Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition

Comme son nom l'indique, on discute de tout ici mais dans le respect et les règles du forum.
Ilunga
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http://www.afriqueredaction.com/article ... 45056.html




Jeudi 16 août 2012
Appel au soulèvement populaire (pacifique !) contre le régime illégitime et illégal de Joseph KABILA (Président de la RD Congo selon le Gouvernement Belge!)

Crée le 16-08-2012- 16h10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mercredi 16-08-2012 - 16H25 PAR : APRODEC


Mesdames, Messieurs,



Notre association fait observer que le Greffe de la Cour Suprême de Justice (CSJ) de la République Démocratique du Congo est dans l'incapacité - à ce jour - de produire le document attestant du contenu de son arrêt du 16 décembre 2011 - portant les références RE 007 - proclamant élu à la majorité simple en qualité de Président de la République Démocratique du Congo Monsieur Joseph KABILA de sorte que ledit arrêt devrait être considéré comme inexistant et partant, inopposable.



"Une vraie parodie", la prestation de serment de Joseph KABILA - Kinshasa le 20.12.2011


"Tout jugement est écrit et motivé. Il est prononcé en audience publique"
article 21 de la Constitution de la République Démocratique du Congo


A cet égard, l'APRODEC asbl réitère ses précédentes recommandations notamment :


a) au peuple congolais:

- de faire échec au régime illégitime et illégal de Joseph KABILA (auteur, co-auteur, complice et surtout bénéficiaire notamment du faux arrêt de la CSJ ainsi que de la falsification du nombre d'électeurs enrôlés et des résultats du vote) conformément à l'article 64 de la Constitution de la République Démocratique du Congo, lequel article stipule que:

"Tout Congolais a le devoir de faire
échec à tout individu ou groupe d'individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l'exerce en
violation des dispositions de la présente Constitution.
Toute tentative de renversement du régime constitutionnel (en l'occurrence le coup d'état électoral opéré par Joseph KABILA, nous soulignons) constitue une infraction imprescriptible contre la nation et l'Etat. Elle est punie conformément à la loi."


- d'engager des poursuites pénales à l'encontre de Joseph KABILA, Daniel NGOY MULUNDA, Jacques DJOLI, Fidèle SARASSORO, Roger MEECE et consorts pour complicité transnationale de faux en écriture et usage de faux avec prise illégale d'intérêts.


b) au Conseil de sécurité des Nations unies ainsi qu'à tout Etat de droit digne de ce nom, sous peine de se rendre coupable de complicité de faux en écriture:


- à considérer que le contentieux électoral relatif à la proclamation des résultats de l'élection Présidentielle du 28 novembre 2011 en République Démocratique du Congo est toujours pendant. Dès lors, Monsieur Joseph KABILA ne pourrait jouir d'aucune légitimité sur la scène tant nationale qu'internationale;


- de respecter la volonté clairement exprimer par la majorité du peuple congolais en faveur d'une alternance pacifique du pouvoir;


- d'actionner tous les leviers diplomatiques aux fins de reconnaître Monsieur Etienne TSHISEKEDI WA MULUMBA comme étant "le Président élu de la République Démocratique du Congo". Ceci, au regard d'un précédant lié à la reconnaissance par le Conseil de sécurité des Nations Unies de Monsieur René Garcia PREVAL comme Président élu de la République d'Haïti, laquelle reconnaissance est consécutive à un accord conclu en date du 16 février 2006 entre le gouvernement intérimaire d'Haïti d'une part et d'autre part, la Commission électorale de ce pays - sous l'égide de l'ONU et des USA - sur un changement de méthode de comptabilisation des votes blancs.


Pour en savoir plus, nous vous prions de cliquer sur le lien: http://aprodec.blog4ever.com/blog/lire- ... a_cou.html



Du reste, après avoir fait un monitoring du processus électoral depuis 2006 à ce jour, l'APRODEC asbl prépare plusieurs dossiers de plainte qui seront déposés devant les tribunaux belges, la Cour européenne des droits de l'homme, la Cour de justice de la Communauté européenne, la Cour des comptes européenne ainsi que devant le Comité des droits de l'homme des Nations Unies notamment contre certains Gouvernements, des personnalités politiques (...) de l'Union européen impliqués dans les crimes politiques et économiques, ainsi que dans les graves violations du droit international humanitaire en République Démocratique du Congo.


