Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Posté : 27 juil. 2012, 21:27
http://www.congoone.net/one/index.php?o ... &Itemid=27
La SNEL coupe l’électricité à la CENI, Ngoy Mulunda perturbé par l’arrivée des inspecteurs de la Cour des Comptes !
Écrit par Joseph ILUNGA
Vendredi, 27 Juillet 2012 19:29
Pour avoir proclamé Kabila Kabange président de la République en tordant le cou à la vérité des urnes, Ngoy Mulunda s’est toujours considéré non sans raison comme un intouchable au Congo à démocratiser. On en veut pour preuve la mystification de l’audit interne initié par la Commission nationale électorale indépendante (CENI) en mars dernier. En cause, les effectifs non maitrisés à la CENI où certains percevaient trois salaires par mois.
Pour ce qui est du personnel fictif, des langues se délient et mettent en cause le directeur administratif et responsable des ressources humaines qui ne s’est pas contenté de recruter à tour de bras, allant jusqu’à gonfler l’effectif pour des raisons faciles à deviner.
Mais, comment en est-on arrivé là ? On n’explique à la CENI que les égarements du seul directeur administratif ne suffisent pas pour expliquer l’étendue de la gabegie financière qui gangrène la CENI. S’il est vrai que l’homme a la pleine confiance de Ngoy Mulunda dont il partage les convictions religieuses (il prie à la Nouvelle Eglise Méthodiste) dont le président de la CENI est le gourou), il ne peut être tenu pour le seul responsable de la mauvaise affectation des ressources de la CENI.
En fait, plusieurs départements doivent justifier des sorties de caisse. La mission s’est révélée impossible pour le questeur, Carole Kabanga, étant donné l’opacité de la gestion financière de la CENI. Au point que pour tenter de freiner l’hémorragie, des auditeurs dépêchés à la CENI ont été, à un moment, chargés de la paie du personnel et non les agents payeurs.
Mais, cela n’a pas servi à grand-chose parce que ce sont les membres nommés du Bureau de la CENI, représentants de la kabilie et de son opposition) qui sont tous au cœur de la magouille.
Si à la CENI, on reconnaît volontiers qu’il arrive souvent que Daniel Ngoy Mulunda Nyanga décide seul, comme en novembre 2011 quand il avait ordonné la permutation des chefs d’antenne de la CENI contre l’avis du Bureau, les six autres membres du Bureau ne sont pas des enfants de chœur. Ils excellent tous dans les trafics d’influence avec une mention particulière pour le premier vice-président Ndjoli du MLC qui s’est distingué en recommandant plus d’une fois l’envoi en mission des personnes sans qualités techniques requises.
Deux femmes semblent néanmoins au cœur du dispositif de la gestion prédatrice de la CENI : le questeur Carole Kabanga et la caissière Mme Kabulo Sina appelée affectueusement la financière. Au bureau de Mme le questeur, on soutient que ce n’est pas elle qui a volé ( !) l’argent mais que les fonds sont sortis en désordre sans justification ni bon de sortie de caisse. La « financière » Kabulo Sina, que Congoone a réussi à joindre sur son portable, plaide naturellement non coupable. C’est le contraire qui aurait étonné. Un de ses proches précise d’ailleurs qu’elle n’a qu’un poste exécutif et non décisionnel.
A Congoone, on reste convaincu que Mme Kabulo est un élément essentiel de la chaine maffieuse au sein de la CENI. C’est ici le lieu de rappeler que quand, au cours de son séjour aux Etats-Unis d’Amérique avant le tenue des élections de novembre 2011, Ngoy Mulunda a sollicité d’un PDG d’une entreprise publique la somme de 500.000 dollars yankée ( lettre dont Congoone a publié la copie dans son édition du 11 octobre 2011) en s’engageant à régulariser la situation à son retour à Kinshasa, c’est à Mme Kabulo Sina qu’il avait souhaité que cette bagatelle somme soit remise. Comme si la CENI ne disposait pas d’un compte en banque !
