Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition

Comme son nom l'indique, on discute de tout ici mais dans le respect et les règles du forum.
Ilunga
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

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BREAKING NEWS : Boketshu réaction Choc contre les ennemis de Tshisekedi

http://www.congomikili.com/breaking-new ... shisekedi/
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http://www.culturecongolaise.com/index. ... Itemid=131



Limete en fête avec Ya Tshitshi


Limete a vibré ce samedi 22 décembre. Les mamans en pagnes, les jeunes en rameaux, la joie était immense. A quelques mètres de l’Ecole Massamba, non loin du boulevard Lumumba, le peuple était au rendez-vous.

Alertés par les sifflets, Klaxons et sirènes, les Congolais descendaient de leurs bus, se ruaient vers l’église St Dominique de Limete afin d’assister au culte d’action de grâce. Un culte organisé à l’occasion des 80 ans d’âge du Président élu, Etienne Tshisekedi.

Tapis rouge déroulé, vers 15h30’, le sphinx fait son entrée dans l’enceinte de l’église. Deux doigts en l’air, accompagné de la première dame, Maman Marthe. L’heureux du jour s’avance aux rythmes des cantiques, enlève son célèbre mugneré et incline doucement la tête devant les évêques, signe du respect et reconnaissance envers ce Dieu qui vient d’ajouter une année de plus à sa naissance.


A la première rangée, on aperçoit « les apôtres du changement ». Oui ils étaient là, présents dans la salle. Ceux qui ont combattu aux côtés « d’un grand » pour la victoire à travers les urnes aux élections du 28 novembre 2011. Dans une ambiance patriotique, poivrée de l’unité, il s'agit bel et bien d'une atmosphère du pardon et réconciliation. Eugène Diomi Ndongala de la Majorité Présidentielle Populaire, Martin Fayulu Coordonnateur des Forces Acquises au Changement, Franck Diongo, Fabrice Mpuela, Pathy Katanga et les autres ont rendu grâce à Dieu pour avoir donné à la RDC, cet homme doté "d’une intelligence supérieure, une constance magique et un amour qui transcende" a souligné par ailleurs le prêtre dans ses béatitudes.


Sous le son des cloches, à la lueur des bougies, les évêques ont prié, ils ont imploré la grâce divine afin de donner au Président élu une force supplémentaire capable de lui permettre la possibilité de terminer sa mission, celle de protéger la Nation Congolaise contre toutes formes de scission et disparition en tant qu’Etat. Ils ont prié pour la paix dans la partie Est de la RDC, précisément au Nord Kivu.

Les congolais dans leur cri de supplication, ont prié pour l’unité du pays. Tous les fils et toutes les filles du pays devraient travailler à l’unité de leur pays. Car celle-ci leur permettra de tirer profit des ressources naturelles de leur pays, de soulager la misère et de bâtir un avenir meilleur.


Après plus d’une heure, le culte à laisser place à la fête et aux pas de danses. Juste derrière la paroisse, dans la grande salle de fête de l’Eglise St Dominique, après la remise des cadeaux au couple présidentiel, les congolais ont festoyé, de la Rumba d’Africa fiesta au Ndombola de Wenge 4 x 4. Limete a bougé.


Interrogé, Martin Fayulu est impressionné « de voir ce peuple meurtri par des souffrances, misère mélangée aux guerres et diverses violences, gardait sourire, espoir et entrain de communier avec son Président ». Impressionné « de voir un homme capable de transformer les pleurs en joie, les larmes coulant comme de l’eau en vin ».


A Limete, on affirme que le Président élu envisage de faire l’année 2013, une année de réconciliation et unité du Peuple. Réconciliation avec l’histoire, mais aussi de tous les congolais. Et dans cette perspective, plusieurs activités allant dans le sens d’unité et cohésion nationale sont prévues au mois de janvier 2013.

Il est prévu dans toute la République, pour la journée du 04 janvier dédié aux martyrs de l’indépendance, des manifestations en mémoire des toutes les personnes victimes de l’intolérance.


Collette Mavinga
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http://www.congoone.net/one/index.php?o ... e&Itemid=2



2012: Tshisekedi sans impérium, Kabila toujours la navigation à vue, Kamerhe en embuscade pour 2016!
Écrit par Raymond LUAULA
Lundi, 31 Décembre 2012 14:49