Dans ce cadre, l'APRODEC asbl invite les Congolais ainsi que les amis des Congolais à participer à l'effort tant intellectuel que financier nécessaire pour mener à bien toutes les actions judiciaires susmentionnées. Pour rappel, le numéro de compte bancaire de l'APRODEC asbl est le suivant:
Delta Lloyd Bank: 132-5334362-82 IBAN: BE25132533436282 BIC: BNAGBEBB

Pour tout renseignement, veuillez nous contacter au numéro de téléphone suivant: 0032.484.925.836
Email: aprodecasbl@gmail.com




Fait à Bruxelles, le 18 janvier 2012.



Pour l'APRODEC asbl*,


[Signature]
_____________________
Benjamin Stanis KALOMBO
Président et Administrateur-délégué


*L’Association pour la promotion de la démocratie et le développement de la République Démocratique du Congo (l’APRODEC asbl) est une association de droit belge qui a pour but principal de défendre les intérêts et les droits de la République Démocratique du Congo, des citoyens et des personnes d’origine congolaise. Elle pourra notamment lutter et agir en justice contre toute forme de violation des droits, de la souveraineté et de l’intégrité du territoire de la République Démocratique du Congo ; contre le pillage de ses ressources naturelles ; ainsi que les violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire, qu’elles soient le fait de personnes physiques ou morales, d’un État, quelle que soit leur nationalité, sans limitation dans le temps, ni dans l’espace. L’Association œuvre pour la promotion de la démocratie, le développement socioéconomique et culturel de la RD Congo.


Dans ce cadre, l’Association peut entreprendre, promouvoir et coordonner toute poursuite judiciaire, toute investigation, tout audit, tous travaux, colloques, actions, ainsi qu’établir des rapports et analyses approfondies en rapport avec son but. Elle fait des recommandations et du Lobbying auprès des décideurs étatiques et non étatiques; elle peut également collaborer avec d’autres associations nationales ou internationales poursuivant les mêmes objectifs.


In memoriam Floribert Chebeya, Armand Tungulu, Serge Maheshe, Frack Ngike, Bapuwa Mwamba, Daniel Boteti, Pascal Kabungulu (…) victimes de l’intolérance politique en République Démocratique du Congo _____________________________________________________________________________________
APRODEC asbl : N° d’entreprise (Moniteur Belge) : 891.074.266 ; Siège social : Rue des Vétérinaires, 89 Boîte 3-1070 Anderlecht (Belgique); Tél/Fax : 0032.484.925.836 E-mail : aprodecasbl@gmail.com Blog: http://aprodec.blog4ever.com; Nous rejoindre sur facebook : http://www.facebook.com/aprodecasbl ; Nos Statuts : http://www.ejustice.just.fgov.be/tsv_pd ... 116757.pdf ;
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http://radiookapi.net/actualite/2012/08 ... des-urnes/





Kasaï-Occidental: un déserteur crée un mouvement pour «revendiquer la vérité des urnes»
publié il y a 10 minutes, | Denière mise à jour le 17 août, 2012 à 11:22 | sous Actualité, Kasaï Occidental, Politique, Sécurité.



Les seize officiers mutins au cours du procès à Uvira (Sud-Kivu). Photo Radio Okapi.
Le colonel déserteur John Tshibangu a annoncé jeudi 16 août la création d’un nouveau groupe armé, le Mouvement pour la revendication de la vérité des urnes. Il s’est autoproclamé lieutenant général après avoir quitté dimanche 12 août dernier les rangs des Forces armées de la RDC (FARDC), avec dix-huit hommes de troupe. Il occupait le poste de chef d’Etat major de la 4e région militaire des FARDC au Kasaï-Occidental.
Dans un entretien accordé jeudi à radio okapi, John Tshibangu nie toute intention de rejoindre la rébellion du M23, affirmant que son mouvement s’oppose à « ceux-là qui cherchent à amener notre pays à la balkanisation»:

Télécharger

Le colonel déserteur est activement recherché par les services de sécurité, notamment au Kasaï-Oriental voisin, où les autorités pensent qu’il a été hébergé par un journalistede la Radio télé autonome du Sud-Kasaï de Miabi.
Ce dernier a été arrêté, de même qu’un groupe de personnes accusées de complicité avec John tshibangu.
Le gouverneur de la province, Alphonse Ngoyi Kasanji, affirme que le journaliste aurait reconnu les faits, révélant que l’officier déserteur avait pour mission de recruter des jeunes gens dans le groupement de Bakwa Tshiya, à Miabi.
Ces nouvelles recrues devaient rallier un mouvement insurrectionnel à la solde d’un homme politique bien connu au pays, rapporte la même source, sans préciser son identité.
En l’espace d’un mois, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont subies une série de défections. Le 28 juillet, l’administrateur de territoire de Masisi, Marie-Claire Bangwene, avait annoncé la défection du colonel Eric Badege, commandant du 2è bataillon du 410è régiment FARDC basé à Nabiondo, à une trentaine de kilomètres au Nord-Ouest de Goma dans le Nord-Kivu.
Le 1er aout, le commandant second du 1072e bataillon des Forces armées de la RDC (FARDC) basé à Kaziba, en territoire de Walungu (Sud-Kivu), lieutenant-colonel John Kasisira, ex-CNDP, avait également déserté les rangs de l’armée avec son escorte. Une vingtaine de militaires issus de l’ex-rébellion du CNDP, dont quatre officiers, ont rejoint le 12 aout la rébellion du M23.
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http://www.7sur7.cd/index.php?option=co ... 4:le-phare





Matinée politique de la JUDPS : L'ombre de Tshisekedi
VENDREDI, 17 AOÛT 2012 14:10




Comme annoncé dans l'une de nos précédentes livraisons, la JUDPS (Jeunesse de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social) organise sa matinée politique ce samedi 18 août 2012 à la permanence de ce parti sise 10me Rue, dans la commune de Limete. Cette activité intervient en marge du 20me anniversaire de l'élection d'Etienne Tshisekedi au poste de Premier Ministre, dans la nuit de vendredi au samedi 15 août 1992, par 2.800 délégués réunis en Conférence Nationale Souveraine

(CNS).

Selon une source proche du comité d'organisation, le coup d'envoi de la manifestation est prévu à 12 heures. De nombreux militants et cadres tant de I'UIPS que des partis alliés y sont attendus. Invité spécial de la JUDPS, Etienne Tshisekedi va probablement voler la vedette à tout le monde. Celui qu'on a pris coutume d'appeler affectueusement l'« Elu de la CNS » est en effet fiévreusement attendu à la tribune des orateurs, même si le protocole ne l'a pas formellement inscrit sur la liste des intervenants.Par conséquent, son ombre est en train de planer sur une « matinée politique » où son éventuelle prise de parole serait un événement dans l'événement. Parmi les thèmes que l'auditoire aimerait voir Tshisekedi aborder, il y a avant tout celui, ultra sensible, de la guerre de l'Est. On serait curieux de connaître quelle recette pourrait proposer cet apôtre de la paix et de la non violence pour tirer la patrie de l'étau militaire dans lequel l'a emprisonnée le M 23, avec l'appui militaire et financier du Rwanda, mais aussi le concours des complicités internes.

Des millions de compatriotes voudraient également connaître son point de vue au sujet des initiatives qui se manifestent autour du projet d'organisation d'une consultation nationale ou d'un dialogue national.

Les participants à la « matinée politique » de la JUDPS souhaiteraient ainsi que Tshisekedi fasse le point de la situation politique et sociale du pays après le hold up électoral de novembre 2011, de même qu'il puisse fixer l'opinion tant nationale qu'internationale sur la santé de son parti, après la série de mesures de restructuration de ses organes de direction et des mises en place de leurs animateurs.

Kimp
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http://www.7sur7.cd/index.php?option=co ... -tropiques





Après un long silence : Tshisekedi parle ce samedi
VENDREDI, 17 AOÛT 2012 13:54




Devant les jeunes de l'UDPS, le sphinx se prononcera sans nul doute sur la situation politique actuelle en RDC, de la guerre à l'Est au non respect des Droits de l'homme, en passant par les conditions sociales difficiles que vivent les Congolais.

Le président national de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Etienne Tshisekedi Wa Mulumba, s'adressera demain samedi 18 août 2012 aux jeunes de son parti, devant le siège de cette formation politique situé à Kinshasa/Limete.

Ce, à l'occasion de la clôture du séminaire organisé du 15 au 18 août par ce parti, la date du 15 août coïncidant avec l'élection de Tshisekedi au poste de 1er ministre par plus de 3000 Congolais réunis à la Conférence nationale souveraine. Les jeunes de l'UDPS ont donc invité leur leader pour clôturer cet important forum qui se tient à un moment particulier de l'histoire de la République démocratique du Congo (RDC).

