Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
François Hollande viendra à Kinshasa pour le sommet de la francophonie
http://radiookapi.net/emissions-audio/d ... ncophonie/
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.cheikfitanews.net/article-ru ... 26736.html
Mercredi 29 août 2012
RUMEURS. DE L'ARGENT SALE POUR LA VENUE DE HOLLANDE À KIN?
L’explosion de l’Internet a comme conséquence que très peu d’informations peuvent rester longtemps secrètes. Le prochain sommet de la francophonie prévu à Kinshasa ne déroge pas à la règle. À peine la position du président Hollande de France, prise, certaines informations commencent à être publiées. Comme celle-ci: L’argent aurait circulé pour obtenir ou influencer la venue en RD Congo de monsieur Hollande! N'étant pas des spécialistes de la RD Congo, les collaborateurs de monsieur Hollande ont-ils pris suffisamment de précautions en se jetant dans le marigot RD Congo? Si dessous un mail qui circule, tout en espérant que cela n'est que rumeurs.
CDB
"En decidant d'aller au Congo, M. Francois Hollande, le Président francais, a manqué de respect à ses propres convictions politiques profondes d'un socialiste, pour faire place à la volontà des affairistes, et autres fans du club de corrompus, tant au Congo avec Kabila en tête du registre, et autres au niveau international. La charte de la francophonie est dès lors bafouée et ses procedures internes renvoyees a la mer.
Que dire plus ?
Sinon que le dossier Congo est celui de gros sous pour tous ceux qui s'y intéressent et n'y sortent guère mains vides.
Chacun des membres Africains et autres Européens, contactés en coulisse par les officiels congolais, pour ce XIVe Sommet de la francophonie, de Kinshasa, programmé du 12 au 14 octobre 2012, n'ont pas été contactés qu'avec un simple discours dénudé, et les yeux, et les mains fermés !
Non ; le discours se devait d'être matérialisé avec de cadeaux nature de grains de diamants et autres espèces dollars US ou euros liquides pour acheter la conscience de ces chefs d'Etat et autres étrangers, pour les convaincre de venir, à Kinshasa,- du 12 au 14 octobre 2012.
A ce sujet, il faudra se rappeler du discours mielleux d'un certain Ouattara, Président de la Côte d'Ivoire, qui parlait avec une certaine excitation inouie après son audience a l'Elysée avec M. Hollande (28/7/2012). Ouattra était enchanté de parler devant les journalistes d'aller encourager Kabila au Congo de la manière dont l'oeil n'avait jamais vu ..."
Mercredi 29 août 2012
RUMEURS. DE L'ARGENT SALE POUR LA VENUE DE HOLLANDE À KIN?
L’explosion de l’Internet a comme conséquence que très peu d’informations peuvent rester longtemps secrètes. Le prochain sommet de la francophonie prévu à Kinshasa ne déroge pas à la règle. À peine la position du président Hollande de France, prise, certaines informations commencent à être publiées. Comme celle-ci: L’argent aurait circulé pour obtenir ou influencer la venue en RD Congo de monsieur Hollande! N'étant pas des spécialistes de la RD Congo, les collaborateurs de monsieur Hollande ont-ils pris suffisamment de précautions en se jetant dans le marigot RD Congo? Si dessous un mail qui circule, tout en espérant que cela n'est que rumeurs.
CDB
"En decidant d'aller au Congo, M. Francois Hollande, le Président francais, a manqué de respect à ses propres convictions politiques profondes d'un socialiste, pour faire place à la volontà des affairistes, et autres fans du club de corrompus, tant au Congo avec Kabila en tête du registre, et autres au niveau international. La charte de la francophonie est dès lors bafouée et ses procedures internes renvoyees a la mer.
Que dire plus ?
Sinon que le dossier Congo est celui de gros sous pour tous ceux qui s'y intéressent et n'y sortent guère mains vides.
Chacun des membres Africains et autres Européens, contactés en coulisse par les officiels congolais, pour ce XIVe Sommet de la francophonie, de Kinshasa, programmé du 12 au 14 octobre 2012, n'ont pas été contactés qu'avec un simple discours dénudé, et les yeux, et les mains fermés !
Non ; le discours se devait d'être matérialisé avec de cadeaux nature de grains de diamants et autres espèces dollars US ou euros liquides pour acheter la conscience de ces chefs d'Etat et autres étrangers, pour les convaincre de venir, à Kinshasa,- du 12 au 14 octobre 2012.
A ce sujet, il faudra se rappeler du discours mielleux d'un certain Ouattara, Président de la Côte d'Ivoire, qui parlait avec une certaine excitation inouie après son audience a l'Elysée avec M. Hollande (28/7/2012). Ouattra était enchanté de parler devant les journalistes d'aller encourager Kabila au Congo de la manière dont l'oeil n'avait jamais vu ..."
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Kasaï Oriental : 5 personnes proches du colonel dissident John Tshibangu arrêtées
MERCREDI, 29 AOÛT 2012 17:20
Cinq personnes de l'entourage du colonel dissident John Tshibangu ont été arrêtées, dimanche 26 août à Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental). Les services de sécurité de la province indiquent qu'elles sont accusées d'atteinte à la sûreté de l'Etat et de complicité avec le colonel déserteur. L'arrestation de ces personnes sur les onze recherchées intervient au lendemain de l'arrivée dans la ville d'une délégation de l'Agence nationale des renseignements (ANR) venue de Kinshasa.
Parmi les personnes arrêtées, les services de sécurité citent :
Le directeur provincial de la DGM
Un journaliste et responsable de la Radio Télévision Autonome du Sud Kasaï, émettant du territoire de Miabi
Un officier de l'armée, travaillant pour la presse militaire
Un travailleur des établissements Roffe Congo et ancien technicien à la radio Lisanga.
Un responsable de l'UDPS ville de Muene-Ditu.
Toutes ces personnes arrêtées ont été transférées à Kinshasa, précisent lses services de sécurité de la province.
Le ministre provincial de l'Intérieur, Hyppolite Mutombo Mbwebwe, a expliqué que cette arrestation va leur permettre de recouper des informations pouvant conduire à l'arrestation de l'officier dissident John Tshibangu.
