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Lechantre limogé
L'entraîneur du CS Sfaxien, le Français Pierre Lechantre, a été limogé après la défaite du club tunisien en finale de la Coupe de la Confédération africaine contre le FUS Rabat.

Un porte-parole du club a indiqué que la décision avait été prise après la défaite 3-2 à domicile, samedi en finale retour. Au match aller à Rabat, les deux clubs avaient fait match nul 0-0. Pierre Lechantre, 60 ans, a notamment conduit le Cameroun à la victoire dans la Coupe d'Afrique des nations 2000. Il a également entraîné en France, au Mali, au Maroc, en Arabie Saoudite et au Qatar.
A qui le tour ??? Coach de L'EN ???

Le foot tunisien est malade, gangrené...par qqs voyous qui le dirige et par des ramassis de journaleux...

Bertrand Marchand : "En Tunisie, on dramatise tout après une défaite"
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06/12/2010 à 15h:44 Par Alexis Billebault





Bertrand Marchand est dans une situation difficile mais 'ne se prend pas la tête'. Bertrand Marchand est dans une situation difficile mais "ne se prend pas la tête". © D.R.

Durement critiqué par la presse et une partie de l’opinion publique après la défaite au Botswana (0-1) en qualifications pour la CAN 2012, Bertrand Marchand (57 ans) bénéficie du soutien de sa fédération. Mais le sélectionneur français de l’équipe tunisienne de football n’a plus le droit à l’erreur : s’il veut emmener les Aigles de Carthage au Gabon et en Guinée équatoriale, il devra réaliser un sans faute…

Jeuneafrique.com : Vous êtes-vous senti menacé après la défaite au Botswana le 17 novembre dernier ?

Bertrand Marchand : Non. Quand nous sommes rentrés de Gaborone le jeudi matin à 7 heures, j’ai reçu un peu plus tard un appel du président de la fédération, Ali Jeddi, qui m’a dit que vu les circonstances de ce match, lui et le ministre des Sports comprenaient.

Cette défaite au Botswana place votre sélection dans une situation délicate. Mais vous avez avancé quelques explications…

Oui. On a joué un mercredi, c’est-à-dire entre deux journées de championnat en Europe, où jouent beaucoup d’internationaux. Ceux de l’Espérance de Tunis avaient disputé quatre jours plus tôt la finale retour de la Ligue de champions contre Mazembé (1-1). Un voyage interminable, une nuit blanche, et de nombreux blessés (Jemâa, Chikhaoui, Allagui, Haggui, Chermiti), essentiellement des attaquants.

Les journalistes tunisiens vous ont pourtant durement critiqué…

J’entraîne depuis plusieurs années en Tunisie [Club Africain de 2005 à 2007, l’Étoile du Sahel en 2007-2008 et la sélection nationale depuis juin 2010, NDLR]. Je sais comment fonctionne la presse ici. Vous gagnez et elle se montre dithyrambique, et si vous perdez, elle exige votre départ… C’est pour cela que je ne lis pas les journaux et que je n’écoute pas trop ce qui se raconte dans les médias… Après la victoire au Togo (2-1), les commentaires, d’après ce qu’on m’avait rapporté, étaient élogieux. En Tunisie, il y a beaucoup de journalistes qui demandent le départ d’un entraîneur parce qu’il a fait deux matchs nuls de suite. Cela m’avait concerné quand j’entraînais des clubs. Moi, je ne me prends pas la tête.

Est-il exact qu’avant le match au Togo (2-1), le président Jeddi vous aurait dit en substance : « c’est la victoire ou la porte » ?

Pas du tout. Il n’a rien dit du tout d’ailleurs. Vous savez, cela fait trente ans que je suis entraîneur. Je sais qu’on peut se faire virer du jour au lendemain. Cela m’arrivera peut-être un jour. Moi, je travaille pour le football tunisien. Mais je constate que dans les clubs, l’espérance de vie d’un entraîneur, c’est trois mois ! Combien d’entre eux ont été virés cette saison ? Une dizaine. Le problème, c’est qu’en Tunisie, on dramatise tout après une défaite.

Pierre Lechantre a entraîné le CS Sfaxien pendant six mois. Pierre Lechantre a entraîné le CS Sfaxien pendant six mois. © D.R.

Moins de six mois après son arrivée au CS Sfaxien (D1 tunisienne), l'entraîneur français Pierre Lechantre a trouvé un accord amiable avec les dirigeants du club pour mettre un terme à son contrat. Une décision annoncée le dimanche 5 décembre, au lendemain de la défaite en finale retour de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF) face au Fath Rabat (2-3).

Commencée le 12 juin dernier, l’histoire entre Pierre Lechantre et le CS Sfaxien s’est achevée officiellement le 5 décembre, quelques heures après que le club tunisien soit passé juste à côté d’une quatrième victoire en Coupe de la CAF, contre le Fath Rabat (2-3; 0-0 à l'aller).

Pierre Lechantre (60 ans) a finalement trouvé un arrangement financier avec les dirigeants du club pour mettre un terme à une collaboration qui avait du plomb dans l’aile depuis plusieurs semaines. « Je savais que certains membres du comité directeur ne voulaient plus de moi, après deux matchs nuls contre Zarzis et Gafsa. En Tunisie, une contre-performance, c’est un match nul à l’extérieur », soupire Lechantre, qui avait déjà été limogé en avril du Club Africain de Tunis.

"Pas de rancœur"

Le coach français, qui laisse tout de même son équipe à la troisième place du championnat tunisien, n’est pas tellement surpris par cette conclusion. « Je dois être le treizième entraîneur en Division 1 tunisienne à ne plus être en poste… Je n’ai pas de rancœur, je pense avoir fait de mon mieux avec l’effectif dont je disposais. Le problème, c’est que les dirigeants subissent la pression des supporteurs », constate Lechantre.

« Ce n’est pas en changeant d’entraîneur tous les trois mois que le football tunisien trouvera la solution, poursuit-il. Car en virant les techniciens sans arrêt, il n’y a aucune continuité dans le travail. Peut-être que ma méthode à l’européenne, faite de turn-over, n’était pas adaptée. Moi, je fais jouer les meilleurs, pas forcément le chouchou d’une partie du public… », explique Lechantre. Le CS Sfaxien, qui a utilisé quinze entraîneurs depuis dix ans, devrait être temporairement dirigé Nabil Kouki, l’ancien adjoint de Lechantre.

Après avoir battu les tunisiens de l'espérance, les algériensde jSK voici les Marocains du FUS jetés en pature au crocodile Comme ça mutu aseka moninga te.