Au crépuscule de l’année 2012, les ex-Zaïrois ont fini par s’habituer et même admettre que la victoire qui leur a été volée à la suite des élections présidentielles et législatives de novembre 2011 leur a filé entre les doigts comme une anguille.
Le recouvrement de l’impérium, mieux la puissance publique, annoncé par Etienne Tshisekedi se fait attendre comme Godot. On désespère quand bien même on espère toujours.
Qu’on se souvienne de ce qu’après avoir rejeté l’élection de Joseph Kabila annoncé par Daniel Ngoy Mulunda Nyanga et s’être autoproclamé président élu, Etienne Tshisekedi avait annoncé sa volonté de recouvrer l’imperium le plus rapidement possible en vue d’avoir l’effectivité du pouvoir. La chose semblait tellement indubitable que Tshisekedi wa Mulumba avait confié à des diplomates occidentaux qu’il allait disposer de l’effectivité du pouvoir dans deux semaines, il y a plusieurs mois de cela.
2012 arrive à sa fin. Etienne Tshisekedi avait fait du recouvrement de l’impérium son objectif politique à court terme. Le résultat est là : l’imperium se fait toujours désirer. On peut jeter la pierre aux Congolais qui n’ont pas donné à Tshisekedi les moyens politiques pour atteindre l’objectif annoncé. Pareille lecture des évènements mérite d’être nuancée quand on se rappelle que, s’adressant le 31 mars 2012 aux femmes de l’Udps, Etienne Tshisekedi avait déclaré qu’il n’y avait pas de crise au sommet de l’Etat et qu’il allait retrouver l’impérium sous peu, les invitant par ailleurs à dormir désormais comme des bébés (sic !). Recevant les cadres de base de l’Udps au même sujet, quelques semaines après, Tshisekedi wa Mulumba avait réitéré le même engagement en leur confiant qu’il s’occupait lui-même du dossier et qu’eux n’avaient plus rien à faire si ce n’était d’attendre. Dont acte !
Seulement voilà, l’attente devient trop longue qu’on ne peut ne pas s’interroger sur la pertinence de la stratégie politique adoptée par Etienne Tshisekedi, si stratégie il y a.
C’est ici le lieu de rappeler une belle anecdote issue d’une indiscrétion de la cour présidentielle. En effet, excédé par les incessants propos de Tshisekedi et de ses partisans en faveur de l’impérium, Joseph Kabila avait fini par confier à certains de ses collaborateurs qu’il serait bon de donner carrément à Tshisekedi l’impérium qu’il ne cesse de réclamer à longueur de journées pour qu’il le laisse enfin tranquille. Il avait fallu qu’un des collaborateurs, se rendant compte de la « cancretude » de son chef, lui signifia qu’en exigeant l’impérium Tshisekedi voudrait en réalité que l’armée, la police et les services de renseignements répondent désormais de lui pour que Kabila se ravise et déclare : « mais il est fou ce Tshisekedi, il veut mon pouvoir ! ». Rideau !
Après recoupement de certains renseignements, on croit savoir que des hommes à la solde de Kabila Kabange auraient entrepris de distraire Etienne Tshisekedi en lui faisant miroiter une perspective de recouvrer rapidement l’impérium sous prétexte de rétablir la vérité des urnes. Des réunions ont été tenues à cet effet à Nice pendant plusieurs mois. De source autorisée, il nous revient qu’une des éminences grises de Nice a pour géniteur un collaborateur de Joseph Kabila dont Congoone fait mystère de l’identité pour le moment. On peut dès lors comprendre pourquoi il y a eu plus de chaleur que de lumière à Nice où des divisions ont éclaté au point que les options militaires, diplomatiques et même politiques envisagées pour chasser Kabila du pouvoir ne semblent avoir relevé que du monde des idées.
Consolidation de la kabilie
Pendant ce temps, Kabila Kabange s’emploie à consolider son pouvoir quand bien même l’existence du Congo comme Etat et Nation dans ses frontières issues de la colonisation est sérieusement menacée.
Depuis bientôt douze ans à la tête du pays, Kabila aura donné la pleine mesure de son incapacité à diriger le Congo à démocratiser, un pays dont il n’a jamais réussi à contrôler l’ensemble du territoire, se contentant de vivre de ses rentes. Les péripéties des interventions de l’armée rwandaise sur le territoire congolais sans l’aval du gouvernement et sans que le chef d’état major général de l’armée ne soit informé illustrent à merveille que la kabilie est l’autre nom de la cour du roi Pétaud. Il en est de même de la gestion des dossiers CNDP et M23. En plus, de fameux cinq chantiers qui se font toujours désirer, on est passé sans transition à la révolution de la modernité qui est le copié-collé de l’objectif 80 sous Mobutu.
Quelle vision Kabila a-t-il pour le Congo ? Personne ne peut le dire. Il en est lui-même incapable. Cela n’empêche pas pour autant certains chiens de garde de la dictature d’élever la voix pour exhorter les parlementaires à réviser d’ores et déjà la constitution pour accorder la possibilité d’un troisième mandat au même Kabila sous prétexte que la guerre menée actuellement par le M23 ne lui permettra pas d’achever son plan. Mais quel plan ?
