Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.congoone.net/one/index.php?o ... &Itemid=27
La SNEL coupe l’électricité à la CENI, Ngoy Mulunda perturbé par l’arrivée des inspecteurs de la Cour des Comptes !
Écrit par Joseph ILUNGA
Vendredi, 27 Juillet 2012 19:29
Pour avoir proclamé Kabila Kabange président de la République en tordant le cou à la vérité des urnes, Ngoy Mulunda s’est toujours considéré non sans raison comme un intouchable au Congo à démocratiser. On en veut pour preuve la mystification de l’audit interne initié par la Commission nationale électorale indépendante (CENI) en mars dernier. En cause, les effectifs non maitrisés à la CENI où certains percevaient trois salaires par mois.
Pour ce qui est du personnel fictif, des langues se délient et mettent en cause le directeur administratif et responsable des ressources humaines qui ne s’est pas contenté de recruter à tour de bras, allant jusqu’à gonfler l’effectif pour des raisons faciles à deviner.
Mais, comment en est-on arrivé là ? On n’explique à la CENI que les égarements du seul directeur administratif ne suffisent pas pour expliquer l’étendue de la gabegie financière qui gangrène la CENI. S’il est vrai que l’homme a la pleine confiance de Ngoy Mulunda dont il partage les convictions religieuses (il prie à la Nouvelle Eglise Méthodiste) dont le président de la CENI est le gourou), il ne peut être tenu pour le seul responsable de la mauvaise affectation des ressources de la CENI.
En fait, plusieurs départements doivent justifier des sorties de caisse. La mission s’est révélée impossible pour le questeur, Carole Kabanga, étant donné l’opacité de la gestion financière de la CENI. Au point que pour tenter de freiner l’hémorragie, des auditeurs dépêchés à la CENI ont été, à un moment, chargés de la paie du personnel et non les agents payeurs.
Mais, cela n’a pas servi à grand-chose parce que ce sont les membres nommés du Bureau de la CENI, représentants de la kabilie et de son opposition) qui sont tous au cœur de la magouille.
Si à la CENI, on reconnaît volontiers qu’il arrive souvent que Daniel Ngoy Mulunda Nyanga décide seul, comme en novembre 2011 quand il avait ordonné la permutation des chefs d’antenne de la CENI contre l’avis du Bureau, les six autres membres du Bureau ne sont pas des enfants de chœur. Ils excellent tous dans les trafics d’influence avec une mention particulière pour le premier vice-président Ndjoli du MLC qui s’est distingué en recommandant plus d’une fois l’envoi en mission des personnes sans qualités techniques requises.
Deux femmes semblent néanmoins au cœur du dispositif de la gestion prédatrice de la CENI : le questeur Carole Kabanga et la caissière Mme Kabulo Sina appelée affectueusement la financière. Au bureau de Mme le questeur, on soutient que ce n’est pas elle qui a volé ( !) l’argent mais que les fonds sont sortis en désordre sans justification ni bon de sortie de caisse. La « financière » Kabulo Sina, que Congoone a réussi à joindre sur son portable, plaide naturellement non coupable. C’est le contraire qui aurait étonné. Un de ses proches précise d’ailleurs qu’elle n’a qu’un poste exécutif et non décisionnel.
A Congoone, on reste convaincu que Mme Kabulo est un élément essentiel de la chaine maffieuse au sein de la CENI. C’est ici le lieu de rappeler que quand, au cours de son séjour aux Etats-Unis d’Amérique avant le tenue des élections de novembre 2011, Ngoy Mulunda a sollicité d’un PDG d’une entreprise publique la somme de 500.000 dollars yankée ( lettre dont Congoone a publié la copie dans son édition du 11 octobre 2011) en s’engageant à régulariser la situation à son retour à Kinshasa, c’est à Mme Kabulo Sina qu’il avait souhaité que cette bagatelle somme soit remise. Comme si la CENI ne disposait pas d’un compte en banque !
Contacté à son tour au sujet de la gabegie financière qui a élu domicile à la CENI, le directeur des opérations confiera à Congoone qu’il n’était pas habilité à répondre à nos questions, mais saisira l’opportunité lui offerte pour nier tout détournement et toute présence des agents fictifs.
A beau mentir qui vient de loin ! Saisie des informations pertinentes sur la mauvaise affectation des ressources financières publiques à la CENI, la Cour des Comptes a décidé de diligenter un audit dans la « maison » de Ngoy Mulunda Nyanga.
Comme on pouvait s’y attendre, c’est la mauvaise humeur qui prédomine dans le chef des membres du Bureau paniqués à l’idée que l’audit externe ne vienne exhumer les cadavres cachés dans les tiroirs et non élucidés par l’audit interne de mars dernier.
Du coup, mesdames le questeur et la « financière » se battent comme de vraies diablesses dans un bénitier pour préparer les pièces justificatives qui n’existent pas. Peut-être, faudra-t-il les inventer. Rien n’est moins sûr !
Pendant ce temps, le personnel est impayé depuis deux mois. Pour le mois de mai dernier, la paie se fait en deux tranches, d’abord 40% et après un mois la seconde tranche de 60% pourrait intervenir.
Comme si cela ne suffisait pas, depuis une semaine, les bureaux de la CENI sont plongés dans le noir par la SNEL qui n’a trouvé comme moyen de rentrer dans ses droits face à l’insolvabilité de la CENI que de couper l’électricité. Toute honte bue, le richissime Ngoy Mulunda recourt depuis lors à un groupe électrogène qui, comble de ridicule, tombe parfois en panne sèche !
Alors que les membres nommés du Bureau de la CENI appelés Bureau politique se sont comportés en gestionnaires voyous probablement à cause du hold-up électoral qu’ils ont opérés en faveur de Kabila Kabange se croyant par le fait même intouchables, les voilà aujourd’hui à la recherche des boucs émissaires qui ont divulgué les « secrets » de la CENI à la presse. En ligne de mire, se trouve le personnel que la Commission électorale indépendante (la CEI) d’Apollinaire Malu Malu a légué à la CENI de Ngoy Mulunda. Les bonzes de la CENI semblent avoir trouvé le prétexte pour s’en séparer : la diminution de l’effectif des agents de la CENI fortement conseillée par le PPRD Matata Mponyo, le premier ministre de Kabila, semble-t-il, parce que l’enveloppe salariale de la CENI aurait été revue à la baisse.
En attendant les conclusions de l’audit des inspecteurs de la Cour des Comptes, pour autant que Kabila Kabange en autorise la publication, Ngoy Mulunda confie à qui veut l’entendre qu’il a eu l’argent avant son arrivée à la tête de la CENI avec le PAREC (programme œcuménique de la paix et de la réconciliation). Drôle d’assertion fait par un pasteur protestant dans un pays où ses pairs sont pauvres comme leurs fidèles à part quelques dignitaires cupides qui ont eu à flirter avec le mobutisme et servent aujourd’hui la kabilie avec abnégation !
La vérité sur la richesse emmagasinée par Daniel Ngoy Mulunda reste entourée d’un mystère tout comme les sont les diplômes qu’il prétend avoir obtenu aux USA en faisant deux masters dans l’intervalle de six mois. Soit !
On sait néanmoins que l’insolente richesse dont se vante le PPRD président de la CENI n’est pas tombée du ciel, mais bien d’une escroquerie politico-financière organisée sous couvert du fameux PAREC. Une caisse noire en millions de dollars a été mise en disposition de Ngoy Mulunda par Kabila avec pour objectif avoué de récupérer des armes détenues par la population. Sans titre ni droit, Ngoy Mulunda a ainsi récupéré des armes principalement remises par les épouses des militaires moyennant une pitance de 50 dollars américains. En ce moment où l’intégrité territoriale du Congo, dans son existence comme Etat, est à nouveau menacée, il ne serait pas illégitime de se demander si en « rachetant » les armes auprès de femmes des militaires, Ngoy Mulunda n’a pas contribué, sous l’impulsion de son mentor et financier, à désarmer les soldats de l’armée gouvernementale. L’histoire y répondra.
La SNEL coupe l’électricité à la CENI, Ngoy Mulunda perturbé par l’arrivée des inspecteurs de la Cour des Comptes !
Écrit par Joseph ILUNGA
Vendredi, 27 Juillet 2012 19:29
Pour avoir proclamé Kabila Kabange président de la République en tordant le cou à la vérité des urnes, Ngoy Mulunda s’est toujours considéré non sans raison comme un intouchable au Congo à démocratiser. On en veut pour preuve la mystification de l’audit interne initié par la Commission nationale électorale indépendante (CENI) en mars dernier. En cause, les effectifs non maitrisés à la CENI où certains percevaient trois salaires par mois.
Pour ce qui est du personnel fictif, des langues se délient et mettent en cause le directeur administratif et responsable des ressources humaines qui ne s’est pas contenté de recruter à tour de bras, allant jusqu’à gonfler l’effectif pour des raisons faciles à deviner.
