MADI, ou es-tu? Devenu "baba" comme l'imposteur?

Comme son nom l'indique, on discute de tout ici mais dans le respect et les règles du forum.
Répondre
Ilunga
Entraîneur
Entraîneur
Messages : 17941
Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
Contact :

Re: MADI, ou es-tu? Devenu "baba" comme l'imposteur?

Message par Ilunga »

Pour les collabos, suppots de Kanambe-Kagame, prenez-en de la graine...









http://www.congoindependant.com/article ... cleid=7425





«Kabila»-Kagame : De Mushaki à Bunagana...



La poignée de mains "Kabila"-Kagame. Photo d’archives

Dans un communiqué pour le moins inhabituel daté du 19 juillet 2012, le
«Mouvement du 23 mars», convie «les chevaliers de la plume» à une conférence de presse qu’il organise ce samedi 21 juillet à «12 heures précises» à… Bunagana, dans la province du Nord Kivu. C’est dans cette localité que les mutins du CNDP-M23 ont installé leur quartier général à la suite de la débâcle des FARDC. L’orateur du jour n’est autre que le tout nouveau «porte-parle politique» de ce mouvement. Il s’agit du «Bishop» Jean-Marie Runiga Lugerero. Pour souligner l’importance de l’événement, le M23 invite non seulement les représentants de la presse nationale mais aussi internationale. Une manière de dire que le message du jour en vaut la chandelle.

Sans être célèbre, Runiga n’est pas vraiment un inconnu du microcosme politique kinois post-«libération» du 17 mai 1997. L’homme fait partie de ces personnages issus de la communauté tutsie - surnommés, par dérision, «Zaïrwa» par les Kinois - que Paul Kagame, alors vice-président et ministre de la Défense du Rwanda, avait eu la «vigilance» d’inclure tant dans l’AFDL (Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo) que dans le RCD (Rassemblement des Congolais pour la démocratie), deux mouvements «rebelles» zaïro-congolais créés …à Kigali. Objectif : «Surveiller» leurs collègues congolais de souche. Ancien membre du RCD-Goma, Jean-Marie Runiga Lugerero a été propulsé, en août 2005, au poste de président du Conseil d’administration du FPI (Fonds de promotion de l’Industrie). C’était dans le cadre du «partage équitable et équilibré» du pouvoir entre les ex-belligérants, l’opposition politique et la «société civile» réunis dans le gouvernement de transition dit «1+4». Il s’agit donc d’un homme qui connaître les acteurs et le système.

Va-t-on assister à un coup d’éclat ou à un coup de théâtre?

La rencontre prévue avec la presse a lieu, en effet, près d’une semaine après le tête-à-tête Kabila-Kagame qui a eu lieu le dimanche 15 juillet en marge du sommet extraordinaire de l’Union africaine en Ethiopie. De quoi ont-ils parlé avant d’élargir leur entretien aux ministres des Affaires étrangères des deux pays ? Mystère. A Addis Abéba, "Joseph" et "Paul" ont officiellement accepté le «principe» du déploiement d’une «force internationale neutre» pour surveiller la frontière entre leurs deux pays.

On imagine que l’homme fort de Kigali, tel un magicien, a déjà trouvé la «parade» pour contourner la venue de cette «force neutre» aux contours flous. Il va sortir un pigeon de son chapeau. A voir la sérénité affichée par «Joseph Kabila» après «Addis», on peut gager que les deux tyrans restent, dans l’histoire, «gagnant-gagnant». L’un garde la haute main sur le trafic des minerais entre les provinces du Kivu et le Rwanda. En contrepartie, l’autre a reçu des «assurances» pour sa survie politique. Après Addis, «Joseph Kabila» a mis le cap sur la ville congolaise de Kindu où il a passé quatre heures pour "inspecter" ses "chantiers". Quels sont les gages que «Joseph» a dû donner à son mentor rwandais dont l’implication dans les actions subversives dans les provinces du Kivu est plus que patente?

Depuis l’arrivée de «Joseph Kabila» au pouvoir en janvier 2001, l’homme peine à rétablir l’autorité de l’Etat dans la partie orientale de l’ex-Zaïre en général et dans les deux provinces du Kivu en particulier. En juin 2004, il y a eu l’occupation de la ville de Bukavu par des soldats fidèles à Laurent Nkunda et Jules Mutebusi. But avoué : «protéger les Banyamulenge». C’était durant le régime de Transition. N’étant pas le maître du jeu à l’époque, «Joseph» n’a pas été en mesure de passer un «deal secret» avec le Rwanda. Le CNDP (Congrès national pour la défense du peuple) a vu le jour en 2005.

Après la défaite humiliante des FARDC à Mushaki, fin 2008, face aux combattants du CNDP, «Joseph Kabila» s’est empressé de conclure un «accord secret» avec Kagame. Un accord qui ne peut s’analyser qu’en termes de «capitulation». Depuis lors, le «président» congolais obéit au doigt et à l’œil à son homologue rwandais. Laurent Nkunda a été évincé au profit d’un certain Bosco Ntaganda.

Dès le mois de janvier 2009, les troupes rwandaises ont pris la mauvaise habitude de se déployer sur le territoire congolais comme si les deux Kivu et le Rwanda ne faisaient plus qu’un seul et même territoire. «Umoja Wetu», «Kimya», «Amani léo» sont autant d’«opérations conjointes» qui ont servi de prétextes pour camoufler l’infiltration des soldats rwandais au Congo. Que dire des mixages et autres brassages qui ont permis au satrape rwandais de jeter les bases d’une occupation de facto du Kivu, voire du Congo tout entier?

Questions : Après la défaite des FARDC à Bunagana, que va exiger le très fourbe Paul Kagame à sa marionnette qui se prend pour un chef d’Etat à Kinshasa? Sultani Makenga va-t-il céder sa place à Runiga Lugerero qui a un «look» moins typé pour amorcer des négociations avec Kinshasa ? A quel jeu se livrent en définitive "Joseph Kabila", Paul Kagame, Sultani Makenga, Jean-Marie Runiga Lugerero et le fameux M23? Tous ces hommes risquent d’apprendre à leur dépens qu’ils ont trompé les Congolais un certain temps. Ils ne peuvent plus tromper les Congolais tout le temps…

Baudouin Amba Wetshi
© Congoindépendant 2003-2012
Ilunga
Entraîneur
Entraîneur
Messages : 17941
Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
Contact :

Re: MADI, ou es-tu? Devenu "baba" comme l'imposteur?

Message par Ilunga »

Les collabos, écoutez ceci :





Scandale: Paul Kagame déclare que le CNDP, M23, et même tout le gouvernement congolais est lié au Rwanda

http://www.congomikili.com/scandal-paul ... au-rwanda/
Ilunga
Entraîneur
Entraîneur
Messages : 17941
Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
Contact :

Re: MADI, ou es-tu? Devenu "baba" comme l'imposteur?