Comme d'aucuns le savent, la RD Congo est soumise à une guerre injuste lui imposée par le Rwanda depuis le mois d'avril, par l'entremise du Mouvement du 23 mars (M23), avec des complices au niveau interne, occasionnant des millions de morts du côté congolais et de nombreux déplacés, sans oublier des exactions dont sont victimes les autochtones.

Aussi, la situation des Droits de l'homme va toujours de mal en pis, des enlèvements enregistrés ça et là, la traque des opposants au pouvoir en place, la dernière en date étant celle de l'honorable Eugène Diomi Ndongala, président national de la Démocratie chrétienne (DC) et porte-parole de la Majorité présidentielle populaire (MPP), plate-forme de soutien à Etienne Tshisekedi pour la vérité des urnes et la conquête de l'impérium.

En plus, la grogne sociale est toujours au rendez-vous, comme d'habitude, en République démocratique du Congo, après onze années de règne de Joseph Kabila et 100 jours depuis la mise en place du gouvernement des « technocrates » dirigé par Augustin Matata Ponyo.

L'émission de nouvelles coupures de billet de banque à valeur faciale adaptée “, la justice à double vitesse, les détournements des deniers publics, les trafics d'influence, la politique des intouchables … feront sans nul doute l'objet de l'adresse d'Etienne Tshisekedi qui symbolise l'espoir de tout un peuple.

Il sera aussi question de conscientiser la jeunesse congolaise en général en vue de prendre une décision sur son avenir. Car, depuis des décennies, celle-ci est toujours sacrifiée. Elle n'a pas droit aux études, faute de moyens. Ceux qui ont la chance d'en arriver au bout sont soit très mal formés et souffrent d'un manque criant de compétence, soit ne trouvent pas d'emplois décents pour devenir indépendants et voler de leurs propres ailes. D'autres jeunes encore sont instrumentalisés par les tenants du pouvoir pour les détourner de leurs objectifs.

Par conséquent, le phénomène « Kuluna », jamais connu auparavant en République démocratique du Congo, est devenu courant dans toute la ville de Kinshasa, voire dans quelques villes à l'intérieur du pays.

Ce type de banditisme est commis par des jeunes adolescents, encadrés des adultes, usant des armes blanches pour extorquer les biens des paisibles passants. Les victimes qui tentent de résister se voient amputer ce certaines parties du corps, à défaut de rendre l'âme. Dans ces gangs, on trouve des enfants de la rue, des sportifs, des voleurs et autres récalcitrants bien connus des autorités locales et communales.

Etienne Tshisekedi aura un mot à dire à ces jeunes qui, faute d'occupations, se livrent à ces actes inciviques que la société entière déplore. Pourtant, au mandat présidentiel passé, l“emploi “était inscrit parmi les “ chantiers “ de Kabila Kabange.

Les jeunes congolais sont tellement négligés qu'ils ont fait piètre figure aux Jeux- Olympiques qui viennent de se clôturer à Londres, ne ramenant aucune médaille dans leur gibecière. Au contraire, quelques athlètes et leurs encadreurs ont préféré s'éclipser pour tenter de gagner leur vie en Europe, alors que la République démocratique du Congo a toutes les potentialités et possibilités de leur accorder un paradis terrestre.

Pour rappel, la dernière sortie médiatique de cette grande personnalité politique a eu lieu au mois de juin dernier, à la Cathédrale Notre Dame du Congo, lorsque la MPP avait organisé une messe de soutien aux victimes de la guerre du Nord-Kivu, sous l'égide d'Eugène Diomi Ndongala.

LEFILS MATADY
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http://www.afrik.com/article26663.html





« La Francophonie sera déshonorée en RDC ! »
Interview de Jean-Louis Tshimbalanga, président de l’association Convergence pour l’Emergence du Congo (CEC)
SAMEDI 18 AOÛT 2012 / PAR ASSANATOU BALDÉ




Le sommet de la Francophonie doit se tenir en octobre à Kinshasa en République démocratique du Congo (RDC). L’association Convergence pour l’Emergence du Congo (CEC) dénonce la tenue d’un sommet dans un pays où les droits de l’homme sont constamment bafoués. Elle a saisi la justice française pour empêcher que l’évènement ait lieu. Jean-Louis Tshimbalanga, président de l’association, explique les raisons de la colère.