Contacté à son tour au sujet de la gabegie financière qui a élu domicile à la CENI, le directeur des opérations confiera à Congoone qu’il n’était pas habilité à répondre à nos questions, mais saisira l’opportunité lui offerte pour nier tout détournement et toute présence des agents fictifs.
A beau mentir qui vient de loin ! Saisie des informations pertinentes sur la mauvaise affectation des ressources financières publiques à la CENI, la Cour des Comptes a décidé de diligenter un audit dans la « maison » de Ngoy Mulunda Nyanga.
Comme on pouvait s’y attendre, c’est la mauvaise humeur qui prédomine dans le chef des membres du Bureau paniqués à l’idée que l’audit externe ne vienne exhumer les cadavres cachés dans les tiroirs et non élucidés par l’audit interne de mars dernier.
Du coup, mesdames le questeur et la « financière » se battent comme de vraies diablesses dans un bénitier pour préparer les pièces justificatives qui n’existent pas. Peut-être, faudra-t-il les inventer. Rien n’est moins sûr !
Pendant ce temps, le personnel est impayé depuis deux mois. Pour le mois de mai dernier, la paie se fait en deux tranches, d’abord 40% et après un mois la seconde tranche de 60% pourrait intervenir.
Comme si cela ne suffisait pas, depuis une semaine, les bureaux de la CENI sont plongés dans le noir par la SNEL qui n’a trouvé comme moyen de rentrer dans ses droits face à l’insolvabilité de la CENI que de couper l’électricité. Toute honte bue, le richissime Ngoy Mulunda recourt depuis lors à un groupe électrogène qui, comble de ridicule, tombe parfois en panne sèche !
Alors que les membres nommés du Bureau de la CENI appelés Bureau politique se sont comportés en gestionnaires voyous probablement à cause du hold-up électoral qu’ils ont opérés en faveur de Kabila Kabange se croyant par le fait même intouchables, les voilà aujourd’hui à la recherche des boucs émissaires qui ont divulgué les « secrets » de la CENI à la presse. En ligne de mire, se trouve le personnel que la Commission électorale indépendante (la CEI) d’Apollinaire Malu Malu a légué à la CENI de Ngoy Mulunda. Les bonzes de la CENI semblent avoir trouvé le prétexte pour s’en séparer : la diminution de l’effectif des agents de la CENI fortement conseillée par le PPRD Matata Mponyo, le premier ministre de Kabila, semble-t-il, parce que l’enveloppe salariale de la CENI aurait été revue à la baisse.
En attendant les conclusions de l’audit des inspecteurs de la Cour des Comptes, pour autant que Kabila Kabange en autorise la publication, Ngoy Mulunda confie à qui veut l’entendre qu’il a eu l’argent avant son arrivée à la tête de la CENI avec le PAREC (programme œcuménique de la paix et de la réconciliation). Drôle d’assertion fait par un pasteur protestant dans un pays où ses pairs sont pauvres comme leurs fidèles à part quelques dignitaires cupides qui ont eu à flirter avec le mobutisme et servent aujourd’hui la kabilie avec abnégation !
La vérité sur la richesse emmagasinée par Daniel Ngoy Mulunda reste entourée d’un mystère tout comme les sont les diplômes qu’il prétend avoir obtenu aux USA en faisant deux masters dans l’intervalle de six mois. Soit !
On sait néanmoins que l’insolente richesse dont se vante le PPRD président de la CENI n’est pas tombée du ciel, mais bien d’une escroquerie politico-financière organisée sous couvert du fameux PAREC. Une caisse noire en millions de dollars a été mise en disposition de Ngoy Mulunda par Kabila avec pour objectif avoué de récupérer des armes détenues par la population. Sans titre ni droit, Ngoy Mulunda a ainsi récupéré des armes principalement remises par les épouses des militaires moyennant une pitance de 50 dollars américains. En ce moment où l’intégrité territoriale du Congo, dans son existence comme Etat, est à nouveau menacée, il ne serait pas illégitime de se demander si en « rachetant » les armes auprès de femmes des militaires, Ngoy Mulunda n’a pas contribué, sous l’impulsion de son mentor et financier, à désarmer les soldats de l’armée gouvernementale. L’histoire y répondra.