Message par Ilunga »

Aux collabos et aux inconscients, lisez la trahison du Commandant Suprême et ses acolytes sur le terrain...Effarant !

http://www.ingeta.com/situation-critiqu ... eux-memes/









Situation critique à l’Est, diversion ougandaise, et FARDC abandonnés à eux-mêmes
ingetaJuly 27, 2012


L’analyste politique, Jean-Jacques Wondo, nous dresse un état des lieux de la situation militaire dans l’Est du Congo, le 26 juillet 2012, explique la présence des militaires ougandais dans les rangs du M23 et relate comment les FARDC se retrouvent abandonnés à eux-mêmes.
Nos sources parlent d’une situation très critique et d’un moral au bord de l’implosion dans les rangs des FARDC… Nous l”avons senti lors de la communication avec nos contacts qui disent ne plus rien comprendre dans ce qui se passe et qui avaient une mine de plomb, tant ils étaient démoralisés.
La MONUSCO décide d’agir quand ça l’arrange, suivant ses propres intérêts et motivations pour ne pas faire le gros du travail à la place des autorités congolaises et les FARDC qui ne prennent plus d’initiatives sérieuses. Question de laisser quelque peu le régime face à ses responsabilités, nous a confié une autre source de la MONUCO jointe à Kin.
Le Chef d’état-major général des FARDC continue son tourisme à Goma en compagnie de son staff de généraux-fainéants Amisi (primes des missiosnspéciales obligent). Ils ne sont plus en mesure de coordonner les actions ni de motiver les troupes. Les troupes sont de plus en plus convaincues de la trahison de leurs supérieurs. Certains militaires au front estiment, selon notre contact de ce soir, que le commandant suprême des FARDC et son ministre de la défense ne sont plus à la hauteur d’assumer leurs missions régaliennes, tant leur silence (complice?), leur absence sur le terrain et leur inaction se font de plus en plus visibles. On signale Kabila du côté de l’Angola.Rien n’est moins sûr que durant cette période préélectorale échaudée, où la lutte des généraux à la succession de Dos Santos est très engaagée avec le risque de plonger à nouveau ce pays dans une guerre civile, que ce pays puisse dégager suffisamment des soldats pour les déployer à plus de 1500 km de ses frontières!
Les troupes au sol peinent toujours à mener les actions efficaces, malgré la supériorité aérienne des FARDC appuyées de temps en temps par la MONUSCO. Nos sources insistent sur le problème de la chaîne de commandement qu’il faut résoudre au plus vite.
On parle d’un usage abusif des munitions. A chaque fois qu’on signale la présence de l’ennemi à un endroit, sans évaluer leur nombre, les FARDC évacuent leur panique en tirant des rafales en toutes directions, sans coordination;, jusqu’à éopuiser vainement leurs chargeurs et se retrouver sans munitions pour la suite des opérations. Elles n’arrivent pas à maîtriser leur sang froid et à ne tirer que lorsque c’est nécessaire. Conséquence, elles se trouvent à court de munitions et épuisent tous leurs stocks du jour, pour attendre vainement des ravitaillements qui arrivent à compte-goutte. Ce qui les met dans une situation où nos troupes ne savent plus progresser et préfèrent faire du répli et abandonner le terrain à l’ennemi.
La tactique miliatire dit souvent que c’est vers les flancs que l’ennemi est souvent dangereux et cela le général Etumba doit le savoir. Les rwandais et le M23 ayant compris cela, c’est sur les flancs qu’ils prennent les unités des FARDC de revers alors que certains militaires demandent à leur hiérarchie de consolider les flancs. Ces attaques par les flancs se font généralement la nuit car Kagame préfère utiliser ces éléments de la RDF la nuit pour mieux les dissimuler.
La cité de RUMANGABO vient d’être récupérée par le M23 après des âpres combats. D’ailleurs, nous l’avons constaté au cours de notre entretien avec nos contacts de ce soir, très exténués, dépités, résignés et remplis d’amertume! On a même dû les encourager pour les remonter le moral. Ils disent que la situation est vraiment intenable et si ça continue comme cela, il faudra s’attendre au pire dans les jours qui suivent.
Quant aux unités venus de Kindu, les seuls qui se battent, ils commencent à manifester des signes de fatigue due à la durée de la guerre où ils sont au front quasi de manière ininterrompue.
Confirmation également via nos sources de la présence des éléments de l’armée Ougandaise (Ugandan Defence’s Force:UDF) qui font mouvement vers BENI dans les collines de Ruwenzori après avoir combattu à Rutshuru. Les FARDC en ont tué et capturé quelques uns avec uniformes et signes distinctifs. Nos contacts expliquent cela par une manoeuvre de diversion de Kagame, voulant tourner la communauté internationale en bourrique en demandant momentanément à ses éléments de se retirer et en allant demander l’appui de son frère hima, Museveni. Question de voir si les Etats-Unis par exemple se permettront également de hausser le ton contre Museveni dès lors que ce couple constitue lmes alliés de ce pays en Afrique des Grands Lacs.
Chers tous, face à ces nouvelles des FARDC qui ne sont guère réjouissantes, il est temps que chaque patriote, où qu’il se trouve, s’investisse à sa manière pour conjuguer nos efforts en vue de mettre fin à cette tragédie. A chacun de prendre ses responsabilités car les FARDC sont abandonnées à elles-mêmes!
JJW
Ilunga
Entraîneur
Entraîneur
Messages : 17941
Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
Contact :

Re: MADI, ou es-tu? Devenu "baba" comme l'imposteur?

Message par Ilunga »

http://benilubero.com/index.php?option= ... &Itemid=99




Guerre du Pétrole au Nord-Kivu: Des troupes rwandaises et ougandaises aux côtés du M23
Vendredi, 27 Juillet 2012 05:57


En dépit du rapport des experts de l’ONU et du Sommet d’Addis-Abeba du 15 juillet 2012 entre Joseph Kabila et ses homologues du Rwanda et de l’Ouganda, la guerre d’agression continue au Nord-Kivu. Le Rwanda qui continue à nier qu’il n’a rien à voir avec les rebelles du M23, est contredit par les populations civiles du Nord-Kivu qui voient depuis vendredi dernier des troupes rwandaises traversées la frontière congolaise en Chefferie de Bwisha avec armes et munitions.

L’armée ougandaise qui n’était pas citée dans le rapport des experts de l’ONU est aussi visible au Nord-Kivu. Au lieu des massacres des populations elle se fait appeler ADF-NALU pour éviter des poursuites judiciaires dans l’avenir. Ailleurs, elle agit sans masques comme à Kasindi-Port et à Karuruma en Chefferie des Bashu, Territoire de Beni.



Le Président Kaguta Museveni inspecte l'armée ougandaise (UPDF)

La stratégie de l’armée rwandaise/M23 est la même. Au lieu des massacres des populations, elle s’appelle FDLR, MAI-MAI... pour se soustraire des éventuelles poursuites judiciaires dans l’Avenir. Quand elle fait de la politique et de la guerre sans bilan humain, elle n’est que M23.

Notez que la zone encerclée par les armées du Rwanda et de l'Ouganda correspond au Parc National des Virunga, le nouvel eldorado pétrolier de l'Est de la RDC.

La Monusco continue à souffler le chaud et le froid. Après avoir surpris agréablement les congolais par le rapport des experts de l’ONU qui ont établi avec preuves à l’appui l’implication du Rwanda dans la rébellion du M23, elle est retournée à son jeu habituel du laisser-faire. Il est vrai qu’elle utilise aujourd'hui ses avions de guerre. Mais l’effet de ses bombardements n’est pas encore perceptible sur terrain.

Le patron de l’ONU en RDC, Mr Roger Meece, donne l’impression de préparer les congolais à accepter le fait accompli de la balkanisation. Dans un discours, il a dit avec assurance que d’après ses sources le nombre des troupes du M23 aurait considérablement augmenté. Un autre jour, il dit à la presse que le M23 possède un armement plus sophistiqué que celui des Fardc. Mais quand les journalistes lui demandent de confirmer ou d’infirmer la présence des troupes Ethiopiennes, Erythréennes, et Ougandaises aux côtés des rwandais du M23, il affirme ne pas être capable de confirmer l’assertion. Ses sources confirment la supériorité militaire du M23 face aux Fardc mais pas l’identité des troupes du M23. Une telle déclaration peut être prise dans d’autres cas comme une démoralisation des Fardc.

Tout de même, il faut remercier l’ONU d’avoir épinglé officiellement le Rwanda comme le cerveau moteur du M23. Toute avancée du M23 passera officiellement et internationalement comme une agression de la RDC par des marionnettes du Rwanda qui se bat au Nord-Kivu pour le contrôle du pétrole du Parc National de Virunga. Le M23 peut occuper du terrain comme ce fut le cas du RCD-Goma entre 1998 et 2003, mais il a perdu la bataille politique en RDC. Quoi qu'il fasse avec ses armes, le M23 passera toujours comme une marionnette des agresseurs de l’intégrité territoriale de la RDC.

