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Projets de société des différents candidats à la présidence

Posté : 26 sept. 2011, 12:26
par Mayloshi-forever
Ici nous pourrons débattre sur les différents projets de société des différents candidats à la présidence.

Re: Projets de société des différents candidats à la préside

Posté : 26 sept. 2011, 13:01
par Erka
Le candidat au «plébiscite» Etienne Tshisekedi....faire de la RDC un État de droit!


Qu’est-ce-que l’Etat de droit ?
L’Etat de droit peut se définir comme un système institutionnel dans lequel la puissance publique est soumise au droit. Cette notion, d’origine allemande (Rechtsstaat), a été redéfinie au début du vingtième siècle par le juriste autrichien Hans Kelsen, comme un Etat dans lequel les normes juridiques sont hiérarchisées de telle sorte que sa puissance s’en trouve limitée. Dans ce modèle, chaque règle tire sa validité de sa conformité aux règles supérieures. Un tel système suppose, par ailleurs, l’égalité des sujets de droit devant les normes juridiques et l’existence de juridictions indépendantes.
1.Le respect de la hiérarchie des normes
L’existence d’une hiérarchie des normes constitue l’une des plus importantes garanties de l’Etat de droit. Dans ce cadre, les compétences des différents organes de l’Etat sont précisément définies et les normes qu’ils édictent ne sont valables qu’à condition de respecter l’ensemble des normes de droit supérieures. Au sommet de cet ensemble pyramidal figure la Constitution, suivie des engagements internationaux, de la loi, puis des règlements. A la base de la pyramide figurent les décisions administratives ou les conventions entre personnes de droit privé.
Cet ordonnancement juridique s’impose à l’ensemble des personnes juridiques. L’Etat, pas plus qu’un particulier, ne peut ainsi méconnaître le principe de légalité : toute norme, toute décision qui ne respecteraient pas un principe supérieur seraient en effet susceptible d’encourir une sanction juridique. L’Etat, qui a compétence pour édicter le droit, se trouve ainsi lui-même soumis aux règles juridiques, dont la fonction de régulation est ainsi affirmée et légitimée. Un tel modèle suppose donc la reconnaissance d’une égalité des différents sujets de droit soumis aux normes en vigueur.
2.L’égalité des sujets de droit
L’égalité des sujets de droit constitue la deuxième condition de l’existence d’un Etat de droit. Celui-ci implique en effet que tout individu, toute organisation, puissent contester l’application d’une norme juridique, dès lors que celle-ci n’est pas conforme à une norme supérieure. Les individus et les organisations reçoivent en conséquence la qualité de personne juridique : on parle de personne physique dans le premier cas, de personne morale, dans le second.
L’Etat est lui-même considéré comme une personne morale : ses décisions sont ainsi soumises au respect du principe de légalité, à l’instar des autres personnes juridiques. Ce principe permet d’encadrer l’action de la puissance publique en la soumettant au principe de légalité, qui suppose au premier chef le respect des principes constitutionnels. Dans ce cadre, les contraintes qui pèsent sur l’Etat sont fortes : les règlements qu’il édicte et les décisions qu’il prend doivent respecter l’ensemble des normes juridiques supérieures en vigueur (lois, conventions internationales et règles constitutionnelles), sans pouvoir bénéficier d’un quelconque privilège de juridiction, ni d’un régime dérogatoire au droit commun. Les personnes physiques et morales de droit privé peuvent ainsi contester les décisions de la puissance publique en lui opposant les normes qu’elle a elle-même édictées. Dans ce cadre, le rôle des juridictions est primordial et leur indépendance est une nécessité incontournable.
3.L’indépendance de la Justice
Pour avoir une portée pratique, le principe de l’Etat de droit suppose l’existence de juridictions indépendantes, compétentes pour trancher les conflits entre les différentes personnes juridiques en appliquant à la fois le principe de légalité, qui découle de l’existence de la hiérarchie des normes, et le principe d’égalité, qui s’oppose à tout traitement différencié des personnes juridiques. Un tel modèle implique l’existence d’une séparation des pouvoirs et d’une justice indépendante. En effet, la Justice faisant partie de l’Etat, seule son indépendance à l’égard des pouvoirs législatif et exécutif est en mesure de garantir son impartialité dans l’application des normes de droit.
Par ailleurs, les juridictions doivent être en mesure de confronter les différentes normes, afin de juger de leur légalité, y compris s’il s’agit de règles ayant un rang élevé dans la hiérarchie. Une loi ou une convention internationale contraire à la Constitution doit ainsi être écartée par le juge et considérée comme non valide. L’Etat de droit suppose donc l’existence d’un contrôle de constitutionnalité. Compte tenu du caractère complexe d’un tel contentieux, Hans Kelsen a proposé de le confier à une juridiction unique et spécialisée, ayant la qualité de Cour constitutionnelle.
L’Etat de droit est avant tout un modèle théorique. Mais il est également devenu un thème politique, puisqu’il est aujourd’hui considéré comme la principale caractéristique des régimes démocratiques. En faisant du droit un instrument privilégié de régulation de l’organisation politique et sociale, il subordonne le principe de légitimité au respect de la légalité. Il justifie ainsi le rôle croissant des juridictions dans les pays qui se réclament de ce modèle.
Source : http://www.vie-publique.fr/decouverte-i ... droit.html


Maintenant, comment Monsieur Tshisekedi compte t-il atteindre ce but qu’il s’est assigné, lui et son équipe? Je m’attèlerai à poster ici les moyens leur permettant de faire de la RDC un État de droit.

Re: Projets de société des différents candidats à la préside

Posté : 26 sept. 2011, 17:35
par Ilunga
http://journalchretien.net/20389-Projet ... -de-l-UDPS





"Le Peuple d’abord"

Projet de Société de l’UDPS

Pour un Congo nouveau et prospère

mardi 8 février 2011, par Jean Paul BWANA , pasteur évangéliste

Comme l’opinion le sait déjà, si les choses marchent bien et que le pouvoir politique en place ne cherche pas à biaiser le processus électoral, le people congolais va être invité de se choisir un nouveau chef de l’Etat d’ici la fin 2011. Tous ces de politiciens sans idéal d’Etat et surtout ne disposant pas de projets de sociétés vont de nouveau chercher à fabriquer de programmes électoralistes juste pour séduire le peuple. Fidèle à sa logique, l’Udps vient de rendre public son programme d’action que nous publions in extenso. Et nous invitons le peuple à faire un bon choix cette fois ci afin que soit mis fin à la misère que connaît ce pays.

Projet de Société de l’UDPS "Le Peuple d’abord"

Projet de société de l’UDPS

Avant-propos

A la différence de l’ancien Projet de Société " la Nouvelle Société " (Février 1982) inspiré du Manifeste de la N ’Sele (MPR, Mai 1967) qui confondait Projet de Société et Programme de Gouvernement, sans vision globale ni orientation directrice, le présent projet de société de l’UDPS pour le Congo ci-dénommé « LE PEUPLE D’ABORD » est conçu et présenté comme un ensemble de « vingt » propositions concrètes faites au peuple congolais dans la perspective de la prise et l’exercice démocratique du pouvoir par l’UDPS afin de construire et de garantir le bonheur commun…

Pour y parvenir, l’UDPS propose au peuple :

* Un faisceau de valeurs fondamentales principalement celles de la social-démocratie que sont la liberté, l’égalité, la solidarité ;

* Un éventail de principes qui régissent le Parti et que celui-ci veut répercuter sur l’organisation politique, administrative et judiciaire de l’Etat ;

* Une série de principes qui président à l’économie sociale de marché et à la répartition équitable du revenu national en vue du bien-être social, spirituel, intellectuel et moral de la population.

L’UDPS invite donc le peuple congolais à adhérer à ces valeurs et à appuyer le présent projet de société afin que tous ensemble, nous puissions « oser une autre société » !

CHAPITRE I : NOTRE VISION : LE PEUPLE D’ABORD !

