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Re: Tout Kin bouge à l'arrivée de B52 et discours au "Martyrs" !

Posté : 12 août 2011, 11:01
par Ilunga
Kimbuta ameli diamba alangwééééééééé ! Oya yé !

Non, partie oyo eza somo trop !! kie kie kie kie kie kie kie

Re: Tout Kin bouge à l'arrivée de B52 et discours au "Martyrs" !

Posté : 12 août 2011, 11:24
par Ilunga
Ya Tshitshi doit être très prudent face à toute association avec les affameurs de notre peuple au risque de casser cette dynamique enclenchée...La distribution des postes ne doit se faire qu'APRES les résultats électoraux, PAS AVANT !

Ya Tshitshi a répondu à ce Kamerhe, devant l'insistance de ce dernier : "Que chacun aille organiser son parti à la BASE"...Sage réponse pcq ce Kamerhe brille plus face à un micro que par le travail à la base...Que représente son parti dans ce Congo? Mystère...Jusqu'ici, Kamerhe ne s'est déplacé qu'à Goma et Bukavu, dans "son" terroir, c'est peu pour connaitre sa vraie force..On ne le saura qu'après les élections...En attendant, c'est le travail de terrain, de la mobilisation qui compte à travers toute la république...







Tshisekedi - Kamerhe Le pacte : l'occident pro-rapprochement CONDITION EXIGEE A WASHINGTON TOUT COMME A PARIS-BRUXELLES

Vendredi, 12 Août 2011 09:33


Le Tshisekedi du stade des Martyrs a fait preuve de beaucoup de maturité. Avec le plein des tribunes du mythique temple de football, l'historique opposant avait toutes les raisons de s'en laisser monter à la tête.



L'homme s'est plutôt montré humble et très ouvert à l'endroit de ses pairs de l'opposition. Tout le contraire du message de la ville cuprifère de Kolwezi, dans la province du Katanga, qui avait suscité des inquiétudes quant à la perspective de voir les opposants fédérer autour d'un candidat commun sur la base d'un programme commun également. «Nous souscrivons à l'idée de la candidature commune de l'opposition. Nous y arriverons avec des structures et non des individus. Voilà pourquoi chaque parti doit d'abord travailler sur le terrain. Ensuite, je m'appliquerai à réunir les opposants dans un forum», a déclaré Etienne Tshisekedi dans un stade des Martyrs rempli à ras bord avec ses 80.000 places assises. Tshisekedi a donc compris qu'au delà des foules -là où il est maître le plus dur, c'est le terrain diplomatique et l'adhésion des autres autour de sa candidature.

Une adhésion commandée par la réalité politique congolaise dont l'expérience récente a démontré que nul ne peut prétendre gagner seul. Une adhésion également dictée par le souci de cimenter la réconciliation nationale pour Etat post-conflit qui a failli connaître la balkanisation, notamment de sa partie Est. Dans les capitales occidentales, la position de Tshisekedi a été très bien perçue. Déjà lors de sa tournée euro-américaine, Tshisekedi y avait reçu des recommandations assez claires. Des noms lui ont même été cités, des noms avec lesquels former le noyau pour fédérer l'opposition, selon des personnalités qui ont accompagné Tshisekedi dans son voyage.

Des noms, notamment celui de Vital Kamerhe et Léon Kengo wa Dondo. C'est d'ailleurs ce qui a poussé Kengo à aller se mesurer stade des Martyrs, étant donné qu'il est seul dépourvu d'une base réelle dans ce trio. Dommage, il n'a pas réussi à démontrer le contraire dans un meeting où les tribunes du stade ont été à peine remplies au deux dixième. Ceux qui le portent sont passés depuis à l'idée d'un ticket entre Tshisekedi et Kamerhe, quitte à ce que le président du Sénat se laisse arrimer comme une remorque. Certains encouragent l'idée d'impliquer le MLC dans ce schéma mais avec l'indisponibilité de Jean-Pierre Bemba on ne voyait pas avec quel leader boucler le deal. «Le MLC n'a qu'à attendre pour être intégré au niveau du deal global de toute l'opposition. Dans un premier temps, il faudra chercher à privilégier le ticket gagnant, celui qui nous assure la victoire à l'élection présidentielle à 99 pc et le contrôle de la majorité parlementaire. C'est ticket, c'est Tshisekedi-Kamerhe», analyse un stratège de l'opposition convaincu que Tshisekedi a tiré toutes les leçons du passé pour ne pas laisser échapper le pouvoir cette fois-ci. Les anti-Kamerhe de l'opposition tshisekediste confortent eux-mêmes ce ticket lorsqu'ils affirment que la candidature de Kamerhe à l'élection présidentielle fera plus mal à Joseph Kabila qu'à Tshisekedi. Le Dr Tharcisse Loseke de la DTP a soutenu cette position dans une interview accordée récemment à «CONGONEWS». Pour quiconque a assimilé la stratégie politique, une candidature de Kamerhe présentée comme nuisible à Kabila constitue, de toute évidence, un plus pour Tshisekedi si jamais l'un et l'autre parviennent à un compromis. Que cela veut que Kamerhe fera plus mal à Kabila, sinon qu'il lui prendra des pas entiers des voix, notamment à l'Est. Et à l'Est, Tshisekedi a besoin d'un grand tribun originaire du même coin pour dissiper le malentendu quant à son alliance passée avec le RCD-Goma dans le cadre de I'ASD -Alliance pour la sauvegarde du dialogue inter- congolais. La politique étant addition comme l'a dit Nicolas Sarkozy et comme aime le répéter le secrétaire général du RCD-N, Moïse Moni Della, Kamerhe vaut la peine comme allié.

