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SATAN !KOTELA BANGO ,BA BUNDA!!
Posté : 04 août 2011, 14:37
par LE NOM
Elections 2011 : discorde au sein du PPRD
Guerre déclarée entre Boshab et Pius Muabilu car le président de l'Assemblée nationale est accusé d'empiéter sur la circonscription électorale des autres députés PPRD.
Ca bouillonne au Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD). Au début, d'aucuns pensaient qu'il s'agissait d'une cuisine interne. Aujourd'hui, l'affaire est portée sur la place publique. Rien ne va plus entre le Secrétaire général du PPRD, Evariste Boshab, et son “camarade “ Pius Muabilu, tous deux députés à l'Assemblée nationale.
Pour cause, Boshab qui s'est toujours dit populaire à Mweka où il a été élu en 2006 après plusieurs tractations, a décidé de se porter candidat cette fois-ci dans la ville province de Kinshasa, plus précisément dans la circonscription du Mont-Amba. Hors, ce district est le fief de bien d'autres membres du PPRD, dont le député Plus Muabilu. Pour d'aucuns, le Secrétaire général n'a fait qu'empiéter le territoire d'autrui. Cela a créé des frustrations dans le chef de plusieurs élus du PPRD/Mont-Amba. Est-ce le manque de tact de la part de Boshab qui, décidément, veut bousculer ses propres camarades dont Pius qui a longtemps combattu aux côtés du pouvoir pour défaire la classe politique de i'opposition, celui-là même qui avait mis en déroute François Muamba qui avait tenté d'empêcher le vote de la révision de la constitution à l'Assemblée nationale en janvier 2011 en détectant des fausses signatures sur la liste de l'opposition parlementaire, ainsi que quelques cas de doublon ?
Même au Kasaï Occidental, son propre frère, le Dr Miaka Miabilenge, ancien secrétaire général à la Santé, vient de démissionner de l'Assemblée provinciale à cause du comportement de Boshab qui a soutenu à cor et à cri le président de l'Assemblée provinciale du Kasaï Occidental pendant que la majorité des députés l'aveint désavoué.
Le président de l'interfédéral du PPRD/Kinshasa, André Kimbuta, est appelé à gérer les ambitions des uns et des autres. Mais lorsque le SG se jette dans la piscine provinciale de Kinshasa, la tâche devient plus difficile. Surtout que le gouverneur a sans nul doute lui aussi ses pions à propulser dans cette circonscription électorale.
Mais en réalité, le SG du PPRD devrait attendre que ses subalternes lui fassent rapport quant aux candidatures de tous les postulants de son parti, notamment ceux de Kinshasa. S'il devient juge et partie, il y a de quoi créer des frustrations au sein du parti. A moins qu'il ne soit pas sûr de sa popularité dans son Mweka natal, Evariste Boshab n'a qu'à revenir sur sa décision et retrouver son ancienne circonscription électorale, question de préserver la paix et la sérénité dans sa famille politique, et éviter du désordre.
Le traitre Olivier Kamitatu boude son mentor Joseph Kabila
Olivier Kamitatu n’a plus le coeur à la majorité. Il a remis même en cause son allégeance à Joseph Kabila devant ses proches à qui il a déclaré qu’il ne battra pas campagne pour le Chef de l’Etat actuel, selon des membres de son cabinet. En fait, Kamitatu est dépité. II avait déjà très mal pris le départ de Colette Tchomba débauchée, tambours battants, par te PPRD. Cette fois-ci, il a la gorge nouée à cause des annexes de la loi électorale que Ngoy Mulunda a remises, la semaine dernière, au ministre de l’Intérieur, Adolphe Lumanu Bwana Sefu. Ces annexes ramènent le nombre des sièges pourvoir pour la députation nationale à Bulungu, le fief maternel de Kamitatu, de 9 à 6.
Dans son autre fief de Masi-Manimba où le nom de son père est l’un des plus célèbres, un siège a été retranché pour se retrouver à six au lieu de sept en 2006. Des cadres de l’ARDC rapportent que pour Kamitatu c’est un coup du PPRD. Un coup qui rend la bataille plus âpre à Bulungu et qui fait douter Kamitatu sur ses chances de se faire élire. En 2006, il avait déjà été mal élu, sinon pas élu du tout. II avait fallu que Kinshasa dépêche d’urgence un avion sur place pour trafiquer les résultats en faveur de celui que Kabila considérait encore comme son potentiel Premier ministre jusqu’à la conclusion de l’alliance avec Antoine Gizenga Fundji.
Le dégoût de Kamitatu serait renforcé par les visites de son ami Anti- pas Mbusa Nyamwisi qu’il répète, à chaque fois qu’il en a l‘occasion, qu’il faut être naïf pour faire confiance à ces gens là. En ballotage chez lui à Bulungu, Kamitatu s’est mis à redouter son second, l’élu d’Idiofa Boris Mbuku. «Dans le cas d’une défaite de Kamitatu, une victoire de Mbuku à Idiofa lui donnerait plus d’influence au sein du parti, surtout s’il apporte un ou deux sièges de plus», analyse un proche de Kamitatu. Kamitatu redoute Mbuku et soupçonne tout le monde.
