Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Posté : 04 sept. 2012, 18:06
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Kabila désavoue Mulunda devant témoins
MARDI, 04 SEPTEMBRE 2012 15:16
C'est connu presque de tous, du moins dans les milieux très informés, que Daniel Ngoy Mulunda a une langue très pendante. Un très vilain défaut qui a fini par précipiter le pasteur dans la tombe. L'imposteur homme de Dieu en a tellement raconté avec médisance sur ce qu'il a fait pour sauver le régime lors des élections présidentielle et législatives du 28 novembre 2011 que Joseph Kabila a décidé de lui faire rendre gorge lui-même.
Il y a quelques semaines que la scène s'est passée, à Lubumbashi, la capitale de la province du Katanga. Des dignitaires katangais, notamment Gabriel Kyungu wa Kumwanza, Moïse Katumbi Chapwe sont invités à se retrouver autour du Chef de l'Etat sans que le protocole leur en disent plus. Des spéculation en spéculation, il se dégage que le Raïs a piqué une sainte colère après avoir eu vent, à une fréquence très répétée, des jérémiades du président de la CENI qui se plaint partout que le chef cherche à le sacrifier alors qu'il a tout fait pour lui. A un interlocuteur qui lui avait rappelé la volonté de la communauté internationale de pousser pour le départ du bureau de la CENI, Mulunda avait rétorqué que s'il y a à restructurer, c'est le Président de la République et l'Assemblée nationale les premiers concernés puisque assis sur un résultat électoral contestable. A un autre, il a même promis de parler un jour. Qu'importe si cela prêtera à conséquence, un exil forcé par exemple. Lorsque maître de cérémonie lui donne la parole devant les autres notables de la province cuprifère, Ngoy Mulunda redit exactement ce que Joseph Kabila s'était fait rapporté plus d'une fois. La même rengaine sur l'intention du chef de le sacrifier, lui le serviteur dévoué qui a tout sacrifié pour le chef. Pour une réunion tenue en swahili entre frères de la même province, le mot “kujitowa” (se sacrifier) sonne très lourd aux oreilles de Kabila pour qu'il ne parle pas sur ce ton sec habituel chaque que lui prend l'envie de taper du poing sur la table. “Haiko mimi ndi ye nilikutuma ufanye buchafu ku CENI (entendez: ce n'est pas moi qui t'ai demandé de foutre le bordel à la CENI)”, aurait tranché le chef, selon des participants à la réunion. Sur ces entrafaîtes, le maître des céans a levé la séance. Ce qu'il a dit éclaire suffisamment sur le sort de Mulunda qu'il ne peut pas continuer à maintenir à la tête de la CENI après l'avoir désavoué devant témoins. Sinon, c'est se faire commanditaire ou complice. En tout cas bénéficiaire de la fraude dénoncée. Certaines sources rapportent que Joseph Kabila ne se pose plus des questions là-dessus. Il est déjà passé à l'autre étape, à savoir qui remplacera Mulunda. Parmi les remplaçants avancés, les mêmes sources citent le tristement célèbre abbé Apollinaire Malumalu, ancien président de la CEI, Albert Luamba, ancien président de la Cour suprême de justice. Mulunda ne s'était pas remis de la douche de Lubumbashi que sa dernière tournée euro-américaine lui a fait comprendre combien le monde éprouve de la désaffection pour lui. Ici et là-bas, dans toutes les capitales occidentales qu'il a visitées, les bailleurs lui ont témoigné un désintérêt total. Ce qui s'interprète que si c'est le même qui organisera les prochaines législatives provinciales, il ne faudra pas compter avec l'appui des partenaires extérieurs. En tête, la Belgique dont le ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders, a fait de la restructuration de la CENI une conditionnalité, lors de son dernier passage à Kinshasa. Pour parler de Daniel Ngoy Mulunda Nyanga, Joseph Kabila s'est laissé abusé de la personnalité d'un homme qui n'a fait que tricher dans sa vie. Même son titre de pasteur est usurpé, selon des sources proches des milieux méthodistes à Kinshasa. Alors qu'il était à la tête de la PAREC, la gestion de Mulunda avait poussé les pasteurs de sa congrégation à lui demander des comptes. Exigence qu'il avait rejetée catégoriquement au motif que la PAREC était son affaire personnelle. Les autres avaient trouvé cette attitude pas conforme à l'éthique méthodiste pour se demander qui avait fait de Mulunda pasteur dans la respectable communauté. Une enquête a été initié en conséquence. A la conclusion, il ne s'est trouvé aucun pasteur pour reconnaître que c'est lui qui avait ordonné Ngoy Mulunda, ni moins encore un ancien pour témoigner sur la cérémonie d'ordination.
