Tshisekedi à l'ULB ce samedi 9 juillet à 14 h 00 !!!
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Ilunga
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Re: Tshisekedi à l'ULB ce samedi 9 juillet à 14 h 00 !!!
TSHISEKEDI-BEMBA : RENCONTRE A LA HAYE PENDANT QUE ÇA MENACE CHEZ SANGUZA :
Samedi, 16 Juillet 2011 18:02
Le maire de Lubumbashi dit ne pas s'opposer à la venue de Tshisekedi. Un communiqué du maire de la ville de Lubumbashi, Oscar Sanguza, fait polémique à la veille du meeting annoncé d'Etienne Tshisekedi dans la capitale de la province cuprifère. Le communiqué a été publié début juillet. Il y est question d'une mesure d'interdiction de manifestation publique.
«Le maire de Lubumbashi... porte à la connaissance du public et plus précisément aux associations socio-culturelles, aux ONG, aux confessions religieuses, aux partis politiques etc que compte tenu de la situation sécuritaire actuelle dans la ville, aucune manifestation publique ... n'est autorisée sur toute l'étendue de la ville de Lubumbushi jusqu'à nouvel ordre», écrit Oscar Sanguza Mutunda. Ce communiqué a fait jaser à ce point que son auteur a dû s'en expliquer sur les ondes de la RTVS1 du très professionnel Clément Nzau. Sanguza a affirmé que cette décision avait été prise en d'autres temps et en d'autres circonstances et que cela n'avait rien à voir avec la descente annoncée de Tshisekedi à Lubumbashi. Dont acte. Rien ne viendra donc, du côté officiel, empêcher ou troubler le séjour Katangais très attendu de Tshisekedi.
Selon des sources concordantes, c'est le 27 juillet prochain que le leader de l'UDPS atterrira à l'aéroport de Loano en provenance de l'Afrique où il est attendu la semaine prochaine. Les responsables locaux de I'UDPS à Lubumbashi ont confirmé cette date à Sanguza dans une correspondance expédiée à la mairie en début de semaine. Le maire a déclaré attendre encore des précisions de l'UDPS sur le programme de Tshisekedi pour prendre les dispositions utiles, Malgré les assurances du maire, son propre profil ne rassure pas. Comment faire confiance à un homme qui a pris une décision liberticide d'interdire les manifestations publiques? Le même Tshisekedi a rendu visite, hier dans l'après-midi, à Jean-Pierre Bemba Gombo, dans sa cellule, à La Haye. Des analystes s'attendaient à ce que l'entretien entre les deux leaders tourne autour d'un éventuel appui du MLC à la candidature de Tshisekedi. Sur le terrain, cela sera difficile à concrétiser avec un parti bembiste éclaté depuis en deux ailes antagnosites, celle de François Muamba Tshishimbi et l'autre rivale conduite par Thomas Luhaka Losenjola. Les deux parties s'affrontent aujourd'hui devant la justice sur la base d'une plainte de Muamba qui sollicite l'annulation de la décision de sa suspension du poste de secrétaire général du MLC, estimant que cette mesure a été prise en violation des textes du parti. Dans l'entre-temps, Muamba a mis en place une coalition dénommée ADR -Alliance pour le développement et la République- et entend, avec les siens, aller aux prochaines élections sous les couleurs de cette plate-forme. Ce qui signifie clairement une rupture consommée avec ses anciens amis bembistes.
Matthieu KEPA
Samedi, 16 Juillet 2011 18:02
Le maire de Lubumbashi dit ne pas s'opposer à la venue de Tshisekedi. Un communiqué du maire de la ville de Lubumbashi, Oscar Sanguza, fait polémique à la veille du meeting annoncé d'Etienne Tshisekedi dans la capitale de la province cuprifère. Le communiqué a été publié début juillet. Il y est question d'une mesure d'interdiction de manifestation publique.
«Le maire de Lubumbashi... porte à la connaissance du public et plus précisément aux associations socio-culturelles, aux ONG, aux confessions religieuses, aux partis politiques etc que compte tenu de la situation sécuritaire actuelle dans la ville, aucune manifestation publique ... n'est autorisée sur toute l'étendue de la ville de Lubumbushi jusqu'à nouvel ordre», écrit Oscar Sanguza Mutunda. Ce communiqué a fait jaser à ce point que son auteur a dû s'en expliquer sur les ondes de la RTVS1 du très professionnel Clément Nzau. Sanguza a affirmé que cette décision avait été prise en d'autres temps et en d'autres circonstances et que cela n'avait rien à voir avec la descente annoncée de Tshisekedi à Lubumbashi. Dont acte. Rien ne viendra donc, du côté officiel, empêcher ou troubler le séjour Katangais très attendu de Tshisekedi.
Selon des sources concordantes, c'est le 27 juillet prochain que le leader de l'UDPS atterrira à l'aéroport de Loano en provenance de l'Afrique où il est attendu la semaine prochaine. Les responsables locaux de I'UDPS à Lubumbashi ont confirmé cette date à Sanguza dans une correspondance expédiée à la mairie en début de semaine. Le maire a déclaré attendre encore des précisions de l'UDPS sur le programme de Tshisekedi pour prendre les dispositions utiles, Malgré les assurances du maire, son propre profil ne rassure pas. Comment faire confiance à un homme qui a pris une décision liberticide d'interdire les manifestations publiques? Le même Tshisekedi a rendu visite, hier dans l'après-midi, à Jean-Pierre Bemba Gombo, dans sa cellule, à La Haye. Des analystes s'attendaient à ce que l'entretien entre les deux leaders tourne autour d'un éventuel appui du MLC à la candidature de Tshisekedi. Sur le terrain, cela sera difficile à concrétiser avec un parti bembiste éclaté depuis en deux ailes antagnosites, celle de François Muamba Tshishimbi et l'autre rivale conduite par Thomas Luhaka Losenjola. Les deux parties s'affrontent aujourd'hui devant la justice sur la base d'une plainte de Muamba qui sollicite l'annulation de la décision de sa suspension du poste de secrétaire général du MLC, estimant que cette mesure a été prise en violation des textes du parti. Dans l'entre-temps, Muamba a mis en place une coalition dénommée ADR -Alliance pour le développement et la République- et entend, avec les siens, aller aux prochaines élections sous les couleurs de cette plate-forme. Ce qui signifie clairement une rupture consommée avec ses anciens amis bembistes.
Matthieu KEPA
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Re: Tshisekedi à l'ULB ce samedi 9 juillet à 14 h 00 !!!
Tupac merci pour les photos ,laisse moi interpretéce photo:si Tshisekedi n'aimé pas le Congo il pouvait profité avec Mobutu voila que ya Tshitshi a refusé tout pour denoncé la mauvaise gouvernance de Mobutu avec la lettre de 13 parlementaire ,alors le 6 decembre ce la fin de l'occupation le Taximan de Kigoma en Tanzani Hypolite Kanambe Kazembere alias Joseph Kabila sera deshabillé na Victoire akozala mutakala et tokobanda kobeta ye ba image wana ekotambola Monde entier.
Masta na ye :Vital Kamerhe le president ya UNC (Union des non Congolais )oyo eza na sima ya kanambe po batia desordre na election ye pe akozala mutakala na victoire ,maman na ye aza na londre pardon boyebisa ngai avandaka wapi il faut afuta masumu ya 8000000 des morts
Masta na ye :Vital Kamerhe le president ya UNC (Union des non Congolais )oyo eza na sima ya kanambe po batia desordre na election ye pe akozala mutakala na victoire ,maman na ye aza na londre pardon boyebisa ngai avandaka wapi il faut afuta masumu ya 8000000 des morts
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Re: Tshisekedi à l'ULB ce samedi 9 juillet à 14 h 00 !!!
http://www.culturecongolaise.net/?p=7762
Lubumbashi : le maire autorise l’accueil d’Etienne Tshisekedi
17 juillet, 2011
président Etienne TshisekediL’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) Katanga pourra accueillir son leader national, Étienne Tshisekedi, qui va regagner le pays par cette province après son périple euro-américain de plus de deux mois. Le maire de Lubumbashi vient d’autoriser l’organisation d’un tel événement après avoir interdit, il y a quelques jours, toute activité politique publique dans sa ville. C’est donc un ouf de soulagement dans les milieux de l’UDPS Katanga.
Mais, pour le vice-président de ce parti politique, fédération du Katanga, Fabien Mutomb, la décision du maire de Lubumbashi n’est pas un cadeau. Il s’agit plutôt du respect de la Constitution du pays. Il l’a déclaré à la radio onusienne, Okapi : « Ce n’est pas un cadeau que le mairie vient d’offrir à l’UDPS. L’UDPS est dans ses droits. C’est plutôt la mairie qui a suspendu toute activité politique sur l’étendue de la ville de Lubumbashi. Enfin la mairie vient de nous écrire en demandant à l’UDPS d’accueillir son président sans aucun problème. Alors là au niveau de l’UDPS, est-ce que je peux dire que nous sommes contents ? Non. Nous demandons seulement au maire de comprendre que nous sommes dans un régime d’information et que nous sommes en République démocratique du Congo. Donc la démocratie doit être de mise. Car pour l’UDPS, il n’était pas question de respecter ce communiqué liberticide ».
De son côté, le maire de la capitale du cuivre demande aux responsables locaux de l’UDPS de tout faire pour encadrer leurs membres et éviter tout débordement le jour de l’arrivée d’Etienne Tshisekedi.