Le gouvernement provincial du Kasaï-Oriental s'est engagé à fournir tous les efforts pour arrêter John Tshibangu. Il a déployé trois cents militaires et policiers pour le rechercher.
Le colonel déserteur John Tshibangu a annoncé jeudi 16 août la création d'un nouveau groupe armé « le Mouvement pour la revendication de la vérité des urnes ». Il s'est autoproclamé lieutenant général après avoir quitté dimanche 12 août les rangs des Forces armées de la RDC (FARDC), avec dix-huit hommes de troupe. Il occupait le poste de chef d'Etat major de la 4e région militaire des FARDC au Kasaï-Occidental.
RO/LRP
Kasaï Oriental : 5 personnes proches du colonel dissident John Tshibangu arrêtées
MERCREDI, 29 AOÛT 2012 17:20
Cinq personnes de l'entourage du colonel dissident John Tshibangu ont été arrêtées, dimanche 26 août à Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental). Les services de sécurité de la province indiquent qu'elles sont accusées d'atteinte à la sûreté de l'Etat et de complicité avec le colonel déserteur. L'arrestation de ces personnes sur les onze recherchées intervient au lendemain de l'arrivée dans la ville d'une délégation de l'Agence nationale des renseignements (ANR) venue de Kinshasa.
Parmi les personnes arrêtées, les services de sécurité citent :
Le directeur provincial de la DGM
Un journaliste et responsable de la Radio Télévision Autonome du Sud Kasaï, émettant du territoire de Miabi
Un officier de l'armée, travaillant pour la presse militaire
Un travailleur des établissements Roffe Congo et ancien technicien à la radio Lisanga.
Un responsable de l'UDPS ville de Muene-Ditu.
Toutes ces personnes arrêtées ont été transférées à Kinshasa, précisent lses services de sécurité de la province.
Le ministre provincial de l'Intérieur, Hyppolite Mutombo Mbwebwe, a expliqué que cette arrestation va leur permettre de recouper des informations pouvant conduire à l'arrestation de l'officier dissident John Tshibangu.
Le gouvernement provincial du Kasaï-Oriental s'est engagé à fournir tous les efforts pour arrêter John Tshibangu. Il a déployé trois cents militaires et policiers pour le rechercher.
Le colonel déserteur John Tshibangu a annoncé jeudi 16 août la création d'un nouveau groupe armé « le Mouvement pour la revendication de la vérité des urnes ». Il s'est autoproclamé lieutenant général après avoir quitté dimanche 12 août les rangs des Forces armées de la RDC (FARDC), avec dix-huit hommes de troupe. Il occupait le poste de chef d'Etat major de la 4e région militaire des FARDC au Kasaï-Occidental.
RO/LRP
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Participation de Hollande au Sommet de la Francophonie : l'UDPS réagit
MERCREDI, 29 AOÛT 2012 17:30
Pour le parti cher à Etienne Tshisekedi wa Mulumba, les intérêts ont pris le dessus sur la démocratie et le respect des droits humains.
La confirmation de la participation du Président français, François Hollande, au sommet de la Francophonie dont la tenue est prévue en octobre 2011, à Kinshasa, en RD Congo, suscite plusieurs réactions à travers le pays. C'est le cas notamment de l'UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social) qui vient de réagir à travers un communiqué signé le 28 août 2012 par son secrétaire général, Maître Bruno Mavungu Puati.
Dans ce communiqué, « l'UDPS prend acte de la décision du Président français et note que les intérêts ont pris le dessus sur la démocratie et le respect des droits humains ».
Pour l'UDPS, « les engagements de campagne de Hollande sont restés lettre-morte ».
Aussi, le parti d'Etienne Tshisekedi note qu'en instant sur la réforme de la CENI (Commission électorale nationale indépendante) pour des élections provinciales et locales futures, les autorités françaises cautionnent les élections calamiteuses du 28 novembre 2011 dont les résultats sont pourtant rejetés par tous. Dans ce cadre, affirme l'UDPS, la culture française contenue dans” la Déclaration universelle des droits de l'homme ne peut rayonner dans le monde en cautionnant la tricherie électorale ainsi que les violences et autres crimes.
L'UDPS considère, en outre, que “la fraude électorale à la Présidentielle du 28 novembre 2011 en faveur de Joseph Kabila et au détriment de M. Etienne Tshisekedi, le vrai vainqueur, qui est à la base de la crise actuelle sur le fond des manifestations publiques pacifiques toujours réprimées dans le sang et de la naissance des mouvements armés pour revendiquer la vérité des urnes, ne peut être résolue en apportant sa caution à un pouvoir issu de la tricherie électorale“.
C'est pourquoi le parti de M. Etienne Tshisekedi exhorte le peuple congolais à prendre conscience une fois pour toutes que sa libération ne viendra jamais de l'extérieur et à se mobiliser comme un seul homme pour imposer sa décision prise souverainement le 28 novembre 2011.
Enfin, l'UDPS considère que “la tentative de légitimation de M. Kabila par certaines puissances étrangères doit être pour le peuple congolais un motif de plus pour radicaliser son combat, afin de faire face échec à ceux qui s'érigent en obstacles à l'accession de M. Tshisekedi à l'effectivité du pouvoir d'Etat “.
Lucien K.T.
Participation de Hollande au Sommet de la Francophonie : l'UDPS réagit
MERCREDI, 29 AOÛT 2012 17:30
Pour le parti cher à Etienne Tshisekedi wa Mulumba, les intérêts ont pris le dessus sur la démocratie et le respect des droits humains.
La confirmation de la participation du Président français, François Hollande, au sommet de la Francophonie dont la tenue est prévue en octobre 2011, à Kinshasa, en RD Congo, suscite plusieurs réactions à travers le pays. C'est le cas notamment de l'UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social) qui vient de réagir à travers un communiqué signé le 28 août 2012 par son secrétaire général, Maître Bruno Mavungu Puati.
Dans ce communiqué, « l'UDPS prend acte de la décision du Président français et note que les intérêts ont pris le dessus sur la démocratie et le respect des droits humains ».
Pour l'UDPS, « les engagements de campagne de Hollande sont restés lettre-morte ».
