sur celui de l'avènement de la démocratie, même ses plus farouches opposants dans la majorité lui reconnaissent le mérite d'avoir contribué à la déchéance de la dictature mobutienne et partant, l'un des artisans majeurs de la démocratie. Ses partisans l'identifie à Mandela et aimerait le voir dans le fauteuil présidentiel. Cependant, on lui reproche son côté conflictuel dans les rapports interindividuels et son côté intransigeant. Le manque parfois de lucidité, l'empêche de bien appréhender les rapports de forces politiques sans cesse mouvants. L'âge avancé d'Etienne Tshisekedi est perçu parles uns comme un atout en ce qu'il confère la sagesse; pour les autres l'âge, de Tshitshi est un handicap pour les fonctions présidentielles, qui sont très exigeantes. Ensuite, le sémillant Kamerhe dont le dynamisme et l'intelligence forcent l'admiration.
A peine opposant, il s'est vite imposé comme une alternative à Etienne Tshisekedi, l'opposant historique. Très populaire chez les jeunes, il est perçu comme quelqu'un de courageux qui a su résister au président Kabila et à sa famille politique. L'opinion lui reconnaît aussi, la qualité de sa direction à la tête de l'Assemblée nationale, où, les débats étaient de haute facture. Il a aussi comme avantage' une connaissance approfondie du Congo profond pour l'avoir sillonné dans tous les sens. Il parle les 4 langues nationales, ce qui le met à l'aise devant n'importe quel auditoire. Kamerhe a aussi l'avantage d'avoir une vision sur ce qu'il veut faire une fois au pouvoir. Sa vision inspirée du succès Brésilien incarné par Lula a fait l'objet d'un livre qu'il a publié récemment chez Larciers. Kamerhe trame aussi une belle carrière au sommet de l'Etat. Tour à tour, conseiller dans les cabinets ministériels, conseillers à la présidence de la République, Commissaire adjoint au processus de paix, ministre et récemment président de l'Assemblée nationale. Toutefois, sa jeunesse dans l'opposition lui' est reprochée par ses pairs de l'opposition. Alors que Tshisekedi n'hésite pas une seule fois d'égratigner Joseph Kabila, Kamerhe lui semble l'épargner, stigmatisant seulement' le « programme des cinq chantiers ». Cela se comprend un peu, car il a tout de même été un des plus proches collaborateurs 'de Joseph Kabila, au sujet duquel il a écrit un ouvrage très élogieux.
Un autre prétendant, c'est Kengo. Celui-ci a battu le record de longévité dans les arcanes du pouvoir. Plusieurs' fois ministres sous l deuxième République, premiers ministres, procureur général de la République et actuellement, il est toujours en fonction et à la tête du Sénat, Léon Kengo est un homme dont l'expérience dans l'exercice du pouvoir est incontestable. Cette longévité au pouvoir n'est pas un atout pour Kengo, qui est comptable aux yeux de certains congolais de la débâcle économico-sociale du pays. Kengo est aussi associé au programme de privatisations sauvages des années 90. L'homme de la rigueur a aussi fait les frais du; programme d'ajustement structurel des institutions de Bretton Woods qu'il s'était employé à appliquer avec zèle au détriment du social. Les coupes budgétaires sombres qui s'en étaient suivies dans le secteur de la santé et de l'éducation, ont fini par ternir durablement son image dans l'opinion congolaise. Et tout récemment, on lui a reproché de ne s'être pas suffisamment impliqué pour faire échec à la révision constitutionnelle de décembre 2010. Perçu comme l'homme des occidentaux, cette image défavorable lui colle à la peau et L'empêche de rayonner comme il le souhaiterait. Enfin, Oscar Kashala, après un score plus qu'honorable en 2006, a dilapidé son capital électoral à cause de son absence prolongée au pays. Ceci a entraîné une démobilisation de son électorat et a conduit à des dissensions internes au sein de son parti l'UREC. Il serait quand même trop tôt de l'enterré vite. Ce qui a avait fait sa force en 2006 demeure.
Sa compétence, son intégrité et le prestige de son métier, cancérologue de renommée mondiale. En tout cas, il appartiendra aux primaires de l'opposition de définir le critérium du candidat de l'opposition et de départager salon un mode précis et transparent tous les prétendants. Et que tout le monde s'incline et soutienne cette candidature issue des primaires. Sinon, la possibilité d'alternance en novembre 2011 reviendra à une utopie.
