14/12 à 17 h 00 : TP Mazembe-Internacional Porto-Alegre
Posté : 11 déc. 2010, 12:03
Cela fait quatre mois que l'Internacional a décroché son billet pour la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA. Depuis, l'encadrement technique du club a été bien occupé à rassembler des informations sur les adversaires potentiels de la formation brésilienne aux Emirats Arabes Unis. Le processus a été long et s'est déroulé en trois étapes : d'abord, collecter des données sur les quatre demi-finalistes de la Ligue des champions de la CAF. Ensuite, superviser le TP Mazembe et Pachuca. Enfin, réaliser un montage vidéo des rencontres disputées par les deux équipes.
Ce travail fastidieux et minutieux n'a pas empêché les joueurs de l'Inter d'aller observer en personne leurs adversaires potentiels, à l'occasion de la confrontation entre Mazembe et Pachuca au stade Mohammad bin Zayed. La décision a été prise collectivement et annoncée par Bolívar, capitaine des Colorados. "En principe, c'était l'encadrement technique qui devait aller voir ce match. Nous avons demandé à ce que les joueurs y assistent également. C'est beaucoup mieux que la vidéo, car nous pouvons échanger nos impressions en temps réel", explique Rafael Sóbis. "Ce qui saute aux yeux, c'est que les joueurs de Mazembe sont très solides physiquement. Nous devons nous attendre à un match compliqué", poursuit l'attaquant de l'Inter au sujet de ses futurs adversaires en demi-finale.
Toutes ces précautions peuvent paraître quelque peu exagérées. Mais les apparences sont trompeuses. Depuis son triomphe en Copa Libertadores en août dernier, l'Internacional n'a qu'une chose en tête : tenter de remporter une deuxième Coupe du Monde des Clubs de la FIFA. "Nous avons commencé à nous préparer il y a déjà pas mal de temps. Cela explique en partie notre baisse de régime à la fin du championnat du Brésil", confirme l'Argentin Andrés D'Alessandro. "Nous avons remporté le plus grand tournoi de notre continent. Nous voulons faire la même chose au niveau mondial."
"Nous ne passons plus inaperçus"
Le rendez-vous suprême des clubs a une importance capitale pour l'Inter… et pour ses supporters ! La veille du départ des Colorados à destination des Emirats Arabes Unis, une projection du film Absoluto au stade Beira-Rio de Porto Alegre a réuni plus de 25 000 spectateurs. A Abou Dabi, 5 000 fans brésiliens sont déjà présents en vue de la demi-finale du 14 décembre. La presse suit les joueurs de l'Inter de l'hôtel au stade et vice-versa, situation que n'ont pas à vivre les footballeurs de Pachuca, Seongnam ou Mazembe, futur adversaire du champion d'Amérique du Sud.
L'explication est somme toute logique. "Nous ne passons plus inaperçus. Depuis que nous avons battu Barcelone dans cette compétition en 2006, nous ne pouvons plus nous cacher. C'est un tournoi très important pour tout le pays", souligne Bolívar, dont l'opinion est partagée par le "talisman" Giuliano : "La responsabilité est grande et ça se voit. La presse est sans arrêt autour de nous. Ça crée pas mal de pression et d'agitation. Il est très important pour nous de rester concentrés sur notre objectif."
Contretemps et beau temps
Le voyage de l'Inter avait été réglé dans les moindres détails, ce qui n'a pas empêché le vol au départ de Porto Alegre d'être retardé de deux heures. A quoi est venue s'ajouter une escale plus longue encore, et surtout imprévue, au Nigeria. Ces contretemps n'ont pas été du goût de l'encadrement technique, qui a toutefois rapidement été rassuré par deux entraînements satisfaisants depuis l'arrivée aux Emirats Arabes Unis. "Aujourd'hui, nous allons poursuivre notre adaptation. Les retards nous ont perturbés, mais nous nous sommes reposés et nous avons pu nous entraîner correctement. Nous sommes motivés. En plus, le climat est parfait", se réjouit le latéral gauche Kleber.
Un climat aussi bon dans le ciel que dans les rangs gauchos, où la concentration est à son maximum pour pouvoir tirer le meilleur profit d'une préparation millimétrée. "Nous avons parfaitement conscience que cette équipe est forte et unie. Il n'y a pas de raison que ça ne se passe pas bien", conclut Giuliano.
http://fr.fifa.com/clubworldcup/news/ne ... 49678.html