Mais, comment en est-on arrivé là ? On n’explique à la CENI que les égarements du seul directeur administratif ne suffisent pas pour expliquer l’étendue de la gabegie financière qui gangrène la CENI. S’il est vrai que l’homme a la pleine confiance de Ngoy Mulunda dont il partage les convictions religieuses (il prie à la Nouvelle Eglise Méthodiste) dont le président de la CENI est le gourou), il ne peut être tenu pour le seul responsable de la mauvaise affectation des ressources de la CENI.
En fait, plusieurs départements doivent justifier des sorties de caisse. La mission s’est révélée impossible pour le questeur, Carole Kabanga, étant donné l’opacité de la gestion financière de la CENI. Au point que pour tenter de freiner l’hémorragie, des auditeurs dépêchés à la CENI ont été, à un moment, chargés de la paie du personnel et non les agents payeurs.
Mais, cela n’a pas servi à grand-chose parce que ce sont les membres nommés du Bureau de la CENI, représentants de la kabilie et de son opposition) qui sont tous au cœur de la magouille.
Si à la CENI, on reconnaît volontiers qu’il arrive souvent que Daniel Ngoy Mulunda Nyanga décide seul, comme en novembre 2011 quand il avait ordonné la permutation des chefs d’antenne de la CENI contre l’avis du Bureau, les six autres membres du Bureau ne sont pas des enfants de chœur. Ils excellent tous dans les trafics d’influence avec une mention particulière pour le premier vice-président Ndjoli du MLC qui s’est distingué en recommandant plus d’une fois l’envoi en mission des personnes sans qualités techniques requises.
Deux femmes semblent néanmoins au cœur du dispositif de la gestion prédatrice de la CENI : le questeur Carole Kabanga et la caissière Mme Kabulo Sina appelée affectueusement la financière. Au bureau de Mme le questeur, on soutient que ce n’est pas elle qui a volé ( !) l’argent mais que les fonds sont sortis en désordre sans justification ni bon de sortie de caisse. La « financière » Kabulo Sina, que Congoone a réussi à joindre sur son portable, plaide naturellement non coupable. C’est le contraire qui aurait étonné. Un de ses proches précise d’ailleurs qu’elle n’a qu’un poste exécutif et non décisionnel.
A Congoone, on reste convaincu que Mme Kabulo est un élément essentiel de la chaine maffieuse au sein de la CENI. C’est ici le lieu de rappeler que quand, au cours de son séjour aux Etats-Unis d’Amérique avant le tenue des élections de novembre 2011, Ngoy Mulunda a sollicité d’un PDG d’une entreprise publique la somme de 500.000 dollars yankée ( lettre dont Congoone a publié la copie dans son édition du 11 octobre 2011) en s’engageant à régulariser la situation à son retour à Kinshasa, c’est à Mme Kabulo Sina qu’il avait souhaité que cette bagatelle somme soit remise. Comme si la CENI ne disposait pas d’un compte en banque !
Contacté à son tour au sujet de la gabegie financière qui a élu domicile à la CENI, le directeur des opérations confiera à Congoone qu’il n’était pas habilité à répondre à nos questions, mais saisira l’opportunité lui offerte pour nier tout détournement et toute présence des agents fictifs.
A beau mentir qui vient de loin ! Saisie des informations pertinentes sur la mauvaise affectation des ressources financières publiques à la CENI, la Cour des Comptes a décidé de diligenter un audit dans la « maison » de Ngoy Mulunda Nyanga.
Comme on pouvait s’y attendre, c’est la mauvaise humeur qui prédomine dans le chef des membres du Bureau paniqués à l’idée que l’audit externe ne vienne exhumer les cadavres cachés dans les tiroirs et non élucidés par l’audit interne de mars dernier.
Du coup, mesdames le questeur et la « financière » se battent comme de vraies diablesses dans un bénitier pour préparer les pièces justificatives qui n’existent pas. Peut-être, faudra-t-il les inventer. Rien n’est moins sûr !
Pendant ce temps, le personnel est impayé depuis deux mois. Pour le mois de mai dernier, la paie se fait en deux tranches, d’abord 40% et après un mois la seconde tranche de 60% pourrait intervenir.
Comme si cela ne suffisait pas, depuis une semaine, les bureaux de la CENI sont plongés dans le noir par la SNEL qui n’a trouvé comme moyen de rentrer dans ses droits face à l’insolvabilité de la CENI que de couper l’électricité. Toute honte bue, le richissime Ngoy Mulunda recourt depuis lors à un groupe électrogène qui, comble de ridicule, tombe parfois en panne sèche !
Alors que les membres nommés du Bureau de la CENI appelés Bureau politique se sont comportés en gestionnaires voyous probablement à cause du hold-up électoral qu’ils ont opérés en faveur de Kabila Kabange se croyant par le fait même intouchables, les voilà aujourd’hui à la recherche des boucs émissaires qui ont divulgué les « secrets » de la CENI à la presse. En ligne de mire, se trouve le personnel que la Commission électorale indépendante (la CEI) d’Apollinaire Malu Malu a légué à la CENI de Ngoy Mulunda. Les bonzes de la CENI semblent avoir trouvé le prétexte pour s’en séparer : la diminution de l’effectif des agents de la CENI fortement conseillée par le PPRD Matata Mponyo, le premier ministre de Kabila, semble-t-il, parce que l’enveloppe salariale de la CENI aurait été revue à la baisse.
En attendant les conclusions de l’audit des inspecteurs de la Cour des Comptes, pour autant que Kabila Kabange en autorise la publication, Ngoy Mulunda confie à qui veut l’entendre qu’il a eu l’argent avant son arrivée à la tête de la CENI avec le PAREC (programme œcuménique de la paix et de la réconciliation). Drôle d’assertion fait par un pasteur protestant dans un pays où ses pairs sont pauvres comme leurs fidèles à part quelques dignitaires cupides qui ont eu à flirter avec le mobutisme et servent aujourd’hui la kabilie avec abnégation !
La vérité sur la richesse emmagasinée par Daniel Ngoy Mulunda reste entourée d’un mystère tout comme les sont les diplômes qu’il prétend avoir obtenu aux USA en faisant deux masters dans l’intervalle de six mois. Soit !
On sait néanmoins que l’insolente richesse dont se vante le PPRD président de la CENI n’est pas tombée du ciel, mais bien d’une escroquerie politico-financière organisée sous couvert du fameux PAREC. Une caisse noire en millions de dollars a été mise en disposition de Ngoy Mulunda par Kabila avec pour objectif avoué de récupérer des armes détenues par la population. Sans titre ni droit, Ngoy Mulunda a ainsi récupéré des armes principalement remises par les épouses des militaires moyennant une pitance de 50 dollars américains. En ce moment où l’intégrité territoriale du Congo, dans son existence comme Etat, est à nouveau menacée, il ne serait pas illégitime de se demander si en « rachetant » les armes auprès de femmes des militaires, Ngoy Mulunda n’a pas contribué, sous l’impulsion de son mentor et financier, à désarmer les soldats de l’armée gouvernementale. L’histoire y répondra.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
moi je me demande pourquoi les journaux ne parlent que des salaires impayés de agents de la CENI et non des frais de mission des techniciens qui ont travaillés dans des centres locaux de compilation des résultats de élections de novembre dernier qui ne sont jusqu'aujourd'hui impayés. C'est triste.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Le criminel Kanambe continue à sévir...C'est la tactique de la "chebeyisation" et "bazanisation"...à savoir enlèvement et disparition...
http://www.congoindependant.com/article ... cleid=7444
Flash :
Le secrétaire général adjoint de l’UDPS "enlevé"?
Des membres des forces dites de sécurité de "Joseph Kabila".
L’interpellation aurait eu lieu samedi 28 juillet au domicile de l’intéressé. La nouvelle émane du "Service de communication" de l’Union pour la démocratie et le progrès social.
Selon ce communiqué, le secrétaire général adjoint de l’UDPS chargé des questions administratives, Jean Marie Vianney Kabukanyi Ndadibandu et son jeune frère "ont été enlevés ce samedi soir par la police". "Vers 23h45, explique le texte, alors qu’ils se trouvaient à leur domicile, dont le portail de la parcelle était déjà fermé, les policiers, descendus de trois jeeps qui stationnaient devant la parcelle ont escaladé les murs pour aller les arrêter".
Que lui reproche-t-on?
Le mercredi 25 juillet, une délégation de l’UDPS conduite par Kabukanyi a déposé une pétition à l’ambassade de France à Kinshasa demandant une "délocalisation" du XIVème sommet de la Francophonie prévu en octobre prochain. Motifs invoqués : violations des droits humains, la guerre dans la province du Nord Kivu et le manque de transparence lors des consultations politiques du 28 novembre 2011.
