Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition

Comme son nom l'indique, on discute de tout ici mais dans le respect et les règles du forum.
Ilunga
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

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Affaire Diomi :la population de Kin met en cause les méthodes utilisées pour assassiner Chebeya

http://banamikili.skyrock.com/310402672 ... isees.html
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RD Congo - Le principal parti d'opposition contre le sommet de la francophonie sur place
25 Juillet 2012 - 12:06

L'Union pour la démocratie, et le progrès social (UDPS), le principal parti d'opposition en République démocratique du Congo, est venu déposer mercredi matin une pétition à l'ambassade de France demandant la délocalisation du sommet de la francophonie prévu mi octobre à Kinshasa.

Une délégation du parti conduite par son secrétaire exécutif, M. Bruno Mavungu Kouati, a été reçue par l'ambassadeur à qui elle a remis une pétition contenant, selon l'UDPS, 30.000 signatures et demandant que le sommet de la francophonie n'ait pas lieu dans la capitale de la RDC.

Devant l'ambassade, plusieurs dizaines de personnes manifestaient en chantant portant des banderoles interpellant : "Hollande, président normal, vas tu apporter ta caution à un usurpateur" ou : "Hollande, respecte tes engagements électoraux". Un manifestant agitait un carton sur lequel était écrit "Francophonon".

L'UDPS a toujours rejeté les résultats de la présidentielle et des législatives gagnées en 2011 par le camp Kabila. Son président, Etienne Tshisekedi, s'est autoproclamé "président élu".

Cette manifestation, qui n'a donné lieu à aucun incident, se déroule peu avant l'arrivée en RDC de Yamina Benguigui, secrétaire d'Etat française à la Francophonie, qui vient à Brazzaville examiner les conditions de l'éventuelle venue au sommet du président français François Hollande.

La secrétaire d'Etat, qui doit arriver en milieu de journée et repartir samedi, va rencontrer le Premier ministre et le ministre des affaires étrangères ainsi que plusieurs responsables politiques, dont les membres de Commission électorale nationale indépendante (CENI) très critiquée pour sa gestion du dernier scrutin.


© AFP
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Message par Ilunga »

Exclusivité: l’UDPS depose un memo contre le sommet de la franconphonie

http://www.congomikili.com/exclusivite- ... conphonie/
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Message par Ilunga »

Atoki Ileka, ambassadeur de la République Démocratique du Congo en France

http://www.france24.com/fr/20120227-201 ... -entretien
Santoss
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Message par Santoss »

C'est bien beau de demander la délocalisation du sommet de la Francophonie mais d'un autre côté, l'opposition reste muette sur ce qui se passe à l'EST.
On ne sent pas l'iimplication des nos leaders.

Ya Tshitshi, les enfants veulent que tu puisses donner de la voix.
Le projet de création du Congo Oriental a pigon sur rue, les Tutsis ne se cachent plus, ils ont la bénédiction de la communauté interantionale.

Pour reprendre cette partie du Congo, les RDCongolais doivent s'unir et bouter ces cafards des Tutsis dehors.
A la guerre comme à la guerre, nos frères Tutsis ne nous aiment pas et ne jurent que par la disparition de notre beau pays.

Kabila ne va rien apporter de nouveau, le salut viendra de nous même.

Big Loulou s'invite à la fête, soyons vigilants.

"Les bons offices de Michel entre Kinshasa et Kigali" (26/07/2012 07:45)


Le député européen Louis Michel a noué ces derniers jours des contacts avec le président rwandais Paul Kagame et son homologue congolais Joseph Kabila, et affirme que tous deux sont prêts à accepter une force internationale qui reprendrait le contrôle de l'est du Congo, rapporte jeudi Le Soir. L'ancien commissaire européen au Développement et ex-ministre des Affaires étrangères est co-président de l'Assemblée parlementaire paritaire ACP-UE, qui oeuvre aux politiques de coopération entre l'Union européenne et ses partenaires des pays d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP). Il assure une mission de médiation entre Kigali et Kinshasa, plaidant pour la constitution immédiate d'une force internationale sous l'égide des Nations unies avec un mandat renforcé, fondé sur le chapitre VII (recours éventuel à la force), afin de mettre un terme au risque de déstabilisation à l'est du Congo "qui a déjà fait plus de 800.000 déplacés, dont 231.000 depuis le mois d'avril". A la mi-juillet, la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda s'étaient déjà mis d'accord sur le principe d'une force internationale armée et neutre pour combattre la rébellion dans l'est de la RDC. Mais après une accalmie, les combats ont repris. Louis Michel a le soutien du ministre des Affaires étrangères Didier Reynders, qui sera en RDC et au Rwanda du 19 au 26 août. Il appuiera l'idée d'une force internationale et encouragera les pays de la région à y jouer un rôle, misant notamment sur l'Union africaine (UA). (MUA)
Source : DH


