Après Vita club, les nigérians tabassent les gabonais...
Posté : 08 avr. 2011, 10:04
Qui les arrêtera ces nigérians dans leur sauvagerie?
Gabon : La mésaventure nigériane de l’USB
Au terme d’une rencontre émaillée d’incidents, l’Union sportive de Bitam (USB) a été sortie des 16e de finale de la ligue des champions africaine, suite à sa défaite (2-1) le week-end dernier à Abuja (Nigeria) face à Enyimba. Le club gabonais a de ce fait saisit la Confédération africaine de football (CAF) pour se plaindre des mauvais traitements infligés à ses joueurs.
© D.R.
Après le match nul (0-0) concédé deux semaines plus tôt à Libreville, l’Union sportive de Bitam (USB) s’est inclinée (2-1) le week-end dernier à Abuja, au Nigeria, face à Enyimba en match retour comptant pour les 16e de finale de la ligue des champions africaine. Le club gabonais a donc été logiquement éliminé de la compétition. Seul hic, cette rencontre était émaillée d’incidents.
Selon les témoignages concordants des membres du staff technique et de l’encadrement, l’USB a vécu un véritable calvaire en terre nigériane. «C’était horrible. La caméra du cadreur de la RTG (Radiotélévision gabonaise) a été arrachée alors qu’il filmait le match depuis la tribune officielle. Il a été agressé à un mètre du gouverneur de l’Etat qui n’a pas bronché», a déploré président actif de l’USB, Magloire Ndemezo’Obiang, dans des propos rapportés par le quotidien Gabon Matin.
«Nous avons assisté à une première mi-temps où nous avons joué au ballon et mené au tableau d’affichage. Il y a eu une pause de plus de trente minutes où il y a eu de la boxe, de la lutte et du catch (…)», a-t-il poursuivi.
A la question de savoir pourquoi le match s’est poursuivi, après des incidents d’une gravité extrême à la pause, Magloire Ndemezo’Obiang explique que «c’est parce que le commissaire du match, un ressortissant ghanéen, m’a dit, si on arrête le match, est-ce que vous êtes sûrs qu’on va sortir vivants du stade?»
Selon le président de l’USB, le trio arbitral a été «ramené manu militari» sur l’aire de jeu pour reprendre le match par la quinzaine de policiers déployés à Aba stadium pour assurer la sécurité, alors qu’il avait été convenu que 150 policiers devaient être commis à cette tâche. Molestés, les joueurs de l’USB n’ont pas pu se rendre dans les vestiaires pendant la mi-temps et sont restés dans le rond central.
«Alors que nous menons 1-0 au coup de sifflet de la première mi-temps, une grille du stade est ouverte. Avec une violence inouïe, plus d’une vingtaine de voyous s’introduisent sur la pelouse et s’attaquent aux joueurs du banc de touche, au kiné et au staff technique. Dans les échauffourées, les sacs des joueurs et des encadreurs sont volés, l’entraineur principal Claude Pascal Kossi est copieusement molesté, le staff médical est tabassé, une bagarre générale éclate qui dure au-delà des 15 minutes réglementaires de la pause», a raconté dans les colonnes du quotidien Gabon Matin, le vice-président de l’USB, André Bertrand Ombago.
«Pendant la seconde mi-temps, le staff technique et les réservistes ont continué à être lapidés depuis les tribunes. Le club nigérian a usurpé sa qualification, tellement celle-ci est entachée par des irrégularités flagrantes. Le premier but est inscrit sur un pénalty imaginaire et le second est marqué de la main à la 100e minute», a-t-il poursuivi.
Une situation qui a conduit les dirigeants du club gabonais à saisir la Confédération africaine de football (CAF). «Nous avons rédigé des réserves. Nous les avons adressées à la CAF», a conclu André Bertrand Ombago. L’année dernière, les joueurs de la formation de l’AS Vita club de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), ont été également molestés à Aba stadium, en Coupe de la CAF. L’instance du football africain n’avait donné aucune suite à la requête introduite par les responsables sportifs congolais.