1.- Conduire le peuple au bonheur dans un grand pays, uni, fort et prospère, où il fait beau vivre :

• une véritable paix de cœur et d’esprit ; • une véritable démocratie pluraliste et participative ; • un véritable Etat de droit ; • une véritable justice sociale distributive et rétributive ; • un véritable mieux-être spirituel, moral, intellectuel et matériel

CHAPITRE.II : NOS STRATEGIES : ETHIQUE ET BONNE GOUVERNANCE.

1. Ethique

a. Valeurs fondamentales

2.- Promouvoir, faire intérioriser et traduire en actes les valeurs fondamentales spirituelles, éthiques, républicaines et principalement celles de la social-démocratie que sont :

1° La liberté sous toutes ses formes : liberté individuelle et collective de pensée, de conscience, de religion ; liberté d’expression, d’information, d’association de réunion, de manifestation, ce qui est un droit inséparable de la dignité humaine à exercer dans les limites de l’intérêt général et de l’ordre public ;

2° L’égalité de tous en dignité, en droits et devoirs ainsi que la parité du genre garantissant l’égalité entre l’homme et la femme dans les domaines civil, politique, économique, social et culturel, égalité du reste, étendue aux personnes vivant avec handicap qui ont droit comme les autres à la jouissance du bien commun qu’est la République qui doit procurer à tous et à chacun protection, défense, sécurité, amour, vérité, justice, paix, travail, etc.…

3° La solidarité de destin, d’amour, de partage du fruit du travail, d’assistance mutuelle entre les hommes et d’interdépendance entre les hommes et les peuples ; ce qui implique un devoir d’amour solidaire pour le bien commun, qui se traduit par l’amour patriotique, la solidarité nationale et internationale.

Pour l’UDPS, toutes ces valeurs seront consacrées dans la Constitution et traduites dans des lois particulières à faire appliquer sans faille.

b. Antivaleurs

3.- Lutter contre les injustices, la corruption, l’impunité, les violences faites à la femme, les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité et autres antivaleurs qui rongent la société congolaise. Il s’agira, pour les combattre, d’actualiser les lois y afférentes, éduquer la population, recourir à la répression judiciaire, etc.

2. Bonne gouvernance

4.- Instaurer la bonne gouvernance dont les principaux indicateurs à imprimer dans tous les secteurs et que sont :

1° La gestion par objectifs (planification et programmation des actions) de la RES publica (Etat – Entreprises), ce qui implique l’efficacité de décisions et obligation des résultats qui supposent compétence, qualification et sélection rationnelle des responsables dont la bonne gouvernance doit viser à favoriser une croissance économique qui augmente le revenu individuel pour tous et non pour une minorité de privilégiés.

2° La transparence dans la gestion, garantie par une libre circulation de l’information politique, législative, judiciaire, économique, financière, socioculturelle ;

3° La responsabilisation et l’obligation de rendre compte au mandant qu’est le peuple : rendre compte de leurs méthodes et de leurs résultats et en assumer les responsabilités.

4° L’audit (éthique, opérationnel, financier, administratif) des décisions et actions prises par l’Etat (pouvoir exécutif – législatif – judiciaire), et les mandataires publics.

5°La participation au processus de prise de décisions, par tous les acteurs sociaux du développement, les ordres professionnels y compris les groupes de contre pouvoir, les ONG, la presse, les syndicats et les groupes d’intérêt qui composent une société civile dynamique et responsable c’est-à-dire non instrumentalisée.

6° L’évaluation, le contrôle et la sanction ;

7° L’assainissement du climat des affaires et la régulation de la passation des marchés publics. Il s’agit de créer un environnement politique, juridique et macro-économique propice au libre exercice des activités économiques de tous les acteurs, en accord avec les principes de subsidiarité. De même, l’action des pouvoirs publics doit être fondée sur les principes de solidarité en établissant des limites à l’autonomie des parties pour défendre les plus faibles.

5. Garantir la bonne gouvernance : en se fondant sur sept piliers que sont :

1° L’éducation civique et politique des jeunes (Ligue des jeunes, autres associations, écoles et universités), et des citoyens adultes pour qu’ils constituent un électorat éclairé, capable d’opérer un choix judicieux des dirigeants et de les sanctionner par un vote alternatif ;

2° La représentation nationale, provinciale et locale (élus du peuple), à condition qu’elle soit respectable, formée et pourvue de moyens d’action de contrôle sur l’exécutif et le judiciaire ;

3° La création d’une institution indépendante d’appui à la démocratie, à la bonne gouvernance et à l’unité nationale, ex. L’Observatoire National d’éthique et de Démocratie (ONED) ;

4° La culture de textes, le respect de la Constitution , des lois et des normes ou standards ; 5° L’appareil judiciaire indépendant, capable de dire le droit et de distribuer la justice, une justice juste, équitable, susceptible de garantir la paix sociale ;

6° La reconstruction mentale des congolais, un impératif pour la nouvelle République, car pour sauver, reconstruire et développer le Congo, il faut s’attaquer à la racine du mal, en élisant et en nommant des hommes et des femmes compétents, intègres, patriotes, travailleurs, animés d’une réelle volonté politique de réussir, sans voler ni trahir ;

7° La parité du genre « gender » consacrant l’égalité entre l’homme et la femme, souligne le rôle éminent et spécifique que la femme, comme base de la famille et matrice de la société congolaise, est appelée à jouer dans la bonne gouvernance de la RES publica (Ligue des femmes et autres associations).

Pour amener les individus au changement de mentalité, recourra aux techniques ou procédés :

• dissuasifs (notamment : combattre la pauvreté, le chômage, l’impunité, l’immoralité, l’impudicité) • répressifs (notamment : application sans faille de la loi dans toute sa rigueur corrective) • alternatifs (notamment : changement d’hommes et des institutions : mutations, révocations, restructurations…)

CHAPITRE III : LES ORIENTATIONS ET LIGNES DIRECTRICES FONDAMENTALES.

Il se dégage de différents états des lieux de la République (CNS – DIC – 1 + 4 …) et des états généraux sectoriels, un diagnostic objectif qui relève qu’aucun secteur de la vie nationale n’a été épargné par l’effondrement général du pays dont la cause réside, entre autre, dans la crise d’homme ou crise d’éthique, la mégestion ou mal gouvernance (mal agir éthique, incompétence), les conflits armés et non armés, la convoitise des richesses naturelles, etc.

Une fois le diagnostic posé, l’UDPS va matérialiser ses objectifs spécifiques statutaires, en appliquant les principes de la bonne gouvernance aux secteurs jugés prioritaires ou stratégiques, notamment les 3 (trois) secteurs classiques qui sont :

• Politique – Administration - Justice • Economie – Finances • Sociale – Culture – Arts

III.1. LA BONNE GOUVERNANCE POLITIQUE, ADMINISTRATIVE ET JUDICIAIRE

Organisation politique

6. Doter l’Etat d’une organisation politique fédérale.

L’UDPS considère en effet que le fédéralisme est un mode de gestion de l’Etat qui :

• préserve mieux les particularités et spécificités tant provinciales que locales ; • rapproche le peuple du gouvernant ; • rend effectif l’exercice de la démocratie en faisant participer la population ou la base à la prise de décisions ; • réduit les risques de centralisation à outrance, de dictature et de personnalisation du pouvoir, de sécession ou séparation, par la répartition équilibrée des compétences et des ressources (caisse de péréquation) etc.