Afrik.com : Pourquoi avez-vous saisi la justice pour empêcher le sommet de la Francophonie de se tenir en République démocratique du Congo (RDC) ?
Jean-Louis Tshimbalanga : Notre refus de la tenue de ce sommet est basé sur le droit. La Francophonie est une communauté de partage, réunie autour d’une langue, le français. Il y a des règles à respecter au sein de cette communauté. Une charte qui régit ces règles existe. Il s’agit de la déclaration de Bamako du 3 novembre 2010 qui stipule cinq règles à respecter pour tout membre de la Francophonie :

Le premier point : est le constat de la pratique démocratique des pays membres de la Francophonie.

Le deuxième point : c’est le respect des droits humains. La démocratie, système de valeurs universelles, est fondée sur la reconnaissance du caractère inaliénable de la dignité et de l’égale valeur de tous les êtres humains ; chacun a le droit d’influer sur la vie sociale, professionnelle et politique et de bénéficier du droit au développement.

Le troisième point : Francophonie et démocratie sont indissociables : il ne saurait y avoir d’approfondissement du projet francophone sans une progression constante vers la démocratie et son incarnation dans les faits.

Le quatrième point : l’instauration de l’Etat de droit, dont les institutions doivent être renforcées.

Le cinquième point, l’un des plus importants : c’est la mise en l’application de cette déclaration pour toute personne qui a pris le pouvoir par les armes. La première chose à faire c’est de statuer sur les sanctions des personnes qui ont usé de telles pratiques. Et le pays en question n’est pas convié lorsqu’il y a des réunions internationales. Plusieurs pays, dont l’organisation a estimé qu’ils n’ont pas respecté ses règles, ont déjà été suspendus : le Mali, la Mauritanie, Madagascar et la Guinée-Bissau. Si ces pays ont été suspendus alors pourquoi la RDC ne le serait pas également ? Lorsqu’il y a des textes qui régissent une communauté ils doivent être appliqués pour tous, sans exception. Nous ne comprenons donc pas cette interprétation à double vitesse du texte de la déclaration de Bamako, alors que les pays qui ont été suspendus ont eu des situations de violation des droits de l’homme moins graves qu’en RDC ?

Afrik.com : Que dénoncez-vous dans le régime du Président Joseph Kabila ?
Jean-Louis Tshimbalanga : Le régime de Kabila n’est pas un état de droit mais policier. Lors des élections, l’union européenne a envoyé des observateurs pour vérifier que le scrutin se déroulait dans de bonnes conditions. Leur rapport dit clairement qu’il y a eu des fraudes massives, entrainant des élections non crédibles. Les Etats-Unis ont également envoyé le centre Carter pour superviser le scrutin. Même constat. L’ONU, qui est même au dessus de l’organisation internationale de la Francophonie, indique dans plusieurs de ses rapports qu’il y a eu de graves violations des droits de l’homme et des tueries avant et pendant les élections. Les droits de l’homme sont bafoués tous les jours. Le régime de Joseph Kabila est antidémocratique. La population pleure ses bulletins de vote volés. Les femmes sont violées tous les jours. Le pays est agressé par ses pays voisins, on le sait, qui sont le Rwanda et l’Ouganda. Ce sommet ne peut donc pas avoir lieu. Sinon c’est une insulte au peuple congolais. Si le sommet a lieu, il va déshonorer la Francophonie. Le secrétaire général de l’organisation internationale de la Francophonie (OIF) Abdou Diouf est censé veiller sur la communauté. S’il a des rapports qui contredisent ceux de la Commission Electorale de l’Union Européenne, du Centre Carter et de l’ONU, qu’il nous les présente afin de justifier la tenue de ce sommet à Kinshasa, sinon nous sommes en droit de spéculer sur lui et de croire à une machination de sa part et de l’OIF.

Afrik.com : Vous semblez beaucoup en vouloir à Abdou Diouf. Pourquoi ?
Jean-Louis Tshimbalanga : Je n’en veux pas à la personne même d’Abdou Diouf, qui est comme un père pour moi. C’est en tant que secrétaire général de la Francophonie que je suis en désaccord avec lui. C’est à lui de persuader le Président François Hollande de ne pas tenir ce sommet à Kinshasa, car contrairement à la promesse que lui avait faite Joseph Kabila, elle n’a pas été tenue. S’obstiner à tenir cette Francophonie dans une telle situation laissera la porte ouverte à toute spéculation allant du favoritisme et de la machination. Ce qui non seulement discréditera cette Organisation, mais la déshonorera aussi à la face du monde, car c’est aussi une insulte au peuple français et à la France, seuls détenteurs de la culture de la langue française à laquelle nous sommes appelés à partager et échanger au sein de la communauté francophone. Le 12 et 13 février, monsieur Abdou Diouf a été convié à une réunion à Genève sur la Syrie. Il a déclaré avoir une grande compassion pour le peuple syrien. Pourquoi ne pas condamner de la même façon Joseph Kabila alors qu’il y a une crise majeure en RDC. La tenue d’un tel sommet est immoral auprès d’un peuple qui pleure ses milliers de morts que personne ne dénonce. Maintenant, on veut les humilier en tenant un sommet de la Francophonie.