Le site internet du M23: http://www.soleildugraben.com
Peuple Congolais: soyez vigilant et ne choisissez plus le premier venu pour nous diriger.
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Message par Ilunga »

DIOMI NDONGALA: LE COURAGE DE LA VERITE

http://www.youtube.com/watch?v=8wu6iRPs-yM&feature=plcp
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Ilunga »

Ecoutons Raymond KAHUNGU MBEMBA, Secrétaire National Adjoint de l'UDPS depuis United Kingdom :

http://www.congonumber1.com/v1/videos/i ... id=&a=2641
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http://www.7sur7.cd/index.php?option=co ... :congonews




SOMMET FRANCOPHONIE : Pas sûr Les Africains contre Kabila, même Denis SASSOU N'GUESSO
VENDREDI, 27 JUILLET 2012 15:22



Des sérieuses incertitudes planaient sur l'organisation du sommet de a Francophonie, à Kinshasa, en octobre prochain. Principale incertitude : les hésitations de François Hollande dont le déplacement pour la capitale congolaise n'est pas encore acquis, à deux mois de la manifestation. Pour se décider, le «Président normal» a dépêché sa ministre de la Francophonie, Yamina Benguigui, arrivée à Kinshasa, le 26 juillet.



Le même jour, Madame Francophonie s'est entretenu, séparément, avec Aubin Minaku et Léon Kengo wa Dondo. Son agenda prévoit d'autres entretiens, avec le cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, Vital Kamerhe, les présidents de quatre groupes parlementaires de l'opposition, les activistes des droits de l'homme avant de boucler sa visite en tête à tête avec Joseph Kabila. C'est seulement lorsque Benguigui aura présenté les conclusions de son séjour en RDCongo à Paris que l'Elysée se décidera quant à savoir si Kabila mérite d'être l'hôte de tous les Etats du monde ayant la langue française en partage. Pas besoin d'être grand cler pour augurer que les forces de l'opposition et de la société civile ne feront que noircir l'image du régime dans un contexte national plombé par une crise de légitimité postélectorale pendant que le témoignage de Paul Mwilambwe vient accréditer la thèse d'un «crime d'Etat» dans l'assassinat de Floribert Chebeya et son chauffer, Fidèle Bazana, et que les opposants dénoncent des pesanteurs politiques sur le choix de son porte-parole sans parler des craintes sur l'éventualité d'une révision constitutionnelle en rapport avec le mandat présidentiel. La restructuration de la CENI pour ne pas dire le départ de Daniel Ngoy Mulunda y passe également. Des revendications susceptibles d'émouvoir profondément Benguigui, connue comme une femme très engagée, donc très sensible aux questions droilhommistes. Voilà un tableau bien macabre qu'assombrit davantage, depuis hier, des déclarations fracassantes du Général Faustin Munene, interviewé sur RFI, depuis son exil à Brazzaville, Louche et même suspect que Denis Sassou N'Guesso lâche la bride de son réfugié politique au moment où son voisin a le plus besoin de faire dans son image sur le plan international. A prendre en compte les déclarations peu amènes d'Alpha Condé et de Théodore Obia Nguéma à l'endroit de Joseph Kabila, il ne reste qu'un pas à franchir pour parler d'une conspiration des Chefs d'Etat africains contre le projet de la Francophonie à Kinshasa. Condé et Nguéma n'avaient laissé trahir aucun remords si jamais les convives de Kabila ne répondaient pas à l'invitation. L'un et l'autre avaient une sorte de dent contre leur homologue pour son inclination à s'absenter souvent à toutes les grandes messes des Chefs d'Etat et de gouvernement africains. Sassou n'y avait pas joint sa voix l'acte qu'il a posé traduit de quel côté penche son coeur. L'acte mais grave encore, le moment choisi. Déjà qu'en règle générale, celui qui bénéficie d'un asile politique est tenu à la réserve pour ne pas mettre son pays d'accueil en porte-à-faux avec l'autre Etat. Plus encore quand l'un et l'autre Etat partage une frontière commune et que le bon voisinage est supposé avoir la primauté sur n'importe quelle autre considération.