La SNEL coupe l’électricité à la CENI, Ngoy Mulunda perturbé par l’arrivée des inspecteurs de la Cour des Comptes !
Écrit par Joseph ILUNGA
Vendredi, 27 Juillet 2012 19:29
Pour avoir proclamé Kabila Kabange président de la République en tordant le cou à la vérité des urnes, Ngoy Mulunda s’est toujours considéré non sans raison comme un intouchable au Congo à démocratiser. On en veut pour preuve la mystification de l’audit interne initié par la Commission nationale électorale indépendante (CENI) en mars dernier. En cause, les effectifs non maitrisés à la CENI où certains percevaient trois salaires par mois.
Pour ce qui est du personnel fictif, des langues se délient et mettent en cause le directeur administratif et responsable des ressources humaines qui ne s’est pas contenté de recruter à tour de bras, allant jusqu’à gonfler l’effectif pour des raisons faciles à deviner.
Mais, comment en est-on arrivé là ? On n’explique à la CENI que les égarements du seul directeur administratif ne suffisent pas pour expliquer l’étendue de la gabegie financière qui gangrène la CENI. S’il est vrai que l’homme a la pleine confiance de Ngoy Mulunda dont il partage les convictions religieuses (il prie à la Nouvelle Eglise Méthodiste) dont le président de la CENI est le gourou), il ne peut être tenu pour le seul responsable de la mauvaise affectation des ressources de la CENI.
En fait, plusieurs départements doivent justifier des sorties de caisse. La mission s’est révélée impossible pour le questeur, Carole Kabanga, étant donné l’opacité de la gestion financière de la CENI. Au point que pour tenter de freiner l’hémorragie, des auditeurs dépêchés à la CENI ont été, à un moment, chargés de la paie du personnel et non les agents payeurs.
Mais, cela n’a pas servi à grand-chose parce que ce sont les membres nommés du Bureau de la CENI, représentants de la kabilie et de son opposition) qui sont tous au cœur de la magouille.
Si à la CENI, on reconnaît volontiers qu’il arrive souvent que Daniel Ngoy Mulunda Nyanga décide seul, comme en novembre 2011 quand il avait ordonné la permutation des chefs d’antenne de la CENI contre l’avis du Bureau, les six autres membres du Bureau ne sont pas des enfants de chœur. Ils excellent tous dans les trafics d’influence avec une mention particulière pour le premier vice-président Ndjoli du MLC qui s’est distingué en recommandant plus d’une fois l’envoi en mission des personnes sans qualités techniques requises.
Deux femmes semblent néanmoins au cœur du dispositif de la gestion prédatrice de la CENI : le questeur Carole Kabanga et la caissière Mme Kabulo Sina appelée affectueusement la financière. Au bureau de Mme le questeur, on soutient que ce n’est pas elle qui a volé ( !) l’argent mais que les fonds sont sortis en désordre sans justification ni bon de sortie de caisse. La « financière » Kabulo Sina, que Congoone a réussi à joindre sur son portable, plaide naturellement non coupable. C’est le contraire qui aurait étonné. Un de ses proches précise d’ailleurs qu’elle n’a qu’un poste exécutif et non décisionnel.
A Congoone, on reste convaincu que Mme Kabulo est un élément essentiel de la chaine maffieuse au sein de la CENI. C’est ici le lieu de rappeler que quand, au cours de son séjour aux Etats-Unis d’Amérique avant le tenue des élections de novembre 2011, Ngoy Mulunda a sollicité d’un PDG d’une entreprise publique la somme de 500.000 dollars yankée ( lettre dont Congoone a publié la copie dans son édition du 11 octobre 2011) en s’engageant à régulariser la situation à son retour à Kinshasa, c’est à Mme Kabulo Sina qu’il avait souhaité que cette bagatelle somme soit remise. Comme si la CENI ne disposait pas d’un compte en banque !
Contacté à son tour au sujet de la gabegie financière qui a élu domicile à la CENI, le directeur des opérations confiera à Congoone qu’il n’était pas habilité à répondre à nos questions, mais saisira l’opportunité lui offerte pour nier tout détournement et toute présence des agents fictifs.
