Re: La gestion du serveur de la CENI
Posté : 01 sept. 2011, 22:23
Le journal extrémiste kabilo-joséphiste, "L'Avenir", a bien changé ! Plus de diatribes anti-tshisekedi et anti-UDPS comme avant...ça sent le vent de la défaite des "kabilistes" et le journal se positionnerait-il pour prendre date à l'avance?
jeudi 1er septembre 2011
Marche de l’UDPS hier jeudi 1er septembre : Boulevard du 30 juin, véritable champ de bataille
Comme l’avait annoncé le Secrétaire général de l’Udps, mardi 27 août dernier à la presse, le parti cher à Etienne Tshisekedi est descendu hier dans la rue. A en croire Jacquemain Shabani, cette marche avait pour objectif de « protester et dénoncer l’opacité délibérément entretenue par la Ceni et son bureau autour des différentes opérations importantes du processus électoral en cours ». Le drame est que cette marche annoncée comme pacifique, s’est vite transformée en un véritable affrontement entre les forces de l’ordre et des combattants de l’Udps.
Jeudi, 1er septembre 2011. La fin de l’avant-midi est fort agité au centre ville. Effervescence générale. Magasins fermés, pas de circulation, l’on peut facilement observer une grande agitation chez des personnes qui fréquentent cette partie de la capitale. Des colonnes des policiers bien armés encerclent quelques coins stratégiques.
Quelques minutes après, ça crépite. Nous sommes à près de 20 mètres du siège de la Commission électorale indépendante. Devant nous, des policiers armées jusqu’aux dents s’affrontent contre un groupe de partisans de l’Udps. Gaz lacrymogène chez les uns, pierres et cocktail Molotov chez d’autres, impossible d’approcher. Comme nous parlions avec une consœur en reportage, une arme tonne. Elle est lourde. Nous sommes en émoi et trouvons notre salut dans la fuite. Voici que notre caméraman n’est plus avec nous. La panique et grande.
De plus en plus, le dispositif sécuritaire se renforce. Nous sommes sur le boulevard du 30 juin, juste devant l’ancienne ambassade de France. De loin, nous apercevons une forte délégation de l’Udps au niveau de la poste. Professionnalisme oblige, nous décidons de nous y rendre mais difficilement. Nous sommes toujours sur le boulevard devant le siège de la police de la circulation routière.
A 50m, c’est un véritable champ de bataille entre forces de l’ordre et manifestants. La police réduit à les neutraliser. Les voilà qui n’osent plus avancer. Après près 30 minutes sur le lieu, nous faisons demi-tour. Du haut de notre rédaction, nous observons l’évolution de la situation. Elle se calme petit à petit. C’est vers 14h10’ que les policiers sont partis, après que la situation soit redevenue plus calme avec notamment le retour de la circulation.
Une marche qui inquiète
A près de trois mois des élections que d’aucuns souhaitent apaisées, des marches comme celles d’hier interpellent. Il est temps que l’opinion s’en rende compte. Car si c’est dans ce contexte que nous devrons aller aux élections, le pire serait à craindre… Parlant des revendications de l’Udps, si la Ceni, fort d’une enquête conjointe menée notamment avec la police et la Monusco, estime que les accusations de l’Udps sont non fondées, ce parti ne l’entend point de cette oreille.
Sur ce point, le scepticisme de l’Udps est profond : « comme l’opinion s’en sera rendue compte, la CENI a, jusqu’à ce jour, réservé un refus catégorique. Bien que de notoriété publique et qu’il soit établi que de nombreuses irrégularités entachent le processus électoral, notamment en ce qui concerne l’identification et l’enrôlement des électeurs, ainsi que la création et la répartition géographique des centres d’inscription et de vote, la CENI s’oppose à l’établissement de la transparence dans la gestion du processus électoral, pourtant le seul gage de crédibilité dudit processus, en refusant d’accéder à la demande de I’UDPS et des autres partis de l’opposition, qui consiste à donner à ses Experts dûment mandatés l’accès au serveur central et. Au Centre National de Traitement (CNT), en vue de la vérification et certification de la fiabilité du fichier électoral », a affirmé Jacquemain Shabani à la dernière conférence de presse.
