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Match esili ! Kaddhafi a gagné la guerre ! Zenga zenga !

Posté : 29 juil. 2011, 11:10
par Ilunga
Tshitunga ! wooooooooooooooooooooooooooo !!

Zenga zenga ! Dar dar ! Les troupes de Kaddhafi seraient dans Benghazi et Misratah ! Les média-mensonges sont aphones, tellement la couleuvre, que dis-je, l'anaconda est trop dur à avaler...C'est la débandade des traitres de Benghazi qui ont abattu leur chef militaire à cause de dissenssions en leur sein après la déroute et les immenses pertes à Brega...L'Empire a perdu la guerre et l'Afrique peut danser !


http://allainjules.com/2011/07/29/libye ... t-misrata/





Allain Jules
L'information déjantée, au Kärcher, et la liberté d'expression dans sa quintessence
Libye – Exclusif: les forces libyennes à Benghazi et Misrata

Publié le29 juillet 2011 parAllain Jules

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C’est un coup de tonnerre. Vous avez dit scoop ?

Une exclusivité que nous vous livrons. Après s’être pavaner d’avoir pris deux petits villages à la frontière tunisienne, hier, après avoir assassiné leur chef militaire Abdel Fatah Younès, les renégats de Benghazi sont aux abois et l’Otan, malgré ses bombardements intensifs se retrouve dans l’obligation de négocier avec…Mouammar Kadhafi, selon des sources bien introduites.

A l’heure où nous écrivons ces quelques lignes et en attendant des suites dans les heures qui viennent, c’est la grande débandade à Benghazi où, le port serait déjà repris par les forces spéciales libyennes. Et toc. A Benghazi désormais, malgré la présence des agents de Blackwater qui protègent les chefs renégats, tout le monde soupçonne tout le monde. Les fissures que nous vous annoncions ici même le 22 juillet dernier au sein du CNT sont entrain de se produire de plus en plus entre ses membres. Quoi de plus normal dans une organisation préfabriquée et hétéroclite entre des gens qui n’ont d’intérêt que leur propre personne et non les Libyens. Le résultat est logique.

Les forces spéciales loyalistes se seraient glissées méthodiquement dans Benghazi, avant de prendre d’assaut le port. Or, dans ledit port, ils sont entrés en possession d’un important stock d’armes. Comment l’Otan va réagir ? Il est pratiquement impossible de bombarder cette zone, d’autant plus que c’est le nerf de la guerre pour les bandits de grands chemins de Benghazi. Du coup, ils doivent eux-mêmes, tenter de reprendre le port à leurs risques et périls. Les populations de Benghazi dans leur majorité, devenant de plus en plus hostile à ceux qui leur avait promis la lune, ne leur apporteront aucune aide.

Du côté de Misrata, après la seconde livraison de pétrole faite par le CNT, la première ayant bénéficié aux américains avec un chargement en direction d’Hawaï, c’est encore plus tragique. En effet, aéroport de la ville, l’hôpital et l’école militaire seraient tombés sous contrôle de l’armée libyenne. La horde des barbares fanatiques de Benghazi risque, si ça se confirme, créer un gouvernement en exil à Paris ou Londres, puisque ces deux capitales ont expulsé les diplomates Libyens des ambassades, pour faire la place aux partisans de la haine et de la traîtrise.

Plus d’informations à venir.

Re: Match esili ! Kaddhafi a gagné la guerre ! Zenga zenga !

Posté : 29 juil. 2011, 11:43
par Erka
Oyo désinformation tsé :?: :D

Re: Match esili ! Kaddhafi a gagné la guerre ! Zenga zenga !

Posté : 29 juil. 2011, 11:52
par Ilunga
Tala yo moko...Le Nouvel Observateur, qui n'est pas un journal pro-Kaddhafi, c'est le moins qu'on puisse dire, fait état de la débandade et d'un climat de suspicions au sein des traitres de Benghazi...La déroute est là et les prochaines heures lèveront bien des voiles de mensonges des media-mensonges...