Nombreux parmi ceux qui le critiquent n'ont pas grand chose à apporter à Tshisekedi mais utilisent plutôt le label UDPS et son leader comme un fond de commerce. Il n'y a qu'à remonter l'histoire récente pour constater que rares parmi eux avaient mobilisé avant la moindre foule à Kinshasa ou ailleurs. L'homme le plus opposé à un rapprochement entre Tshisekedi et Kamerhe reste Valentin Mubake Numbi connu pour, ses positions tranchées sans possible conciliation. «Les grands ensembles se gèrent au centre. Un homme de la trempe de Tshisekedi l'a compris pour ne pas laisser l'intégrisme légendaire de Valentin Mubake tout compromettre», espère un membre de la cour tshisekediste à la 10ème rue Pétunias, dans la commune de Limete.

Quand Kamerhe répond positivement à Tshisekedi qui a demandé que «les petits aillent vers le vieux», c'est Mubake le premier qui prend la voie de tout empêcher. Voilà qui est mesquin au point de priver Tshisekedi de ce qu'il n'a pas encore repris de Nelson Mandela, se mettre au dessus de la mêlée pour accorder la nation sur son statut de «père de la démocratie congolaise». C'est justement parce que Tshisekedi est grand qu'il doit composer. Il n'y a que les grands pour accomplir un tel sacerdoce dans l'histoire des nations. Crédité d'une large victoire, Mandela n'a eu de cesse de négocier avec Mangosutu Butelezi pour la cohésion nationale en Afrique du Sud.

H.M. MUKEBAYI NKOSO


Source : CongoNews

Re: Tout Kin bouge à l'arrivée de B52 et discours au "Martyrs" !

Posté : 12 août 2011, 13:58
par Pinto
Ilunga a écrit :Kimbuta ameli diamba alangwééééééééé ! Oya yé !

Non, partie oyo eza somo trop !! kie kie kie kie kie kie kie
Les combattants ont adapté au contexte le chant d'animation de Bayaka de V.Club. Ils ont changé de couplets ou de "vocal".

oya yeeee
Ref1. Khumalo makaku (excusez-moi de reprendre ce terme discourtois) zonga na zamba
oya yeee;

Ref2. Ya mado (en référence à Bokese) ameli C4 avimbi, oya ye...
ref3. Runo (Inasawa) ameli diamba alembi iiiiii oya ye...

Re: Tout Kin bouge à l'arrivée de B52 et discours au "Martyrs" !

Posté : 12 août 2011, 16:44
par Ilunga
Ah ! Pinto...Toi l'abonné des "Martyrs"...Merci pour ces précisions pcq ce couplet fait tabac ici...Somo trop ! Eza goût vraiment...

Re: Tout Kin bouge à l'arrivée de B52 et discours au "Martyrs" !

Posté : 12 août 2011, 16:54
par Ilunga
Tshisekedi au Martyrs, il n'y a pas photo

Vendredi, 12 Août 2011 12:00



Pari gagné pour les partisans d'Etienne Tshisekedi à Kinshasa. Ils ont réussi à mobiliser plus qu'à Lubumbashi au retour d'Etienne Tshisekedi, mardi 9 août. Ils ont offert à leur leader ce que nul autre n'avait réalisé, le plein du stade des Martyrs doté de 80.000 places assises. Un plein à l'image du grand derby traditionnel entre DCMP et l'AS Vita Club, les deux grands clubs de football de la capitale. A compter avec des dizaines de milliers de personnes dressées en haie le long du parcours, depuis l'aéroport de N'Djili jusqu'au boulevard Triomphal, c'est peut-être, au total, plus de 300.000 manifestants qui se sont jetés dans les rues de Kinshasa. Les Kabilistes si prompts à redire à chaque mobilisation de Tshisekedi se sont tus dans toutes les langues. C'est dire qu'il n'y a pas photo, il n'y a pas match.