Aussi, le parti d'Etienne Tshisekedi note qu'en instant sur la réforme de la CENI (Commission électorale nationale indépendante) pour des élections provinciales et locales futures, les autorités françaises cautionnent les élections calamiteuses du 28 novembre 2011 dont les résultats sont pourtant rejetés par tous. Dans ce cadre, affirme l'UDPS, la culture française contenue dans” la Déclaration universelle des droits de l'homme ne peut rayonner dans le monde en cautionnant la tricherie électorale ainsi que les violences et autres crimes.
L'UDPS considère, en outre, que “la fraude électorale à la Présidentielle du 28 novembre 2011 en faveur de Joseph Kabila et au détriment de M. Etienne Tshisekedi, le vrai vainqueur, qui est à la base de la crise actuelle sur le fond des manifestations publiques pacifiques toujours réprimées dans le sang et de la naissance des mouvements armés pour revendiquer la vérité des urnes, ne peut être résolue en apportant sa caution à un pouvoir issu de la tricherie électorale“.
C'est pourquoi le parti de M. Etienne Tshisekedi exhorte le peuple congolais à prendre conscience une fois pour toutes que sa libération ne viendra jamais de l'extérieur et à se mobiliser comme un seul homme pour imposer sa décision prise souverainement le 28 novembre 2011.
Enfin, l'UDPS considère que “la tentative de légitimation de M. Kabila par certaines puissances étrangères doit être pour le peuple congolais un motif de plus pour radicaliser son combat, afin de faire face échec à ceux qui s'érigent en obstacles à l'accession de M. Tshisekedi à l'effectivité du pouvoir d'Etat “.
Lucien K.T.
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L'affaire John Tshibangu fait des victimes Des arrestations en cascade au Kasaï
MERCREDI, 29 AOÛT 2012 17:30
Plusieurs personnes arrêtées depuis le week-end dernier dans le Kasaï. Les victimes parmi lesquelles des membres de l'UDPS sont simplement soupçonnées d'être de mèche avec l'ancien chef d'Etat-major de la 4ème Région militaire qui vient de créer sa rébellion.
Selon de nombreux habitants des chefs-lieux des deux Kasaï joints ces derniers jours par téléphone, les villes de Kananga et Mbuji-Mayi sont , depuis la semaine dernière, sous très haute surveillance des éléments des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), et des agents de services de renseignements dont plusieurs seraient envoyés par Kinshasa. Objectif : étouffer la nouvelle rébellion lancée depuis le 16 août dernier par le colonel dissident John Tshibangu qui, selon ses déclarations, réclame la vérité des urnes, après les fraudes massives ayant émaillé les élections couplées (présidentielle et législatives) du 28 novembre dernier.
Des informations recoupées indiquent que plusieurs originaires de Dimbelenge, l'un des cinq districts de la Lulua, sont traqués, d'autres arrêtés et transférés depuis le week-end dernier à Kinshasa. Parmi ces victimes de l'arbitraire figure John Mbuyi, chargé de l'organisation à l'UDPS/Mwene-Ditu. Même des chefs coutumiers de ce territoire ne sont pas épargnés dans cette traque. Leur péché est de partager le même district que l'ancien colonel insurgé.
Selon la Radio Okapi qui a confirmé cette information, cinq personnes de l'entourage du colonel dissident John Tshibangu ont été arrêtées, dimanche 26 août à Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental). Les services de sécurité de la province, cités par la radio onusienne, indiquent qu'elles sont accusées d'atteinte à la sûreté de l'Etat et de complicité avec le colonel déserteur.
L'arrestation de ces personnes sur les onze recherchées intervient au lendemain de l'arrivée dans la ville d'une délégation de l'Agence nationale des renseignements (ANR) venue de Kinshasa, précise la source.
Et de poursuivre, parmi les personnes arrêtées, on cite le directeur provincial de la Direction générale des migrations (DGM), un journaliste et responsable de la Radio Télévision Autonome du Sud Kasaï, émettant du territoire de Miabi, un officier de l'armée, travaillant pour la presse militaire, un travailleur des établissements
Roffe Congo et ancien technicien à la radio Lisanga ainsi qu'un responsable de l'UDPS ville de Muene-Ditu, John Mbuyi, chargé de l'organisation pour la ville de Mwene Ditu. Un autre journaliste qui évolue dans une radio de la place, et correspondant de certaines radios de Kinshasa, annonce-t-on, a été interpellé hier mardi 28 mars vers 12h00 par ANR/Kananga. Son épouse, informée, s'est aussitôt rendue aux bureaux de l'ANR pour vérifier si son mari était bel et bien interpellé, et l'a effectivement trouvé. On ignore encore les raisons de son interpellation.
Toutes ces personnes arrêtées ont été transférées à Kinshasa, précisent les services de sécurité de la province.
Le ministre provincial de l'intérieur, Hyppolite Mutombo Mbwebwe, a expliqué que cette arrestation va leur permettre de recouper des informations pouvant conduire à l'arrestation de l'officier dissident John Tshibangu.
Le gouvernement provincial du Kasaï-Oriental s'est engagé à fournir tous les efforts pour arrêter ce rebelle. Il a déployé trois cents militaires et policiers pour le rechercher, avec lui dix-huit hommes de troupe qu'il a embarqués dans son aventure.
L'opinion pense que toutes les personnes arrêtées soient déférées devant les juridictions compétentes pour confirmer ou infirmer leur culpabilité dans cette affaire. Car, dans la précipitation, il y a d'énormes risques de condamner de pauvres innocents impliqués ni de près, ni de loin, dans cette aventure. Surtout que parmi les personnes arrêtées, figurent ceux qui sont membres des partis politiques qui prônent la non-violence.
C'est bien de trouver des voies et moyens pour étouffer cette nouvelle rébellion, mais il est encore beaucoup mieux de stopper net ceux qui, au vu et au su de tout le monde, menace de se lancer dans le fédéralisme alors que le pays n'est pas encore prêt à appliquer ce système politique qui risque de balkaniser la RD Congo à l'heure actuelle. Dans la province du Katanga, par exemple, un leader politique bien, connu déclare haut et fort, sans pour autant être inquiété, que sa division administrative décrétera bientôt le fédéralisme, contre l'aval du gouvernement central. N'est-ce pas là une menace de rébellion.