Libye: la mort du général Younès porte un coup dur à la rébellion

Publié le 28-07-11 à 17:23 Modifié le 29-07-11 à 13:42



Les rebelles libyens, qui viennent de nommer un ambassadeur à Londres, ont infligé jeudi un nouveau revers au régime de Mouammar Kadhafi en s'emparant de la ville d'Al-Ghazaya, près de la frontière tunisienne, au sud-ouest de Tripoli, selon un correspondant de l'AFP. (c) Afp Les rebelles libyens, qui viennent de nommer un ambassadeur à Londres, ont infligé jeudi un nouveau revers au régime de Mouammar Kadhafi en s'emparant de la ville d'Al-Ghazaya, près de la frontière tunisienne, au sud-ouest de Tripoli, selon un correspondant de l'AFP. (c) Afp

Les circonstances de l'assassinat jeudi du général Younès, rallié à la rébellion après avoir été un pilier du régime du colonel Mouammar Kadhafi, restent entourées de mystère, sa mort représentant un coup dur, politique et militaire, pour les rebelles.

Le général Abdel Fatah Younès, chef d'état-major des forces rebelles, a été tué par un groupe d'hommes armés après avoir été rappelé du front pour un interrogatoire sur des questions militaires à Benghazi, a annoncé le président du Comité national de transition (CNT), Moustapha Abdeljalil.

Deux colonels de l'armée rebelle ont été tués en même temps que le général Younès, a ajouté M. Abdeljalil lors d'une conférence de presse dans la soirée, précisant que le chef du groupe armé responsable de l'assassinat avait été arrêté mais que les trois corps avaient été emportés par les tueurs.

Les rebelles ont annoncé trois jours de deuil et rejeté la mort du général sur les forces loyales au régime de Mouammar Kadhafi. "L'intervention de Kadhafi est très claire dans cette affaire", a déclaré vendredi un haut responsable rebelle sous couvert d'anonymat à Benghazi.

La mort d'Abdel Fatah Younès a suscité des craintes de divisions au sein de la rébellion alors que celle-ci progresse, que ce soit sur le front diplomatique, avec la reconnaissance entière de la France et du Royaume-Uni, ou sur le front militaire, avec des avancées à Brega (est) et dans les montagnes au sud-ouest de la capitale.

Elle a aussi provoqué un large spectre de rumeurs, certaines affirmant que les rebelles avaient eux-mêmes arrêté et tué le général, soupçonné de trahison.

"Je vous demande de ne pas prêter attention aux rumeurs que les forces de Kadhafi essaient de propager dans nos rangs", a répliqué M. Abdeljalil jeudi soir à la presse.

Personne ne dispose de toutes les réponses, mais "cela viendra avec le temps", a assuré le haut responsable rebelle interrogé vendredi par l'AFP, minimisant les risques de dissensions internes ou de règlements de comptes de la part de soldats ayant suivi le général Younès ou de membres de sa tribu.

"Les gens savent que (ces dissensions) sont dans l'intérêt de Kadhafi et les gens sont contre Kadhafi. Même les membres de sa tribu ont été raisonnables, conscients qu'il s'agissait d'un piège de Kadhafi pour créer des problèmes", a-t-il déclaré.

Deux responsables de la tribu Al-Obeidi, dont était issu le général Younès, étaient présents jeudi soir à la conférence de presse de M. Abdeljalil. Mais juste après l'annonce du décès, une dizaine d'hommes armés sont arrivés sur les lieu en tirant en l'air.

Les journalistes ont été évacués et un témoin a raconté ensuite que les hommes étaient entrés avec leurs armes dans l'hôtel Tibesti, où avait lieu la conférence de presse, mais que les forces de sécurité avaient réussi à les calmer et à les convaincre de partir.