De la complicité congolaise

En acceptant depuis 2006 de mettre le Kivu-Ituri sous la coupe des officiers militaires issus du CNDP, le gouvernement congolais avait ouvert la voie au succès actuel du M23. En effet, au mois d’avril dernier, ¾ des militaires et policiers du Kivu-Ituri étaient issus du CNDP. A la naissance du M23, c’est une petite poignée de ces militaires qui s'était mutiné avec Bosco Ntaganda et qui réussit à focaliser toute l’attention sur elle. Une diversion bien réussie car les autres militaires du Kivu-Ituri issus du CNDP avaient continué de jouir de leur statut de Fardc malgré de leur obédience CNDPienne avérée. En armant ces Fardc issus du CNDP pour combattre le M23, Kinshasa fait une erreur grave. Les débâcles des Fardc au front du Nord-Kivu sont les résultats de cette erreur monumentale. Le CNDP ne peut pas se battre contre lui-même. Pourtant Kinshasa était averti par la société civile du Kivu? Le front de l’Est du pays a ainsi besoin des militaires congolais non issus du CNDP et des alliés des congolais pour leur prêter main forte comme du temps de Mzee LDK. Sinon, tout le Kivu-Ituri peut tomber comme un fruit trop mûr dans l’escarcelle du M23. En effet, d’UVIRA à Kisangani en passant par Bukavu, Goma, Butembo, Beni, Bunia, les commandants militaires Fardc sont des anciens du CNDP.

La population congolaise se dit prêt à défendre le pays de ses ancêtres à la manière d’autres peuples du monde. Pour cela, elle doit compter sur elle-même avant de faire appel à ses vrais amis extérieurs. Comme disait Mzee LDK : La liberté se gagne. Les amis de la RDC attendraient voir les congolais se prendre enfin en charge comme les Tunisiens et les Egyptiens. Aide-toi et le ciel t’aidera. L’ONU a aidé les congolais en pointant le doigt sur le Rwanda comme agresseur. Fort de cette révélation, les congolais doivent agir au lieu d’écrire des lettres et pétitions à l’ONU pour informer leur informateur. Ce qui manque aujourd’hui c’est donc l’action libératrice du peuple congolais. Les peuples qui sont libres aujourd’hui s’étaient libérés eux-mêmes. L’aventure du Rwanda/M23 interpelle ainsi le peuple congolais dans son ensemble. C’est le moment de voir se lever de la RDC des mobilisateurs du peuple pour la défense de l’intégrité territoriale comme Béatrice Kimpa Vita, Simon Kimbangu, Emery Patrice Lumumba, Pierre Mulele, Mzee LDK, Mgr Munzihirwa, Mgr Kataliko, … C’est maintenant l’heure des initiatives libératrices et du don du soi pour le salut de la République Démocratique du Congo. La Société Civile est à encourager dans sa mobilisation du peuple et ses appels à l’auto-prise en charge comme on peut le voir dans la communication ci-dessous.

©Beni-Lubero Online



SOCIETE CIVILE DE LA R.D.CONGO

COORDINATION PROVINCIALE DU NORD-KIVU

E-mail : societecivilenk@yahoo.fr; Tél :(+243) 994.4105.34 ; 993.5353.53 ; 810.7575.11

(Si ce Bulletin vous intéresse, n’hésitez pas à nous écrire ou nous contacter directement au téléphone. Le Président de la SC-NK, Thomas D’AQUIN MUITI est joignable au : +243.994.4105.34 ; 815.995.402 ; nos mails privés : « thdaquin@yahoo.fr, okavota@yahoo.fr, justinekascoth@yahoo.fr, kataliko_teddy@yahoo.fr»)

BULLETIN D’INFORMATION SOCIETE CIVILE N-KIVU, 26 Juillet 12

Beni : LE VICE-PRESIDENT DE LA SOCIETE CIVILE MENACE

Le Chef de Travaux Guy BOYOMA ENINGA, Vice-président de la Société Civile Ville de Beni traverse des jours difficiles. Cet animateur de la Coordination Urbaine de la Société Civile Société et Enseignant d’Universités en Ville de Beni est la cible des bandits armés depuis le début de la semaine.

Dans moins d’une semaine, Mr Guy BOYOMA a été visité deux fois par un groupe d’hommes armés qui s’introduisent à son domicile située en Commune de MULEKERA, Quartier KALINDA, Cellule MACAMPAGNE, sur Avenue BIHESHE, No.21 (non loin de l’Institut MAPAMBAZUKO) :

-Lundi 23 juillet 2012, entre 2h30 et 3h 15’, ces inciviques ont opéré au domicile de la victime. Ils ont cassé la porte de son enclos avant de tenter pendant tout ce temps de casser la porte principale de sa maison. Ce n’est qu’à l’arrivée des éléments FARDC et de la PNC que ces malfrats ont pris le large;

-La nuit de mercredi à jeudi 26 juillet, entre 23 et 1h50’, les mêmes hors la loi ont investi le domicile de la victime. Ils ont cassé une partie de l’enclos de la parcelle, encercler sa maison avant de tenter en maintes reprises de casser ses portes pour accéder à l’intérieur de la maison. Cela, en dépit du concert de sifflets et bidons de voisins à titre d’alerte. Les assaillants se sont de nouveau retirés à l’arrivée des FARDC venus au secours, vers 2h00 de ce jeudi, à la suite des appels urgents aux autorités.

Pour l’instant, le Vice-président de la Société Civile et Président national de l’ONG.« Démocratie Oblige, Opinions en Danger » se dit être en insécurité en Ville de BENI.

La Coordination Provinciale de la Société Civile du Nord Kivu qui se préoccupe de cette situation en alerte les autorités urbaines, provinciales et nationales. Elle fustige ces actes de menaces et exige la protection des acteurs de la Société Civile du Nord Kivu dans ce contexte difficile que traverse la Province. (En attache la dénonciation de la victime ; nous en appelons les autorités à y réserver suite favorable).



Territoire de RUTSHURU : LES CITES DE KIWANJA ET RUTSHURU- CENTRE CONTROLEES PAR LE M23



A la suite des affrontements qui ont opposés les FARDC à la coalition M23- Brigades Rwando-ougandaises mercredi dernier, les Cités de KIWANJA et RUTSHURU-CENTRE ont été arrachées de l’armée régulière.

C’est vers 16h locale que ces entités sont passées sous le contrôle du M23 et leurs alliés. Ces agresseurs ont intensifié leurs attaques jusqu'à contrôler la localité de KALENGERA, à une dizaine de kilomètres à l’Est de RUTSHURU-CENTRE.

Face à cette menace, d’importants mouvements de populations se sont observés le soir de mardi dernier. Si certaines familles se sont entassées au camp de la MONUSCO à KIWANJA, la plupart se sont enfuis en brousse. Certains civils ont été tués ou blessés par des balles des assaillants, signalent nos sources. Ce jeudi 26 juillet 2012, un calme apparent s’est observé à RUTSHURU-CENTRE et KIWANJA. Les FARDC se sont repliés à KAHUNGA, entre 2 et 4 km de KIWANJA, sur l’axe BUTEMBO.

Cette journée a été caractérisée par de sérieux affrontements à RUMANGABO, où les FARDC se sont opposées avec les militaires de l’UPDF (ougandais) venus renforcer le M23.

Bien que les FARDC contrôlent une bonne partie de la localité, le camp militaire de RUMANGABO serait toujours sous contrôle des rebelles. Les populations quant à elles, ont été obligées de se déplacer vers KATALE, à environs 4km.



