MADI, ou es-tu? Devenu "baba" comme l'imposteur?

[Ilunga]

ndumba [ndumba55@yahoo.fr] 13/07/2012 17:07:21

Tout est là. Joli resumé. Autrement dit l’homme est tout simplement dévoilé. Les congolais qui avaient encore quelques petits doutes à son sujet doivent donc à présent comprendre quel maître Kabila cherche à servir en primeur ( Kagamé ou la nation ) ? Le silence de Kabila signifie que sa priorité est donnée à Kagame qu’il ne faut pas fâcher quoiqu’il advienne. Ceux dans la nation congolaise qui osent critiquer les tutsis du Rwanda aujourd’hui en rapport avec les atrocités et vols qu’ils pérpêtrent dans l’est de la rdc sont vite rappellés à l’ordre ou même punis à l’image de l’ADG de la RTNC suspendu pour avoir permis à quelques quidams du PPRD de s’exprimer un peu trop librement sur les antennes de la chaîne en mettant en danger, en péril le jeu d’équilibre du raïs dont vous parler dans vos lignes. Kabila sait très bien ce qui est arrivé à mzé LDK qui avait osé s’affronter à ce même mentor en 2001. Les congolais savent dorénavant sur qui ils peuvent compter pour se défendre face à l’invasion de leur pays par les Tutsis. Sur eux mêmes et l’obstacle prioritaire à écarter de la voix vers la reconquête de l’est est Kabila.

[Ilunga]

HELIE [hellish@hotmail.be] 13/07/2012 17:07:38
Je viens d’apprendre que les Etats des grands Lacs sont tombés d’accord pour mettre en place une force neutre internationale(sic), une force destinée à lutter contre les groupes armés sévissant en RDC.
Donc, la mobilisation dont il était question en marge de la réunion du 7 juillet ne s’adressait pas aux Congolais, mais aux pays agresseurs de la RDC pour y venir anéantir les derniers résistants congolais. Notre pauvre 1er ministre MATATA s’est trompé lors de sa réunion du 7 juillet: il voulait la mobilisation des pays agresseurs contre la RDC et non celle du peuple congolais contre le projet machiavélique de KAGAME avec la complicité de cheval de Troie ( Kabila) ainsi que de la nébuleuse communauté internationale. Ce n’est pas Monsieur MATATA qui joua la comédie pour maquiller l’assassinat du PPRD KATUMBA MWANKE, devint encombrant pour le pouvoir du tandem KAGAME- KABILA ?

Force est de constater que la MONUSCO, que l’on continue à nous présenter comme une force neutre internationale de paix, dotée de dispositifs militaires et financiers importants, n’arrive pas, malgré ses plus de dix ans de présence sur le territoire congolais, à atteindre son objectif, celui de ramener la paix en RDC; voilà le régime de Kabila accepte pour la énième fois la présence d’une soi-disant force internationale(sic) des pays grands lacs, beaucoup moins à l’aise en termes financiers et militaires que celle de l’ONU, pour venir au secours du peuple congolais. Incroyable mais vrai!!!
Monsieur MATATA, pensez-vous vraiment qu’un des soucis de KAGAME est de voir un jour la RDC en paix? Nos frères du KIVU et ceux du KATANGA, cessez, s’il vous plait, vos soutiens en faveur de monsieur KABILA. Ce dernier n’est pas en RDC pour vous apporter le bien-être. Je sais que vous n’aimiez pas MOBUTU, non seulement à cause de sa dictature mais aussi à cause de son appartenance à une région autre que KIVU ou KATANGA, mais je sais aussi bien que vous qu’à l’époque de MOBUTU, les Kivutiens(nes) ne mourraient pas comme des mouches comme cela est le cas aujourd’hui. Il en va ainsi pour les leaders katangais: depuis le départ de Mobutu, les leaders katangais meurent dans des conditions peu explicables; alors que le pouvoir est censé être entre leurs mains, en témoigne les disparitions suivantes: Laurent Désiré KABILA, la sœur de celui-ci, Aimée KABILA, SAMBA KAPUTU, KATUMBA MWANKE…
Certes, Mobutu fit un dictateur, un mauvais gestionnaire, mais nous aurions dû accepter tout pour le faire partir sauf cette guerre dite de libération menée en 1996 par une organisation maffieuse dénommée « AFDL ». Cette erreur aurait dû être corrigée lors des élections de 2006 et de 2011 en ne permettant pas à KANAMBE de conserver le pouvoir, acquis par quel miracle, en 2001 juste après la mort de Laurent KABILA, mais , nous avons hélas opté pour la voie suicidaire, la voie mortifère.
Nous pouvons saisir la dernière possibilité que Dieu nous a offerte en nous levant tous comme un seul homme pour dire non à la balkanisation du Congo.