En outre, l'opinion souhaite qu'une mobilisation des services de sécurité et de l'armée s'observe également dans la partie-Est de la République démocratique du Congo où la guerre sévit depuis aujourd'hui près de cinq mois. Ainsi on arrêtera également des suspects et proches des Rwandais, voire sur place à Kinshasa où certaines langues qui se délient accusent certains compatriotes de tirer les bénéfices de cette guerre injuste dont les Congolais ne connaissent ni les tenants ni les aboutissants.
LEFILS MATADY
L'affaire John Tshibangu fait des victimes Des arrestations en cascade au Kasaï
MERCREDI, 29 AOÛT 2012 17:30
Plusieurs personnes arrêtées depuis le week-end dernier dans le Kasaï. Les victimes parmi lesquelles des membres de l'UDPS sont simplement soupçonnées d'être de mèche avec l'ancien chef d'Etat-major de la 4ème Région militaire qui vient de créer sa rébellion.
Selon de nombreux habitants des chefs-lieux des deux Kasaï joints ces derniers jours par téléphone, les villes de Kananga et Mbuji-Mayi sont , depuis la semaine dernière, sous très haute surveillance des éléments des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), et des agents de services de renseignements dont plusieurs seraient envoyés par Kinshasa. Objectif : étouffer la nouvelle rébellion lancée depuis le 16 août dernier par le colonel dissident John Tshibangu qui, selon ses déclarations, réclame la vérité des urnes, après les fraudes massives ayant émaillé les élections couplées (présidentielle et législatives) du 28 novembre dernier.
Des informations recoupées indiquent que plusieurs originaires de Dimbelenge, l'un des cinq districts de la Lulua, sont traqués, d'autres arrêtés et transférés depuis le week-end dernier à Kinshasa. Parmi ces victimes de l'arbitraire figure John Mbuyi, chargé de l'organisation à l'UDPS/Mwene-Ditu. Même des chefs coutumiers de ce territoire ne sont pas épargnés dans cette traque. Leur péché est de partager le même district que l'ancien colonel insurgé.
Selon la Radio Okapi qui a confirmé cette information, cinq personnes de l'entourage du colonel dissident John Tshibangu ont été arrêtées, dimanche 26 août à Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental). Les services de sécurité de la province, cités par la radio onusienne, indiquent qu'elles sont accusées d'atteinte à la sûreté de l'Etat et de complicité avec le colonel déserteur.
L'arrestation de ces personnes sur les onze recherchées intervient au lendemain de l'arrivée dans la ville d'une délégation de l'Agence nationale des renseignements (ANR) venue de Kinshasa, précise la source.
Et de poursuivre, parmi les personnes arrêtées, on cite le directeur provincial de la Direction générale des migrations (DGM), un journaliste et responsable de la Radio Télévision Autonome du Sud Kasaï, émettant du territoire de Miabi, un officier de l'armée, travaillant pour la presse militaire, un travailleur des établissements
Roffe Congo et ancien technicien à la radio Lisanga ainsi qu'un responsable de l'UDPS ville de Muene-Ditu, John Mbuyi, chargé de l'organisation pour la ville de Mwene Ditu. Un autre journaliste qui évolue dans une radio de la place, et correspondant de certaines radios de Kinshasa, annonce-t-on, a été interpellé hier mardi 28 mars vers 12h00 par ANR/Kananga. Son épouse, informée, s'est aussitôt rendue aux bureaux de l'ANR pour vérifier si son mari était bel et bien interpellé, et l'a effectivement trouvé. On ignore encore les raisons de son interpellation.
Toutes ces personnes arrêtées ont été transférées à Kinshasa, précisent les services de sécurité de la province.
Le ministre provincial de l'intérieur, Hyppolite Mutombo Mbwebwe, a expliqué que cette arrestation va leur permettre de recouper des informations pouvant conduire à l'arrestation de l'officier dissident John Tshibangu.
Le gouvernement provincial du Kasaï-Oriental s'est engagé à fournir tous les efforts pour arrêter ce rebelle. Il a déployé trois cents militaires et policiers pour le rechercher, avec lui dix-huit hommes de troupe qu'il a embarqués dans son aventure.
L'opinion pense que toutes les personnes arrêtées soient déférées devant les juridictions compétentes pour confirmer ou infirmer leur culpabilité dans cette affaire. Car, dans la précipitation, il y a d'énormes risques de condamner de pauvres innocents impliqués ni de près, ni de loin, dans cette aventure. Surtout que parmi les personnes arrêtées, figurent ceux qui sont membres des partis politiques qui prônent la non-violence.
C'est bien de trouver des voies et moyens pour étouffer cette nouvelle rébellion, mais il est encore beaucoup mieux de stopper net ceux qui, au vu et au su de tout le monde, menace de se lancer dans le fédéralisme alors que le pays n'est pas encore prêt à appliquer ce système politique qui risque de balkaniser la RD Congo à l'heure actuelle. Dans la province du Katanga, par exemple, un leader politique bien, connu déclare haut et fort, sans pour autant être inquiété, que sa division administrative décrétera bientôt le fédéralisme, contre l'aval du gouvernement central. N'est-ce pas là une menace de rébellion.
En outre, l'opinion souhaite qu'une mobilisation des services de sécurité et de l'armée s'observe également dans la partie-Est de la République démocratique du Congo où la guerre sévit depuis aujourd'hui près de cinq mois. Ainsi on arrêtera également des suspects et proches des Rwandais, voire sur place à Kinshasa où certaines langues qui se délient accusent certains compatriotes de tirer les bénéfices de cette guerre injuste dont les Congolais ne connaissent ni les tenants ni les aboutissants.
LEFILS MATADY
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Sommet de la Francophonie à Kinshasa L'UDPS prend acte de la décision de Hollande
MERCREDI, 29 AOÛT 2012 17:35
Le Président de la République Française, M. François Hollande, vient de confirmer sa participation au Sommet de la Francophonie, prévu à Kinshasa, du 12 au 14 octobre 2012.
