La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...

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Erka
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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...

Message par Erka »

J'ai écrit ceci dans le forum de la dame Muntomosi

Oui, l'aide de 200.000$ par an a été suspendue. Oui, vous avez bien lu 200.000$ c'est bien là une nouvelle pour distraire les imbéciles. L'implication militaire US auprès du FPR Rwandais va bien au-delà des 200.000$/an. Cette nouvelle n'engage que les imbéciles qui vont y croire et les imbéciles auteurs de la même nouvelle/blague. On nous prend vraiment pour des idiots complets. 200.000$ salaire annuel d'un médecin spécialiste et encore!...Salaire mensuel d'un joueur de football de la Premiership, l'équivalent de quelques milliers de vieux fusils «poupou». On nous prend vraiment pour des parfaits imbéciles.

L'empire veut nous endormir, il y a quelque chose qu'ils veulent accomplir en ayant laissé passer la publication du rapport de l'ONU qui incrimine leur poulain Kagamé. Toutefois, c'est à nous de ne pas lâcher le morceau. Le sénateur Obama, avant qu'il ne devienne ce qu'il est aujourd'hui avait été à l'origine d'une loi portant sur des sanctions pour toute nation qui entretient la déstabilisation de la RDC. Il faut que je la retrouve pour voir si ceci a un quelconque lien avec cette fameuse loi.
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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...

Message par Ilunga »

ok...c'est bien ce que je pensais, c'est sans doute une opération de marketing public pcq le blocage du rapport des NU par les USA les a fait apparaitre devant le monde entier comme les organisateurs de la déstabilisation du Congo (ce qui est le cas)...Il faut continuer les pressions, on est sur la bonne voie...L'Eglise catholique est déterminée à en découdre avec les suppots de la balkanisation du Congo et le peuple congolais dans son ensemble est conscient et debout pour faire echec à cela...

Cependant, si la suspension de l'aide US à Kagame est insuffisante, ça donne à réfléchir à tous ceux qui soutiennent ce criminel, Kagame sera froidement lâché par les US comme le fut Mobutu dans pas longtemps...
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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...

Message par Erka »

J'ai vu ses interviews à Al Jazz et une autre chaine française je ne sais plus laquelle. Il parle de lui même à la 3e personne. Arrogant, il m'a rappelé Seskul au plus fort de son règne (copinage avec les US). Ils vont le lâcher lorsqu'il ne ferra plus leur affaire et son ami Bill Clinton se chargera de le faire taire car il en sait trop.

Son larbin qui est président chez nous tombera automatiquement une fois que son mentor sera lâché. C'est quand même étonnant que nos pouriticiens du PPRD ne disent rien sur les aveux de Kagamé sur Al Jazz. Qui sont ces hommes anciens du FPR nichés à la tête du Congo?
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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...

Message par Ilunga »

http://journalchretien.net/21367-jul-22 ... e-au-congo





1ère victoire congolaise sur le Rwanda

Jul 22 Suspension de l’aide militaire américaine : Le début de la fin de l’aventure rwandaise au Congo

Non à l’impunité internationale
dimanche 22 juillet 2012, par Jean Paul BWANA , pasteur évangéliste


il a fallu 16 longues années (de massacres, de viol, de pillage systématique des ressources minières du Congo, de recrutements des enfants soldats, de création et de soutien des rebellions, et de propagation du SIDA) pour que l’opinion internationale y souscrit. Tant mieux : Mieux vaut tard que jamais.
L’opinion internationale se rend aujourd’hui compte de l’implication rwandaise dans les guerres successives à l’est du Congo. Cette fois-ci, il y a eu plus de preuves indéniables pour convaincre la communauté internationale notamment l’annexe du rapport de l’ONU impliquant le noyau dur du pouvoir militaire rwandais, et surtout l’identité et les récits des recrues rwandaises du M23 que le Rwanda a refusé de recevoir pour des raisons bien évidentes.