[Ilunga]

Exclusivité :Guerre de l’Est , Les combattants réagissent

http://www.congomikili.com/exclusivite- ... eagissent/

[Ilunga]

force internationale a la frontiere Rdc/Rwanda
Par leon dibanga (non vérifié), le lun, 2012-07-16 09:53.

Ca c'est une enieme comedie du camps Kabilie!hier kinshasa rejetait toute idee' de negociation,avec comme mot d'ordre,vouloir en finir par la victoire militaire.Aujourd'hui faire front commun avec Paul,parrain de ce fameux M23 et plus qu'une negociation.Et dans tout ca rien n'arretera cette masquarade car,tant qu'il ya a Kinshasa un regime connecte' a Kigali cad,la racine Afdl de triste memoire,l'Est ne connaitra jamais la paix!Si quelqu'un veut aider le Congo,qu'il demande aux Kabilies de restituer le pouvoir au gagnant de la derniere election presidentielle.

[Ilunga]

ENVOYER UNE FORCE NEUTRE EN RDC,DONC LA MONUSCO NE PAS NEUTRE?
Par Leonard Mulunda (non vérifié), le lun, 2012-07-16 08:46.

Continuez a mentir,mais toutes les verites sur la mort des10 millions des nos compatriotes,et 5 millions de nos soeurs violees,seront retablies avec L'Etat de Droit. Vous multiplier des rencontres utopiques pendant que vous apuyer le petit Rwanda,un pays a la dimension d'une commune de Kinshasa.Nous disons non a la balkanisation de notre pays.la RDC restera un et indivisible la seule solution aux problemes congolais,c'est de restituer le pouvoir au gagnant des elections du 20 Novembre 2011. Dr Etienne Tshisekedi c'est bien lui le president de la RDC.

[Ilunga]

mawaplein dit :
16 juillet, 2012 à 12:10

Comme d’hab, Kabila n’a fait aucune déclaration alors que
Kagame en a fait au moins une.
Malheur a nous congolais avec un président aussi taiseux….

[Ilunga]

Une reflexion pour les traitres congolais qui soutiennent le rwandais au sommet du Congo...







http://www.lepotentiel.com/afficher_art ... ion=100168

Réflexion sur le deploiément d'une force de l'UA en RDC
Par Le Potentiel

A travers cette réflexion, Me Maître Félix Mbayi-Kalombo, Colonel et Avocat général de la République (honoraire) propose aux Congolais, épris de nationalisme sa façon de résister contre l’agression dont la mère-patrie est victime de la part de l’Armée rwandaise dans le Nord-Kivu.

INTRODUCTION

Vous avez tous lu ou entendu parler du déploiement d’une force africaine décidée par le Comité Interministériel Régional de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs, dans notre pays, et plus précisément dans l’Est du pays, à la frontière avec le Rwanda. Et il est dit sur ce sujet que le gouvernement congolais a, une fois de plus, été d’accord avec le Rwanda sur la mise sur pied de cette force.

C’est donc sur base de cette information que je vous propose cette réflexion afin d’en tirer quelques conséquences. Je vous prie de consacrer un peu de votre temps sur ce sujet important parce qu’il y va de toute notre existence en tant ressortissants de notre unique Nation qui, si nous n’y prenons garde va, à coup sûr, changer dans sa configuration actuelle.

Il est inutile de vous rappeler que depuis plusieurs décennies, notre pays se trouve dans une situation à la fois alarmante et préoccupante, une situation de guerre qui a déjà fait de millions de morts et qui continue encore à en faire jusqu’à ce jour. Cette guerre dite de libération et qui nous a été imposée par les milieux financiers internationaux avec le soutien de certaines puissances étrangères, lesquelles puissances avaient pour la circonstance choisi, comme chiens de chasse les pays voisins de la RDC, notamment le Rwanda et l’Ouganda, pour ne citer que ces deux-là.

