RDC: désignation du nouveau président de la Céni
Posté : 08 juin 2013, 15:24
RDC: la désignation du nouveau président de la Céni fait polémique
Malu Malu est très connu puisqu’il a dirigé la première commission électorale de 2006, qui avait proclamé la victoire de Joseph Kabila (photo).
Malu Malu est très connu puisqu’il a dirigé la première commission électorale de 2006, qui avait proclamé la victoire de Joseph Kabila (photo).
Reuters/Tiksa Negeri
Par RFI
L'Assemblée nationale congolaise vient de désigner le nouveau président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni). Il s’agit de l’abbé Malu Malu. En RDC la polémique enfle à propos de la mise en place de cette nouvelle commission électorale ; et plus particulièrement sur l’abbé Malu Malu : un pro-Kabila pour l’opposition et une partie de la société civile -son église catholique ne le soutient pas. Une polémique qui n’a pas lieu d’être selon le camp présidentiel.
Apollinaire Malu Malu est désigné pour présider cette nouvelle Céni, censée laver les péchés de l’ancienne. Cet abbé catholique est très connu puisqu’il a dirigé la première commission électorale de 2006, qui avait proclamé la victoire de Joseph Kabila. C’est précisément ce que lui reproche l’opposition. Un abbé pas suffisamment indépendant, à la tête d’une représentation de la société civile pas assez neutre selon Jean-Pierre Lisanga, modérateur des FAC, l’opposition.
« Nous pensons que monsieur l’abbé Malu Malu travaille pour l’intérêt d’un seul individu qui est monsieur Kabila, dit-il. La majorité veut prendre neuf postes, les trois de la société civile qui sont tous du clan de Malu Malu , et l’opposition n’aura que trois personnes ».
Paradoxe, l’abbé Malu Malu n’est pas soutenu par le clergé catholique, mais les autres confessions religieuses l’ont choisi. C’est la règle, dit le ministre porte-parole du gouvernement Lambert Mende. Selon lui, on fait un mauvais procès à l’abbé sur son action en 2006. « Malu Malu a mené ces opérations de manière jugée très satisfaisante, affirme-t-il. Je ne dis pas que ce choix arrange la majorité, mais ni la majorité ni l’opposition n’ont le droit de s’ingérer dans le choix d’une composante que nous avons voulu autonome : la société civile ».
La Céni 2011 a été au centre d’une vaste controverse. Cela ne se présente pas mieux pour celle de 2013.
Malu Malu est très connu puisqu’il a dirigé la première commission électorale de 2006, qui avait proclamé la victoire de Joseph Kabila (photo).
Malu Malu est très connu puisqu’il a dirigé la première commission électorale de 2006, qui avait proclamé la victoire de Joseph Kabila (photo).
Reuters/Tiksa Negeri
Par RFI
L'Assemblée nationale congolaise vient de désigner le nouveau président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni). Il s’agit de l’abbé Malu Malu. En RDC la polémique enfle à propos de la mise en place de cette nouvelle commission électorale ; et plus particulièrement sur l’abbé Malu Malu : un pro-Kabila pour l’opposition et une partie de la société civile -son église catholique ne le soutient pas. Une polémique qui n’a pas lieu d’être selon le camp présidentiel.
Apollinaire Malu Malu est désigné pour présider cette nouvelle Céni, censée laver les péchés de l’ancienne. Cet abbé catholique est très connu puisqu’il a dirigé la première commission électorale de 2006, qui avait proclamé la victoire de Joseph Kabila. C’est précisément ce que lui reproche l’opposition. Un abbé pas suffisamment indépendant, à la tête d’une représentation de la société civile pas assez neutre selon Jean-Pierre Lisanga, modérateur des FAC, l’opposition.
« Nous pensons que monsieur l’abbé Malu Malu travaille pour l’intérêt d’un seul individu qui est monsieur Kabila, dit-il. La majorité veut prendre neuf postes, les trois de la société civile qui sont tous du clan de Malu Malu , et l’opposition n’aura que trois personnes ».
Paradoxe, l’abbé Malu Malu n’est pas soutenu par le clergé catholique, mais les autres confessions religieuses l’ont choisi. C’est la règle, dit le ministre porte-parole du gouvernement Lambert Mende. Selon lui, on fait un mauvais procès à l’abbé sur son action en 2006. « Malu Malu a mené ces opérations de manière jugée très satisfaisante, affirme-t-il. Je ne dis pas que ce choix arrange la majorité, mais ni la majorité ni l’opposition n’ont le droit de s’ingérer dans le choix d’une composante que nous avons voulu autonome : la société civile ».
La Céni 2011 a été au centre d’une vaste controverse. Cela ne se présente pas mieux pour celle de 2013.