La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...

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kompany
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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...

Message par kompany »

dans tout ça!!! Que dit sisa bidimbu :o

tjrs pas de déclaration,pour rassurer la population de Goma :o
Ilunga
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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...

Message par Ilunga »

http://www.7sur7.cd/index.php?option=co ... 4:le-phare






Guerre de l’Est : Les élus du Kivu exigent un mur entre la RDC et le Rwanda
LUNDI, 16 JUILLET 2012 12:03




Toutes tendances confondues (opposition, majorité et indépendant), les députés nationaux, élus des provinces des Kivu (Nord et Sud), ont séparément fait des déclarations, le vendredi 13 juillet 2012 au Palais du Peuple, sur fond de la guerre qui sévit dans l’Est de la RDC. Leur constat unanime : la situation sécuritaire actuelle dans leurs provinces est «préoccupante, critique, dramatique, inhumaine et se dégrade de jour en jour» particulièrement après la prise de trois localités (Jomba, Bunagana, Rutshuru) par les mutins du M23. Ainsi, demandent-ils au Chef de l’Etat, Joseph Kabila, de «procéder au changement de toute la chaîne de commandement de l’Armée» et de «revoir la politique d’affectation des militaires sur l’ensemble du territoire indépendamment de leur appartenance tribale ».
En effet, c’est sur un ton solennel que le Caucus des députés nationaux du Nord-Kivu a, dans cette déclaration lue par son porte-parole Désiré Konde-Vila-Kikanda, demandé au président Kabila de «procéder dans le plus bref délai au changement de toute la chaîne de commandement de l’armée, de la police et des services de sécurité responsables de la débâcle actuelle » dans leur province. Ils fondent leur recommandation sur des faits précis, qui « illustrent et justifient la réalité déplorable sur le terrain», commis par les groupes armés congolais (M23, Maï-Mai) et étrangers (FDLR).

«Les mutins du M23 bénéficient clairement de l’appui du Rwanda et probablement d’autres pays voisins qui n’ont exprimé aucune alerte à l’entrée du M23 à Bunagana. Ils ont profité de la relève des militaires des FARDC pour occuper les localités de Jomba, Bunagana et Rutshuru. Les militaires des FARDC, qui ont manqué de renforts nécessaires à Bunagana avant que cette localité - important poste douanier à la frontière avec l’Ouganda - ne passe entre les mains du M23, manquent à manger et sollicitent des vivres aux habitants du territoire de Rutshuru », ont-ils stigmatisé,
Bien plus, ils ont noté que « des défections dans les rangs des FARDC ont précédé cette dégradation de la situation sécuritaire sans que le gouvernement ne prenne aucune mesure préventive (et que) plusieurs officiers ont rejoint les rangs du M23». Ils ont salué les efforts de la Monusco qui a «apporté son appui pour la sécurisation de la population à Bunagana peu avant la chute de cette localité entre les mains du M23 » et l’encouragent à « continuer à prêter main forte aux FARDC ».

Les Sud-Kivutiens pour la construction d’un mur de séparation

Pour leur part, les députés nationaux membres du Caucus du Sud-Kivu ont élevé le ton pour demander au Chef de l’Etat de ne ménager aucun effort pour bouter hors du territoire congolais les agresseurs de notre pays. Pour y arriver, recommandent-ils à travers leur porte-parole et président, Benjamin Mukulungu Igobo, il faut doter les forces combattantes engagées aux fronts des moyens matériels, logistiques et financiers conséquents et d’un commandement efficace.

Par ailleurs, tout en exhortant le Chef suprême des FARDC de revoir la politique d’affectation des militaires sur l’ensemble du territoire indépendamment de leur appartenance tribale, les élus du Sud-Kivu lui demandent de placer aux postes de commandement de l’armée des officiers au patriotisme et à la bravoure reconnus.

Au gouvernement de la RDC, les élus recommandent le soutien et la promulgation dans les plus brefs délais d’une loi d’inéligibilité pour tout Congolais ayant participé à des tueries et à des viols. « Ceux-ci devraient être écartés de tout poste de responsabilité tant dans l’armée que dans l’administration publique » ont-ils indiqué. Puis d’ajouter que l’Exécutif national devrait envisager la construction d’un mur de séparation à la frontière commune entre le Rwanda et la RDC, afin de rassurer pour toujours le gouvernement du Rwanda.

Enfin avant d’appeler le peuple congolais à se mobiliser comme un seul homme afin de protéger son sol et ses richesses, les élus du Sud-Kivu ont exhorté le gouvernement à consolider davantage les actions diplomatiques pour enlever au pays agresseur tout prétexte de son action injustifiable.

