Leroy:la rencontre avec les "bi-nationaux"a été un fiasco

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Erick Ross
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Message par Erick Ross »

J'ai tenté de te démonter en te citant toute une liste de joueurs ayant choisi leur pays d'origine que l'argent n'est pas le seul moteur qui pèse dans le choix d'un bi-national. Il ne faut pas penser qu'un joueur opte pour son pays parce qu'il est barré dans son pays d'accueil. Mvuemba, N'Zogbia, Lukunku, etc n'ont pas eu de carrière internationale.

C'est dans ce sens que j'écris que tu n'es pas devin. Comment peux-tu supposer que Carcela et Boateng n'auraient pas eu leur place en Belgique et en Allemagne, quand dans le même temps, tous les jeunes du Standard étaient repris en équipe nationale ? Boateng, Milan, Schalke, etc. Ce n'était pas un ''petit joueur''.

Dans l'autre sens, je t'ai cité quelques joueurs qui à un moment de leur carrière se sont retrouvés internationaux dans leur pays d'accueil mais cela n'a pas duré. Bafetimbi et Mavuba ont été à un Euro ou une CDM mais qui se souvient de leur apport ? J'ai rajouté Meriem, Fanni, Ba et je peux t'en citer plein d'autres.

Le brugeois Danjuma est actuellement international néerlandais. Qui aurait pu imaginer 5 ans en arrière qu'un joueur de Belgique aurait sa place chez les ''Oranje'' ? Kalu était ivoirien sur papier, Mujangi congolais. Pourtant, ils ont tout fait pour être naturalisé et jouer pour leur pays d'accueil.

Akolo aurait pu attendre son heure. Mais sa famille a contredit les dires d'Ibenge, qui l'avait annoncé proche des suisses. Et pour Mbemba, je parle de son nom comme étant cité comme potentiel renfort pour les belges, pas du fait qu'il ait introduit une demande en 2014 pour devenir belge. Analysons cas par cas, ne faisons pas de généralité.
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Message par Erick Ross »

Hier, en regardant l'Europa League, j'ai vu un commentateur métis. Par curiosité, j'ai noté son nom. En tapant sur le net, voici ce que j'ai trouvé :
Eby Brouzakis est journaliste sportif depuis 2001 à la RTBF radio. Il alterne reportages de terrain et directs foot. Il couvrira les Diables Rouges à la Coupe du monde en Russie. C’est sa manière à lui de vivre le sport, et le foot, par procuration. Lui qui, à l’âge de 6 mois, a été victime de la polio à Pweto au Congo. D’opérations en opérations, il parvient aujourd’hui à pratiquer, fitness, hockey et minifoot. Ce passionné de sport en général, de foot en particulier, dit que le sport est l’un de ses piliers. Si les complexes d’adolescent souffrant d’un handicap sont derrière, il le doit au sport au sens large et au dépassement de soi.

https://www.spicy3.be/equipe/team-rtbf-radio/
Depuis l'éviction de Luc Maton, suite à ses propos sur Stéphane Pauwels, on ne trouvait plus de commentateurs sportifs d'origine congolaise sur les chaînes belges. Y'a des congolais sur VooSport mais ils sont consultants sportifs (Joachim Mununga et Ali Lukunku).
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Message par Erick Ross »

:o
Brillamment qualifié pour la première compétition internationale de son histoire, Madagascar disputera la CAN 2019 au Cameroun, en juin prochain. Une sélection 100e au classement FIFA qui regarde autour d’elle pour se reconstruire. Alors que cinq joueurs de l’Ile de la Réunion voisine avaient été récemment sélectionnés - la filiation par un ancêtre malgache avait été l’argument avancé pour faciliter leur naturalisation et ainsi leur permettre de porter le maillot de l’équipe nationale - les Baréa n’ont pas fini de recruter. Ils viennent de s’attacher les services du défenseur de l’Olympique Lyonnais Jérémy Morel.