Robert TANZE
Source : Géopolis hebdo
Sauf que là, le peuple est plus mature, il veille au grain...
Qui de Tshisekedi, Kamerhe, Kengo, Kashala … peut remporter les primaires de l'opposition ?
Mercredi, 27 Juillet 2011 12:38
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La mue de l'Alliance de la Majorité Présidentielle en Majorité Présidentielle vise à doter Joseph Kabila, le Président sortant; d'une structure plus efficace dans sa quête de conservation de pouvoir. Alors que le camp présidentiel fait bloc autour de Kabila, les opposants sont encore divisés sur la stratégie de l'alternance. Le trop plein d'égo de certains membres de l'opposition met en péril les chambardements qu'une partie de la population souhaitent voir dans les arcanes du pouvoir. Entretemps, plusieurs ténors de l'opposition ont déjà annoncé leur candidature pour briguer le fauteuil présidentiel. Le premier à s'être lancé dans, la bataille est le président de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), Etienne Tshisekedi Wa Mulumba, longtemps absent du pays pour des raisons de santé. Depuis son retour triomphal de l'Europe et le succès de son meeting du 24 avril dernier au stade Tata Raphaël, où avait afflué de dizaines de milliers de sympathisants, il s'est d'ores et déjà déclaré candidat à l'élection présidentielle. Cette déclaration unilatérale du sphinx de Limete n'était pas du goût de tous les autres opposants, qui veulent une candidature unique de l'opposition après un consensus. Le président de l'Union pour la Nation Congolaise, Vital Kamerhe, l'ex speaker de l'Assemblée nationale, a aussi clairement indiqué ses ambitions pour le fauteuil présidentiel. Chaque jour qui passe l'ex bras droit de Kabila, ragaillardi par une tournée réussie à l'Est du pays, s'affirme sans complexe comme une alternative à l'actuel pouvoir.
Kengo Wa Dondo, le président du Sénat s'est aussi lancé dans la course présidentielle récemment avec la sortie le dimanche dernier de son parti politique, l'Union des forces du changement, UFC en sigle. Léon Kengo dont la stature d'homme d'Etat, et la compétence fait l'unanimité, a souhaité lui aussi une candidature nique et consensuelle de l'opposition tout en indiquant que le candidat de l'opposition soit chrétien. Oscar Kashala n'est pas en reste, le' célèbre cancérologue qui avait obtenu 4% aux élections générales de' 2006, le plaçant ainsi à la cinquième position, est revenu au pays, lui aussi dans la perspective des élections générales du 28 novembre prochain. François Muamba Tshishimbi, ex Secrétaire général du Mouvement de Libération du Congo (MLC), désormais à la tête de l'Alliance pour le Développement et la République (ADR), est le seul ténor : “de l'opposition a avoir dit clairement qu'il n'envisage pas de briguer la magistrature suprême mais bien entendu qu'il travaille à une' candidature unique et consensuelle de l'opposition.
L'opposition congolaise qui est plurielle doit donc trouver un' mécanisme de désignation d'un candidat unique pour ne pas compromettre ses chances réelles d'accéder au pouvoir. C'est ainsi que l'idée des primaires est avancée pour essayer de départager tous les candidats de l'opposition à la candidature unique de l'opposition. La non réalisation de «cinq chantiers de la République» est un argument de taille des opposants en ce sens que pas grand-chose n'a été faite aussi bien dans les infrastructures que dans le social. Ce qui d'ailleurs a fait dire au tribun hors pair qu'est Kamerhe que «cinq chantiers=zéro chantier ».