La souveraineté et l’indépendance du Congo étant sacrées, l’UDPS prend l’engagement de s’opposer et d’appeler, à tout moment, le peuple congolais à s’opposer et à combattre toute décision ou toute action susceptible de mettre en cause ou d’hypothéquer :

• l’indépendance et la souveraineté du Congo • l’intégrité de son territoire et l’intangibilité de ses frontières héritées de la colonisation ; • l’unité nationale • les intérêts supérieurs de la nation et du peuple congolais

L’UDPS ayant opté pour la forme fédérale de l’Etat, fera élaborer et adopter une Constitution de type fédéral qui veillera, notamment, aux :

• mécanismes de garantie de l’unité nationale ; • verrous de stabilité et d’alternance démocratique ; • dispositions de répartition des compétences et des charges entre entités ; • principes de retenue à la source de certaines recettes à caractère national • modalités pratiques d’une caisse de péréquation

Quant au Régime politique, l’UDPS opte pour le régime semi-présidentiel dans lequel :

• un Président de la République , élu au suffrage universel direct est protégé, et non responsable devant • un Parlement bicaméral (Sénat et Assemblée Nationale), susceptible de faire basculer la majorité ; • un Gouvernement issu de la majorité et dirigé par un Premier Ministre, responsable devant le Parlement. • des Cours et Tribunaux.

La Constitution fédérale fixe les règles d’exercice du pouvoir des institutions de la République que l’UDPS veut :

• fédérale : pouvoir central et provinces autonomes • démocratique : accès au pouvoir par les élections • sociale : prééminence du social sur le politique et l’économique, l’accent étant mis sur l’intérêt public, le bien-être collectif et la solidarité.

Le pouvoir judiciaire

7. Le pouvoir judiciaire étant le garant des libertés et des droits fondamentaux des citoyens, l’UDPS mettra tout en œuvre pour faire instaurer une justice juste, transparente, indépendante, équitable, en vue de :

• prévenir l’impunité, la criminalité, l’anarchie et des antivaleurs telle que la corruption sous toutes ses formes ; • garantir la paix sociale, une paix de cœur et d’esprit propice à l’épanouissement humain et au développement du pays.

Pour y parvenir, l’UDPS va recourir à la stratégie de :

1° Préserver l’indépendance du pouvoir judiciaire par une triple action consistant à : • rendre opérationnelle l’autonomie administrative et financière grâce aux lignes de crédit propres ; • préserver la liberté de conscience du juge contre toute forme de pression ou d’injonction ; • garantir l’autorégulation de fonctionnement et de la discipline conforme à l’éthique et à la déontologie professionnelles ; 2° Essaimer les tribunaux de paix pour rapprocher les justiciables de l’administration judiciaire ; 3° Mettre les magistrats et leurs auxiliaires : • dans des conditions humaines de travail • à l’abri du besoin (salaire décent et autres avantages), de la corruption et de la concussion 4° Protéger les justiciables par : • l’égalité de tous devant la loi ; • l’exécution des jugements rendus selon la loi ; • le respect de normes dans les maisons d’arrêt et prisons qui doivent être propices à la correction et à la réinsertion des détenus ; 5° Se conformer aux instruments juridiques internationaux (droit de l’homme – protection des enfants – violences contre la femme – prisonniers de guerre – détenus politiques…) 6° Restituer les biens mal acquis à l’Etat ou aux tiers ; 7° Poursuivre en justice les auteurs des crimes imprescriptibles.

c. L’administration publique

8. Réformer et restructurer l’Administration publique pour en faire un instrument efficace de gestion humaine de proximité et de développement du pays.

L’UDPS arrêtera des stratégies pour :

1° Recenser et maîtriser les effectifs ; 2° Simplifier les organigrammes depuis le quartier jusqu’au Secrétariat Général 3° Redéployer, essaimer les effectifs sur l’ensemble du territoire national, y compris les entités post-conflits ; 4° Requalifier, débureautiser et dépolitiser les effectifs pour en faire des cadres et agents compétents, disciplinés, intègres, crédibles, bien équipés, bien rémunérés et mis à l’abri du besoin, de la corruption et de la concussion ; 5° Instaurer un statut unique et un barème salarial décent unique pour tous les fonctionnaires de l’Etat, barème assorti de primes (prime de diplôme, d’ancienneté, de rendement) et d’avantages sociaux, notamment crédit/logement, crédit/véhicule privé.

d. Défense et sécurité

9. Pour garantir, de manière irréversible, la paix, l’unité, la sécurité et la réconciliation nationale, l’UDPS devra, une fois au pouvoir, recourir à des instruments et mécanismes relevant de la souveraineté de l’Etat, à savoir :

Des instruments et mécanismes diplomatiques de dialogue, négociation, médiation, réconciliation… aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays avec les parties en présence, en désaccord, en conflit ou en guerre, aux fins d’extirper les causes et réinstaurer la confiance, la paix, l’unité, facteur de développement ;

Des instruments et mécanismes de défense et de sécurité dont dispose un Etat souverain, notamment :

1° Une armée nationale républicaine apolitique, une véritable force de dissuasion et au service du développement, une armée constituée de nationaux patriotes bien identifiés, bien formés, bien entraînés, bien équipés, bien traités (tenue, ration, solde, casernement, munitions, soins de santé), bien disciplinés, bien encadrés par une élite militaire professionnelle. La tâche la plus urgente sera de monter une nouvelle armée à partir de la composite actuelle, après sélection, formation, réinsertion sociale des éléments démobilisés. 2° Une police nationale citoyenne de proximité essaimée à travers tout le territoire national. IL faudra entreprendre la réforme de la police, en élaguant et en remplaçant des éléments sans profil requis (âge – études – aptitude), quitte à procéder à la réinsertion sociale des démobilisés. 3° Des services secrets intérieurs et extérieurs de sécurité et de renseignements qu’il faudra réformer pour leur extirper l’image de polices ou milices politiques hétéroclites, spécialisées en violations massives de droits humains. Il s’agira de créer un véritable corps d’élite, par exemple, Centre d’Intelligence Vive ou en Veille (CIV) : Rendre ce corps capable de fournir, en un temps record, des renseignements, des informations ou éclairages nécessaires à la bonne gouvernance militaire, civile, scientifique, technologique, économique, politique ou stratégique ; Le doter d’un personnel professionnel c’est-à-dire bien formé, bien équipé, suffisamment patriote, discipliné, codifié, bien rétribué, incorruptible, discret… 4° Des services mixtes de frontière (SMF) notamment : DGM, DOUANES, OCC, HYGIENE… que l’on devra réorganiser, rééquiper, professionnaliser et mettre en synergie par un guichet unique informatisé. 5° Mais, face à la porosité des frontières, à la persistance de trafics illicites (armes, drogues, argent sale, marchandises en contre bande) et de conflits armés, il faudra arrêter des mesures spéciales, notamment, installer :

• Une police militaire spéciale de frontière formée à la mobilité, à la guérilla, à l’antifraude • Une agence du CIV capable de surveiller (filature) les autres services frontaliers

e. Communication et presse

En même temps que les libertés d’expression sont garanties, l’on devra faciliter l’accès aux Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC) en faveur des médias d’Etat, pour lui permettre de bien communiquer et de bien écouter par les medias d’Etat ouverts aux autres courants, sans pour autant, tracasser ni étouffer les médias privés nationaux ou étrangers.

La stratégie dans ce domaine consistera à :

1° Monter, moderniser, équiper les médias officiels écrits et audio-visuels pour leur permettre d’arroser, en temps réel, les coins et recoins de l’espace national ; 2° Requalifier la politique de gestion du personnel des médias officiels en vue d’améliorer son rendement et promouvoir sa spécialisation ; 3° Parmi les éléments des cahiers de charge souscrits par les médias privés, l’on devra encourager et obtenir la diffusion des programmes éducatifs conformes aux bonnes mœurs, des informations de l’Etat (central, provincial, local) en contre partie des avantages accordés, notamment la facilitation à l’accès aux sources d’information, aux allègements fiscaux et douaniers… 4° L’obligation de se conformer aux normes en matière de contrat de travail, de barème salarial décent, de professionnalisme (respect de l’éthique déontologique), etc.

f. Diplomatie et coopération

11. Redorer l’image de marque du Congo et coopérer pour garantir le droit au développement :

• une diplomatie offensive rationalisée et crédible • une coopération avantageuse pour la promotion authentique et efficace du développement des peuples.