Interrogé par Goal sur d’éventuels renforts pour Madagascar en vue de la CAN 2019, le coach Nicolas Dupuis avait confié vouloir "boucler très vite le dossier d’un défenseur polyvalent et expérimenté". Le sélectionneur de Madagascar a depuis enregistré l’arrivée du défenseur de l’Olympique Lyonnais Jérémy Morel (34 ans), Réunionnais dont le père est né à Madagascar. Le média annonce également que des discussions sont en cours entre le staff de Madagascar et deux autres joueurs. Il s’agit de l’attaquant de Strasbourg Ludovic Ajorque (24 ans) et du gardien de but du SCO Angers Zacharie Boucher (26 ans).

http://www.footmercato.net/flash-mercat ... car_239611
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Message par Erick Ross »

Capitaine de Lille, Adama Soumaoro est né en France mais le défenseur central de 26 ans est également courtisé par le Mali, le pays de ses origines. Reste que pour l’instant, le Dogue ne jure que par les Bleus. A la question, "vous sentez-vous plus Français ou Malien ?", le Lillois a réservé une réponse très claire ce vendredi dans les colonnes du Parisien.

"Je suis né en France, j’ai grandi dans ce pays, j’ai rêvé avec les Bleus, j’ai vibré pour eux cet été. L’équipe de France est dans un coin de ma tête", a affirmé le natif de Fontenay-aux-Roses. "A moi de continuer à être performant en club pour les rejoindre un jour peut-être." Très clairement, le Mali ne figure pas en tête des priorités du Nordiste et cela même si la concurrence s’annonce particulièrement rude pour espérer taper à la porte du groupe France...

http://www.afrik-foot.com/lille-france- ... hesite-pas
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Message par Erick Ross »

Après le renfort du défenseur lyonnais Jérémy Morel, le sélectionneur de Madagascar, Nicolas Dupuis, avait bon espoir de convaincre le gardien remplaçant d’Angers, Zacharie Boucher, de rejoindre l’aventure en vue de la CAN 2019, mais le portier a sèchement fermé la porte…
"Zacharie m’a appelé avant que je parte et je dois voir Ludovic en rentrant". Mi-octobre, après la qualification historique de Madagascar pour la CAN 2019, le sélectionneur des Barea, Nicolas Dupuis, ne cachait pas son optimisme. Le technicien comptait bénéficier du renfort de deux binationaux supplémentaires, le gardien d’Angers, Zacharie Boucher, et l’attaquant de Strasbourg, Ludovic Ajorque. Si la surprise Jérémy Morel a entretemps rejoint la sélection insulaire et si tout reste envisageable pour Ajorque, en revanche le technicien peut oublier Boucher.

Mercredi, dans les colonnes du journal Ouest-France, le portier de 26 ans a catégoriquement exclu la possibilité de jouer pour les Barea. Le natif de Saint-Pierre (La Réunion) a expliqué qu’il ne se sent absolument pas Malgache. "Je suis Français, je n’ai jamais été Malgache. Je ne sais pas pourquoi tout est sorti comme ça. De mon côté, il n’y a rien. Il n’y a qu’à voir mon passeport. Dessus, c’est écrit ’Français’. Si le sélectionneur m’appelle, c’est non. En plus, au niveau administratif, je ne peux même pas. Je ne suis pas Malgache", a insisté l’Angevin.

Passé par l’équipe de France des U16 jusqu’en Espoirs, le gardien remplaçant du SCO conserve toujours les Bleus dans un coin de sa tête. "Le maillot de l’équipe de France est important pour moi. Je ne mettrai pas un autre maillot que celui-là. Je suis Français, fier de l’être et je n’ai pas l’intention de jouer la CAN avec qui que ce soit ", a coupé court le joueur prêté par l’AJ Auxerre. Dommage car Madagascar aurait pu offrir du temps de jeu à celui qui est l’habituelle doublure de Ludovic Butelle en club et qui a dû attendre mercredi en Coupe de la Ligue (élimination 0-0, 2-3 tab contre Guingamp) pour disputer ses premières minutes de la saison…

http://www.afrik-foot.com/can-2019-espe ... madagascar
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Message par Erick Ross »

Cédric Bakambu : "A domicile, on joue souvent devant 60.000 personnes"

Attaquant du FC Sochaux-Montbéliard de 2006 à 2014, Cédric Bakambu fait aujourd'hui figure de footballeur africain le plus cher de l'histoire. Après avoir réussi à Bursaspor et éclaboussé le grand public de son talent à Villarreal, le voilà désormais dans un autre monde : le championnat chinois.