Vous vous souviendrez du fameux Dialogue inter congolais qui n’avait rien de congolais et qui avait eu pour but de mettre en place un gouvernement bidon qui a continué à favoriser non seulement l’occupation de notre pays par les étrangers, mais également la spoliation de tout notre tissu économique en instaurant au Congo une ère des misères sans précédant qui y règne jusqu’ici.

Du point de vue de tous les analystes, il a été prouvé que tout ce qui nous arrive ne nous serait jamais arrivé si nos propres frères et sœurs congolais (les véritables), n’avaient pas prêté main forte à ces différents prédateurs. En d’autres termes une part importante de la détérioration de la situation de notre pays repose sur les épaules de certains de nos compatriotes qui se sont rendus coupables de trahison de notre Nation et de notre peuple.

Depuis le début du gouvernement de transition 1+4 jusqu’à ce jour, notre pays n’a connu aucune paix, aucune amélioration de la situation économique. Et pire encore, les différents gouvernements qui se sont succédé n’ont démontré aucune volonté de mettre en place une force armée digne de ce nom, capable d’assurer l’intégrité territoriale de la RDC et la protection des Congolais et de leurs biens.

Par contre, ces gouvernements congolais ont fait preuve de complicité continuelle avec les forces du mal, opérant sur le sol congolais, notamment celles se trouvant aux frontières de notre pays avec le Rwanda et l’Ouganda. Et aujourd’hui, le gouvernement de Kinshasa ne se gêne pas de trahir une fois de plus la RDC et son peuple en acceptant de signer un accord avec le Rwanda, l’accord instrumentalisé par le fameux Comité interministériel régional de la fameuse Conférence internationale sur la région des Grands Lacs qui vient de se réunir à Addis-Abeba et, à la demande de l’Ouganda.

Cette nouvelle force, dont on n’a pas défini clairement la mission, viendra donc s’ajouter à la force internationale de Monusco qui opère en RDC depuis plusieurs années sans aucun résultat plausible. La question est posée : « Allons-nous laisser notre pays, notre unique patrie, disparaître sans rien faire ?

NOTRE ANALYSE DE LA SITUATION

Le précédent

Nous venons de le constater dans la présente introduction que la guerre que connaît la RDC depuis 1996 n’est pas une guerre congolaise, elle lui a été imposée pour des raisons bien expliquées ci-haut et que, si elle nous a été imposée si facilement et pour autant d’années, c’est parce que nous avons parmi nous les Congolais qui trahissent leur pays et leur peuple sans se soucier le moins du monde.

Nous avons aussi compris qu’il y a un manque total de volonté politique de la part de tous les gouvernants congolais qui refusent de mettre en place une véritable armée qui aurait pu mettre fin à l’insécurité et à l’instabilité du pays. Parlant de l’armée, il est bien de noter que tout était mal parti lorsque les Congolais avaient accepté l’option de construire une armée avec les différentes fractions des forces rebelles. On ne peut jamais construire une armée ni avec les mutins, ni avec les rebelles. En acceptant cette option qui était étrangement soutenue par les pays comme les USA, la Belgique et la France, les Congolais qui l’ont fait n’avaient aucune idée de ce que doit être une armée. Et les pays occidentaux qui avaient soutenu l’idée, l’avaient fait parce qu’ils ne voulaient pas voir la RDC se doter d’une armée forte et bien organisée. Les raisons sont faciles à imaginer.

B. La nécessité ou non de la Force africaine en RDC

1. La Force africaine, à côté d’une force de l’ONU.

Au cas où cette force se déploie en RDC, comment va-t-elle fonctionner à côté de la Monusco, et quelles doivent être ses missions qui ne rentreront pas dans les attributions actuelles de la force de l’ONU ? Et avec quel budget cette force va-t-elle fonctionner, quant on sait que même l’UA n’a aucun sou pour subvenir à ses propres besoins ?

En réfléchissant un peu au comportement de ceux qui dirigent la RDC depuis plus de deux décennies maintenant, il est parfois difficile de trouver les mots qui conviennent pour définir l’état d’esprit de ceux que l’on appelle aujourd’hui hommes d’Etat congolais. Comment un ministre des Affaires étrangères, en l’occurrence M. Tshibanda peut-il, en tant que ministre, donc un plénipotentiaire, croire en la bonne volonté d’un pays ennemi du Congo comme l’Ouganda qui se permet, malgré plusieurs Congolais qui meurent tous les jours sous les balles de son armée implantée au Nord du Congo et qui exploite illégalement plusieurs gisements d’or et du pétrole de notre pays ? Comment un tel ministre, en qui on pouvait compter sur son expérience au sein d’une Organisation spécialisée des Nations unies, comme le Haut commissariat des réfugiés où il a travaillé pendant des années, comment dis-je un tel intellectuel pouvait-il accepter un tel accord s’il n’en tire pas des bénéfices obscures, c’est-à-dire trahir en acceptant un mauvais arrangement, et tendre ensuite les mains pour recevoir les miettes comme il en a l’habitude.