Plainte contre le Rwanda au Conseil de Sécurité

Le rapport des experts onusiens sur la situation sécuritaire dans les provinces du Kivu ayant prouvé l’implication de l’armée rwandaise aux côtés du M23, les Caucus des députés nationaux du Nord et Sud Kivu ont recommandé au gouvernement congolais de «déposer une plainte contre le Rwanda auprès du Conseil de sécurité des Nations unies».
L’objectif visé et que le Rwanda «cesse de servir de terrain de conception, de financement, de recrutement et de base arrière du M23 et de tout autre mouvement de déstabilisation de la République démocratique du Congo ».

Le gouvernement est aussi exhorté à «inviter instamment les pays limitrophes à ne pas servir de base arrière au M23 et à tout autre mouvement engagé dans les actions de déstabilisation de la RDC, de rejeter toute idée de négociation avec le M23 et les autres groupes armés responsables de la dégradation de la situation sécuritaire au Nord-Kivu et dans toute la partie Est du pays».
Il doit « assurer une grande campagne diplomatique autour de la situation sécuritaire à l’Est en mobilisant les membres du Conseil de sécurité, de l’Union européenne et de l’Union africaine».
En guise de conclusion, ils félicitent les Nations Unies pour avoir dénoncé, preuves à l’appui, l’implication du Rwanda dans la guerre qui endeuille l’Est de la RDC et saluent l’appui de la Monusco aux unités combattantes des FARDC.
Tshieke Bukasa
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Message par Ilunga »

RDV le 28/07/12 à BXL pour dénoncer la balkanisation du Congo par Kabila et ses alliés Rwandais

http://banamikili.skyrock.com/310261595 ... o-par.html
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Message par Ilunga »

http://bakolokongo.com/portail/2012/07/ ... #more-3282




L’ARP dénonce le principe de déploiement d’une force neutre dans l’est du Congo

by bakolokongo
juillet 16th, 2012

L’ARP a dénoncé le principe de déploiement d’une force neutre dans l’est du Congo qui a été décidé à Addis Abeba en marge du sommet de l’U.A. par les régimes du Rwanda et de la République démocratique du Congo. L’ARP rejette catégoriquement « le principe » de la mise sur pied d’une force internationale neutre afin « d’éradiquer » les rébellions actives dans l’est de la RDC et de surveiller la frontière commune de la République démocratique du Congo (RDC) et du Rwanda et met en garde l’Union Africaine et la communauté internationale contre toute stratégie de balkanisation du pays.

Elle affirme que le M23 est une mascarade, une simple invention de Joseph Kabila et Paul Kagame dont le but est de piéger la communauté internationale afin qu’ils obtiennent un soutien militaire pour annihiler les Forces de Résistance Patriotique que le gouvernement illégitime de Kinshasa taxe de « forces négatives ».

Selon le Département de Défense de l’ARP, il revient que lors des opérations conjointes des FARDC et MONUSCO contre le M23, Joseph Kabila était en contact direct et communiquait toujours personnellement avec les «mutins» pour leur transmettre toutes les manoeuvres tactiques des FARDC et MONUSCO afin de les prévenir de toutes les attaques surprises. Joseph Kabila est de connivence avec l’Ennemi et opère en douceur pour concrétiser la balkanisation de la RDC. Il endort tout le monde pour gagner du temps, alors que la présence suspecte massive des troupes rwandaises traversant la plaine de la RUZIZI et se dirigeant vers le Haut Plateau d’UVIRA est constatée chaque jour.

Pour l’ARP du général Munene, le délogement de Joseph Kabila en RDC constitue la seule vraie solution réaliste et durable pour la pacification et la sécurité dans la région des Grands lacs, a déclaré monsieur Michel Kanama le directeur de cabinet du général Munene, leader de l’Armée de Résistance Populaire(AR).
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Message par Ilunga »

Absolument...






"Pour l’ARP du général Munene, le délogement de Joseph Kabila en RDC constitue la seule vraie solution réaliste et durable pour la pacification et la sécurité dans la région des Grands lacs, a déclaré monsieur Michel Kanama le directeur de cabinet du général Munene, leader de l’Armée de Résistance Populaire(AR)."
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Message par Ilunga »

http://www.slateafrique.com/91155/rebel ... e-aux-yeux







RDC: le M23, vraie rébellion ou poudre aux yeux?

Depuis avril dernier, les Forces armées de la République démocratique du Congo (Fardc) font face à la rébellion du M23 qui crée un climat d’insécurité à l’est du pays. Dotée d’une branche politique, une rébellion cherche à négocier avec le gouvernement de Kinshasa.


Jacques Matand

M23 comme le 23 Mars 2009.

C’est la date à laquelle le gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) a signé l’accord de paix avec le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) à Goma, dans la province du Nord-Kivu, à l'est du pays. Ce mouvement politico-militaire pro-tutsi à l'est de la RDC était dirigé à l'époque par l'ex-rebelle Laurent Nkunda.

Un accord de 15 articles dont le M23, rébellion qui s’est déclarée en avril 2012, réclame aujourd’hui d'en respecter l’esprit et la lettre.