"Ils criaient: 'Vous avez tué (Younès)'" à l'adresse du CNT, a ajouté le témoin.

Jeudi soir, M. Abdeljalil a aussi appelé les groupes armés faisant office de milices dans un certain nombre de villes tenues par la rébellion à rejoindre les forces du CNT.

"Ceci est un dernier appel pour les individus armés à l'intérieur des villes. Nous n'allons pas autoriser les milices armées dans les villes. Ils ont deux options: ils peuvent soit rejoindre le front, soit se placer sous l'autorité des forces du Conseil national au sein des villes", a-t-il déclaré.

Dans le cas contraire, les tribus risquent de commencer à se faire justice elles-mêmes.

Abdel Fatah Younès était présenté, avant son ralliement à la rébellion, comme le numéro deux du régime du colonel Kadhafi, occupant notamment la fonction de ministre de l'Intérieur. Il avait participé au coup d'Etat qui avait porté le colonel Kadhafi au pouvoir en 1969.

Il s'était rallié très tôt aux insurgés, tout comme Moustapha Abdeljalil, alors ministre de la Justice, après le début du mouvement de contestation contre le colonel Kadhafi le 15 février.

Vendredi matin, quelque 200 personnes étaient réunies pour rendre hommage au défunt devant sa villa à Benghazi, selon un témoin.

Re: Match esili ! Kaddhafi a gagné la guerre ! Zenga zenga !

Posté : 29 juil. 2011, 14:39
par Ilunga
Vendredi, 29 Juillet 2011 13:22 PDF Imprimer Envoyer


Libye – Le corps d’Abdelfatah Younès retrouvé à El Qattara, à 40 Km de Benghazi



Le corps "sans vie" du chef d'état-major des forces rebelles en Libye, Abdelfatah Younes (ancien ministre de l'Intérieur) a été découvert à El-Qattara, à quelque 40 kilomètres de Benghazi, fief de la rébellion. Ce sont les premières indications sur le lieu où Abdelfatah Younes et deux autres colonels ont été tués dans des circonstances qui restent mystérieuses. La mort « suspecte » d’Abdelfatah Younes avait été annoncée jeudi par le président du CNT Moustapha Abdeljalil. « Abdefatah Younès et deux de ses compagnons ont été tués Benghazi par des individus armés », avait-il indiqué. Younes revenait de la ligne de front vers Benghazi après avoir été convoqué par une « une commission judiciaire enquêtant sur des questions militaires", selon la déclaration de Moustafa Abdeljalil. Ces circonstances donnent à penser que la mort de Younes est le fait de dissensions internes.

Source : Maghreb emergent

Re: Match esili ! Kaddhafi a gagné la guerre ! Zenga zenga !

Posté : 29 juil. 2011, 18:32
par pavarouty
J'aimerais bien voir la tt c conard d sarkozy vive khadafi l'Afrique aux africains

Re: Match esili ! Kaddhafi a gagné la guerre ! Zenga zenga !

Posté : 01 août 2011, 13:05
par Ilunga
ERKA a écrit :

"Oyo désinformation tsé :?: :D"







ERKA, tu me donnes raison mnt? Ce n'était pas de la désinformation...Kala mingi te, Benghazi ekokueya !

Re: Match esili ! Kaddhafi a gagné la guerre ! Zenga zenga !

Posté : 01 août 2011, 13:13
par Erka
OK, le monde actuel tel qu'il est mené est une véritable farce.
Le médias dominants se sont tous tus dans leurs langues maintenant que les choses ne vont plus dans leur sens, kokamwa!

Une anecdote...À mon retour de Kinshasa j'avais écrit mon premier et dernier article (sur la RDC) dans un magazine interne du ministère dans lequel je travaille. J'ai été sermonné comme un poisson par mon directeur qui avait rayé de paragraphes entiers de l'article sous prétexte que cela ne concernait pas les travailleurs du fédéral.
Ba démocraties ya lokuta!