Si son bras droit Tchomba qu’il avait placé comme vice-ministre des Congolais de l’étranger l’a quitté, il ne voit plus en qui d’autre il peut placer sa confiance. Il se demande aujourd’hui qui est avec lui. Avec lui pour organiser le congrès de l’ARC sans cesse ajourné. Les raisons de l’ajournement sont d’ordre financier. Le budget de la grand-messe de l’ARC est évalué à 64.000 dollars. Kamitatu a demandé aux autres de mettre 30.000 dollars sur la table, quitte à ce qu’il règle lui-même le solde. Les autres n’ont pas encore dépassé la barre de 1.000 dollars.
Tala bango na bango bakomi kolianaeee Eye mabe. Eeeee Mbuta mutu KEBA

Re: SATAN !KOTELA BANGO ,BA BUNDA!!
Posté : 04 août 2011, 15:22
par Ilunga
kie kie kie kie kie kie...Trop marrant...
"Il se demande aujourd’hui qui est avec lui. Avec lui pour organiser le congrès de l’ARC sans cesse ajourné. Les raisons de l’ajournement sont d’ordre financier. Le budget de la grand-messe de l’ARC est évalué à 64.000 dollars. Kamitatu a demandé aux autres de mettre 30.000 dollars sur la table, quitte à ce qu’il règle lui-même le solde. Les autres n’ont pas encore dépassé la barre de 1.000 dollars."
Re: SATAN !KOTELA BANGO ,BA BUNDA!!
Posté : 04 août 2011, 15:25
par TUPAC MOUDJAHIDINE
Prudence, nionso oyo ezali ba distractions po ba voix ezala éparpillées au profit de l'imposteur.
Re: SATAN !KOTELA BANGO ,BA BUNDA!!
Posté : 04 août 2011, 16:47
par Ilunga
kie kie kie kie kie kie...Comme disait LITHO MOBOTI : "Bukuliana!"...
ça sent le roussi...
RETOUR MANQUE D’UN FILS EGARE - Par Richard Ndambu, le Bandundu veut sanctionner Kabila
Jeudi, 04 Août 2011 14:18
L’incendie criminel de la permanence du PPRD, par ailleurs décrié par une bonne partie de la population, dénote d’une intolérance politique. On est au bord de la rupture de confiance entre la population du Bandundu et le Président de la république; A l’approche des élections voulues démocratiques et apaisées, le dernier séjour du Gouverneur déchu et réhabilité par la Cour suprême de justice -CSJ-, Richard Ndambu, a entraîné des troubles et des dégâts matériels qu’il ne sera peut- être pas possible de gérer de sitôt. Au nombre de ces désagréments, l’incendie du siège provincial du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie –PPRD- par des inconnus dans la nuit de jeudi à vendredi 29 juillet 2011 dans la ville de Bandundu. Pour la population locale, il s’agit d’un signal fort en direction du président de la république dont le renouvellement du mandat à la tête du pays dépend, entre autres, de cette même population.
«Nous ne pouvons oublier le sang innocent que notre fils Lentere alias Yabeto-Mosi a versé le 27 avril 2011 pour la défense des intérêts de la province. Si le Président de la république accepte le retour aux affaires de Richard Ndambu comme gouverneur du Bandundu, les élections de 2011 seront très mauvaises pour lui dans le Bandundu», avertissaient des tracs retrouvés dans la ville la nuit de l’incendie.
Le retour en force ou à la zorro de Richard Ndambu, c’est selon, le mardi 26 juillet dernier dans la ville de Bandundu a remis les feux aux poudres dans une ville- capitale qui n’avait pas encore oublié les événements d’avril et mai 2011 au cours desquels on a connu mort d’homme. En effet, la nouvelle de sa présence à Bandundu s’est répandue mercredi dans la ville comme une tramée de poudre. Il se raconte que l’ancien gouverneur serait arrivé par route après avoir traversé la rivière Kwilu à 3 h 00 du matin par pirogue avant de se rendre nuitamment à sa résidence officielle, alors que toute traversée nocturne de cette rivière par pirogue est strictement prohibée dans le cadre des mesures de sécurité. A en croire certaines sources, Richard Ndambu aurait obtenu de la hiérarchie à Kinshasa une autorisation de sortie de cinq jours pour une visite familiale avec la consigne de ne mener sur place aucune activité politique, ni administrative à Bandundu.
Des sources dignes de foi indiquent qu’il devait présider, ce même vendredi 29 juillet 2011, une matinée politique du PPRD sur le thème : «La province du Bandundu face à la réussite des élections de 2011». La programmation de cette activité politique pour laquelle des invitations avaient été lancées aurait exacerbé la colère de la population locale qui n’accepte pas cette sorte de retour en force. C’est ce qui aurait entraîné, entre autres, l’incendie criminel de la permanence du PPRD, par ailleurs décrié par une bonne partie de la population qui dénonce une intolérance politique. Le siège incendié est un bâtiment de près de 15 mètres de long et de 12 mètres de large construit en 2010 à coté de l’aéroport et du quartier général de la Monusco/Bandundu, cl inauguré officiellement avec pompes la même année par Evariste Boshab, secrétaire général du PPRD et président de l’assemblée nationale. Cette permanence est totalement détruite, emportée par les flammes qui ont continué de brûler jusqu’au matin de vendredi après avoir consumé totalement les différents bureaux, les documents et outils de travail de ce parti politique. Plus rien n’est à récupérer de cette maçonnerie, véritable feu follet, qui a fait en moins d’une année la fierté de cette ville. Les murs en ciment ont cédé sous l’effet de la chaleur et portent des fentes épaisses qui attestent d’une rare intensité des flammes pendant l’incendie. Certaines affirment que les criminels auraient utilisé de l’essence.