Radio Okapi/CCN
Lubumbashi : le maire autorise l’accueil d’Etienne Tshisekedi
17 juillet, 2011
président Etienne TshisekediL’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) Katanga pourra accueillir son leader national, Étienne Tshisekedi, qui va regagner le pays par cette province après son périple euro-américain de plus de deux mois. Le maire de Lubumbashi vient d’autoriser l’organisation d’un tel événement après avoir interdit, il y a quelques jours, toute activité politique publique dans sa ville. C’est donc un ouf de soulagement dans les milieux de l’UDPS Katanga.
Mais, pour le vice-président de ce parti politique, fédération du Katanga, Fabien Mutomb, la décision du maire de Lubumbashi n’est pas un cadeau. Il s’agit plutôt du respect de la Constitution du pays. Il l’a déclaré à la radio onusienne, Okapi : « Ce n’est pas un cadeau que le mairie vient d’offrir à l’UDPS. L’UDPS est dans ses droits. C’est plutôt la mairie qui a suspendu toute activité politique sur l’étendue de la ville de Lubumbashi. Enfin la mairie vient de nous écrire en demandant à l’UDPS d’accueillir son président sans aucun problème. Alors là au niveau de l’UDPS, est-ce que je peux dire que nous sommes contents ? Non. Nous demandons seulement au maire de comprendre que nous sommes dans un régime d’information et que nous sommes en République démocratique du Congo. Donc la démocratie doit être de mise. Car pour l’UDPS, il n’était pas question de respecter ce communiqué liberticide ».
De son côté, le maire de la capitale du cuivre demande aux responsables locaux de l’UDPS de tout faire pour encadrer leurs membres et éviter tout débordement le jour de l’arrivée d’Etienne Tshisekedi.
Radio Okapi/CCN
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Re: Tshisekedi à l'ULB ce samedi 9 juillet à 14 h 00 !!!
Questions directes à Etienne Tshisekedi wa Mulumba
Etienne Tshisekedi wa Mulumba. Photo CIC
Né à Luluabourg (Kananga) le 14 décembre 1932, docteur en droit (université de Lovanium), Etienne Tshisekedi wa Mulumba a été plusieurs fois ministre et Premier ministre respectivement sous la IIème République et durant la Transition 1990-1997. Président de l’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social), «Tshi-Tshi», comme l’appellent affectueusement ses compatriotes, est candidat à l’élection présidentielle prévue en novembre de cette année. «J’irai jusqu’au bout, avait-il déclaré lors de l’annonce de sa candidature. Et je gagnerai. Je n’ai aucun doute là-dessus». Jeudi 14 juillet, le leader de l’UDPS a bien voulu accorder à Congo Indépendant un entretien qui s’est déroulé dans un hôtel bruxellois. Son état de santé, la motivation de sa candidature, son bras de fer avec le président Mobutu, l’opposition à Laurent-Désiré et à Joseph Kabila, le thème de campagne du candidat Tshisekedi, les relations avec Vital Kamerhe sont parmi les sujets évoqués.
"La victoire de M. Kabila à l’élection présidentielle est une hypothèse impossible!"
Comment allez-vous ?
Comme vous pouvez le voir, je vais très bien !
Cela fait dix mois depuis l’annonce de votre candidature à l’élection présidentielle. Vous savez maintenant l’ampleur de la tâche titanesque qui vous reste à accomplir jusqu’au 28 novembre prochain. Si c’était à refaire, seriez-vous toujours candidat président de la République?
Absolument ! L’ampleur du travail qui reste à faire ne m’effraie nullement. Bien au contraire. Les trente années de combat de l’UDPS n’a jamais eu qu’une seule finalité : l’avènement de la démocratie dans notre pays. C’est bien cette démocratie qui doit émerger le 28 novembre prochain. Nous allons arriver au pouvoir par la voie démocratique. En créant l’UDPS, notre ambition a toujours été la naissance d’un «Congo nouveau». Je suis candidat à la Présidence de la République pour réaliser le projet de société de mon parti. Ce projet peut être résumé comme suit : un Etat de droit, un Etat où règne la justice et la bonne gouvernance ; un Etat qui lutte contre la corruption et les anti-valeurs.
Quelle est la motivation profonde qui a déterminé votre candidature?
Je crois vous l’avoir dit. Depuis son accession à l’indépendance, le Congo n’a jamais été un Etat digne de ce nom. Le Congo n’a jamais été autre chose qu’une république bananière, une jungle où les plus forts prennent plaisir à brimer les plus faibles. Nous avons mené notre lutte pour obtenir l’avènement d’un Etat où règne la justice et la sécurité juridique au niveau de l’environnement des affaires. Et la sécurité tout court pour les personnes et les biens. L’instauration de l’Etat de droit paraî être la condition fondamentale avant d’amorcer tout projet de développement. Ma candidature à l’élection présidentielle est une suite logique de la lutte de trente ans que j’ai menée contre les différentes dictatures qui ont gouverné notre pays.
Quel sera votre thème de campagne ?
«L’Etat de droit !» sera justement mon thème de campagne. Je ne doute pas que mes compatriotes partageront le souci qui est le mien. Que voit-on ? La corruption et les détournements de deniers publics s’opèrent en toute impunité. Il est urgent de refonder l’Etat. Un Etat crédible parce que respecté et respectable.
Vous venez d’achever une tournée euro américaine. Que répondez-vous à ceux qui allèguent que le «candidat Tshisekedi» est allé solliciter l’onction ou l’adoubement de l’Occident ?
Ce genre d’allégations ne peut venir que de certains milieux du PPRD. J’en profite pour leur rappeler que leur «chef» n’a jamais été élu par le peuple congolais. Il a été imposé par le monde extérieur. Les propagateurs de ces assertions sont mal placés pour donner des leçons. Lors de mes rencontres, j’ai exhorté mes interlocuteurs occidentaux à s’abstenir de toute ingérence dans nos affaires comme ce fut le cas en 2006. Je leur ai demandé de laisser le peuple congolais choisir librement la personne de son choix pour le diriger. Je crois pouvoir dire que le message a été bien reçu. Et ce excès d’optimisme, je pense que nous pouvons avoir nos apaisements de ce côté-là. Personne ne viendra nous imposer «quelqu’un» choisi à l’extérieur.
Maintenez-vous de rentrer à Kinshasa via la ville de Lubumbashi au Katanga ?
Bien sûr. J’ai prévu de rentrer au Congo en passant par le Katanga. Je compte visiter non seulement Lubumbashi mais aussi Kipushi, Likasi et Kolwezi.
Avez-vous appris que le maire de Lubumbashi ne verrait pas d’un bon œil votre venue dans «sa» cité urbaine ?
C’est son droit de s’exprimer. Que voulez-vous que cela me fasse?
N’avez-vous pas de craintes pour votre sécurité ?
Nullement. Ma sécurité est toujours assurée. Je n’ai aucune crainte.
Faisons un petit retour en arrière pour parler de l’Histoire. Vous avez commencé votre lutte en vous opposant au régime du président Mobutu avant de combattre Kabila père et «fils». Que reprochiez-vous à son régime?
Le régime de qui ?
Du président Mobutu…
(Rires). Je viens de vous dire que depuis son accession à l’indépendance, le Congo est une jungle. C’est un non-Etat. Cette situation a commencé avec Mobutu qui était le président-fondateur d’un parti unique. Il faisait la pluie et le beau temps. La population, elle, n’était là que pour danser et chanter pour sa gloire. C’est tout cela qu’on reprochait à Mobutu…
Et Laurent-Désiré Kabila?
Il a été pire que Mobutu. A fortiori, si j’ai combattu Mobutu je ne pouvais que le combattre également. Lui et son fils.
Justement, que reprochez-vous à «Joseph Kabila»?
Quelqu’un qui prive la population de sa liberté n’est rien d’autre qu’un dictateur. Le monde actuel n’accepte plus le régime "d’hommes forts" qui régentent tout. C’est terminé ! Le monde moderne veut que le peuple soit dirigé par les représentants qu’il s’est librement donnés.
Que répondez-vous à ceux qui disent que votre bras de fer avec le président Mobutu a fini par prendre le pays en otage et a permis à Laurent-Désiré Kabila et son AFDL de s’emparer du pouvoir ?
Pas du tout. Qui dit ça ? Ce bras de fer était une nécessité pour permettre l’émergence des valeurs démocratiques au Congo. Rappelez-vous que Mobutu avait l’habitude de jurer que tant qu’il sera vivant il n’y aura pas deux partis politiques au Congo. Ce bras de fer l’a amené justement à prononcer son discours du 24 avril 1990 ouvrant le pays au multipartisme. Le cas de Laurent Kabila est, en revanche, un autre problème. Après le génocide au Rwanda, les Hutus se sont réfugiés dans les provinces du Kivu. Au lieu de les désarmer et les installer à plus de 150 kilomètres de la frontière commune avec leur pays d’origine, Mobutu n’a pas accomplit ces deux conditions exigées pourtant par la réglementation internationale.