Re: Match esili ! Kaddhafi a gagné la guerre ! Zenga zenga !

Posté : 02 août 2011, 10:34
par Ilunga
ERKA,

Suis ce qui se passe REELLEMENT dans BENGHAZI...C'est le waterloo qui s'annonce pour le p'tit "NABOLEON" Sarkozy...La débandade approche, lentement mais sûrement...

http://allainjules.com/2011/08/02/libye ... -benghazi/







Libye – Kadhafi plus fort que jamais, chaos à Benghazi.

Publié le2 août 2011 parAllain Jules

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Effet boomerang !

Plus le temps passe, plus les Libyens se rendent compte qu’on fait la guerre à leur guide simplement pour spolier leurs richesses avec l’appui de personnes inconsistantes qui sont hélas leurs propres frères. Mais, l’échec de la guerre éclair est simplement le résultat d’un peuple qui sait se mobiliser, qui sait faire bloc. Aujourd’hui, les évènements de Benghazi que certains médias veulent minimiser se révèlent être encore plus graves qu’il n’y paraît. Désormais, jour et nuit, l’insécurité règne à Benghazi, soit disant fief des rebelles. La bataille finale de Tripoli Benghazi se prépare. Des désertions sont annoncées au sein du Conseil national de transition (CNT). Certains fuient en Turquie, alors que d’autres rejoignent Mouammar Kadhafi. Le drapeau vert est de retour. La bloggeuse espagnole Leonoren, présente à Benghazi, confirme dans la vidéo en dessous, tout ce que nous disons depuis des lustres et que la presse « mainstream », aux ordres, n’ose pas dire.

A Benghazi, l’assassinat, hier, de 120 membres de la tribu de Warfallah par des membres d’Al Qaïda, comme l’indique la vidéo, confirmant notre propos, a vu ces derniers riposter et tuer plus de 190 partisans du CNT. La vengeance et la dette de sang étant effectives dans cette contrée, la bataille finale avec l’arrivée des membres de ce clan qui avance vers Benghazi sera sanglant. Pour tenter de calmer les esprits, l’Otan est entrée en action en tuant des civils à Benghazi. Mais, comme la zone est encore sous un contrôle léger (plus pour longtemps) des opposants de pacotille au guide libyen, il est très difficile d’avoir les images des massacres de l’Otan. Mais, ça ne saurait tarder. La défaite se précise. En réalité, il n’y a plus que Nicolas Sarkozy qui croit en SA guerre, SA victoire…incertaine, hypothétique. Tout d’abord, personne ne peut prendre un pays en apesanteur et même s’ils (Occidentaux) envoient des troupes au sol, le peule libyen, et non les renégats de Benghazi, l’attend de pied ferme. C’est perdu d’avance.

Les fantasques présidents africains Abdoulaye Wade du Sénégal et Yayah Jammeh de Gambie, qui ont formellement reconnu le CNT doivent se mordre les doigts. Encore une tentative de spoliation des biens des fonds libyens qui ont massivement investi dans ces pays. Alassane Dramane Ouattara, le président ivoirien, tenté de faire pareil, reste prudent mais est lié par son amitié avec Nicolas Sarkozy à qui il doit l’arrestation de son prédécesseur Laurent Koudou Gbagbo. L’Union africaine (UA) envisage fortement d’envoyer une force d’interposition mais, cette volonté de certains n’arrivent pas à faire consensus, d’où la barbarie des pays occidentaux en Libye, ce qu’ils ne peuvent permettre en Europe. Mais, auront-ils la force de sortir de leur servilité ? Auront-ils le courage d’un Hugo Chavez le président vénézuélien, qui, hier, avec son nouveau look chauve à cause de sa chimiothérapie, a apporté un soutien ferme à Kadhafi en refusant de reconnaître comme certains moutons le CNT en des termes dont il a le secret ?