Kamerhe en embuscade
C’est dans ce contexte de navigation à vue depuis 2001 que Vital Kamerhe s’emploie pour sa part à se construire l’image d’un présidentiable. Ambition somme toute légitime. Et tous les moyens sont bons pour y parvenir.
Après avoir empêché la candidature unique de Tshisekedi à la présidentielle de novembre 2011 sous prétexte qu’il fallait appliquer une funeste stratégie d’encerclement à Kabila, voilà Kamerhe qui s’affiche allègrement avec les cadres de l’Udps à Kinshasa et au congrès du Parti Socialiste français de l’ère du président François Hollande. Fin calculateur !
Faut-il rappeler que quand la grande majorité de partis d’opposition avait désigné Tshisekedi comme candidat de l’opposition aux élections de novembre 2011, Kamerhe, Kengo, Bombole, Kashala et les délégués du MLC s’y étaient opposés en mettant en exergue la nécessité d’élaborer d’abord un programme de gouvernement avant d’aborder la question des personnes ? Partis se réunir de leur coté, Kamerhe et sa bande ne produiront ni programme de gouvernement ni désigneront un seul candidat pour représenter ne fut-ce que leur mouvance. Tous furent candidats. On cannait la suite.
Jouant à fond la carte d’opposition à Kabila, Kamerhe s’attira la sympathie de l’opinion en affirmant que c’est Tshisekedi qui a été élu président de la République non sans avoir souligné que la victoire a été volée au peuple congolais à la suite du hold-up électoral planifié par Daniel Ngoy Mulunda Nyanga. Kamerhe ne s’arrêtera pas en si bon chemin. Le président de l’UNC publiera sur le site de son parti des éléments attestant de la fraude électorale notamment le transfert des voix obtenues par Tshisekedi au profit de Kabila. Des observateurs reconnaissent d’ailleurs que le travail fait par le parti de Kamerhe était de meilleure qualité que celui élaboré par l’Udps. Ces preuves de fraude électorale au profit de Kabila ont disparu quelques jours après du site de l’UNC. Et pour cause, certains évoquent de pression venue de la kabilie, d’autres des milieux étrangers notamment occidentaux et rwandais.
Tout s’explique donc !
Néanmoins, Kamerhe se construit patiemment et de manière ordonnée une image d’un présidentiable sérieux au point que certains milieux de Washington l’ont en estime même si, comme le signalait William Garvelink, ambassadeur américain cité par Wikileaks, sa réputation d’un leader moderne, de démocrate et d’homme honnête ne correspond peut-être pas tout à fait à la réalité.
En Europe, singulièrement en Belgique, Vital Kamerhe ne « lave pas aussi blanc que blanc ». Même s’il n’est pas en aversion des politiques à l’instar d’Etienne Tshisekedi par exemple, au pays d’Albert II, qui semble subitement découvrir que l’intégrité territoriale du Congo à démocratiser est violée, Kamerhe est suspecté de n’avoir pris ses distances avec Kabila qu’à cause de son « agitation » pour être nommé premier ministre pour services rendus. On rappelle d’ailleurs que Kamerhe n’a pas quitté la kabilie pour divergences idéologiques mais qu’il y a été contraint. On semble d’ailleurs croire ici à la version de Kabila selon laquelle Kamerhe avait été pleinement informé de l’entrée des troupes rwandaises sur le sol congolais pour y traquer des forces dites négatives.
En outre, si les ambitions présidentielles de Kamerhe ne sont pas de nature à plaire à la kabilie notamment à cause du fait que Kabila et son directeur de campagne en 2006 se disputent désormais le Kivu que l’un et l’autre considèrent comme un fief naturel, le Rwanda voisin semble aussi au cœur des rivalités. On se rappellera « les confidences de Louise Mushikiwabo sur les circonvolutions des politicards de Kinshasa » (Congoone, édition du 08 octobre 2012) à travers lesquelles la ministre rwandaise des affaires étrangères soulignait que nombre d’hommes politiques congolais dont Kamerhe ont des contacts avec Kigali et demandent d’ailleurs au Rwanda de les aider à s’emparer du pouvoir d’Etat à Kinshasa. Soit !
Il reste qu’en dépit des contradictions qu’on peut relever dans sa démarche politique, certaines officines occidentales sont d’avis que Kamerhe aura une carte à jouer en 2016. Car, d’ici là, Kabila aura donné toute la mesure de son manque de leadership et de la non gestion de l’Etat. Et puis, raisonnablement, Tshisekedi ne pourrait plus concourir selon les mêmes milieux.
Une telle approche semble cependant un raccourci qui ne prend pas en compte la capacité d’organisation de l’Udps qui est un des rares partis implantés sur l’ensemble du territoire congolais.
Ilunga
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http://www.culturecongolaise.com/index. ... Itemid=146