Voir en ligne : Suspension de l’aide américaine au Rwanda

Pour une première, s’en est une. Il n’y avait aucune visibilité quant à l’éventualité de la prise d’une telle mesure du gouvernement américain à l’endroit du Rwanda ! Mais comme on dit, à force de rendre public les violations des droits de l’homme imputées aux forces rwandaises à l’Est de la rd CONGO, le peuple congolais vient de remporter une première bataille. Mais le meilleur est à venir car, il faut continuer avec cette campagne de la médiatisation de la menace de la balkanisation de la rd CONGO, et le phénomène de minerais du sang. Aucun pays à travers le monde n’a connu ce drame planétaire que subit l’ex-Congo Belge qui enregistre six millions des morts ( 6 000 000 000) depuis la guerre de Kabila de 1997. Regardez en Syrie, avec 18 000 morts morts, le monde entier est mobilisé pour arrêter ces meurtres et assassinats politiques. Mais la rd CONGO a connu plus que ça. D’où le cris pour que tout le peuple se soulève comme un seul homme pour faire prendre conscience à la communauté internationale sur le drame congolais. Jadis, Mobutu avait les mêmes privilèges que ceux dont jouit aujourd’hui l’actuel président rwandais, Paul Kagame. Mobutu était un pion important dans le dispositif de la CIA en Afrique, mais à cause de ses méfaits et dès que les occidentaux avaient fini de s’en servir, ils s’en débarrassèrent. Les occidentaux ont cet avantage de tenir compte de leur opinion publique, c’est vers ces sociétés qu’il faut le plus intensifier cette lutte afin que les protecteurs du Rwanda cessent de leur apporter l’aide, et toute l’aventure va s’arrêter. L’occident a plus à gagner avec la rd CONGO qu’avec le Rwanda. Mais malheureusement, les rwandais ont su vendre et exploiter leur génocide.

Une proposition de lecture

Les Etats-Unis d’Amérique ont décidé de suspendre leur aide militaire au Rwanda, première étape d’une série de mesures que la première puissance mondiale compte prendre contre le régime rwandais. En dépit des reniements sempiternels du gouvernement rwandais, les Etats-Unis et la communauté internationale en général ont finalement compris le jeu du Rwanda en République Démocratique du Congo. Ce jeu, qui consiste à déstabiliser à souhait la RDC pour en tirer de dividendes politiques, économiques, et territoriales, peut dangereusement semer les germes d’une xénophobie inutile à l’est du Congo.

En effet, c’est depuis l’année 1996 que le président Paul Kagame (alors vice-président du Rwanda) avec ses partenaires se sont engagés dans cette politique de déstabilisation du Congo. Malgré les efforts inlassables du peuple congolais de faire créditer la thèse de l’invasion, de l’occupation, et de la déstabilisation du Congo, il a fallu 16 longues années (de massacres, de viol, de pillage systématique des ressources minières du Congo, de recrutements des enfants soldats, de création et de soutien des rebellions, et de propagation du SIDA) pour que l’opinion internationale y souscrit. Tant mieux : Mieux vaut tard que jamais.
L’opinion internationale se rend aujourd’hui compte de l’implication rwandaise dans les guerres successives à l’est du Congo. Cette fois-ci, il y a eu plus de preuves indéniables pour convaincre la communauté internationale notamment l’annexe du rapport de l’ONU impliquant le noyau dur du pouvoir militaire rwandais, et surtout l’identité et les récits des recrues rwandaises du M23 que le Rwanda a refusé de recevoir pour des raisons bien évidentes.

Accepter ces recrues signifierait que les autorités rwandaises avaient menti sur l’implication du Rwanda dans la rébellion du M23. Cela signifierait également que le président Paul Kagame serait oblige de prendre des mesures disciplinaires contre les autorités militaires citées dans ce rapport. Or s’aventurer sur ce schémas serait un suicide politique pour le président Paul Kagame. Il faut, cependant, signaler que ces autorités militaires et politiques ne peuvent s’engager dans des opérations si dangereuses sans que la présidence rwandaise en soit au courant.