Kadhafi et Chavez

« Nous refusons d’une manière catégorique cette pantomime d’un Conseil de transition et l’attirail farineux de ces pays européens et d’autres qui ont reconnu un groupe de terroristes et lui ont donné une légitimité. Cela viole et détruit les bases du droit international », a dit Chavez.

Ah, le droit international ? Ils le piétinent selon leurs envies. Heureusement, les Libyens, dans leur majorité, contrairement aux salmigondis des éditocrates qui ne parlent plus étrangement de ce pays tant, les prémices d’un échec cuisant se précisent, d’ailleurs ni l’instigateur chevelu de ce conflit, réel chef des renégats de Benghazi vivant à Saint-Germain des prés, ne parle plus. 100 après la colonisation italienne refusée par le héros libyen Omar El Moktar, les Libyens voient en Mouammar Kadhafi, la nouvelle résistance à la recolonisation. Pour information, Omar El Moktar était le héros de la guerre sainte contre l’agression italienne de 1911. Et Mouammar Kadhafi est le héros de la guerre contre l’agression de l’OTAN de 2011.

Cette guerre injuste est-elle en déphasage avec le naturel ? Sans doute. 1911 :Omar El Moktar; 2011: Mouammar Kadhafi. 100 ans. N’ayant aucune notion en arithmomancie ou numérologie, je sais néanmoins que dans la mystique musulmane, les chiffres ont une signification particulière. Alors, comment expliquer qu’un petit pays puisse résister à une telle coalition barbare ? Existe-t-il un rapport, un lien vibratoire, entre un nombre et toute manifestation physique dans notre monde ? Une petite recherche me fait dire oui. Le chiffre 1 représente à la fois le Divin, l’Unique, l’Universel et le Transcendant. Il symbolise la créativité et l’autorité, mais peut également signifier solitude et égoïsme. Le 10 symbolise l’inspiration spirituelle et la révélation. Le 100 est remplacé par le 10. Et si c’est Dieu qui soutient le peuple libyen, que peuvent les bombardements ? Rien.

Re: Match esili ! Kaddhafi a gagné la guerre ! Zenga zenga !

Posté : 02 août 2011, 11:19
par Ilunga
Comme disait l'oncle de Mobutu, LITHO, "bukuliana"...







Libye : Division au sein des insurgés, Kadhafi tient bon 02/08/2011


Le quotidien britannique The Guardian a évoqué des craintes liées à la hausse des divergences entre les insurgés libyens, due à l’assassinat de leur commandant militaire, Abdel Fattah Younès.

Des accrochages armés ont éclaté à Benghazi lorsqu’un groupe armé de la brigade AnNida, soupçonné d’être derrière l’assassinat, provoquant la mort de 4 personnes.

Le journal a cité le porte-parole du Conseil national de transition (CNT) Mahmoud Chammam lequel a précisé que l’ordre de cette attaque a été décidé deux jours après une attaque perpétrée par des membres de ce groupe, aux tendances islamistes selon les responsables du CNT, contre deux prisons à Benghazi, pour en libérer 200 prisonniers.

« Nous les considérons comme étant une cinquième colonne » a précisé Chammam.

Selon le journal britannique, les nerfs sont tendus à Benghazi et les questions sont posées sur une éventuelle implication de certains membres du CNT dans l’assassinat de Younès, sachant que des bruits courent qu’il avait été arrêté quelque heures avant sa liquidation pour l’interroger sur des accusations de trahison.

Interrogé sur cette affaire, le ministre britannique de la défense William Fox a répondu avoir besoin de plusieurs jours pour faire la part des choses entre les accusations et les contre accusations.

Selon lui, la chute de Kadhafi n’aura lieu que si un individu appartenant au cercle qui lui est très proche le décide.

Pour le Guardian, les données sur le terrain indique que la situation de Kadhafi est plus forte aujourd’hui surtout depuis qu’il a pu affronter les attaques des rebelles et les raids de l’Otan.