Les propos de V. Kamerhe rappellent ceux tenus par Etienne Tshisekedi et Jean-Pierre Bemba, lors de la visite du président de l'UDPS à la Haye, les deux avaient qualifié la situation générale de la RDC sur tous les plans de « catastrophique ». L'échec du programme phare de la majorité présidentielle que sont les « cinq chantiers » caricaturés par les opposants de « cinq sentiers » n'est pas suffisant à lui seul pour assurer l'alternance. Les chances de l'alternance sont dans l'unité et la cohésion de l'opposition. Cependant, dans la perspective des primaires de l'opposition pour la désignation d'un candidat unique, quels sont les atouts et les faiblesses des uns et des autres candidats déclarés de l'opposition ? Tshisekedi d'abord a comme principal atout sa constance dans l'opposition depuis sa rupture avec le Maréchal Mobutu dans les années 1980, ceci lui a valu une popularité exceptionnelle à Kinshasa et ailleurs. Depuis le pays ne s'est jamais bien porté confortant ainsi sa position de fermeté envers tous les pouvoirs successifs que ça soit celui de Laurent-Désiré Kabila ou celui de Joseph Kabila. Tshisekedi a une longue expérience d'homme d'Etat, plusieurs fois ministres, ambassadeurs, mandataires publics, vice-président de l'Assemblée nationale et premier ministre. Il a aussi le bénéfice d'être perçu par bon nombre de congolais comme le père de la démocratie. Sa moralité aussi est mise en exergue par' ses partisans qui estiment que le pays qui traverse une grave crise morale a avant tout besoin d'un homme irréprochable moralement. En tout cas, sur ce point et sur celui de l'avènement de la démocratie, même ses plus farouches opposants dans la majorité lui reconnaissent le mérite d'avoir contribué à la déchéance de la dictature mobutienne et partant, l'un des artisans majeurs de la démocratie. Ses partisans l'identifie à Mandela et aimerait le voir dans le fauteuil présidentiel. Cependant, on lui reproche son côté conflictuel dans les rapports interindividuels et son côté intransigeant. Le manque parfois de lucidité, l'empêche de bien appréhender les rapports de forces politiques sans cesse mouvants. L'âge avancé d'Etienne Tshisekedi est perçu parles uns comme un atout en ce qu'il confère la sagesse; pour les autres l'âge, de Tshitshi est un handicap pour les fonctions présidentielles, qui sont très exigeantes. Ensuite, le sémillant Kamerhe dont le dynamisme et l'intelligence forcent l'admiration.
A peine opposant, il s'est vite imposé comme une alternative à Etienne Tshisekedi, l'opposant historique. Très populaire chez les jeunes, il est perçu comme quelqu'un de courageux qui a su résister au président Kabila et à sa famille politique. L'opinion lui reconnaît aussi, la qualité de sa direction à la tête de l'Assemblée nationale, où, les débats étaient de haute facture. Il a aussi comme avantage' une connaissance approfondie du Congo profond pour l'avoir sillonné dans tous les sens. Il parle les 4 langues nationales, ce qui le met à l'aise devant n'importe quel auditoire. Kamerhe a aussi l'avantage d'avoir une vision sur ce qu'il veut faire une fois au pouvoir. Sa vision inspirée du succès Brésilien incarné par Lula a fait l'objet d'un livre qu'il a publié récemment chez Larciers. Kamerhe trame aussi une belle carrière au sommet de l'Etat. Tour à tour, conseiller dans les cabinets ministériels, conseillers à la présidence de la République, Commissaire adjoint au processus de paix, ministre et récemment président de l'Assemblée nationale. Toutefois, sa jeunesse dans l'opposition lui' est reprochée par ses pairs de l'opposition. Alors que Tshisekedi n'hésite pas une seule fois d'égratigner Joseph Kabila, Kamerhe lui semble l'épargner, stigmatisant seulement' le « programme des cinq chantiers ». Cela se comprend un peu, car il a tout de même été un des plus proches collaborateurs 'de Joseph Kabila, au sujet duquel il a écrit un ouvrage très élogieux.