Pour atteindre cet objectif, l’on devra arrêter des mesures géopolitiques et géostratégiques consistant à :

1° Exercer efficacement la souveraineté de l’Etat sur l’ensemble du territoire national à l’intérieur de ses frontières héritées de la colonisation et auquel territoire nul ne peut ni porter atteinte ni déplacer une borne ; 2° Par la bonne gouvernance, protéger les droits et les intérêts légitimes des citoyens tant de l’intérieur que de l’extérieur du pays (not. Intérêts politiques, économiques, socioculturels) aux fins d’ôter toute velléité aux mouvements migratoires désordonnés, à la fuite de cerveaux et aux trafics illicites ; 3° Ouvrir rationnellement des Représentations Diplomatiques et/ou Consulaires dotées d’infrastructures et équipements modernes et animées par un personnel professionnel (qualifié et de carrière) patriote, mis à l’abri du besoin et ce, uniquement auprès des Etats et Organisations réciproquement avantageux et respectueux de la dignité et de la souveraineté du pays .Placer des nationaux dans les structures des organismes internationaux dont le pays est membre effectif. 4° Encourager des formes de coopération capables de favoriser l’accès au marché international et de rendre compétitives les entreprises nationales. 5° Coopérer fructueusement avec les Etats et Organismes qui luttent contre toute forme de terrorisme et contre les réseaux maffieux des capitaux, des stupéfiants, de blanchiment d’argent, des minerais de sang, des armes et autres criminalités transnationales organisées, notamment la traite des femmes et des enfants, les filières de passeurs, la piraterie aérienne, maritime ou de produits culturels.

Il s’agit en fait de nouer une forme de coopération policière, judiciaire et informationnelle avec lesdits Etats.

III.2. LA BONNE GOUVERNANCE ECONOMICO – FINANCIERE

Organisation économique

12.a) Favoriser un environnement macro-économique qui permet des synergies constructives entre les principaux acteurs sociaux :

• l’Etat, comme garant d’un environnement politique, juridique et macro-économique propice aux activités des autres acteurs ; • le secteur privé, comme créateur d’emplois et générateur de revenus ; • la société civile, comme animatrice des groupes qui participent aux activités économiques, politiques et sociales.

Quant au Régime économique, l’UDPS adhère aux valeurs de la social-démocratie qui prône l’économie sociale de marché c’est-à-dire un système économique où l’entreprise, le marché, la libre créativité humaine, ou libre entreprise, la propriété privée et la responsabilité qu’elle implique dans les moyens de production des richesses, selon les normes et standards nationaux et internationaux, jouent un rôle déterminant et positif, tandis que l’Etat, outre ses rôles d’harmonisation et d’orientation du développement, veille à la répartition équitable des revenus, en d’autres termes, la répartition équitable du bien-être ou progrès social.

Pour le bon exercice de l’autorité économique, il faudra recourir à la stratégie de :

1° Pousser les agents économiques et les experts en économie à l’effort pour concevoir et réaliser des projets économiques et sociaux capables de générer une société plus juste et plus humaine ; 2° Assainir le climat général des affaires, grâce à :

• l’extirpation des principaux obstacles administratifs et réglementaires ; • l’amélioration des textes législatifs et réglementaires relatifs à l’environnement des affaires et de l’emploi ; • l’élaboration d’un code d’investissement incitatif et l’octroi de facilités aux initiatives promotrices d’emplois et de richesses ; • la mise sur pied des mécanismes transparents de passation des marchés publics ; etc.

3° Définir un programme agricole national pour assurer l’autosuffisance alimentaire en faisant de l’agriculture, l’élevage, la pêche et forêts, des secteurs prioritaires capables de développer l’industrie locale du domaine agro-pastoral sur toute l’étendue du territoire national.

Politique financière

12.b) Planifier et programmer des actions prioritaires visant à influer sur la croissance et à améliorer la gestion des finances et des entreprises publiques ou mixtes.

Il s’agit des actions suivantes :

1° Assainir la gestion budgétaire par :

• la gestion sur base de caisse et le non-recours au financement monétaire • l’informatisation de la chaîne des dépenses, avec priorité aux salaires et aux dépenses de développement ; • l’obligation de procéder à la reddition des comptes ;

2° Exiger la rentabilité des régies financières et des entreprises publiques ou mixtes par :

• des audits réguliers de gestion • le respect des dépenses d’investissement • la rigueur dans la présentation des bilans, le paiement des impôts & dividendes à l’Etat et l’informatisation de la chaîne de collecte et de versement des recettes par la voie bancaire ;

3° Définir une politique fiscale de développement visant l’élargissement de l’assiette fiscale sans pression fiscale accrue ; 4° Assainir le système bancaire, de la micro-finance et des assurances 5° Exiger une gestion saine de la monnaie, du crédit et de change 6° Veiller à la mobilisation et à la gestion des aides au développement

12.c) Dans l’élaboration des plans et programmes de développement, l’on devra tenir compte des exigences de la mondialisation, principalement dans le domaine de la coopération avec les partenaires traditionnels et les institutions financières internationales, lesquelles proposent des instruments stratégiques tels que :

a) OMD : Objectifs (8) du Millénaire pour le Développement dont le 8è préconise la mise en place d’un système commercial et financier multilatéral ouvert non discriminatoire. L’UDPS s’emploiera à la réalisation des OMD en favorisant, par un dialogue permanent, la synergie effective entre le gouvernement, les donateurs et les citoyens aux prises avec leurs besoins réels. b). DHD : Développement humain durable, mieux, développement humain intégral, global, solidaire et durable. Ce concept, une version des OMD, vise trois importants domaines liés entre eux à savoir : les domaines politico-économiques, sociaux et environnementaux qui, conjugués entre eux, conduisent à une société humaine plus prospère, et plus juste, garantissant des bénéfices à long terme. c) DSCRP : Document de Stratégie de la Croissance et la Réduction de la Pauvreté. C’est une nouvelle version de l’ancien P.A.S (Programme d’Ajustement Structurel). d). PPTE : Contrat visant le point d’achèvement de l’initiative des Pays Pauvres Très Endettés, ayant pour finalité de bénéficier de l’annulation d’une partie ou de toute la dette. Selon cette stratégie, on tend à passer du piège de l’endettement au piège de l’annulation de la dette. L’UDPS n’entend pas tomber dans ce piège. Elle joint sa voix à celle du mouvement de solidarité internationale en exigeant l’effacement inconditionnel de cette dette qui n’a profité en rien au peuple ! e). OHADA : Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires. La stratégie vise à harmoniser les paramètres d’assainissement du climat des affaires, une des composantes de la bonne gouvernance.

Face à ces exigences multinationales, l’UDPS, une fois au pouvoir, aura à relever deux défis, à savoir :

• Comment faire sortir le pays du cycle de rupture du financement extérieur, sans renoncer à celui-ci ? • Comment renforcer la capacité interne du pays pour se prendre financièrement en charge ?

Fidèle aux valeurs de la Social-démocratie , l’UDPS, pour relever le 1er défi, s’emploiera à œuvrer avec rigueur et transparence face aux partenaires multinationaux, tout en souscrivant au plaidoyer de l’Internationale Socialiste qui, par solidarité internationale, ne cesse de négocier pour que les politiques d’ajustement structurel puissent laisser la place aux politiques d’ajustement du surplus des plus riches en faveur des plus pauvres.