Des observateurs affirment qu’il a également pu contrer des tentatives de le liquider et que malgré les nombreuses dissensions, il n’y a aucun indice sur la possibilité de le renverser via un coup d’état de la part de ses proches.

Le journal affirme que le régime de Kadhafi contrôle plus de 20% de la surface qu’il contrôlait au lendemain des contestations qui du 17 février.

Expliquant ceci, le tabloïd écrit que malgré le recours de Kadhafi au despotisme et aux solutions sécuritaires mais l’ingérence occidentale a poussé certains libyens à le soutenir. Ce qui a contribué à sa continuation.

Version de l’AFP

Par ailleurs et selon l’AFP, les rebelles libyens ont interpellé 63 personnes soupçonnées d'avoir des liens avec Kadhafi, et soupçonnés d’être derrière l'assassinat de Younès.

Cette vague d'arrestations intervient dans la foulée d'un raid mené à Benghazi par la "Brigade du 17 février" --qui travaille pour le ministère de l'Intérieur-- contre un groupe de partisans de Mouammar Kadhafi, caché dans une usine et soupçonné d'avoir organisé une évasion de prison.

"Certains d'entre eux se sont enfuis et nous essayons de les retrouver dans toute la ville", a-t-il ajouté.

Lors du raid, mené dans la nuit de samedi à dimanche, 15 personnes ont été tuées, quatre rebelles et 11 membres du groupe armé.

Le raid a été conduit après que CNT eut ordonné samedi soir à toutes les milices de déposer les armes ou de se rallier.

Parallèlement, la rébellion tentait de faire taire les rumeurs entourant l'assassinat du général Younès. Le chef du CNT, Moustapha Abdeljalil, a indiqué que le général avait été abattu jeudi par un groupe d'hommes armés après avoir été rappelé du front pour un interrogatoire sur des questions militaires à Benghazi.

M. Abdeljalil a précisé samedi soir qu'Abdel Fatah Younès avait été convoqué par un comité de quatre juges qui en avait informé les dirigeants du CNT.

Le colonel Ahmed Omar Bani, porte-parole militaire des rebelles, a estimé que ces quatre juges n'avaient pas le pouvoir de rappeler le général Younès et que le ministère de la Défense du CNT avait écrit une lettre pour rejeter cette décision.

Le ministre britannique de la Défense Liam Fox a estimé pour sa part que des militants islamistes pourraient être responsables de l'assassinat soulignant que leur présence en Libye était indéniable.

Sur le terrain, dans l'ouest, le village de Joch, dans le djebel Nefoussa, était à nouveau lundi sous le contrôle des forces loyales à Mouammar Kadhafi, après avoir été pris la veille par les rebelles, selon des journalistes de l'AFP sur place.

La région montagneuse du Nefoussa est le théâtre depuis plusieurs mois d'affrontements entre les loyalistes et la rébellion, qui y a déclenché début juillet une offensive majeure.

Au cours du week-end, officiers et soldats interrogés sur le terrain ont unanimement affirmé qu'il était hors de question d'interrompre ou de ralentir ce qu'ils considèrent être leur marche sur Tripoli, à une centaine de kilomètres au nord de leurs lignes, à l'occasion du ramadan.

Mais, lundi, premier jour du mois de jeûne, tous les combattants rebelles rencontrés près de Joch étaient installés à l'ombre sur une route menant à la localité, expliquant vouloir essayer de respecter le ramadan en s'abstenant de s'alimenter entre le lever et le coucher du soleil.

Sur le plan diplomatique, le vice-ministre libyen aux Affaires étrangères, Khaled Kaaim, a déclaré que le régime du colonel Kadhafi était en contact avec des membres du CNT, démentant en revanche des rumeurs sur de récentes discussions entre Tripoli et le général Younès.

http://www.almanar.com.lb/french/adetai ... id=61&s1=1 http://www.almanar.com.lb/french/adetai ... id=61&s1=1

Re: Match esili ! Kaddhafi a gagné la guerre ! Zenga zenga !