Il en a parcouru du chemin, le jeune Congolais, depuis le centre de formation du FC Sochaux-Montbéliard. À peine plus d'un an après avoir rejoint le Beijing Sinobo Guoan, Cédric Bakambu revient sur sa carrière, son évolution, ses doutes et ses réussites. En stage de pré-saison à Faro, au Portugal (le championnat chinois commence en mars et termine en novembre), le joueur de 27 ans prend le temps de répondre à nos questions juste après l'entraînement, la veille d'un match contre "une équipe croate, je ne me souviens plus du nom..." (le HNK Rijeka s'est imposé 1-0.)

Voilà un peu plus d'un an que vous avez quitté l'Europe. Comment ça se passe pour vous en Chine ?

Ça se passe bien. Franchement, je m'attendais à pire parce qu'on commence la saison avec une campagne de matchs amicaux, on en perd cinq sur cinq. On perd aussi le premier match du championnat. Mais ensuite, on a quasiment tout gagné. Vue la pré-saison qu'on avait fait, je m'attendais à une année où on allait jouer le maintien. Alors qu'en fait, pas du tout. Et là je parle niveau football. Dans la vie, il n'y a rien à dire. J'ai découvert Beijing et c'est une super belle ville.

Avez-vous appris à parler le mandarin ?

Non, je prends des cours mais c'est compliqué. Avec mes partenaires, je communique en anglais et en espagnol parce que j'ai deux coéquipiers qui parlent espagnol (Renato Augusto et Jonathan Viera).

Racontez-nous votre départ de Villarreal pour le Beijing Sinobo Guoan.

Je venais de re-signer à Villarreal au mois de juillet et j'ai appris qu'il y avait une offre chinoise un peu avant le mois de novembre. Mon agent m'a dit "il faut que je te voie" alors qu'il n'était jamais venu à Villarreal avant, à part pour la renégociation du contrat. Donc quand il m'a dit ça, j'ai su que c'était sérieux. Quand il est venu, il m'en a parlé, il m'a dit "c'est une opportunité qui ne se présente pas tous les jours, c'est à toi de voir, je te laisse le choix". J'ai cogité et en novembre j'ai pris ma décision. C'était à l'époque où j'ai reçu mon trophée de joueur du mois en Liga. Bien sûr, je ne l'ai dit à personne, j'ai continué à faire mes matchs, mais je savais que j'allais m'envoler pour la Chine au mois de janvier.

Avec un transfert à 74 millions d'euros, vous voilà donc le joueur africain le plus cher de l'histoire.

Juste avant mon transfert, une loi est passée en Chine disant que les clubs devraient payer une taxe pour tout transfert effectué. Ça veut dire que moi, ils ont négocié ma sortie à 37 millions et ils ont dû payer les 37 millions de taxe. C'est ce qui a fait ce montant-là de 74 millions à la fin.

Il avait été dit que le Beijing Sinobo Guoan vous avait prêté 40 millions d'euros pour que vous payiez vous-même votre clause libératoire et que vous le rejoigniez libre. Ce n'est pas ça qui s'est passé au final...

Non ! D'ailleurs, on en rigolait avec Monsieur Li, le président de Sochaux. Il m'a posé la même question. Je lui ai dit que ça ne s'était pas passé comme ça.

On joue différemment quand on sait qu'on va partir de son club dans quelques mois ?

J'ai essayé de faire le maximum. Mes coéquipiers ne l'ont pas remarqué, ça veut dire que j'ai joué le jeu. Avant le dernier match, qui était un derby contre Valence, juste avant la trêve de décembre, le coach (Javier Calleja, NDLR) savait aussi que je partais. Le président lui avait fait part de ma décision. Il m'a dit "qu'est-ce qu'on fait ? Je te fais jouer où tu veux te préserver ?" Je lui ai dit "non, je veux jouer le match". Et on a gagné (0-1, NDRL). Comme c'était un derby, c'était super important pour l'équipe aussi.