Luttes internes
Selon toute vraisemblance, deux hypothèses circulent dans la ville. Soit que la population voulait vraiment manifester sa colère face à ce qu’elle considère comme étant les manœuvres et gesticulations de retour au pouvoir de l’ancien gouverneur Richard Ndambu avec la complicité de certaines grosses légumes, soit qu’il s’agit d’un sabordage préparé de l’avenir du PPRD dans le Bandundu au regard des dissensions connues au sein de ce parti à Bandundu-ville, soupçonnent bien des gens à Bandundu. Toujours est-il que, cette même nuit, des tracs écrits en langue kikongo ont été jetés sur les principales artères de la ville, appelant à une journée ville morte mardi 2 août 2011 et ont annoncé une fois de plus le refus catégorique par la population du retour clandestin de M. Richard Ndambu comme gouverneur du Bandundu. «Nous ne pouvons oublier le sang innocent que flot refis Lentere alias Yabeto-Mosi a versé le 27avril 2011 pour la défense des intérêts de la province. Si le Président de la république accepte le retour aux affaires de Richard Ndambu comme gouverneur du Bandundu, les élections de 2011 seront très mauvaises pour lui dans le Bandundu», ont renchéri ces tracs.
Rappel des faits
Le 11 mars 2011 : Richard Ndambu –PPRD- est déchu de ses fonctions de gouverneur de province des suites de l’adoption à la majorité absolue d’une motion de censure initiée contre lui par onze députés provinciaux de la mouvance présidentielle et de l’opposition de l’assemblée provinciale du Bandundu. Les élus du peuple du Bandundu avaient mis à sa charge vingt trois griefs relatifs à la mauvaise gestion de la province, à l’absence de l’éthique de gestion moderne de la chose publique ainsi que des ressources disponibles et au détournement des deniers publics, l’arrêt rendu le 26 avril 2011 sur la forme et non le fond par la Cour suprême de justice -CSJ- condamne l’assemblée provinciale au motif que son règlement intérieur n’a jamais été légalisé par la haute cour ni publié dans le journal officiel de la RD-Congo et réhabilite, de ce fait, Richard Ndambu dans ses fonctions de gouverneur de province. Pour fêter la victoire de leur leader, les sympathisants et fanatiques de Richard Ndambu se sont jetés dans les rues de Bandundu avec tout ce que le gouvernement provincial compte comme engins roulants pour crier victoire dans un triomphalisme exagéré, accompagné des propos injurieux à l’endroit de l’assemblée provinciale et des paroles menaçantes d’attaque ad hominem à l’égard des députés provinciaux signataires de la motion de censure.
Dans une déclaration politique de l’assemblée provinciale rendue publique mercredi 27 avril 2011 à 12h00 devant la presse, l’organe délibérant du Bandundu affirmait accepter la décision de la CSJ, mais refusait le retour de l’incriminé à la tête de la province. La population s’y est mêlée en organisant une marche pacifique de protestation le mercredi 27 avril 2011 à travers la ville. La marche sera réprimée dans le sang par des éléments de la police, C’est lors de ces représailles que M. Lentere alias Yabeto Mosi, la quarantaine révolue, vendeur de son état de la viande de boeuf au marché central de Bandundu, trouvera la mort. Plusieurs blessés sont enregistrés et conduits à l’hôpital, profondément courroucée par la mort de ce jeune homme très populaire, les manifestants s’en étaient pris au dancing-club du gouverneur Ndambu qu’ils saccagent et incendient sur l’avenue Wamba -artère commerciale de la ville ainsi qu’une chambre froide appartenant à un membre de famille du ministre provincial de la Santé.
Ces incidents avaient amené le Vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur et de la Sécurité, Adolphe Lumanu, à effectuer une mission d’inspection dans la province pour calmer les esprits. Promesse avait alors été faite de tout mettre en oeuvre pour trouver une solution qui satisfasse la population. «J‘invite la population du Bandundu au calme. Je vais faire mon rapport au président de la république et croyez que le magistrat suprême n‘ira pas à l’encontre des voix et de la volonté exprimées par la majorité de la population du Bandundu car la vérité finit toujours par triompher. Il ne sert donc pas de foncer une porte ouverte...», avait déclaré Adolphe Lumanu. A cause de cette illégitimité avérée du fait du retrait par la population de la confiance qu’elle avait placée en la personne de Richard Ndambu, la hiérarchie a pris ses responsabilités en clouant ce dernier au sol à Kinshasa, loin de ses fonctions de gouverneur réhabilité par la CSJ jusqu’au jour où le même Richard Ndambu décide de revenir occuper la résidence officielle de nuit dans une ville qui n’est plus acquise à sa cause.