Il faut ajouter que le travail des services secrets des puissances occidentales (notamment la CIA) a contribué à certifier la vérité sur la guerre que mène le Rwanda au Congo à travers un mouvement dénommé le M23. D’après certaines indiscrétions, des documents classifiés ont confirme les conclusions de l’annexe du rapport de l’ONU à travers des images satellitaires de mouvements de troupes rwandaises au Parc Virunga, des interceptes audio des conversations entre les autorités militaires et politiques rwandaises et les officiers militaires du M23 dont Bosco Ntaganda. Disons que ces documents ont prouvé qu’il s’agit bel et bien d’une intervention militaire du Rwanda au Congo. Il est souhaitable que ce travail de surveillance du Rwanda continue pour épargner la région des Grands Lacs d’autres violences interethniques.

Cette décision courageuse de l’administration Obama se démarque de la politique Américaine. Elle marque un tournant décisif de l’aventure rwandaise au Congo. Il est possible qu’on voit plusieurs puissances occidentales qui ont toujours soutenu le Rwanda (comme la Grande Bretagne, le Canada, et l’Allemagne) suivre l’exemple des Etats-Unis d’Amérique. Il est recommandé à ces puissances d’aller au-delà des sanctions militaires pour inclure des sanctions diplomatiques et financières.

Le moment est donc venu pour que le président Paul Kagame soit traduit en justice a l’instar du président Charles Taylor, du président Saddam Hussein, et du président soudanais El Bashir. A l’instar du président Charles Taylor pour son implication dans la guerre en Sierra Leone, le président Paul Kagame a soutenu des rebellions qui ont commis des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité en RDC.

Il est temps pour que le président Paul Kagame soit traité comme le président Saddam Hussein. A l’instar du président Saddam Hussein qui a décidé de l’invasion d’un pays souverain à savoir le Koweït, le président Paul Kagame, profitant de l’aide militaire qu’il reçoit des puissances occidentales, a envoyé, plus d’une fois, des troupes rwandaises envahir un pays souverain, le Congo, qui est sous embargo militaire depuis plus de deux décennies. Et, enfin, à l’instar du président soudanais El Bashir pour son implication aux atrocités au Sud-Soudan et au Darfour, le président Paul Kagame du Rwanda est impliqué aux faits de génocide qui ont été commis à l’est du Congo.

Cette voie paraît plus salutaire plutôt que l’établissement d’une force internationale entre les deux pays. Car le Rwanda ne manquera pas de trouver d’autres alibis pour empêcher l’établissement d’une telle force qui obligerait le Rwanda de ne plus avoir accès aux ressources minières du Congo. Aussi, le Rwanda serait sous pression d’arrêter Bosco Ntaganda et le remettre à la cour pénale internationale.
La paix dans la région de Grands Lacs est à ce prix. Trop, c’est trop.
Congo Vision