A ce sujet, l'UDPS rend public le communiqué dont la teneur suit :
1. L'UDPS prend acte de la décision du Président français et note que les intérêts ont pris le dessus sur la démocratie et le respect des droits humains. Les engagements de campagne sont restés lettre morte.
2. L'UDPS note qu'en insistant sur la réforme de la Commission Electorale Nationale Indépendante «CENI» pour des Elections Provinciales et Locales futures, les autorités françaises cautionnent les élections calamiteuses du 28 novembre 2011 et dont les résultats sont rejetés par tous. La culture française contenue dans la Déclaration des Droits de l'Homme ne peut rayonner dans le monde en cautionnant la tricherie électorale ainsi que les violences et autres crimes.
3. L'UDPS considère que la fraude électorale à la Présidentielle du 28 novembre 2011 en faveur de Joseph Kabila et au détriment de M. Etienne Tshisekedi, le vrai vainqueur, qui est à la base de la crise actuelle sur fond des manifestations publiques pacifiques toujours réprimées dans le sang et de la naissance des mouvements armés pour revendiquer la vérité des urnes, ne peut être résolue en apportant sa caution à un pouvoir issu de la tricherie électorale.
4. L'UDPS exhorte le peuple congolais à prendre conscience une fois pour toute que sa libération ne viendra jamais de l'extérieur et à se mobiliser comme un seul homme pour imposer sa décision prise souverainement le 28 novembre 2011.
5. L'UDPS considère que la tentative de légitimation de M. Kabila par certaines puissances étrangères doit être pour le peuple congolais un motif de plus pour radicaliser son combat, afin de faire échec à ceux qui s'érigent en obstacle à l'accession de M. Tshisekedi à l'effectivité du pouvoir d'Etat.
Fait à Kinshasa, le 28 août 2012
Me Bruno Mavungu Puati
Sommet de la Francophonie à Kinshasa L'UDPS prend acte de la décision de Hollande
MERCREDI, 29 AOÛT 2012 17:35
Le Président de la République Française, M. François Hollande, vient de confirmer sa participation au Sommet de la Francophonie, prévu à Kinshasa, du 12 au 14 octobre 2012.
A ce sujet, l'UDPS rend public le communiqué dont la teneur suit :
1. L'UDPS prend acte de la décision du Président français et note que les intérêts ont pris le dessus sur la démocratie et le respect des droits humains. Les engagements de campagne sont restés lettre morte.
2. L'UDPS note qu'en insistant sur la réforme de la Commission Electorale Nationale Indépendante «CENI» pour des Elections Provinciales et Locales futures, les autorités françaises cautionnent les élections calamiteuses du 28 novembre 2011 et dont les résultats sont rejetés par tous. La culture française contenue dans la Déclaration des Droits de l'Homme ne peut rayonner dans le monde en cautionnant la tricherie électorale ainsi que les violences et autres crimes.
3. L'UDPS considère que la fraude électorale à la Présidentielle du 28 novembre 2011 en faveur de Joseph Kabila et au détriment de M. Etienne Tshisekedi, le vrai vainqueur, qui est à la base de la crise actuelle sur fond des manifestations publiques pacifiques toujours réprimées dans le sang et de la naissance des mouvements armés pour revendiquer la vérité des urnes, ne peut être résolue en apportant sa caution à un pouvoir issu de la tricherie électorale.
4. L'UDPS exhorte le peuple congolais à prendre conscience une fois pour toute que sa libération ne viendra jamais de l'extérieur et à se mobiliser comme un seul homme pour imposer sa décision prise souverainement le 28 novembre 2011.
5. L'UDPS considère que la tentative de légitimation de M. Kabila par certaines puissances étrangères doit être pour le peuple congolais un motif de plus pour radicaliser son combat, afin de faire échec à ceux qui s'érigent en obstacle à l'accession de M. Tshisekedi à l'effectivité du pouvoir d'Etat.
Fait à Kinshasa, le 28 août 2012
Me Bruno Mavungu Puati
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Face aux Combattants de Londres : Jean-Paul MOKA s'enfuit par la petite porte
Pasteur Jean-Paul MOKA a été menacé par les Patriotes de la Résistance Congolaise de Londres. Pour « Les Combattants » de Londres, MOKA est un traitre-collabo kabiliste.
http://afrique.kongotimes.info/rdc/dias ... porte.html
Pasteur Jean-Paul MOKA a été menacé par les Patriotes de la Résistance Congolaise de Londres. Pour « Les Combattants » de Londres, MOKA est un traitre-collabo kabiliste.
http://afrique.kongotimes.info/rdc/dias ... porte.html
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Francophonie : l'opposition attend François Hollande de pied feme
JEUDI, 30 AOÛT 2012 09:51 1 COMMENTAIRES ENVOYER
La famille politique espère saisir le chef de l'État français sur certaines questions sensibles touchant notamment aux droits de l'homme, à la démocratie et à la bonne gouvernance. L'annonce de l'arrivée du locataire de l'Élysée à Kinshasa ne cesse de soulever des vagues dans les milieux politiques. Chacun perçoit cette visite selon sa sensibilité et son alignement politique, sans forcément y déceler ce qu'il y a de mieux pour le peuple congolais dont on prétend toujours défendre les intérêts. Dès le lendemain de l'annonce officielle de sa participation au 14e sommet de la Francophonie prévu du 12 au 14 octobre à Kinshasa, une levée de boucliers a été observée dans le camp des partisans de la délocalisation de ces assises. L'arrivée imminente de François Hollande est, en effet, perçue comme l'échec d'une politique de diabolisation des institutions issues des élections de 2011 qui visait le« rétablissement de la vérité des urnes ». Ni les pressions exercées par les soutiens d'Étienne Tshisekedi à l'étranger ni l'action judiciaire ouverte à Paris contre la tenue du sommet, rien n'a pu empêcher le président français d'écouter la voix de sa propre raison.