Posté : 02 août 2011, 11:31
par Ilunga
La fin approche pour les "galopins" du CNT...

http://www.alterinfo.net/A-Benghazi-l-i ... 61812.html








Géopolitique et stratégie
A Benghazi, l'insurrection colorée se délite


Les musulmans sont invités à cesser les hostilités durant le mois de Ramadan. Rien de significatif ne devrait donc avoir lieu au plan militaire en Libye jusqu’au 28 août. Mais à qui profite le temps qui passe ?

Thierry Meyssan
Mardi 2 Août 2011

A Benghazi, l'insurrection colorée se délite

En ce début de Ramadan, l’opération militaire de l’OTAN en Libye s’enfonce dans la confusion la plus totale, note Alexis Crow.

L’analyste de Chatham House spécialisée dans l’étude de l’Alliance atlantique avait été un des premiers experts de think tanks occidentaux à aborder publiquement la question du rôle d’Al Qaida au sein des « forces rebelles ». Elle est aujourd’hui la première à mettre les pieds dans le plat : les dirigeants politiques de l’Alliance ont abandonné leurs buts de guerre, officiels et officieux. Ils n’ont pas à proprement parler de stratégie de rechange, hormis la recherche d’une sortie de crise qui leur permette de garder la tête haute. À l’évidence, ce n’est plus simplement l’état-major français, mais aussi Londres qui s’inquiète de voir ses forces embourbées en Libye sans solution en vue.

La « protection des populations civiles » n’a jamais été qu’un slogan déconnecté de la réalité. Mais il n’est plus question pour l’OTAN de « changer le régime » à Tripoli, ni même de diviser le pays en deux États distincts ayant pour capitales Tripoli et Benghazi. Tout au plus Bruxelles espère obtenir un statut d’autonomie pour quelques enclaves.

Conscient du désastre politico-militaire, Washington cherche une sortie négociée, tout en faisant savoir que ce n’est pas parce que l’OTAN a perdu la guerre qu’elle doit arrêter ses bombardements. Le temps joue en notre faveur, affirment les émissaires états-uniens, tandis que le Conseil national de transition vide les comptes bancaires de la Jamahiriya gelés par le Conseil de sécurité des Nations Unies.

Quoi qu’il en soit, si Washington s’est trompé et ne parvient pas à rétablir la situation, c’est qu’il ne comprend rien au comportement des Libyens. Intoxiqués par leur propre propagande, les États-Unis croyaient avoir à faire à une dictature centralisée et verticale, ils découvrent un système horizontal et opaque dans lequel le Pouvoir est émietté, y compris l’autorité militaire. Ils rencontrent en diverses capitales de nombreux émissaires dont ils ne parviennent pas à mesurer la représentativité. Et par dessous tout, ils ne comprennent rien aux réactions de Mouammar Kadhafi, insaisissable, qui est —lui aussi— persuadé que le temps joue en sa faveur.

La stratégie occidentale était simple : profiter de la normalisation de la Libye et de son ouverture économique pour constituer une classe de golden boys et de technocrates libyens qui finiraient par préférer l’American Way of Life au Livre Vert. Une fois ce processus arrivé à maturité, la CIA a organisé les événements de Benghazi et leur déformation médiatique. Les Français et les Britanniques ont été mis en avant, avec leur discours humanitaire, en vue d’une possible action au sol qui eut nécessité de la chair à canon. Le Conseil national de transition a été créé en récupérant des membres américanisés de la classe dirigeante, en y ajoutant de vieux exilés organisés par la CIA depuis la chute de la monarchie, plus des combattants d’Al Qaida encadrés par une faction saoudienne.