Figaro ASANG ATSHI NZOO
Source : AfricaNews
Re: SATAN !KOTELA BANGO ,BA BUNDA!!
Posté : 05 août 2011, 20:34
par Ilunga
Bukuliana !
CONSEQUENCE D’UN RAS-LE-BOL : Dissidence au PPRD
Vendredi, 05 Août 2011 12:52
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On en reparlera longuement. Le parti-locomotive de la Majorité est gravement secoué par un départ de certains de ses cadres qui pèsent et qui comptent, au profit d’un nouveau parti politique déjà agréé au ministère de l’Intérieur. Une dizaine de fédérations touchées. Au pays et à l’étranger. La liste des dissidents est impressionnante, apprend-on.
Bouleversant. Une grande défection est en voie d’ébranler le PPRD. Une dizaine de gros calibres du parti-phare de la Majorité présidentielle vont traverser la rue, s’ils ne sont pas déjà fait en douceur. Parmi eux, des hauts cadres, des élus, des animateurs des fédérations du PPRD au pays et à l’étranger. Qui est à la base de ce schisme à la veille de la bataille électorale ?
La direction du parti dont des cadres désapprouvent les méthodes et consignes illogiques. Jamais, depuis sa création il y a 9 ans, le PPRD n’avait connu ça, hormis la vague Kamerhe qui a réussi à embarquer certaines têtes couronnées du parti. Les dissidents se sont déjà aménagé un nouveau cadre d’expression, un parti politique déjà agrée au ministère de l’Intérieur et Sécurité dont la sortie est imminente et dont les listes des candidats aux prochaines législatives sont déjà apprêtées.
Nouveau rebondissement dans la saga déjà complexe du gotha politique RDcongolais. Une poignée d’élus et des cadres du PPRD ont fait défection. Pour se démarquer définitivement de leur ancien parti, les élus ayant choisi de traverser la rue vont déposer leurs démissions respectives dans un proche avenir. Outre les élus, des cadres et animateurs d’une dizaine de fédérations du parti au pays et l’étranger rallient la dissidence. C’est une gifle que ce groupe entend administrer à la direction du PPRD dont il a longtemps décrié les méthodes de gestion du parti et des ambitions de ses membres. On en reparlera longuement. Excepté l’épisode Kamerhe, on avait toujours cru le PPRD à l’abri de ce mal qui terrasse trop souvent les parts politiques RD-congolais. Les dissidents n’ont pas traversé la rue pour croiser les bras. Ils ont déjà une nouvelle adresse, un nouveau cadre d’expression. Ensemble avec des élus transfuges de l’Opposition et des membres recrutés au sein des mouvements associatifs, ils ont déjà créé leur propre parti politique dont ils s’affairent actuellement à la mise en place des structures et à l’implantation. En RD-Congo, les députés sont désignés grâce à leur ancrage dans la population et non pas par le fait du label ou du programme du parti pour lequel ils militent, On l’a vu en 2006. Athanase Matenda Kyelu, Modeste Bahati Lukwebo, Tryphon Kin-Kiey, Alexis Thambwe Mwamba, Baudouin Banza Mukalayi, Jean-Claude Muyambo, Oscar Kiziamina Kibila... côté indépendants, Moïse Katumbi, Vital Kamerhe, José Makila, Adam Bombole ou Alex Kande côté alignés se sont révélés des machines plus redoutables qu’une coalition des partis politiques. La réédition n’est pas à exclure à l’issue de la publication des résultats de prochaines législatives.
Départ mortifère
Les animateurs du nouveau parti dont la sortie est imminente connaissent bien cette réalité et croient donc en leurs chances. Dans leur camp, les tractations vont bon train pour la confection des listes des candidats. Chacun des candidats battra campagne suivant les sensibilités et les accointances de sa circonscription électorale, a-t-on appris.
L’entrée en dissidence de ces hauts cadres du PPRD intervient dans un contexte de fortes tensions internes et d’un sentiment de ras-le-bol. Non seulement sur fond de bataille électorale, certains cadres exécrant les projets de candidature en gestation au laboratoire du parti. Mais aussi suries rivalités nées du mauvais traitement et mépris à l’égard des cadres aux compétences et dynamisme avérés. On accuse un ténor du parti d’avoir aligné des beaux-frères, amis et connaissances pour affronter des élus qui avaient déjà fait leurs preuves en 2006. Du coup, ce départ s’avère mortifère pour le PPRD. Soucieux d’améliorer son score de 2006, le parti- phare de la Majorité risque de perdre certains sièges, car ses élus d’hier deviendraient ses pires adversaires et ses nouveaux jokers pourraient donc ne pas être élus. Dangereux pour le PPRD qui n’aura donc pas réussi à rassembler toutes ses troupes sous la même bannière pour le fatidique rendez-vous de novembre 2011. Néanmoins, des sources proches de la dissidence indiquent que les transfuges du PPRD n’ont pas encore l’intention de quitter la barque MP, tout dépendra de l’évolution de la situation sur le terrain politique à l’approche des élections
Achille KADIMA MULAMBA
Source :AfricaNews
Re: SATAN !KOTELA BANGO ,BA BUNDA!!