«Nous demandons au gouvernement de la République Démocratique du Congo de fournir des efforts pour l’éradication des forces négatives à l’Est, notamment les FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda, une rébellion constituée d'hutu rwandais, ndlr)», répète le lieutenant-colonel Vianney Kazarama, porte-parole des mutins.

«Nous demandons le retour de tous les Congolais réfugiés, vivant à l’extérieur du pays, en exil ; la reconnaissance des grades formels de tous les officiers des groupes armés et ceux du CNDP en particulier, l’intégration politique des membres du CNDP au sein du gouvernement central», énumère-t-il, dans la liste des principales revendications des mutins du M23.

Pourquoi prendre les armes?

Paradoxe. Les combats entre ces rebelles et l’armée congolaise jettent encore plus de personne sur les routes, des populations qui fuient les affrontements, alors que le M23 lutte pour le retour des réfugiés en RDC.

Un témoin sur place à Goma ne croit pas du tout à cet argument. «Ils lutteraient pour le bien-être des Congolais, ils ne seraient pas à la base de ces déplacements massifs des populations. Les gens à Rutshuru souffrent énormément», confie-t-il.

A cette liste de revendications, le porte-parole du M23 ajoute les conditions sociales des populations.

«Les Congolais vivent dans des conditions inhumaines, les médecins et les enseignants sont dans la misère, sans parler des conditions des militaires, leurs enfants n’étudient pas. Nous étions dans une armée sans moyens suffisants et sans salaire, affirme le lieutenant-colonel Vianney Kazarama.

La solde d’un général des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) est de 100 dollars, 45$ pour un soldat de rang. La ration est de 5$ pour les soldats en garnison et de 10$ pour ceux qui sont aux fronts.»

Arguments que balaye d’un revers de la main le colonel Olivier Hamuli, porte-parole des FARDC à Goma.

«Lorsque le M23 parle des militaires impayés, ce sont eux qui ont été des commandants des grandes unités dans la région, explicite le porte-parole de FARDC.

Ils s’occupaient de la solde des militaires qu’ils détournaient ainsi que les munitions. Ils ont tout détourné pour des revendications qui ne tiennent pas la route. Et mettre tout cela sur le dos du gouvernement congolais aujourd’hui, c’est absurde et c’est à pouffer de rire. Les vraies raisons de leur mutinerie sont ailleurs.»

De leur point de vue, c’est en raison de ces conditions précaires que les mutins du M23 ont quitté les rangs des Forces armées de la République démocratique du Congo.

«Il y a aussi le tribalisme dans cette armée qui compte plusieurs groupes armés, des Lumumbistes, les Mobutistes, les hommes de Bemba, d’Azarias, etc…Tout ça ce n’est pas une armée, peste le porte-parole du M 23. C’est donc une armée indisciplinée, hétéroclite, qui ne respecte pas les droits de l’homme et qui vie sur le dos de la population.»

Pourtant, c’est grâce à cet accord du 23 mars 2009 que les combattants du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), rébellion de l’époque, ont été intégrés au sein des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).

L’actualité récente plaiderait en faveur des mutins.

«En Egypte, on a revendiqué et on a tué. En Syrie, c’est pareil. Et le gouvernement de Joseph Kabila a tiré sur des gens à Kinshasa pendant que ces personnes revendiquaient pacifiquement. C’est pour cela que nous revendiquons aussi la bonne gouvernance et respect de la vérité des urnes, explique le porte-parole du M 23.

Il faut que la RDC se dote d’une démocratie libre et crédible. On ne peut pas développer un pays sans la démocratie.»

Et c’est dans cet élan de démocratie que le CNDP deviendra un groupe politico-militaire avant de rejoindre la majorité présidentielle qui a soutenu le président Joseph Kabila —réélu en 2011 dans un scrutin très contesté—. Depuis le déclenchement de la traque de Bosco Ntaganda, général congolais pro-tutsi recherché par la CPI pour crimes de guerre, et les derniers évènements en rapport avec le M23, le CNDP a claqué la porte de cette majorité.


Qui sont donc les rebelles du M23?

«Nous sommes des rebelles, un nouveau courant du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP).» C’est ainsi que le porte-parole du M23 présente leur mouvement.

La rébellion du M23 est composée d’anciens militaires venus des rangs des FARDC et qui ont fait défection.

«Ils ont été intégrés de manière accélérée en 2009, indique le colonel Olivier Hamuli, porte-parole des Fardc à Goma.

Cette rébellion qui s’est déclenchée début avril est «en réalité une émanation du CNDP».

«Ce n’est donc pas un nouveau groupe armé, puisqu’il est créé par des ex-éléments du CNDP, très actifs notamment lors des derniers incidents survenus en 2008 avec l’arrivée près de Goma, province du Nord-Kivu, des troupes de cette rébellion dirigée à l’époque par le général déchu Laurent N’kunda », raconte Achraf Sebbahi, chargée de mission au Programme Afrique d’Amnesty International pour la République démocratique du Congo.