Cette démarche pour le moins audacieuse a eu lieu durant la visite de la ministre française en charge de la Francophonie, Yamina Benguigui. Cette dernière a confirmé la tenue de cette rencontre dans la capitale congolaise sans confirmer ou infirmer la présence du chef d’Etat français, Hollande.
"Jean-Marie Vianney Kabukanyi et son jeune frère ont été sortis de leur domicile et emmenés vers une destination inconnue", conclut le communiqué.
Info CIC
© Congoindépendant 2003-2012
http://www.congoindependant.com/article ... cleid=7444
Flash :
Le secrétaire général adjoint de l’UDPS "enlevé"?
Des membres des forces dites de sécurité de "Joseph Kabila".
L’interpellation aurait eu lieu samedi 28 juillet au domicile de l’intéressé. La nouvelle émane du "Service de communication" de l’Union pour la démocratie et le progrès social.
Selon ce communiqué, le secrétaire général adjoint de l’UDPS chargé des questions administratives, Jean Marie Vianney Kabukanyi Ndadibandu et son jeune frère "ont été enlevés ce samedi soir par la police". "Vers 23h45, explique le texte, alors qu’ils se trouvaient à leur domicile, dont le portail de la parcelle était déjà fermé, les policiers, descendus de trois jeeps qui stationnaient devant la parcelle ont escaladé les murs pour aller les arrêter".
Que lui reproche-t-on?
Le mercredi 25 juillet, une délégation de l’UDPS conduite par Kabukanyi a déposé une pétition à l’ambassade de France à Kinshasa demandant une "délocalisation" du XIVème sommet de la Francophonie prévu en octobre prochain. Motifs invoqués : violations des droits humains, la guerre dans la province du Nord Kivu et le manque de transparence lors des consultations politiques du 28 novembre 2011.
Cette démarche pour le moins audacieuse a eu lieu durant la visite de la ministre française en charge de la Francophonie, Yamina Benguigui. Cette dernière a confirmé la tenue de cette rencontre dans la capitale congolaise sans confirmer ou infirmer la présence du chef d’Etat français, Hollande.
"Jean-Marie Vianney Kabukanyi et son jeune frère ont été sortis de leur domicile et emmenés vers une destination inconnue", conclut le communiqué.
Info CIC
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://radiookapi.net/actualite/2012/07 ... ps-relaxe/
RDC : le secrétaire général adjoint de l’UDPS relaxé
publié il y a 1 heure, 56 minutes, | Denière mise à jour le 30 juillet, 2012 à 6:28 |
Le secrétaire général adjoint chargé des questions administratives de l’Union pour la démocratique et le progrès social (UDPS), Jean-Marie Vianney Kabukanyi, a été libéré dans la soirée de lundi 30 juillet. L’information est confirmée par le secrétaire général intérimaire de ce parti d’opposition, Bruno Mavungu.
Jean-Marie Vianney Kabukanyi, accusé de détention illégale d’armes, a été arrêté dans la nuit de samedi à dimanche 29 juillet vers 23h45 à son domicile, avec son frère, par des éléments de la Police nationale congolaise (PNC), selon un communiqué de l’UDPS.
Il a d’abord été amené à l’Agence nationale de renseignements (ANR) avant d’être transféré à la légion nationale de la Police d’intervention rapide (PIR), a affirmé le chargé de communication de l’UDPS, Augustin Kabuya.
Il a qualifié cette arrestation de « scénario » de la part du pouvoir en place.
« Ce sont des montages. Vous le savez, comment ça se passe ici chez nous. Quand on veut arrêter un homme politique, on crée toujours des scénarios. Ils nous ont laissé entendre que le secrétaire général détenait des armes de guerre chez lui et quand ils [les policiers] ont vérifié ils se sont rendus compte qu’il n’y avait rien », a ajouté augustin Kabuya.
Le commissaire général de la PNC, le général Charles Bisengimana, dit avoir reçu le rapport de ce dossier ce lundi. D’après lui, il appartient à l’ANR de se prononcer sur ce dossier. Le service des renseignements s’est refusé de tout commentaire.
A l’annonce de l’arrivée de la ministre française à la Francophonie, Yamina Benguigui, Jean-Marie Vianney Kabukanyi a conduit une délégation de son parti à l’ambassade de France à Kinshasa où ils ont déposé une pétition réclamant la délocalisation du XIVe sommet de la Francophonie, au risque de “légitimer” le pouvoir de Kabila.
Etienne Tshisekedi, candidat à la présidentielle de 2011 et président de l’UDPS a toujours contesté la victoire de Joseph Kabila.
A l’issue de sa visite à Kinshasa, Yamina Benguigui a déclaré qu’à part une ou deux personnes, la majorité des opposants congolais ne lui ont pas demandé l’annulation du sommet de la Francophonie qui doit se tenir dans la capitale congolaise en octobre prochain.
RDC : le secrétaire général adjoint de l’UDPS relaxé
publié il y a 1 heure, 56 minutes, | Denière mise à jour le 30 juillet, 2012 à 6:28 |
Le secrétaire général adjoint chargé des questions administratives de l’Union pour la démocratique et le progrès social (UDPS), Jean-Marie Vianney Kabukanyi, a été libéré dans la soirée de lundi 30 juillet. L’information est confirmée par le secrétaire général intérimaire de ce parti d’opposition, Bruno Mavungu.
Jean-Marie Vianney Kabukanyi, accusé de détention illégale d’armes, a été arrêté dans la nuit de samedi à dimanche 29 juillet vers 23h45 à son domicile, avec son frère, par des éléments de la Police nationale congolaise (PNC), selon un communiqué de l’UDPS.
Il a d’abord été amené à l’Agence nationale de renseignements (ANR) avant d’être transféré à la légion nationale de la Police d’intervention rapide (PIR), a affirmé le chargé de communication de l’UDPS, Augustin Kabuya.
Il a qualifié cette arrestation de « scénario » de la part du pouvoir en place.
« Ce sont des montages. Vous le savez, comment ça se passe ici chez nous. Quand on veut arrêter un homme politique, on crée toujours des scénarios. Ils nous ont laissé entendre que le secrétaire général détenait des armes de guerre chez lui et quand ils [les policiers] ont vérifié ils se sont rendus compte qu’il n’y avait rien », a ajouté augustin Kabuya.
Le commissaire général de la PNC, le général Charles Bisengimana, dit avoir reçu le rapport de ce dossier ce lundi. D’après lui, il appartient à l’ANR de se prononcer sur ce dossier. Le service des renseignements s’est refusé de tout commentaire.
A l’annonce de l’arrivée de la ministre française à la Francophonie, Yamina Benguigui, Jean-Marie Vianney Kabukanyi a conduit une délégation de son parti à l’ambassade de France à Kinshasa où ils ont déposé une pétition réclamant la délocalisation du XIVe sommet de la Francophonie, au risque de “légitimer” le pouvoir de Kabila.
Etienne Tshisekedi, candidat à la présidentielle de 2011 et président de l’UDPS a toujours contesté la victoire de Joseph Kabila.
A l’issue de sa visite à Kinshasa, Yamina Benguigui a déclaré qu’à part une ou deux personnes, la majorité des opposants congolais ne lui ont pas demandé l’annulation du sommet de la Francophonie qui doit se tenir dans la capitale congolaise en octobre prochain.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://democratiechretienne.org/2012/07 ... esident-h/
L’ENLEVEMENT DU DEPUTE NATIONAL EUGENE DIOMI NDONGALA, A KINSHASA, ET SA MISE EU SECRET PAR LA POLICE POLITIQUE DE JOSEPH KABILA EN RDC FAIT DES VAGUES A L’ELYSEE AUPRES DU PRESIDENT HOLLANDE
Publié le 31 juillet 2012
L’ENLEVEMENT DU DEPUTE NATIONAL EUGENE DIOMI NDONGALA, A KINSHASA, ET SA MISE EU SECRET PAR LA POLICE POLITIQUE DE JOSEPH KABILA EN RDC FAIT DES VAGUES A L’ELYSEE AUPRES DU PRESIDENT HOLLANDE
Une information captée, par Hubert Ducroit, notre correspondant en France, d’abord à Matignon, ensuite au Quai d’Orsay et, enfin, au secrétariat général de l’Elysée, fait état de la grande colère du Président François Hollande face à la nouvelle sur l’enlèvement et la détention au secret, par Joseph Kabila, du député national Eugène Diomi Ndongala, président de la Démocratie Chrétienne (DC), homme d’affaires congolais, opposant irréductible de la RDC après Etienne Tshisekedi et plusieurs fois arrêté et mis en prison arbitrairement par le même régime politique kabiliste sur base de fausse accusations.