Comment ont réagi vos coéquipiers quand vous leur avez annoncé la nouvelle ?

Je leur ai carrément dit après le match de Valence. Ils étaient un peu surpris parce qu'ils entendaient les rumeurs, mais je ne leur disais pas que je partais, je leur disais "je vais voir, je vais voir". Quand je leur ai dit que je partais, c'est clair qu'ils étaient un peu sous le choc mais ils ont compris parce que j'ai longtemps parlé avec eux.

Et votre famille ?

Ils ont compris. Après, c'est moi qui tranche dans mes décisions finales et ils sont là pour me conseiller. À la base, ils étaient du même avis que moi, donc de ce côté-là, c'était assez facile en fait.

Quelles sont les raisons qui vous ont conduit à prendre cette décision ?

D'une, c'est l’intérêt que le club me portait, parce que quand tu as le président du club qui t'appelle en FaceTime pour te faire part de son désir de t'avoir dans son équipe, c'est quelque chose. Après, bien sûr, il y a le contrat qu'ils m'ont proposé. Ça m'a fait réfléchir et c'est pour ça que j'ai pris la décision d'aller là-bas.

Après la Turquie et l’Espagne, vous avez découvert une nouvelle culture…

J'ai l'habitude de voyager. Mais je le disais déjà à l'époque où je jouais à Sochaux, mon souhait a toujours été d'aller à l'étranger. À l'époque je rêvais de l'Angleterre mais ça ne s'est pas fait. Après, la culture chinoise, c'était quelque chose que je ne connaissais pas du tout et j'ai été agréablement surpris parce qu'ils m'ont bien accueilli et mon intégration s'est bien passée.

Justement, racontez-nous votre intégration au club ?

Déjà, quand je suis arrivé, mes coéquipiers m'ont directement invité à manger dans un restaurant chinois typique. Les étrangers, ici, on a un peu de mal avec la nourriture chinoise, c'était compliqué. Je n'arrivais pas à manger avec les baguettes, du coup, ça les faisait rigoler. Ils mangeaient tous avec et moi je n'y arrivais pas, c'était assez marrant. C'est comme ça qu'on a tissé les premiers liens. Mais j'ai des bons partenaires, je suis content. Maintenant, je me suis amélioré avec les baguettes. En ce qui concerne la nourriture chinoise, je ne mange pas tout mais je fais des efforts.

Quelles différences notez-vous entre ce que vous avez connu en Europe et ce que vous découvrez en Chine ?

Sur le terrain, je dirais l'engagement. Dans le football chinois, notamment les défenseurs, ils aiment beaucoup les gestes acrobatiques. Tout ce qui est retournés, tacles... Tout ce qui est un peu spectaculaire en fait. Ça m'a surpris quand je suis arrivé ici. Après, en dehors du foot, la première chose qui m'a surpris quand je suis arrivé à Pékin, c'est la population. Ils sont beaucoup (rires). Ça n'a rien à voir avec ce qu'on connaît en France. Il y a beaucoup de gens, ça vit.

Justement, comment les gens vivent-ils le football ?

Pékin est une ville qui est tellement grande... Nous, par exemple, notre stade peut contenir 60 000 personnes et on fait quasiment le plein à tous les matchs. Déjà, quand il y a les grosses affiches. Mais au final, on se rend compte que les 60 000 personnes qu'on voit au stade, c'est une minorité dans la ville... Je ne sais pas comment expliquer. C'est que le football en lui-même, dans la ville, n'a pas une grande ampleur, mais quand on compare à la France ou ce qu'il y avait à Villarreal, c'est énorme tous les supporters qu'on a.

Êtes-vous arrivé avec un statut de superstar ?