© 2012 Congo Vision
21 Juillet 2012

U.S. cuts military aid to Rwanda over Congo rebel support

By Joe Bavier | Reuters
ABIDJAN (Reuters) - The U.S. government said Saturday it will cut military aid to Rwanda for this year, citing evidence Kigali is supporting rebels in the Democratic Republic of Congo, in a significant step by one of Rwanda’s staunchest allies.
Rwanda has denied reports by United Nations experts and rights groups that it is backing eastern Congolese rebels, including the M23 group, which has seized parts of North Kivu province in fighting that has displaced over 260,000 people since April.
The U.S. State Department cited evidence of Rwandan support for the rebels in announcing the military aid suspension.
"The United States government is deeply concerned about the evidence that Rwanda is implicated in the provision of support to Congolese rebel groups, including M23," said Hilary Fuller Renner, a State Department spokeswoman, in an emailed statement.
"We will not obligate $200,000 in Fiscal Year 2012 Foreign Military Financing funds that were intended to support a Rwandan academy for non-commissioned officers. These funds will be reallocated for programming in another country," she said.
Washington has stood by Rwanda in the past despite the tiny nation’s long history of involvement in wars in vast neighbouring Congo.
Rwanda’s foreign minister has previously said reports of its involvement in Congo fighting were "disingenuous" and a bid to make Rwanda a scapegoat for its neighbour’s problems. Officials in Kigali were not immediately available for comment on the U.S. aid cut.
Renner said Washington was in the process of assessing whether further steps should be taken in response to Rwanda’s actions in Congo.
She said the United States would continue to help Rwanda support peacekeeping missions. Rwanda has a major peacekeeping presence in Sudan’s Darfur region.
Although the amount of cash being withheld is small, analysts said the move clearly signalled Washington’s displeasure.
"The U.S. government has been a longstanding ally of the Rwandan government. This step, even if symbolic, is emblematic of a shift in perception - if not necessarily in aid - in Washington," said independent Congo expert Jason Stearns.
Rwanda sent its army into Congo, then called Zaire, in the mid 1990s, ostensibly to hunt down Rwandan Hutu rebels who fled there after the 1994 genocide.
A decade of conflict followed, in which Rwandan forces helped Congolese rebels topple the dictator Mobutu Sese Seko. They then fell out with the rebels they initially backed, sparking a war that sucked in other neighbouring armies and officially ended in 2003.
The current rebellion comes after three years of generally improved relations between Kinshasa and Kigali since the latter helped end a 2004-9 eastern Congolese uprising, which Rwanda was also accused of backing.
The leaders of Congo and Rwanda agreed at a meeting this month to allow a neutral force to be deployed in Congo to defeat each others’ rebels, but the plan’s details have not been announced yet.
(Writing by David Lewis ; Editing by Roger Atwood)
US Cuts Military Aid to Rwanda
Posted Saturday, July 21st, 2012 at 3:15 pm
The United States has cut its military aid to Rwanda, citing concerns that the government in Kigali is supporting rebels in neighboring Democratic Republic of Congo.
The U.S. State Department said Saturday it had evidence that Rwanda is helping Congolese rebel groups, including M23. It said it will withhold $200,000 of aid pledged to help a military training agency. The Rwandan government has repeatedly denied helping the rebels.
Washington’s move comes a week after the presidents of Rwanda and the DRC agreed to the deployment of an international force to fight the rebellion in eastern Congo and to patrol their border.
Congolese troops have tried for years, with little success, to subdue rebel groups in the volatile and mineral-rich eastern provinces.
M23 is comprised of former soldiers believed to be loyal to Bosco Ntaganda, a warlord wanted by the International Criminal Court for alleged war crimes.
Voice of America
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http://www.lapresse.ca/international/af ... oteste.php




Publié le 22 juillet 2012 à 12h29 | Mis à jour à 12h29
Washington suspend son aide militaire au Rwanda, Kigali proteste


Un porte-parole de la diplomatie américaine, Darby Holladay, a précisé à l'AFP que ces fonds de 200 000 dollars (164 000 euros) pour 2012 étaient destinés à une école militaire rwandaise.



Nicolas REVISE
Agence France-Presse

Les États-Unis, alliés récents du Rwanda, ont suspendu leur aide-militaire à cet ex-protectorat belge en raison du soutien de Kigali, qui s'en défend, à la rébellion dans l'est de la République Démocratique du Congo (RDC) voisine.

«À la lumière d'informations selon lesquelles la Rwanda soutien des groupes armés en RDC, le département d'État a décidé qu'il ne pouvait plus fournir au Rwanda de financement militaire étranger pour l'année budgétaire en cours», selon un communiqué reçu dimanche.

Un porte-parole de la diplomatie américaine, Darby Holladay, a précisé à l'AFP que ces fonds de 200 000 dollars (164 000 euros) pour 2012 étaient destinés à une école militaire rwandaise. Washington «continuera» toutefois de contribuer à la formation de troupes rwandaises participant à des forces de maintien de la paix.

«Le gouvernement américain est profondément préoccupé par des preuves montrant que le Rwanda est impliqué dans le soutien aux rebelles congolais, dont ceux du M23», le Mouvement du 23 mars, a ajouté le département d'État.