Sassou n'a jamais dérogé à ce principe depuis que Munene avait trouvé refuge chez lui, il y a près de deux ans. Il y fait exception aujourd'hui pour laisser son «protégé» aller jusqu'à une attaque prochaine contre Kinshasa et charger Joseph Kabila des pires péchés d'Israël dans l'assassinat de Laurent-Désiré Kabila et l'interminable conflit avec Kigali matérialisé dans l'instabilité récurrente -ou mieux permanente- à l'Est de la RD-Congo. L'ancien compagnon de M'Zee a parlé carrément de complicité, complicité qu'il dit avoir découvert à l'époque où l'ex-chef d'état-major général avait pour adjoint Joseph Kabila. A Munene de le prouver le moment venu. Sinon, ses allégations finiront au cimetière des rumeurs comme d'autres clichés et stéréotypes du genre qui nourrissent l'histoire des pseudo-libérateurs du 17 mai 1997. Si prompt à répondre à ce genre de provocation, le ministre de la Communication, Lambert Mende Omalanga, n'avait toujours pas réagi. Pourtant, il y a de a quoi face à des graves propos de Munene qui a réussi à faire croire que tout peut basculer à tout moment à Kinshasa. Ce qui n'était pas pour rassurer les invités de Joseph Kabila en octobre prochain. A l'interne, l'UDPS avait donné le ton, la veille d'arrivée de Benguigui avec une pétition déposée bruyamment à l'ambassade de France sous la conduite de son secrétaire général intérimaire Bruno Mavungu, en compagnie de son adjoint, l'autre Brune qui se nomme Tshibala, le dernier des Mohicans. La pétition tshisekediste demande la délocalisation pure et simple du sommet de la Francophonie (Lire article à la page 3) Délocalisation, plusieurs autres adversaires du régime Kabila embrayaient déjà dans ce sens. Ils prenaient pour exemple le cas du Madagascar privé du sommet de la Francophonie délocalisé au Canada, il y a quelques années. Il régnait au Madagascar, à l'époque, un déni total de la démocratie. Ce qui n'est pas le cas pour Kinshasa qui a la possibilité de convaincre, pourvu que Joseph Kabila donne des signaux clairs sur la poursuite du processus démocratique et le respect des droits de l'homme avec son corollaire de bonne gouvernance. Pour l'instant, Kabila paraissait avoir pris la mesure de la moue de ses pairs africaines. C'est ce qui expliquerait peut-être son voyage à Luanda d'où il est revenu le même jeudi 26 juillet au bout d'un aller-retour. (Lire page 5 entretien Benguigui avec les opposants conduits par Vital Kamerhe à la résidence de l'Ambassadeur de France).

Matthieu KEPA
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

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Kamerhe et compagnie montrent le vrai visage de Kabila à Benguigui
VENDREDI, 27 JUILLET 2012 15:22



Vital Kamerhe et quelques cinq autres opposants, notamment Kiakwama kia Kiziki, Samy Badibanga et Martin Fayulu ont dressé un tableau sombre à la ministre française de la Francophonie, Yamina Benguigui. Pendant une heure trente, le 26 juillet, à la résidence de l'ambassadeur de France, ces opposants ont évoqué les multiples entraves observées dans le chef du régime Kabila dans la voie de la démocratisation de la RD-Congo. Premier à prendre la parole, Kamerhe l'a gardé pendant longtemps au nom de toute la délégation convenue de parler d'une seule et même voix. Qu'il est accablant le cahier des charges de l'opposition destiné à François Hollande. Il y a été avant tout question d'un rappel sur les dernières élections. Les opposants les ont qualifiés d'un hold-up électoral qui n'a rien à voir à la volonté populaire exprimée dans les urnes. Conséquence : la RD-Congo connaît depuis une rupture entre son peuple et les institutions ainsi que les animateurs de celles-ci. En son temps, l'opposition avait proposé à Joseph Kabila de s'asseoir autour d'une table pour voir ensemble comment renforcer la légitimité et surtout parvenir à un compromis à la transparence et à des garanties de bonne fin pour la poursuite du processus électoral. Kamerhe et ses compagnons ont exprimé leurs vifs regrets à Benguigui que Kabila n'ait donné aucune suite à cette proposition. A la place, le régime paraissait déterminé à poursuivre sans prendre les revendications formulées pour la restructuration de la CENI. C'est vrai qu'il y a les recommandations de l'Assemblée nationale qui mettent en perspective, la restructuration. Mais les opposants n'y croient pas du tout face à un Kabila qui ne montre aucun signal clair à propos du départ de Daniel Ngoy Mulunda de la tête de la CENI. Les applaudissements de la majorité au pasteur lors du passage de ce dernier à l'Assemblée nationale montrent plutôt que le pouvoir cherche à maintenir le statu quo envers et contre tous.