C'est clair qu'ils attendaient beaucoup de moi parce qu'ils avaient entendu parler de moi à Villarreal, surtout que je restais sur de bonnes performances. Quand je suis arrivé, mes propres coéquipiers me l'ont dit « cette année, on a de la chance de t'avoir, tu vas marquer des buts, etc. » Ils m'ont mis directement dans le bain. Après, je suis la seule personne de couleur dans le club donc c'est assez facile de me reconnaître (rires), que ce soit dans l'équipe ou dans la ville. Mais moi ça me plaît, je suis content.

Comment jugez-vous le niveau de la Chinese Super League ?

C'est clair que ce n'est pas la Liga. La Liga, c'est au dessus, on ne va pas se mentir, mais le niveau n'est pas si faible que les gens veulent bien le penser. Il y a pas mal de joueurs qui viennent en Chine et qui se cassent les dents. Certes, il y en a qui disent qu'ils ne viennent que pour l'argent, mais moi je n'y crois pas trop. Ils se cachent derrière ces excuses-là, mais quand on est professionnel, on cherche toujours à performer et ce n'est pas si évident que ça. Si on n'est pas à fond... C'est un championnat qui est assez relevé.

Vous attendiez-vous à cela ?

Franchement, pas du tout. Comme tout le monde, je pensais que j'allais me balader en quelque sorte. Je pensais que ça allait être assez facile, mais quand je suis arrivé, pas du tout. Dès les entraînements, j'ai vu que le football ici c'était assez musclé. Comme je l'ai dit, les défenseurs ici ils y vont, ils n'ont pas peur, que ce soit dans l'engagement, dans les tacles...

Continuez-vous à suivre le FC Sochaux ?

Oui, quand j'ai l'occasion, je suis ! J'ai regardé leur dernier match, contre Ajaccio. J'aime bien suivre mes anciennes équipes.

Que représente ce club pour vous ?

C'est un modèle de formation en France, l'un des meilleurs centres de formation. J'ai eu la chance d'en faire partie et, d'après ce que j'ai pu entendre, parce que je suis passé au centre récemment, c'est que les jeunes sont toujours aussi performants, voire plus, qu'on l'était à l'époque, donc je suis content.

Quel souvenir gardez-vous de votre passage dans ce club ?

Que des bons souvenirs... Si je devais en retenir un, ce serait la finale de la coupe Gambardella. On était une bande de potes, on avait fait une bonne épopée. Malheureusement, on avait perdu, mais c'était assez marrant.

Comment voyez-vous la situation du FC Sochaux depuis la Chine ?

C'est clair que c'est difficile actuellement pour le club. Je pense que cette année, il faut faire le dos rond, qu'ils se maintiennent et l'année prochaine ça ira beaucoup mieux.

Son propriétaire, Wing Sang Li, est Chinois. On parle de lui et de Sochaux à Pékin ?

Je n'en sais rien, je ne suis pas trop les médias ici donc je ne vais pas m'avancer sur ça. Tout ce que je sais, c'est que je l'ai rencontré au stade, il était en présidentielles, certainement avec notre président. C'est quelqu'un d'important à Pékin, parce que ce n'est pas tout le monde qui a accès au président du club phare de la ville.

Vous avez lancé une petite polémique en postant une photo en sa compagnie sur votre compte Twitter. Êtes-vous proche de lui ?

Oui on parle de temps en temps via Wechat, qui est le réseau social numéro un en Chine. On est régulièrement en contact.

Regrettez-vous cette publication ?

Non, je ne regrette rien. J'ai vu que les supporters n'étaient pas contents pour ça, donc par la suite je l'ai supprimée mais ça n'entache en rien notre relation. Je comprends les supporters, c'est comme quand un joueur n'est pas performant, ça peut se justifier. Ça fait partir du "game" comme on dit, il y aura des jours meilleurs.

Vous avez quitté Sochaux pour Bursaspor. Pourquoi ce choix ?

