Re: MIGNE, SELECTIONNEUR DE LA RDC?
Posté : 04 mars 2013, 12:16
http://afrique.kongotimes.info/rdc/echo ... ploie.html
Retrait des FARDC à Rutshuru : « Joseph KABILA » traître
03/03/2013 13:59:00KongoTimes!
Joseph KABILA - President sortant de RDC
Un membre de la société civile du Nord-Kivu s’étonne-t-il de constater qu’un ordre soit venu d’en haut pour que les éléments des FARDC devant justement assurer la sécurité des populations se retire des localités déjà reprises. Il se demande qui a donné un tel ordre qui « frise une haute trahison », rappelant que ce n’est pas la première fois que des ordres malencontreux soient donnés aux FARDC chaque fois qu’elles sont position de force face aux rebellions du Kivu. « On leur demande soit de se retirer purement et simplement, soit d’observer une trêve chaque fois que les FARDC sont en bonne position face aux rebelles. Ce fut le cas à Masisi, lorsque l’armée s’apprêtait à capturer le général Bosco Ntaganda encerclé dans sa ferme. Un ordre venu d’en haut avait décrété une trêve de cinq jours. Les mutins s’étaient alors organisés pour occuper Bunagana. Ce fut également le cas de la base militaire de Rumangabo, conquise par les FARDC à qui un ordre venu d’en haut exigeait le retrait qui sert aujourd’hui de base militaire et d’entraînement aux éléments du M23 » (...) le gouvernement congolais d’identifier et de traduire en justice ce donneur des ordres qui trahissent la nation.
Les Forces armées de la RDC (FARDC) se sont retirées dimanche du territoire de Rutshuru, 24 heures seulement après avoir repris le contrôle de plusieurs localités de ce territoire abandonnées par les rebelles du M23, affirmant « avoir obéi à un ordre hiérarchique », rapporte dimanche Radio Okapi citant le lieutenant Colonel Olivier Hamuli, porte-parole des FARDC au Nord-Kivu.
Le retrait des FARDC des localités qu’elles avaient reprises a donné l’occasion, selon des témoins, aux les rebelles du M23 qui ont commencé à revenir dans ce territoire.
La Société civile du Nord-Kivu, qui ne s’explique pas le retrait sans combats des FARDC demande au gouvernement de tenir les promesses faites à la population, note encore la radio onusienne.
Selon plusieurs témoins cités par la source, l’armée a commencé à se retirer vers minuit, heure locale, à partir de Rubare, à 4 Km de Rutshuru-centre, sur la route allant vers Bunagana.
Les FARDC se sont ensuite retirées de Kalengera et Kako, à l’Ouest, Rutshuru-centre et Kiwanja, au nord, puis Nyongera, au nord-est de Rtshuru. Deux heures plus tard, vers 3 heures du matin, à la surprise de la population, le M23 a commencé à redéployer ses troupes à partir de Rubare, puis sur l’axe Mabenga- Rwindi, rapportent les mêmes sources.
Le porte-parole du M23 a confirmé que les rebelles se redéployent sur leurs anciennes positions abandonnées vendredi dernier.
« INADMISSIBLE », LANCE LA SOCIETE CIVILE
La société civile du Nord-Kivu a jugé « inadmissible ce retrait de l’armée du territoire de Rutshuru », alors que le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, avait affirmé que les FARDC étaient revenues restaurer l’autorité de l’Etat dans ces localités longtemps occupées par les rebelles Omar Kavota, porte-parole de cette structure, pense qu’«il en va de la dignité du gouvernement congolais de trouver une réponse immédiate pour que sa parole d’honneur, ses promesses, rassurant la population, soient respectées».
«On était déjà très satisfait des déclarations du porte-parole du gouvernement qui annonçait que les FARDC étaient en train de restaurer l’autorité de l’Etat. Ces propos viennent d’être contredis par une réalité triste. C’est inadmissible parce que le porte-parole du gouvernement a rassuré la population. Il a envoyé des messages de réconfort à cette population, qui saluaient la présence et le retour des FARDC», a-t-il affirmé.
« NOUS NE SOMMES PAS DES REBELLES »
Confirmant le retrait de l’armée des positions qu’elle avait investies quelques heures plus tôt dans le Rutshuru, le porte-parole des FARDC au Nord Kivu, le lieutenant Colonel Olivier Hamuli, a déclaré qu’il s’agissait « d’obéir à un ordre hiérarchique ». « Nous, nous ne sommes pas des rebelles. Nous sommes une armée républicaine, et nous sommes soumis à l’autorité politico-administrative. On s’est retiré sur ordre de la hiérarchie. Et nous nous inclinons devant cette instruction », a-t-il affirmé.