Posté : 06 août 2011, 13:01
par Ilunga
Bukuliana !
PPRD : une dissidence à charge d'Evariste Boshab
Samedi, 06 Août 2011 10:23
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La nouvelle parue dans le trihebdomadaire kinois, «AfricaNews» du vendredi 5 août faisant état d'une dissidence au sein du parti présidentiel -le PPRD- est véridique. N'en déplaise à ceux- là qui essaient de polémiquer ou de vouloir démentir avec force cette information. Ce n'est pas une surprise en soi cette dissidence. Ces départs en masse étaient prévisibles .
Tenez ! Pendant longtemps, les élus, cadres et militants de ce parti exprimaient leur désaccord avec la direction du parti chapotée par le très mégalomane, secrétaire général et président de l'Assemblée nationale, Evariste Boshab, qui ne se gène pas de traiter ses collaborateurs du parti comme ses employés. Cet homme est accusé de gérer les affaires du PPRD comme ses affaires personnelles. Il lui arrive parfois de gérer le parti comme la poche de sa culotte. Même à l'Assemblée nationale, Boshab n'est pas admiré, on regrette Kamerhe, l'ancien speaker. Certains députés vont jusqu'à soutenir que Boshab est le seul président, qui n'a pas convaincu les Congolais au niveau de la présidence de l'Assemblée nationale, ses compatriotes, jugent ses séances ennuyeuses et sans intérêt. Quand à la gestion de Boshab à la tête du parti, elle n'a jamais rencontré les attentes et aspirations des membres du PPRD. Et quand « AfricaNews », rapporte que les cadres du PPRD désapprouvent la direction du parti à cause de ses méthodes et consignes illogiques, ce journal n'a pas eu tord. Puisque Boshab avait été désavoué dès le jour même de sa désignation. On ne voyait pas en lui, un leadership de taille en mesure de conduire une énorme machine politique nommée PPRD parti du président sortant Joseph Kabila. «Sa nomination était l'aboutissement d'un forcing. Il nous a été imposé», affirme aujourd'hui l'un des dissidents. Et d'ajouter que Boshab n'avait aucun plan d'action quand il accédait au poste de secrétaire général. Ses stratégies, selon certaines sources n'avaient de finalité que de régler les comptes aux pro-Kamerhe qui demeurent encore au PPRD et à tous ceux-là qui pouvaient lui faire ombrage ou lui tenir la tête Boshab est un prétentieux. Il croit tout connaître. Il a fait croire à Kabila, qu'il serait réélu, si l'élection présidentielle était ramenée à un seul tour. Aujourd'hui, cette thèse a mis le président sortant dans une difficulté telle, qu'il lui est difficile d'envisager sa réélection. Son orgueil l'avait même poussé à prétendre, que lui Boshab à la tête du PPRD, Kabila passait président de la République pour un deuxième mandat sans recourir à une quelconque alliance avec qui que se soit. Ho Des rêveries pour ce Boshab qui d'ailleurs a été mal élu chez lui à Mweka dans le Kasaï-Occidental. A la veille des échéances, les estimations sur terrain à Mweka ne lui donnent p'as non plus gagnant aux élections de novembre prochain.
Quelle est loin l'époque où le parti présidentiel était dirigé dans la sérénité et la cohésion. A l'approche des échéances électorales, le bateau présidentiel PPRD tangue et risque de couler à cause de l'incurie managériale.
John TSHINGOMBE
Source : CongoNews
Re: SATAN !KOTELA BANGO ,BA BUNDA!!
Posté : 12 août 2011, 17:19
par Ilunga
C'est le "souk" au PALU...
Gizenga en difficulté - Un 3ème courant en gestation au PALU
Vendredi, 12 Août 2011 06:00
La grogne est loin de reculer au sein du Parti Lumumbiste Unifié (PALU) plongé dans une profonde cacophonie depuis la dernière prestation de son Secrétaire général en rapport avec les prochaines échéances électorales. Pour avoir remis le combat du parti pour le poste de président de la République à l’horizon 2016, le Patriarche Gizenga a soulevé une vague de protestations dans les rangs de ses fidèles. Ceux-ci n’ayant en tête que la candidature de leur « dieu », ne le voient pas en mesure de briguer, moins encore de prendre les reines du pays 5 ans plus tard. Quel serait le potentiel de l’énergie physique et intellectuelle d’Antoine Gizenga en 2016, au moment il met pied dans le nonagénaire, s’interrogent des militants éclairés.
« Le combattant a déposé les armes », s’est écrié un cadre du PALU pour qui la déclaration du Patriarche constitue une véritable démission de Gizenga de sa charge de présider aux destinées d’un parti créé par ses soins à l’aube de l’indépendance.
En somme, l’adresse du Secrétaire général du PALU plonge le parti dans une scission qui traduit la lutte de succession matérialisée dans le positionnement de deux figures de proue. Il s’agit de Godefroid Mayobo et Adolphe Muzito, donnés pour remplacer le Patriarche aujourd’hui vaincu par le poids de l’âge. Si Mayobo a la bénédiction de « dieu », l’homme ne perce pas cependant dans la masse combattante. Ce, pour des raisons tribales – l’homme n’est pas de la tribu de Gizenga, majoritaire au PALU – mais aussi du fait que Mayobo ne vole pas financièrement au secours des démunis partisans. Même quand il était tout puissant dans la Primature de Gizenga, Godefroid n’aurait point laissé échapper un grain de riz de ses mains ; les fidèles combattants affichaient le ventre creux sur les différents points de rassemblement dans les communes.