Laurent N’Kunda sera remplacé par le général Bosco Ntaganda à la tête du CNDP et deviendra général de brigades FARDC. Il faut signaler que Bosco Ntaganda «contrôlait plusieurs unités dans la région Est du Congo. Il a ainsi réussi à faire que certains éléments du CNDP accèdent à des positions clés dans l’armée congolaise dans la province du Nord et du Sud-Kivu», croit savoir Achraf Sebbahi.

Lorsque le gouvernement congolais a commencé à traquer le général Bosco Ntaganda, recherché par la CPI, ce dernier a usé de son influence et «demandé à tous les militaires qui opéraient sous ses ordres dans le CNDP de le rejoindre dans la rébellion. Par la suite, l’annonce de la création du M23, nouveau groupe armé, faisant référence aux accords du 23 mars 2009 n’est en réalité qu’un moyen de cacher l’existence réelle de la branche armée du CNDP», poursuit la chargée de mission d’Amnesty International. C’est ainsi qu’on retrouve dans le M23, beaucoup plus d’éléments ex-CNDP.

Une source locale, affirme qu’«en réalité, le M23 n'existe pas. Personnellement je ne crois en cette terminologie de M23. Les M23, ce sont des militaires venus du Rwanda installés au Congo depuis longtemps et qui ont été intégrés dans les FARDC. Ils ne travaillent pas pour la RDC. Ils sont une sorte de bouclier anti-FDLR placé en RDC par Kigali pour contrer toute attaque de ces derniers. Le M23 n’est pas vraiment en rébellion, poursuit-elle. Ils regagnent leur fief naturel qu'ils ne doivent pas abandonner, à la frontière entre la RDC et le Rwanda où ils surveillent leur frontière contre l'agression des FDLR.»

Pourquoi le M23 a déclenché la guerre?

En mars dernier, le procureur de la Cour Pénale Internationale rend son réquisitoire contre Thomas Lubanga accusé de crimes de guerre, enrôlement d’enfants de moins de 15 ans et les avoir fait participer aux combats dans le district de l’Ituri en Province Orientale.

Son co-accusé Bosco Ntaganda, général de brigades au sein de l’armée congolaise sent le danger poindre. La pression de la Communauté internationale et d’autres ONG internationales de défense des droits de l’homme (Human Rights Watch, Amnesty international, etc.) se tourne vers lui.

Pourtant, dans l’accord du 23 mars 2009, le gouvernement congolais et le CNDP avaient convenu d’une loi d’amnistie qui devait couvrir la période de juin 2003 jusqu’à la date de la promulgation de cette loi. Donc, il n’était pas prévu de poursuites éventuelles.

A la suite des différentes pressions, le gouvernement congolais cède. Pour redorer son image, le gouvernement a voulu capturer Bosco Ntaganda et lance sa traque fin mars-début avril.

Pas forcément pour le livrer à la CPI, mais pour le livrer à la justice nationale officiellement. La finalité aurait été son transfèrement à La Haye.

«C’était la première fois depuis 2006 que le gouvernement congolais avait montré sa réelle envie d’arrêter Bosco Ntaganda, avance Achraf Sebbahi, d’Amnesty International.

Ils ont tenté de l’arrêter à Goma et cela a amené le général de brigades à quitter Goma où il vivait en toute liberté pour se réfugier dans son fief de Masisi.»

De cette opération contre le général Bosco Ntaganda, une peur a envahi d’autres éléments ex-CNDP qui bénéficiaient de la loi d’amnistie.

«Beaucoup d’éléments Cndp ont craint non seulement de perdre leurs privilèges (dans les trafics et l’exploitation des ressources naturelles à l’Est du Congo) par rapport aux postes de responsabilité qu’ils occupaient, mais aussi d’être poursuivis pour leur passé criminel, notamment dans les violations des droits de l’homme», décrypte Achraf Sebbahi.

C’est visiblement cet accord d’amnistie qui est pointé du doigt du côté du M23.

«Nous avons signé des accords avec le gouvernement congolais qui avait compris. Pourquoi veut-il reculer maintenant et ne pas les respecter?», questionne le lieutenant-colonel Vianney Kazarama, porte-parole du M23.

«Le gouvernement a voulu nous arrêter et nous acheminer ailleurs de force. Voilà pourquoi on s’est mis de côté et nous avons répondu aux hommes de Joseph Kabila qui nous traquaient», justifie-t-il.

Il affirme aussi que le M 23 n’est pas avec Bosco Ntaganda.

«Malgré tout, pourquoi le gouvernement congolais n’a pas arrêté Bosco Ntaganda pendant tout ce temps? Cela fait trois ans qu’il a travaillé aux côtés de Joseph Kabila aux fonctions de Coordinateur adjoint des opérations militaires Aman iléo, Kimya 2, etc. Est-ce que l’Etat congolais n’avait pas les moyens d’arrêter un général recherché par la CPI? Ce même général qui a dirigé les troupes fidèles au gouvernement congolais?»