Ils étaient déjà restés baba lorsque le leader de I'UDPS a fait plus qu'eux dans leur propre fief du Katanga. Là-bas, des sources indépendantes avaient fait état de plus de 100.000 personnes. Même au plus fort de sa gloire, le très populaire Moïse Katumbi Chapwe n'avait jamais approché cette barre. Gabriel Kyungu wa Kumwanza qui a, en amont, tenté de banaliser le séjour de Tshisekedi à Lubumbashi a du coup perdu l'usage de la parole. Voilà un homme qui a compris qu'il ne fallait pas rater l'occasion de se taire. Il est rentré à Lubumbashi dans ses petits souliers, sans faire du bruit. Une leçon à tirer: le prétendu maître du Katanga a été déchu de son trône. L'opinion sait désormais qu'il y en a un qui peut le contrer sur son terrain de prédilection avec des mots d'ordre enflammés à l'endroit des non- originaires du Katanga.

Il est 10 heures, quand l'avion de la Compagnie aérienne nationale de la Kenya, «Kenya Airways» en provenance de Nairobi atterrit sur la piste de l'aéroport international de N'djili. Il fait beau-temps à Kinshasa. Pas chaud pas très froid, A sa descente de Kenya Airways, Tshisekedi est accueilli en compagnie de son inséparable épouse, Marte Kasalu par Albert Moleka son directeur de cabinet. Ce dernier est à la tête d'une petite équipe d'accueil composée des quelques membres du cabinet de Tshisekedi. Après les formalités d'usages, Albert Moleka se sépare de son chef pour prendre route vers le gig3ntesque stade Omnisport des martyrs où Etienne Tshisekedi doit tenir son meeting pour faire la restitution de son voyage en Occident. Le retour de Tshisekedi plus qu'un événement !

Jeep au point mort

A l'intérieur de l'aéroport les esprits sont en effervescence Tout le monde veut voir et même toucher l'historique opposant. Alors qu'il se dirigeait pour prendre place à bord de sa jeep Grand Cherokee 4 X 4 -toit ouvrant- de couleur noir, les fonctionnaires de l'aéroport (RVA) n'arrêtaient pas de l'ovationner. On attendait : Tshisekedi-Tshisekedi président-président ; Moïse-Moïs ... Les cris de joie n'en finissaient pas …

Que des larmes d'émotion coulent sur le visage des certains. Tshisekedi donné pour fatiguer, apparaît physiquement fort et en très bonne forme. Tout de suite, le démenti est apporté aux détracteurs du président de l'UDPS, qui soutiennent que le poids de l'âge pèserait sur Tshisekedi. Sur place, une très grande foule. Pourtant depuis deux jours, une campagne tshisekediste avait été déployée pour décourager les manifestants à aller à l'aéroport, quitte à orienter le gros de la foule directement au stade. Le mot d'ordre n'a pas été suivi mais il y avait déjà foule et à l'aéroport et- au stade dès les premières- heures de la journée. Foule si dense que Tshisekedi a mis du temps pour - quitter l'enceinte de l'aéroport jusqu'au boulevard Lumumba.

Environ 30 minutes. De quoi inquiéter les organisateurs qui avaient prévu que l'historique opposant mette très peu de temps en route, au maximum deux heures. Tshisekedi en a mis sept pour faire son entrée sur le tartan à 17 heures. Son cortège a dû rouler à la vitesse de la marche à pied. Son chauffeur n'a même pas eu le temps de tourner le moteur. Il s'est contenté de mettre son levier au point mort, et les manifestants ont fait le reste en faisant avancer la voiture avec la poussée des bras. La procession s'est vu imposer plusieurs haltes. D'abord au niveau du -camp Badara, juste à la sortie de l'aéroport. Encore une halte à hauteur de Kingasani ya Suka, coincée dans une foule presque en délire, Derrière, le nombre des marcheurs ne taisait qu'augmenter. S'ils étaient estimés à 20.000 à l'aéroport, ils sont passés à plus de 50.000 au niveau du marché de la liberté, symbole de la résistance du peuple de la Tshangu contre l'invasion rwandaise via le RCD-Goma, début août 1998. Pendant ce temps, au stade des. Martyrs, chacun est accroché à son Gsm pour suivre la progression de la marche. Des inquiétudes fusent ça et là pour se demander si Tshisekedi allait réussir de faire salle comble. Aux environs de 15 heures, les uns et les autres commencent à se rassurer avec un stade à plus de la moitié plein. «S'il faut compter avec tous ceux qui viennent dans la suite de Tshisekedi, nous allons remplir ce stade», rassure un jeune de « Force du progrès», l'autre fer de lance de I'UDPS à l'image des parlement- debout - qui peuplent les places publiques de la ville de Kinshasa. Une assurance qui s'est matérialisée sitôt que la Cherokee de Tshisekedi a montré le bout du nez à l'embranchement de l'avenue Kasa-Vubu et du boulevard Triomphal. Derrière se profile une file innombrable de manifestants qui ont fait l'entrée avec Tshisekedi. Et voilà le stade des Martyrs plein, au rez-de-chaussée comme dans les tribunes à l'étage. Tshisekedi en est si ravi qu'il fera deux -tours de la piste pour communier avec ses «fidèles». De l'habitacle de sa Jeep, il a même esquissé quelques pas de danse avant de monter à la tribune. Son speech aura duré près d'une trentaine de minutes. Son message, une ouverture vers les autres forces de l'opposition et des assurances obtenues dans les capitales occidentales sur la transparence lors des prochaines élections.