Un autre prétendant, c'est Kengo. Celui-ci a battu le record de longévité dans les arcanes du pouvoir. Plusieurs' fois ministres sous l deuxième République, premiers ministres, procureur général de la République et actuellement, il est toujours en fonction et à la tête du Sénat, Léon Kengo est un homme dont l'expérience dans l'exercice du pouvoir est incontestable. Cette longévité au pouvoir n'est pas un atout pour Kengo, qui est comptable aux yeux de certains congolais de la débâcle économico-sociale du pays. Kengo est aussi associé au programme de privatisations sauvages des années 90. L'homme de la rigueur a aussi fait les frais du; programme d'ajustement structurel des institutions de Bretton Woods qu'il s'était employé à appliquer avec zèle au détriment du social. Les coupes budgétaires sombres qui s'en étaient suivies dans le secteur de la santé et de l'éducation, ont fini par ternir durablement son image dans l'opinion congolaise. Et tout récemment, on lui a reproché de ne s'être pas suffisamment impliqué pour faire échec à la révision constitutionnelle de décembre 2010. Perçu comme l'homme des occidentaux, cette image défavorable lui colle à la peau et L'empêche de rayonner comme il le souhaiterait. Enfin, Oscar Kashala, après un score plus qu'honorable en 2006, a dilapidé son capital électoral à cause de son absence prolongée au pays. Ceci a entraîné une démobilisation de son électorat et a conduit à des dissensions internes au sein de son parti l'UREC. Il serait quand même trop tôt de l'enterré vite. Ce qui a avait fait sa force en 2006 demeure.
Sa compétence, son intégrité et le prestige de son métier, cancérologue de renommée mondiale. En tout cas, il appartiendra aux primaires de l'opposition de définir le critérium du candidat de l'opposition et de départager salon un mode précis et transparent tous les prétendants. Et que tout le monde s'incline et soutienne cette candidature issue des primaires. Sinon, la possibilité d'alternance en novembre 2011 reviendra à une utopie.
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Re: Tshisekedi à johannesburg le 23 juillet à 13h30
D'autres images de l'accueil phénoménal de "B52" à l'aéroport de Jo'burg...
http://www.youtube.com/watch?v=PyfKckw-tXI
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Re: Tshisekedi à johannesburg le 23 juillet à 13h30
Même Wa Za Banga n'avait pas autant crystalisé la diaspora contre lui. Les ministres de Wa Za banga ne rasaient pas les murs, ses ambassadeurs n'avaient pas peur d'affronter leur frères et soeurs de l'étranger. Kimbulu Moyanso wa Lokwa osait mettre ses pieds sur les trottoirs de BXL lorsque l'aigle se cachait à Kawele. Mais lelo, ce qui se passe avec la diaspora c'est du jamais vu.
Il n'y a que Kengo, Bemba, Kamhere et le fantôme du Massachusetts qui n'ont encore rien compris. Joseph-Hippolyte lui ne fait que jouer sa partition.
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Président du LUZOLA, association des Luvumbistes et des Distelistes convaincus
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Re: Tshisekedi à johannesburg le 23 juillet à 13h30
http://www.culturecongolaise.net/?p=7852
Profitant de son séjour en Afrique du Sud, le président de l’UDPS et candidat du peuple, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, a saisi cette occasion pour visiter mardi 26 juillet la veuve et la famille du feu président fédéral Mutombo Kabundji Samuel décédé le 17/08/2008, en leur résidence familiale située au nord de Johannesbourg. Après cette visite combien émotionnelle, le couple Tshisekedi accompagné de toute sa délégation ainsi que des membres de la famille Mutombo s’est rendu à West Park Cemetery pour s’incliner devant la tombe de celui qui fût un vaillant combattant. Une gerbe de fleurs a été déposée. Le lendemain (mercredi 27 juillet), le président Tshisekedi a eu une séance de travail de près de deux heures avec le comité executif de l’ANC. ll tiendra une conférence de presse jeudi 28 juillet à 14h00. Cette conférence sera suivie par une rencontre avec la base.
FOR UDPS
RSA
Prof. Vangu
Profitant de son séjour en Afrique du Sud, le président de l’UDPS et candidat du peuple, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, a saisi cette occasion pour visiter mardi 26 juillet la veuve et la famille du feu président fédéral Mutombo Kabundji Samuel décédé le 17/08/2008, en leur résidence familiale située au nord de Johannesbourg. Après cette visite combien émotionnelle, le couple Tshisekedi accompagné de toute sa délégation ainsi que des membres de la famille Mutombo s’est rendu à West Park Cemetery pour s’incliner devant la tombe de celui qui fût un vaillant combattant. Une gerbe de fleurs a été déposée. Le lendemain (mercredi 27 juillet), le président Tshisekedi a eu une séance de travail de près de deux heures avec le comité executif de l’ANC. ll tiendra une conférence de presse jeudi 28 juillet à 14h00. Cette conférence sera suivie par une rencontre avec la base.
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