Certains disent que c’est aux Nations Unies - à travers le Haut commissariat aux réfugiés - qu’incombait la charge de «déplacer» ces réfugiés…
Le HCR n’est pas le «chef» du Congo. C’est Mobutu qui devait assurer cet éloignement. Les réfugiés hutus ont profité de cette proximité pour mener des incursions au Rwanda à partir de notre territoire. Qui est le chef d’Etat qui peut accepter une telle situation ? Voilà comment Kagame a imaginé d’attaquer le territoire congolais pour régler des comptes à Mobutu. Il a, pour ce faire, demandé à l’ancien président tanzanien Julius Nyerere de lui trouver un citoyen congolais pouvant servir de «couverture». C’est ainsi que Laurent Kabila - qui se livrait au trafic d’or dans la région de Fizi - a été contacté et placé à la tête de l’AFDL {Ndlr : Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo}. Voilà comment Kabila est entré au Congo ! A l’époque, le processus démocratique se poursuivait normalement. Nous avions, à l’instar d’autres Etats africains, organisé la Conférence nationale souveraine. Celle-ci avait pris des résolutions d’une haute importance, accueillies favorablement par la population. Comme vous le savez, j’ai élu Premier ministre en août 1992. Le pays se trouvait sur la bonne voie. La guerre de l’AFDL est venue tout bouleverser.
Que répondez-vous à ceux qui vous reprochent votre voyage à Kigali, au Rwanda, à l’issue des travaux du Dialogue inter congolais organisé en décembre 2002 en Afrique du Sud ?
Savez-vous pourquoi je me suis rendu à Kigali ?
C’est justement ce que l’opinion congolaise voudrait savoir…
Alors qu’on se trouvait à Sun-City, Messieurs Kabila et Bemba ont quitté le Dialogue frauduleusement pour rentrer au pays. Ils ont par la suite envoyé leurs délégués à Matadi pour former un gouvernement. Le premier gardant son poste, le second, Premier ministre. Ils ont donc abandonné le dialogue. J’ai dû alors me rallier au troisième belligérant en l’occurrence le RCD d’Azarias Ruberwa. «C’est idiot, ai-je dit à Monsieur Ruberwa. Nous sommes venus ici pour instaurer la paix. Comment pourrait-on réaliser cet objectif en l’absence de deux autres belligérants?» Vous le savez autant que moi que le RCD était le belligérant le plus puissant au plan militaire. Il pouvait éliminer les deux autres. L’UDPS s’est allié au RCD pour faire contrepoids aux deux belligérants. Nous avons décidé d’effectuer une tournée de sensibilisation non seulement à Kigali mais aussi à Abuja, au Nigeria et à Harare, au Zimbabwe. L’objectif se limitait à solliciter des pressions diplomatiques afin de ramener Kabila et Bemba à la table de négociations. Ils sont effectivement revenus. Sans cette démarche, il n’y aurait jamais eu de Dialogue intercongolais. Notre but n’était nullement d’aller nous entretenir avec le président Paul Kagame. Je tiens à rappeler qu’après la reprise de ces négociations politiques, les belligérants se sont accaparés de tous les postes en oubliant l’UDPS. C’est ainsi que leur «comédie» dite «1+4» a vu le jour.
Faisons un peu de la «futurologie politique». Le 6 décembre prochain, vous êtes élu Président de la République démocratique du Congo. Quelles sont les trois premières mesures que vous allez annoncer?
La première mesure consiste à moraliser la société congolaise.
En faisant quoi, concrètement ?
Par un «discours moral», je vais exhorter les citoyens à réapprendre à faire la distinction entre le bien et le mal. Depuis l’accession de notre pays à l’indépendance, notre peuple a perdu le sens des valeurs. Notre peuple a perdu ses repères. Notre peuple a perdu la capacité de faire la distinction entre l’intérêt général et l’intérêt particulier. L’intérêt public et l’intérêt privé. J’entends rappeler à la population que l’exercice d’une parcelle de responsabilité est une charge. C’est un service à rendre à la communauté. Quand on est chef de l’Etat ou ministre, c’est avant tout pour servir la collectivité.
Pensez-vous changer la mentalité des Congolais rien que par une «causerie morale» ?
Il faut bien commencer quelque part. L’UDPS a l’ambition d’exercer le pouvoir afin de réformer la société congolaise.
Les deux autres mesures…
La deuxième mesure concerne la sécurité nationale. Il s’agit de la mise sur pieds d’une véritable armée nationale. Il en est de même d’une police nationale. Le Congo n’a jamais eu de véritable armée nationale capable de garantir l’intégrité du territoire national tout en assurant la sécurité des personnes et des biens. La troisième mesure concerne le bien-être de la population par l’accès aux services sociaux de base. A savoir : l’eau courante, la santé, l’électricité et l’éducation. Il va sans dire qu’il faudra construire des routes, moderniser le réseau de chemins de fer pour rapprocher les Congolais vivant aux quatre coins du pays. Voilà les premières actions que je me propose de mettre en œuvre dès mon entrée en fonction.
Vous avez sans doute appris la résurgence du choléra et de la rougeole dans plusieurs provinces notamment la Province Orientale, l’Equateur, le Bandundu, Kinshasa. N’avez-vous pas le sentiment que l’Homme a été «oublié» par les différents gouvernements ?
Absolument! Rien d’étonnant dans un pays où l’Etat est inexistant. Des individus se sont accaparés du pouvoir d’Etat pour se servir. Ces individus n’ont aucun souci du bien commun. Le constat est là : les hôpitaux du pays sont essentiellement ceux construits à l’époque de la colonisation belge. Voilà pourquoi, nous estimons qu’il faut réhabiliter l’Etat pour que le pays soit non seulement gouverné mais aussi administré pour le bien de tous.
Parlons un peu des élections. Comment l’opposition compte-t-elle contrer la tricherie ?
Par tous les moyens. C’est d’ailleurs le sens du mémo que le secrétaire général de l’UDPS a remis le 4 juillet aux responsables de la Commission électorale nationale indépendante. Nous avons relevé plusieurs irrégularités de nature à favoriser la fraude. Ma présence à l’extérieur est motivée notamment par la nécessité de demander aux gouvernements occidentaux qui financent l’organisation des élections au Congo de faire pression sur Kabila et d’autres afin qu’ils s’abstiennent de toute action frauduleuse pour se maintenir au pouvoir. Ils doivent laisser le processus électoral se dérouler librement.
A moins de quatre mois de l’organisation de l’élection présidentielle et les législatives, le parti présidentiel, le PPRD, continue à jouir d’une sorte de monopole au niveau des médias publics. Pourquoi l’opposition semble timorée sur cette question ?
Depuis mon retour au pays le 8 décembre dernier, des actions ont été entreprises. En observant bien, vous remarquerez que les médias commencent à s’ouvrir à tous les courants politiques. La liberté a toujours été le résultat d’une conquête après une lutte politique. Rien ne se donne gratuitement. Je peux vous assurer que la pression de l’opposition est assez forte pour le moment. J’ai la conviction que nous allons arracher l’accès de tous les courants politiques dans les médias d’Etat.
Avez-vous de contacts avec Vital Kamerhe et son parti l’Union de la nation congolaise ?
Non !
Pourquoi ? Y a-t-il un problème?
Il n’y a aucun problème. Je considère simplement que ce n’est pas à moi à aller voir Kamerhe. S’il ne veut pas me voir, c’est son problème.
Qu’en est-il de la désignation du «candidat commun» de l’opposition à l’élection présidentielle ?
La question sera examinée à mon retour à Kinshasa. Je me propose de rentrer au Congo dans une semaine. L’opposition a déjà accepté le principe du «candidat unique». Nous avons remis à plus tard la mise sur pieds d’une plateforme commune. Dès mon retour, nous allons entamer la deuxième étape consistant à l’organisation des composantes de cette structure.
Un militant de l’UDPS, Serge Lukusa, est décédé lors du sit-in organisé le 4 juillet devant la Ceni. Les autorités policières ont laissé entendre que cette manifestation n’était pas autorisée. Quelle est votre réaction au sujet de la répression policière?
Je ne peux que «féliciter» Monsieur Kabila. Depuis qu’il est à la tête du pays, il ne fait que tuer. Il tue des fonctionnaires. Il tue des journalistes. Il tue des défenseurs des droits de l’Homme. Notre «combattant» est mort simplement parce qu’il a exprimé son opinion sur la voie publique. C’est ça le régime de Kabila. Un régime qui n’est nullement différent des régimes précédents. L’UDPS combattra toujours ce genre de système.
Le président fédéral de l’UDPS-Lukunga, Claude Kabala Muimba, a été arrêté sans mandat le 8 juillet. Avez-vous été informé ?
Bien sûr ! Je suis régulièrement informé sur tout ce qui touche la vie de notre parti. Le secrétaire général de l’UDPS a été instruit d’exiger sa libération. Nos militants sont constamment l’objet d’intimidation. C’est tout simplement inacceptable. On ne peut plus intimider un parti comme l’UDPS. Notre parti vient de loin. Et ce ne sont pas des «gamins» qui vont l’empêcher d’atteindre son but.
Nous sommes le 6 décembre 2011. «Joseph Kabila» est proclamé «vainqueur» de l’élection présidentielle. Comment réagirez-vous ?
C’est impossible ! Il ne pourra pas remporter cette élection. Et ce, même en cas de fraude massive.
Quelle serait votre réaction dans cette hypothèse?
C’est une hypothèse impossible !