Les États-Unis ont de nouveau enjoint leur allié de «cesser de soutenir» la rébellion en RDC qui «menace de déstabiliser la région» des Grands lacs.

Les mutins du M23 s'opposent depuis mai à l'armée congolaise dans l'est du Nord-Kivu où ils ont leurs bases dans ce secteur frontalier du Rwanda et de l'Ouganda. Ils viennent de prendre plusieurs localités de la province.

D'après un rapport d'experts de l'ONU rendu public fin juin, le M23 a reçu une aide directe de hauts responsables rwandais, sous forme d'armes, munitions et recrues. L'ONU accuse nommément le ministre de la Défense, le général James Kabarebe, et le chef d'état-major des armées, le général Charles Kayonga.

«Mauvaises informations»

Le Rwanda et son président Paul Kagame ont toujours démenti tout soutien aux mutins.

Interrogée par l'AFP, la ministre des Affaires étrangères Louise Mushikiwabo a déploré une décision de «nos amis américains» fondée sur de «mauvaises informations» et «factuellement fausse».

«Comme nous l'avons dit depuis le début, le Rwanda n'est ni la cause, ni le complice de l'instabilité dans l'est de la RDC», a-t-elle insisté. Elle a annoncé une rencontre avec des experts de l'ONU la semaine prochaine, au cours de laquelle Kigali «réfutera ligne par ligne» le rapport accusatoire de l'ONU.

Le M23 est issu d'une ancienne rébellion tutsi en RDC, le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP). Ces ex-insurgés ont été en principe intégrés à l'armée congolaise dans le cadre d'un accord de paix scellé avec Kinshasa le 23 mars 2009. Mais le M23 reproche au président congolais Joseph Kabila d'être revenu sur ce règlement et réclame son application complète.

Ce CNDP était déjà réputé soutenu par le Rwanda pour combattre, sur le sol congolais, des rebelles hutu rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR).

Les FLDR sont en effet accusées par Kigali d'avoir participé au génocide des Tutsi par des extrémistes hutu au Rwanda en 1994 - 800 000 morts selon l'ONU - et de représenter toujours une menace militaire contre le régime du président Kagame.

Le Rwanda est une ancienne colonie allemande et ex-protectorat belge, indépendant depuis tout juste 50 ans. Depuis le génocide, les relations avec la France ont été tendues et même rompues entre 2006 et fin 2009, avant une détente fragile depuis début 2010, même si de graves accusations perdurent des deux côtés.
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http://www.bbc.co.uk/afrique/region/201 ... anda.shtml




Washington suspend son aide au Rwanda

Dernière mise à jour: 22 juillet, 2012 - 18:05 GMT



Les Etats-Unis ont décidé de suspendre leur aide militaire au Rwanda, accusé de soutenir les rebelles congolais du M23.
"A la lumière d'informations selon lesquelles le Rwanda soutien des groupes armés en RDC, le département d'Etat a décidé qu'il ne pouvait plus fournir au Rwanda de financement militaire étranger pour l'année budgétaire en cours", indique un communiqué du Département d’Etat.
Kigali a toujours nié toute implication dans les évènements en cours dans l’est de la RDC.
L’aide, dont le montant se chiffre à plus de 107 millions de Francs CFA pour l’année en cours, était destinée à une école militaire.
Selon un correspondant de la BBC dans la région des Grands Lacs, la suspension de l’aide américaine est hautement symbolique.
Cela démontre que Washington, reconnait la responsabilité de son allié rwandais dans les actions militaires en RDC.
Un rapport récent des Nations Unies a accusé le Rwanda de soutenir la rébellion du M23 dirigée par le général déserteur Bosco Ntaganda.
Depuis mai dernier, ces mutins du M23 s'opposent à l'armée congolaise dans le Nord-Kivu, frontalier du Rwanda et de l'Ouganda.
Dans une déclaration à la presse, la ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, a déploré une décision fondée sur de "mauvaises informations".
"Comme nous l'avons dit depuis le début, le Rwanda n'est ni la cause, ni le complice de l'instabilité dans l'est de la RDC", a-t-elle ajouté.
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http://french.ruvr.ru/2012_07_22/Etats- ... nda-Congo/




Les États-Unis ont cessé l'aide militaire au Rwanda


22.07.2012, 10:37

Les États-Unis ont cessé la livraison de l'assistance militaire au Rwanda après les accusations selon lesquelles ce pays soutient des rebelles dans les États voisins de la République démocratique du Congo.