Quant au 2è défi, l’UDPS poussera le Gouvernement à faire preuve de beaucoup d’ingéniosité, de rigueur et de transparence pour :

1° maximiser les recettes traditionnelles (régies financières – entreprises – sociétés minières et pétrolières…) sans pour autant augmenter la pression fiscale ; 2° élargir l’assiette fiscale en l’étendant vers d’autres sources, notamment la CPM , la TVA , l’impôt foncier, l’impôt locatif, les sports, le commerce informel etc. 3° envisager la possibilité de vente sur pied c’est-à-dire encaisse anticipée des recettes provenant de l’exploitation forestière ou de certains minerais stratégiques qui font courir le monde…

13. Mettre à contribution la Banque Centrale et les principaux Ministères concernés (Plan – Finances – Budget – Economie – Industrie – Mines – Commerce – Portefeuille) pour élaborer les Plans, Programmes et Stratégies de Développement et de Croissance en vue de démentir les 5 paradoxes qui caractérisent notre pays, à savoir :

1° Un pays scandaleusement riche en ressources naturelles (forêts – eau – terres fertiles – pluviométrie suffisante) et minières et pétrolières, mais dont la plus grande majorité de la population croupit dans une misère indescriptible et dont les dirigeants, sans honte, se battent, bec et ongle, pour faire élire le Congo parmi les PPTE (pays pauvres très endettés) ! 2° Un pays dont l’Etat est et se proclame très pauvre et très endetté, pauvre pendant que des individus (une minorité certes) s’affichent scandaleusement très riches et prêts à prêter à l’Etat ! 3° Un pays qui, malgré une croissance économique (PIB) affichée ou déclarée ces dernières années par les gouvernants, sa population gît au bas de l’échelle des indicateurs du DHD (Développement Humain Durable), lequel pour son évaluation prend en compte aussi bien la croissance du PIB que des avancées en matière d’éducation, de santé, d’emploi, de logement, de l’environnement, de l’organisation du pouvoir, des mécanismes de participation à la gestion des affaires publiques, y compris la garantie des libertés fondamentales d’association, d’opinion et d’expression… 4° Un pays dont les nationaux (en majorité) croupissent dans la misère la plus noire, alors que des étrangers de tout acabit (en minorité) étalent des richesses (avions – bateaux – banques – immeubles…) et se livrent, impunément, à l’exploitation honteuse des nationaux (logement – commerce – gardiennage – industrie…) jusqu’à l’esclavagisme sexuel ! 5° Un pays scandaleusement riche en ressources naturelles, minières et pétrolières, mais dont les frontières poreuses sont ouvertes aux aventuriers de tout bord qui viennent régulièrement piller les ressources, semer la désolation et la mort, violer, déplacer ou exterminer les habitants, les autochtones ! L’UDPS dit non à ces paradoxes ! Non à la prétendue malédiction ou fatalité qui frapperait le pays ! Une fois au pouvoir, son Gouvernement va refonder l’Etat, bâtir et reconstruire le pays selon les Plans, Programmes et Stratégies de Développement et de Croissance à élaborer ou à redéfinir, à financer et à exécuter.

14 Concevoir et élaborer un plan de restructuration et de réforme de la Banque Centrale du Congo (BCC) ainsi que du secteur des institutions bancaires et de micro-finance, aux fins de :

1° Recapitalisation de la BCC (capital social, réserves d’or, matelas de devises..) ; 2° Financement de la production et de la consommation ; 3° Dé dollarisation de l’économie nationale ; 4° Stabilisation de la monnaie (autonome ou encrée et convertible) ; 5° Stabilisation du niveau général des prix.

15. Dans un système d’économie de marché socialement réglée, l’UDPS devra faire charger le Ministère de l’économie d’une mission spécifique de :

1° Réglementer la libre entreprise en vue du respect de l’éthique des affaires dans tous les secteurs de :

• Production, extraction • Industrie, artisanat • Distribution, transport, commercialisation • Consommation

2° Constituer des réserves physiques stratégiques (économies) à stocker dans des entrepôts, silos, tanks, citernes, banques etc. 3° Attirer l’informel vers le formel 4° Recycler les déchets industriels, nucléaires, agricoles, monétaires… 5° Réglementer les poids et mesures par la métrologie légale et mettre fin aux unités de mesure usuelle (meka, sakombi, ekolo.)

16. Placer le Congo sur l’orbite de la mondialisation et de la normalisation par la création, la promotion et l’application des normes ou standards nationaux et internationaux dans les domaines :

1° de la production industrielle 2° des exportations 3° des importations 4° de la navigation aérienne, maritime et lacustre 5° des assurances et risques des opérateurs économiques et des consommateurs. en vue de la protection de l’Etat,

Dans cette optique, une fois au pouvoir, l’UDPS devra établir un programme d’urgence de renforcement des capacités de contrôles de qualité, de quantité, de conformité en dotant l’Office Congolais de Contrôle (OCC) de :

1° fondement juridique assorti de mesures d’application coercitives à l’encontre des opérateurs économiques réfractaires à l’obligation de contrôle ; 2° tarifs rémunérateurs de ses prestations, au lieu d’une tarification arbitraire qui s’apparente à la parafiscalité ; 3° équipements informatiques et télématiques performants ; 4° laboratoires d’analyses et d’essais de référence sur les principaux sites économiques du pays ; 5° autorité morale en matière de normalisation, de certification et d’accréditation pour le développement industriel et commercial du pays, en harmonie avec l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce) et l’ISO (Organisation Internationale de Normalisation).

En matière de contrôle de qualité des minerais et des matières précieuses, l’OCC et les autres intervenants devront certifier la traçabilité de ces produits en recourant par exemple au processus de Kimberley. En matière de contrôle de qualité des médicaments et autres produits assimilés, instruire le Ministère de la Santé de renforcer les capacités opérationnelles de la Direction des pharmacies, médicaments et laboratoires.

III.3. LA BONNE GOUVERNANCE SOCIOCULTURELLE

Selon les valeurs fondamentales de la Social-démocratie , l’Etat de droit produit et/ou aide à produire des richesses selon les principes de l’économie sociale de marché et veille au progrès social et culturel de la population, par une répartition équitable des richesses produites ; c’est la dimension socioculturelle de la bonne gouvernance.

17. Une fois au pouvoir, L’UDPS associera cette vision aux sept (7) premiers Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) que sont :

OMD1 : Réduire l’extrême pauvreté et la faim OMD2 : Assurer l’éducation primaire pour tous OMD3 : Promouvoir l’égalité entre l’homme et la femme ainsi que l’autonomisation de celle-ci OMD4 : Réduire la mortalité infantile OMD5 : Améliorer la santé maternelle OMD6 : Combattre le VIH/SIDA, le paludisme et autres maladies endémiques OMD7 : Assurer un environnement durable, inverser la tendance actuelle de la déperdition de ressources environnementales et de l’approvisionnement en eau potable et améliorer la vie des habitants de taudis.

Il tombe sur les sens que les 7 OMD correspondent presqu’aux 7 Droits Sociaux (DS) inaliénables ou 7 Besoins sociaux (BS) de Base, qui entrent en ligne de compte dans les critères d’évaluation du DHD (Développement Humain Durable).

Il s’agit de :

DS/BS1 : La sécurité d’emploi et la sécurité sociale DS/BS2 : La sécurité alimentaire DS/BS3 : L’accès à l’eau potable et à l`énergie DS/BS4 : L’habitat et le logement DS/BS5 : La santé et l’hygiène DS/BS6 : L’éducation et la formation DS/BS7 : L’environnement sain, Auxquels on peut ajouter l’accès aux transports et communications.

18. Pour donner satisfaction aux droits ou besoins sociaux de base, l’UDPS devra, au préalable, faire : Elaborer et financer des plans et programmes de (ré) construction ou réhabilitation des infrastructures (de base), sans lesquelles aucun développement n’est possible.

Il s’agit des infrastructures :

• routières et ferroviaires • portuaires et aéroportuaires • sanitaires et pharmaceutiques • scolaires, universitaires et de recherches • communicationnelles et télé communicationnelles • etc.

b. Elaborer et/ou revisiter les codes et contrats agricoles, fonciers, forestiers, miniers, pétroliers… en vue de protéger les intérêts de l’Etat et d’y intégrer la dimension sociale (habitat – santé – éducation…) et environnementale en faveur des populations/communautés

c. Réguler les actions des ONG et inciter celles-ci à rationaliser et à socialiser leurs activités en vue de contribuer à la satisfaction des besoins sociaux en faveur des populations/communautés.