Propos recueillis par Baudouin Amba Wetshi
© Congoindépendant 2003-2011
Etienne Tshisekedi wa Mulumba. Photo CIC
Né à Luluabourg (Kananga) le 14 décembre 1932, docteur en droit (université de Lovanium), Etienne Tshisekedi wa Mulumba a été plusieurs fois ministre et Premier ministre respectivement sous la IIème République et durant la Transition 1990-1997. Président de l’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social), «Tshi-Tshi», comme l’appellent affectueusement ses compatriotes, est candidat à l’élection présidentielle prévue en novembre de cette année. «J’irai jusqu’au bout, avait-il déclaré lors de l’annonce de sa candidature. Et je gagnerai. Je n’ai aucun doute là-dessus». Jeudi 14 juillet, le leader de l’UDPS a bien voulu accorder à Congo Indépendant un entretien qui s’est déroulé dans un hôtel bruxellois. Son état de santé, la motivation de sa candidature, son bras de fer avec le président Mobutu, l’opposition à Laurent-Désiré et à Joseph Kabila, le thème de campagne du candidat Tshisekedi, les relations avec Vital Kamerhe sont parmi les sujets évoqués.
"La victoire de M. Kabila à l’élection présidentielle est une hypothèse impossible!"
Comment allez-vous ?
Comme vous pouvez le voir, je vais très bien !
Cela fait dix mois depuis l’annonce de votre candidature à l’élection présidentielle. Vous savez maintenant l’ampleur de la tâche titanesque qui vous reste à accomplir jusqu’au 28 novembre prochain. Si c’était à refaire, seriez-vous toujours candidat président de la République?
Absolument ! L’ampleur du travail qui reste à faire ne m’effraie nullement. Bien au contraire. Les trente années de combat de l’UDPS n’a jamais eu qu’une seule finalité : l’avènement de la démocratie dans notre pays. C’est bien cette démocratie qui doit émerger le 28 novembre prochain. Nous allons arriver au pouvoir par la voie démocratique. En créant l’UDPS, notre ambition a toujours été la naissance d’un «Congo nouveau». Je suis candidat à la Présidence de la République pour réaliser le projet de société de mon parti. Ce projet peut être résumé comme suit : un Etat de droit, un Etat où règne la justice et la bonne gouvernance ; un Etat qui lutte contre la corruption et les anti-valeurs.
Quelle est la motivation profonde qui a déterminé votre candidature?
Je crois vous l’avoir dit. Depuis son accession à l’indépendance, le Congo n’a jamais été un Etat digne de ce nom. Le Congo n’a jamais été autre chose qu’une république bananière, une jungle où les plus forts prennent plaisir à brimer les plus faibles. Nous avons mené notre lutte pour obtenir l’avènement d’un Etat où règne la justice et la sécurité juridique au niveau de l’environnement des affaires. Et la sécurité tout court pour les personnes et les biens. L’instauration de l’Etat de droit paraî être la condition fondamentale avant d’amorcer tout projet de développement. Ma candidature à l’élection présidentielle est une suite logique de la lutte de trente ans que j’ai menée contre les différentes dictatures qui ont gouverné notre pays.
Quel sera votre thème de campagne ?
«L’Etat de droit !» sera justement mon thème de campagne. Je ne doute pas que mes compatriotes partageront le souci qui est le mien. Que voit-on ? La corruption et les détournements de deniers publics s’opèrent en toute impunité. Il est urgent de refonder l’Etat. Un Etat crédible parce que respecté et respectable.
Vous venez d’achever une tournée euro américaine. Que répondez-vous à ceux qui allèguent que le «candidat Tshisekedi» est allé solliciter l’onction ou l’adoubement de l’Occident ?
Ce genre d’allégations ne peut venir que de certains milieux du PPRD. J’en profite pour leur rappeler que leur «chef» n’a jamais été élu par le peuple congolais. Il a été imposé par le monde extérieur. Les propagateurs de ces assertions sont mal placés pour donner des leçons. Lors de mes rencontres, j’ai exhorté mes interlocuteurs occidentaux à s’abstenir de toute ingérence dans nos affaires comme ce fut le cas en 2006. Je leur ai demandé de laisser le peuple congolais choisir librement la personne de son choix pour le diriger. Je crois pouvoir dire que le message a été bien reçu. Et ce excès d’optimisme, je pense que nous pouvons avoir nos apaisements de ce côté-là. Personne ne viendra nous imposer «quelqu’un» choisi à l’extérieur.
Maintenez-vous de rentrer à Kinshasa via la ville de Lubumbashi au Katanga ?
Bien sûr. J’ai prévu de rentrer au Congo en passant par le Katanga. Je compte visiter non seulement Lubumbashi mais aussi Kipushi, Likasi et Kolwezi.
Avez-vous appris que le maire de Lubumbashi ne verrait pas d’un bon œil votre venue dans «sa» cité urbaine ?
C’est son droit de s’exprimer. Que voulez-vous que cela me fasse?
N’avez-vous pas de craintes pour votre sécurité ?
Nullement. Ma sécurité est toujours assurée. Je n’ai aucune crainte.
Faisons un petit retour en arrière pour parler de l’Histoire. Vous avez commencé votre lutte en vous opposant au régime du président Mobutu avant de combattre Kabila père et «fils». Que reprochiez-vous à son régime?
Le régime de qui ?
Du président Mobutu…
(Rires). Je viens de vous dire que depuis son accession à l’indépendance, le Congo est une jungle. C’est un non-Etat. Cette situation a commencé avec Mobutu qui était le président-fondateur d’un parti unique. Il faisait la pluie et le beau temps. La population, elle, n’était là que pour danser et chanter pour sa gloire. C’est tout cela qu’on reprochait à Mobutu…
Et Laurent-Désiré Kabila?
Il a été pire que Mobutu. A fortiori, si j’ai combattu Mobutu je ne pouvais que le combattre également. Lui et son fils.
Justement, que reprochez-vous à «Joseph Kabila»?
Quelqu’un qui prive la population de sa liberté n’est rien d’autre qu’un dictateur. Le monde actuel n’accepte plus le régime "d’hommes forts" qui régentent tout. C’est terminé ! Le monde moderne veut que le peuple soit dirigé par les représentants qu’il s’est librement donnés.
Que répondez-vous à ceux qui disent que votre bras de fer avec le président Mobutu a fini par prendre le pays en otage et a permis à Laurent-Désiré Kabila et son AFDL de s’emparer du pouvoir ?
Pas du tout. Qui dit ça ? Ce bras de fer était une nécessité pour permettre l’émergence des valeurs démocratiques au Congo. Rappelez-vous que Mobutu avait l’habitude de jurer que tant qu’il sera vivant il n’y aura pas deux partis politiques au Congo. Ce bras de fer l’a amené justement à prononcer son discours du 24 avril 1990 ouvrant le pays au multipartisme. Le cas de Laurent Kabila est, en revanche, un autre problème. Après le génocide au Rwanda, les Hutus se sont réfugiés dans les provinces du Kivu. Au lieu de les désarmer et les installer à plus de 150 kilomètres de la frontière commune avec leur pays d’origine, Mobutu n’a pas accomplit ces deux conditions exigées pourtant par la réglementation internationale.
Certains disent que c’est aux Nations Unies - à travers le Haut commissariat aux réfugiés - qu’incombait la charge de «déplacer» ces réfugiés…
Le HCR n’est pas le «chef» du Congo. C’est Mobutu qui devait assurer cet éloignement. Les réfugiés hutus ont profité de cette proximité pour mener des incursions au Rwanda à partir de notre territoire. Qui est le chef d’Etat qui peut accepter une telle situation ? Voilà comment Kagame a imaginé d’attaquer le territoire congolais pour régler des comptes à Mobutu. Il a, pour ce faire, demandé à l’ancien président tanzanien Julius Nyerere de lui trouver un citoyen congolais pouvant servir de «couverture». C’est ainsi que Laurent Kabila - qui se livrait au trafic d’or dans la région de Fizi - a été contacté et placé à la tête de l’AFDL {Ndlr : Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo}. Voilà comment Kabila est entré au Congo ! A l’époque, le processus démocratique se poursuivait normalement. Nous avions, à l’instar d’autres Etats africains, organisé la Conférence nationale souveraine. Celle-ci avait pris des résolutions d’une haute importance, accueillies favorablement par la population. Comme vous le savez, j’ai élu Premier ministre en août 1992. Le pays se trouvait sur la bonne voie. La guerre de l’AFDL est venue tout bouleverser.
Que répondez-vous à ceux qui vous reprochent votre voyage à Kigali, au Rwanda, à l’issue des travaux du Dialogue inter congolais organisé en décembre 2002 en Afrique du Sud ?
Savez-vous pourquoi je me suis rendu à Kigali ?
C’est justement ce que l’opinion congolaise voudrait savoir…
Alors qu’on se trouvait à Sun-City, Messieurs Kabila et Bemba ont quitté le Dialogue frauduleusement pour rentrer au pays. Ils ont par la suite envoyé leurs délégués à Matadi pour former un gouvernement. Le premier gardant son poste, le second, Premier ministre. Ils ont donc abandonné le dialogue. J’ai dû alors me rallier au troisième belligérant en l’occurrence le RCD d’Azarias Ruberwa. «C’est idiot, ai-je dit à Monsieur Ruberwa. Nous sommes venus ici pour instaurer la paix. Comment pourrait-on réaliser cet objectif en l’absence de deux autres belligérants?» Vous le savez autant que moi que le RCD était le belligérant le plus puissant au plan militaire. Il pouvait éliminer les deux autres. L’UDPS s’est allié au RCD pour faire contrepoids aux deux belligérants. Nous avons décidé d’effectuer une tournée de sensibilisation non seulement à Kigali mais aussi à Abuja, au Nigeria et à Harare, au Zimbabwe. L’objectif se limitait à solliciter des pressions diplomatiques afin de ramener Kabila et Bemba à la table de négociations. Ils sont effectivement revenus. Sans cette démarche, il n’y aurait jamais eu de Dialogue intercongolais. Notre but n’était nullement d’aller nous entretenir avec le président Paul Kagame. Je tiens à rappeler qu’après la reprise de ces négociations politiques, les belligérants se sont accaparés de tous les postes en oubliant l’UDPS. C’est ainsi que leur «comédie» dite «1+4» a vu le jour.