Il s'agit de l'aide d'un montant de 200.000 dollars. Ce montant peut paraître insignifiant, mais l'étape est très symbolique. Washington – un fidèle allié international du Rwanda – croit que Kigali déstabilise la situation dans la région, en soutenant les rebelles congolais. Le Rwanda a fermement nié toute implication dans le soulèvement, qui a eu lieu à proximité de la frontière ouest du pays.

À la suite des actions des militants dans l'Est du Congo, près de 200.000 personnes sont devenues des réfugiés
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http://journalmetro.com/monde/126054/wa ... au-rwanda/




21/07/2012 Mise à jour: 21 juillet 2012 | 20:37 Ajuster la taille du texte

Washington coupe les vivres au Rwanda
Par Rédaction

JOHANNESBOURG, Afrique du Sud – Washington retire sa promesse d’aide militaire au Rwanda, craignant que Kigali ne soutienne les mouvements rebelles dans le Congo voisin.

Le département d’État américain a publié un communiqué samedi indiquant que les «États-Unis ont été intensément engagés aux plus hauts niveaux pour exhorter le Rwanda à cesser et empêcher la démonstration d’un tel soutien, qui menace de mettre en péril la stabilité dans la région».

La Maison-Blanche, habituellement un allié majeur du Rwanda, a fait savoir qu’elle ne verserait pas les 200 000 $ US en aide militaire prévus pour cette année.

Le Rwanda a rejeté les allégations des Nations unies et de groupes de défense des droits de la personne, qui affirment que Kigali a aidé le mouvement rebelle M-23 dans l’est du Congo. Les affrontements ayant éclaté dans les derniers mois dans cette région ont forcé plus de 200 000 personnes à quitter leur foyer.
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Message par Ilunga »

RDC : meilleure solution, traduire le Rwanda(et ses parrains) en justice devant la cour international de justice.


http://www.youtube.com/watch?v=1cVIoCYS ... r_embedded
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http://www.congoone.net/one/index.php?o ... &Itemid=27




Kagame est « un paralytique ». Relativisons-le !

Écrit par Mbelu Babanya Kabudi
Dimanche, 22 Juillet 2012 18:48

Les annexes du dernier rapport des experts de l’ONU publié le 04 juin 2012 ont presqu’anéanti Kagame. Ses mensonges ne lui seront plus d’un grand secours. Ils le rendront de plus en plus ridicule. D’ailleurs, Kagame est « un paralytique » que nous devrions relativiser pour penser un peu plus aux questions beaucoup plus sérieuses d’intégration économique et politique pour notre sous-région. La lutte pour la mise sur pied des organisations sous-régionales (efficaces) d’intégration panafricaine devrait se mener concomitamment avec celle de la mise hors d’état d’agir de toutes « les petites mains du capital ». L’Amérique Latine devrait nous inspirer. Elle y arrive tant bien que mal.