La plupart d'opposants acceptent en toute sportivité ce choix quand bien même il tendrait, d'après eux, à apporter une caution de légitimité au pouvoir de Kinshasa. Cette première manche étant perdue pour l'opposition, elle espère se rattraper en octobre lorsque l'hôte de marque foulera le sol congolais. Déjà, François Hollande leur a ouvert une brèche en affichant sa disponibilité « à rencontrer l'opposition politique, les militants associatifs et la société civile » au nom de la nouvelle politique africaine de la France. Il promet de « tout dire partout et faire en sorte que ce qui soit dit soit fait », sans savoir qu'avec ce crédo, il réconforte l'opposition qui entend lui présenter une autre image de la RDC, autre que celle véhiculée par les canaux officiels. Jusqu'aux ultimes minutes, les opposants étaient écartelés entre l'envie de tout chambouler et le choix de la raison, celui de saisir l'occasion pour présenter des doléances au président français.
Promouvoir l'État de droit
Finalement, elle a compris qu'il ne servait à rien de boycotter ces assises qui ont le mérite de booster l'image du pays dans le concert des nations. Aussi les opposants attendent-ils du chef de l'État français« des prises de positions claires et fermes » sur plusieurs sujets d'intérêt national, en l'occurrence les irrégularités ayant entaché les scrutins de 2011, la réforme de la Commission électorale nationale indépendante, sans oublier les questions sensibles des droits de l'homme, de la démocratie, de la bonne gouvernance. Le déroulement du procès Chebeya dont la France a fait un des préalables à la venue de François Hollande pourrait « hanter » l'organisation du sommet. Les thèses du crime d'État tendent à se confirmer à la suite des révélations accablantes du lieutenant colonel en cavale, Paul Mwilambwé, contre l'ex-patron de la police. Préoccupée par l'issue de cette affaire, la France continue d'exiger que les auteurs de l'assassinat du président de la Voix des sans voix soient punis, conformément à la loi. Il ne s'agira pas, certes, de faire le procès du régime Kabila mais de profiter de la tribune du 14e sommet de la Francophonie pour faire passer un message fort dans le sens d'aider la RDC à faire avancer concrètement la démocratie et de promouvoir l'État de droit, explique un analyste.
Toute la question est de savoir comment l'opposition, déjà composite et plurielle, va s'y prendre pour présenter au chef de l'État français un mémorandum unique reflétant son idéal politique. Déjà, lors du passage à Kinshasa de la ministre française déléguée à la Francophonie, l'UDPS, le MLC, l'UNC ainsi que les forces acquises au changement n'ont pas été en mesure de lui présenter un document unique. Incapable de se mettre d'accord sur des dossiers touchant à son propre destin, l'opposition fera preuve, cette fois-ci, de dépassement en parlant d'une seule voix pour l'intérêt de la République qu'elle prétend défendre.
Alain Diasso
Francophonie : l'opposition attend François Hollande de pied feme
JEUDI, 30 AOÛT 2012 09:51 1 COMMENTAIRES ENVOYER
La famille politique espère saisir le chef de l'État français sur certaines questions sensibles touchant notamment aux droits de l'homme, à la démocratie et à la bonne gouvernance. L'annonce de l'arrivée du locataire de l'Élysée à Kinshasa ne cesse de soulever des vagues dans les milieux politiques. Chacun perçoit cette visite selon sa sensibilité et son alignement politique, sans forcément y déceler ce qu'il y a de mieux pour le peuple congolais dont on prétend toujours défendre les intérêts. Dès le lendemain de l'annonce officielle de sa participation au 14e sommet de la Francophonie prévu du 12 au 14 octobre à Kinshasa, une levée de boucliers a été observée dans le camp des partisans de la délocalisation de ces assises. L'arrivée imminente de François Hollande est, en effet, perçue comme l'échec d'une politique de diabolisation des institutions issues des élections de 2011 qui visait le« rétablissement de la vérité des urnes ». Ni les pressions exercées par les soutiens d'Étienne Tshisekedi à l'étranger ni l'action judiciaire ouverte à Paris contre la tenue du sommet, rien n'a pu empêcher le président français d'écouter la voix de sa propre raison.
La plupart d'opposants acceptent en toute sportivité ce choix quand bien même il tendrait, d'après eux, à apporter une caution de légitimité au pouvoir de Kinshasa. Cette première manche étant perdue pour l'opposition, elle espère se rattraper en octobre lorsque l'hôte de marque foulera le sol congolais. Déjà, François Hollande leur a ouvert une brèche en affichant sa disponibilité « à rencontrer l'opposition politique, les militants associatifs et la société civile » au nom de la nouvelle politique africaine de la France. Il promet de « tout dire partout et faire en sorte que ce qui soit dit soit fait », sans savoir qu'avec ce crédo, il réconforte l'opposition qui entend lui présenter une autre image de la RDC, autre que celle véhiculée par les canaux officiels. Jusqu'aux ultimes minutes, les opposants étaient écartelés entre l'envie de tout chambouler et le choix de la raison, celui de saisir l'occasion pour présenter des doléances au président français.
Promouvoir l'État de droit
Finalement, elle a compris qu'il ne servait à rien de boycotter ces assises qui ont le mérite de booster l'image du pays dans le concert des nations. Aussi les opposants attendent-ils du chef de l'État français« des prises de positions claires et fermes » sur plusieurs sujets d'intérêt national, en l'occurrence les irrégularités ayant entaché les scrutins de 2011, la réforme de la Commission électorale nationale indépendante, sans oublier les questions sensibles des droits de l'homme, de la démocratie, de la bonne gouvernance. Le déroulement du procès Chebeya dont la France a fait un des préalables à la venue de François Hollande pourrait « hanter » l'organisation du sommet. Les thèses du crime d'État tendent à se confirmer à la suite des révélations accablantes du lieutenant colonel en cavale, Paul Mwilambwé, contre l'ex-patron de la police. Préoccupée par l'issue de cette affaire, la France continue d'exiger que les auteurs de l'assassinat du président de la Voix des sans voix soient punis, conformément à la loi. Il ne s'agira pas, certes, de faire le procès du régime Kabila mais de profiter de la tribune du 14e sommet de la Francophonie pour faire passer un message fort dans le sens d'aider la RDC à faire avancer concrètement la démocratie et de promouvoir l'État de droit, explique un analyste.