Message de vœux du Président élu, Etienne Tshisekedi, à la Nation congolaise


Congolaises, Congolais, chers compatriotes, le 28 novembre 2011 vous m’avez porté à la magistrature suprême de notre pays. Le 23 décembre 2011, j’ai prêté serment en tant que Président de la République Démocratique du Congo.


Vous devez alors vous demander pourquoi jusqu’à ce jour, je n’ai pas encore l’effectivité du pouvoir. Beaucoup ont cru voir dans cela ce qu’ils appellent une impasse ou une crise qu’il faut résoudre par des dialogues ou des négociations, d’autres aussi ont parlé du sabotage pur et simple de la communauté internationale.


Je vous affirme ce jour que ce n’est ni l’un ni l’autre. En effet un chef d’Etat doit être en même temps commandant suprême des forces armées, comme vous m’avez élu Président de la République Démocratique du Congo, je dois aussi être commandant des forces Armées, hors celles –ci : armée et police sont comme vous le savez prise en otage par l’imposture qui s’abrite sous leurs protections pour gouverner le pays par défit. L’armée et la police congolaise se composent des enfants du Congo.


Lors de ma tournée électorale à travers les onze provinces, j’ai rencontré dans chacune de celles-ci, parmi les personnes qui sollicitaient mes audiences, une délégation des épouses des militaires et j’ai pu ainsi réaliser que militaires ou civiles tous veulent le CHANGEMENT, URGENT ET IMMEDIAT. C’est ainsi que je vous rappelle mon message de fin d’année que je vous ai adressé le 31 décembre 2011 ; vous demandant de saisir vos parents, amis et connaissances dans l’armée et la police pour que ces derniers prennent conscience qu’ils sont fils et filles du pays.


C’est ainsi que depuis janvier 2012, j’ai entrepris une campagne d’éducation civique des militaires et policiers en leur expliquant que le changement tant attendu par eux est bloqué par un individu, dont le mandat de président de la République a expiré depuis le 6 décembre 2011 et en vôtre qualité de force publique vous connaissez qui a été réellement élu par le peuple congolais lors de l’élection du 28 novembre 2011, ils devaient donc cesser de faire allégeance à cet individu là pour le faire au nouveau président élu. Vous devez comprendre qu’un tel message s’adressant à des gents qui, depuis leur carrière, ont la culture de la soumission aveugle, devait nécessairement prendre beaucoup de temps pour être intériorisé par les intéressés. Voilà pourquoi cette campagne m’a pris toute l’année 2012 qui s’achève.


Je vous annonce donc publiquement et sans ambages que l’année 2013 qui commence sera l’année de libération du Congolais de 52 ans de servitude ; l’année où notre pays, comme toutes les autre nations dans le concert des nations, sera un Etat de droit, un Etat Démocratique où régnera une vraie Justice et une vraie sécurité physique et juridique pour tous ; ça sera le règne de la bonne gouvernance ; de lutte permanente contre la corruption et autres antivaleurs. Un régime basé sur l’Amour du Congo et Amour du congolais ; un régime ou toutes les congolaises et vous les congolais autour du Président qu’ils ont élu vont ensemble assurer à leur pays un développement en conformité avec ses immenses richesses. C‘est donc avec joie et exaltation que je vous adresse à toutes et à tous mes meilleurs vœux de bonheur, de longévité et de prospérité.


Que Dieu bénisse la République Démocratique du Congo.


Etienne TSHISEKEDI wa MULUMBA


Président élu de la République Démocratique du Congo
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Et oui, Vérité des urnes, Tshisekedi président, Kabila refuse la remise-reprise, le parlement illégitime. Minaku a des problèmes avec l'union interparlementaire (UIP): Il doit nettoyer son parlement des pseudo-élus nommés par la cour suprême selon la résolution de l'UIP (http://www.ipu.org/hr-f/191/drc49.htm)...Le pauvre, il est rentré la queue entre les pattes du Quebec...










http://www.ipu.org/hr-f/191/drc49.htm

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
CAS N° DRC/49 – Albert BIALUFU NGANDU
CAS N° DRC/50 – André NDALA NGANDU
CAS N° DRC/51 – Justin KILUBA LONGO
CAS N° DRC/52 – Shadrack MULUNDA NUMBI KABANGE
CAS N° DRC/53 – Héritier KATANDULA KAWINISHA
CAS N° DRC/54 – Muamus MWAMBA MUSHIKONKE
CAS N° DRC/55 – Jean Oscar KIZIAMINA KIBILA
CAS N° DRC/56 – Bonny-Serge WELO OMANYUNDU
CAS N° DRC/57 – Jean MAKAMBO SIMOL’IMASA
CAS N° DRC/58 – Alexis LUWUNDJI OKITASUMBO
CAS N° DRC/59 – Charles MBUTA MUNTU LWANGA
CAS N° DRC/60 – Albert IFEFO BOMBI
CAS N° DRC/61 – Jacques DOME MOLOLIA
CAS N° DRC/62 – René BOFAYA BOTAKA
CAS N° DRC/63 – Jean de Dieu MOLEKA LIAMBI CAS N° DRC/64 – Edouard KIAKU MBUTA KIVUILA
CAS N° DRC/65 – Odette MWAMBA BANZA (Mme)
CAS N° DRC/66 – Georges KOMBO NTONGA BOOKE
CAS N° DRC/67 – Mabuya RAMAZANI MASUDI KILELE
CAS N° DRC/68 – Célestin BOLILI MOLA
CAS N° DRC/69 – Jérôme KAMATE
CAS N° DRC/70 – Colette TSHOMBA (Mme)
CAS N° DRC/73 – Bobo BARAMOTO MACULO
CAS N° DRC/74 – ANZULUNI BEMBE ISILONYONYI
CAS N° DRC/75 – Isidore KABWE MWEHU LONGO
CAS N° DRC/76 – Michel KABEYA BIAYE
CAS N° DRC/77 – Jean Jacques MUTUALE
CAS N° DRC/78 – Emmanuel NGOY MULUNDA
CAS N° DRC/79 – Eliane KABARE NSIMIRE (Mme)
Résolution adoptée par consensus par le Conseil directeur*
à sa 191ème session (Québec, 24 octobre 2012)