BULLETIN D’INFORMATION SOCIETE CIVILE N-KIVU, 25 Juillet 12

Nord KIVU : LES BRIGADES RWANDAISES ET OUGANDAISES EN APPUI AU M23 SEMENT DESOLATION A RUTSHURU



C’est depuis la matinée de ce mercredi 25 juillet que la situation est confuse à KIWANJA et RUTSHURU-CENTRE. En effet, les brigandes Rwandaises et Ougandaises infiltrées samedi dernier dans la Chefferie de BWISHA en appui au M23 multiplient des attaques contre l’armée régulière Congolaise. Cela, en vue de conquérir la Province du Nord Kivu avant l’arrivée prochaine de la force internationale neutre, devant éradiquer le M23, les FDLR et les autres forces négatives.

Vers 5h de ce matin, des militaires Ougandais ont attaqué les positions FARDC à NYONGERA, à 2km-est de KIWANJA, sur l’axe ISHASHA. Les agresseurs ont fait usage des armes lourdes, ce qui a paniqué les habitants. La plupart de familles se sont retirées vers le Camp de la MONUSCO de KIWANJA pour y trouver protection ; les autres se sont tout simplement enfermés dans leurs habitations.

Pendant ce temps, des attaques simultanées ont été lancés sur le Chef-lieu du Territoire de RUTSHURU. Des militaires Rwandais venus de BUNAGANA ont lancé des assauts contre les positions FARDC de BURAI à l’entrée de RUTSHURU-CENTRE (à 1km du rond-point central, sur route l’axe Bunagana).

De l’autre coté, des militaires Ougandais ont attaqué l’armé loyaliste à partir de KIRINGA (à la limite entre RUTSHURU-CENTRE et le Groupement de BUSANZA), ciblant une importante base de FARDC, le Camp PENA. Ils ont lancé plusieurs obus; et, autour de 7h locale, une bombe lancée par ces hors la loi est tombée dans le camp (PENA), en pleine Cité.

Comme nous continuons à le souligné, le M23 a reçu d’importants renforts Rwandais et ougandais ces derniers jours.

Nos sources indiquent que 6 véhicules FUSO sont entrés avec des éléments lourdement armés de l’UPDF (militaires ougandais) par PITAGOMA (en Groupement de BUSANZA). C’était vers 14h45’, samedi 21 juillet 2012. De ces 6 FUSO, 3 ont déposé ces agresseurs à NYARUKWANGARA et 3 autres à KABIRA. Ce sont ceux de NYARUKWANGARA qui ont lancé ce matin les assauts sur NYONGERA, pendant que leurs paires basés à KABIRA faisaient autant à KIRINGA.

Alors qu’ils agitaient NYONGERA/KIWANJA et BURAI ou KIRINGA/RITSHURU-CENTRE, d’autres troupes attaquaient de nouveau des localités du Groupement RUGARI, en vue de poursuivre la menace sur KIBUMBA et ce, en dépit de la raté enregistrée sur place mardi dernier et sans se gêner des souffrances imposées aux civils (2morts, 1 blessées et plus de 500 ménages déplacés).

La Coordination de la Société Civile du Nord Kivu s’étonne du silence de Kinshasa, face aux dénonciations impliquant l’OUGANDA au coté du RWANDA dans le soutien au M23. Elle rappelle, qu’à coté de RUTSHURU, les incursions Ougandaises sont reportées ça et là au Nord Kivu.

Parmi les informations récentes, il est dénoncé une infiltration de l’Armée Ougandaise (UPDF) en Secteur de RWENZORI, en Chefferies des WATALINGA et BASHU dans l’est du Territoire de BENI. Ce qui présente de sérieuses menaces sur les Villes de BENI et BUTEMBO et les Territoires de BENI et LUBERO. S’agissant du Secteur de RWENZORI, l’incursion des bataillons de l’UPDF est bien signalée sur les Collines VUKUKE, à MUMBIRI, dans le Groupement BASONGORA. En Chefferie de WATALINGA, nos informations précisent que c’est sur la Coline de KIKINGI, à la limite avec le Secteur de RWENZORI, dans le Groupement BATALINGA où seraient infiltrés ces militaires ougandais. Et en Chefferie de BASHU, un bataillon de l’UPDF se serait introduit depuis le 4 juillet à VIMBAO/KASINDI-PORT, pour infiltrer ses éléments dans les localités KASAKA, KARURUMA et MWALIKA (en Groupement d’ISALE-KASONGWERE). « L’heure est grave ; mobilisons-nous, comme jamais au par-avant ».

Maître OMAR KAVOTA,

Vice-président et Porte-parole de la Société Civile Nord Kivu ; Tél : 00243.993.5353.53 ; 810.7575.11.
Ilunga
Entraîneur
Entraîneur
Messages : 17941
Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
Contact :

Re: MADI, ou es-tu? Devenu "baba" comme l'imposteur?

Message par Ilunga »

Le "baba" aurait enfin ouvert sa p'tite gueule d'enflure...






http://www.congoindependant.com/article ... cleid=7445




Nord Kivu :

"Joseph Kabila" parle (enfin). Le M23 exige sa démission



Des combattants du "Mouvement du 23 mars" esquissant des pas de danse "quelque part" dans le Nord Kivu. Images TV5
Devant une dizaine de journalistes triés sur le volet par le service de presse de la Présidence de la République, "Joseph Kabila" a enfin décidé d’exercer le ministère de la parole. C’était le samedi 28 juillet. S’estimant sans doute exonéré de l’obligation de rendre compte à la population, l’homme est resté muet depuis le déclenchement de ce qu’il a qualifié hier de "petite mutinerie". Cela fait trois mois. "Joseph" est-il sorti de son silence suite à la détérioration de la situation militaire sur le terrain aux conséquences politiques imprévisibles? Nous reviendrons sur cette interview dans un tout prochain article.

"Joseph" est sorti de son silence au moment où les agences de presse font état d’un certain avantage que le M23 semble prendre sur le terrain au détriment des forces "loyalistes". Les combattants du CNDP-M23 sont appuyés par des soldats rwandais. Selon des activistes de la société civile du Nord Kivu, des "soldats ougandais" auraient rejoint les insurgés.

Samedi soir, des informations difficiles à vérifier annonçaient la prise de la ville de Goma par les amis de Sultani Makenga et Jean-Marie Runiga Lugerero. "Je ne peux ni confirmer ni infirmer cette information, déclarait, samedi soir, à la rédaction de Congo Indépendant, Jean-Paul Epenge, représentant du M23 en France. L’homme qui revendique le grade de "colonel" d’ajouter :"La coordination politique du M23 doit fait une importante communication incessamment".

"Le M23 exige la démission de Joseph Kabila", a-t-on appris dimanche dans la matinée. C’est une première. Diverses sources laissent entendre que le "chef de l’Etat" congolais "isolé diplomatiquement et affaibli politiquement" serait disposé "à négocier" avec le M23. Négocier quoi? "La reconnaissance des grades et l’intégration des cadres politiques dans les institutions nationales", clame ce Mouvement. Des analystes suspectent le M23 de monter les enchères en exigeant l"autonomie de la partie du territoire controlée par leurs forces.

Au cours de ce mois de juillet, les confessions religieuses ont pris position sur la "guerre à l’Est" en rejetant catégoriquement toute idée de pourparlers avec les insurgés. La grande majorité de la population n’a jamais fait mystère de sa détestation de "Joseph Kabila". Est-ce pour autant qu’elle serait disposée à embrasser Makenga et Runiga sur la bouche? Rien n’est moins sûr. "Choisir entre "Kabila" et le M23, reviendrait à faire le choix entre la peste et le choléra", entend-on dire. La situation reste kafkaïenne.

Des observateurs s’étonnent par ailleurs de voir les "pressions internationales" - suspension d’aide financière par les USA, les Pays-Bas etc. - exercées sur le principal soutien du M23 - en l’occurrence le Rwanda de Paul Kagame - ne produire le moindre effet sur les "rebelles" et leur mentor.Bien au contraire. Ces mesures de retorsion semblent revigorer ce dernier.

B.A.W
© Congoindépendant 2003-2012
Ilunga
Entraîneur
Entraîneur
Messages : 17941
Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
Contact :

Re: MADI, ou es-tu? Devenu "baba" comme l'imposteur?