Pour Amnesty International, «il n’y a pas une once de doute quant à l’influence réelle de Bosco Ntaganda dans le M23. C’est bien lui qui est à la tête de la branche armée de cette rébellion, même si officiellement, c’est le colonel Sultani Makenga qui se proclame président du Haut commandement militaire.»

Pour l’armée congolaise, les hommes du M 23 et certains ex-CNDP «ne sont pas des innocents. Ce sont pour la plupart des officiers indisciplinés qui se sont adonnés, surtout dans la ville de Goma, au braquage des banques et coopératives financières. Ce sont des bandits qui ont fait défection et sont radiés de l’armée congolaise», soutient le colonel Olivier Hamuli, porte-parole des Fardc. Ils ont une solidarité qu’on retrouve entre des personnes recherchées pour des faits infractionnels qui peuvent être poursuivis tant sur le plan national qu’international. »

Depuis que la traque des troupes du M23 a commencé, ces rebelles surprennent par leur force et organisation.

Qui se cache derrière les M23?

Depuis, le 9 juillet, le M23 s’est doté d’un coordonnateur de son action politique.

Avec le pasteur Jean-Marie Runiga Rugerero à sa tête, le M23 suit presque la même trajectoire que le CNDP dont il est l’émanation. Avant d’appartenir au M 23, le pasteur Jean-Marie Runiga Rugerero a appartenu à d’autres rébellions pro-tutsi dont le CNDP.

Derrière ce décor de façade se cachent les vrais acteurs dont on aperçoit que l’ombre.

Le dernier rapport intérimaire du Groupe d’Experts des Nations Unies sur la RDC concernant les violations par le Gouvernement rwandais de l’embargo sur les armes et du régime de sanctions de l’ONU est on ne peut plus clair.

«Au cours des enquêtes menées depuis la fin de l’année 2011, le Groupe (des experts des Nations unies) a trouvé des preuves substantielles attestant de l’appui par des responsables rwandais à des groupes armés opérant à l'Est de la RDC», indique le rapport.

«L'appui d'une série de mutineries postélectorales au sein des FARDC et ont finalement abouti au soutien direct, par l'utilisation du territoire rwandais, de la création de la rébellion M23, composée d’anciens officiers du CNDP… Depuis que le M23 s'est établi dans des positions stratégiques le long de la frontière rwandaise en mai 2012, le Groupe a recueilli des preuves accablantes démontrant que les hauts officiers des Forces Rwandaises de défense, en leur qualité officielle, ont soutenu les rebelles en leur fournissant des armes, de l’équipement militaire et de nouvelles recrues.»

Bien plus, le rapport renseigne que des Forces spéciales rwandaises viennent périodiquement renforcer le M23 lors des affrontements avec l’armée congolaise.

«Depuis les premières étapes de la création du M23, le Groupe a documenté un appui militaire et politique systématique de la nouvelle rébellion par les autorités rwandaises. En prenant le contrôle de la position stratégique de Runyoni, le long de la frontière entre la RDC et le Rwanda, des officiers du M23 ont ouvert deux routes d'approvisionnement allant de Runyoni à Kinigi ou à Njerima au Rwanda, que les officiers RDF utilisent pour fournir des renforts en troupes, recrues et armes.

Le Groupe a également obtenu des preuves que les autorités rwandaises ont tenté de mobiliser les anciens cadres et dirigeants du CNDP, les politiciens du Nord-Kivu, les commerçants et la jeunesse pour soutenir le M23.»

Information que confirme une source sur place:

«Il ne faut pas parler des M23. A leurs côtés, il y a des unités d’élites de l’armée rwandaise qui viennent se battre contre les FARDC au front. Le tout sur fond de trahison et de complicité interne, car au sein du commandement des FARDC, il y a encore des taupes infiltrées.»

Le gouvernement de Kigali et le M 23 réfutent une telle affirmation.

«Il n’est pas dans l’intérêt du M 23 de reconnaître ouvertement l’appui de certains officiels rwandais dont l’implication de certains a été évoquée dans le rapport des Nations Unies. Le reconnaître viendrait plus à isoler le Rwanda sur le plan international et cela pourrait les empêcher de bénéficier à l’avenir d’autres appuis extérieurs», observe Achraf Sebbahi d’Amnesty International.

D'où viennent les armes?

Au niveau armement, le M 23 dit avoir des armes, des mortiers et tout ce qu’il faut.

«Ce sont des armes que nous avons récupéré de l’armée congolaise, plus de 25 tonnes, collectées à Bunagana, Rutshuru, Rumangabo, ect. Ce sont des dotations des FARDC qui ne savent pas grand-chose sur le terrain. Et parmi eux, il y a beaucoup de trahison. C’est ainsi que nous avons beaucoup d’informations des collègues militaires qui nous laissent les armes aux fronts, confie le porte-parole du M 23.