Afrik.com : Pour le moment le président français François Hollande ne s’est pas prononcé sur sa participation à ce sommet. Est-ce selon vous un signe qu’il ne s’y rendra pas finalement ?
Jean-Louis Tshimbalanga : C’est un président qui ne tergiverse pas avec la justice. Là-dessus il a été très clair. François Hollande ne se laisse pas entrainer dans des machinations. Il ne veut pas violer le patrimoine de la langue française. Il doit se référer aux textes qui régissent la Francophonie. Mais en réalité la question n’est pas celle de savoir si le Président François Hollande va s’y rendre ou non, la question est : Pourquoi la Francophonie transgresse-t-elle ses propres textes pour aller tenir un sommet dans un pays qui doit être frappé par des sanctions prévues comme on l’a fait avec le Mali, la Mauritanie, la Guinée Bissau et le Madagascar, en évoquant le chapitre 5 de cette "Déclaration de Bamako" ?
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http://www.congoindependant.com/article ... cleid=7480




John Tshibangu, l’homme qui veut chasser «Joseph Kabila» du pouvoir



Le colonel John Tshibangu.

Agé de 42 ans, chef d’état-major en second de la 4ème Région militaire (les deux Kasaï), le colonel John Tshibangu - qui revendique le grade de lieutenant général - a annoncé, le jeudi 16 août 2012, sa défection des Forces armées de la RD Congo. Né à Kananga (Kasaï Occidental), ancien des Forces armées zaïroises, Tshibangu que la rédaction de Congo Indépendant a joint au téléphone au début de la soirée du samedi 18 août se présente comme un «commando» formé, en Israël, dans la lutte contre le terrorisme. Antiterrorisme. Il assure avoir pris la résolution de rompre les bans avec les FARDC après avoir pris conscience de l’implication des plus hautes autorités civiles et militaires dans un «projet de balkanisation» du Congo. Après avoir parlé du "Mouvement pour la revendication de la vérité des urnes", «John» se dit maintenant à la tête d’une «Armée du peuple congolais pour le changement et la démocratie». Objectif : Chasser «Joseph Kabila» du pouvoir et installer «le Président élu» Etienne Tshisekedi wa Mulumba.

Le «Mouvement du 23 mars» initié par des ex-combattants étiquetés CNDP a fait des émules. Quatre mois après le lancement de la mutinerie du CNDP-M23, un nouveau mouvement insurrectionnel a vu le jour. Cette fois, l’initiative émane d’un officier congolais. Comme au début de toute organisation, il se constate un certain tatonnement. La dénomination définitive n’est pas encore trouvée. Dans un premier temps, il a été question du «Mouvement de revendication de la vérité des urnes». Dans un second, on parle de l’«Armée du peuple congolais pour le changement et la démocratie». Un «aventurier» de plus? Toute conclusion à ce stade ne serait que hâtive. Wait and see!

"Commando antiterroriste"

Qui est John Tshibangu ? Enrôlé dans les FAZ (Forces armées zaïroises) en 1988, "John" a suivi par la suite une formation à l’EFO (Ecole de formation des officiers) à Kananga avant d’être affecté dans le Service d’action et des renseignements militaires (SARM). Lorsque l’AFDL prend le pouvoir le 17 mai 1997 à Kinshasa, il se trouvait en poste à Uvira (Sud Kivu). En 1998, il refuse de rejoindre la nouvelle rébellion «congolaise» pro-rwandaise dénommée «Rassemblement congolais pour la démocratie». Tshibangu aurait été emprisonné à Munzenze, au Rwanda, pour avoir tenté de détourner un avion rwandais. Il se serait évadé du pénitencier avant de rejoindre le RCD K-ML de Mbusa Nyamwisi. A l’époque, ce dernier avait déjà engagé des pourparlers avec le gouvernement de Kinshasa. La suite est connue. L’officier connaîtra plusieurs affectations à l’Est du pays. Baroudeur, disent ses proches, l’art de guerre n’aurait plus de secret pour lui. Il a affronté les combattants du CNDP à Mushaki avant la débâcle de la fin de l’année 2008. Il a participé à des combats à Kanyabayonga (Nord Kivu). Dernier poste d’attache : Commandant en second de la 4ème Région militaire à Kananga.