Fait rarrissime, Tshisekedi a présenté son épouse, Marthe Kasalu Jibikila au public comme il l'avait fait à Lubumbashi.

John TSHINGOMBE


Source : CongoNews

Re: Tout Kin bouge à l'arrivée de B52 et discours au "Martyrs" !

Posté : 12 août 2011, 17:33
par Ilunga
Face à la donne Tshisekedi : la majorité présidentielle obligée de sortir le grand jeu
Vendredi, 12 Août 2011 05:34
11 Commentaires
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La plate-forme entend peaufiner des stratégies électorales de nature à la rapprocher des forces de l'opposition très en verve sur le terrain. Les membres de la majorité présidentielle n'ont pas pu se réunir à la ferme de Kingakati le 10 août comme prévu. Un mot d'ordre venu sans doute de l'autorité morale a, selon certaines indiscrétions, décommandé la rencontre censée réfléchir sur la stratégie électorale à mettre en place pour maximiser les chances de réélection de Joseph Kabila Kabange. Le report de la réunion serait dicté par le souci d'éviter tout rapprochement avec le meeting d'Étienne Tshisekedi tenu la veille au stade des Martyrs de peur d'accréditer la thèse d'une contre-réaction. En tout état de cause, la mobilisation réussie par le Sphinx de Limete aura donné matière à réflexion aux partisans de Joseph Kabila invités à sortir le grand jeu à moins de quatre mois des élections afin d'éviter l'opprobre. Face à la poussée du leader de l'UDPS dont l'aura est en constante progression ces derniers mois, la majorité présidentielle est appelée à revoir ses calculs. Plutôt que de se mettre dans cette posture défensive, la MP devrait, d'après de nombreux analystes, contre-attaquer avec les mêmes armes que le virtuel sparring-partner de Joseph Kabila dont la longueur d'avance sur le terrain saute aux yeux. La MP ferait mieux, pense-t-on, d'éviter de se cabrer derrière un optimisme béat pour voir la réalité en face.

Pour maints observateurs, il est temps que la majorité présidentielle se mue en un clan politique plus large et majoritaire, resserré autour de l'autorité morale qui a besoin de plus de cohésion en ces temps de valse démocratique. La dernière restructuration de l'Alliance de la majorité présidentielle (AMP) n'a hélas pu atténuer les rancœurs, ni détruire les poches de résistance géographique, politique ou idéologique, susceptibles de freiner l'action de la majorité sur fond de polémique sur le poids politique réel de chacune des composantes. Alors que l'enjeu autour de la plate-forme présidentielle réside dans sa capacité à parler d'une même voix, la tendance est plutôt au séparatisme entre les anciens membres déterminés à s'approprier la personne de Joseph Kabila et les nouveaux réduits à l'expectative. De sorte qu'aujourd'hui, rien de concret en termes de stratégie électorale à concevoir pour contrer l'élan tshisekediste n'est à l'ordre du jour, si ce n'est la cacophonie alimentée par le goût effréné de repositionnement des uns et des autres. Pendant ce temps, l'opposition politique est en train de consolider sa base électorale sur le terrain au grand dam d'une majorité visiblement à court d'inspiration. D'où l'obligeance pour le PPRD de tenir son congrès afin de permettre au chef de l'État de faire valoir officiellement ses ambitions pour la présidentielle, à défaut de réitérer le scenario de 2006 en se présentant en candidat-indépendant.

Il est toutefois certain que l'alliance avec le Parti lumumbiste unifié (Palu) désormais mis en situation de « faiseur des rois » à la suite du désistement d'Antoine Gizenga à la présidentielle, sera à nouveau capitale dans la quête de la réélection de Joseph Kabila. « Tout retournement de la troisième force politique du pays risquerait d'être fatal pour l'actuelle majorité », fait observer un analyste. Maintenir le Palu dans son giron et ratisser large en appelant à un rassemblement de toutes les forces du bloc kabiliste, toute tendance confondue, demeurent la seule voie de salut pour la MP si elle tient à renverser la situation, fait-on remarquer. Le nouveau mentor, le député Aubin Minaku, aura-t-il les coudées franches pour matérialiser une telle ambition ? La question reste posée. À l'en croire, sa famille politique travaillerait d'arrache-pied pour avoir le peuple et faire triompher son candidat naturel en la personne de Joseph Kabila.

Alain Diasso


Source : Les dépêches de Brazzaville

Re: Tout Kin bouge à l'arrivée de B52 et discours au "Martyrs" !

Posté : 12 août 2011, 17:44
par Ilunga
Un des effets du "tsunami" Tshisekedi que l'Occident espère contrer en divisant l'opposition, Kamerhe et Kengo ayant échoué à casser la dynamique Tshisekedi...