C'est compliqué, mais je vais essayer de résumer ça en deux, trois phrases. En fait, je n'avais pas d'autre offre. J'étais en contrat avec des agents qui m'avaient promis l'Angleterre et, à deux, trois jours de la fin du mercato, j'ai vu qu'il n'y avait rien. De l'autre coté, j'avais refusé une offre du Standard de Liège parce que je ne voulais pas y aller. Sochaux me mettait la pression pour que j'aille là-bas, mais je ne voulais pas parce que je ne m'étais pas entendu au niveau du contrat. Eux, ils s'étaient entendus financièrement. C'est pour ça qu'ils m'avaient mis avec la CFA et que j'y ai fait toute ma pré-saison. À deux, trois jours de la fin du mercato, j'ai rencontré un agent turc qui m'a dit que le club de Bursaspor me voulait et j'ai foncé. Contractuellement parlant, c'était intéressant pour moi et je n'avais pas d'autre choix. C'était soit ça, soit me retrouver avec la CFA à Sochaux.

Votre carrière a explosé à Villarreal. Comment expliquez-vous cela ?

Moi je n'ai pas été surpris parce que j'ai été performant en Turquie et un attaquant qui marque des buts, c'est un attaquant qui est en confiance. À partir du moment où tu es en confiance, que ce soit en Turquie, en Chine ou en Espagne, pour moi, c'est la même chose. En fait, quand je signe à Villarreal, je n'ai pas froid aux yeux. Je me dis que ce que j'ai fait en Turquie, je peux réaliser aussi en Espagne. Et c'est ce que j'ai fait. J'ai même fait mieux !

Peu d'observateurs vous voyaient atteindre ce niveau...

Oui, mais après, le football n'est pas une science exacte. J'aurais pu aller encore plus haut, j'aurais pu faire pire, je ne sais pas. Je suis assez fier de mon parcours aujourd'hui.

Le football espagnol est-il celui qui vous correspond le mieux ?

Oui, mais bizarrement, je n'étais pas au courant. Comme je l'ai dit précédemment, j'ai toujours rêvé de jouer en Angleterre, et en allant en Espagne, je me suis rendu compte que c'était un football qui me convenait à la perfection. Si je devais retourner un jour en Europe, ce serait en Espagne. Chose que je n'aurais pas dite cinq, six ans auparavant.

Dans quel domaine avez-vous le plus progressé ?

Devant le but, dans l'efficacité. J'ai acquis plus d'expérience, j'ai plus confiance en moi. C'est ce qui me faisait défaut à l'époque. Mais après, il ne faut pas trop m'en vouloir parce que le contexte était assez difficile à Sochaux. Malgré ça, j'arrivais à mettre quelques buts quand-même. J'étais super jeune à l'époque.

Avez-vous le sentiment d’être reconnu à votre juste valeur en Europe ?

J'ai eu la malchance de rester sur deux très bonnes demi-saisons en Espagne, mais pas une saison complète. J'ai été blessé, j'ai joué la CAN et quand je suis revenu à Villarreal, j'ai fait les cinq derniers matchs de la saison, j'ai marqué neuf buts, c'était l'un des meilleurs ratios. Après, je commence la nouvelle saison, je marque encore neuf buts, l'un des meilleurs ratios aussi, j'étais dans le top 3, 4 des buteurs du championnat à la mi-saison et je suis parti là-dessus. Donc mon seul regret, c'est d'être parti un peu sur ma faim, parce que j'avais vraiment à cœur de faire une saison complète. Je pense que je l'aurais fait, sans être prétentieux.

Que répondez-vous à ceux qui pensent que ce départ est un manque d'ambition ?

Un manque d'ambitions par rapport à quoi ? Par rapport à ma carrière ? Chacun voit sa carrière comme il l'entend j'ai envie de dire. Moi je n'ai aucun regret d'être venu ici, je sais pourquoi je l'ai fait et aujourd'hui tout se passe bien. Le plus important dans la vie c'est d'être heureux. Tant que je suis heureux, ce que les gens pensent, ça ne m'importe peu.

Pensez-vous que votre cote a baissé depuis que vous êtes en Chine ?

Non, pas du tout parce que j'ai déjà marqué des buts en Liga, donc les gens savent un peu qui je suis et je continue à marquer des buts aujourd'hui. Un attaquant qui marque, c'est toujours demandé. J'ai vu que mon nom a pas mal circulé pendant ce mercato, notamment en Espagne, parce que je suis un petit peu la presse espagnole, donc c'est flatteur et ça prouve que je fais du bon boulot. J'ai vu mon nom du coté du Bétis (Séville, NDLR), à Villarreal aussi, à Valence, ça parlait beaucoup. Ça me flatte.

