Uniffac : Edouard Patrice Ngaïssona succède à Moktar Mamoud

Par Paul Kazozo
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Le neuf pays de l’Union des fédérations de football d’Afrique centrale « Uniffac », en sigle, étaient, du 8 au 10 juillet 2017, en assemblée générale ordinaire, à Kinshasa, plus précisément, à l’Hôtel Béatrice. Pendant deux jours, les représentants du Cameroun, du Congo, du Gabon, de la Guinée Equatoriale, de la république centrafricaine, de Sao Tomé et Principe ainsi que la Rdc, pays hôte, s’y étaient retrouvés à huis clos pour débattre de l’avenir de cette union avec un regard sur son passé.

Cette assemblée générale était aussi l’occasion de l’élection de nouveaux membres du comité de l’Uniffac. Au bout de ces travaux de Kinshasa,  le centrafricain Edouard Patrice Ngaïssona a pris les rênes de la présidence de l’union, pour un  mandat de deux ans, en remplacement du tchadien Moktar Mamoud. Le président de la fecofa, Constant Omari, absent de la capitale, son administration était représentée par l’un de vice-président, Bobo Bondembe et Grégoire Badi Elonga, le secrétaire général fédéral.

Moktar Mamoud : «L’ Uniffac souffre des moyens financiers »
« Je passe la main à la république centrafricaine, tout en reconnaissant les difficultés financières auxquelles on est buté. Mais je suis très content ici. Le football, c’est d’abord un travail afin de donner les moyens possibles à cette association. Pourtant, cette zone centrale regorge des pays de football passés  pour des puissances d’hier comme la Rdc, le Cameroun voire le Congo, tous d’Anciens détenteurs du titre continental ».

 Edouard Patrice Ngaïssona : «  Il faut booster les activités dans cette zone »
« Merci à la Fecofa et à son président, Constant Omari. Vu le rang qu’il occupe et à la Fifa et à la Caf, nous allons profiter de son expertise pour faire renaître l’Afrique centrale. Mon élection est une fierté pour l’Afrique centrale. Dans ce mandat de deux ans, nous allons relever le défi de la relance des activités dans notre zone. En cet instant, l’Uniffac est en retard par rapport aux autres zones constitutives de la Caf. A nous de la réanimer et de la booster pour qu’elle devienne compétitive afin qu’elle arrive à concurrencer les autres. Dans un bref délai, pour les deux de mandat, nous allons mettre en place un plan de développement, en Afrique centrale. Nous allons prendre, personnellement la responsabilité de sillonner les huit pays en vue de contacter les politiques. Car, l’Uniffac s’occupe de l’encadrement de la jeunesse ».

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