Message par Ilunga »

Collabos, lisez ceci : encore un acte de HAUTE TRAHISON du rwandais au sommet de notre pays :









http://www.ingeta.com/kabila-ordonne-au ... tter-goma/




Kabila ordonne aux FARDC de quitter Goma!
ingetaJuly 29, 2012Politique & société, Tribune2 Comments




L’analyste politique, Jean-Jacques Wondo, détaille et décrypte pourquoi Kabila a ordonné aux éléments de la composante aérienne des FARDC de quitter Goma pour battre retraite vers Bukavu.
Nous venons d’avoir des nouvelles très inquiétantes en provenance des différentes sources militaires nationales et internationales à Goma et des sources aéroportuaires à Bukavu.
Chers compatriotes, les sources des renseignements militaires à Goma nous ont contacté pour alerter la Nation Congolaise que sur décision de Kabila à Kinshasa, les éléments de la composante aérienne ont reçu l’ordre de quitter Goma pour battre retraite vers Bukavu.
Nous venons de contacter certaines sources patriotiques aéroportuaires à Bukavu qui viennent de confirmer que trois hélicoptères des FARDC se trouvent bel et bien à Bukavu.
Chers compatriotes,
Depuis que nous avons été chargés de vous informer de la situation du front, nous n’avons jamais cessé de relayer l’efficacité et des exploits des bombardements réalisés par les hélicoptères FARDC en opérations conjointes avec la MONUSCO. Des opérations décidées pour la plupart du temps à l’initiative exclusive de la MONUSCO, mettant ainsi la hiérarchie FARDC devant un fait accompli.
En effet, les actions aériennes menées ces derniers temps ont sérieusement porté un coup dur à l’ennemie au M23 et son allié rwandais. Alors que l’on déplorait plutôt la faiblesse des unités terrestres, mal organisées, sous équipées et peu motivées, c’est plutôt à la composante qui a montré son efficacité qu’on demande de se retirer.
Chers compatriotes, en analysant cette décision qui a mis en émoi presque tous les militaires au front, on est tenté de se rappeler le syndrôme de Bukavu en 2004, où le feu général Mbuza Mabe, surnommé “le héros de Bukavu” étant parvenue à repousser les rebelles rwandais menés par Jules Mutebusi, a été contraint, sans raison tactique rationnelle plausible, encore sur ordre de Kinshasa, de quitter Goma pour Kitona.
Les sources de l’ONU à Goma ont jugé incompréhensible cette décision et une voix indiscrète nous a fait savoir que cette décision a pour objectif d’anéantir l’efficacité des missions conjointes MONUSCO FARDC.
Par ailleurs et je l’ai déjà dit à plusieurs fois, concernant les différentes décisions des USA, la France, le Royaume-Uni et la Hollande de suspendre l’aide au Rwanda, vous constaterez que ces mesures, quoique réjouissant tous les congolais, essayent d’être récupéré par le proches du régime en voulant les mettre sur le compte d’une certaine diplomatie menée par leur gouvernement. En réalité, ce sont les résultats des actions de lobbying menées principalement par des ONG très actives auprès de ces pays respectifs. Si réellement ces résultats était l’oeuvre de cette diplomatie “amorphe”, c’est la Belgique, le seul pays occidental à soutenir officiellement et diplomatiquement le régime de Mr Kabila, serait le premier pays qui prendrait cette décision. pourquoi ne la fait-elle pas?
D’ailleurs, vous constaterez que ni Mr Tshibanda, ni Mr Mende, encore moins son nouveau copier-coller Kin-Kiey Mulumba n’ont tenu des communiqués officiels pour s’en réjouir là alors que le Congo entier salue ces décisions. C’est pour la bonne et simple raison que ces mesures dérangent fortement le couple KAGAME-KABILA car elles ne font pas partie du souhait de Kabila. Ce dernier cherchant plutôt à légitimer une présence rwandaise en RDC via des canaux diplomatiques, notamment par cette force africaine qui mettra sans doute du temps à se mettre effectivement en place. Ainsi, Kagame, dans sa stratégie subtile avec Kabila (Notons que Kagame a récemment déclaré ses liens étroites avec le very top=Kabila), Kagame va profiter du temps très long que que va probablement prendre la mise sur pied effective de cette force, pour conquérir du terrain au Nord Kivu, voire au Sud Kivu et mettre ainsi la Communauté internationale devant un fait accompli, comme il l’a fait le 25 octobre 1996 en attaquant le camp de Kibumba pour mettre en déroute des réfugiés hutus rwandais. Un attaque qui lança l’AFDL à la copnqête de Kinshasa et qui a mis en échec la désion du CS de mettre sur pied une force internationale.
Et les éléments de ce weekend à Goma où, paradoxalement au moment où la communauté internationale fait pression sur Kigali, Kabila en bon allié de Kagame
vient de décider d’affaiblir la puissance de feu des rares unités encore combatives sur le terrain en les envoyant vers Bukavu. Nous déplorions déjà le retrait de ces hélicoptères de Rutshuru vers Goma car les distances d’attaque entre Goma et les lignes de front ne permettait pas d’atteindre de l’efficience opérationnelle. Malgré cela, ces hélicoptères avec la MONUSCO sont parvenus à causer d’énormes dégâts aux forces rwandaises. Je l’ai mentionné dans mon dernier envoi. Et comme en 2004, Kabila vient de montrer à la face du Congo entier, malgré son interview approximative et erratique, j’y reviendrai probablement, qu’il est là pour servir autre chose que le peuple congolais. C’est le moment ou jamais pour ce peuple, que Kabila cherche sa légitimation qu’il n’a pas obtenue par la voie des urnes, de se prendre en charge et de s’occuper définitivement de lui pour le mettre hors d’état de nuire le Congo.
Au lieu de donner des moyens aux FARDC et de renforcer leurs capacités opérationnelles en hommes, moyens et armement, Kabila préfère les affaiblir en inauculant un venin sédatif de faire croire à la nation Congolaise qu’il mène une (fausse) bataille diplomatique. Supposons que cela soit vraie, le but de toute bataille est d’avoir une victoire sur le terrain. Or les décisions actuelles prises contre Kagame n’ont pas changé les rapports de force sur le terrain. En effet, pendant que l’on s’attribue faussement la paternité de ces décisions diplomatiques (d’ailleurs le peuple a fini par comprendre le visage de ce régime qui TRICHE SUR TOUT pour se donner des victoires gagnées par d’autres), le même régime ordonne le retrait de nos troupes sur le terrain où ces troupes sot efficaces. Quelle est l’explication tactique o opérationnelle que peut avancer Mr Kabila pour justifier ce retrait des hélicoptères? Il ne faut pas forcément être militaire pour en comperndre les raisons.
Donc, Kabila via cette interview veut demander le soutien du peuple entier pour gagner la guerre alors qu’il ne donne pas les moyens de se battre efficacement évoquant l’embargo des armes sur le Congo. Chers compatriotes, que l’on ne vous prenne pas pour des moutons, puisque le Kivu l’est déjà par la politique menée par Kabila. Si’il y avait réellement embargo sur les armes, on aurait pas découvert plus de 25 tonnes (25.000kg) d’armes chez Ntaganda, l’allié politique et militaire de Kabila en 2011, nommé général et commandant des opérations au Nord-Kivu par Kabila. Donc, équipé militairement en armes par Kabila. Si Kabila savait le faire pour son ex-compagnon d’arme sous APR, il eut également le faire en faveur des FARDC. C’est ça la seule vérité que je peux vous dire. Qu’il ne vous trompe pas car il ment sur tout depuis son accession au pouvoir, comme l’a écriot la sénatrice Els Schelfhout qui a fait une recherche très approfondie sur cet homme, en interrogeant dan le cadre de ses missions sénatoriales, des proches de Kabila venues du Congo et même du Rwanda.
Autre chose, juste pour terminer, concernant la réforme des FARDC. Kabila parle d’un long processus. De peur de me répéter, mais je voulais encore revenir sur ce sujet que ce long processus n’aboutira jamais tant qu’il n’aura pas de réelle volonté politique sur ce sujet. Certes c’est un processus mais ce processus pour réussir, devait s’effectuer dans un cadre de réforme très bien précis en accord avec les différents partenaires appuyant la RDC sur les plans financier, technique, logistique, de l’expertise militaire… Or TOUS les rapports de ces partenaires (locaux et internationaux) ont pointé le régime de Kabila comme le seul frein, le seul obstacle à la bonne marche de ce processus et insiste sur le manque de volonté politique. Qu’il ne vous trompe pas. Le régime de Kabila a poursuivo ces réformes en décidant parfois seul sur certaines options et c’est ainsi qu’il s’est allié avec le CNDP en l’intégrant sans le mélanger ni le déployer à Popokabaka par exemple, la mère biologique du M23. C’est lui qui a quitté unilatéralement le cadre défini par tous du processus de formation des brigades en mettant sur pied le processus de formation des “régiments”. Notons que la loi sur les FARDC dont il parle dans son interview, prévoit l’organisation des FARDC en BRIGADES et non en REGIMENTS (unités moins nombreuses et plus homegène ETHNIQUEMENT dont le but caché était d’en créer plusieurs pour pouvoir déployer les Ex-CNDP un peu partout aux Kivus afin de bien quadriler cette zone). Les régiments n’étant pas définies dans la loi organique sur l’organisation et le fonctionnement des FARDC et je l’ai dit depuis que le colonel porte parole Sylvain Ekenge l’avait annoncé en 2011. Or tout changement affectant une loi BRIGADE vers REGIMENT, doit faire l’objet d’une modification parlementaire. Je l’ai dit et écrit en privé à certains parlementaires de la législature passée, mais j’ai juste constaté leur ignorance ou désintérêt. Ainsi, Kabila se moque de ces parlementaires qu’il a nommés avec son frère Mulunda et une CSJ corrompue, en violant tous les jours la loi congolaise.
Ouvrez les yeux, KABILA vient d’ordonner aux hélicoptères des FARDC de quitter Goma. Ils sont maintenant à Bukavu et c’est la voie royale pour le M23 appuyé par l’Ouganda et le Rwanda. C’est ça qui explique son retour d’Addis Abeba dans l’avion de MUSEVENI et son escale à Kampala.
J’ai fait ma mission de messager des militaires affaiblis au front par Kabila,
Au Peuple Congolais de s’assumer.
JJW
Ilunga
Entraîneur
Entraîneur
Messages : 17941
Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
Contact :