2. Le dessous des cartes

La véritable raison qui a conduit à l’accord entre Kabila (représenté par Tshibanda) et Kagame est à trouver dans ce plan machiavélique que Kagame veut réaliser au Kivu avec la complicité des autorités de Kinshasa. Ce plan déjà dénoncé par les Nations unies dans un addendum à son dernier rapport sur la RDC, dévoile l’agenda caché de Kagame qui tient à créer et, tout de suite un nouvel Etat qui comprendra les actuelles provinces du Sud et du Nord-Kivu.

On peut lire dans ce rapport que Kagame a mis toutes ses batteries en marche pour donner réellement corps à son projet maléfique. Les experts de l’ONU confirment que l’armée rwandaise (Rwanda Defense Force) a carrément pris la direction des opérations militaires au Nord-Kivu depuis le mois de mai 2012.

Kagame poursuit donc deux objectifs qui sont : la sécession du Nord-Kivu qui sera suivie peu après par celle du Sud-Kivu. C’est dans ce contexte qu’il faut situer la grande offensive lancée dernièrement à Bunagana et à Ruttshuru, etc., par les forces régulières rwandaises sous couvert du CNDP/M23. Plusieurs réunions se tiennent en ce moment et d’une manière régulière afin d’accélérer ce processus d’indépendance du Kivu. Il y a même les noms de certains traîtres congolais qui figurent déjà sur la liste de Kagame, comme celui d’un ancien gouverneur du Sud-Kivu M Xavier Chiribanya, président d’un parti bidon appelé l’UCDD, qui est choisi pour proclamer la sécession du Sud-Kivu dans un bref délai et, se passera ensuite pour le futur président du nouvel Etat qui existe déjà sur carte avec ses limites géographiques élaborées par Kagame.

3. Soutien africain au plan Kagame

Pour arriver vite à ses objectifs, Kagame, en stratège, a besoin de soutien de ses complices africains et, il y en a beaucoup. C’est dans ce sens qu’il faut comprendre la précipitation de l’Ouganda, un autre agresseur de la RDC d’initier cette rencontre qui a vite abouti à la mise sur pied d’une force africaine favorable à Kagame dans l’Est de notre pays.

Cette force qui a eu malheureusement l’aval des traîtres congolais va précipiter la disparition de tout le territoire de l’Est du Congo et, ça ne sera qu’un début d’un démembrement très large parce que le Nord du pays va connaître le même sort de la part de l’Ouganda demain.

Un autre point important à soulever est que pendant que la force africaine s’installera dans l’Est de la RD Congo, il n’y aura plus un seul soldat congolais sur terrain, la justification de cette absence sera donnée en prétextant que le terrain sera occupé par une force neutre, mais en réalité, la force africaine va aider le Rwanda de mieux se déployer sur le sol congolais et avoir ainsi le contrôle total de tout le territoire de l’Est, pour afin réussir sans difficulté ses objectifs.

CONCLUSION.

Compte tenu de ce qui vient d’être dit, nous les véritables Congolais qui aimons et aimerons toujours notre patrie, nous n’avons qu’une seule chose à faire : sauver notre Nation et pour ce faire nous devons : 1. Nous opposer énergiquement au déploiement de la force africaine à l’Est de notre pays, et nulle part ailleurs sur le territoire national, 2. Créer, dès maintenant, un Corps des volontaires congolais (on peut y donner un autre nom ou l’appeler une armée du peuple pour le peuple), qui aura pour mission urgente de prendre les armes et d’aller appuyer nos vaillantes troupes qui luttent depuis plusieurs années à l’Est et au Nord de notre pays sans appui réel du gouvernement de Kinshasa, 3. Mettre en place un système de récoltes des fonds et d’autres matériels devant nous permettre de remplir convenablement notre mission sur terrain. 4. Demander l’adhésion totale de notre peuple au CVC, Corps des volontaires du Congo. 5. Etc.