Le président François Hollande, dont l’état d’âme au sujet de cette sordide affaire est parvenu au secrétariat général de l’Elysée par où Hubert Ducroit l’a capté, n’arriverait pas à comprendre l’entêtement de Joseph Kabila dans son déni de liberté à l’opposant rd-congolais et don le dernier maillon qui était encore en liberté, et pas des moindres, notamment M. Eugène Diomi Ndongala Nzomambu, venait d’être effrontément enlevé à Kinshasa au mépris de la Constitution rd-congolaise qui reconnait l’immunité à un parlementaire en fonction et maintenu au secret par la police politique comme si ce dernier aurait commis un crime de lèse-majesté, de haute trahison ou attinte à la sécurité de l’état, alors que non.
Selon la même source, un rapport provenu de la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure) – service secret de la France – à Kinshasa et parvenu au Quai d’Orsay avec répercussion de sa substance à l’Elysée, aurait reinsegné le président français de l’enlèvement de M. Eugène Diomi Ndongala par les agents de la DGRS (Direction générale de renseignement et services spéciaux) de la PNC (Police nationale congolaise), -le même service ayant participé à l’assassinat de l’activiste des droits de l’homme Floribert Chebeya Bahizire – et détenu d’abord au cachot N° 2 de la GR (Garde républicaine) au camp militaire Tshatshi pour se retrouver, enfin, aujourd’hui, au cachot de l’ANR/DSI.
Toutefois, la France aurait promis de s’associer à l’Union Européenne (UE) pour faire pression sur le président Joseph Kabila en vue de le mettre au pas sur le chemin du respect des droits de l’homme et surtout de la libération du « prisonnier politique » Eugène Diomi Ndongala Nzomambu.
Loin de là, une lettre de M.me Patrizia Diomi, épouse du député national rd-congolais Eugène Diomi Ndongala, enlevé et séquestré par le pouvoir de Kinshasa, serait parvenue à l’Elysée et sollicitant le concours de la France pour la libération sans condition de son mari.
L’INTERPRETE du 31/07/2012 n°1142
L’ENLEVEMENT DU DEPUTE NATIONAL EUGENE DIOMI NDONGALA, A KINSHASA, ET SA MISE EU SECRET PAR LA POLICE POLITIQUE DE JOSEPH KABILA EN RDC FAIT DES VAGUES A L’ELYSEE AUPRES DU PRESIDENT HOLLANDE
Publié le 31 juillet 2012
L’ENLEVEMENT DU DEPUTE NATIONAL EUGENE DIOMI NDONGALA, A KINSHASA, ET SA MISE EU SECRET PAR LA POLICE POLITIQUE DE JOSEPH KABILA EN RDC FAIT DES VAGUES A L’ELYSEE AUPRES DU PRESIDENT HOLLANDE
Une information captée, par Hubert Ducroit, notre correspondant en France, d’abord à Matignon, ensuite au Quai d’Orsay et, enfin, au secrétariat général de l’Elysée, fait état de la grande colère du Président François Hollande face à la nouvelle sur l’enlèvement et la détention au secret, par Joseph Kabila, du député national Eugène Diomi Ndongala, président de la Démocratie Chrétienne (DC), homme d’affaires congolais, opposant irréductible de la RDC après Etienne Tshisekedi et plusieurs fois arrêté et mis en prison arbitrairement par le même régime politique kabiliste sur base de fausse accusations.
Le président François Hollande, dont l’état d’âme au sujet de cette sordide affaire est parvenu au secrétariat général de l’Elysée par où Hubert Ducroit l’a capté, n’arriverait pas à comprendre l’entêtement de Joseph Kabila dans son déni de liberté à l’opposant rd-congolais et don le dernier maillon qui était encore en liberté, et pas des moindres, notamment M. Eugène Diomi Ndongala Nzomambu, venait d’être effrontément enlevé à Kinshasa au mépris de la Constitution rd-congolaise qui reconnait l’immunité à un parlementaire en fonction et maintenu au secret par la police politique comme si ce dernier aurait commis un crime de lèse-majesté, de haute trahison ou attinte à la sécurité de l’état, alors que non.
Selon la même source, un rapport provenu de la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure) – service secret de la France – à Kinshasa et parvenu au Quai d’Orsay avec répercussion de sa substance à l’Elysée, aurait reinsegné le président français de l’enlèvement de M. Eugène Diomi Ndongala par les agents de la DGRS (Direction générale de renseignement et services spéciaux) de la PNC (Police nationale congolaise), -le même service ayant participé à l’assassinat de l’activiste des droits de l’homme Floribert Chebeya Bahizire – et détenu d’abord au cachot N° 2 de la GR (Garde républicaine) au camp militaire Tshatshi pour se retrouver, enfin, aujourd’hui, au cachot de l’ANR/DSI.
Toutefois, la France aurait promis de s’associer à l’Union Européenne (UE) pour faire pression sur le président Joseph Kabila en vue de le mettre au pas sur le chemin du respect des droits de l’homme et surtout de la libération du « prisonnier politique » Eugène Diomi Ndongala Nzomambu.
Loin de là, une lettre de M.me Patrizia Diomi, épouse du député national rd-congolais Eugène Diomi Ndongala, enlevé et séquestré par le pouvoir de Kinshasa, serait parvenue à l’Elysée et sollicitant le concours de la France pour la libération sans condition de son mari.
L’INTERPRETE du 31/07/2012 n°1142
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://journalchretien.net/21377-eugene ... n-rd-congo
Diomi serait il sur le même chemin que Flroribert Chebeya ?
Eugène Diomi Ndongala en danger de mort en rd CONGO
Rendre Diomi à la liberté
lundi 30 juillet 2012, par Jean Paul BWANA , pasteur évangéliste
S'INSCRIRE A CHRETIENS EN RESEAU
Ultimatum est donné au pouvoir de Kabila de rendre Eugène Diomi Ndongala à la liberté.
Quelle que soit l’infraction prétendument commise, c’est à la justice de poursuivre et de juger comme cela est bien prévu par la constitution congolaise référendaire
adoptée et consentie par le pouvoir Kabila.
C’est le parquet ( Ministère public ) qui poursuit sur base d’un dossier répressif pré-juridictionnel
et le tribunal ou la cour juge en audience publique, le prévenu ou l’accusé étant présent à l’audience en principe.
Voir en ligne : Enlèvement Eugène Diomi Ndongala
Depuis le 27 juin 2012, date de sa dernière apparition en public, plus personne n’a les nouvelles sur l’opposant politique Eugène Diomi Ndongala. Tantôt signalé comme exilé en Italie, tantôt enfermé dans une de cellules secrètes des hommes du régime Kabila, tantôt en cabale, les spéculations vont bon train. Ce qui met davantage sa vie en danger car, au Congo de Kabila, tout celui qui semble faire ombrage au raïs est en sursis, en ceci qu’à tout moment, les escadrons de la mort peuvent lui ôter la vie sans aucune autre forme de procès. Tout le monde est encore dans la stupeur depuis le triste assassinat de Floribert Chebeya et de son assistant, dans l’enceinte même d’une institution nationale sensée assurer la sécurité des personnes et de leurs biens.
Eugène Diomi Ndongala, président du Parti Politique Démocratie chrétienne, proche collaborateur du président Etienne Tshisekedi était devenu l’homme à abattre de par son engagement dans la lutte pour le rétablissement de la vérité des urnes. Et c’est le jour même de la signature de la Charte fondatrice de la Majorité Présidentielle Populaire (MPP) qu’il aurait été enlevé à Kinshasa.
Une invitation est envoyée à tout le peuple congolais, aux Ong des droits de l’homme et aux églises ( Diomi Ndongala est chrétien pratiquant) afin de battre campagne afin qu’un malheur ne puisse pas lui arriver. Il est inadmissible que le sang du peuple congolais continue à couler en toute impunité.
Quelques réactions sur le sort de Eugène Diomi Ndongala
1.
Chers compatriotes et combattants de la liberté pour la RD Congo,
Une de mes sources au pays vient de me livrer une information grave, très grave même. Le "pouvoir" de Joseph Kabila ne veut pas faire bénéficier l’opposant Eugène Diomi Ndongala d’une procédure de "habeas corpus", par exemple en le présentant devant un juge, car notre compatriote a été "physiquement amoché" par les tortures subies lors de son enlèvement.
Le "pouvoir" dictatorial croit aussi qu’il peut profiter de l’agitation médiatique autour de sa "guerre" au Nord-Kivu pour maintenir en "disparition" cet opposant, le faire oublier, et - pourquoi pas - le tuer carrément... afin d’envoyer un message fort à nous qui contestons sa légitimité après les élections frauduleuses de 2011.
Pour que vive notre compatriote et camarade de lutte Eugène Diomi Ndongala, ne nous fatiguons pas de demander qu’il soit dit où les agents de la dictature l’enferment et le soumette aux tortures dont ils sont coutumiers !