Sur ce chapitre, l’actuel Premier ministre rafle les points, d’autant qu’il serait le modèle de cadre en règle de cotisation pour le parti depuis sa nomination à la tête du ministère du Budget. Toutefois, sa personne se heurte à l’opposition de maints qui entendent se saisir de la retraite d’Antoine Gizenga pour affranchir le PALU de sa connotation d’un parti politique tribal. Ainsi, Muzito étant parent au Patriarche, des voix s’élèvent pour éloigner sa personne de la tête du PALU. Ce courant fait front commun avec d’autres combattants qui plaident pour la troisième voie, celle de confier l’imperium du parti à un ressortissant d’une province autre que le Bandundu.
Reste à savoir la position du lider maximo face à ces altercations verbales qui semblent être le prélude à la signature du certificat de décès du PALU. Il est vrai que Patriarche garde encore de l’ascendant sur une importante frange de combattants, mais il n’en demeure pas moins que, en désespoir de cause, d’aucuns ont choisi de mener le combat derrière de nouvelles énergies. Une chance pour des personnalités telle que Thérèse Pakasa dont le style de combat a charmé des consciences. Une vérité : si Antoine Gizenga s’éclipse, le PALU se désintégrera en ailes Mayobo, Muzito et Pakasa. Avec quel poids pour chacune ? L’histoire appartiendra au passé à l’instar de celle du MNC de Patrice Emery Lumumba, aujourd’hui réduit en cendres
Source : La République
Re: SATAN !KOTELA BANGO ,BA BUNDA!!
Posté : 16 août 2011, 15:11
par Ilunga
ça chauffe au PALU...On n'a tjrs pas trouvé le vaccin contre le "paludisme" depuis le discours catastrophe de "Yandi vé"...
PALU, un proche de Gizenga quitte le bateau
Mardi, 16 Août 2011 14:01
Personne ne le croyait lorsqu'il menaçait de prendre ses distances du Parti Lumumbiste Unifié (PALU) après le discours du secrétaire général du PALU, le 23 juillet, à sa résidence de Ngaliema Vingt ans après des loyaux services au PALU, Joseph Kapala Luwang, a quitté le PALU.
S'il ne l'a pas encore fait officiellement, l'homme pense que son discours critique du' message de Gizenga, de n'est pouvoir aligner un candidat président lors des prochaines échéances électorales.
Ce dur à cuire, a déclaré devant les professionnels des medias samedi 13 août, à fa paroisse Notre Dame de Fatima que ses déclarations auront des conséquences qui peuvent amener à une radiation par le comité politique du parti. Joseph Kabila Luwang ne craint rien.
Il pense qu'il est préparé à toute éventualité.
Pour cet économiste de développement, il ne pouvait pas se taire face à une mort virtuelle d'un parti politique qu'il a mis toute son énergie. «Le PALU ne manque pas des cadres pour qu'ils soient alignés aux prochaines élections présidentielles. Le discours de Gizenga n'a convaincu personne même pas la base, venue nombreuse l'écouter le jour, de son speech», a évoqué Joseph Kapala.
Avant de signifier que, la non présentation par le PALU d'un candidat président de la République, issu de ses rangs, pour les échéances' prochaines comme déclaré par Antoine. Gizenga, a volé en éclats les attentes séculaires et légitimes de tous les militants du mouvement lumumbiste, A une question de savoir pourquoi, il a mis longtemps pour réagir aux propos de Gizenga, c'est parce qu'il fallait réfléchir et prendre une décision quelque soit les conséquences. «Au PALU, notre espoir, était d'accéder à fa magistrature suprême et non accompagner des candidats», a tranché Joseph Kapala à la presse.
Et d'ajouté que le Parti Lumumbiste Unifié n'a pas joué son réalisme politique. En claquant la porte Joseph Kapala n'a pas révélé ses ambitions pour les prochaines élections (présidentielles et législatives).
Eric MASIMO
Source : CongoNews
Re: SATAN !KOTELA BANGO ,BA BUNDA!!
Posté : 16 août 2011, 15:20
par Ilunga
Bukuliana !
A trois mois du 28 novembre MP : crise autour des candidats députés !
Mardi, 16 Août 2011 10:56
Comme l'exige la situation du moment, la Majorité présidentielle s'atèle à confectionner les listes de ses candidats à la députation nationale. Mais dans la pratique, l'exercice devient un véritable casse-tête et menace de provoquer une crise au sein, de la plateforme kabiliste. Les experts de cette famille politique se penchent dès lors sur la question avec une attention particulière.
La grande difficulté qui se pose pour l'heure est celle de savoir qui retenir au sein de l'actuelle législature et quels nouveaux candidats il faut aligner. Le choix n'est pas facile à opérer. La surenchère de différents prétendants s'invitant abondamment dans les débats. Mais, au sein de a nouvelle majorité, on reste parfaitement conscient d'une évidence : L'histoire parlementaire de la Rdc renseigne que la chambre basse parlement toujours renouvelée à 70 pour cent. Il n'y a jamais eu reconduction, même à 50 pour cent.