Les hôtes de Benguigui ont trouvé indécent et immoral de penser organiser le sommet de la Francophonie à Kinshasa pendant que l'Est de la RDCongo est occupé. Cet Est où les droits de l'homme sont bafoués régulièrement et où il ne se passe pas un jour sans, que les médias fassent état d'une femme violée. Hollande avait refusé de se rendre en Ukraine, pour la Coupe d'Europe, pour si peu que cela, juste l'embastillement de l'opposante Julia Timontchenko. « En RDCongo, les violations des droits de l'homme sont massives », ont fait savoir les interlocuteurs de Benguigui. Ces derniers ont épinglé le cas le plus illustre en la matière, l'assassinat de l'activiste Floribert Chebeya. Le principal témoin continu à circuler en toute liberté alors que le témoigne de Paul Mwilambwe est venu l'accabler davantage. Sur le même chapitre, ils ont revendiqué la mise en liberté des opposants détenus pour délit d'option. Ils ont cité nommément Jacques Chalupa, Gabriel Mokia et Fernando Kutino qui a déjà purgé six années pour une condamnation de dix ans. Des droits de l'homme à la justice où la délégation Kamerhe est revenue sur le gel inexpliqué de la mise en place de la Cour constitutionnelle alors que la loi appropriée a été adoptée à l'Assemblée nationale depuis la précédente législature. La justice elle-même dans son ensemble a été mise en cause. « C'est une justice des forts contre les faibles», ont requis les opposants. La bonne gouvernance a été aussi au menu. Un registre qui a vu Kamerhe et les siens exhumer l'enquête du député britannique Eric Joyce sur le bradage des mines congolaises pour une valeur de plus de 5 milliards de dollars avec la participation très active de l'homme d'affaires Dan Gertler. Les opposants ont exigé l'ouverture d'une enquête à l'interne sur cette question. En tout cas, ce n'est pas Joseph Kabila qui accédera à cette requête, de crainte qu'il se tire lui-même balle dans la jambe. Une question très attendue, l'éventualité d'une révision constitutionnelle en rapport avec le mandat présidentiel. Ici, les opposants ne voient une assurance que Kabila s'engage de manière solennelle devant le peuple et le monde. Les opposants ont dénoncé le projet de la balkanisation de la RDCongo. Ils ont été très durs pour parler de «complicité au sommet de l'Etat». Ils ont rappelé qu'a près l'intervention de l'armée rwandaise dans le cadre des opérations militaires conjointes, quelques bataillons des RDF sont restés sur le sol congolais. « Dire que le Rwanda est impliqué à l'Est n'a rien de nouveau puisque ses militaires ont intégré frauduleusement dans le CNDP à l'époque», a appris Benguigui de l'exposé des adversaires de Joseph Kabila. Puisque ont est mieux servi que par soi-même, les opposants ont mis sur le tapis désignation du porte-parole de l'opposition. Par la volonté du régime, cette désignation a été gelée lors de la dernière session extraordinaire de l'Assemblée nationale. Kamerhe et compagnie n'ont pas demandé plus à Benguigui que Joseph Kabila laisse les opposants faire librement leur choix. Pour amener la ministre française à appréhender ce que le régime est capable ce faire en pareille situation, ses invités lui ont relaté comment Aubin Minaku a imposé des hommes de son choix à lui et Kabila au bureau de l'Assemblée là où la loi attribue clairement à l'opposition deux postes. A la place, c'est un certain Jean-Pierre Tshimanga passé à la majorité avec son patron François Muamba qui a sifflé au MLC son poste de rapporteur adjoint. Nulle part ces opposants n'ont demandé à Hollande d'annuler le prochain sommet de la Francophonie à Kinshasa. Ils se contentés plutôt de placer le «Président normal» devant ses responsabilités, rappelant les hauts faits démocratiques de cette France qui avait rallié les Africains contre la guerre unilatérale des Etats-Unis en Irak.