De grâce ne nous fatiguons pas et accompagnons ses familles biologique et politique d’Eugène dans des procédures urgentes auprès d’organisations internationales, régionales et universelles.
Il s’agit d’une urgence, car la vie de notre frère et camarade est en danger !
Nzogu bin Kyantede P R,
Patriote et résistant Congolais
2.
Les combattants de la diaspora qui sont des militaires et autres peuvent s’organiser pour de petites actions qui attirent l’attention de la communaute internationale laquelle est historiquement liee a la violence. Du temps de Bizima Karahamuheto et de Tambwe Mwamba, plusieurs tutsi rwandais t burundais ont ete nommes dans les ambassades congolaises et les institutions internationales au nom du Congo. Ils y sont jusqu’a ce jour. Elevez-les ou a defaut leurs femmes et leurs enfants et exigez la liberation des detenus politiques congolais, les vrais.
Parler a longueur des journes, ca n’emeut personne. Le fils Boshab a provoque la mort d’homme dans un accident de voiture qu’il conduisait en etat d’ebriete, on l’a fait fuire en Belgique son pays d’origine pour le proteger. Son pere es Belge. Ce genre de personnes sont des proies faciles. Si une seule personne parmi les diplomates congolais d’origine rwandaise est enlevee et sequestree, Kagame demandera a Kabila de relacher les detenus vite fait pour que la situation ne degenere pas vu le nombre des Congolais de la diaspora et la demonstration de la mobilisation dont ils ont deja fait preuve.
KK
3.
Réaction de Me Marie-Thérèse Nlandu face à l’enlèvement d’Eugène DIOMI Ndongala
1. Diomi est enlevé, lisons-nous depuis le matin du 27 juin 2012, jour de la signature de la charte MPP( Majorité Présidentielle Populaire).
2. Ultimatum est donné au pouvoir de Kabila de rendre Eugène Diomi Ndongala à la liberté.
Quelle que soit l’infraction prétendument commise, c’est à la justice de poursuivre et de juger comme cela est bien prévu par la constitution congolaise référendaire
adoptée et consentie par le pouvoir Kabila.
C’est le parquet ( Ministère public ) qui poursuit sur base d’un dossier répressif pré-juridictionnel
et le tribunal ou la cour juge en audience publique, le prévenu ou l’accusé étant présent à l’audience en principe.
3. Si Diomi n’est pas remis à la liberté immédiatement dans deux jours maximum,
nous serons fondés d’anticiper auprès des instances internationales que le pire lui est arrivé,
c’est-%
Diomi serait il sur le même chemin que Flroribert Chebeya ?
Eugène Diomi Ndongala en danger de mort en rd CONGO
Rendre Diomi à la liberté
lundi 30 juillet 2012, par Jean Paul BWANA , pasteur évangéliste
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Ultimatum est donné au pouvoir de Kabila de rendre Eugène Diomi Ndongala à la liberté.
Quelle que soit l’infraction prétendument commise, c’est à la justice de poursuivre et de juger comme cela est bien prévu par la constitution congolaise référendaire
adoptée et consentie par le pouvoir Kabila.
C’est le parquet ( Ministère public ) qui poursuit sur base d’un dossier répressif pré-juridictionnel
et le tribunal ou la cour juge en audience publique, le prévenu ou l’accusé étant présent à l’audience en principe.
Voir en ligne : Enlèvement Eugène Diomi Ndongala
Depuis le 27 juin 2012, date de sa dernière apparition en public, plus personne n’a les nouvelles sur l’opposant politique Eugène Diomi Ndongala. Tantôt signalé comme exilé en Italie, tantôt enfermé dans une de cellules secrètes des hommes du régime Kabila, tantôt en cabale, les spéculations vont bon train. Ce qui met davantage sa vie en danger car, au Congo de Kabila, tout celui qui semble faire ombrage au raïs est en sursis, en ceci qu’à tout moment, les escadrons de la mort peuvent lui ôter la vie sans aucune autre forme de procès. Tout le monde est encore dans la stupeur depuis le triste assassinat de Floribert Chebeya et de son assistant, dans l’enceinte même d’une institution nationale sensée assurer la sécurité des personnes et de leurs biens.
Eugène Diomi Ndongala, président du Parti Politique Démocratie chrétienne, proche collaborateur du président Etienne Tshisekedi était devenu l’homme à abattre de par son engagement dans la lutte pour le rétablissement de la vérité des urnes. Et c’est le jour même de la signature de la Charte fondatrice de la Majorité Présidentielle Populaire (MPP) qu’il aurait été enlevé à Kinshasa.
Une invitation est envoyée à tout le peuple congolais, aux Ong des droits de l’homme et aux églises ( Diomi Ndongala est chrétien pratiquant) afin de battre campagne afin qu’un malheur ne puisse pas lui arriver. Il est inadmissible que le sang du peuple congolais continue à couler en toute impunité.
Quelques réactions sur le sort de Eugène Diomi Ndongala
1.
Chers compatriotes et combattants de la liberté pour la RD Congo,
Une de mes sources au pays vient de me livrer une information grave, très grave même. Le "pouvoir" de Joseph Kabila ne veut pas faire bénéficier l’opposant Eugène Diomi Ndongala d’une procédure de "habeas corpus", par exemple en le présentant devant un juge, car notre compatriote a été "physiquement amoché" par les tortures subies lors de son enlèvement.
Le "pouvoir" dictatorial croit aussi qu’il peut profiter de l’agitation médiatique autour de sa "guerre" au Nord-Kivu pour maintenir en "disparition" cet opposant, le faire oublier, et - pourquoi pas - le tuer carrément... afin d’envoyer un message fort à nous qui contestons sa légitimité après les élections frauduleuses de 2011.
Pour que vive notre compatriote et camarade de lutte Eugène Diomi Ndongala, ne nous fatiguons pas de demander qu’il soit dit où les agents de la dictature l’enferment et le soumette aux tortures dont ils sont coutumiers !
De grâce ne nous fatiguons pas et accompagnons ses familles biologique et politique d’Eugène dans des procédures urgentes auprès d’organisations internationales, régionales et universelles.
Il s’agit d’une urgence, car la vie de notre frère et camarade est en danger !
Nzogu bin Kyantede P R,
Patriote et résistant Congolais
2.
Les combattants de la diaspora qui sont des militaires et autres peuvent s’organiser pour de petites actions qui attirent l’attention de la communaute internationale laquelle est historiquement liee a la violence. Du temps de Bizima Karahamuheto et de Tambwe Mwamba, plusieurs tutsi rwandais t burundais ont ete nommes dans les ambassades congolaises et les institutions internationales au nom du Congo. Ils y sont jusqu’a ce jour. Elevez-les ou a defaut leurs femmes et leurs enfants et exigez la liberation des detenus politiques congolais, les vrais.
Parler a longueur des journes, ca n’emeut personne. Le fils Boshab a provoque la mort d’homme dans un accident de voiture qu’il conduisait en etat d’ebriete, on l’a fait fuire en Belgique son pays d’origine pour le proteger. Son pere es Belge. Ce genre de personnes sont des proies faciles. Si une seule personne parmi les diplomates congolais d’origine rwandaise est enlevee et sequestree, Kagame demandera a Kabila de relacher les detenus vite fait pour que la situation ne degenere pas vu le nombre des Congolais de la diaspora et la demonstration de la mobilisation dont ils ont deja fait preuve.
KK
3.
Réaction de Me Marie-Thérèse Nlandu face à l’enlèvement d’Eugène DIOMI Ndongala
1. Diomi est enlevé, lisons-nous depuis le matin du 27 juin 2012, jour de la signature de la charte MPP( Majorité Présidentielle Populaire).
2. Ultimatum est donné au pouvoir de Kabila de rendre Eugène Diomi Ndongala à la liberté.
Quelle que soit l’infraction prétendument commise, c’est à la justice de poursuivre et de juger comme cela est bien prévu par la constitution congolaise référendaire
adoptée et consentie par le pouvoir Kabila.
C’est le parquet ( Ministère public ) qui poursuit sur base d’un dossier répressif pré-juridictionnel
et le tribunal ou la cour juge en audience publique, le prévenu ou l’accusé étant présent à l’audience en principe.
3. Si Diomi n’est pas remis à la liberté immédiatement dans deux jours maximum,
nous serons fondés d’anticiper auprès des instances internationales que le pire lui est arrivé,
c’est-%
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
COMMUNIQUE DE PRESSE DU 09/08/2012
JUSQU’OU VA ALLER L’ORGANISATION INTERNATIONALE DE LA
FRANCOPHONIE (O.I.F.) DANS SON MEPRIS DE LA JUSTICE FRANCAISE ET DES
SOUFFRANCES DES POPULATIONS DE R. D. CONGO ?