Faisons un peu de la «futurologie politique». Le 6 décembre prochain, vous êtes élu Président de la République démocratique du Congo. Quelles sont les trois premières mesures que vous allez annoncer?
La première mesure consiste à moraliser la société congolaise.
En faisant quoi, concrètement ?
Par un «discours moral», je vais exhorter les citoyens à réapprendre à faire la distinction entre le bien et le mal. Depuis l’accession de notre pays à l’indépendance, notre peuple a perdu le sens des valeurs. Notre peuple a perdu ses repères. Notre peuple a perdu la capacité de faire la distinction entre l’intérêt général et l’intérêt particulier. L’intérêt public et l’intérêt privé. J’entends rappeler à la population que l’exercice d’une parcelle de responsabilité est une charge. C’est un service à rendre à la communauté. Quand on est chef de l’Etat ou ministre, c’est avant tout pour servir la collectivité.
Pensez-vous changer la mentalité des Congolais rien que par une «causerie morale» ?
Il faut bien commencer quelque part. L’UDPS a l’ambition d’exercer le pouvoir afin de réformer la société congolaise.
Les deux autres mesures…
La deuxième mesure concerne la sécurité nationale. Il s’agit de la mise sur pieds d’une véritable armée nationale. Il en est de même d’une police nationale. Le Congo n’a jamais eu de véritable armée nationale capable de garantir l’intégrité du territoire national tout en assurant la sécurité des personnes et des biens. La troisième mesure concerne le bien-être de la population par l’accès aux services sociaux de base. A savoir : l’eau courante, la santé, l’électricité et l’éducation. Il va sans dire qu’il faudra construire des routes, moderniser le réseau de chemins de fer pour rapprocher les Congolais vivant aux quatre coins du pays. Voilà les premières actions que je me propose de mettre en œuvre dès mon entrée en fonction.
Vous avez sans doute appris la résurgence du choléra et de la rougeole dans plusieurs provinces notamment la Province Orientale, l’Equateur, le Bandundu, Kinshasa. N’avez-vous pas le sentiment que l’Homme a été «oublié» par les différents gouvernements ?
Absolument! Rien d’étonnant dans un pays où l’Etat est inexistant. Des individus se sont accaparés du pouvoir d’Etat pour se servir. Ces individus n’ont aucun souci du bien commun. Le constat est là : les hôpitaux du pays sont essentiellement ceux construits à l’époque de la colonisation belge. Voilà pourquoi, nous estimons qu’il faut réhabiliter l’Etat pour que le pays soit non seulement gouverné mais aussi administré pour le bien de tous.
Parlons un peu des élections. Comment l’opposition compte-t-elle contrer la tricherie ?
Par tous les moyens. C’est d’ailleurs le sens du mémo que le secrétaire général de l’UDPS a remis le 4 juillet aux responsables de la Commission électorale nationale indépendante. Nous avons relevé plusieurs irrégularités de nature à favoriser la fraude. Ma présence à l’extérieur est motivée notamment par la nécessité de demander aux gouvernements occidentaux qui financent l’organisation des élections au Congo de faire pression sur Kabila et d’autres afin qu’ils s’abstiennent de toute action frauduleuse pour se maintenir au pouvoir. Ils doivent laisser le processus électoral se dérouler librement.
A moins de quatre mois de l’organisation de l’élection présidentielle et les législatives, le parti présidentiel, le PPRD, continue à jouir d’une sorte de monopole au niveau des médias publics. Pourquoi l’opposition semble timorée sur cette question ?
Depuis mon retour au pays le 8 décembre dernier, des actions ont été entreprises. En observant bien, vous remarquerez que les médias commencent à s’ouvrir à tous les courants politiques. La liberté a toujours été le résultat d’une conquête après une lutte politique. Rien ne se donne gratuitement. Je peux vous assurer que la pression de l’opposition est assez forte pour le moment. J’ai la conviction que nous allons arracher l’accès de tous les courants politiques dans les médias d’Etat.
Avez-vous de contacts avec Vital Kamerhe et son parti l’Union de la nation congolaise ?
Non !
Pourquoi ? Y a-t-il un problème?
Il n’y a aucun problème. Je considère simplement que ce n’est pas à moi à aller voir Kamerhe. S’il ne veut pas me voir, c’est son problème.
Qu’en est-il de la désignation du «candidat commun» de l’opposition à l’élection présidentielle ?
La question sera examinée à mon retour à Kinshasa. Je me propose de rentrer au Congo dans une semaine. L’opposition a déjà accepté le principe du «candidat unique». Nous avons remis à plus tard la mise sur pieds d’une plateforme commune. Dès mon retour, nous allons entamer la deuxième étape consistant à l’organisation des composantes de cette structure.
Un militant de l’UDPS, Serge Lukusa, est décédé lors du sit-in organisé le 4 juillet devant la Ceni. Les autorités policières ont laissé entendre que cette manifestation n’était pas autorisée. Quelle est votre réaction au sujet de la répression policière?
Je ne peux que «féliciter» Monsieur Kabila. Depuis qu’il est à la tête du pays, il ne fait que tuer. Il tue des fonctionnaires. Il tue des journalistes. Il tue des défenseurs des droits de l’Homme. Notre «combattant» est mort simplement parce qu’il a exprimé son opinion sur la voie publique. C’est ça le régime de Kabila. Un régime qui n’est nullement différent des régimes précédents. L’UDPS combattra toujours ce genre de système.
Le président fédéral de l’UDPS-Lukunga, Claude Kabala Muimba, a été arrêté sans mandat le 8 juillet. Avez-vous été informé ?
Bien sûr ! Je suis régulièrement informé sur tout ce qui touche la vie de notre parti. Le secrétaire général de l’UDPS a été instruit d’exiger sa libération. Nos militants sont constamment l’objet d’intimidation. C’est tout simplement inacceptable. On ne peut plus intimider un parti comme l’UDPS. Notre parti vient de loin. Et ce ne sont pas des «gamins» qui vont l’empêcher d’atteindre son but.
Nous sommes le 6 décembre 2011. «Joseph Kabila» est proclamé «vainqueur» de l’élection présidentielle. Comment réagirez-vous ?
C’est impossible ! Il ne pourra pas remporter cette élection. Et ce, même en cas de fraude massive.
Quelle serait votre réaction dans cette hypothèse?
C’est une hypothèse impossible !
Propos recueillis par Baudouin Amba Wetshi
© Congoindépendant 2003-2011
Peuple de Dieu, il en est peu qui nous exhortent à ne pas perdre de vue l'Essentiel et cet Essentiel n'est pas une chose, ce n'est pas une doctrine, ce n'est pas une méthode, c'est une Personne: Le Seigneur Jésus-Christ.
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Re: Tshisekedi à l'ULB ce samedi 9 juillet à 14 h 00 !!!
Pour des élections véritablement libres Lubumbashi, le grand test pour l'UDPS
Lundi, 18 Juillet 2011 14:57
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Quand un système politique est sur son déclin, peu importe la durée de son existence, et à déjà du plomb dans l'aile, il devient de plus en plus agité, haineux et agressif. Il multiplie des erreurs et des maladresses avec l'énergie du désespoir; croyant reprendre le contrôle de la situation sans se rendre compte qu'il précipite inconsciemment sa chute. Tous les régimes despotiques procèdent de la même façon, s'anéantissent et tombent vite dans l'oubli, avec leurs symboles folkloriques de gloire éphémère. Le système politique en RDC issu du processus électoral de 2006 semble de toute évidence arrivé à ce stade d'autodestruction. Mais il y a dans ce pays un parti politique devenu le porte-malheur légendaire de tous les régimes autocratiques arrogants qui se frottent à son leader et à ses adeptes déclarés. C'est l'UDPS d'Etienne Tshisekedi. Le MPR et l'AFDL-CPP qui s'étaient plu à les persécuter et à les ignorer, n'avaient pas fini leur règne respectif en beauté. Mais ce parti est toujours debout, plus fort autant qu'antérieurement, comme si les tribulations lui infligées par ces régimes étaient stimulantes de sa constance et de son endurance, n'ayant rien perdu de sa combativité dans la non-violence pour la restauration de la démocratie et de l'Etat de droit.