Depuis le début de la tragédie des Grands-Lacs (vers les années 1990), au fur et à mesure que les années passent, le danger de falsifier l’histoire de cette sous-région semble devenir imminent. Les annexes du dernier rapport des experts de l’ONU ont tellement mis le Rwanda de Paul Kagame sur le devant de la scène que le risque d’oublier que Kagame est « un paralytique » devient grand.
Ce risque est tellement grand que plusieurs compatriotes se limitent à commenter l’actualité de notre sous-région quotidiennement sans la fonder sur certaines sources mieux informées au sujet de notre commune tragédie. D’où l’importance de rappeler certaines « confidences » pouvant éclairer notre compréhension de cette tragédie.
En août 2008, faisant allusion au silence de Paris sur les accusations portées à son encontre par Kagame, Denis Sassou Nguesso, le président du Congo-Brazzaville, confiait à Pierre Péan cette parabole : « Quand le paralytique assis au pied d’un manguier joue avec des feuilles vertes, c’est qu’il y a quelqu’un dans l’arbre qui les lui a jetées. Sinon, il ne joue qu’avec des feuilles mortes ! » Et d’ajouter : « Il suffirait à Paris de dire à ses « amis » les protecteurs de Kagame- les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et Israël- de calmer un peu leur protégé pour que les attaques cessent ! » Contrairement aux apparences, Kagame jouit toujours de cette protection, même si ses murs de fissurent de plus en plus. Et il est difficile de parler de Kagame sans faire allusion à Joseph Kabila. Sassou en parle aussi dans sa « confidence » à Pierre Péan. Il dit : « …ce jeune Kabila, président du Congo voisin : « venu de nulle part, en quinze jours il a eu les honneurs de Paris, Bruxelles, Londres et Washington…Joseph est un cheval de Troie du président rwandais. Officiellement, pendant la journée, il s’oppose à Kagame, mais la nuit tombée, il marche avec lui… » (P. PEAN, Carnages. Les guerres secrètes des grandes puissances en Afrique, Paris, Fayard, 2010, p. 531) Le dernier huis-clos organisé en marge de la conférence d’Addis Abeba en dit long sur cette complicité.
Perdre de vue cette double réalité peut constituer un handicap sérieux à la sortie de la guerre d’agression et/ou des « crimes organisés en Afrique centrale. »
Pour rappel, au Tribunal Pénal International pour le Rwanda, ce sont les USA et ka Grande-Bretagne qui ont tout fait pour que les crimes commis par les membres du FPR, proches de Paul Kagame, ne puissent pas être jugés. Ces deux pays se sont battus becs et ongles pour que la Procureure de ce TPIR, Carla Del Ponte, puisse en être défenestrée. (Lire à ce propos F. HARTMANN, Paix et châtiment. Les guerres secrètes de la politique et de la justice internationales, Paris, Flammarion, 2007 et C. DEL PONTE, La traque, les criminels de guerre et moi. Madame la Procureure accuse, Feltrinelli Editore, Milan, 2008). Dernièrement, ce sont les USA qui ont failli bloquer la publication des annexes du rapport des experts de l’ONU sur le soutien du Rwanda aux rebelles du M23 (publié le 04 juin 2012).
Ce rappel nous semble important dans la mesure où il peut guider les différentes actions des compatriotes et de leurs « amis » soucieux de mettre un terme au gangstérisme économique rongeant notre pays depuis les années 90. Il est important que nous sachions qu’en menant des actions diplomatiques et/ou militaires contre le Rwanda de Paul Kagame, ce n’est pas seulement à cet individu que nous nous en prenons mais aussi à ses parrains et à « leurs chevaux de Troie ». De cette perception des choses pourrait (aussi) dépendre l’efficacité de ces actions. Nous devons toujours faire très attention ! Une bonne connaissance du mode opératoire des parrains de Paul Kagame nous semble indispensable à la quête des issues à la guerre d’agression imposée à notre pays.
