Re: 03/09/2011 Avant match Sénégal - RDC @19h00
Posté : 24 août 2011, 21:30
Lépicier à la conquête du Congo
(24/08/2011)
© Photonews
Le Montois pourrait devenir un Léopard la semaine prochaine
MONS Depuis qu’il a abandonné l’idée de porter le maillot de l’équipe de France (“À partir du moment où on ne passe pas pro...”), Maël Lépicier n’a qu’une envie : profiter de sa double nationalité franco-congolaise pour revêtir le statut d’international.
Ce sera probablement chose faite le samedi 3 septembre, à l’occasion d’un Sénégal - Congo crucial en vue de la Can 2012. Hier, aucune convocation – pas même celle de Zola – n’avait atterri au Tondreau. Mais on ne voit pas pourquoi Robert Nouzaret snoberait le défenseur-médian montois alors qu’il l’avait convoqué pour le match, certes amical, du 10 août en Gambie.
Bref, Maël Lépicier attend le verdict avec une certaine impatience, lui qui n’avait pu honorer la dernière convocation en raison d’un problème de passeport. “Mon père est originaire de Brazzaville. Il est arrivé en France à l’âge de 20 ans pour y réaliser ses études, puis travailler dans l’électronique. Aujourd’hui, il se partage entre Le Mans et Paris.”
Comme beaucoup d’autres européens d’origine africaine, le Montois n’a jamais mis les pieds dans le pays de son père. Un pays, un nom, sur lequel il aspire à mettre des images.
“Je ne sais pas à quoi m’attendre, bien que mon père m’en ait forcément parlé. Même ma mère ignore tout du Congo. Nous avons toutefois l’intention de nous y rendre, mon père, ma mère, mon frère et moi. Mes parents approchant de la retraite, ce sera bientôt plus simple. Pour ma part, c’est quelque chose que j’ai envie de découvrir. Peut-être que le football me le permettra sous peu, même si le prochain match a lieu au Sénégal et que le rassemblement s’effectuera à Paris.”
Maël n’a jamais vu le Congo. Il se sent forcément français, mais il sait que ses racines africaines lui ont fait don de certaines aptitudes physiques. Ce n’est pas un hasard si son père et son frère ont aussi tâté du sport.
“Mon grand-frère a 27 ans. Il a aussi joué au foot et au tennis, mais il s’est finalement orienté vers la fac de sport. Il a donné cours à des élèves en difficulté. Désormais, il s’oriente vers des cours de natation. Papa a aussi joué au foot dans son pays. On connaît forcément les exploits de mon cousin Jo-Wilfried. Ce qu’on sait moins, par contre, c’est que son petit frère était un grand espoir du basket français. À 19 ans, il évoluait déjà en Pro A avec Le Mans. Malheureusement, il a dû mettre un terme à sa carrière en raison de sérieux problèmes aux vertèbres. Cela a été un choc.”
Kevin Centorame
http://www.dhnet.be/sports/mons/article ... congo.html
(24/08/2011)
© Photonews
Le Montois pourrait devenir un Léopard la semaine prochaine
MONS Depuis qu’il a abandonné l’idée de porter le maillot de l’équipe de France (“À partir du moment où on ne passe pas pro...”), Maël Lépicier n’a qu’une envie : profiter de sa double nationalité franco-congolaise pour revêtir le statut d’international.
Ce sera probablement chose faite le samedi 3 septembre, à l’occasion d’un Sénégal - Congo crucial en vue de la Can 2012. Hier, aucune convocation – pas même celle de Zola – n’avait atterri au Tondreau. Mais on ne voit pas pourquoi Robert Nouzaret snoberait le défenseur-médian montois alors qu’il l’avait convoqué pour le match, certes amical, du 10 août en Gambie.
Bref, Maël Lépicier attend le verdict avec une certaine impatience, lui qui n’avait pu honorer la dernière convocation en raison d’un problème de passeport. “Mon père est originaire de Brazzaville. Il est arrivé en France à l’âge de 20 ans pour y réaliser ses études, puis travailler dans l’électronique. Aujourd’hui, il se partage entre Le Mans et Paris.”
Comme beaucoup d’autres européens d’origine africaine, le Montois n’a jamais mis les pieds dans le pays de son père. Un pays, un nom, sur lequel il aspire à mettre des images.
“Je ne sais pas à quoi m’attendre, bien que mon père m’en ait forcément parlé. Même ma mère ignore tout du Congo. Nous avons toutefois l’intention de nous y rendre, mon père, ma mère, mon frère et moi. Mes parents approchant de la retraite, ce sera bientôt plus simple. Pour ma part, c’est quelque chose que j’ai envie de découvrir. Peut-être que le football me le permettra sous peu, même si le prochain match a lieu au Sénégal et que le rassemblement s’effectuera à Paris.”
Maël n’a jamais vu le Congo. Il se sent forcément français, mais il sait que ses racines africaines lui ont fait don de certaines aptitudes physiques. Ce n’est pas un hasard si son père et son frère ont aussi tâté du sport.
“Mon grand-frère a 27 ans. Il a aussi joué au foot et au tennis, mais il s’est finalement orienté vers la fac de sport. Il a donné cours à des élèves en difficulté. Désormais, il s’oriente vers des cours de natation. Papa a aussi joué au foot dans son pays. On connaît forcément les exploits de mon cousin Jo-Wilfried. Ce qu’on sait moins, par contre, c’est que son petit frère était un grand espoir du basket français. À 19 ans, il évoluait déjà en Pro A avec Le Mans. Malheureusement, il a dû mettre un terme à sa carrière en raison de sérieux problèmes aux vertèbres. Cela a été un choc.”
Kevin Centorame
http://www.dhnet.be/sports/mons/article ... congo.html