L’officier militaire s’est toutefois dit «solidaire» et «compatissant» face à cette population qui, selon lui, avaient bien accueilli les FARDC à leur arrivée à Rutshuru. Vendredi 1er mars dans la soirée, les militaires congolais avaient repris le contrôle de plusieurs localités du territoire de Rutshuru abandonnées par les rebelles du M23 qui les occupaient depuis plusieurs mois.
Dans un communiqué publié vendredi 1er mars, le M23 avait annoncé son retrait de ces localités pour « éviter la confrontation des forces dans les grandes agglomérations et la mise en danger des vies humaines». Selon le mouvement rebelle, les localités de Mabenga, Kitagoma, Kiwanja, Rutshuru-centre et Rugari sont assiégées par une coalition armée, composée de militaires congolais, de rebelles rwandais des FDLR, et de miliciens Maï-Maï, qu’il accuse de commettre des exactions à l’encontre des populations civiles.
Réagissant à ce communiqué, le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, avait indiqué que c’est à l’armée congolaise d’assurer la sécurité des populations civiles et non au M23.
« DES ORDRES MALENCONTREUX »
Aussi un membre de la société civile du Nord-Kivu s’étonne-t-il de constater qu’un ordre soit venu d’en haut pour que les éléments des FARDC devant justement assurer la sécurité des populations se retire des localités déjà reprises. Il se demande qui a donné un tel ordre qui « frise une haute trahison », rappelant que ce n’est pas la première fois que des ordres malencontreux soient donnés aux FARDC chaque fois qu’elles sont position de force face aux rebellions du Kivu.
« On leur demande soit de se retirer purement et simplement, soit d’observer une trêve chaque fois que les FARDC sont en bonne position face aux rebelles. Ce fut le cas à Masisi, lorsque l’armée s’apprêtait à capturer le général Bosco Ntaganda encerclé dans sa ferme. Un ordre venu d’en haut avait décrété une trêve de cinq jours. Les mutins s’étaient alors organisés pour occuper Bunagana.
Ce fut également le cas de la base militaire de Rumangabo, conquise par les FARDC à qui un ordre venu d’en haut exigeait le retrait qui sert aujourd’hui de base militaire et d’entraînement aux éléments du M23 », rappelle ce membre de la société civile du Nord-Kivu. Il demande instamment au gouvernement congolais d’identifier et de traduire en justice ce donneur des ordres qui trahissent la nation.
[Matshi]
Retrait des FARDC à Rutshuru : « Joseph KABILA » traître
03/03/2013 13:59:00KongoTimes!
Joseph KABILA - President sortant de RDC
Un membre de la société civile du Nord-Kivu s’étonne-t-il de constater qu’un ordre soit venu d’en haut pour que les éléments des FARDC devant justement assurer la sécurité des populations se retire des localités déjà reprises. Il se demande qui a donné un tel ordre qui « frise une haute trahison », rappelant que ce n’est pas la première fois que des ordres malencontreux soient donnés aux FARDC chaque fois qu’elles sont position de force face aux rebellions du Kivu. « On leur demande soit de se retirer purement et simplement, soit d’observer une trêve chaque fois que les FARDC sont en bonne position face aux rebelles. Ce fut le cas à Masisi, lorsque l’armée s’apprêtait à capturer le général Bosco Ntaganda encerclé dans sa ferme. Un ordre venu d’en haut avait décrété une trêve de cinq jours. Les mutins s’étaient alors organisés pour occuper Bunagana. Ce fut également le cas de la base militaire de Rumangabo, conquise par les FARDC à qui un ordre venu d’en haut exigeait le retrait qui sert aujourd’hui de base militaire et d’entraînement aux éléments du M23 » (...) le gouvernement congolais d’identifier et de traduire en justice ce donneur des ordres qui trahissent la nation.
Les Forces armées de la RDC (FARDC) se sont retirées dimanche du territoire de Rutshuru, 24 heures seulement après avoir repris le contrôle de plusieurs localités de ce territoire abandonnées par les rebelles du M23, affirmant « avoir obéi à un ordre hiérarchique », rapporte dimanche Radio Okapi citant le lieutenant Colonel Olivier Hamuli, porte-parole des FARDC au Nord-Kivu.
Le retrait des FARDC des localités qu’elles avaient reprises a donné l’occasion, selon des témoins, aux les rebelles du M23 qui ont commencé à revenir dans ce territoire.
La Société civile du Nord-Kivu, qui ne s’explique pas le retrait sans combats des FARDC demande au gouvernement de tenir les promesses faites à la population, note encore la radio onusienne.