Par. ses faits et gestes visiblement surréalistes, le pouvoir donne l'impression de considérer l'UDPS comme le seul parti de l'opposition redoutable contre lequel Il est déterminé à se battre en duel, mais en usant de moyens perfides et déloyaux contraires aux règles du jeu. Abusant de l'exercice du pouvoir, on s'approprie les rouages de l'Etat comme des instruments pour intimider les autres, bâillonner l'opposition et restreindre sa liberté de manoeuvre. On profite de l'inféodation des autorités administratives au parti politique du pouvoir, et auxquelles on dicte des actes et des mesures arbitraires d'oppression contre les opposants. C'est par ce procédé fourbe et malhonnête qu'on avait fait flèche de tout bois pour contrarier l'organisation du meeting au Stade Tata Raphaël le 24 avril dernier à Kinshasa. Mais mal en avait pris au pouvoir qui finalement s'étaient vu contraint de déclarer forfait la mort dans l'âme. C'est comme si la malédiction pesait sur le pouvoir, jusqu'à le priver de discernement et de sens de la mesure dans les circonstances présentes où il doit comprendre que prochainement il aura à rendre des comptes au peuple pour la réélection éventuelle de son candidat. Lundi 04 juillet dernier, la police nationale se comportant en garde prétorienne munie d'armes de guerre et de grenades lacrymogènes, a rudoyé les manifestants pacifiques de l'UDPS qui allaient remettre à la CENI leur mémorandum relevant de nombreuses manoeuvres de fraude et de tricherie dans les opérations d'enrôlement des électeurs dans plusieurs endroits du pays. Il y a eu un mort et quelques blessés graves. Que dans leurs réactions médiatisées le porte-parole du gouvernement et le gouverneur de la ville de Kinshasa se soient empressés de s'en prendre méchamment aux manifestants paisibles de l'Udps qui n'avaient en rien troublé l'ordre public, sans aucune mention avec remords des bavures commises par la police cela montre bien que le pouvoir agité, haineux et agressif, est sans doute responsable de cet événement malheureux.
Comme on se complait dans le ridicule sans pouvoir s'en relever, on a prétendu qu'il n'y avait pas un seul mort. Mais on à été dramatiquement contredit et confondu par la cérémonie émouvante et poignante de l'inhumation, vendredi 08 juillet au cimetière de Kintambo, de ce mort militant de l'Udps,
Mwando Nsimba avec caravane motorisée !
Par ses instruments administratifs et policiers inféodés, l'Establishment n'est pas encore au bout de ses manoeuvre d'obstruction et de harcèlement de l'opposition, plus particulièrement l'Udps.
On projette une action diabolique en prévision du passage éventuel à Lubumbashi du leader de ce parti Etienne Tshisekedi. On joue avec le feu, se croyant “ magicien “ pour ne passe brûler les doigts. Le maire de Lubumbashi, Jean Oscar Sanguza Mutunda, a diffusé le 02 juillet 2011 un communiqué officiel interdisant formellement “toute manifestation publique (caravane motorisée, accueil avec caravane, meetings, marches et processions) jusqu'à nouvel ordre.
“Il demande aux Bourgmestres et au Commandant de la Police Nationale de faire respecter les termes de ce communiqué officiel”. Le maire de Lubumbashi s'est vite démasqué et trahi en s'enferrant dans son propre piège le lendemain 03 juillet.
Ce jour-là Charles Mwando Nsimba de la mouvance présidentielle s'amène à Lubumbashi en provenance de Kinshasa. Il est accueilli par les militants de son parti avec caravane motorisée, marches et processions dans un bruit infernal à travers les grandes artères de la ville. Où étaient les bourgmestres et le commandant de la police pour faire respecter le communiqué du maire? Le maire lui-même où était-il?
Quoi qu'il en soit, pour les observateurs avertis, ce qui se trame sournoisement à Lubumbashi est déjà pressenti comme le match de barrage qui serait joué entre l'Udps et le pouvoir en cas de passage de Tshisekedi dans cette ville. Tel qu'on connaît le leader de l'Udps constant et obstiné, on le voit difficilement renoncer à atterrir à Lubumbashi. Et s'il y arrivait, il serait difficile à ses adeptes nombreux mêlés de sympathisants, d'accepter de l'accueillir discrètement.
Le pouvoir qui avait déclaré forfait le 24 avril à Kinshasa, serait-il maintenant moralement fort pour disputer ce match de barrage sans jeter encore l'éponge in extremis? L'accueil de Charles Mwando Nsimba avec caravane motorisée disqualifie le pouvoir pour ce match lequel, par voie de conséquence, n'aurait plus aucune raison de se dérouler à Lubumbashi.
On va adopter un profil bas et se déguiser en courant d'air corne le 24 avril à Kinshasa.
Tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se casse. En se donnant en spectacle par ses penchants de la v6lonté de puissance, le pouvoir ne prépare- t-il pas sciemment ou inconsciemment la voie à l'apparition du phénomène tunisien et égyptien en Rdc? Il y a de quoi s'inquiéter et s'interroger
Que d'insomnies et des sommeils agites !
Trompé par des marabouts et des imposteurs, on s'imagine à tort que la RDC est à l'abri du déchaînement de la rue. Et pourtant le Congo-Zaïre-Rdc est historiquement un pays de surprises désagréables. Les Belges ont été pris de court et décontenancés le 04 janvier 1959. S'estimant redoutable et ayant droit de vie et de mort tout le monde, Mobutu n'avait pu résister au décret du destin le 17 mai 1997. L'architecte de l'ordre institutionnel actuel en Rdc, Louis Michel trouve aujourd'hui comme un monstre de perversion des valeurs de la civilisation ce qu'il avait présenté et vanté partout en Occident comme l'espoir du Con- go et de l'Afrique. Ce ne sont là que quelques cas de surprises désagréables dont ce pays détient le secret.
J'ai intitulé ma précédente analyse “ Tshisekedi donne des sueurs froides au pouvoir oubliée dans l'édition de la Tempête des Tropiques du lundi 11 juillet dernier. Cet homme est un homme phénomène qui donne des insomnies, des sommeils agités et des cauchemars. A cause de son retour sur la scène après 3 ans d'éclipse pour des raisons de santé, les hautes sphères officielles sont littéralement désemparées. On cherche à s'évader de l'obsession de ce tourment par l'inauguration des chrysanthèmes.
Le pouvoir commet tellement de maladresses criantes que cela montre qu'il ne croit même pas à la réélection de son candidat à la présidentielle. On ne voit pas comment des gens qui se disent sûrs d'eux- mêmes pouvaient être aussi surexcités, nerveux, provocateurs, agressifs une façon de déguiser leur angoisse et leur inquiétude en brouillant expressément les cartes ou mépris des règles du jeu démocratiques. Tout est à craindre pour le passage de Tshisekedi à Lubumbashi. On verra ce qui pourra se passer là-bas. En attendant, attachez vos ceintures !
Jean N'SAKA WA N'SAKA
Lundi, 18 Juillet 2011 14:57
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Quand un système politique est sur son déclin, peu importe la durée de son existence, et à déjà du plomb dans l'aile, il devient de plus en plus agité, haineux et agressif. Il multiplie des erreurs et des maladresses avec l'énergie du désespoir; croyant reprendre le contrôle de la situation sans se rendre compte qu'il précipite inconsciemment sa chute. Tous les régimes despotiques procèdent de la même façon, s'anéantissent et tombent vite dans l'oubli, avec leurs symboles folkloriques de gloire éphémère. Le système politique en RDC issu du processus électoral de 2006 semble de toute évidence arrivé à ce stade d'autodestruction. Mais il y a dans ce pays un parti politique devenu le porte-malheur légendaire de tous les régimes autocratiques arrogants qui se frottent à son leader et à ses adeptes déclarés. C'est l'UDPS d'Etienne Tshisekedi. Le MPR et l'AFDL-CPP qui s'étaient plu à les persécuter et à les ignorer, n'avaient pas fini leur règne respectif en beauté. Mais ce parti est toujours debout, plus fort autant qu'antérieurement, comme si les tribulations lui infligées par ces régimes étaient stimulantes de sa constance et de son endurance, n'ayant rien perdu de sa combativité dans la non-violence pour la restauration de la démocratie et de l'Etat de droit.
Par. ses faits et gestes visiblement surréalistes, le pouvoir donne l'impression de considérer l'UDPS comme le seul parti de l'opposition redoutable contre lequel Il est déterminé à se battre en duel, mais en usant de moyens perfides et déloyaux contraires aux règles du jeu. Abusant de l'exercice du pouvoir, on s'approprie les rouages de l'Etat comme des instruments pour intimider les autres, bâillonner l'opposition et restreindre sa liberté de manoeuvre. On profite de l'inféodation des autorités administratives au parti politique du pouvoir, et auxquelles on dicte des actes et des mesures arbitraires d'oppression contre les opposants. C'est par ce procédé fourbe et malhonnête qu'on avait fait flèche de tout bois pour contrarier l'organisation du meeting au Stade Tata Raphaël le 24 avril dernier à Kinshasa. Mais mal en avait pris au pouvoir qui finalement s'étaient vu contraint de déclarer forfait la mort dans l'âme. C'est comme si la malédiction pesait sur le pouvoir, jusqu'à le priver de discernement et de sens de la mesure dans les circonstances présentes où il doit comprendre que prochainement il aura à rendre des comptes au peuple pour la réélection éventuelle de son candidat. Lundi 04 juillet dernier, la police nationale se comportant en garde prétorienne munie d'armes de guerre et de grenades lacrymogènes, a rudoyé les manifestants pacifiques de l'UDPS qui allaient remettre à la CENI leur mémorandum relevant de nombreuses manoeuvres de fraude et de tricherie dans les opérations d'enrôlement des électeurs dans plusieurs endroits du pays. Il y a eu un mort et quelques blessés graves. Que dans leurs réactions médiatisées le porte-parole du gouvernement et le gouverneur de la ville de Kinshasa se soient empressés de s'en prendre méchamment aux manifestants paisibles de l'Udps qui n'avaient en rien troublé l'ordre public, sans aucune mention avec remords des bavures commises par la police cela montre bien que le pouvoir agité, haineux et agressif, est sans doute responsable de cet événement malheureux.