A beau mentir qui vient de loin ! Saisie des informations pertinentes sur la mauvaise affectation des ressources financières publiques à la CENI, la Cour des Comptes a décidé de diligenter un audit dans la « maison » de Ngoy Mulunda Nyanga.
Comme on pouvait s’y attendre, c’est la mauvaise humeur qui prédomine dans le chef des membres du Bureau paniqués à l’idée que l’audit externe ne vienne exhumer les cadavres cachés dans les tiroirs et non élucidés par l’audit interne de mars dernier.
Du coup, mesdames le questeur et la « financière » se battent comme de vraies diablesses dans un bénitier pour préparer les pièces justificatives qui n’existent pas. Peut-être, faudra-t-il les inventer. Rien n’est moins sûr !
Pendant ce temps, le personnel est impayé depuis deux mois. Pour le mois de mai dernier, la paie se fait en deux tranches, d’abord 40% et après un mois la seconde tranche de 60% pourrait intervenir.
Comme si cela ne suffisait pas, depuis une semaine, les bureaux de la CENI sont plongés dans le noir par la SNEL qui n’a trouvé comme moyen de rentrer dans ses droits face à l’insolvabilité de la CENI que de couper l’électricité. Toute honte bue, le richissime Ngoy Mulunda recourt depuis lors à un groupe électrogène qui, comble de ridicule, tombe parfois en panne sèche !
Alors que les membres nommés du Bureau de la CENI appelés Bureau politique se sont comportés en gestionnaires voyous probablement à cause du hold-up électoral qu’ils ont opérés en faveur de Kabila Kabange se croyant par le fait même intouchables, les voilà aujourd’hui à la recherche des boucs émissaires qui ont divulgué les « secrets » de la CENI à la presse. En ligne de mire, se trouve le personnel que la Commission électorale indépendante (la CEI) d’Apollinaire Malu Malu a légué à la CENI de Ngoy Mulunda. Les bonzes de la CENI semblent avoir trouvé le prétexte pour s’en séparer : la diminution de l’effectif des agents de la CENI fortement conseillée par le PPRD Matata Mponyo, le premier ministre de Kabila, semble-t-il, parce que l’enveloppe salariale de la CENI aurait été revue à la baisse.
En attendant les conclusions de l’audit des inspecteurs de la Cour des Comptes, pour autant que Kabila Kabange en autorise la publication, Ngoy Mulunda confie à qui veut l’entendre qu’il a eu l’argent avant son arrivée à la tête de la CENI avec le PAREC (programme œcuménique de la paix et de la réconciliation). Drôle d’assertion fait par un pasteur protestant dans un pays où ses pairs sont pauvres comme leurs fidèles à part quelques dignitaires cupides qui ont eu à flirter avec le mobutisme et servent aujourd’hui la kabilie avec abnégation !
La vérité sur la richesse emmagasinée par Daniel Ngoy Mulunda reste entourée d’un mystère tout comme les sont les diplômes qu’il prétend avoir obtenu aux USA en faisant deux masters dans l’intervalle de six mois. Soit !
On sait néanmoins que l’insolente richesse dont se vante le PPRD président de la CENI n’est pas tombée du ciel, mais bien d’une escroquerie politico-financière organisée sous couvert du fameux PAREC. Une caisse noire en millions de dollars a été mise en disposition de Ngoy Mulunda par Kabila avec pour objectif avoué de récupérer des armes détenues par la population. Sans titre ni droit, Ngoy Mulunda a ainsi récupéré des armes principalement remises par les épouses des militaires moyennant une pitance de 50 dollars américains. En ce moment où l’intégrité territoriale du Congo, dans son existence comme Etat, est à nouveau menacée, il ne serait pas illégitime de se demander si en « rachetant » les armes auprès de femmes des militaires, Ngoy Mulunda n’a pas contribué, sous l’impulsion de son mentor et financier, à désarmer les soldats de l’armée gouvernementale. L’histoire y répondra.