Invitation à la Conférence de Presse du jeudi 16/08/2012 à 11h-Palais de Justice de PARIS
En application des dispositions de l’article 788 du Code de Procédure Civile relatives aux cas
d’urgence, le 01/08/2012, le Premier Vice - Président du Tribunal de Grande Instance (T.G.I.) de
PARIS a autorisé l’association CONVERGENCE POUR L’EMERGENCE DU CONGO-CEC à assigner à
jour fixe l’O.I.F. et son Secrétaire Général, l’ancien Président de la République du Sénégal,
Monsieur Abdou DIOUF.
Cette assignation, rédigée par les avocats conseils de l’association CEC, Maîtres Norbert TRICAUD
et Olivier DE BOISSIEU, a fait l’objet d’une procédure de signification le 03/08/2012 au siège
international de l’O.I.F à PARIS, selon acte de notification dont copie jointe.
http://www.congoforum.be/upldocs/COMMUN ... (1)(1).pdf
JUSQU’OU VA ALLER L’ORGANISATION INTERNATIONALE DE LA
FRANCOPHONIE (O.I.F.) DANS SON MEPRIS DE LA JUSTICE FRANCAISE ET DES
SOUFFRANCES DES POPULATIONS DE R. D. CONGO ?
Invitation à la Conférence de Presse du jeudi 16/08/2012 à 11h-Palais de Justice de PARIS
En application des dispositions de l’article 788 du Code de Procédure Civile relatives aux cas
d’urgence, le 01/08/2012, le Premier Vice - Président du Tribunal de Grande Instance (T.G.I.) de
PARIS a autorisé l’association CONVERGENCE POUR L’EMERGENCE DU CONGO-CEC à assigner à
jour fixe l’O.I.F. et son Secrétaire Général, l’ancien Président de la République du Sénégal,
Monsieur Abdou DIOUF.
Cette assignation, rédigée par les avocats conseils de l’association CEC, Maîtres Norbert TRICAUD
et Olivier DE BOISSIEU, a fait l’objet d’une procédure de signification le 03/08/2012 au siège
international de l’O.I.F à PARIS, selon acte de notification dont copie jointe.
http://www.congoforum.be/upldocs/COMMUN ... (1)(1).pdf
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.congoone.net/one/index.php?o ... &Itemid=54
Hold-up électoral de 2011 : un rapport « confidentiel » de la CENI confond Kabila, Roger Meece et Ngoy Mulunda !
Écrit par Raymond LUAULA
Samedi, 11 Août 2012 12:37
Au moment où d’aucuns en sont à chercher le sexe des anges en souhaitant que le sommet de la Francophonie ne se tienne pas à Kinshasa, comme si cela était suffisant pour chasser Kabila du pouvoir en vue de doter le Congo d’un leadership responsable et légitime car issu de la volonté populaire, Congoone vient de mettre la main sur un rapport « confidentiel » de la CENI qui confirme ce que tout le monde sait, à savoir : les résultats des élections de novembre 2011 proclamés par Daniel Ngoy Mulunda sont une falsification de la vérité.
Elaboré au cours d’un Atelier dit d’évaluation et défini comme un espace d’échanges et de recherche concertée des solutions communes ainsi qu’un cadre permettant de contribuer à l’amélioration globale de la gouvernance électorale et particulièrement l’organisation des prochains scrutins, ce rapport coupe-gorge donne la pleine mesure de la planification de la tricherie. A ce titre, il confond non seulement Ngoy Mulunda, mais aussi et surtout Roger Meece, le représentant du Secrétaire général de l’ONU au Congo à démocratiser, qui a apporté son soutien à la falsification de la vérité dont s’est rendu coupable Ngoy Mulunda Nyanga et sa bande du Bureau de la funeste CENI.
Dans ce rapport dénommé « Les élections présidentielles et législatives du 28 novembre 2011, défis, stratégies et résultats », publié le 3 mars 2012, Daniel Ngoy Mulunda a mis en exergue dans son allocution d’ouverture les « défis logistiques du traitement des résultats » avec comme principales activités : le ramassage des plis contenant les fiches des résultats, les procès verbaux, les bulletins de vote et les autres documents des bureaux de vote et de dépouillement, l’aménagement des locaux de compilation des résultats ( CLCR), l’acheminement des copies des procès-verbaux des CLCR vers les SEP et le siège de la Cour suprême de Justice ( CSJ).
Le président PPRD de la CENI ajoute (à la page 20) : « malgré quelques perturbations liées à des violences provoquées dans certaines localités et aux intempéries, tous les plis des bureaux de vote et de dépouillement ont été ramassés et acheminés dans les CLCR pour la compilation des résultats. De même, les PV des CLCR ont été ramenés aux SEP, au siège et à la CSJ ». Cette assertion sera démentie par les conclusions de l’Atelier comme on le verra dans les lignes qui suivent.
Le procès contre l’Assistance électorale internationale, de quoi mettre la puce à l’oreille !
A la page 42, Ngoy Mulunda se plaint du manque de confiance et de franche collaboration entre l’Assistance électorale internationale (AEI) et la CENI.
En rapport avec la révision du fichier électoral, Daniel Ngoy Mulunda note que la CENI n’a pas bénéficié de la solidarité et de l’esprit d’équipe de l’AEI qui, précise-t-il, est basée dans les bâtiments de la CENI. Et Mulunda d’accuser : « lorsque la classe politique et la communauté internationale posaient des questions sur l’effectivité du nettoyage du fichier électoral, c’est l’AEI qui a alimenté l’opposition avec des rumeurs et faux documents prétendant que le fichier n’était pas nettoyé. Cette négation de l’AEI a encouragé l’opposition à ouvrir le débat sur l’audit du fichier électoral ».
Le président de la CENI ne s’arrête pas en si bon chemin. Il accuse l’AEI de s’être mise du côté de l’opposition à qui elle a même fourni de faux documents.
Le procès contre l’AEI continue quand Mulunda soutient : « Depuis un certain temps, l’AEI a pris comme option, au lieu de parler directement avec les autorités de la CENI, de faire discrètement des rapports erronés sur la gestion du processus électoral auprès des autorités congolaises à savoir le président de l’Assemblée nationale, le président du Sénat et les autres autorités pour créer la tension et la méfiance entre les autres institutions de la République et la CENI ».
Question : quand on sait Léon Lobich dit Kengo wa Dondo fait partie des autorités ayant reçu de l’AEI des informations de nature à discréditer la CENI, selon Ngoy Mulunda, on ne peut ne pas s’interroger sur le silence de cimetière observé jusqu’à ce jour sur lesdites informations par le président su Sénat qui se veut pourtant de l’opposition. Passons !
Dans un rôle de procureur taillé sur mesure, Ngoy Mulunda révèle s’être plain auprès de la hiérarchie (NDLR entendez Kabila Kabange) et de l’AEI du double jeu de ses agents qui distribuaient, à l’en croire, de faux documents dans le but de discréditer la CENI, mais sans jamais avoir reçu ni une réponse ni qu’aucune action disciplinaire ait été ouverte à l’endroit des agents coupables.
Comme il n’a cessé de le répéter, Ngoy Mulunda est revenu sur les déclarations du cardinal-archevêque de Kinshasa qui affirmait que les résultats proclamés par la CENI n’étaient pas conformes à la vérité des urnes : « La CENI veut encore une fois souligner que le cardinal Monsengwo n’a jamais eu des résultats électoraux et il n’a jamais déployé plus de 2.000 observateurs dans le pays. Les chiffres qui ont fait l’objet de sa communication sont venus d’un agent de l’AEI qui a communiqué par email avec ses supérieurs hiérarchiques avant de remettre le texte au cardinal qui s’en est approprié ».
Après le discours d’orientation du président de la CENI, suivi de celui de la représentante adjointe du secrétaire général de l’ONU, Mme Leila Zerrougui, les experts de la CENI ont relevé des points forts et des points faibles ayant marqué le processus électoral.
Comme points forts, la CENI a mis en relief sa présence effective et celles de ses structures sur l’ensemble du territoire national, la capitalisation de l’expérience de la CEI dans le choix et la formation des cadres, la capacité de poser des actes prévus par la loi dans les délais légaux, la détermination du bureau de la CENI à organiser les élections dans le délai constitutionnel, le contact avec les partis politiques, la diaspora et les femmes, une bonne circulation des électeurs dans les bureaux de vote, l’accès sans restriction des observateurs internationaux à tous les lieux de leur choix, l’appui très apprécié des hélicoptères angolais, congolais ainsi que des avions de l’armée sud-africaine pour parachever le déploiement du matériel électoral et assurer le ramassage des plis dans les localités où l’aviation de la Monusco n’a pas pu se rendre, le déploiement du matériel électoral par les hélicoptères de la Monusco dans les zones d’accès difficiles ou marquées par l’insécurité, une bonne collaboration avec la police nationale congolaise…
Les points faibles, véritable direct à l’estomac qui coupe le souffle à Ngoy Mulunda et Roger Meece !