Bemba attendu à Kin : Bemba arriverait par convoi spécial

Vendredi, 12 Août 2011 17:14




Selon l'accord conclu, notre compatriote arriverait incognito, atterrirait par jet privé affrété à ses frais, séjournerait moins d'une heure, serait bourré d'une nuée de policiers de la CPI, d'agents secrets et d'avocats, s'enrôlerait à un bureau spécial de la CENI et redécollerait aussitôt en s'abstenant de tout bain de foule malencontreux.

Si d'ici le 28 novembre 2011 date annoncée de la Présidentielle couplée avec les Législatives - notre compatriote n'est pas condamné par un jugement irrévocable à la Cour Pénale Internationale, ce qui paraît de plus en plus probable au regard des procédures régissant devant la CPI, il bénéficie de la plénitude de ses droits civils et politiques et, guère concerné par l'«un des cas d'exclusion prévus par la loi électorale» (art. 72 de la Constitution de la République Démocratique du Congo, 18 février 2006), Jean-Pierre Bemba Gombo pourra voter au pays et même concourir à la Députation nationale, à la Sénatoriale ou prendre la course de la Présidence de la République s'il souhaite postuler à l'un de ces mandats. Légalement, rien ne lui interdirait rien.

Du coup, le président du MLC - Mouvement de Libération du Congo - a tout droit de se faire inscrire sur les nouvelles listes électorales ouvertes par le pasteur président de la CENI Daniel Ngoy Mulunda Nyanga. Or, se trouvant sur le sol étranger; la loi r-dcongolaise n'autorisant pas le vote des compatriotes séjournant hors du territoire national, s'il veut accomplir ce devoir citoyen, Jean-Pierre Bemba Gombo qui continue de diriger le MLC - comme il vient récemment d'en donner la preuve éclatante en convoquant le Congrès de ce parti depuis La Haye et en prenant des décisions de limogeage et de radiation de son Secrétaire général François Muamba Tshishimbi qui le lui contestait à tort - arguant que détenu à la CPI, le président du MLC avait perdu tout exercice de ses droits civils et politiques - ne peut que se rendre à un bureau ouvert par la CENI sur le territoire du pays.

Détenu à La Haye, son cas se complique encore plus.

«MÉDIATIQUEMENT PRESENT SUR SCENE, DONC J'EXISTE».

Il lui faudrait en effet une autorisation d'un juge de la CPI inattaquée et inattaquable par le procureur de la Cour Pénale Internationale qui le poursuit pour crimes perpétrés par les soldats de son armée en Centrafrique du temps de la rébellion du MLC. Il lui faudrait aussi et surtout l'autorisation des Dirigeants du pays, en l'occurrence, le ministère de l'Intérieur de R-dC - et certainement le Président de la République Joseph Kabila Kabange - la R-dC du coup garantissant au Sénateur détenu toute la sécurité physique requise. Jean-Pierre Bemba Gombo aurait par courrier demandé la prise des «mesures exceptionnelles», ce qui lui aurait été. répondu qu'il n'en était pas question, le pays vivant en paix, la sécurité physique du Sénateur était d'office garantie. Mais Bemba est loin d'être au bout de ses peines. N'étant pas un détenu comme un autre, ne pouvant 'voyager à bord d'un avion de ligne - ce que peu de compagnies aériennes accepteraient pour des raisons sécuritaires -, il lui faudrait un convoi aérien spécial. Mais ce ne sont pas les moyens qui font défaut à Jean-Pierre Bemba Gombo, longtemps Vice-président de la République en charge de l'Economie et des Finances du régime 1+4 après avoir dirigé sa rébellion dans la partie Nord du pays et dont la famille disposait d'un colossal pactole financier. Reste que l'ancien VIPI n'a pas eu recours à l'un des avions de sa flotte aérienne personnelle. Pour monter son dossier et lui donner plus de crédibilité et de chance devant un juge de la Cour, il a fait positionner un jet affrété sur une piste aérienne proche de Scheveningen, le quartier de sa détention à La Haye.

Ses avocats ont offert toutes les garanties pour que cet aller-retour éclair au pays soit possible: le président du MLC arriverait quasi incognito sur la piste de l'aéroport international de N'Djili dans la Capitale Kinshasa, serait accompagné d'une flopée de policiers de la CPI, d'agents des services secrets en civil, de gardes du corps, de ses avocats et des conseillers du procureur de la CPI. Sauf s'il se fait inscrire sur la piste à l'aéroport - ce qui est envisageable, la CENI ayant donné par courrier début juin toute garantie à ce propos - son convoi emprunterait un parcours gardé secret. L'ancien VIPI s'abstiendrait de tout bain de foule de ses .partisans - à la plus grande désolation de ceux -ci - pour des raisons d'ordre public, ne rencontrerait personne en dehors des fonctionnaires de la CENI et d'une poignée de dirigeants de son parti triés sur les volets en présence et sous la viligance de policiers et agents secrets armés de la CPI, passerait moins d'une heure sur le sol de R-dC - le temps d'atterrir, de se rendre à un bureau de la CENI, de se faire inscrire sur les listes électorales et de redécoller en direction de Scheveningen. On pourrait objecter sur la fin mi-juillet des opérations d'inscription sur les listes électorales et sur un régime spécial qui serait appliqué au candidat malheureux de la Présidentielle de 2006, c'est oublier les dispositions de la Loi électorale qui prévoient que tout candidat à une élection peut se faire «identifier et enrôler lors du dépôt de sa candidature». (art. 9, al. 5 La li n°11/003 du 25juin 2011 modifiant la Loin0 06/006. du 09 mars 2006 portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales, Journal officiel de' la République Démocratique du Congo, 1er juillet 2011). Aux termes de l'art. 104 de la Loi électorale, Bemba, désigné candidat à l'élection présidentielle par le congrès de son parti, fera acte de candidature auprès de la CENI, par une déclaration. Celle-ci comprendra, selon la loi (art. 104, de la Loi électorale, op. cit.):