19. Eradiquer l’extrême pauvreté par :

• l’emploi • la protection sociale • le système sanitaire • le système éducationnel • la sécurité alimentaire • le système vital de l’énergie • l’habitat et le logement.

a. Mettre le peuple debout au travail : quelques stratégies

1° Recourir aux banques, aux institutions de la micro-finance et à d’autres structures pour financer directement ou indirectement la production des biens et services convertibles, par une monnaie forte, en richesse : production, transformation, commercialisation agricole, industrielle, artisanale. 2° Contribuer à la création et à la protection d’emplois par une juste réglementation du secteur économique : • recenser les demandeurs d’emplois ; • diversifier la formation pratique des demandeurs d’emploi ; • orienter et affecter les demandeurs d’emploi selon les offres publiques et privées ; • assurer le suivi des affectations (signature de contrat de travail – salaire minimum garanti – conflits éventuels de travail – assurances, pensions, retraites) ; • se conformer aux standards de l’OIT (Organisation Internationale du Travail).

3° Arrêter une stratégie de protection à la fois des entreprises et des travailleurs par une concertation permanente entre l’Etat et les partenaires économiques et sociaux (c’est-à-dire organisations patronales et syndicales) de façon que : d’une part, les impôts et autres taxes et de l’autre, les salaires et les avantages sociaux ne puissent asphyxier ni les entreprises ni les travailleurs 4° Examiner la possibilité de réhabiliter et de requalifier le Service National (SN), une sorte de pépinière ou d’école pilote destinée à contribuer de manière significative à l’absorption du chômage des jeunes, leur préparation professionnelle et à leur formation tant civique que politique.

b. Assurer la protection sociale c’est-à-dire mettre en place le système de protection sociale (retraite – assurance maladie – allocation chômage/logement/famille…) qui puisse assurer une couverture nationale, provinciale, locale, en réglementant les prestations sociales de l’Etat et des privés.

c. Instaurer un système de contrôle d’hygiène et un système sanitaire national, provincial, local, à planifier, à financer et à rendre accessible à tous :

• Soins de santé conformes aux standards de l’OMS ; • Produits pharmaceutiques conformes aux normes de qualité. d. Repenser le système éducationnel préscolaire, primaire, secondaire, supérieur et universitaire, en cherchant à concilier la qualité, la quantité et l’utilité de l’enseignement à tous les niveaux tant qu’ont démontré leurs limites les systèmes d’enseignement élitiste (sélectif et minoritaire), démocratique (populaire et majoritaire) ou utilitaire (artisanal et professionnel) et tant que les filières classiques sont désertées (lettres – psychopédagogie – scientifique) et que les filières les plus modernes (finances – informatique – communication – commerciales…) sont vite saturées sur le maigre marché d’emplois statistiquement mal défini ! Ce qui revient à repenser la loi-cadre, les filières, les programmes, la corrélation formation/emploi, les infrastructures, les équipements et l’épineuse question de la valorisation de la profession enseignante : telle sera la lourde tâche de l’UDPS de pouvoir concrétiser l’obligation et la gratuité de l’enseignement fondamental étalé sur huit ans, tout en veillant à l’alphabétisation des adultes et à la récupération ciblée des jeunes au passé éducatif accidenté pour une réorientation vers le système formel et les écoles de métier.

e. Assurer la sécurité alimentaire c’est-à-dire veiller à la qualité et à la quantité des produits alimentaires et dérivés, ce qui revient à :

1° Aider à financer la production (agriculture, élevage, pêche), la transformation (industrie alimentaire), le transport (voies et moyens de communication), la commercialisation (prix) pour qu’elle soit à la portée de toutes les catégories sociales. 2° Aider à constituer des stocks stratégiques alimentaires (réserves alimentaires) 3° Harmoniser le contrôle de la qualité entre l’OCC, les Ministères concernés et les organismes privés, à condition que les deux derniers cités soient dotés de laboratoires et d’équipements conformes aux normes et standards.

f. Repenser les plans et programmes en cours dans le système vital de l’énergie (eau, électricité), notamment, aider à financer la chaîne de production – transport – commercialisation de l’énergie, de façon que toutes les catégories sociales aient accès facile, au moindre coût et en permanence à :

• l’eau potable • l’électricité • au carburant/pétrole • d’autres sources d’énergie…

.g. Revisiter le code foncier et la loi sur le bail à loyer, réorganiser l’administration foncière, faire créer des banques de crédits/logement et faire monter des usines de fabrication de matériaux de construction, telle est la stratégie globale de l’UDPS pour faire accéder à l’habitat et au le logement décent toutes les couches sociales de la population.

20. En matière de Culture et Arts, veiller au bien-être spirituel et intellectuel du peuple, ce qui revient à faire comprendre, promouvoir et vivre l’âme du peuple qu’est la culture c’est-à-dire un ensemble de valeurs et de mentalités véhiculées ou manifestées par les langues, les lettres, les sciences, les arts, les sports, les loisirs… dont :

 il faut faire financer et/ou autofinancer : • les infrastructures artistiques, muséologiques, linguistiques, scientifiques, sportives, touristiques, etc. • la créativité, libérale, certes, mais plus professionnelle

 il faut protéger : • la propriété intellectuelle • les droits d’auteur • le patrimoine physique et immatériel.

CHAPITRE IV : NOTRE ESPOIR : OSER UNE SOCIETE PLUS HUMAINE.

Avec nos 20 propositions, mettons-nous ensemble pour changer notre Grand, Beau et Accueillant… Pays. Et pour chanter ensemble ce poème merveilleux :

« Ouvrir la porte de son cœur à ceux qui souffrent et qui peinent, et que la haine a repoussés » ; « Tendre l’oreille à la clameur de ceux que l’injustice enchaîne, et qui crient leur soif de liberté. « Savoir ouvrir les poings fermés par le mépris et la rancune, apprendre à se réconcilier. Envoyer un bouquet de fleurs à ceux qui t’ont volé la lune, choisir d’apprendre à pardonner » ; « Donner le travail quotidien à ceux qui traînent dans la rue avec le visage fermé. Rendre à chacun la dignité d’offrir le pain à sa famille, oser une autre société ! » Oui, il faut oser une autre société !

Fait à Kinshasa, le 14 Décembre 2010

Etienne Tshisekedi wa Mulumba

Le Président du Parti

Re: Projets de société des différents candidats à la préside

Posté : 26 sept. 2011, 17:41
par Ilunga
01 septembre 2011

UDPS : 174 propositions pour un Congo nouveau

De sources concordantes en provenance des instances du parti cher à Etienne Tshisekedi, on apprend que le programme alternatif de gouvernement préparé de longue date à la 10ème Rue est fin prêt. Le Président de ce parti, qui tient à renforcer la dynamique de la candidature unique de l'opposition, va soumettre le programme de l'Udps en primeur à l'opposition plurielle, qui, soutient sa candidature, afin qu'il soit discuté et éventuellement enrichi par la plate-forme dans le cadre de la stratégie commune en vue de l'alternance.

147 propositions

Le programme de gouvernement de l'Udps consisterait en 174 propositions concrètes pour l'action et le changement en RDC. C'est la quasi-totalité des domaines de la vie de la nation qui sont abordés. Des propositions fortes en symboles pour marquer la rupture avec une gestion irresponsable, prédatrice et liberticide, sont identifiées. Il propose par exemple que le quinquennat qui s'annonce pose les fondations d'une gestion administrative responsable de la cité, II s'engage à oeuvrer pour la réhabilitation et le renforcement de l'éthique en vue de redresser les moeurs dans tous les aspects de la vie quotidienne, en collaboration avec les organes existants chargés de ces questions.

Ainsi, il accorde une priorité au rétablissement de l'Etat-civil sur toute l'étendue du territoire, une tâche qui sera exécutée en partenariat étroit entre l'Etat, les provinces et les communes. Les conflits liés à la nationalité qui ont empoisonné le climat sociopolitique et ravi la paix ces dernières décennies sont en grande partie liés à la quasi absence d'Etat-civil et d'archives administratives dans le pays. Une situation qui n'est plus acceptable dans un pays où il suffit de présenter un permis de conduire, que n'importe qui peut acquérir à prix d'argent et sans dossier, pour être doté d'Une carte d'électeur et devenir ensuite citoyen congolais.