Le Conseil directeur de l'Union interparlementaire,

saisi du cas de 29 anciens membres de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo invalidés par des arrêts du 25 avril 2012 de la Cour suprême de justice, conformément à la Procédure d’examen et de traitement, par l’Union interparlementaire, de communications relatives à des violations des droits de l’homme dont sont victimes des parlementaires,

se référant aux informations fournies par le Président de l’Assemblée nationale dans sa lettre du 16 octobre 2012 et par la délégation de l’Assemblée nationale entendue par le Comité pendant la 127ème Assemblée de l’UIP à Québec, ainsi qu’à la documentation importante et aux informations transmises par les sources,

considérant les éléments ci-après versés au dossier :

à l’issue des élections législatives du 28 novembre 2011, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a proclamé, début février 2012, les résultats provisoires des candidats élus. Les partis politiques et les candidats non élus ont alors introduit de nombreux recours devant la Cour suprême de justice, siégeant à titre transitoire comme Cour constitutionnelle chargée du contentieux électoral. Le 25 avril 2012, la Cour suprême de justice a rendu ses arrêts sur ces recours et déclaré l’invalidation de 32 députés. Sur ces 32 députés, 30 ont contesté la décision de la Cour en introduisant des recours en rectification d’erreurs matérielles, seule voie de recours autorisée par la Constitution et la législation congolaise en matière de contentieux électoral. Parmi eux, 29 députés ont saisi le Comité des droits de l’homme des parlementaires de l’UIP du caractère arbitraire de ces arrêts en invoquant principalement :
leur absence ou insuffisance de motivation;
des violations des droits de la défense, allant parfois jusqu’à l’invalidation de députés non contestés et n’ayant pas participé au contentieux électoral;
un défaut ou une insuffisance d’instruction des dossiers;
en particulier des irrégularités dans les opérations de recomptage des voix auxquelles auraient procédé les juges de la Cour suprême à huis clos, sans en informer les parties en cause, ni établir un procès-verbal des opérations aboutissant, selon les sources, à la proclamation de résultats arbitraires par la Cour, et à des violations des droits de la défense;
la méconnaissance des règles de preuves;
des violations de l’article 75 de la loi électorale;
les sources allèguent également le caractère irrégulier et précipité de la procédure suivie par l’Assemblée nationale pour voter en plénière, le 4 mai 2012, l’invalidation des députés en exécution des arrêts de la Cour suprême de justice et la validation des mandats des nouveaux députés nationaux proclamés élus par la Cour en remplacement, alors même que des recours étaient toujours en instance devant la Cour suprême de justice;
la Cour suprême a tenu des audiences publiques du 17 au 19 août sur les recours en rectification d’erreurs matérielles introduits par 30 des 32 députés invalidés; la Cour a rendu ses arrêts du 31 août au 6 septembre 2012 et rejeté l’intégralité des requêtes des députés invalidés;
les arrêts ont été notifiés pour la plupart plus d’un mois après leur prononcé par la Cour et uniquement sur dispositif; sur les 27 arrêts transmis au Comité par les sources, seuls huit sont motivés;
le Président de l’Assemblée nationale a indiqué dans une lettre du 16 octobre 2012 que la Cour avait motivé le rejet des requêtes selon les cas d’espèce, soit au motif de leur irrecevabilité pour celles introduites par les candidats et non par leur parti, soit au motif que les requêtes n’étaient pas fondées car les parties n’avaient pas apporté la preuve des erreurs matérielles alléguées, ou encore au motif que les requêtes avaient soulevé des questions relatives au fond du dossier et non la rectification d’erreurs matérielles,
considérant que Me Agboyibo, ancien premier ministre du Togo, a été mandaté par le Comité pour se rendre à Kinshasa du 25 juillet au 2 août 2012 afin d’observer les audiences publiques prévues initialement du 27 au 29 juillet 2012; que les autorités parlementaires ont accueilli favorablement cette mission et en ont facilité le bon déroulement; que le rapport de mission de Me Agboyibo a été transmis aux autorités et aux sources le 13 septembre 2012; que Me Agboyibo a souligné dans ses conclusions qu’il n’avait pas pu observer les audiences car elles avaient été reportées à la dernière minute à la période du 17 au 19 août; que Me Agboyibo a néanmoins rencontré toutes les parties et autorités concernées pour échanger sur le cas des députés invalidés; qu’il a conclu dans son rapport de mission que "l’arbitraire invoqué à l’encontre des arrêts rendus le 25 avril 2012 par la Cour suprême de justice était réel",
considérant également que, compte tenu de l’épuisement des voies de recours interne et de la persistance de l’arbitraire des arrêts d’invalidation, le collectif des députés invalidés a sollicité en septembre 2012 en dernier ressort auprès du chef de l’Etat l’indemnisation des députés invalidés; dans le cas particulier de M. Kiluba Longo (DRC/51), sénateur avant son élection à l’Assemblée nationale, des démarches ont été entreprises pour obtenir sa réintégration au Sénat, sans succès,