1. une lettre de consentement conforme au modèle fixé par la Commission Electorale Nationale Indépendante signée par le candidat;

2. une fiche d'identité suivie d'un curriculum vitae détaillé, le tout se terminant par la formule «Je jure sur l'honneur que les renseignements ci-dessus sont sincères et exacts»;

3. quatre photos format passeport;

4. un symbole ou un logo de son parti politique. Seront jointes à cette déclaration les pièces ci- après:

a. un certificat de nationalité;

b. un extrait de casier judiciaire en cours de validité;

c. une photocopie de la carte d'électeur; d'un récépissé du versement, dans le compte du Trésor public, d'un cautionnement électoral non remboursable de 50.000.000 de FC;

e. la lettre d'investiture par son parti politique. MLC ou, éventuellement par son regroupement politique UN;

f. une photocopie certifiée conforme de ses diplômes en l'espèce de l'ICHEC. Certes, rien n'était totalement acquis pour JPBG. Si à La Haye, le go head est quasi acquis pour ce voyage éclair de Kinshasa - Bemba a fait montre d'un comportement exemplaire par deux fois où il a bénéficié d'une autorisation de sortie vers la Belgique, lors du deuil de son père Jeannot Bemba Saolona et de celui de sa belle-mère. Josette Lenoir, l'avant dernière épouse - des milieux proches du dossier à Kinshasa expliquent qu'«il ne restait plus que quelques derniers réglages à faire». Le Chef de l'Etat qui regrette d'avoir perdu tout contact avec son ancien collaborateur du régime 1+4 et qui confiait au Soft International (n°1037 daté 15 mars 2010) dans une interview exclusive mi-mars 2010 : «Quand on a travaillé avec un homme pendant autant de temps que j'ai eu à passer avec le Sénateur Bemba, on ne peut rien oublier...» ne trouverait aucun problème, a appris jeudi soir Le Soft International, à le laisser venir accomplir son devoir civique dans la Capitale.

Ce dossier serait donc suffisamment avancé.

Son dossier de candidature, JPBG aurait pu le faire déposer par un mandataire de son choix contre récépissé à la CENI (art. 105 de la Loi électorale, op. cit.). En voulant accomplir lui- même ce devoir civique, en désirant effectuer ce coûteux voyage, Jean- Pierre Bemba Gombo adresse un message à ses troupes qui en ont bien besoin et dont l'élection pour certains dépend de l'engagement physique personnel de leur président. S'il veut faire exister son parti que nombre d'analystes donnent comme un ex-parti, le Chairman sait qu'il ne peut lésiner sur les moyens à engager, S'il sait que depuis La Haye, ses chances sont minces de rééditer l'exploit de 2006 quand il s'était offert la deuxième place à la Présidentielle et avait participé au duel du second tour alors qu'aujourd'hui de grands fauves sont déjà dans l'arène (Tshisekedi, Kengo, Kamerhe en attendant le président en exercice Joseph Kabila Kabange), guère en mesure jusqu'à preuve du contraire de s'engager personnellement, physiquement dans la course en battant lui-même sa campagne, Bemba sait que la seule façon d'exister pour lui et de maintenir la flamme de ses partisans allumée, est d'être présent quoique médiatiquement sur la scène. Comme qui dirait : Médiatiquement présent sur scène, donc j'existe politiquement.

D.DADEI


Source : Le Soft Online

Re: Tout Kin bouge à l'arrivée de B52 et discours au "Martyrs" !

Posté : 12 août 2011, 20:23
par Ilunga
Tshitshi doit se méfier de Kamerhe...Absolument...Kamerhe veut l'enfermer dans des conciliabules de "négociation" de la répartition "équitable" et "équilibrée" des postes, comme durant la transition des années 90, alors que les élections n'ont pas encore eu lieu...Tshitshi doit éviter ces genres de "compromissions" avec les affameurs-joséphistes, Kamerhe et autres...au risque de casser la magnifique dynamique qui est à son avantage...
Kamerhe ne cherche qu'une chose, distraire Tshitshi en l'enfermant dans ces conciliabules au lieu de faire le travail de terrain, de vigilance à la base...Le temps perdu dans ces conciliabules c'est autant de temps que l'UDPS-alliés auraient pu consacrer à la mobilisation de la base par un travail de terrain...Kamerhe veut "un ticket Tshisekedi-Kamerhe"...Il ne l'aura pas, s'il croit "rouler" Tshisekedi en s'en servant comme d'une "blanchisserie" à peu de frais par rapport à sa "co-gestion dans les institutions joséphistes" , je lui dis de s'écarter : "pesa munu passage!"