La conduite du processus ayant permis à Joseph Kabila de rempiler en 2011 se veut un véritable coup de force et une conjuration. Il ne peut en être autrement à la lecture des points faibles épinglés.
Au niveau de la logistique, du déploiement et du ramassage du matériel électoral, il y a notamment l’insuffisance et le manque du matériel électoral sensible et des imprimés dans certains sites de vote, l’effectif réduit du personnel de l’assistance internationale comparativement au cycle électoral de 2006, le déploiement et le ramassage du matériel électoral ainsi que des plis des résultats opérés sous haute tension et dans une insécurité généralisée, la perturbation dans la planification du transport du matériel se sensibilisation en province, absence des signatures des témoins sur certains procès-verbaux…
Quant à la gestion du fichier électoral, on signale les plaintes relatives à l’inscription des mineurs et des militaires sur les listes électorales, le monnayage des cartes d’électeurs par certains agents, l’arrivée tardive des listes des électeurs présentant parfois des incohérences, l’absence des listes des personnes radiées dans les bureaux de vote, l’insuffisance et la vétuste des kits d’enregistrement des électeurs.
Au niveau du recrutement et de la formation des agents électoraux, il y a le clientélisme dans le recrutement des agents électoraux, la publication tardive des listes des apprenants, le découragement et le désengagement des présidents formateurs dû à l’écart de salaire entre eux et les chefs des centres de vote, un retard à tous les niveaux de la cascade suite aux exigences du calendrier électoral, la formation tardive et bâclée des agents électoraux.
Pour ce qui est de l’organisation du scrutin lui-même, on signale le non respect des règles d’affichage par certains candidats pendant la campagne électorale, la circulation hors circuit normal et sans sécurisation du matériel électoral sensible, le travail de compilation se déroulant dans des conditions difficiles et la falsification des PV, le manque de formation et d’information des témoins et certains observateurs, le non affichage dans certains centres de vote, la publication tardive de la cartographie des bureaux de vote et de dépouillement, le non respect des procédures de repérage des bureaux de vote et de dépouillement, la concentration des observateurs, témoins et journalistes dans les villes et leur absence constatée en milieu rural, la falsification des procès-verbaux au niveau des postes de dépouillement et le changement de chiffres au poste compilation, l’insuffisance du système d’éclairage dans les bureaux de vote, l’accès difficile des témoins et observateurs dans certains bureaux de vote et de dépouillement….
La conséquence à en tirer
Comme tout un chacun peut le réaliser, nombre de points positifs mis en exergue ont été remis en cause par les points négatifs relevés par ce rapport qui est la preuve que la majorité présidentielle au pouvoir à Kinshasa n’est pas seulement une escroquerie politique mais une conjuration contre le peuple congolais.
Devant pareil rapport élaboré par des Congolais oeuvrant à la CENI, quel crédit peut-on accorder au patron de la Monusco, Roger Meece, qui a osé affirmer devant le Conseil de sécurité de l’ONU que les élections du 28 novembre 2011 se sont déroulées dans de bonnes conditions, alors même que l’Assistance électorale internationale était d’un avis contraire au point que Ngoy Mulunda l’accuse de s’être rangée dans le camp de l’opposition ?
La question de fond concerne le bénéficiaire de la maffia électorale organisée par Daniel Ngoy Mulunda. Parce qu’il est évident que Kabila et son assemblée nationale tirent leur légitimité de la tricherie planifiée par Ngoy Mulunda Nyanga et non du peuple congolais dont le vote a été volé, il n’y a qu’une voie de salut pour les ex-Zaïrois : chasser Kabila et ses hommes du pouvoir par tous les moyens en vue de donner une chance à la démocratie et offrir une perspective à notre pays en le dotant d’un leadership responsable. C’est vers cet objectif unique que doivent converger les énergies positives de tous ceux qui ambitionnent de sortir leur pays de l’obscurantisme.
Hold-up électoral de 2011 : un rapport « confidentiel » de la CENI confond Kabila, Roger Meece et Ngoy Mulunda !
Écrit par Raymond LUAULA
Samedi, 11 Août 2012 12:37
Au moment où d’aucuns en sont à chercher le sexe des anges en souhaitant que le sommet de la Francophonie ne se tienne pas à Kinshasa, comme si cela était suffisant pour chasser Kabila du pouvoir en vue de doter le Congo d’un leadership responsable et légitime car issu de la volonté populaire, Congoone vient de mettre la main sur un rapport « confidentiel » de la CENI qui confirme ce que tout le monde sait, à savoir : les résultats des élections de novembre 2011 proclamés par Daniel Ngoy Mulunda sont une falsification de la vérité.
Elaboré au cours d’un Atelier dit d’évaluation et défini comme un espace d’échanges et de recherche concertée des solutions communes ainsi qu’un cadre permettant de contribuer à l’amélioration globale de la gouvernance électorale et particulièrement l’organisation des prochains scrutins, ce rapport coupe-gorge donne la pleine mesure de la planification de la tricherie. A ce titre, il confond non seulement Ngoy Mulunda, mais aussi et surtout Roger Meece, le représentant du Secrétaire général de l’ONU au Congo à démocratiser, qui a apporté son soutien à la falsification de la vérité dont s’est rendu coupable Ngoy Mulunda Nyanga et sa bande du Bureau de la funeste CENI.
Dans ce rapport dénommé « Les élections présidentielles et législatives du 28 novembre 2011, défis, stratégies et résultats », publié le 3 mars 2012, Daniel Ngoy Mulunda a mis en exergue dans son allocution d’ouverture les « défis logistiques du traitement des résultats » avec comme principales activités : le ramassage des plis contenant les fiches des résultats, les procès verbaux, les bulletins de vote et les autres documents des bureaux de vote et de dépouillement, l’aménagement des locaux de compilation des résultats ( CLCR), l’acheminement des copies des procès-verbaux des CLCR vers les SEP et le siège de la Cour suprême de Justice ( CSJ).
Le président PPRD de la CENI ajoute (à la page 20) : « malgré quelques perturbations liées à des violences provoquées dans certaines localités et aux intempéries, tous les plis des bureaux de vote et de dépouillement ont été ramassés et acheminés dans les CLCR pour la compilation des résultats. De même, les PV des CLCR ont été ramenés aux SEP, au siège et à la CSJ ». Cette assertion sera démentie par les conclusions de l’Atelier comme on le verra dans les lignes qui suivent.
Le procès contre l’Assistance électorale internationale, de quoi mettre la puce à l’oreille !
A la page 42, Ngoy Mulunda se plaint du manque de confiance et de franche collaboration entre l’Assistance électorale internationale (AEI) et la CENI.
En rapport avec la révision du fichier électoral, Daniel Ngoy Mulunda note que la CENI n’a pas bénéficié de la solidarité et de l’esprit d’équipe de l’AEI qui, précise-t-il, est basée dans les bâtiments de la CENI. Et Mulunda d’accuser : « lorsque la classe politique et la communauté internationale posaient des questions sur l’effectivité du nettoyage du fichier électoral, c’est l’AEI qui a alimenté l’opposition avec des rumeurs et faux documents prétendant que le fichier n’était pas nettoyé. Cette négation de l’AEI a encouragé l’opposition à ouvrir le débat sur l’audit du fichier électoral ».
Le président de la CENI ne s’arrête pas en si bon chemin. Il accuse l’AEI de s’être mise du côté de l’opposition à qui elle a même fourni de faux documents.
Le procès contre l’AEI continue quand Mulunda soutient : « Depuis un certain temps, l’AEI a pris comme option, au lieu de parler directement avec les autorités de la CENI, de faire discrètement des rapports erronés sur la gestion du processus électoral auprès des autorités congolaises à savoir le président de l’Assemblée nationale, le président du Sénat et les autres autorités pour créer la tension et la méfiance entre les autres institutions de la République et la CENI ».
Question : quand on sait Léon Lobich dit Kengo wa Dondo fait partie des autorités ayant reçu de l’AEI des informations de nature à discréditer la CENI, selon Ngoy Mulunda, on ne peut ne pas s’interroger sur le silence de cimetière observé jusqu’à ce jour sur lesdites informations par le président su Sénat qui se veut pourtant de l’opposition. Passons !
Dans un rôle de procureur taillé sur mesure, Ngoy Mulunda révèle s’être plain auprès de la hiérarchie (NDLR entendez Kabila Kabange) et de l’AEI du double jeu de ses agents qui distribuaient, à l’en croire, de faux documents dans le but de discréditer la CENI, mais sans jamais avoir reçu ni une réponse ni qu’aucune action disciplinaire ait été ouverte à l’endroit des agents coupables.