Toute la question est de savoir comment l'opposition, déjà composite et plurielle, va s'y prendre pour présenter au chef de l'État français un mémorandum unique reflétant son idéal politique. Déjà, lors du passage à Kinshasa de la ministre française déléguée à la Francophonie, l'UDPS, le MLC, l'UNC ainsi que les forces acquises au changement n'ont pas été en mesure de lui présenter un document unique. Incapable de se mettre d'accord sur des dossiers touchant à son propre destin, l'opposition fera preuve, cette fois-ci, de dépassement en parlant d'une seule voix pour l'intérêt de la République qu'elle prétend défendre.
Alain Diasso
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Kabila autorise la diffusion du film de Floribert Chebeya en échange de la venu d'Hollande
http://banamikili.skyrock.com/311139775 ... hange.html
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Lisez-moi ce torchon de l'ancien ambassadeur de France à Kinshasa, Jacquemot...Ah ! ngai èèèèè !!
Il faut aller à Kinshasa !
(Affaires Stratégiques 30/08/2012)
Le Sommet de la francophonie se tiendra du 12 au 14 octobre prochain pour la première fois en Afrique centrale, à Kinshasa précisément. François Hollande y participera. Un Sommet de 50 chefs d’Etat et de gouvernement, une telle invitation ne se refuse pas. Pourtant, d’aucuns conseillaient au Chef de l’Etat français de ne pas s’y rendre, au prétexte que la République démocratique du Congo n’est pas fréquentable, que les dernières élections de novembre 2011 furent chaotiques ou que les droits de l’homme y sont mal respectés, comme l’a montré l’affaire Floribert Chebeya*. Les faits sont vrais et l’indignation est partagée. Mais pour autant, préconiser de ne pas aller à Kinshasa ne relevait-t-il pas de la confusion des genres ?
Certes personne ne peut vanter les mérites de la démocratie congolaise et l’impartialité de sa justice. Mais faut-il pour autant encore punir les Congolais, déjà meurtris pas tant d’années de mobutisme, de guerres civiles et les millions de morts et de disparus après 1996 ? Pourquoi cet acharnement envers ce pays resté malgré tout debout et encore miraculeusement installé dans ses frontières, et à travers lui sanctionner l’Afrique, toujours résumée à ses autocrates et à sa mauvaise gouvernance ? Pour ne point se compromettre, se donner, sans risque et sans effort, une bonne conscience ? Le Mexique visité en juin dernier pour un Sommet du G20 a t-il toutes les vertus démocratiques ? Est-il exempt de trafics en tous genres ? Ne connaît-il pas le plus grand nombre d’homicides ?
Une promesse se tient. Il y a trois ans, lorsque Madagascar, dont la démocratie vacillait encore, ne fut pas considéré digne de recevoir le précédent Sommet de la francophonie, la sanction tomba mais des mois auparavant. Ce fut Montreux, une belle villégiature dans un pays « propre » s’il en est. Rien de tel n’a été décidé pour Kinshasa. A aucun moment. Au contraire, non seulement son choix a été confirmé, mais il le fut comme le respect d’une promesse ancienne, faite déjà il y a 25 ans, pour saluer l’Afrique centrale. Abdou Diouf le rappelle souvent. Et chacun des Etats membres a été sollicité pour apporter sa pierre à la préparation, notamment la France qui y rencontre parmi les intellectuels, les journalistes et les militants associatifs un formidable élan d’amitié et qui y mène une coopération active, en faveur du français notamment.
Faire payer Joseph Kabila pour les égarements de son régime, le soumettre, c’est aussi oublier que les Nations unies, présentes depuis plus de 10 ans, voire 50 ans – et dont le mandat vient d’être renouvelé avec le soutien français – ont apporté avec un contingent de 20 000 hommes une aide importante au déroulement des élections et partagent une partie de la responsabilité du fiasco et de l’insécurité qui persiste dans l’Est du pays. C’est occulter gravement le travail patient mené par les partenaires et les ONG pour consolider la société civile et les institutions.
Sanctionner Joseph Kabila, était-ce bien le sujet ? Fêter la francophonie l’est en revanche. La RD Congo est le premier pays francophone du monde par sa population. On y parle partout le français (grâce au clergé belge qui fut souvent flamand !), parfois mieux qu’en France. On y développe une créativité culturelle inouïe, dans tous les domaines, la musique bien sûr (on pense au Staff Benda Bilili), mais aussi le théâtre, la littérature, les arts plastiques. Parfois grâce aux réseaux des Instituts français et des Alliances françaises. Il faut saluer, mieux, il faut soutenir cette énergie porteuse d’une vraie démocratie à la base, contestatrice parfois, militante souvent, émissaire d’un autre avenir. Une manière de saluer la mémoire de Chebeya et de tant d’autres.
Refuser de venir à Kinshasa serait brider cette énergie et faire le jeu de ceux qui, au Congo, préfèrent s’enfermer dans la paranoïa de la victime permanente, jaloux du voisin, l’enfant chéri des bien-pensants, le Rwanda (un ancien francophone qui, lui, a abandonné le français). La frustration des Congolais engagés aurait été grande. En France, ce serait faire le jeu des nostalgiques de la Françafrique, de cette condescendance méprisante, donneuse de leçons, ignorante des réalités paradoxales et gérante des intérêts à la petite semaine. Le changement de la relation à l’Afrique c’est se rendre compte sur place, sans préjugés, partager le repas et dire franchement sa pensée, sans condamner a priori. Il n’y a dans cette démarche aucune compromission.
Ne pas aller à Kinshasa aurait plombé pour un bon moment la dynamique de la francophonie qui n’en a pas besoin. La laisser inerte, déboussolée par l’absence du représentant de sa mère nourricière. Sait-on que l’avenir de la francophonie, les valeurs qu’elle porte, de solidarité et de diversité, et que François Hollande pourra proclamer à Kinshasa, les yeux dans les yeux, est en Afrique et non ailleurs ? Pour des raisons démographiques : les femmes africaines ont cinq enfants ou plus ; les femmes francophones, de la France, de la Suisse romande, de la Wallonie ou du Nouveau Brunswick, deux ou moins. On dit à Kinshasa Bazo meka mozindo y’ebale na mosapi (« on ne jauge pas la profondeur du fleuve avec le doigt »). Il faut aller à Kinshasa pour jauger la profondeur du Fleuve Congo, mais sans s’y noyer.