Certains militaires loyalistes le font parce qu’ils disent que les députés touchent 7.000 dollars, alors qu’eux n’ont qu’à peine 50 dollars. »

Du côté des Forces armées de la République démocratique du Congo, c’est une autre lecture qui est privilégiée, lecture qui va dans le sens du rapport des experts des Nations Unies.

«Comment le M 23 peut avoir subitement cette puissance de feu alors que pendant leur fuite à Masisi, ils avaient abandonné armements et munitions?» demande Olivier Hamuli, porte-parole Fardc à Goma.

«Ils se sont réfugiés à la frontière rwandaise et tiennent pendant trois, alors que pendant leur fuite, ils n’avaient apporté que quelques escortes pour leur commandant? Le M23, ne peut pas justifier la façon dont il approvisionne ses unités et comment il soigne ses blessés. Cela présage qu’ils ont reçu un soutien extérieur, ou du moins, ils ont reçu la bénédiction d’un pays étranger.»

Amnesty International est du même avis.

«Les derniers évènements de Bunagana ont montré que la capacité du M23 a été sous-estimée. Ils bénéficient des troupes importantes et surtout ils ont une artillerie lourde. Cela démontre clairement qu’ils bénéficient jusqu’à présent d’un appui extérieur», affirme la chargée de mission sur la RDC.

C’est ainsi que l’organisation internationale des droits de l’homme a «demandé au Conseil de sécurité des Nations unies de condamner avec la position la plus ferme, l’appui du Rwanda fourni au M23 et ce en violation de l’embargo des Nations unies sur les armes. »

Entre temps, le M23 continue d’enrôler de force et à accroître sa force de réaction. «Tant que le M23 bénéficiera d’un appui extérieur, il représentera une menace pour la sécurité de l’Etat congolais.»

Un Etat congolais qui a tout de même envoyé un message fort, longtemps attendu, contre les éléments du M23. «L’Etat Congolais a montré son refus de négocier avec les mutins en décidant de radier de l’armée congolaise, tous les officiers qui ont accepté de participer à cette rébellion. Si jamais, ils sont appréhendés, ils feront face à la justice», précise la chargée de mission à Amnesty International.

«Maintenant, on va se trouver face à un bras de fer entre le gouvernement congolais et le M23.»

L'issue est pour le moins incertaine.

Jacques Matand
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Message par Ilunga »

mawaplein dit :
16 juillet, 2012 à 12:10


Comme d’hab, Kabila n’a fait aucune déclaration alors que
Kagame en a fait au moins une.
Malheur a nous congolais avec un président aussi taiseux….
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Message par Ilunga »

Ce soir : les chefs religieux s’opposent aux négociations avec les rebelles

http://radiookapi.net/emissions-audio/d ... -rebelles/
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Message par Ilunga »

http://afrique.kongotimes.info/rdc/poli ... abila.html




RDC : Le M23 veut renverser «Joseph KABILA»
16/07/2012 13:17:00KongoTimes!



Le leader du M23, Sultani Makenga, a dit que ses troupes vont progresser de manière régulière à Kinshasa pour renverser le gouvernement de Joseph Kabila au cours des soixante prochains jours. Sa déclaration a été confirmée par des sources de renseignement ougandais familières de la tragédie qui se joue au Congo depuis près de deux décennies. Selon ces sources, le M23 est si bien armé et fortement soutenu qu’il devrait être en mesure de prendre le pouvoir à Kinshasa en quelques mois si la situation reste ce qu’elle est aujourd’hui.

Le M23, la énième rébellion tutsi fabriquée par Paul Kagamé, a juré de renverser Joseph Kabila. S’exprimant le 8 juillet dernier, deux jours après la prise de la ville de Bunangana dans laquelle transitent d’importantes ressources minières pillées au Congo, le leader du M23, Sultani Makenga, a dit que ses troupes vont progresser de manière régulière à Kinshasa pour renverser le gouvernement de Joseph Kabila au cours des soixante prochains jours. Sa déclaration a été confirmée par des sources de renseignement ougandais familières de la tragédie qui se joue au Congo depuis près de deux décennies. Selon ces sources, le M23 est si bien armé et fortement soutenu qu’il devrait être en mesure de prendre le pouvoir à Kinshasa en quelques mois si la situation reste ce qu’elle est aujourd’hui. Les insurgés du M23, des Tutsis congolais et rwandais intégrés dans l’armée congolaise, tirent leur nom d’un de ces accords de paix que le gouvernement parallèle de Joseph Kabila a signés avec son frère ethnique Paul Kagamé, à travers la deuxième création de ce dernier, à savoir le CNDP. Quelle est la pomme de discorde entre les despotes de Kigali et Kinshasa ?