Comme il n’a cessé de le répéter, Ngoy Mulunda est revenu sur les déclarations du cardinal-archevêque de Kinshasa qui affirmait que les résultats proclamés par la CENI n’étaient pas conformes à la vérité des urnes : « La CENI veut encore une fois souligner que le cardinal Monsengwo n’a jamais eu des résultats électoraux et il n’a jamais déployé plus de 2.000 observateurs dans le pays. Les chiffres qui ont fait l’objet de sa communication sont venus d’un agent de l’AEI qui a communiqué par email avec ses supérieurs hiérarchiques avant de remettre le texte au cardinal qui s’en est approprié ».
Après le discours d’orientation du président de la CENI, suivi de celui de la représentante adjointe du secrétaire général de l’ONU, Mme Leila Zerrougui, les experts de la CENI ont relevé des points forts et des points faibles ayant marqué le processus électoral.
Comme points forts, la CENI a mis en relief sa présence effective et celles de ses structures sur l’ensemble du territoire national, la capitalisation de l’expérience de la CEI dans le choix et la formation des cadres, la capacité de poser des actes prévus par la loi dans les délais légaux, la détermination du bureau de la CENI à organiser les élections dans le délai constitutionnel, le contact avec les partis politiques, la diaspora et les femmes, une bonne circulation des électeurs dans les bureaux de vote, l’accès sans restriction des observateurs internationaux à tous les lieux de leur choix, l’appui très apprécié des hélicoptères angolais, congolais ainsi que des avions de l’armée sud-africaine pour parachever le déploiement du matériel électoral et assurer le ramassage des plis dans les localités où l’aviation de la Monusco n’a pas pu se rendre, le déploiement du matériel électoral par les hélicoptères de la Monusco dans les zones d’accès difficiles ou marquées par l’insécurité, une bonne collaboration avec la police nationale congolaise…
Les points faibles, véritable direct à l’estomac qui coupe le souffle à Ngoy Mulunda et Roger Meece !
La conduite du processus ayant permis à Joseph Kabila de rempiler en 2011 se veut un véritable coup de force et une conjuration. Il ne peut en être autrement à la lecture des points faibles épinglés.
Au niveau de la logistique, du déploiement et du ramassage du matériel électoral, il y a notamment l’insuffisance et le manque du matériel électoral sensible et des imprimés dans certains sites de vote, l’effectif réduit du personnel de l’assistance internationale comparativement au cycle électoral de 2006, le déploiement et le ramassage du matériel électoral ainsi que des plis des résultats opérés sous haute tension et dans une insécurité généralisée, la perturbation dans la planification du transport du matériel se sensibilisation en province, absence des signatures des témoins sur certains procès-verbaux…
Quant à la gestion du fichier électoral, on signale les plaintes relatives à l’inscription des mineurs et des militaires sur les listes électorales, le monnayage des cartes d’électeurs par certains agents, l’arrivée tardive des listes des électeurs présentant parfois des incohérences, l’absence des listes des personnes radiées dans les bureaux de vote, l’insuffisance et la vétuste des kits d’enregistrement des électeurs.
Au niveau du recrutement et de la formation des agents électoraux, il y a le clientélisme dans le recrutement des agents électoraux, la publication tardive des listes des apprenants, le découragement et le désengagement des présidents formateurs dû à l’écart de salaire entre eux et les chefs des centres de vote, un retard à tous les niveaux de la cascade suite aux exigences du calendrier électoral, la formation tardive et bâclée des agents électoraux.
Pour ce qui est de l’organisation du scrutin lui-même, on signale le non respect des règles d’affichage par certains candidats pendant la campagne électorale, la circulation hors circuit normal et sans sécurisation du matériel électoral sensible, le travail de compilation se déroulant dans des conditions difficiles et la falsification des PV, le manque de formation et d’information des témoins et certains observateurs, le non affichage dans certains centres de vote, la publication tardive de la cartographie des bureaux de vote et de dépouillement, le non respect des procédures de repérage des bureaux de vote et de dépouillement, la concentration des observateurs, témoins et journalistes dans les villes et leur absence constatée en milieu rural, la falsification des procès-verbaux au niveau des postes de dépouillement et le changement de chiffres au poste compilation, l’insuffisance du système d’éclairage dans les bureaux de vote, l’accès difficile des témoins et observateurs dans certains bureaux de vote et de dépouillement….
La conséquence à en tirer
Comme tout un chacun peut le réaliser, nombre de points positifs mis en exergue ont été remis en cause par les points négatifs relevés par ce rapport qui est la preuve que la majorité présidentielle au pouvoir à Kinshasa n’est pas seulement une escroquerie politique mais une conjuration contre le peuple congolais.
Devant pareil rapport élaboré par des Congolais oeuvrant à la CENI, quel crédit peut-on accorder au patron de la Monusco, Roger Meece, qui a osé affirmer devant le Conseil de sécurité de l’ONU que les élections du 28 novembre 2011 se sont déroulées dans de bonnes conditions, alors même que l’Assistance électorale internationale était d’un avis contraire au point que Ngoy Mulunda l’accuse de s’être rangée dans le camp de l’opposition ?
La question de fond concerne le bénéficiaire de la maffia électorale organisée par Daniel Ngoy Mulunda. Parce qu’il est évident que Kabila et son assemblée nationale tirent leur légitimité de la tricherie planifiée par Ngoy Mulunda Nyanga et non du peuple congolais dont le vote a été volé, il n’y a qu’une voie de salut pour les ex-Zaïrois : chasser Kabila et ses hommes du pouvoir par tous les moyens en vue de donner une chance à la démocratie et offrir une perspective à notre pays en le dotant d’un leadership responsable. C’est vers cet objectif unique que doivent converger les énergies positives de tous ceux qui ambitionnent de sortir leur pays de l’obscurantisme.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
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Le président Tshisekedi a reçu un émissaire de la diaspora
12 août, 2012
Le président élu de la RDC, Etienne Tshisekedi, a reçu dernièrement dans son cabinet de travail à Kinshasa le pasteur Mbo Emmanuel, envoyé spécial du groupe de pilotage des « Forces de changement » basées en Europe qui est venu lui faire le rapport semestriel de ce groupe.
L’envoyé spécial a rendu compte à son hôte de toutes les actions de pression menées à l’étranger pour le respect de la vérité des urnes issue de l’élection présidentielle de novembre dernier. Il s’agit de l’élection présidentielle remportée par M. Tshisekedi mais le président sortant Kabila s’est accroché à la hussarde au pouvoir utilisant la force publique. La communauté internationale a assisté impuissante devant ce hold up électoral laissant le peuple congolais et Tshisekedi, seuls, en première ligne pour la bataille de l’imposition à tous de la vérité du vote.
Dans son rapport, l’homme de Dieu s’est notamment focalisé sur la détermination de la diaspora en vue de la conquête de l’impérium qui permettra au président élu d’exercer le mandat lui confié par le peuple souverain, et ce, en dépit de l’indifférence, voire de la complicité de la communauté internationale. A cet égard, le pasteur s’est référé à l’écriture sainte quant à la victoire certaine des Congolais quelle que soit la longueur de la nuit.
Le président élu a demandé à son interlocuteur de persévérer dans les pressions enclenchées et de ne pas baisser la garde car « le jour de gloire est proche ».
Ali Kalonga
Le président Tshisekedi a reçu un émissaire de la diaspora
12 août, 2012
Le président élu de la RDC, Etienne Tshisekedi, a reçu dernièrement dans son cabinet de travail à Kinshasa le pasteur Mbo Emmanuel, envoyé spécial du groupe de pilotage des « Forces de changement » basées en Europe qui est venu lui faire le rapport semestriel de ce groupe.
L’envoyé spécial a rendu compte à son hôte de toutes les actions de pression menées à l’étranger pour le respect de la vérité des urnes issue de l’élection présidentielle de novembre dernier. Il s’agit de l’élection présidentielle remportée par M. Tshisekedi mais le président sortant Kabila s’est accroché à la hussarde au pouvoir utilisant la force publique. La communauté internationale a assisté impuissante devant ce hold up électoral laissant le peuple congolais et Tshisekedi, seuls, en première ligne pour la bataille de l’imposition à tous de la vérité du vote.
Dans son rapport, l’homme de Dieu s’est notamment focalisé sur la détermination de la diaspora en vue de la conquête de l’impérium qui permettra au président élu d’exercer le mandat lui confié par le peuple souverain, et ce, en dépit de l’indifférence, voire de la complicité de la communauté internationale. A cet égard, le pasteur s’est référé à l’écriture sainte quant à la victoire certaine des Congolais quelle que soit la longueur de la nuit.
Le président élu a demandé à son interlocuteur de persévérer dans les pressions enclenchées et de ne pas baisser la garde car « le jour de gloire est proche ».
Ali Kalonga
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