Comme on se complait dans le ridicule sans pouvoir s'en relever, on a prétendu qu'il n'y avait pas un seul mort. Mais on à été dramatiquement contredit et confondu par la cérémonie émouvante et poignante de l'inhumation, vendredi 08 juillet au cimetière de Kintambo, de ce mort militant de l'Udps,
Mwando Nsimba avec caravane motorisée !
Par ses instruments administratifs et policiers inféodés, l'Establishment n'est pas encore au bout de ses manoeuvre d'obstruction et de harcèlement de l'opposition, plus particulièrement l'Udps.
On projette une action diabolique en prévision du passage éventuel à Lubumbashi du leader de ce parti Etienne Tshisekedi. On joue avec le feu, se croyant “ magicien “ pour ne passe brûler les doigts. Le maire de Lubumbashi, Jean Oscar Sanguza Mutunda, a diffusé le 02 juillet 2011 un communiqué officiel interdisant formellement “toute manifestation publique (caravane motorisée, accueil avec caravane, meetings, marches et processions) jusqu'à nouvel ordre.
“Il demande aux Bourgmestres et au Commandant de la Police Nationale de faire respecter les termes de ce communiqué officiel”. Le maire de Lubumbashi s'est vite démasqué et trahi en s'enferrant dans son propre piège le lendemain 03 juillet.
Ce jour-là Charles Mwando Nsimba de la mouvance présidentielle s'amène à Lubumbashi en provenance de Kinshasa. Il est accueilli par les militants de son parti avec caravane motorisée, marches et processions dans un bruit infernal à travers les grandes artères de la ville. Où étaient les bourgmestres et le commandant de la police pour faire respecter le communiqué du maire? Le maire lui-même où était-il?
Quoi qu'il en soit, pour les observateurs avertis, ce qui se trame sournoisement à Lubumbashi est déjà pressenti comme le match de barrage qui serait joué entre l'Udps et le pouvoir en cas de passage de Tshisekedi dans cette ville. Tel qu'on connaît le leader de l'Udps constant et obstiné, on le voit difficilement renoncer à atterrir à Lubumbashi. Et s'il y arrivait, il serait difficile à ses adeptes nombreux mêlés de sympathisants, d'accepter de l'accueillir discrètement.
Le pouvoir qui avait déclaré forfait le 24 avril à Kinshasa, serait-il maintenant moralement fort pour disputer ce match de barrage sans jeter encore l'éponge in extremis? L'accueil de Charles Mwando Nsimba avec caravane motorisée disqualifie le pouvoir pour ce match lequel, par voie de conséquence, n'aurait plus aucune raison de se dérouler à Lubumbashi.
On va adopter un profil bas et se déguiser en courant d'air corne le 24 avril à Kinshasa.
Tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se casse. En se donnant en spectacle par ses penchants de la v6lonté de puissance, le pouvoir ne prépare- t-il pas sciemment ou inconsciemment la voie à l'apparition du phénomène tunisien et égyptien en Rdc? Il y a de quoi s'inquiéter et s'interroger
Que d'insomnies et des sommeils agites !
Trompé par des marabouts et des imposteurs, on s'imagine à tort que la RDC est à l'abri du déchaînement de la rue. Et pourtant le Congo-Zaïre-Rdc est historiquement un pays de surprises désagréables. Les Belges ont été pris de court et décontenancés le 04 janvier 1959. S'estimant redoutable et ayant droit de vie et de mort tout le monde, Mobutu n'avait pu résister au décret du destin le 17 mai 1997. L'architecte de l'ordre institutionnel actuel en Rdc, Louis Michel trouve aujourd'hui comme un monstre de perversion des valeurs de la civilisation ce qu'il avait présenté et vanté partout en Occident comme l'espoir du Con- go et de l'Afrique. Ce ne sont là que quelques cas de surprises désagréables dont ce pays détient le secret.
J'ai intitulé ma précédente analyse “ Tshisekedi donne des sueurs froides au pouvoir oubliée dans l'édition de la Tempête des Tropiques du lundi 11 juillet dernier. Cet homme est un homme phénomène qui donne des insomnies, des sommeils agités et des cauchemars. A cause de son retour sur la scène après 3 ans d'éclipse pour des raisons de santé, les hautes sphères officielles sont littéralement désemparées. On cherche à s'évader de l'obsession de ce tourment par l'inauguration des chrysanthèmes.
Le pouvoir commet tellement de maladresses criantes que cela montre qu'il ne croit même pas à la réélection de son candidat à la présidentielle. On ne voit pas comment des gens qui se disent sûrs d'eux- mêmes pouvaient être aussi surexcités, nerveux, provocateurs, agressifs une façon de déguiser leur angoisse et leur inquiétude en brouillant expressément les cartes ou mépris des règles du jeu démocratiques. Tout est à craindre pour le passage de Tshisekedi à Lubumbashi. On verra ce qui pourra se passer là-bas. En attendant, attachez vos ceintures !
Jean N'SAKA WA N'SAKA
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Re: Tshisekedi à l'ULB ce samedi 9 juillet à 14 h 00 !!!
Sentant leur marionnette "Kabira" en mauvaise posture pour les prochaines élections, les rwando-ougandais veulent nous distraire pour empêcher toute élection chez nous en provoquant un "théâtre macabre" au Kivu...Mais cette fois, on va d'abord DEGAGER l'imposteur qu'ils ont placé chez nous avant de s'occuper d'eux...
Face à des accusations réciproques
Rwanda-Ouganda : le spectre de la « Bataille de Kisangani 2000 »
Par Le Potentiel
Le Rwanda et l’Ouganda inquiètent de nouveau. Ils ne cessent de multiplier des accusations réciproques. Ils craignent, chacun, l’émergence, au départ de la RDC, des rébellions à leurs régimes respectifs. Aujourd’hui, tous les ingrédients sont réunis pour un nouvel affrontement sur le sol congolais entre des troupes rwandaises et ougandaises. A l’image de la bataille de Kisangani en 2000.
La paix dans la partie Est de la RDC demeure encore fragile, malgré tous les efforts déployés ça et là pour neutraliser les forces dites négatives. Pourquoi ? Parce qu’il existe toujours des agendas cachés. La bataille de Kisangani en 2000 entre les troupes rwandaises et ougandaises est fraîche dans la mémoire collective. D’aucuns l’ont appelée « La guerre des six jours » pour avoir duré du lundi 5 au 10 juin 2000.Cela en référence à l’affrontement entre Israël et la Ligue arabe en 1967. Bilan, 1.000 morts et au moins 3.000 blessés, en majorité la population civile.
11 ans après, la RDC en général, et la population de Kisangani en particulier, n’a pas encore complètement pansé ses plaies. Les stigmates de ces affrontements sont bien visibles dans la ville-martyre. Depuis 2000, aucun acte de réparation n’a été actionné en faveur des victimes – pour la plupart congolaises. A Kigali comme à Kampala, l’indifférence est totale, alors que des Congolais sont tombés sur le champ de bataille du fait de leurs troupes.
La répétition
Comme si l’histoire se répétait, le décor serait en train d’être planté pour un nouvel affrontement entre le Rwanda et l’Ouganda sur le sol congolais. Il suffirait d’une étincelle pour précipiter le chaos.
Les prétextes à Kigali et à Kampala n’ont pas changé. Il s’agit de se protéger contre d’éventuelles invasions de leurs territoires respectifs qui partiraient de la RDC. Aussi, s’empressent-ils de déclarer que des groupes hostiles à leurs régimes respectifs auraient des bases arrière en RDC.
Tout récemment, la police rwandaise avait présenté à la presse un groupe d’hommes en arme interceptés dans le parc des Virunga (RDC), alléguant qu’ils se préparaient à des attaques terroristes contre le Rwanda. Dans ses explications, Kigali a dit avoir démantelé ce groupe de terroristes qui aurait des ramifications jusqu’en Afrique du Sud, avec la complicité de certains de ses voisins, dont l’Ouganda. Réponse du berger à la bergère, Kampala a également accusé Kigali d’encadrer des rebelles qui s’opposent à son régime.
Dans cette gué-guerre, c’est toujours la RDC qui est choisie comme champ de bataille. D’ici là, l’on ne sera pas étonné de voir le Rwanda et l’Ouganda monter un bel alibi en béton pour se régler une fois de plus leurs comptes sur le sol congolais.
Les faits sur terrain se prêtent bien à un tel scenario. L’armée nationale congolaise en pleine restructuration, donc encore inefficace dans l’Est, serait prise en otage par les ex-mouvements rebelles proches de Kigali. Du Nord-Katanga jusqu’en Ituri, les grands postes de commandement de l’armée nationale seraient occupés soit par des ex-officiers CNDP ou ceux ayant opéré autrefois sous la bannière du RCD. Or, nombreux sont les observateurs qui estiment que le CDNP et le RCD n’ont pas coupé totalement le cordon ombilical avec leur ancien maître.