Re: MADI, ou es-tu? Devenu "baba" comme l'imposteur?

Message par Ilunga »

Voilà le minable que certains sur ce site supportait ouvertement...mais ajd se cachent plutôt...








http://www.jeuneafrique.com/Article/DEP ... nelle.html

RDC : pour Kabila, la présence de soldats rwandais dans l'Est est un "secret de polichinelle"
Joseph Kabila(421) - Paul Kagamé(196) - m23(110) - Nord Kivu(72)

29/07/2012 à 11h:55 Par AFP
Le président de RDC Joseph Kabila, à Kinshasa le 20 décembre 2011. © Gwenn Dubourthoumieu/AFP/Archives
La présence de forces rwandaises dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) est un "secret de polichinelle", a affirmé samedi soir le président Joseph Kabila dans un entretien à la télévision nationale.
Le président congolais, qui ne s'était encore jamais exprimé sur ce sujet, a affirmé qu'il avait aussi interrogé les autorités de l'Ouganda sur l'appui de ce pays au Mouvement rebelle M-23. Leur réponse est que "l'Ouganda n'a rien à voir" avec le M-23, a-t-il dit.
"Quant à la présence du Rwanda, c'est un secret de polichinelle", a-t-il affirmé dans une rare déclaration médiatique. "Est-ce que la diplomatie peut être une solution ?" s'est interrogé Joseph Kabila. "De toutes les façons, il y a ces trois pistes de solution : militaire, politique et diplomatique. Ca peut être les trois à la fois" a-t-il dit.
Selon le président congolais, la mise en place d'une "force neutre" qui s'interposerait entre les combattants, envisagée lors du sommet de l'Union africaine du 15 juillet, est nécessaire.
Depuis début mai, la RDC est en butte dans l'est du pays à une nouvelle rébellion d'un mouvement appelé M-23 dont les positions sont situées aux frontières du Rwanda et de l'Ouganda.
A propos du sommet de la francophonie dont ses opposants demandent la délocalisation afin de ne pas avaliser les résultats des dernières élections, Joseph Kabila estime que ce sera une occasion pour les autres pays d'exprimer leur appui au peuple congolais.
Cette intervention, qui n'avait pas été annoncée, s'est produite alors que les forces armées de la RDC ont été mises en difficulté aux abords de la capitale provinciale du Nord-Kivu, Goma.
Samedi des combats se sont déroulés à proximité de Kibumba, à une vingtaine de kilomètres de Goma. Cette ville est présentée par un diplomate occidental comme le "dernier verrou" avant la capitale régionale.
Lors de leur dernière avancée au début de la semaine dernière, les rebelles du M-23 étaient déjà parvenus jusque-là mais ils avaient été arrêtés par une contre-attaque menée avec des hélicoptères de combat et des blindés. Des hélicoptères des Nations unies avaient également tiré mardi pour, selon l'ONU, protéger les populations civiles.
L'armée avait alors repris l'initiative et du terrain mais l'a reperdu ces derniers jours, les chars et les hélicoptères ne disposant plus de munitions, avait expliqué à l'AFP une source occidentale.
Ilunga
Entraîneur
Entraîneur
Messages : 17941
Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
Contact :

Re: MADI, ou es-tu? Devenu "baba" comme l'imposteur?

Message par Ilunga »

http://www.congoindependant.com/article ... cleid=7448



«Joseph Kabila» : Un «Président» banal et irresponsable



"Joseph Kabila" lors d’une intervention devant les deux chambres du Parlement réunies en Congrès. Photo tirée du GLM
Par la magie de l’Internet, les Congolais ont pu, aux quatre coins du monde, suivre l’entretien que «Joseph Kabila» a eu, le samedi 28 juillet, avec quelques journalistes kinois. Une communication qui intervient trois mois après le déclenchement de la mutinerie muée en mouvement insurrectionnel par les combattants étiquettés CNDP. On imagine que les journalistes présents ont été invités par le service de presse de la Présidence de la République à transmettre préalablement leurs questions respectives. On imagine également que l’interviewé a dû réciter par cœur les réponses qui lui ont été préparées tel un bon écolier. Procès d’intention ? Assurément pas.

Tout en regrettant un brin d’obséquiosité dans le chef de certains confrères - ayant participé à cette «conférence de presse» - dont les questions se terminaient par la formule «excellence Monsieur le président», il faut reconnaître que des bonnes et excellentes questions ont été posées. On a attendu en vain des réponses adéquates. Des réponses de nature à rassurer l’opinion qu’il y a bel et bien un «capitaine» à la barre du "navire Congo". Et que ce «capitaine» jouit encore de toutes ses ressources morales et intellectuelles pour conduire le «vaisseau national» à bon port. Helàs!

Rares sont les citoyens du Congo dit démocratique qui osent s’enorgueillir de la prestation de leur «Président». Un «Président» banal et dont les propos ont été d’une banalité affligeante au regard de la gravité de la situation à l’Est. L’homme est apparu, comme à son habitude, léger, dilettante, irresponsable. Pire, il a donné l’impression de vivre dans un monde irréel au point de prétendre que le calme règne dans le reste du pays à l’exception de la province du Nord Kivu et particulièrement dans le Territoire de Masisi.