rappelant qu’en 2006, lors des premières élections présidentielles et législatives en RDC, la Cour suprême de justice avait également procédé à l’invalidation de députés lors de la proclamation des résultats définitifs des élections législatives; que les députés invalidés avaient saisi le Comité des droits de l’homme des parlementaires en alléguant le caractère arbitraire de ces arrêts (cas du "Groupe des 18 (G18)" DRC/30-45 Tshibundi et al); qu’étant donné les nombreuses critiques émises quant à la façon dont la Cour avait statué sur les recours électoraux, l’Assemblée nationale avait mis en place une "Commission spéciale chargée d’examiner la suite à donner aux arrêts de la Cour suprême de justice en matière de contentieux électoral des députés nationaux"; que cette commission avait relevé de nombreuses irrégularités commises par la Cour et que l’Assemblée nationale avait adopté en conséquence le 17 juillet 2007 une résolution dénonçant les arrêts de la Cour comme "entachés d’irrégularités et d’abus de droit graves"; que l’Assemblée nationale avait joué un rôle essentiel en s’engageant à réformer le système judiciaire, à prendre les mesures nécessaires pour éviter que de tels cas ne se reproduisent et à trouver des solutions pour réparer l’injustice faite aux parlementaires concernés,

considérant que, dans sa lettre du 16 octobre 2012, le Président de l’Assemblée nationale a indiqué que, "à ce stade et par respect du principe de la séparation des pouvoirs et du caractère obligatoire et exécutoire des arrêts de la Cour constitutionnelle consacrés respectivement par les articles 151 et 168 de la Constitution de la RDC, l’Assemblée nationale ne peut que prendre acte des arrêts rendus par la Haute juridiction sur les requêtes en rectification des erreurs matérielles. Elle n’a aucun commentaire à faire concernant les arrêts rendus par la Haute Cour"; que la délégation congolaise entendue par le Comité au cours de la 127ème Assemblée de l’UIP a indiqué qu’en 2007, l’Assemblée nationale avait méconnu le principe constitutionnel de la séparation des pouvoirs en choisissant de critiquer les arrêts de la Cour suprême de justice mais qu’en 2012, l’Assemblée nationale a décidé par un vote en plénière de ne pas prendre position sur la question dans le strict respect de la séparation des pouvoirs; en conséquence, il n’existe actuellement aucune résolution de l’Assemblée nationale similaire à celle de 2007 susceptible de fournir un fondement juridique à une indemnisation des députés invalidés,

notant l’absence notoire d’indépendance de la Cour suprême de justice soulevée de longue date dans de nombreux rapports, y compris des rapports des Nations Unies et de l’Union européenne relatifs au secteur de la justice en RDC, et soulignée spécifiquement en matière de contentieux électoral dans le rapport final de la Mission d’observation des élections de 2011 de l’Union européenne qui note le double rôle joué par la Cour suprême de justice comme juge unique du contentieux électoral et comme institution de confirmation des résultats du scrutin,

considérant, que, dans sa résolution du 13 juin 2012 sur le suivi des élections en RDC, le Parlement européen a estimé "qu’un système judiciaire (…) indépendant est essentiel à la formation et à la régulation du processus démocratique afin de renforcer l’Etat de droit, instaurer des institutions démocratiques, notamment un parlement fonctionnel représentatif du pluralisme politique (…)" et a souligné "qu’il importe de mettre en place une cour constitutionnelle garantissant davantage de transparence dans le processus électoral, en particulier pour ce qui est de la résolution des litiges électoraux",

rappelant que la procédure en matière de contentieux électoral a été modifiée en 2011 par les nouveaux articles 73 à 76 de la loi électorale; que, dans l’ancienne procédure, le système était contradictoire, oral et transparent mais a été transformé en un système inquisitoire, écrit et opaque, où un magistrat mène l’instruction ex officio et collecte tous les éléments nécessaires pour régler le contentieux afin de réduire la longueur de la procédure; que dans le contentieux électoral de 2011, il appartenait au juge d’instruire les dossiers pour statuer sur la sincérité des résultats électoraux en menant toutes les enquêtes requises pour réunir tous les éléments nécessaires susceptibles de motiver son arrêt (art. 74 quater de la loi électorale); que le rapport final de la Mission d’observation des élections de 2011 de l’Union européenne a rappelé que dans une situation comme celle de la RDC, où certains acteurs politiques n’avaient pas confiance en l’indépendance du pouvoir judiciaire et lui reprochaient déjà son manque de transparence, cette nouvelle procédure a fait l’objet de vives critiques, ce d’autant plus que le rapport final a conclu que, dans le contentieux des élections présidentielles de 2012 (la mission de l’UE n’ayant pas observé le contentieux électoral législatif), la Cour suprême n’a pas mené toutes les enquêtes utiles à la vérification de la sincérité et de la régularité des résultats provisoires comme le prévoyait la nouvelle procédure,