Afin d’être réélu, Joseph Kabila avait promis plusieurs choses aux pions du Rwanda au Congo en contrepartie de leur soutien dans le Kivu. Malheureusement pour l’imposteur au pouvoir à Kinshasa, il avait beaucoup promis, mais il a donné peu depuis son hold-up électoral. Il avait promis de donner des postes clés aux Tutsi du CNDP au sein des FARDC et de les maintenir au Kivu. Il avait aussi promis de ne jamais tenter d’arrêter le général Bosco Ntaganda. Peu de temps après les élections, sous la pression de la communauté internationale et pour apaiser la colère des Congolais contre l’influence rwandaise dans la politique de leur pays, Kabila a décidé de muter des Tutsis du CNDP dans d’’autres régions militaires de la RDC. Par ailleurs, il a officiellement déclaré son intention d’arrêter le général renégat Bosco Ntaganda, puis de le transférer à la CPI. Dans le cadre de « Umoja wetu », l’unité des élites tutsi de la Région des Grands Lacs, cela s’appelle haute trahison ; d’où l’indignation et la colère du chef de file de cette unité ethnique, le satrape de Kigali. Ce dernier a aussitôt lancé ses forces spéciales au Kivu afin qu’elles soient les premières à approcher Ntanganda. Ainsi, Kagamé poursuivait deux objectifs. Primo, éviter l’arrestation et le transfert de Ntaganda à la CPI où il pourrait dévoiler le soutien qu’il avait reçu du Rwanda, en l’exfiltrant au Rwanda comme ce fut jadis le cas avec Nkundabatware. Et en cas dénonciation soutenue ou musclée par la communauté internationale, Ntanganda serait alors éliminé par les forces spéciales rwandaises, après avoir rendu des bons et loyaux services au Rwanda, devenu exportateur des ressources minières de l’Est congolais.

Simultanément, les chefs militaires rwandais ont préparé la mutinerie du M23 dans le but de regrouper les Tutsi congolais et rwandais fidèles à Paul Kagamé. Selon Afroamerica Network, un blog qui informe sur les événements sociaux, économiques, politiques et autres dans la Région des Grands Lacs, Kagamé a voulu que le M23 soit dirigé par Nkundabatware, mais ce dernier a rejeté l’offre. Plus tard, il confia aux proches de sa famille qu’il avait peur de finir avec une balle dans la tête une fois que Kagamé aurait trouvé un meilleur pion. Les services de Kagamé lui ont alors demandé de convaincre Sultani Makenga de créer et de diriger le M23. En retour, Makenga a promis la pleine coopération avec les services rwandais. Mais Kagamé n’aurait pas entière confiance en ce dernier, qui est né et a grandi au Congo, et semble donc ne pas avoir un attachement émotionnel avec le Rwanda.

En dépit des démentis dans lesquels il se répand, le Rwanda est déterminé à chasser Joseph Kabila du pouvoir et ce dernier n’a pas les moyens d’arrêter la nouvelle poussée de ses frères Tutsi sur le Congo. Toujours selon Afroamerica Network, l’ordre de marcher sur Kinshasa a été donné le 30 Juin 2012 au cours d’une réunion tenue à Kigali en présence de l’ex-commandant du CNDP, Laurent Nkundabatware, et de hauts dirigeants rwandais. La marche a débuté le 1 juillet lorsque la dernière unité de troupes rwandaises de près de 3000 hommes a franchi la frontière du Congo dans la nuit de juin 30 pour renforcer les 2.000 soldats du M23. Un sentiment palpable se fait de plus en plus jour dans les cercles supérieurs des pouvoirs rwandais et congolais : les jours de Joseph Kabila comme Président de la RDC sont désormais comptés.

Comme hier pour l’Afdl, Kigali compte placer au pouvoir à Kinshasa un conglomérat d’aventuriers. Les enquêtes menées par Afroamerica Network indiquent que les principaux acteurs sont : le M23 ou la nouvelle version du CNDP ou encore du RCD, c’est-à-dire composée avant tout de Tutsis congolais et d’ailleurs sous le commandement de Laurent Nkundabatware, Bosco Ntaganda et Sultani Makenga dans l’Est du Congo et du chef de la police congolaise, le bien nommé Bisengimana, comme une cinquième colonne dans l’Ouest du pays ou dans la capitale Kinshasa ; le PARECO-APLCS, majoritairement composé de Nande, sous le commandement du général Kakulu Sikuli Lafontaine Vasaka et l’ancien ministre des Affaires étrangères Mbusa Nyamwisi ; la PARECO principalement composée de Hutus, sous le commandement du colonel Akilimali, et de Hema, sous le commandement du colonel Kahasha. D’autres troupes, principalement du Katanga, seraient sous le commandement de l’ancien chef de la police, le général Numbi, proche du ministre rwandais de la Défense, le général James Kabarebe.