Après avoir écouté l’interviewé, on se demande bien si celui-ci vit dans le même pays que les 60 millions des Congolais qui ont peur du présent et de l’avenir. On ne pourrait s’empêcher de se demander si les propres soucis de «Joseph Kabila» rencontrent ceux de la population congolaise.

Peut-on décemment affirmer que «la situation est calme dans le reste du pays» alors que la grande majorité de la population est écrasée par la pauvreté la plus innommable? Peut-on décemment soutenir que «tout va bien sauf au Nord Kivu» alors que, dès l’aurore, les habitants des grandes villes doivent livrer à une «guerre existentielle» pour satisfaire sans moyens les besoins essentiels à savoir, l’eau, l’électricité, la nourriture, la scolarité des enfants, les soins de santé etc ? Peut-on affirmer que la situation est calme alors que, dès le début de la soirée, ce sont des marrées humaines qui quittent le centre des affaires à pieds pour rejoindre les «cités» kinoises faute de transport public?

Peut-on soutenir que le calme règne dans le reste du pays pendant que les fameux «éleveurs» Mbororo et les «rebelles ougandais» de Joseph Kony et ceux de l’ADF-Nalu continuent à terroriser les habitants des districts des Uélés, sans oublier des bandes armées en Ituri ? Peut-on affirmer enfin que la situation est calme dans le reste du pays pendant que l’ex-chef milicien Mutanga Kyungu, alias Gédéon, «évadé» de la prison de la Kasapa, sème la terreur dans le Nord Katanga? Que dire de l’insécurité pour les personnes et les biens et les violations des droits humains entretenus par les sicaires du pouvoir?

Au cours de cette interview, «Joseph Kabila» a confirmé son dilettantisme. Pour lui, gouverner un Etat est assimilable à un simple «jeu». Pourquoi n’a-t-on pas une armée capable de garantir la défense des frontières nationales? Réponse : «La formation d’une armée est un processus. C’est un processus qui est en cours». Et pourtant, il avait, un certain 26 janvier 2001, pris "l’engagement" de doter le pays d’une armée forte et bien équipée. Les FARDC ont perdu Kiwanja, Rumangabo et Rutshuru? «Ce ne sont que des batailles qui ont été perdues». Rien que des batailles? Où est passé le "garant de la nation?" qui avait fait le serment solennel "de maintenir l’indépendance" de la République et "l’intégrité de son territoire"? Quid des liens personnels qu’il aurait avec le président rwandais Paul Kagame ? Pas de réponse précise sauf une pirouette : «On ne peut faire la paix qu’avec son ennemi ou adversaire».

Il ne fait plus l’ombre d’un doute que l’homme qui se cramponne au poste de Président de la République du Congo-Kinshasa est un irresponsable. Un irresponsable qui ne s’intéresse qu’aux aspects les plus frivoles du pouvoir. Cet homme n’a ni vision ni grand dessein pour le Congo. Bien au contraire. C’est un danger pour le pays. Le "scoop" de cette interview se limite à l’aveu selon lequel que l’Est du Congo est attaqué par le Rwanda. "Joseph" découvre tardivement ce que les Congolais savaient déjà.

En déclarant que «tout est calme dans le reste du pays» en dépit du tableau qui précède, «Joseph Kabila» a voulu signifier à la population congolaise – habituée à pleurnicher plutôt qu’à revendiquer ses droits – qu’il n’a de la considération que vis-à-vis de ceux qui l’affrontent. Les armes à la main. On comprendre, dès lors, pourquoi « Joseph » paraît subitement disposé à engager le "dialogue" avec les animateurs du M-23. A bon entendeur…

Baudouin Amba Wetshi
© Congoindépendant 2003-2012
Ilunga
Entraîneur
Entraîneur
Messages : 17941
Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
Contact :

Re: MADI, ou es-tu? Devenu "baba" comme l'imposteur?

Message par Ilunga »

NON, "JOSEPH KABILA" N'EST PAS CONGOLAIS! LA LIBERTE C'EST MAINTENANT!

Lorsqu'on a un peu de bon sens et qu'on écoute celui qui se cache derrière le nom de "Joseph Kabila" parler comme dans cette interview du 28 juillet, une seule conclusion s'impose: celui qui occupe le fauteuil de la Présidence de la République en RDC est un étranger. Les journalistes ont quelques fois osé des questions embarrassantes et même accusatrices, bien sûr en y mettant les formes connues sous toutes les dictatures, mais l'homme "Kabila" n'a eu que des faux-fuyants. Qu'on lui parle de l'insécurité à l'Est du pays, il énumère les provinces non touchées par la guerre, comme pour dire: "finalement ce qui se passe dans les Kivu et en Ituri depuis des années ne constitue qu'un épiphénomène et donc un fait résiduel. Les Congolais peuvent
dormir sur leurs deux oreilles, "il n'y a que" le Nord Kivu qui est concerné. Circulez, y a rien à voir! Ceci est une réponse d'un irresponsable. Que la seule journaliste femme de l'équipe interviewante s'étonne des hésitations du gouvernement congolais à nommer le Rwanda en tant qu'agresseur, Kanambe tente un dribble qui l'accable davantage: "un Etat, dit-il, ne peut agir comme une ONG, il faut avoir des preuves pour accuser un pays voisin! Que diable font les "Services" de notre pays? Arrêter et liquider les opposants plutôt que de ramener l'information idoine aux autorités compétentes pour la sécurité de la nation? C'est depuis plus de 15 ans que le Rwanda nous agresse et cet homme n'en sait donc rien? Il lui manque des preuves? Mais de qui se moque t-il? Là encore, Kanambe montre clairement son embarras et la confusion dans laquelle le Rwanda le plonge avec cette ènième agression, cette fois-ci, dénoncée par l'ONU et la Communauté internationale. En réalité, "Joseph Kabila", complice et surtout garçon de course de Paul Kagame n'a pas les moyens propres pouvant lui permettre d'oser accuser son pays le Rwanda et son maître, l'homme fort de Kigali. Il sait que si il ose, il sera lâché par ses frères du régime de Kigali qui l'a mis en place. Dénoncer le Rwanda pour Hippolyte Kanambe équivaut à scier la branche sur laquelle il est assis. Voilà ce qui transpire de sa tentative d'esquive. Qu'on lui demande pourquoi la RDC n'a toujours pas une armée efficace pouvant bouter dehors l'agresseur? La réponse du fils du Rwandais Adrien Kanambe, depuis 11 ans au pouvoir, ne convainc que ses clients et ses valets: "c'est un processus, construire une armée c'est un processus." A cette allure-là, le processus risque de durer 100 ans et la race des Congolais anéantie! Un fils du pays à la tête du Congo n'a pas besoin de 2 ans pour mettre en place une véritable armée qui nous redonne honneur et fierté, surtout avec les souffrances atroces et l'humiliation sans nom que vivent nos compatriotes à l'Est mais aussi dans d'autres coins du pays depuis 1996.