Aussi, dans le Nord et le Sud-Kivu, ainsi qu’une bonne partie de la Province Orientale, le Rwanda et l’Ouganda seraient les véritables commanditaires de divers mouvements rebelles qui pullulent encore dans cette partie du territoire national.
Prévenir le pire
Malheureusement, c’est encore et toujours la paisible population congolaise qui, en dernier lieu, payera le lourd tribut. Pendant ce temps, dans les différentes structures du pouvoir l’on ne mesure pas la gravité du problème. L’on feint d’ignorer cette bombe à retardement susceptible d’éclater à tout moment à l’Est.
Il y a quelque temps, l’état-major général des FARDC avait tenté de résoudre le problème en initiant la permutation des unités de commandement au sein des troupes installées à l’Est. Il s’est buté à une farouche résistance des éléments issus des rangs du CNDP et du RCD si bien que le projet a été mis au placard. Toujours est-il que le mal est là, bien ancré dans l’Est de la RDC. Mieux prévenir que guérir, en parant au plus pressé.
Face à des accusations réciproques
Rwanda-Ouganda : le spectre de la « Bataille de Kisangani 2000 »
Par Le Potentiel
Le Rwanda et l’Ouganda inquiètent de nouveau. Ils ne cessent de multiplier des accusations réciproques. Ils craignent, chacun, l’émergence, au départ de la RDC, des rébellions à leurs régimes respectifs. Aujourd’hui, tous les ingrédients sont réunis pour un nouvel affrontement sur le sol congolais entre des troupes rwandaises et ougandaises. A l’image de la bataille de Kisangani en 2000.
La paix dans la partie Est de la RDC demeure encore fragile, malgré tous les efforts déployés ça et là pour neutraliser les forces dites négatives. Pourquoi ? Parce qu’il existe toujours des agendas cachés. La bataille de Kisangani en 2000 entre les troupes rwandaises et ougandaises est fraîche dans la mémoire collective. D’aucuns l’ont appelée « La guerre des six jours » pour avoir duré du lundi 5 au 10 juin 2000.Cela en référence à l’affrontement entre Israël et la Ligue arabe en 1967. Bilan, 1.000 morts et au moins 3.000 blessés, en majorité la population civile.
11 ans après, la RDC en général, et la population de Kisangani en particulier, n’a pas encore complètement pansé ses plaies. Les stigmates de ces affrontements sont bien visibles dans la ville-martyre. Depuis 2000, aucun acte de réparation n’a été actionné en faveur des victimes – pour la plupart congolaises. A Kigali comme à Kampala, l’indifférence est totale, alors que des Congolais sont tombés sur le champ de bataille du fait de leurs troupes.
La répétition
Comme si l’histoire se répétait, le décor serait en train d’être planté pour un nouvel affrontement entre le Rwanda et l’Ouganda sur le sol congolais. Il suffirait d’une étincelle pour précipiter le chaos.
Les prétextes à Kigali et à Kampala n’ont pas changé. Il s’agit de se protéger contre d’éventuelles invasions de leurs territoires respectifs qui partiraient de la RDC. Aussi, s’empressent-ils de déclarer que des groupes hostiles à leurs régimes respectifs auraient des bases arrière en RDC.
Tout récemment, la police rwandaise avait présenté à la presse un groupe d’hommes en arme interceptés dans le parc des Virunga (RDC), alléguant qu’ils se préparaient à des attaques terroristes contre le Rwanda. Dans ses explications, Kigali a dit avoir démantelé ce groupe de terroristes qui aurait des ramifications jusqu’en Afrique du Sud, avec la complicité de certains de ses voisins, dont l’Ouganda. Réponse du berger à la bergère, Kampala a également accusé Kigali d’encadrer des rebelles qui s’opposent à son régime.
Dans cette gué-guerre, c’est toujours la RDC qui est choisie comme champ de bataille. D’ici là, l’on ne sera pas étonné de voir le Rwanda et l’Ouganda monter un bel alibi en béton pour se régler une fois de plus leurs comptes sur le sol congolais.
Les faits sur terrain se prêtent bien à un tel scenario. L’armée nationale congolaise en pleine restructuration, donc encore inefficace dans l’Est, serait prise en otage par les ex-mouvements rebelles proches de Kigali. Du Nord-Katanga jusqu’en Ituri, les grands postes de commandement de l’armée nationale seraient occupés soit par des ex-officiers CNDP ou ceux ayant opéré autrefois sous la bannière du RCD. Or, nombreux sont les observateurs qui estiment que le CDNP et le RCD n’ont pas coupé totalement le cordon ombilical avec leur ancien maître.
Aussi, dans le Nord et le Sud-Kivu, ainsi qu’une bonne partie de la Province Orientale, le Rwanda et l’Ouganda seraient les véritables commanditaires de divers mouvements rebelles qui pullulent encore dans cette partie du territoire national.
Prévenir le pire
Malheureusement, c’est encore et toujours la paisible population congolaise qui, en dernier lieu, payera le lourd tribut. Pendant ce temps, dans les différentes structures du pouvoir l’on ne mesure pas la gravité du problème. L’on feint d’ignorer cette bombe à retardement susceptible d’éclater à tout moment à l’Est.
Il y a quelque temps, l’état-major général des FARDC avait tenté de résoudre le problème en initiant la permutation des unités de commandement au sein des troupes installées à l’Est. Il s’est buté à une farouche résistance des éléments issus des rangs du CNDP et du RCD si bien que le projet a été mis au placard. Toujours est-il que le mal est là, bien ancré dans l’Est de la RDC. Mieux prévenir que guérir, en parant au plus pressé.
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Ilunga
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Re: Tshisekedi à l'ULB ce samedi 9 juillet à 14 h 00 !!!
kie kie kie kie kie kie kie kie...Elela !! Voici les conséquences de la diplomatie de l'UDPS et de Ya Tshitshi...Les français sentent la fin du pouvoir étranger de "Kabira" et se positionnent déjà...
http://www.jeuneafrique.com/Article/ART ... ments.html
France - Afrique : avertissements
Blaise Compaoré(315) - Joseph Kabila(206) - Paul Biya(141) - Alain Juppé(87)
Nicolas Sarkozy et Blaise Compaoré, au défilé du 14 juillet 2010, à Paris. Nicolas Sarkozy et Blaise Compaoré, au défilé du 14 juillet 2010, à Paris. © AFP
Les présidences burkinabè, camerounaise et congolaise (RDC) ont reçu ou s'apprêtent à recevoir des messages de fermeté de la part de la France. Paris affirme qu'aucun soutien ne leur sera accordé si leurs scrutins respectifs ne sont pas crédibles.
La France ne soutiendra qu’un processus électoral juste, crédible et transparent. Tel est le message transmis au président burkinabè Blaise Compaoré, par l’intermédiaire de Luc Adolphe Tiao, son Premier ministre, en visite à Paris du 4 au 9 juillet. « Les tentatives, ou tentations, de révision constitutionnelle sont inopportunes », ajoute un diplomate, faisant allusion à l’article 37 limitant à deux le nombre des mandats présidentiels. À Yaoundé, Paul Biya, probable candidat à sa propre succession, en octobre, a entendu la même petite musique, le 1er juillet, au cours de son entretien avec Henri de Raincourt, le ministre français de la Coopération. Quant à Joseph Kabila, à Kinshasa, « des positions très fermes lui seront exprimées, dès que possible, dans la perspective de l’élection du 28 novembre », assure la même source. Alain Juppé, le chef de la diplomatie française, devait se rendre en RDC lors d’un récent périple africain (9-11 juillet). La visite a été annulée pour « une question d’agenda ». Kabila est prévenu.
Lire l'article sur Jeuneafrique.com : France - Afrique : avertissements | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique
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France - Afrique : avertissements
Blaise Compaoré(315) - Joseph Kabila(206) - Paul Biya(141) - Alain Juppé(87)
Nicolas Sarkozy et Blaise Compaoré, au défilé du 14 juillet 2010, à Paris. Nicolas Sarkozy et Blaise Compaoré, au défilé du 14 juillet 2010, à Paris. © AFP
Les présidences burkinabè, camerounaise et congolaise (RDC) ont reçu ou s'apprêtent à recevoir des messages de fermeté de la part de la France. Paris affirme qu'aucun soutien ne leur sera accordé si leurs scrutins respectifs ne sont pas crédibles.
La France ne soutiendra qu’un processus électoral juste, crédible et transparent. Tel est le message transmis au président burkinabè Blaise Compaoré, par l’intermédiaire de Luc Adolphe Tiao, son Premier ministre, en visite à Paris du 4 au 9 juillet. « Les tentatives, ou tentations, de révision constitutionnelle sont inopportunes », ajoute un diplomate, faisant allusion à l’article 37 limitant à deux le nombre des mandats présidentiels. À Yaoundé, Paul Biya, probable candidat à sa propre succession, en octobre, a entendu la même petite musique, le 1er juillet, au cours de son entretien avec Henri de Raincourt, le ministre français de la Coopération. Quant à Joseph Kabila, à Kinshasa, « des positions très fermes lui seront exprimées, dès que possible, dans la perspective de l’élection du 28 novembre », assure la même source. Alain Juppé, le chef de la diplomatie française, devait se rendre en RDC lors d’un récent périple africain (9-11 juillet). La visite a été annulée pour « une question d’agenda ». Kabila est prévenu.
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