Listes électorales permanentes et informatisées

L'Udps s'insurge également contre, l'absence dé recensement scientifique durant le quinquennat écoulé, qui traduit le caractère non transparent du pouvoir en place. Ce parti propose que le recensement de la population intervienne entre les prochaines élections provinciales et les élections locales. Il propose en outre qU'à l'issue des prochaines élections locales, on passe à un système de listes électorales permanentes et informatisées, gérées conjointement par la CENI et les autorités locales en charge de l'Etat-Civil. La transparence des prochains scrutins s'en trouvera assurée.

Sur la question de la nationalité, le parti d'Etienne Tshisekedi estime que l'hypocrisie et la légèreté du pouvoir actuel, à travers son fameux moratoire parlementaire, constitue l'un des innombrables dénis de l'Etat de droit en RDC qui fragilisent l'autorité' de l'Etat et la paix. Le droit à la double 'nationalité est ainsi proposé, en toute logique pour un pays qui compte près de 8 millions d'émigrés,avec toutefois des restrictions appropriées pour certaines catégories fonctionnelles.

Armée : une priorité

S'agissant de la paix à l'est du pays, le programme accorde la priorité à la reconstruction de l'armée, 'en misant tout simplement sur le sérieux et la transparence des engagements qui seront pris par le nouveau président de la République. Il en est de même de l'action politique en vue d'une paix durable avec les pays voisins. L'Udps estime que le pouvoir PPRD/AMP s'est tout simplement disqualifié car le résultat de sa politique en la matière a conduit à la responsabilisation de criminels, à l'impunité généralisée et à la perte totale de confiance des populations.

Le programme proposé par l'Udps devrait susciter des débats intéressants au sein de la classe, politique en ce qui concerne sa stratégie pour venir à bout de' la corruption érigée, en système de gouvernance. L'Udps estime que l'avenir de la démocratie, et même du pays tout entier, est menacé par la corruption. Ainsi, il propose qU'une loi sur le financement public et privé des partis politique assure aux partis et regroupements politiques un financement public minimum, à raison de l'équivalent en FC de 1 dollar par suffrage obtenu aux législatives, et dont le paiement serait étalé sur les 5 années de la législature.

L'Udps estime également que l'absence de redevabilité du personnel politique et des cadres a atteint les limites du supportable. Il préconise la mise en place sans délai d'un système fiscal de déclaration annuelle des revenus et du patrimoine qui constituerait la pierre angulaire de sa stratégie anti-corruption.' Aussi, la fiscalisation systématique de tout bien foncier ou immobilier en RDC devra intervenir sans délai, afin que la combinaison des deux mesures phare rende impossible ou du moins réduise fortement, le phénomène de l'enrichissement sans cause, surtout lorsque l'on sait que la RDC est l'un des rares pays au monde où les politiciens et hauts cadres de l'administration sans activité économique particulière, sont plus fortunés que les hommes d'affaires. Ces derniers sont rançonnés à longueur de journée et il n'est plus possible aujourd'hui d'envisager l'entreprenariat sereinement dans notre pays. La Direction Générale des Impôts a du travail en perspective.

Inga : le grand rêve

Sur le plan économique, l'Udps estime que ce quinquennat devra d'abord s'atteler à libérer les fondamentaux de la croissance en RDC. Ceux-ci concernent principalement l'offre énergétique, l'adduction d'eau, l'offre de ciment, les infrastructures de transport et l'organisation institutionnelle pour un accompagnement efficace du secteur privé, qui a lui aussi un grand besoin d'appuis en renforcement des capacités.

L'Udps pense ainsi à accorder la priorité à la question de l'énergie, à travers la reprise en main du dossier d'Inga. Dans les 3 mois qui suivront sa prise de fonction, le gouvernement porté par le président de l'Udps va proposer des termes de référence visant la création d'une société de mise en valeur de INCA, dont 40 % non diluables du capital reviendraient à l'Etat et à la province du Bas-Congo, et les 60 % restant seraient offerts de façon équilibrée à des partenaires de premier plan issus des 4 pôles de développement suivants : Afrique, Europe, Amérique du Nord et Pays Emergeants. L'objectif à terme se situe en 2 phases : rétablir, en 24 mois au maximum, les capacités installées de INGA 1 et 2, soit 2500 MW; avant la fin du quinquennat, achever INGA 3 en portant l'offre de courant électrique à plus de 6000 MW et achever les études et les montages financiers pour la réalisation du grand INGA (44000 MW). C'est tout dire que le quinquennat qui vient de s'écouler a été un quinquennat pour rien, sur une matière aussi stratégique et capitale pour le développement économique de la nation.

Public-privé : un vrai partenariat

Parlant de cogestion de la nation, l'Udps propose au secteur privé un cadre institutionnel nouveau au sein duquel le Partenariat Public- Privé trouvera tout son sens. Les chambres de commerce seront des partenaires institutionnels de l'Etat et des entités décentralisées pour toutes les questions liées à l'organisation économique de la nation. Elles se verront confier des rôles accrus, notamment en ce .qui concerne la formation professionnelle et la gestion de certaines infrastructures collectives comme les ports ou aéroports.

L'Udps est consciente que l'investissement privé est actuellement plombé par le climat exécrable des affaires dans notre pays. Il propose une série de mesures traduisant ne réelle volonté de libérer l'énergie créatrice du secteur privé, Il s'agit notamment de la baisse, de 40 % à 25 % de l'impôt sur les revenus des sociétés, du plafonnement à 7 % du total des frais de mutation pour les opérations foncières et immobilières, et du plafonnement entre 3 et 25 % de l'impôt sur les salaires contre 50 % voir plus actuellement, afin de favoriser la création d'une classe moyenne indispensable au développement à long terme du pays. Ce parti' se fixe néanmoins comme objectif de porter le taux de prélèvement fiscal au-delà de 25 % du PIB en 5 ans. Il fonde ses calculs sur le rétablissement de l'éthique dans les régies financières et l'administration, mais aussi au sein des entreprises qui seront plus enclines à payer leur dû, dès lors qu'elles pensent avoir en face un secteur public plus responsable, ce qui fait penser à l'effet Tshisekedi enregistré en 1992 pendant sa courte conduite du gouvernement de transition. Le parti table également sur l'élargissement de la base fiscale en exploitant les nombreux gisements d'impôts délaissés tel que le foncier, l'immobilier et les messageries financières.

Pour la création d'une banque de développement

Il est également proposé la création d'une banque nationale de développement sur la base de l'expérience et du patrimoine physique et humain, de la SOFIDE, du BCECO et du FPI. Le prochain gouvernement porté par le président de l'Udps compte affecter le produit des privatisations et des pas de portes miniers à la création de cette banque de développement. Rien à voir avec l'opacité des transactions opérées par le gouvernement actuel en rapport avec la cession d'actifs miniers. La Banque Nationale de Développement sera engagée dans la lutte contre la pauvreté, le développement des infrastructures, le financement de l'économie et des provinces ainsi que le renforcement des capacités. Les partenaires extérieurs, ainsi que les provinces, participeront au capital et à la gouvernance de cette banque, qui sera le bras armé de la coordination des interventions en faveur du développement équilibré du pays.

La Banque Centrale du Congo sera réformée et se verra assigner la mission principale de construire un véritable système financier à même d'accompagner l'économie, notamment, en oeuvrant au rétablissement du crédit à long terme sans lequel il n'y aura jamais d'investissements privés à la hauteur des besoins de notre pays. En l'absence d'un système financier favorable aux investisseurs nationaux et à long terme, la corruption est devenue pour les Congolais l'unique alternative pour accéder à la richesse, ce qui explique en grande partie le spectacle désastreux de notre classe politique en quête de repositionnement permanent en vue du « partage du gâteau ». Dans untel contexte, seuls les étrangers sont en mesure d'investir dans le pays, avec le risque élevé de n'attirer que des maffieux qui se complaisent dans un environnement corrompu et l'aggravent.