Ce qui est rigolo, c'est que l'UNC est un nouveau parti qui vient à peine de se créer et voilà qu'il se lance déjà dans les négociations avec un parti de 30 ans, au lieu de poursuivre son implantation dans toute la république...Le travail de terrain n'est pas facile mais c'est pourtant seulement ce travail qui peut donner des fruits au niveau des résultats électoraux...

En tout cas, avec Kamerhe, il faut manger avec une longue cuillère...au risque de se compromettre et de casser la dynamique électorale actuelle...

Re: Tout Kin bouge à l'arrivée de B52 et discours au "Martyrs" !

Posté : 12 août 2011, 20:25
par Ilunga
http://www.lepost.fr/article/2011/08/12 ... cabit.html








Paul Kahumbu Ntumba: "Les élections de novembre prochain sont faites pour "virginiser"des criminels et prédateurs de tout acabit"

12/08/2011 à 20h46 | 143 vues | 1 réactions
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Paul Kahumbu Ntumba: "Les élections de novembre prochain sont faites pour "virginiser"des criminels et prédateurs de tout acabit"

Par Freddy Mulongo, vendredi 12 août 2011 à 20:04 :: radio :: #1655 :: rss

En Suisse, tous les Congolais l’appellent affectueusement "Papa Paul Kahumbu", il est incontournable. Son combat dans la résistance politique depuis le Maréchal Mobutu à aujourd'hui, lui vaut une reconnaissance et un respect de la part des jeunes Résistants-Patriotes-Combattants de la Suisse. Ses convictions politiques pour la libération totale des institutions républicaines prises en otage par une bande de mafieux sont inébranlables, inchangées, radicales et jusqu’à boutiste. Les élections de novembre prochain sont faites pour "virginiser" des criminels politiques, militaires, économiques et sociaux qui se sont enrichis sur le dos de pauvres congolais. Ils veulent s'auto-immuniser pour échapper à la vindicte populaire et réponde de leurs actes devant des tribunaux du peuple. En tripatouillant la Constitution de Liège pour faire passer Joseph Kabila devant un boulevard sans feu tricolore des Mammouths Joséphistes et Dinosaures Mobutistes alliés à la prédation du Congo, n'avaient pas prévu l'énigme ou l'inconnu Etienne Tshisekedi. Ils avaient justifié leur tripatouillage dans l'économie de moyens financiers pour les élections à un tour. Or il s'avère que d'après nos sources, que les élections seront financées par la communauté internationale. Comme pour des élections Louis Michel de 2006, c'est la communauté internationale qui veut maintenir Joseph Kabila à la tête de notre pays, pour continuer à servir leurs intérêts au détriment du peuple congolais. L'entrée d'Etienne Tshisekedi change la donne électorale. Ce dernier prouve à la face du monde qu'il est populaire au Congo, est-ce que cela suffit-il ?

Paul Kahumbu Ntumba, chez lui à Lausanne son téléphone n'arrête jamais de sonner. Photo Réveil-FM

Si Etienne Tshisekedi gagnait les élections présidentielles de novembre 2011, Daniel Ngoy Mulunda, le président de la CENI peut-il le proclamer vainqueur sans ambages ? Quelle sera l'attitude de Joseph Kabila, le perdant ? Quelle attitude aura l'armée des miliciens, seigneurs de guerre qui a la mauvaise étiquette des Fardc ?

Les Kivus déjà occupés par l'armée d'occupation rwandaise de Paul Kagamé, Laurent Nkundabatwaré, Mutebusi, Bosco Ntangana risquent-ils de devenir la République du volcan dont Joseph Kabila risque de devenir le vrai chef? Etienne Tshisekedi même s'il gagnait les élections ne risque-t-il pas de vouloir éteindre des incendies de la rébellion concoctée et planifiée par la racaille qui nous gouverne ? Notre peuple est-il déterminé à prendre son destin à main ? Les Résistants-Patriotes-Combattants ne doivent en aucun cas baisser les bras, croire à la mascarade électorale en préparation au Congo-Kinshasa ! Notre lutte est juste.