Vous avez 27 ans, donc encore quelques belles années de football devant vous. Comment voyez-vous votre avenir aujourd’hui ?

Déjà, je suis sous contrat avec Beijing (jusqu'en 2021, NDLR), j'ai pour objectif de faire une meilleure saison que l'année passée. Avec la sélection nationale aussi j'ai pas mal de challenges, notamment la qualification pour la CAN. Voilà mes objectifs à court terme. Moi je vois à court terme. Après, il se passera ce qu'il se passera.

Est-il possible de vous revoir porter les couleurs d’une équipe européenne ?

Tout à fait ! Pourquoi ce ne serait pas possible ? Franchement, on m'aurait dit que j'allais jouer en Chine à l'époque où j'étais à Sochaux, je ne l'aurais pas cru et pourtant j'y suis. Dans le football, tout est possible.

Pour l’instant, la République Démocratique du Congo est 3e de son groupe à un point derrière le Libéria. Ce sont les deux premiers qui sont qualifiés. Il vous reste un match à jouer le 22 mars prochain, justement contre le Libéria. Ça ressemble à une finale avant l’heure…

C'est un match couperet. Moi j'aime ça les matchs à pression. J'espère faire partie du groupe et ramener la qualification au pays. Il faut être optimiste et mettre toutes les chances de notre coté.

Pourquoi avoir choisi la nationalité congolaise plutôt que française ?

C'est l'engouement, parce que même lorsque je portais le maillot de l'équipe de France jeunes, j'avais une grosse fan base congolaise. Je recevais plein de messages, de vidéos, de commentaires me disant de venir jouer pour le pays. Je ne m'étais jamais positionné et quand j'ai voyagé en Turquie, j'ai vu l'amour que les turcs me portaient. Alors je me suis dit "ah oui ! Déjà l'amour que me portent les turcs est incroyable, alors imagine-toi maintenant retourner à Kinshasa." Sachant que je n'y étais jamais allé. C'est ça qui m'a fait prendre ma décision.


BAK' TO BAK'

Votre plus beau but.

Ça dépend ce qu'on appelle beau, mais je dirais un que j'ai mis avec Villarreal. Je mets un double passement de jambes à un défenseur et enroule en lucarne opposée, poteau-rentrant.

Le joueur le plus fort avec qui vous ayez évolué.

Je dirais Bruno Soriano, à Villarreal, une qualité de passe extraordinaire. Non ! Je vais dire Roberto Soldado, mon partenaire d'attaque à Villarreal, parce que, franchement, il m'en a mis des caviars.

Le joueur avec qui vous aimeriez jouer.

Paul Pogba. J'aime bien comment il joue, il est puissant, il donne de bons ballons, c'est un box-to-box, je kiff.

L’ambiance la plus chaude.

J'hésite entre la Turquie et Kinshasa mais je vais dire Kinshasa, le stade des martyrs, parce que là-bas, quand l'équipe nationale joue, c'est quelque chose...

Un match mémorable.

Congo-Tunisie (le 5 septembre 2017, NDLR)... Ce match-là, je ne vais jamais l'oublier parce qu'on gagne 2-0, on est qualifiés pour la Coupe du monde, on prend deux buts coup du coup (aux 77 et 79es minutes) et ça nous élimine. Il va laisser une trace indélébile...


Ce qui vous manque le plus en Europe.

L'engouement médiatique. Les Chinois n'utilisent pas du tout les mêmes réseaux sociaux que les européens, c'est vraiment un monde à part. Les étrangers, on est un peu perdus là-bas avec ça. Il y a aussi le fait de voir tes matchs à la télé, la presse, etc. C'est quelque chose qui manque.

Ce que vous aimez le plus en Chine et qu'il n'y a pas en Europe.