Cela veut dire que sur les 111 députés du Pprd ainsi que sur l'autre centaine d'alliés de l'ex Amp, Kabila doit se préparer à oublier les 2/3 de ses députés actuels. Il faut d'ores et déjà trouver des nouveaux candidats capables de combler le vide qui s'annonce et d'améliorer le score législatif de 2006. Avant de céder la place à l'actuel secrétariat général, l'ancien secrétariat exécutif de la MP avait abordé la question en de termes très clairs. Pour Louis Koyagialo, la tradition parlementaire du pays n'autorisait aucune illusion.
La grande complication est ainsi celle d'établir dans le concret, qui supprimer et qui retenir. La question est d'une telle sensibilité qu'elle a provoqué beaucoup de frictions au sein de la MR. Toute la fournée de l'actuelle législative pratiquement finissante, tient à rempiler.
Casse-tête chinois
Faute de compromis, une crise couve au sein de la Majorité présidentielle. Le choix à opérer est lourd et comporte beaucoup de risques dans tous les cas de figure. Si la MP choisissait d'écouter la tradition parlementaire du pays, quelles garanties aurait- elle face à la nouvelle fournée ? Si, au contraire, la Majorité prenait le risque de reconduire ne serait-ce que 50 pour cent de l'actuelle équipe parlementaire, peut-elle réussir à faire démentir la tradition ?
La difficulté se pose avec acuité au niveau de la Majorité plus qu'à l'opposition. Cela pour autant que toute l'équipe au pouvoir est tenue, au sein de l'opinion publique, à l'obligation des résultats. Alors que les élus de l'opposition bénéficient naturellement des faveurs des pronostics vu leur rôle passif durant toute la législation en cours.
La Majorité se trouve d'autant plus coincée qu'elle ne possède aucune base rationnelle pour départager les différents prétendants aux législatives nationales. Les sondages externes sont très peu fiables et souvent exécutés à la commande. A l'intérieur de la plateforme, il n'existe aucun étalon pour apprécier le poids réel de chacun sur le terrain. La spéculation a ainsi pris le dessus avec le risque de commettre des erreurs fatales dans les choix à opérer.
LP
Source : Le Palmares
Re: SATAN !KOTELA BANGO ,BA BUNDA!!
Posté : 18 août 2011, 12:05
par Ilunga
En interdisant aux membres du PALU d'être candidat à l'élection présidentielle de 2011 Antoine Gizenga désavoué
Jeudi, 18 Août 2011 11:30
La Parti Lumumbiste Unifié (PALU) cesse d'être un parti démocratique. Il est en train de s'enliser dans une dictature qui cache encore son nom. Le PALU voudrait se caractériser par des diktats et des méthodes fascistes de gestion. Le constat a été fait par l'ancien secrétaire national chargé de contrôle et évaluation des activités du parti, M. Joseph Kapala Luwang ya Ngamal Napu'Ur. C'était à l'occasion d'un point de presse qu'il a animé à la paroisse Fatima, sans la commune de la Gombe.
Contre la déclaration
L'orateur se dit être très opposé à la déclaration du secrétaire général du PALU, le patriarche Antoine Gizenga, exprimée lors de son message du 23 juillet dernier et qui a refusé à ce que ce parti ne se représente et ne représente aucun candidat à la magistrature suprême du pays lors des prochaines élections présidentielles prévues en novembre 2011. M. Joseph Kapala a affirmé avoir pris tout son temps, avoir muri sa prise de position avant de s'exprimer.
Ma position n'est pas prise en retard. II fallait d'abord réfléchir avant de se prononcer. Et les Français disent : mieux vaut tard que jamais », a-t-il souligné, indiquant qu'une telle prise de position exige aussi une analyse objective de toutes les conséquences qui peuvent s'en suivre.
Il a donc fallu à M. Joseph Kapala de prévenir toutes les conséquences avant de s'opposer à la déclaration de son secrétaire général. Voilà la réponse qu'il réserve à ceux qui prétendent que sa position a été annoncée en retard et si l'intéressé sera écouté par les militants du parti: «J'ai pris la décision en tant qu'homme devant ma conscience, devant mon Dieu, devant les gens de la presse en vue de me déterminer face à la déclaration de l'un des monuments de notre vie politique congolaise », a réaffirmé M. Joseph Kapala.
Une mesure de salon
Le conférencier a dans ses explications déploré que la déclaration de M. Antoine Gizenga de ne pas présenter son candidat -PALU à la prochaine élection présidentielle a plus que surpris beaucoup de militants de base. « Cette déclaration n'est pas entendue à l'intérieur du pays. Même à Bukavu, on téléphone. A Idiofa, Kikwit, Gungu.
Même le jour où il a parlé, personne n'a applaudi. Il y avait un désarroi total», a indiqué le secrétaire national Joseph Kapala, faisant savoir que les militants du parti étaient totalement abattus. Ceux des militants qui sont honnêtes me soutiendront car la mesure de Gizenga est une mesure de salon.