rappelant que la République démocratique du Congo est partie au Pacte international relatif aux droits civils et politiques, dont les articles 25 et 26 établissent respectivement le droit de voter et d'être élu au cours d'élections assurant l’expression libre de la volonté des électeurs et le droit à l’égalité devant la loi,

constate avec une profonde préoccupation que les arrêts de la Cour suprême de justice du 25 avril 2012 ayant proclamé l’invalidation de 32 députés sont entachés de graves irrégularités procédurales et de violations des droits de la défense; que les recours en rectification d’erreurs matérielles introduits par 30 des députés invalidés n’ont pas permis que les dossiers fassent l’objet d’un nouvel examen au fond; et qu’il n’existe donc en pratique aucune voie de recours possible en droit congolais à l’encontre des arrêts rendus par la Cour suprême de justice en matière de contentieux électoral, ce qui équivaut à un déni de justice;
rappelle fermement que l’invalidation arbitraire de résultats d’élections, en faussant la vérité des urnes, viole non seulement le droit des intéressés d’exercer le mandat parlementaire qu’ils tiennent du peuple, mais aussi le droit des électeurs de choisir leurs représentants; regrette profondément que, malgré les résolutions adoptées par le Conseil directeur dansle cas des 18 députés invalidés en 2007 par la Cour suprême dans des circonstances similaires, une telle situation puisse se répéter;
prie instamment les autorités compétentes de prendre toutes les mesures nécessaires pour remédier à cette situation qui, après l’invalidation arbitraire de députés de l’opposition en 2007, prive à nouveau arbitrairement de mandat parlementaire des membres de l’opposition politique mais également de nombreux membres de la majorité présidentielle, dont plusieurs auraient exprimé des opinions discordantes de celles du Président de la République; souligne que cette situation est extrêmement préjudiciable à la démocratie, à l’état de droit et au respect des droits de l’homme;
invite notammentles autorités à faire appel à des experts en matière de procédure de contentieux électoral de manière à saisir l’opportunité de la réforme de la loi électorale en cours pour garantir la transparence et l’équité de cette procédure, mettre en place un double degré de juridiction ou une réelle voie de recours en cas de graves irrégularités, et préciser les règles en matière d’administration des preuves dans le cadre du contentieux électoral;
est profondément troublé que, six ans après l’adoption de la Constitution de 2006 qui prévoyait la suppression de la Cour suprême de justice dont le manque d’indépendance était notoire et dénoncé de longue date, la Cour suprême de justice continue à exercer à titre "ransitoire" sur la base de l’article 223 de la Constitution les attributions dévolues aux trois nouvelles hautes juridictions indépendantes qui auraient dû la remplacer, dont une Cour constitutionnelle compétente en matière de contentieux électoral; souhaite savoir pourquoi la loi organique portant organisation et fonctionnement de la Cour constitutionnelle a été adoptée par les deux chambres du Parlement et renvoyée au Président de la République à deux reprises pour promulgation mais n’est toujours pas promulguée, ni publiée au journal officiel et tient particulièrement à être informée de la date prévue pour l’installation effective de cette juridiction;
prie le Secrétaire général de communiquer la présente résolution au Président de l’Assemblée nationale et à toutes les autorités compétentes, y compris au chef de l’Etat;
prie le Comité de poursuivre l’examen de ce cas et de lui faire rapport en temps utile.
Ilunga
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Ilunga »

Kinshasa: Message de voeux de Tshisekedi à la nation

http://www.congomikili.com/kinshasa-mes ... la-nation/
roland
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par roland »

Ilunga a écrit :http://www.culturecongolaise.com/index. ... Itemid=146




Message de vœux du Président élu, Etienne Tshisekedi, à la Nation congolaise


Congolaises, Congolais, chers compatriotes, le 28 novembre 2011 vous m’avez porté à la magistrature suprême de notre pays. Le 23 décembre 2011, j’ai prêté serment en tant que Président de la République Démocratique du Congo.


Vous devez alors vous demander pourquoi jusqu’à ce jour, je n’ai pas encore l’effectivité du pouvoir. Beaucoup ont cru voir dans cela ce qu’ils appellent une impasse ou une crise qu’il faut résoudre par des dialogues ou des négociations, d’autres aussi ont parlé du sabotage pur et simple de la communauté internationale.