Prenons un exemple. Pourquoi, dès que Kagame est pris la main dans le sac, après la publication du dernier rapport des experts de l’ONU, une proposition d’une force neutre d’interposition est aussitôt proposée à nos frontières sans que nous sachions qui va réellement la prendre en charge ? Les parrains de Kagame savent pertinemment bien que la déstructuration du Congo (RD) ne vient pas que de l’extérieur : le ver est dans le fruit. Donner l’impression que le Rwanda de Kagame s’est calmé n’empêchera pas « aux chevaux de Troie » de poursuivre leur œuvre de « destruction créatrice » à l’intérieur de notre pays. Il ne serait pas exclu que la présence de cette force dite neutre à nos frontières puisse contribuer à la neutralisation de toute résistance intérieure orchestrée contre les « chevaux de Troie » de cette œuvre diabolique.
La lutte est âpre. Elle doit être conduite avec intelligence et sagesse. A un certain moment, elle devra dépasser la réduction du Rwanda à « ces tueurs tutsis au cœur de la tragédie congolaise ». Il appartiendra aux meneurs intelligents et sages de cette lutte d’en décider. Pourquoi ? Pour une raison simple : le gangstérisme économique est une lutte menée par le capitalisme sauvage contre toute forme de solidarité et coopération entre les peuples (du Sud et même du Nord). Et ce capitalisme a plusieurs visages. Les USA sont un ensemble de plusieurs Etats fédéraux. L’UE est un ensemble de 27 pays. La Chine , c’est un milliard et demi d’habitants. Continuer à croire que le Congo, avec ses 60 ou 70 millions d’habitants, doit pouvoir faire éternellement face à ces « partenaires extérieurs » plus peuplés et coordonnant souvent ensemble leurs actions, nous semble être une étroitesse de vue. Voilà pourquoi la lutte contre le gangstérisme économique entretenu par le capitalisme sauvage doit être mené sur fond d’un panafricanisme des peuples (promouvant la solidarité, la coopération et la justice sociale.) Cela peut se faire concomitamment. La tendance la plus facile serait de croire qu’il y a lieu de mener une lutte après une autre. Il serait plus facile de débarrasser le Congo de ses « chevaux de Troie » et de ses ennemis extérieurs avant de penser aux alliances sous-régionales et à l’intégration économique et politique. La voie la plus facile ne semble pas être la plus efficace. Cela d’autant plus que le capitalisme sauvage règne là où, souvent, par ses « petites mains », il divise.
Et puis, pourquoi ne pourrions-nous pas nous inspirer de l’exemple de ces pays capitalistes ? Comment ?
Au jour d’aujourd’hui, malgré l’importance de leurs budgets militaires, ils ne savent plus « agresser » « leurs ennemis réelles et/ou imaginaires » en solitaire. Plusieurs pays se mettent ensemble au sein de l’OTAN pour agir. Ou ils instrumentalisent l’ONU et ses casques bleus. Tous ces pays savent qu’une union intelligente et sage fait la force. Sur ce point, nous pourrions les imiter.
Si nous ne voulons pas nous inspirer de l’exemple de ces pays, il y a celui de l’Amérique Latine. Les progrès du socialisme du XXIème siècle coïncident avec ceux des organisations d’intégration régionale. Au jour d’aujourd’hui, l’Amérique Latine et les Caraïbes ont, au nombre des organisations d’intégration régionale, l’UNSASUR (Organisation supranationale rassemblant l’ensemble des Etats sud-américains fondée en 2008), la CELAC (Communauté des Etats latino-américains et caribéenne, fondée en 2011) et l’ALBA (Organisation régionale, fondée en 2005 et impulsée par le Cuba et le Venezuela et élargie notamment à la Bolovie , l’Equateur et le Nicaragua). Ces organisations régionales aident les pays de l’Amérique Latine et des Caraïbes à résister contre le contrôle capitaliste des espaces géopolitiques et géostratégiques et à assurer, tant soit peu, le bonheur collectif partagé. Elles s’efforcent d’être fondées sur la solidarité, la coopération et la justice sociale (et non sur la compétitivité et la concurrence comme les pays capitalistes).
Les efforts d’intégration économique et politique peuvent être les lieux de l’apprentissage du vivre-ensemble. Celui-ci n’est pas une génération spontanée. Il adviendra au fur et à mesure que les constitutions démocratiques des pays de la sous-région pourront promouvoir la pratique de la liberté, de la justice et de l’égalité dans le respect de la dignité humaine. Les routes et les autoroutes de la communication et de la télécommunication peuvent sérieusement y aider.
Mise à jour le Dimanche, 22 Juillet 2012 19:04
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