Voici chers compatriotes ma réflexion sur notre malheur et notre misère, je vous prie donc d’enrichir cette réflexion et de proposer une rencontre urgente de tous les Congolais qui pensent comme nous.

Maître Félix Mbayi-Kalombo

Colonel et Avocat Général de la République Honoraire.

[Ilunga]

Un traitre, ça se reconnait par les actes qu'il pose...









http://www.7sur7.cd/index.php?option=co ... :congonews

Kinshasa signe sans envisager la mise en œuvre de l’accord
VENDREDI, 20 JUILLET 2012 12:08




Joseph Kabila a mis la charrue devant les boeufs. Il a conclu un accord avec Kigali sans en prévoir la mise en oeuvre. Baudouin Hamuli Kabaruza, coordonnateur de la Conférence internationale sur la paix, la sécurité et le développement dans la région des Grands-lacs, en fait l’aveu dans une interview accordée au très professionnel Jeanric Umande, rédacteur en chef de la radio RTGA, connu pour sa maîtrise des questions de l’Est où il a crapahuté à travers collines et vallées d’abord à la conférence de Goma, puis pour la couverture des opérations conjointes FARDC-RDF. «Il va être très difficile de trouver des moyens pour une nouvelle force», confesse Kabaruza. L’ancien activiste de la société civile évoque la possibilité de s’appuyer sur les forces de la MONUSCO, dans un premier temps. Une éventualité balayée par le porte-parole de la mission des Nations-Unies lors de sa conférence hebdomadaire du 18 juillet. Ce que Kinshasa a omis de faire au départ, c’était de chercher d’abord à obtenir une implication des puissances dans la mise en oeuvre de l’accord via un lobbing au niveau des instances internationales.
Kinshasa, puisque la guerre se fait chez nous et que le Rwanda n’a rien à perdre si jamais la communauté internationale se perd à chercher d’où viendra les hommes de la force à déployer et qui paiera la facture. Puisqu’il n’est jamais trop tard pour bien faire, à Joseph Kabila de convaincre le monde. (Lire ci-dessous, l’interview de Jeanric Umande et le texte intégral de l’accord d’Addis-Abeba à la page 5).

Kabaruza se demande d’où viendront les moyens. Vous êtes le coordonnateur RD-Congo de la Conférence internationale sur la paix, la sécurité et le développement de la région des Grands-lacs, après la rencontre des chefs d’Etat de la région à Addis-Abeba, à quand le déploiement de la force internationale neutre sur les frontières de la RD Congo-Rwanda?

Il faut savoir d’abord que les chefs d’Etat de la région des Grands-lacs, particulièrement le président Joseph Kabila a demandé que cette force internationale neutre soit déployée le plus rapidement possible. A l’heure où nous sommes, il y a trois enjeux principaux. Le premier porte sur le positionnement au niveau des frontières entre le deux pays de manière à pouvoir contrôler et assurer la sécurité le long des frontières. Deuxièmement, il s’agit de mettre terme à la rébellion des mutins, le M23 et troisièmement il s’agira de mettre terme aux groupes armés d’origine rwandaise, c’est-à-dire, le FDLR.

De qui cette force sera-t-elle composée?
Il a été dit que les modalités pratiques de cette force seront discutées par les ministres de la défense. Ces derniers vont se réunir bientôt à Khartoum, ils auront l’occasion de pouvoir échanger sur les modalités pratiques.

Cette force qui arrive sera-t-elle complémentaire à la MONUSCO, ou va-t-elle agir à toute indépendance pour mettre hors d’état de nuire toutes ces forces négatives que vous avez évoquées?
Je constaté qu’il y a une force internationale sur notre territoire. Il s’agit de la MONUSCO. Les Nations-Unies ont été créées en vue de pouvoir renfoncer la paix dans le monde, la force internationale des Nations-Unies est une force de paix. Je suis sûr qu’on va commencer par travailler d’abord sur la base de la force des Nations-Unies au Congo. Deuxièmement, il se pourrait que cette force ne dispose pas de la rapidité nécessaire en vue de mener des opérations qu’il faut. Il va falloir la renforcer. Ce sont toutes ces questions que les ministres de la défense vont examiner.