A ce jour, il revient donc aux différentes parties de trouver un terrain d’entente pour ne pas donner aux mauvaises langues l’occasion de dire que le pays ne s’est pas bien préparé pour les élections.
Papy Maluku
Source : L'Avenir
jeudi 1er septembre 2011
Marche de l’UDPS hier jeudi 1er septembre : Boulevard du 30 juin, véritable champ de bataille
Comme l’avait annoncé le Secrétaire général de l’Udps, mardi 27 août dernier à la presse, le parti cher à Etienne Tshisekedi est descendu hier dans la rue. A en croire Jacquemain Shabani, cette marche avait pour objectif de « protester et dénoncer l’opacité délibérément entretenue par la Ceni et son bureau autour des différentes opérations importantes du processus électoral en cours ». Le drame est que cette marche annoncée comme pacifique, s’est vite transformée en un véritable affrontement entre les forces de l’ordre et des combattants de l’Udps.
Jeudi, 1er septembre 2011. La fin de l’avant-midi est fort agité au centre ville. Effervescence générale. Magasins fermés, pas de circulation, l’on peut facilement observer une grande agitation chez des personnes qui fréquentent cette partie de la capitale. Des colonnes des policiers bien armés encerclent quelques coins stratégiques.
Quelques minutes après, ça crépite. Nous sommes à près de 20 mètres du siège de la Commission électorale indépendante. Devant nous, des policiers armées jusqu’aux dents s’affrontent contre un groupe de partisans de l’Udps. Gaz lacrymogène chez les uns, pierres et cocktail Molotov chez d’autres, impossible d’approcher. Comme nous parlions avec une consœur en reportage, une arme tonne. Elle est lourde. Nous sommes en émoi et trouvons notre salut dans la fuite. Voici que notre caméraman n’est plus avec nous. La panique et grande.
De plus en plus, le dispositif sécuritaire se renforce. Nous sommes sur le boulevard du 30 juin, juste devant l’ancienne ambassade de France. De loin, nous apercevons une forte délégation de l’Udps au niveau de la poste. Professionnalisme oblige, nous décidons de nous y rendre mais difficilement. Nous sommes toujours sur le boulevard devant le siège de la police de la circulation routière.
A 50m, c’est un véritable champ de bataille entre forces de l’ordre et manifestants. La police réduit à les neutraliser. Les voilà qui n’osent plus avancer. Après près 30 minutes sur le lieu, nous faisons demi-tour. Du haut de notre rédaction, nous observons l’évolution de la situation. Elle se calme petit à petit. C’est vers 14h10’ que les policiers sont partis, après que la situation soit redevenue plus calme avec notamment le retour de la circulation.
Une marche qui inquiète
A près de trois mois des élections que d’aucuns souhaitent apaisées, des marches comme celles d’hier interpellent. Il est temps que l’opinion s’en rende compte. Car si c’est dans ce contexte que nous devrons aller aux élections, le pire serait à craindre… Parlant des revendications de l’Udps, si la Ceni, fort d’une enquête conjointe menée notamment avec la police et la Monusco, estime que les accusations de l’Udps sont non fondées, ce parti ne l’entend point de cette oreille.
Sur ce point, le scepticisme de l’Udps est profond : « comme l’opinion s’en sera rendue compte, la CENI a, jusqu’à ce jour, réservé un refus catégorique. Bien que de notoriété publique et qu’il soit établi que de nombreuses irrégularités entachent le processus électoral, notamment en ce qui concerne l’identification et l’enrôlement des électeurs, ainsi que la création et la répartition géographique des centres d’inscription et de vote, la CENI s’oppose à l’établissement de la transparence dans la gestion du processus électoral, pourtant le seul gage de crédibilité dudit processus, en refusant d’accéder à la demande de I’UDPS et des autres partis de l’opposition, qui consiste à donner à ses Experts dûment mandatés l’accès au serveur central et. Au Centre National de Traitement (CNT), en vue de la vérification et certification de la fiabilité du fichier électoral », a affirmé Jacquemain Shabani à la dernière conférence de presse.
A ce jour, il revient donc aux différentes parties de trouver un terrain d’entente pour ne pas donner aux mauvaises langues l’occasion de dire que le pays ne s’est pas bien préparé pour les élections.
Papy Maluku
Source : L'Avenir