Pierre Kalala Mukendi, figure mythique du football congolais
Posté : 16 juin 2011, 12:34
Pierre Kalala Mukendi, figure mythique du football congolais
Né le 22 novembre 1939 à Likasi (Katanga), Pierre Kalala Mukendi est une figure mythique du football Congolais. Son nom est associé à la gloire du T.P. Mazembe et de Simba. Footballeur exceptionnel, entraîneur de Mazembe, sélectionneur national, directeur technique national et expert à la confédération africaine de football (CAF) ... Sa contribution à l’essor du football lui a valu d’être considéré aujourd’hui comme une légende du football africain.
1,84m, 103 kg Pierre Kalala est grand de par sa carrure. Le football, il le maîtrise déjà tout petit en jouant des matches du quartier et scolaires … "Tout cela m’a donné une malléabilité du mouvement du corps et m’a encouragé à l’Union sportive Panda", précise-t-il.
Pierre Kalala débute en 1958 à l’Union Panda, avant d’intégrer la grande équipe de Lubumbashi quatre années plus tard. En 1964, on lui confia le brassard de capitaine de la sélection nationale. L’année 1967 aura été celle qui le mit en lumière avec l’arrivée sur la scène continentale du TP Englebert de Lubumbashi. Kalala atteignit sa totale plénitude à l’âge de 28 ans lorsqu’il devint le capitaine de son équipe. La vraie valeur de Kalala a été définitivement reconnue lors de la finale contre Kotoko. C’est lui qui avait marqué le but du nul à Kumasi. Récompense suprême à la clé : la première victoire d’un club congolais dans la compétition. L’année suivante, il inscrivit l’unique but, encore un, de la finale de la CAN contre le Ghana (1968).
"Le succès du Tout Puissant Englebert et de l’équipe nationale du Congo Kinshasa au milieu des années ’60 sont en grande partie dus à Kalala Mukendi. Il était le Monsieur du but de son pays". C’est en ces termes que le Joueur de l’année 1967 est présenté dans le livre du cinquantenaire de la CAF, publié en 2007.
Pierre Kalala Mukendi se rappelle avoir gagné tout ce qu’il fallait gagner.
Il a amené la première Coupe d’Afrique des Nations au Congo, la première Coupe des Clubs au Congo avec Englebert, la première Coupe des Vainqueurs… "Dans beaucoup de matches que j’ai joués, je crois que j’étais l’homme à abattre, mais je sortais toujours vainqueur". L’homme récolte des surnoms le long de sa carrière, "le dieu du football congolais", "bombardier", "Yaoundé", etc. qui évoquaient au fait ses exploits sur le gazon vert.
Sa maison est un véritable musée. Ses titres et décorations sont affichés sur les murs comme pour rappeler les moments de gloire de cet homme qui compte plus de 500 buts marqués et 90 sélections.
Il met fin à sa carrière de footballeur en 1974 pour se muer en entraîneur. La rigueur caractérise l'entraîneur Kalala pour qui "sans cette rigueur, il n’y a pas de résultat".
Aujourd'hui, l’ancien joueur déplore la baisse du niveau du football congolais. Pour lui, Le football est un sport de haute compétition qui implique l’organisation, la préparation, le travail, l’abnégation …
"Tout cela a fait que nous donnions des résultats valables. Je le dis en connaissance de cause. Les résultats réalisés à notre époque étaient positifs et performants grâce à une politique sportive ponctuelle, réaliste, basée sur la coopération bilatérale en matière sportive avec plusieurs nations. Matches amicaux internationaux, stages et séminaires de formation, assurés par des experts justifiaient les résultats fascinants à l’époque avec les Léopards et Englebert", estime-t-il.