Qui va financer cette force internationale. Elle va rester combien de temps au Congo?
Il a été demandé qu’on puisse mettre cette force en collaboration avec le secrétaire général des Nations-Unies et avec l’Union Africaine. Pour le secrétaire général des Nations-Unies, le cadre de financement de la force internationale pour le Congo existe déjà. Je pense qu’on doit travailler à partir de ce qui existe. C’est plus facile. Avec la crise de financement international aujourd’hui dans le monde : financement de développement; financement des actions militaires en Afrique, il va être très difficile de trouver les moyens pour une nouvelle force. Je suggère que nous renfonçons ce qui existe déjà. S’il y a des Etats qui peuvent débourser de l’argent à l’immédiat pour cette force, ça sera magnifique.

A vous entendre parlez, vous doutez de la rapidité de cette opération?
Non. La rapidité de cette opération ne peut être assurée qu’à travers les Nations-Unies, puisque la force internationale se trouve installée actuelle au Congo.

Vous pensez qu’il faut reconvertir la MONUSCO?
Il faut des unités véritablement combattantes. Je crois que c’est fondamental.
Si des unités combattantes peuvent venir s’ajouter aux forces des Nations-Unies ça sera une très bonne chose. Ça nous permettra d’aller trop vite.

Est-ce que le Rwanda et la RD-Congo vont aussi envoyer leurs troupes?
Les forces rwandaises opéreront sur le territoire rwandais et celles du Congo, sur le territoire congolais. En ce qui concerne la RDC, nous ne voulons pas de troupes rwandaises sur notre sol.

Les troupes ougandaises ?
Peut-être. Mais dans un mandat international. Si ces troupes peuvent se déployer rapidement pour anéantir le M23, ça sera très magnifique.

Croyez-vous à la sincérité du Rwanda?
Le problème, ce n’est pas la sincérité ou pas. Le problème est international. Nous avons fait un constat et nous avons conclu sur la participation du Rwanda dans la déstabilisation de la RDC à travers le M23. Nous avons posé ce problème très clairement. Nous pensons avoir été compris par la communauté internationale (ONU, UA, CIRGL).

Vous pensez que cette nouvelle approche est la meilleure pour résoudre la crise entre la RDC et le Rwanda?
Oui. Pour le moment en ce qui concerne le M23, c’est la meilleure voie. Nous l’avons réaffirmé dans l’accord que nous avons signé à Addis-Abeba. En tout cas, pour le moment, c’est la voie de sortie. Nous allons constater si le Rwanda ne va pas se soumettre. S’il ne se soumet pas, nous allons nous plaindre auprès de la communauté internationale. Pour le moment, nous suivrons de près la situation à l’Est. La société civile est très engagée dans ce dossier. Elle suit ce qui se passe actuellement dans Rutshuru et Masisi. Si ça ne va pas nous ferons le rapport à qui de droit et les chefs d’Etat prendront des dispositions et donneront des orientations qu’il faut.

Il y a des dégâts collatéraux, le déplacement de la population, ici, des tueries là-bas... est-ce qu’au finish allez-vous porter plainte contre le Rwanda. Si ce dernier ne respectait pas les accords ?
Nous avons déjà porté plainte. Nous avons porté ce dossier au niveau de la conférence internationale sur la région des grands-lacs.
Nous nous sommes déjà plaints à ce niveau. Nous avons présenté ce cas et les évidences. Dans un premier temps, nous évoluons sur les bases des engagements pris entre les chefs d’Etat. Ce n’est pas maintenant que nous devons commencer à saisir les instances judiciaires internationales. Nous ne sommes pas encore à ce stade.
JEANRIC UMANDE

[Ilunga]

#1 West Coast 20-07-2012 12:29

Baba national "a signa atala te"

[Ilunga]

Aux collabos de ce site, prenez-en de la graine...







http://www.congoindependant.com/article ... cleid=7424

Questions directes à Patrick Kanku

Qu’en est-il de la part de responsabilité des Congolais? Ne pensez-vous pas que Kagame et Kabila ne peuvent rien faire au Congo sans la complicité des filles et fils du pays ?

Absolument ! C’est pour cette raison que nous désignons sous l’appellation de «collabos» tous ceux qui entourent Kabila de leur collaboration. Ils collaborent avec celui et ceux qui tuent notre peuple. Le parti présidentiel, le PPRD, est une organisation politique dirigée depuis Kigali par les «services» de Kagame. J’appelle le peuple congolais à l’unité pour combattre les ennemis de notre nation. Aucun combat politique n’a été remporté dans la désunion.

Propos recueillis par Baudouin Amba Wetshi
© Congoindépendant 2003-2012