Caisses sociales et mutuelles de santé

Sur le plan social, l'Udps semble bien à la hauteur de son positionnement idéologique. A titre d'exemple, afin d'accroître l'accessibilité financière aux soins de santé, il est préconisé la création de nouvelles caisses au sein de l'INSS, pour l'assurance maladie des secteurs privé et public, ainsi que pour la retraite du secteur public. Il est également envisagé la généralisation des mutuelles de santé pour le secteur privé informel et le secteur rural, au niveau de chaque district. D'autres, mesures importantes concernent l'identification de nouvelles zones pour la construction de nouvelles installations de soins de santé primaire, l'amélioration et rénovation des établissements de santé existants en vue de disposer d'un hôpital moderne dans chaque province, et l'accessibilité physique aux formations de santé et la gestion de ces dernières.

Ce sont donc des mesures sociales concrètes, susceptibles d'avoir un impact direct sur le vécu des employés des secteurs publics et privés et de leurs ayants droits, que l'Udps propose. A l'image de cet engagement clair visant la réalisation progressive du barème de Mbudi, dans le cadre de ce qui s'apparente à un contrat de confiance et de performance avec le personnel de l'administration publique. D'autres propositions pertinentes sont identifiées concernant le logement social, le transport urbain et interurbain, l'éducation, la lutte contre la faim, la famille etc. Par ses 174 propositions, l'Udps apporte la preuve que loin d'être un grand parti du seul fait du charisme de son chef, comme ses détracteurs aujourd'hui en perte de vitesse ont toujours voulu le dépeindre, il est un parti mature et préparé pour prendre les responsabilités gouvernementales et pour être la locomotive du changement tant attendu par le peuple congolais.

RK


Source : Le Phare

Re: Projets de société des différents candidats à la préside

Posté : 26 sept. 2011, 17:52
par Ilunga

Re: Projets de société des différents candidats à la préside

Posté : 26 sept. 2011, 17:55
par Ilunga
http://fr.allafrica.com/stories/201109020871.html


La Prospérité (Kinshasa)

Congo-Kinshasa: L'Udps avance 174 propositions !

2 Septembre 2011





Kinshasa — L'Udps va mettre en place, tout prochainement, un programme de redressement du Congo. Il s'agit d'un programme gigantesque et ambitieux de reconstruction d'un Congo plus beau qu'avant. Ça et là à l'Udps, on le chuchote déjà. Les experts de l'Opposition n'ont laissé un domaine qui ne soit passé au peigne fin. Tout part de la refondation de l'administration qui est le soubassement même d'un Etat fort.

Pour l'Udps, il faut restaurer un Etat de droit pour toutes les couches de la population. Cela, en commençant par le gouvernement central jusqu'aux localités. Il faut que l'Etat congolais restaure une administration différente de régimes qui se sont succédés.

Tous les conflits liés à la nationalité, (la nationalité congolaise ne sera plus jamais négociable et marchandée) conflits fonciers, conflits tribalo - ethniques font l'objet d'une administration qui sera mise en place pour un Congo nouveau. L'Udps, dans son programme, propose un recensement sérieux de la population.

Cela, pense-t-on, mettra fin au tâtonnement qu'affiche le régime en place, ne connaissant pas le nombre effectif de la population. Ensemble avec la CENI et les autorités locales, l'Udps propose que soit mis en place un système de listes électorales informatisées et bien gérées.

La sécurité et l'intégrité nationale L'Est de la RDC étant le vendre mou des rebellions et d'insécurité généralisée, l'Udps déplore l'incapacité du régime en place d'imposer une paix durable, d'anéantir les poches de résistance, de poursuivre en justice et de punir les responsables de différents crimes commis par les ennemis du Congo.

Corruption, impunité, pillage des ressources naturelles Dans son programme, l'Udps d'Etienne Tshisekedi s'insurge contre ce qu'elle qualifie de « système de gouvernance ».

Pour la fille aînée de l'opposition, plus rien ne sera comme avant. Elle propose en outre qu'une loi sur le financement public et privé des partis politiques assure aux partis et regroupements politiques un financement minimum, à raison de l'équivalent en Fc de 1 dollar par suffrage obtenu aux élections législatives. L'Udps attend voir ce paiement s'étaler sur les 5 années de la législature.

Economie nationale

L'Udps préconise le redressement du grand Inga, poumon énergétique, le redressement des cimenteries congolaises tombées en faillite au détriment des ciments importés, les routes de desserte agricole.


Quant au partenariat public - privé, l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social se penchera, une fois arrivé au pouvoir de l'Etat, sur la création un partenariat efficient avec les chambres de commerce, avec les partenaires institutionnels de l'Etat et des entités décentralisées en ce qui concerne une bonne gestion de l'économie nationale.

Les banques seront créées avec l'arrivée d'Etienne Tshisekedi au pouvoir et la Banque Nationale de Développement pourra s'engager dans la lutte contre la pauvreté inhérente.

Le social des congolais l'Udps préconise les soins de santé pour tous par des assurances maladies, la généralisation des mutuelles de santé, construction des hôpitaux modernes en Provinces et centres de santé, l'éducation pour tous, voilà le combat que mènera l'Udps avec Etienne Tshisekedi wa Mulumba dans les tous prochains jours.

Re: Projets de société des différents candidats à la préside

Posté : 27 sept. 2011, 07:55
par Mayloshi-forever
MLC, PPRD (ou MP)... les autres, où sont vos projets?

Re: Projets de société des différents candidats à la préside

Posté : 27 sept. 2011, 08:25
par Mayloshi-forever
Ilunga, un projet de société pour ce mandat de 5 ans suffira. Juste un résumé avec des actions concretes proposées. Pas tout un projet qui reflete l'idéologie complète du parti dont les actions peuvent durer un siècle. Si nous pouvons savoir ce que chacun vise pour les 5 prochaines années, ça suffira déjà. Nous savons tous où sont les problèmes qu'il faut résoudre dans ce pays, mais ce qui importe le plus, c'est de savoir lesquels seront les plus prioritaires pour qu'en 5 ans le peuple puisse se rendre compte qu'il y a un changement non négligeable qui nécessite d'offrir un second mandat au sortant, et un 3eme au meme parti.

Re: Projets de société des différents candidats à la préside

Posté : 27 sept. 2011, 09:49
par Ilunga
Mayloshi,

Je suis d'accord qu'on peut tout écrire dans un projet de société...Ce qui compte en effet c'est le temps imparti d'application de ces projets et les moyens mis en oeuvre...D'ou il faut se concentrer sur les actions prioritaires...Je crois que l'UDPS a exposé 174 propositions et l'essentiel a été résumé dans cet article du "Phare"...

Re: Projets de société des différents candidats à la préside

Posté : 27 sept. 2011, 09:52
par Ilunga
Exemple concret de mesures proposées par l'UDPS : l'énergie...


"L'Udps pense ainsi à accorder la priorité à la question de l'énergie, à travers la reprise en main du dossier d'Inga. Dans les 3 mois qui suivront sa prise de fonction, le gouvernement porté par le président de l'Udps va proposer des termes de référence visant la création d'une société de mise en valeur de INCA, dont 40 % non diluables du capital reviendraient à l'Etat et à la province du Bas-Congo, et les 60 % restant seraient offerts de façon équilibrée à des partenaires de premier plan issus des 4 pôles de développement suivants : Afrique, Europe, Amérique du Nord et Pays Emergeants. L'objectif à terme se situe en 2 phases : rétablir, en 24 mois au maximum, les capacités installées de INGA 1 et 2, soit 2500 MW; avant la fin du quinquennat, achever INGA 3 en portant l'offre de courant électrique à plus de 6000 MW et achever les études et les montages financiers pour la réalisation du grand INGA (44000 MW). C'est tout dire que le quinquennat qui vient de s'écouler a été un quinquennat pour rien, sur une matière aussi stratégique et capitale pour le développement économique de la nation."