* Du nom de ce militant ignoblement assassiné et dont le procès n’a satisfait personne puisque seuls des seconds couteaux ont été condamnées et que le chef de la police de l’époque n’a pas été interpellé, simplement démis.
Par Pierre Jacquemot, chercheur associé à l’IRIS
Il faut aller à Kinshasa !
(Affaires Stratégiques 30/08/2012)
Le Sommet de la francophonie se tiendra du 12 au 14 octobre prochain pour la première fois en Afrique centrale, à Kinshasa précisément. François Hollande y participera. Un Sommet de 50 chefs d’Etat et de gouvernement, une telle invitation ne se refuse pas. Pourtant, d’aucuns conseillaient au Chef de l’Etat français de ne pas s’y rendre, au prétexte que la République démocratique du Congo n’est pas fréquentable, que les dernières élections de novembre 2011 furent chaotiques ou que les droits de l’homme y sont mal respectés, comme l’a montré l’affaire Floribert Chebeya*. Les faits sont vrais et l’indignation est partagée. Mais pour autant, préconiser de ne pas aller à Kinshasa ne relevait-t-il pas de la confusion des genres ?
Certes personne ne peut vanter les mérites de la démocratie congolaise et l’impartialité de sa justice. Mais faut-il pour autant encore punir les Congolais, déjà meurtris pas tant d’années de mobutisme, de guerres civiles et les millions de morts et de disparus après 1996 ? Pourquoi cet acharnement envers ce pays resté malgré tout debout et encore miraculeusement installé dans ses frontières, et à travers lui sanctionner l’Afrique, toujours résumée à ses autocrates et à sa mauvaise gouvernance ? Pour ne point se compromettre, se donner, sans risque et sans effort, une bonne conscience ? Le Mexique visité en juin dernier pour un Sommet du G20 a t-il toutes les vertus démocratiques ? Est-il exempt de trafics en tous genres ? Ne connaît-il pas le plus grand nombre d’homicides ?
Une promesse se tient. Il y a trois ans, lorsque Madagascar, dont la démocratie vacillait encore, ne fut pas considéré digne de recevoir le précédent Sommet de la francophonie, la sanction tomba mais des mois auparavant. Ce fut Montreux, une belle villégiature dans un pays « propre » s’il en est. Rien de tel n’a été décidé pour Kinshasa. A aucun moment. Au contraire, non seulement son choix a été confirmé, mais il le fut comme le respect d’une promesse ancienne, faite déjà il y a 25 ans, pour saluer l’Afrique centrale. Abdou Diouf le rappelle souvent. Et chacun des Etats membres a été sollicité pour apporter sa pierre à la préparation, notamment la France qui y rencontre parmi les intellectuels, les journalistes et les militants associatifs un formidable élan d’amitié et qui y mène une coopération active, en faveur du français notamment.
Faire payer Joseph Kabila pour les égarements de son régime, le soumettre, c’est aussi oublier que les Nations unies, présentes depuis plus de 10 ans, voire 50 ans – et dont le mandat vient d’être renouvelé avec le soutien français – ont apporté avec un contingent de 20 000 hommes une aide importante au déroulement des élections et partagent une partie de la responsabilité du fiasco et de l’insécurité qui persiste dans l’Est du pays. C’est occulter gravement le travail patient mené par les partenaires et les ONG pour consolider la société civile et les institutions.
Sanctionner Joseph Kabila, était-ce bien le sujet ? Fêter la francophonie l’est en revanche. La RD Congo est le premier pays francophone du monde par sa population. On y parle partout le français (grâce au clergé belge qui fut souvent flamand !), parfois mieux qu’en France. On y développe une créativité culturelle inouïe, dans tous les domaines, la musique bien sûr (on pense au Staff Benda Bilili), mais aussi le théâtre, la littérature, les arts plastiques. Parfois grâce aux réseaux des Instituts français et des Alliances françaises. Il faut saluer, mieux, il faut soutenir cette énergie porteuse d’une vraie démocratie à la base, contestatrice parfois, militante souvent, émissaire d’un autre avenir. Une manière de saluer la mémoire de Chebeya et de tant d’autres.
Refuser de venir à Kinshasa serait brider cette énergie et faire le jeu de ceux qui, au Congo, préfèrent s’enfermer dans la paranoïa de la victime permanente, jaloux du voisin, l’enfant chéri des bien-pensants, le Rwanda (un ancien francophone qui, lui, a abandonné le français). La frustration des Congolais engagés aurait été grande. En France, ce serait faire le jeu des nostalgiques de la Françafrique, de cette condescendance méprisante, donneuse de leçons, ignorante des réalités paradoxales et gérante des intérêts à la petite semaine. Le changement de la relation à l’Afrique c’est se rendre compte sur place, sans préjugés, partager le repas et dire franchement sa pensée, sans condamner a priori. Il n’y a dans cette démarche aucune compromission.
Ne pas aller à Kinshasa aurait plombé pour un bon moment la dynamique de la francophonie qui n’en a pas besoin. La laisser inerte, déboussolée par l’absence du représentant de sa mère nourricière. Sait-on que l’avenir de la francophonie, les valeurs qu’elle porte, de solidarité et de diversité, et que François Hollande pourra proclamer à Kinshasa, les yeux dans les yeux, est en Afrique et non ailleurs ? Pour des raisons démographiques : les femmes africaines ont cinq enfants ou plus ; les femmes francophones, de la France, de la Suisse romande, de la Wallonie ou du Nouveau Brunswick, deux ou moins. On dit à Kinshasa Bazo meka mozindo y’ebale na mosapi (« on ne jauge pas la profondeur du fleuve avec le doigt »). Il faut aller à Kinshasa pour jauger la profondeur du Fleuve Congo, mais sans s’y noyer.
* Du nom de ce militant ignoblement assassiné et dont le procès n’a satisfait personne puisque seuls des seconds couteaux ont été condamnées et que le chef de la police de l’époque n’a pas été interpellé, simplement démis.
Par Pierre Jacquemot, chercheur associé à l’IRIS
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