Selon plusieurs témoins cités par la source, l’armée a commencé à se retirer vers minuit, heure locale, à partir de Rubare, à 4 Km de Rutshuru-centre, sur la route allant vers Bunagana.
Les FARDC se sont ensuite retirées de Kalengera et Kako, à l’Ouest, Rutshuru-centre et Kiwanja, au nord, puis Nyongera, au nord-est de Rtshuru. Deux heures plus tard, vers 3 heures du matin, à la surprise de la population, le M23 a commencé à redéployer ses troupes à partir de Rubare, puis sur l’axe Mabenga- Rwindi, rapportent les mêmes sources.
Le porte-parole du M23 a confirmé que les rebelles se redéployent sur leurs anciennes positions abandonnées vendredi dernier.
« INADMISSIBLE », LANCE LA SOCIETE CIVILE
La société civile du Nord-Kivu a jugé « inadmissible ce retrait de l’armée du territoire de Rutshuru », alors que le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, avait affirmé que les FARDC étaient revenues restaurer l’autorité de l’Etat dans ces localités longtemps occupées par les rebelles Omar Kavota, porte-parole de cette structure, pense qu’«il en va de la dignité du gouvernement congolais de trouver une réponse immédiate pour que sa parole d’honneur, ses promesses, rassurant la population, soient respectées».
«On était déjà très satisfait des déclarations du porte-parole du gouvernement qui annonçait que les FARDC étaient en train de restaurer l’autorité de l’Etat. Ces propos viennent d’être contredis par une réalité triste. C’est inadmissible parce que le porte-parole du gouvernement a rassuré la population. Il a envoyé des messages de réconfort à cette population, qui saluaient la présence et le retour des FARDC», a-t-il affirmé.
« NOUS NE SOMMES PAS DES REBELLES »
Confirmant le retrait de l’armée des positions qu’elle avait investies quelques heures plus tôt dans le Rutshuru, le porte-parole des FARDC au Nord Kivu, le lieutenant Colonel Olivier Hamuli, a déclaré qu’il s’agissait « d’obéir à un ordre hiérarchique ». « Nous, nous ne sommes pas des rebelles. Nous sommes une armée républicaine, et nous sommes soumis à l’autorité politico-administrative. On s’est retiré sur ordre de la hiérarchie. Et nous nous inclinons devant cette instruction », a-t-il affirmé.
L’officier militaire s’est toutefois dit «solidaire» et «compatissant» face à cette population qui, selon lui, avaient bien accueilli les FARDC à leur arrivée à Rutshuru. Vendredi 1er mars dans la soirée, les militaires congolais avaient repris le contrôle de plusieurs localités du territoire de Rutshuru abandonnées par les rebelles du M23 qui les occupaient depuis plusieurs mois.
Dans un communiqué publié vendredi 1er mars, le M23 avait annoncé son retrait de ces localités pour « éviter la confrontation des forces dans les grandes agglomérations et la mise en danger des vies humaines». Selon le mouvement rebelle, les localités de Mabenga, Kitagoma, Kiwanja, Rutshuru-centre et Rugari sont assiégées par une coalition armée, composée de militaires congolais, de rebelles rwandais des FDLR, et de miliciens Maï-Maï, qu’il accuse de commettre des exactions à l’encontre des populations civiles.
Réagissant à ce communiqué, le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, avait indiqué que c’est à l’armée congolaise d’assurer la sécurité des populations civiles et non au M23.
« DES ORDRES MALENCONTREUX »
Aussi un membre de la société civile du Nord-Kivu s’étonne-t-il de constater qu’un ordre soit venu d’en haut pour que les éléments des FARDC devant justement assurer la sécurité des populations se retire des localités déjà reprises. Il se demande qui a donné un tel ordre qui « frise une haute trahison », rappelant que ce n’est pas la première fois que des ordres malencontreux soient donnés aux FARDC chaque fois qu’elles sont position de force face aux rebellions du Kivu.
« On leur demande soit de se retirer purement et simplement, soit d’observer une trêve chaque fois que les FARDC sont en bonne position face aux rebelles. Ce fut le cas à Masisi, lorsque l’armée s’apprêtait à capturer le général Bosco Ntaganda encerclé dans sa ferme. Un ordre venu d’en haut avait décrété une trêve de cinq jours. Les mutins s’étaient alors organisés pour occuper Bunagana.
Ce fut également le cas de la base militaire de Rumangabo, conquise par les FARDC à qui un ordre venu d’en haut exigeait le retrait qui sert aujourd’hui de base militaire et d’entraînement aux éléments du M23 », rappelle ce membre de la société civile du Nord-Kivu. Il demande instamment au gouvernement congolais d’identifier et de traduire en justice ce donneur des ordres qui trahissent la nation.
[Matshi]