Le 6 juin dernier John Tshibangu se trouvait à Kinshasa. En compagnie de 126 autres officiers supérieurs, il participait à la deuxième session du séminaire sur la réforme de l’armée à l’ex-Cité de l’OUA. La rencontre s’est terminée par une «causerie morale». L’orateur n’était autre que «Joseph Kabila». Celui-ci a rappelé aux épaules galonnées présentes «qu’ils ont la mission sacrée d’assurer la paix et la sécurité» sur toute l’étendue du territoire national». Et qu’«il n’y a pas de place pour les officiers indisciplinés qui pensent qu’au sein des FARDC on peut avoir un commandement parallèle». Enfin, a dit "Joseph", «l’officier militaire congolais ne peut pas servir deux maîtres à la fois. On ne peut pas être à la fois officier des FARDC et opérateur minier, il faut choisir entre l’armée et les affaires». Profitant de son séjour kinois, «John» aurait obtenu une audience auprès du «commandant suprême» à qui il aurait révélé la proposition lui faite par un
«haut gradé». La proposition consiste à aller livrer des armes et des munitions aux combattants du M-23. Tshibangu aurait été stupéfait et dégoûté par le «détachement» de «Joseph Kabila» à l’écoute de ce "témoignage".

"Installer Etienne Tshisekedi à la tête de l’Etat"

Samedi 18 août au début de la soirée, l’auteur de ces lignes a pu joindre au téléphone le colonel - le général ? - John Tshibangu. «Le mouvement que je dirige procède de l’initiative d’un Congolais à cent pour cent», lance-t-il en liminaire. Pourquoi a-t-il attendu huit mois après l’organisation des élections pour lancer son "mouvement pour la vérité des urnes" ? «Nous espérions que le personnel politique allait trouver une solution politique aux problèmes nés après l’élection présidentielle chahutée du 28 novembre 2011. Rien n’a été fait. Nous nous sommes concertés avec des amis avant de prendre notre décision…». Quels sont les objectifs de son mouvement ? «La population congolaise demande le changement. Le 28 novembre dernier, Etienne Tshisekedi wa Mulumba a été élu président de la République. Notre objectif est de l’installer à la tête de l’Etat». A-t-il été contacté par des officiels à Kinshasa après son «départ» ? «Il y a eu une tentative d’amorcer des négociations avec moi mais ma décision est irrévocable. J’ai levé l’option de lutter pour l’avènement de la démocratie». Que pourrait-il répondre à ceux qui suspectent l’Angola de «parrainer» son mouvement ? «Je souhaiterais bénéficier du soutien non seulement de l’Angola et de la Belgique mais aussi de celui de toute la communauté internationale…». Quel est le fait ou événement qui a joué le rôle de «détonateur» à sa défection ? «John» dit garder encore quelques «détails secrets» qu’il divulguera «prochainement». Revenant sur la naissance de la mutinerie du M-23, il dit : «Au commencement, les mutins étaient à peine une trentaine d’hommes, curieusement les autorités de Kinshasa ont ordonné un cessez-le-feu alors que les FARDC pouvaient anéantir cette action. Comment ne pas suspecter le gouvernement d’avoir ordonné un cessez-le -feu pour permettre aux insurgés de gagner du temps pour se renforcer en hommes et en matériel ?». Autre grief articulé par le colonel Tshibangu: «Joseph Kabila devait faire une déclaration de la guerre dès que la communauté internationale a confirmé l’implication du Rwanda dans l’agression contre le Congo. En ne le faisant pas, il a bradé la souveraineté nationale en transformant le Congo en un pays de pleurnicheurs du soutien de la communauté internationale… ».

Baudouin Amba Wetshi
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Message par Ilunga »

Kinshasa répond présent au rassemblement organisé par la jeunesse UDPS ce 18 aout

http://banamikili.skyrock.com/310933747 ... -UDPS.html
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Message par Ilunga »

http://www.cheikfitanews.net/article-vi ... 77915.html

http://www.youtube.com/watch?v=5GaFtfSz ... r_embedded





Mardi 21 août 2012
VIDÉO. OU EST DIOMI NDONGALA? RÉPONSES DE FREDDY KITA, SG DE DÉMOCRATIE CHRÉTIENNE




Le 27 juin 2012 à Kinshasa, des gens lourdement armés avaient enlevé monsieur Eugène Diomi Ndongala, président du parti congolais DC, Démocratie Chrétienne. Les membres de sa famille biologique, les membres de son parti et tous ses amis n’ont plus de nouvelles du leader politique.