Le plan de la nouvelle agression et occupation rwandaise reste presqu’identique à celui qui porta Laurent-Désiré Kabila au pouvoir. Il aura fallu une tenue de camouflage à l’agression rwandaise : la «rébellion» congolaise du M23. La différence, c’est que le M23 restera au Kivu pour mieux asseoir l’occupation rwandaise, qui rapporte des milliards au Rwanda depuis 1996, tandis que d’autres factions continueront la marche sur Kinshasa pour renverser Joseph Kabila et installer une autre marionnette plus accommodante aux intérêts criminels rwandais, légalisés par les maîtres de ce monde, les Etats-Unis d’Amérique et les puissances occidentales qui gravitent autour du «Grand Satan».

«Après moi, le déluge !», disait Mobutu. Ce dernier était bien conscient d’avoir réussi pendant son long règne à crétiniser les élites congolaises. Depuis le 24 avril 1990, date du lancement officiel du processus de démocratisation au Congo, les partis politiques ne cessent de se multiplier tels des champignons. Ils n’ont pourtant rien inventé, «ces tueurs tutsi au cœur de la tragédie congolaise». Comme toujours et partout ailleurs en Afrique, ils se servent de l’ethnie comme tremplin pour accéder et se maintenir au pouvoir. Qu’ont fait les partis congolais pour barrer la route à la récurrence de la libido dominandi dans le chef des élites de différentes identités communautaires du pays ? Rien. Voilà pourquoi les Congolais méritent ce qui leur arrive alors qu’ils s’attendaient à goûter aux plaisirs de la démocratie. Un peuple qui néglige la réflexion ne peut rien entreprendre de viable. Son esprit ne peut qu’entretenir la confusion.

Au lieu d’étudier les mécanismes qui conduisent à la dictature afin de mieux l’extirper une fois pour toutes, les élites congolaises ont toujours eu les yeux rivés sur le dictateur. Ainsi, on s’imagine encore et toujours qu’il suffit que celui-ci tombe pour que le reste suive ou, mieux, que la démocratie se mette en place comme par enchantement. N’est-ce pas une nouvelle domination tutsi qui cherche aujourd’hui sa voie dans les décombres de la dictature tutsi-katangaise de Joseph Kabila ? N’est-il pas curieux que cette domination soit une fois de plus l’œuvre d’un homme qui dit avoir construit un nouveau Rwanda dans lequel il n’y aurait ni Hutu ni Tutsi ? Que quelques individus se trompent de route, cela peut se comprendre. Mais que toute une nation se trompe de route au chapitre de la démocratie et cela pendant des décennies, il y a de quoi douter de la capacité de l’homme congolais à se relever un jour.

Certes, la domination tutsi dans le Région des Grands Lacs traduit avant tout la volonté impériale des Etats-Unis et de leurs alliés. Comme ce fut le cas pendant l’époque coloniale, quand la montée en puissance des élites tutsi au Rwanda traduisait avant tout la volonté impériale du colonisateur belge. Mais peut-on blâmer les Américains et les autres Occidentaux qui soutiennent ouvertement
«ces tueurs tutsi au cœur de la tragédie congolaise» quand on sait que les immenses richesses sur lesquelles sont assis les Congolais n’ont jamais servi à construire leur bonheur alors que pillées aujourd’hui par le Rwanda, elles construisent la prospérité de ce pays ?

C’est bien de crier contre l’impérialisme occidental. Mais la meilleure façon de le faire, c’est d’abord de se conduire en hommes responsables. Or, l’irresponsabilité des hommes politiques congolais est la seule chose qui ne vaut même pas la peine d’être démontrée. Dans ce contexte, les cerveaux des élites intellectuelles doivent être mis à contribution pour mettre sur pied un cadre institutionnel qui sanctionnerait cette irresponsabilité. Faut-il répéter que le cadre institutionnel actuel, qui est le même que partout ailleurs en Afrique et qui explique la désillusion généralisée en matière de bonne gouvernance, est tout sauf ce qu’il faudrait pour un Congo nouveau ?

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Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...

Message par kobolifronti »

wantanshi a écrit :
Ilunga a écrit : RUBERWA LE DAUPHIN DE NKUBITO ET AIMABLE
Azarias ? Pour lui ce n'est meme pas difficile a prouver... Il a toujours ete l'un de ces Rwandais (qui se le reconnaissaient) qui avaient recu la nationalite Zairoise sous MOBUTU ! Bien connu a Lubumbashi par nous tous qui avons fréquenté le Full Gospel Business Men Fellowship International ou il faisait partie des jeunes engagés ! Dommage que tout le monde soit capable de se moquer de nous a ce point ! Honte a notre élite c a d Honte a nous tous !
Oui ils avaient recu de maniere collective la citoyennete zairoise mais heureusement celle-ci leur furent retires aussi de maniere collective en 1981.
En regardant les joueurs a vocation offensive de Manchester City , on se croirait sur la playstation
Le printemps etait arabe mais l'hiver sera islamistes
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