PAUL MULAND
Kabila désavoue Mulunda devant témoins
MARDI, 04 SEPTEMBRE 2012 15:16
C'est connu presque de tous, du moins dans les milieux très informés, que Daniel Ngoy Mulunda a une langue très pendante. Un très vilain défaut qui a fini par précipiter le pasteur dans la tombe. L'imposteur homme de Dieu en a tellement raconté avec médisance sur ce qu'il a fait pour sauver le régime lors des élections présidentielle et législatives du 28 novembre 2011 que Joseph Kabila a décidé de lui faire rendre gorge lui-même.
Il y a quelques semaines que la scène s'est passée, à Lubumbashi, la capitale de la province du Katanga. Des dignitaires katangais, notamment Gabriel Kyungu wa Kumwanza, Moïse Katumbi Chapwe sont invités à se retrouver autour du Chef de l'Etat sans que le protocole leur en disent plus. Des spéculation en spéculation, il se dégage que le Raïs a piqué une sainte colère après avoir eu vent, à une fréquence très répétée, des jérémiades du président de la CENI qui se plaint partout que le chef cherche à le sacrifier alors qu'il a tout fait pour lui. A un interlocuteur qui lui avait rappelé la volonté de la communauté internationale de pousser pour le départ du bureau de la CENI, Mulunda avait rétorqué que s'il y a à restructurer, c'est le Président de la République et l'Assemblée nationale les premiers concernés puisque assis sur un résultat électoral contestable. A un autre, il a même promis de parler un jour. Qu'importe si cela prêtera à conséquence, un exil forcé par exemple. Lorsque maître de cérémonie lui donne la parole devant les autres notables de la province cuprifère, Ngoy Mulunda redit exactement ce que Joseph Kabila s'était fait rapporté plus d'une fois. La même rengaine sur l'intention du chef de le sacrifier, lui le serviteur dévoué qui a tout sacrifié pour le chef. Pour une réunion tenue en swahili entre frères de la même province, le mot “kujitowa” (se sacrifier) sonne très lourd aux oreilles de Kabila pour qu'il ne parle pas sur ce ton sec habituel chaque que lui prend l'envie de taper du poing sur la table. “Haiko mimi ndi ye nilikutuma ufanye buchafu ku CENI (entendez: ce n'est pas moi qui t'ai demandé de foutre le bordel à la CENI)”, aurait tranché le chef, selon des participants à la réunion. Sur ces entrafaîtes, le maître des céans a levé la séance. Ce qu'il a dit éclaire suffisamment sur le sort de Mulunda qu'il ne peut pas continuer à maintenir à la tête de la CENI après l'avoir désavoué devant témoins. Sinon, c'est se faire commanditaire ou complice. En tout cas bénéficiaire de la fraude dénoncée. Certaines sources rapportent que Joseph Kabila ne se pose plus des questions là-dessus. Il est déjà passé à l'autre étape, à savoir qui remplacera Mulunda. Parmi les remplaçants avancés, les mêmes sources citent le tristement célèbre abbé Apollinaire Malumalu, ancien président de la CEI, Albert Luamba, ancien président de la Cour suprême de justice. Mulunda ne s'était pas remis de la douche de Lubumbashi que sa dernière tournée euro-américaine lui a fait comprendre combien le monde éprouve de la désaffection pour lui. Ici et là-bas, dans toutes les capitales occidentales qu'il a visitées, les bailleurs lui ont témoigné un désintérêt total. Ce qui s'interprète que si c'est le même qui organisera les prochaines législatives provinciales, il ne faudra pas compter avec l'appui des partenaires extérieurs. En tête, la Belgique dont le ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders, a fait de la restructuration de la CENI une conditionnalité, lors de son dernier passage à Kinshasa. Pour parler de Daniel Ngoy Mulunda Nyanga, Joseph Kabila s'est laissé abusé de la personnalité d'un homme qui n'a fait que tricher dans sa vie. Même son titre de pasteur est usurpé, selon des sources proches des milieux méthodistes à Kinshasa. Alors qu'il était à la tête de la PAREC, la gestion de Mulunda avait poussé les pasteurs de sa congrégation à lui demander des comptes. Exigence qu'il avait rejetée catégoriquement au motif que la PAREC était son affaire personnelle. Les autres avaient trouvé cette attitude pas conforme à l'éthique méthodiste pour se demander qui avait fait de Mulunda pasteur dans la respectable communauté. Une enquête a été initié en conséquence. A la conclusion, il ne s'est trouvé aucun pasteur pour reconnaître que c'est lui qui avait ordonné Ngoy Mulunda, ni moins encore un ancien pour témoigner sur la cérémonie d'ordination.
PAUL MULAND