A 71 ans, Pierre Kalala, père de 9 enfants, nourrit encore des ambitions, bien que souvent malade. "On est joueur jusqu’à la mort", dit-il. D’après lui, avec le degré qu’il a atteint, il reste entraîneur ou formateur à jamais. "Ça veut dire que je peux encore entraîner, donner des conseils ou faire partie d’un conseil technique de notre pays pour m’occuper de la jeunesse ou de l’avenir de la jeunesse sur le plan footballistique".
http://inzocongo.net/~inzoweb/index.php ... -congolais
Né le 22 novembre 1939 à Likasi (Katanga), Pierre Kalala Mukendi est une figure mythique du football Congolais. Son nom est associé à la gloire du T.P. Mazembe et de Simba. Footballeur exceptionnel, entraîneur de Mazembe, sélectionneur national, directeur technique national et expert à la confédération africaine de football (CAF) ... Sa contribution à l’essor du football lui a valu d’être considéré aujourd’hui comme une légende du football africain.
1,84m, 103 kg Pierre Kalala est grand de par sa carrure. Le football, il le maîtrise déjà tout petit en jouant des matches du quartier et scolaires … "Tout cela m’a donné une malléabilité du mouvement du corps et m’a encouragé à l’Union sportive Panda", précise-t-il.
Pierre Kalala débute en 1958 à l’Union Panda, avant d’intégrer la grande équipe de Lubumbashi quatre années plus tard. En 1964, on lui confia le brassard de capitaine de la sélection nationale. L’année 1967 aura été celle qui le mit en lumière avec l’arrivée sur la scène continentale du TP Englebert de Lubumbashi. Kalala atteignit sa totale plénitude à l’âge de 28 ans lorsqu’il devint le capitaine de son équipe. La vraie valeur de Kalala a été définitivement reconnue lors de la finale contre Kotoko. C’est lui qui avait marqué le but du nul à Kumasi. Récompense suprême à la clé : la première victoire d’un club congolais dans la compétition. L’année suivante, il inscrivit l’unique but, encore un, de la finale de la CAN contre le Ghana (1968).
"Le succès du Tout Puissant Englebert et de l’équipe nationale du Congo Kinshasa au milieu des années ’60 sont en grande partie dus à Kalala Mukendi. Il était le Monsieur du but de son pays". C’est en ces termes que le Joueur de l’année 1967 est présenté dans le livre du cinquantenaire de la CAF, publié en 2007.
Pierre Kalala Mukendi se rappelle avoir gagné tout ce qu’il fallait gagner.
Il a amené la première Coupe d’Afrique des Nations au Congo, la première Coupe des Clubs au Congo avec Englebert, la première Coupe des Vainqueurs… "Dans beaucoup de matches que j’ai joués, je crois que j’étais l’homme à abattre, mais je sortais toujours vainqueur". L’homme récolte des surnoms le long de sa carrière, "le dieu du football congolais", "bombardier", "Yaoundé", etc. qui évoquaient au fait ses exploits sur le gazon vert.
Sa maison est un véritable musée. Ses titres et décorations sont affichés sur les murs comme pour rappeler les moments de gloire de cet homme qui compte plus de 500 buts marqués et 90 sélections.
Il met fin à sa carrière de footballeur en 1974 pour se muer en entraîneur. La rigueur caractérise l'entraîneur Kalala pour qui "sans cette rigueur, il n’y a pas de résultat".
Aujourd'hui, l’ancien joueur déplore la baisse du niveau du football congolais. Pour lui, Le football est un sport de haute compétition qui implique l’organisation, la préparation, le travail, l’abnégation …
"Tout cela a fait que nous donnions des résultats valables. Je le dis en connaissance de cause. Les résultats réalisés à notre époque étaient positifs et performants grâce à une politique sportive ponctuelle, réaliste, basée sur la coopération bilatérale en matière sportive avec plusieurs nations. Matches amicaux internationaux, stages et séminaires de formation, assurés par des experts justifiaient les résultats fascinants à l’époque avec les Léopards et Englebert", estime-t-il.
A 71 ans, Pierre Kalala, père de 9 enfants, nourrit encore des ambitions, bien que souvent malade. "On est joueur jusqu’à la mort", dit-il. D’après lui, avec le degré qu’il a atteint, il reste entraîneur ou formateur à jamais. "Ça veut dire que je peux encore entraîner, donner des conseils ou faire partie d’un conseil technique de notre pays pour m’occuper de la jeunesse ou de l’avenir de la jeunesse sur le plan footballistique".
http://inzocongo.net/~inzoweb/index.php ... -congolais