Je vous affirme ce jour que ce n’est ni l’un ni l’autre. En effet un chef d’Etat doit être en même temps commandant suprême des forces armées, comme vous m’avez élu Président de la République Démocratique du Congo, je dois aussi être commandant des forces Armées, hors celles –ci : armée et police sont comme vous le savez prise en otage par l’imposture qui s’abrite sous leurs protections pour gouverner le pays par défit. L’armée et la police congolaise se composent des enfants du Congo.


Lors de ma tournée électorale à travers les onze provinces, j’ai rencontré dans chacune de celles-ci, parmi les personnes qui sollicitaient mes audiences, une délégation des épouses des militaires et j’ai pu ainsi réaliser que militaires ou civiles tous veulent le CHANGEMENT, URGENT ET IMMEDIAT. C’est ainsi que je vous rappelle mon message de fin d’année que je vous ai adressé le 31 décembre 2011 ; vous demandant de saisir vos parents, amis et connaissances dans l’armée et la police pour que ces derniers prennent conscience qu’ils sont fils et filles du pays.


C’est ainsi que depuis janvier 2012, j’ai entrepris une campagne d’éducation civique des militaires et policiers en leur expliquant que le changement tant attendu par eux est bloqué par un individu, dont le mandat de président de la République a expiré depuis le 6 décembre 2011 et en vôtre qualité de force publique vous connaissez qui a été réellement élu par le peuple congolais lors de l’élection du 28 novembre 2011, ils devaient donc cesser de faire allégeance à cet individu là pour le faire au nouveau président élu. Vous devez comprendre qu’un tel message s’adressant à des gents qui, depuis leur carrière, ont la culture de la soumission aveugle, devait nécessairement prendre beaucoup de temps pour être intériorisé par les intéressés. Voilà pourquoi cette campagne m’a pris toute l’année 2012 qui s’achève.


Je vous annonce donc publiquement et sans ambages que l’année 2013 qui commence sera l’année de libération du Congolais de 52 ans de servitude ; l’année où notre pays, comme toutes les autre nations dans le concert des nations, sera un Etat de droit, un Etat Démocratique où régnera une vraie Justice et une vraie sécurité physique et juridique pour tous ; ça sera le règne de la bonne gouvernance ; de lutte permanente contre la corruption et autres antivaleurs. Un régime basé sur l’Amour du Congo et Amour du congolais ; un régime ou toutes les congolaises et vous les congolais autour du Président qu’ils ont élu vont ensemble assurer à leur pays un développement en conformité avec ses immenses richesses. C‘est donc avec joie et exaltation que je vous adresse à toutes et à tous mes meilleurs vœux de bonheur, de longévité et de prospérité.


Que Dieu bénisse la République Démocratique du Congo.


Etienne TSHISEKEDI wa MULUMBA


Président élu de la République Démocratique du Congo
Vieux a tika ko distraire peuple pardon .
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Ilunga »

Charles ONANA Parle d'Etienne TSHISEKEDI et le silence organisé autour du Rwanda Son entrée au conseil de sécurité !

http://www.youtube.com/watch?v=L_g8NihqC7s
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Ilunga »

Étienne Tshisekedi célèbre ses 80 ans d'âge, Martin Fayulu et Diomi Dongala présents

http://www.youtube.com/watch?v=EGtETCXLrls
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Ilunga »

http://www.cheikfitanews.net/article-ts ... 11696.html



Jeudi 3 janvier 2013
TSHISEKEDI : 2013, LIBÉRATION DE LA SERVITUDE POUR UN ÉTAT DE DROIT




Monsieur Étienne Tshisekedi a adressé à la nation congolaise son message de vœux pour l’année 2013.

Il a rappelé aux congolaises et congolais que le 28 novembre 2011 il avait été élu à la magistrature suprême et que le 23 décembre de la même année il avait prêté serment.

Comment se fait-il alors que jusque là, il n’avait pas encore l’effectivité du pouvoir?

Il répond à la question en rappelant son message du 31 décembre 2011.

Le chef de l’état est en même temps commandant suprême des armées. Or, la police et l’armée étaient prises en otage par l’imposture, et celle-ci se cachait derrière ces forces pour gouverner par défi.

Il était du devoir de chaque citoyen de sensibiliser chaque homme en arme afin qu’il sorte de sa torpeur. Les militaires et les policiers ayant vécu durant des décennies dans un environnement culturel de soumission aveugle.

Lui-même durant toute l’année 2012, il a mené une grande campagne d’éducation civique en direction des membres de la police et de l’armée.

Et 2013 sera ainsi une année de libération contre la servitude, pour qu’enfin, la RD Congo soit « un Etat de droit, un Etat Démocratique où régnera une vraie Justice et une vraie sécurité physique et juridique pour tous ; ça sera le règne de la bonne gouvernance ; de la lutte permanente contre la corruption et autres antivaleurs. Un régime basé sur l’Amour du Congo et l’ Amour du congolais ; un régime où toutes les Congolaises et tous les Congolais autour du Président qu’ils ont élu vont ensemble assurer à leur pays un développement en conformité avec ses immenses richesses.»



Cheik FITA

Bruxelles, le 3 janvier 2013
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