Lors de l’enlèvement de monsieur Diomi, les médias pro-Kabila avaient justifié cet enlèvement par de raisons de mœurs. Depuis lors, le discours a changé.

Monsieur Freddy Kita , secrétaire général de démocratie chrétienne était de passage en Belgique.

Nous lui avons accordé la parole afin qu’il éclaire l’opinion sur cet enlèvement.

Où est Diomi?

Entre les mains de la police politique de monsieur « Joseph Kabila » , le Président sortant.

Pourquoi l’a-t-on enlevé?

Par peur de voir la MPP, majorité présidentielle populaire prendre de l’envergure dans le paysage politique congolais. Par peur de voir l’impérium se retrouver entre les mains de monsieur Étienne Tshisekedi, le Président élu.

Quel message aux Congolais vivant à l’ étranger?

Qu’ils continuent la pression. Des résultats apparaissent progressivement comme la prise de position de monsieur Mélenchon, du parti de gauche Français.

Pourquoi les pressions sur place en RD Congo ne suffisent-elles pas?

La république démocratique du Congo est actuellement une véritable république bananière où les droits les plus élémentaires sont foulés au pied.

Illustration? Des emprisonnements injustifiés: Kuthino, Mokia…Des assassinats: Chebeya, Bazana, Armand Tungulu …

Cheik FITA

Bruxelles, le 21 août 2012
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Message par Ilunga »

Exclusivité: 20 ans jeunesse UDPS à kinshasa

http://www.congomikili.com/exclusivite- ... -troubles/
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Message par Ilunga »

http://www.7sur7.cd/index.php?option=co ... 4:le-phare





Kasaï-Oriental : Chasse au colonel Tshibangu !
MERCREDI, 22 AOÛT 2012 14:12




Alors qu’à Kinshasa, l’affaire de la défection du colonel John Tshibangu, chef d’Etat-major de la 4me Région militaire (Kasaï Occidental) continue de se chuchoter de bouche à oreilles ou à travers des textos des téléphones mobiles, ce n’est pas le cas au Kasaï Oriental. Ici, le gouverneur de cette province, Alphonse Ngoie Kasanji, a lancé le plus officiellement du monde la campagne de traque de ce colonel soupçonné d’être en collusion avec les rebelles du M23.


Tout au long du dernier week-end, le numéro un du Kasaï Oriental a multiplié des rassemblements populaires à Mbuji-Mayi, Miabi, Kabeya-Kamwanga, Mwene-Ditu et d’autres cités de sa province. Aux militaires, aux policiers, aux commissaires de District, aux administrateurs des territoires, aux chefs des secteurs et aux populations civiles, il a recommandé un maximum de vigilance à l’égard non seulement de cet officier déserteur mais aussi de tous les présumés infiltrés à sa solde.
Aux jeunes, il a spécialement demandé de ne pas répondre aux offres de recrutement qui proviendraient du colonel John Tshibangu, qui s’est auto- proclamé chef d’une obscure rébellion brandissant le label de Mouvement pour la Revendication de la Vérité des Urnes (MRVU).
Selon les informations en circulation depuis la semaine dernière, cet officier supérieur a disparu de Kananga le dimanche 12août2012, à la tête d’un peloton de 18 hommes armés.
Au niveau de la hiérarchie militaire, on semble privilégier la traque en silence du fugitif. S’il ne bénéficie pas de larges complicités, pense-t-on, son aventure ne devrait pas aller loin. Mais, le fait qu’il se soit signalé à Miabi, dans la périphérie de la ville de Mbuji-Mayi, pourrait être interprété comme un des indices de sa présence dans le territoire du Grand Kasaï.
La gestion du dossier Tshibangu appelle toutefois beaucoup de lucidité et de sang-froid de la part des autorités politiques et militaires des deux Kasaï, afin de prévenir des dérapages de nature à provoquer un fossé entre les populations civils et les limiers qui seraient aux trousses des fugitifs. Si cette traque se transforme en campagne de diabolisation des innocents, elle va brouiller les pistes au lieu de favoriser la découverte du pot aux roses.
Kimp
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