« Vue son importance, cette mesure n'a pas été prise au cours du congrès», a martelé M Joseph Kapala, confirmant que tous les Lumumbistes sincères sont déçus. Selon le même orateur, tous les Lumumbistes fidèles aux idéaux de lumumbisme qui sont pour le pouvoir que le moment est venu pour un parti démocratique. « Renvoyer le PALU dans cinq ans est une mort, est un danger pour les lumumbistes qui se battent pour la conquête du pouvoir», a déclaré l'orateur qui se sent heureux de sa prise de position.
Kapala quitte le PALU
Le Parti lumumbiste unifié est un parti très discipliné. Une déclaration de telle importance, une mesure de telle envergure ne doit pas être une décision de salon. Il n'y a jamais eu un congrès. Il n'y a jamais eu une discussion au niveau du comité exécutif national (CENAL).
Quant aux conséquences, M. Joseph Kapala persiste : «Un homme fait ce qui doit malgré toutes les conséquences que cela peut avoir pour lui. Malgré tous les périls, tous les obstacles et toutes les pressions. C'est la base même de toute moralité humaine », s'est déterminé le secrétaire national du PALU. « Je quitte le Parti lumumbiste unifié, parce que l'espoir était le pouvoir et quand on nous envoie à 6 ans puisque le parti n'était pas préparé, est une trahison pour le PALU », a décidé M. Joseph Kapala. Pour celui-ci, le PALU aurait dû présenter même un « KIZENGI », mais avec son programme, le peuple lui aurait fait confiance, même si l'on n'est pas élu président de la République, mais on aurait un nombre important des députés. Mais, si aujourd'hui, le PALU doit soutenir un candidat qui va soutenir un programme de gauche et jusque-là ce programme n'est pas encore négocié, peut-être en catimini. « Les députés du PALU vont battre campagne sur quoi? », s'est interrogé M. Joseph Kapala, mettant en doute que la campagne des députés du PALU ne se fera pas sur leur beauté, leurs richesses et sur leur appartenance tribale. « Non. Ça, c'est la médiocrité », s'est explosé M. Joseph Kapala. Un député ne battra pas campagne sur la construction d'une école, la construction des routes, etc. Ce n'est pas de la compétence du député. Il conçoit les lois. Il appuie le gouvernement. C'est l'exécutif national qui dirige.
51 ans de pauvreté
Le secrétaire national du PALU a ensuite décri les 51 ans de notre indépendance comme une époque de grande pauvreté. L'on a tout détruit, Il s'agit de tout reconstruire. Une période de bouleversements, des tentatives avortées, d'expériences poussées à leur paroxysme qui ont créé l'attente. La demande et le besoin de l'ordre. « Chrétien, Congolais, social démocrate, Joseph Kapala est l'énergique accoucheur des changements auxquels aspire la RDC. D'un côté, la RDC est potentiellement riche. De l'autre, c'est la pauvreté, c'est la misère ambiante. Non, refuse-t-il. Il faut qu'il y ait un changement dans ce pays. Et ledit changement doit passer par des hommes compétents et consciencieux. «Pas toujours voler l'argent », a dénoncé M. Joseph Kapala.
Diktat
Ce dernier refuse de faire allusion au président de la République. Il s'agit là d'une coalition. Mais, lui, il prend position face à la déclaration de son chef An- tome Gizenga. Ce dernier a donné une direction pour les années futures. Concernant les élections. Gizenga, a répété M. Kapala, a dit qu'il ne se présentera pas aux prochaines élections. Et le PALU a toujours attendu que l'un des siens soit Président. D'où le slogan « Gizenga Président ».
C'est donc le souci le plus ardent du parti. Renoncer à cette ambition est un regret pour le parti: C'est encore pire quand Gizenga déclare : « Pas de candidat Président de la République issu de ses rangs. Donc le PALU ne va pas présenter quelqu'un et militant quel que soit son militantisme et sa compétence. Ça, c'est un diktat », s'est opposé M. Joseph Kapala, précisant que ceci n'a rien à voir avec coalition, mais PALU revendique son futur, son avenir.
Pas de candidat Président
Le PALU est un parti démocratique. Et comme tout parti politique, son objectif, c'est la conquête du pouvoir. Le pouvoir à tous les échIons. D'abord la têt. Ensuite l'exécutif, le législatif et le judiciaire. La tête, c'est l'élément clé.
« Comment manquer un candidat issu du parti. C'est là tout le problème. Et si le problème avait été posé au sein du parti les ambitions se seraient exprimées », a déploré M. Joseph Kapala.
Le PALU abonde de cadres. Ils ne manquent pas. Et si on ne réussit pas au cours d'un mandat, on peut réussir lors du deuxième voire troisième. Mitterrand, en France, Lincoln aux Etats-Unis d'Amérique, ils se sont battus pour réussir, mais supprimer... Dire que le PALU n'aura pas un candidat issu de ses rangs, « moi, je proteste. Je me révolte », s'est décidé M. Joseph Kapala, qui ne prétend pas être candidat Président de la République pour le compte du PALU, tel que veulent l'accréditer certaines rumeurs.
Alexis M.
Source : Le Différent