Publié le 07-04-2011 Source : AGP Auteur : Gaboneco
Gabon : La mésaventure nigériane de l’USB
Au terme d’une rencontre émaillée d’incidents, l’Union sportive de Bitam (USB) a été sortie des 16e de finale de la ligue des champions africaine, suite à sa défaite (2-1) le week-end dernier à Abuja (Nigeria) face à Enyimba. Le club gabonais a de ce fait saisit la Confédération africaine de football (CAF) pour se plaindre des mauvais traitements infligés à ses joueurs.
© D.R.
Après le match nul (0-0) concédé deux semaines plus tôt à Libreville, l’Union sportive de Bitam (USB) s’est inclinée (2-1) le week-end dernier à Abuja, au Nigeria, face à Enyimba en match retour comptant pour les 16e de finale de la ligue des champions africaine. Le club gabonais a donc été logiquement éliminé de la compétition. Seul hic, cette rencontre était émaillée d’incidents.
Selon les témoignages concordants des membres du staff technique et de l’encadrement, l’USB a vécu un véritable calvaire en terre nigériane. «C’était horrible. La caméra du cadreur de la RTG (Radiotélévision gabonaise) a été arrachée alors qu’il filmait le match depuis la tribune officielle. Il a été agressé à un mètre du gouverneur de l’Etat qui n’a pas bronché», a déploré président actif de l’USB, Magloire Ndemezo’Obiang, dans des propos rapportés par le quotidien Gabon Matin.
«Nous avons assisté à une première mi-temps où nous avons joué au ballon et mené au tableau d’affichage. Il y a eu une pause de plus de trente minutes où il y a eu de la boxe, de la lutte et du catch (…)», a-t-il poursuivi.
A la question de savoir pourquoi le match s’est poursuivi, après des incidents d’une gravité extrême à la pause, Magloire Ndemezo’Obiang explique que «c’est parce que le commissaire du match, un ressortissant ghanéen, m’a dit, si on arrête le match, est-ce que vous êtes sûrs qu’on va sortir vivants du stade?»
Selon le président de l’USB, le trio arbitral a été «ramené manu militari» sur l’aire de jeu pour reprendre le match par la quinzaine de policiers déployés à Aba stadium pour assurer la sécurité, alors qu’il avait été convenu que 150 policiers devaient être commis à cette tâche. Molestés, les joueurs de l’USB n’ont pas pu se rendre dans les vestiaires pendant la mi-temps et sont restés dans le rond central.
«Alors que nous menons 1-0 au coup de sifflet de la première mi-temps, une grille du stade est ouverte. Avec une violence inouïe, plus d’une vingtaine de voyous s’introduisent sur la pelouse et s’attaquent aux joueurs du banc de touche, au kiné et au staff technique. Dans les échauffourées, les sacs des joueurs et des encadreurs sont volés, l’entraineur principal Claude Pascal Kossi est copieusement molesté, le staff médical est tabassé, une bagarre générale éclate qui dure au-delà des 15 minutes réglementaires de la pause», a raconté dans les colonnes du quotidien Gabon Matin, le vice-président de l’USB, André Bertrand Ombago.
«Pendant la seconde mi-temps, le staff technique et les réservistes ont continué à être lapidés depuis les tribunes. Le club nigérian a usurpé sa qualification, tellement celle-ci est entachée par des irrégularités flagrantes. Le premier but est inscrit sur un pénalty imaginaire et le second est marqué de la main à la 100e minute», a-t-il poursuivi.
Une situation qui a conduit les dirigeants du club gabonais à saisir la Confédération africaine de football (CAF). «Nous avons rédigé des réserves. Nous les avons adressées à la CAF», a conclu André Bertrand Ombago. L’année dernière, les joueurs de la formation de l’AS Vita club de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), ont été également molestés à Aba stadium, en Coupe de la CAF. L’instance du football africain n’avait donné aucune suite à la requête introduite par les responsables sportifs congolais.
Publié le 07-04-2011 Source : AGP Auteur : Gaboneco