Manger avec des baguettes (rires) !

https://www.estrepublicain.fr/sport-fra ... cours-plth
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Désormais parmi les meilleurs défenseurs centraux au monde, Kalidou Koulibaly intéresse les plus grandes écuries européennes. Le défenseur du Napoli enchaîne les bonnes performances, et ce dernier réalise aussi de belles choses avec le Sénégal (31 sélections). Interrogé par le Canal Football Club, le joueur de 26 ans, qui dispose d’une double nationalité, a une nouvelle fois été questionné sur son choix de sélection, lui qui aurait pu jouer avec l’équipe de France.

« C’est la question piège, mais j’ai eu la chance de jouer en Coupe du Monde avec les moins de 20 ans. J’ai côtoyé Lacazette, Griezmann. Par la suite, je pense que je n’étais pas au niveau de la sélection française donc je me suis fait un peu oublier. Il a fallu faire un choix je pense : attendre l’équipe de France ou jouer avec le Sénégal. Et en parlant avec ma famille, mes proches, j’ai décidé de jouer pour le Sénégal en voyant les yeux de mes parents briller. Pour moi, c’est un choix que je ne regretterais jamais », a lâché le joueur né à Saint-Dié-des-Vosges.

http://www.footmercato.net/flash-mercat ... nce_246372
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Re: Leroy:la rencontre avec les "bi-nationaux"a été un fiasco

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A Kilmarnock, hormis Youssouf et Aaaron, y'a un ailier, Mikael Bongili Ndjoli. Formé en Angleterre. J'imagine qu'il est de chez nous...
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http://www.youtube.com/watch?v=RBIHCwBYELo
Erick Ross
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Re: Leroy:la rencontre avec les "bi-nationaux"a été un fiasco

Message par Erick Ross »

Actuellement international Espoirs français, Houssem Aouar a été sollicité par le sélectionneur de l’Algérie, Djamel Belmadi, à qui il a demandé un délai de réflexion avant de choisir sa future sélection. Une position très moyennement appréciée par l’ancien Fennec Rafik Djebbour, lui aussi binational et qui a envoyé un message fort au milieu de terrain lyonnais.

"Moi je vois la réalité, Aouar a l’opportunité de jouer pour l’Algérie et ça ne se négocie pas. Si tu viens en Algérie c’est parce que ton cœur te le dit, il n’y a pas de négociations. Si tu aimes l’Algérie, tu viens, si tu ne l’aimes pas, tu restes là où tu es", a glissé le natif de Grenoble auprès de Djazairia One.

"S’il pense qu’il peut apporter un plus pour l’équipe nationale, eh bien qu’il tranche directement, et s’il veut la France, qu’il joue avec l’équipe de France, on respecte son choix mais qu’il ne se considère pas Algérien après. L’Algérie c’est un choix du cœur, ni économique, ni sportif ni rien d’autre", a encore ajouté l’ancien buteur qui espère ainsi provoquer une prise de conscience chez Aouar.

http://www.afrik-foot.com/lyon-l-algeri ... coue-aouar
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Re: Leroy:la rencontre avec les "bi-nationaux"a été un fiasco

Message par Erick Ross »

Prêté au Rayo Vallecano, avec option d'achat, le médian défensif du Standard avait reçu une autre belle proposition financière venue d'Asie.

Avec l'espoir d'être repris pour la CAN cet été, le Nigérian de 23 ans est parti en fin de mercato en Liga, pour une seconde aventure espagnole après avoir joué deux ans et demi à Grenade.

"C'était une décision importante à faire car l'offre venant de Chine était incroyable", a-t-il révélé à la BBC. "C'était vraiment beaucoup d'argent, mais après avoir parlé avec mon agent, on s'est mis d'accord pour dire que ce n'était pas le bon choix pour l'évolution de ma carrière."

"Ils ont arrêté d'essayer de me convaincre quand je me suis engagé avec le Rayo Vallecano. Je suis encore jeune, j'ai des ambitions et rester en Europe était la meilleure chose à faire. Je connais le foot espagnol, il convient à mon style. Jouer ici va aider à poursuivre ma progression."

https://www.walfoot.be/fra/news/lis/201 ... e-la-chine
Cédric Bakambu...
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