Bien qu’hétéroclite en apparence, cette coalition repose sur l’histoire commune des individus qui la composent. La plupart ont travaillé pour les États-Unis depuis longtemps et ont changé plusieurs fois d’appartenance politique au gré des changements tactiques que leur ordonnait Washington. Beaucoup sont secrètement membres de la confrérie des Frères musulmans.

Fidèle au Livre vert, Mouammar Kadhafi a consciemment accentué cette fracture de classe en annonçant le 22 février la dissolution de plusieurs ministères et la distribution de leur budget à parts égales entre tous les citoyens (soit 21 000 USD par personne). Voyant le « Frère Guide » renouer avec son projet anarchisant, les privilégiés qui se sont enrichis durant l’ouverture économique ont pris peur. Certains ont choisi de fuir en Occident avec leur famille et leur magot, d’autres ont cru en une victoire rapide de l’Alliance atlantique et se sont ralliés au CNT, espérant gouverner la Libye de demain.

Pour réaliser cette insurrection colorée, Washington disposait d’une seule carte : le débauchage d’un des compagnons de Mouammar Kadhafi, le général Abdel Fatah Younes, ministre de l’Intérieur. C’est son retournement qui a rendu possible la transformation de cette opération de déstabilisation politique en aventure militaire. Or, l’assassinat du général Younes par ses rivaux, le 28 juillet 2011, provoque l’effondrement de « l’armée rebelle » et révèle le caractère artificiel du Conseil national de transition.

Il existe aujourd’hui plus de 70 groupes armés dits « rebelles ». Presque tous reconnaissaient l’autorité d’Abdel Fatah Younes, lequel tentait de les coordonner. Dès l’annonce de sa mort, chacun de ces groupes a repris son autonomie. Certains, qui ont créé leur propre gouvernement, tentent de se faire reconnaître par des États membres de la Coalition —notamment le Qatar— au même titre que le CNT. Chaque localité a son seigneur de la guerre qui veut la proclamer indépendante. En quelques jours, la Cyrénaique s’est « irakisée ». Le chaos est tel que le propre fils du général Younes, lors de ses obsèques, a appelé au retour de Kadhafi et du drapeau vert, seul moyen selon lui de rétablir la sécurité des populations.

Dès lors, il suffit d’écouter les interventions de Mouammar Kadhafi pour comprendre sa stratégie. Tandis que les rues de Benghazi se sont vidées, de gigantesques manifestations populaires sont organisées aux quatre coins de la Tripolitaine et du Fezzam pour conspuer l’OTAN. Le « Frère Guide » y intervient par haut-parleurs et dialogue avec la foule. Il explique qu’une trêve rapide se ferait au détriment de l’unité nationale, tandis que la poursuite de la guerre donne le temps de renverser le pouvoir illégitime du CNT et donc de préserver l’intégrité territoriale de la Libye. Le colonel Kadhafi, qui a déjà rallié à lui les tribus, entend maintenant rallier à lui les individus qui soutiennent encore le CNT. Dans ses interventions audio, il appelle ses concitoyens à se préparer à libérer les villes occupées. Il devront se déplacer en foule, sans armes, pour reprendre le contrôle des poches « rebelles » de manière non-violente.

Mouammar Kadhafi qui a déjà vaincu politiquement le pouvoir aérien de l’OTAN, pense pouvoir vaincre aussi politiquement au sol les « rebelles ».

Dans cette situation inextricable, où la plupart des protagonistes ne savent que faire, les réflexes tiennent lieu de pensée. Les partisans du Livre vert entendent profiter de la fuite des technocrates pour revenir aux fondamentaux de la Révolution ; ceux qui, autour de Saif el-Islam, croyaient pouvoir marier le kadhafisme et la globalisation négocient avec leurs amis occidentaux ; et l’OTAN bombarde une nouvelle fois, les sites qu’elle bombardait déjà hier, et avant-hier.

http://www.voltairenet.org/A-Benghazi-l ... on-coloree http://www.voltairenet.org/A-Benghazi-l ... on-coloree