Mobutu Sese Seko a dirigé par procuration notre pays durant 32 ans, avec le soutien des Occidentaux. C'est seulement vers la fin que les médias occidentaux ont commencé à parler de la dictature au Zaïre et du dictateur Mobutu. Et pourtant Dieu seul sait, la dictature de l'homme de Kawele a commencé dès sa prise de pouvoir le 24 novembre 1965 par son coup d'Etat ! Joseph Kabila trône sur le Congo depuis 10 ans, sans résultats probants. Il veut rempiler malgré sa prise en otage de toutes les institutions ? D'où vient-il? Que fait-il à la tête de notre pays? Croit-il que des Congolais vont continuer de se laisser-faire? "Kabila doit dégager, être arrêter, passer au jugement public retransmis sur toutes les chaînes de télévisions ? Il sera jugé pour imposture, forfaiture, trahisons du Congo du monde. M'zée Laurent-Désiré Kabila, troisième président de la République, a été assassiné au Palais de marbre, cela fait 10 ans que son soi disant fils putatif trône sur notre pays, et il n'y a jamais eu de procès ! Allez-y comprendre quelque chose ! Pendant ce temps les Eddy Kapend et ses amis d'infortune croupissent à Makala tandis que les vrais assassins sont au pouvoir et se prélassent allègrement.Que dire de l'Archibishop Fernando Kutino et d'autres qui sont dans le geôle de Joseph Kabila.

Paul Kahumbu Ntumba à Vevey au bord du lac Léman. Photo Réveil-FM

Les Congolais qui soutiennent Etienne Tshisekedi seraient dans l'erreur de croire qu'ils ont déjà gagné les élections présidentielles de novembre 2011. Tant que Daniel Mulunda et sa fameuse CENI n'aura pas publié de bons résultats, une vigilance tous azimuts de tous les Congolais. De toute les façons, élections ou non, nous les Résistants-Patriotes-Combattants à travers le monde, sommes déterminés à libérer les institutions de la République des mains des prédateurs mafieux, roublards, parvenus et arrivistes. Ceux qui se mettrons sur notre chemin, pour nous imposer des imposteurs impénitents, ils auront du répondants. Les élections congolaises sont une essence de la souveraineté congolaise. Les tricheurs qui ne prennent pour des nigauds doivent savoir que nous les tenons à la barbiche. Le Congo aux Congolais. Ceux qui aiment le Congo doivent encourager l'instauration de l'Etat de droit et négocier nos matières premières au prix gagnant-gagnant. Nous ne devons plus accepter que le Rwanda où un autre pays limitrophe s'arroge le droit de gérer nos richesses, entre chez nous en toute impunité, pille, viole, tue, massacre et retourne chez lui comme si rien n'était. Désormais les pays pilleurs et pillards de nos richesses, répondront de leurs actes. Les Congolais doivent jouir pleinement de leurs richesses.

Re: Tout Kin bouge à l'arrivée de B52 et discours au "Martyrs" !

Posté : 12 août 2011, 20:57
par Ilunga
kie kie kie kie kie kie...Que peuvent-ils faire face à la puissance de feu de B52?

Ce ne fut qu'un avant-goût avant la répétition générale...









Puissance de feu contre tirs de sommation

MISE EN LIGNE LE 12 AOÛT 2011 | LE SOFT INTERNATIONAL N°1118 II EME ÉD. VENDREDI 12 AOÛT 2011.
Étienne Tshisekedi wa Mulumba a récidivé mardi 9 août dans la Capitale. Après son succès il y a près de quatre mois au Stade Tata Raphaël (50.000 partisans), il a encore fait fort au grand Stade de Kinshasa (80.000 places assises), les Martyrs.

Du coup, l’opposant historique de tous les régimes - de Mobutu à ce jour - peut se frotter les mains en se disant que le peuple l’a d’ores et déjà plébiscité Président du pays. Il faut encore sans doute faire très attention: succès de foule sans doute. Mais cela n'est certainement pas automatiquement succès des urnes...

Tshisekedi bouclait en apothéose une tournée en Europe, aux États-Unis, au Canada, en Afrique du Sud et au Katanga où il n’aura pas eu de cesse de faire parler de lui et de drainer des foules.

En Belgique, au Canada et en Afrique du Sud, la diaspora r-dcongolaise d’ordinaire hostile aux hommes en place à Kinshasa en a fait un véritable Dieu-sur-terre.

Au Katanga et dans les villes de la province cuprifère, ce fut la même spirale. L’Udps est bien entrée de plain-pied en campagne. Le plus vieux parti d’opposition a commencé par des tirs de sommation.

Les stratèges militaires diraient qu’il cherche à tester la résistance de la forteresse qu’il a résolu de prendre d’assaut. En pareille situation, les armées régulières opposent des tirs d’armes lourdes - des orgues de Staline - qui montrent une réelle puissance de feu. Ce qui ferait refléchir - et reculer - le téméraire.

Sauf si la stratégie est de laisser avancer l’ennemi en vue de le piéger en le prenant à revers, le fait de le laisser poursuivre son tir et son avancée peut avoir une incidence sur le moral des troupes en face.

La MP (Majorité Présidentielle) qui a le contrôle du pays est certainement dans une situation d’urgence: donner une réplique à la mesure de la provocation en se jetant à son tour dans l’arène avec plus de puissance. Dans le cas contraire, certains de ses rangs flottants pourraient se croire déjà assiégés et à portée des tirs ennemis.

ALUNGA MBUWA


Source : Le Soft