Ce qui fait mal c'est la tiédeur voire l'inertie de notre classe politique,de la société civile et des églises locales. Chebeya assassiné, Diomi emprisonné: tout le monde prend peur? Le manque de réaction face à l'inacceptable laisse dans l'apathie le peuple tout entier. Kanambe peut-il tuer tous les Congolais pour se maintenir au pouvoir? Si 1 ou 2 millions de Kinois sortent dans la rue et réclamer avec détermination le départ de cet usurpateur, se permettra t-il de commettre des massacres additionnels qui le mèneraient tout droit à la Cour Pénale Internationale? Les flagorneurs et les timides diront: mais Puati, toi le premier viens! Avec ce genre de réflexion, en Tunisie, en Egypte et en Syrie, les tyrans dormiraient encore tranquillement. A notre niveau, là où nous sommes, sans orgueil ni fausse modestie, nous faisons plus que le minimum et à la fin de chaque journée nous nous demandons: qu'avons-nous fait aujourd'hui pour le Congo et nous sommes nombreux dans ce cas. Des manifestations monstres et de toutes sortes ont mobilisé les Congolais vivant à l'étranger... même durant les hivers les plus rudes, des occupations d'ambassades, des sièges devant de grandes institutions, des pétitions, des lettres, des démarches de tout genre auprès des autorités de pays décideurs des affaires de ce monde.
Nous pouvons affirmer sans trop nous tromper que les actions des Congolais de l'étranger sont pour une large part à la base du lâchage progressif de l'agresseur. mais quelle est la portée de toutes ces actions que nous menons en dehors du pays s'il n'y a pas de soulèvement populaire? Notre peuple peut-il se contenter de vivre de ces envois par Western Union à chaque fois qu'il faut payer le minerval (frais d'écolage) ou enterrer un parent? Serions-nous à ce point un peuple amorphe, soumis et sans réaction devant les innombrables humiliations que nous subissons? La peur est l'allié redoutable de notre esclavage. Dressons nos fronts longtemps courbés et pour de bon prenons le plus bel élan pour la conquête de notre liberté! Chaque jour qui passe avec un "Joseph Kabila" à la tête de notre pays est un jour de trop.
Nous lançons cet appel solennel à l'insurrection générale contre le pouvoir usurpateur de "Joseph Kabila". Qu'il aille chez lui au Rwanda. Chassons-le maintenant pour fermer à jamais la parenthèse meurtrière de l'AFDL et enfin reconstruire notre pays. LA LIBERTE C'EST MAINTENANT! Moto na kobanga akotikala mowumbu seko! Oyo ekoya eya (le craintif est un esclave à perpétuité. Advienne que pourra!).


Pasteur Roger Buangi Puati

_________________
Roger Buangi Puati, Responsable du BEES et
Représentant chargé de l'international et des médias
Ilunga
Entraîneur
Entraîneur
Messages : 17941
Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
Contact :

Re: MADI, ou es-tu? Devenu "baba" comme l'imposteur?

Message par Ilunga »

Traitre rwandais, attends seulement, ton heure approche...













http://afrique.kongotimes.info/rdc/echo ... e-m23.html

RDC : «Joseph KABILA» achète des armes en Ukraine pour le M23 !
01/08/2012 11:14:00KongoTimes!

Joseph KABILA

L’Alliance des Patriotes pour la refondation du Congo (APARECO) attire l’attention de l’opinion tant nationale qu’internationale sur le double jeu auquel se livre « Joseph KABILA » qui joue au pyromane et au pompier dans la prétendue rébellion qui sévit dans le Kivu à l’Est de la République Démocratique du Congo. L’APARECO détient en effet des preuves sur la duplicité de «KABILA» qui travaille de connivence avec les hautes autorités politiques et militaires de son pays d’origine le Rwanda pour accélérer le processus de balkanisation et d’annexion de la partie Est de la RDC par le Rwanda.

Primo : L’APARECO a reçu plusieurs témoignages de colère de la part des officiers supérieurs congolais des FARDC au front dans la Kivu, et qui sont outrés par des ordres contradictoires venant du « commandant suprême » via des officiers rwandais du CNDP incorporés dans les FARDC, pour stopper la progression et les offensives militaires chaque fois que les troupes du M23 sont dans des positions difficiles ou sur le point d’être défaites. Ces nombreux actes de trahison ont exacerbés le patriotisme de certains officiers congolais qui ont quitté le front et se sont repliés dans la forêt en guise de protestation contre la hiérarchie militaire des FARDC, et se disposent à combattre le traitre au sommet de l’Etat congolais.

Secundo : L’APARECO a reçu plusieurs rapports détaillés des actions de sabotage par les officiers et experts rwandais du CNDP déversés par « Kabila » au sein des FARDC. Parmi ces nombreux cas de sabotage nous citons celui des hélicoptères de combat. Sur douze hélicoptères que possédaient les FARDC, il n’en reste plus que six, dont 3 à Kinshasa et trois à Goma. Les officiers et « experts » rwandais ayant dépiécés les six autres et emportés des pièces à Kigali dans le but de réduire la capacité de frappe aérienne des FARDC. Et sur les 3 hélicoptères basés à Goma, 2 ont été peints aux couleurs du Rwanda et volent sous le contrôle de l’armée rwandaise. Tous ces faits sont connus des autorités militaires de la MONUSCO basées à Goma et à Kinshasa.

Tertio : L’APARECO détient des preuves irréfutables d’une mission militaire que «Joseph KABILA» a envoyée en Ukraine. Il a en effet mandaté deux officiers des FARDC, de son entourage pour acheter, au noir comme d’habitude, une importante quantité d’armes sophistiquées et de munitions «pour le compte des FARDC » et pour une valeur de 200 millions de dollars américains. Les deux colonels full, NUMBI NGOY, un Mulubakat du Katanga et bras droit de «Kabila» et MONZIA, un Musakata du Bandundu, tous les deux officiers de la force aérienne des FARDC, se trouvaient encore bloqués en Ukraine il y a quelques jours. Car, à la fin de leur commande, alors qu’ils attendaient la réception de la première cargaison de leurs marchandises, leur contact local, un officier ukrainien, leur annonça un important changement de programme. Cet officier ukrainien, un conseiller militaire, est un ancien général de l’armée de l’URSS. Il parle couramment français et il a combattu au Zaïre aux côtés des rebelles à MOBA comme conseiller dans les années 1985. Il annonça aux deux officiers congolais estomaqués qu’un autre Colonel Tutsi du nom de MANZI WAGIRA, S3 appartenant au M23 a été désigné par « le Président Kabila » pour récupérer cette première cargaison. Et il les informera que le nouvel envoyé spécial a déjà signé le bordereau de livraison dont il leur montra la copie sans la leur remettre. Par les mêmes sources, nous apprenons que plusieurs dizaines de pilotes ukrainiens recrutés par « Joseph Kabila » sont en formation à Kigali sous les ordres personnels du Président rwandais Paul Kagamé.

L’APARECO tient à porter ces faits à la connaissance de l’opinion nationale congolaise pour la prévenir de ne pas tomber dans la campagne de charme et de distraction que «Joseph Kabila» et ses griots déploient à travers les médias pour dénoncer des bouts de lèvres l’implication du Rwanda dans cette prétendue rébellion qui camouffle l’agression de la RDC par les autorités politiques et militaires rwandaises avec leurs complices infiltrés dans les institutions de la RDC. Il n’existe aucun conflit réel entre Kagamé et « Kabila ». Les deux hommes se sont déjà réconciliés au sujet des divergences suite aux maladresses de la « fraude électorale mal organisée par Kabila en novembre 2011». L’action de sabotage que mène « Kabila » au sein des institutions congolaises ne peut être possible et efficace que si les congolais continuent à croire naïvement qu’il se bat pour la RDC.

L’APARECO appelle plutôt le peuple congolais à se dresser contre l’imposture de celui qui se fait appeler frauduleusement « Joseph Kabila ». Il exhorte tous les officiers et militaires congolais autochtones à se joindre aux forces patriotiques congolaises pour se débarrasser définitivement de l’imposteur rwandais au sommet des institutions congolaises en vue d’instaurer un véritable Etat souverain et démocratique, capable de garantir la paix pour tous les peuples de la région des Grands Lacs, et cela dans le respect mutuel des Etats membres.

L’APARECO demande à la communauté internationale, particulièrement à l’ONU dont les forces sont présentes en RDC et disposent de toutes les données réelles du terrain, de ne pas s’arrêter au simple niveau de la dénonciation de l’implication du Rwanda dans les tueries et les barbaries qui se commettent en RDC depuis 1996, mais d’aider le peuple congolais à recouvrir sa souveraineté et son intégrité aujourd’hui foulées aux pieds par ses voisins de l’Est.

Fait à Paris le 1er Août 2012

Paul-Rigobert Akanga-Gbula

Secrétaire Général –adjoint et Porte-Parole
Répondre

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 3 invités