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Kamerhe et compagnie montrent le vrai visage de Kabila à Benguigui
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Vital Kamerhe et quelques cinq autres opposants, notamment Kiakwama kia Kiziki, Samy Badibanga et Martin Fayulu ont dressé un tableau sombre à la ministre française de la Francophonie, Yamina Benguigui. Pendant une heure trente, le 26 juillet, à la résidence de l'ambassadeur de France, ces opposants ont évoqué les multiples entraves observées dans le chef du régime Kabila dans la voie de la démocratisation de la RD-Congo. Premier à prendre la parole, Kamerhe l'a gardé pendant longtemps au nom de toute la délégation convenue de parler d'une seule et même voix. Qu'il est accablant le cahier des charges de l'opposition destiné à François Hollande. Il y a été avant tout question d'un rappel sur les dernières élections. Les opposants les ont qualifiés d'un hold-up électoral qui n'a rien à voir à la volonté populaire exprimée dans les urnes. Conséquence : la RD-Congo connaît depuis une rupture entre son peuple et les institutions ainsi que les animateurs de celles-ci. En son temps, l'opposition avait proposé à Joseph Kabila de s'asseoir autour d'une table pour voir ensemble comment renforcer la légitimité et surtout parvenir à un compromis à la transparence et à des garanties de bonne fin pour la poursuite du processus électoral. Kamerhe et ses compagnons ont exprimé leurs vifs regrets à Benguigui que Kabila n'ait donné aucune suite à cette proposition. A la place, le régime paraissait déterminé à poursuivre sans prendre les revendications formulées pour la restructuration de la CENI. C'est vrai qu'il y a les recommandations de l'Assemblée nationale qui mettent en perspective, la restructuration. Mais les opposants n'y croient pas du tout face à un Kabila qui ne montre aucun signal clair à propos du départ de Daniel Ngoy Mulunda de la tête de la CENI. Les applaudissements de la majorité au pasteur lors du passage de ce dernier à l'Assemblée nationale montrent plutôt que le pouvoir cherche à maintenir le statu quo envers et contre tous.

Les hôtes de Benguigui ont trouvé indécent et immoral de penser organiser le sommet de la Francophonie à Kinshasa pendant que l'Est de la RDCongo est occupé. Cet Est où les droits de l'homme sont bafoués régulièrement et où il ne se passe pas un jour sans, que les médias fassent état d'une femme violée. Hollande avait refusé de se rendre en Ukraine, pour la Coupe d'Europe, pour si peu que cela, juste l'embastillement de l'opposante Julia Timontchenko. « En RDCongo, les violations des droits de l'homme sont massives », ont fait savoir les interlocuteurs de Benguigui. Ces derniers ont épinglé le cas le plus illustre en la matière, l'assassinat de l'activiste Floribert Chebeya. Le principal témoin continu à circuler en toute liberté alors que le témoigne de Paul Mwilambwe est venu l'accabler davantage. Sur le même chapitre, ils ont revendiqué la mise en liberté des opposants détenus pour délit d'option. Ils ont cité nommément Jacques Chalupa, Gabriel Mokia et Fernando Kutino qui a déjà purgé six années pour une condamnation de dix ans. Des droits de l'homme à la justice où la délégation Kamerhe est revenue sur le gel inexpliqué de la mise en place de la Cour constitutionnelle alors que la loi appropriée a été adoptée à l'Assemblée nationale depuis la précédente législature. La justice elle-même dans son ensemble a été mise en cause. « C'est une justice des forts contre les faibles», ont requis les opposants. La bonne gouvernance a été aussi au menu. Un registre qui a vu Kamerhe et les siens exhumer l'enquête du député britannique Eric Joyce sur le bradage des mines congolaises pour une valeur de plus de 5 milliards de dollars avec la participation très active de l'homme d'affaires Dan Gertler. Les opposants ont exigé l'ouverture d'une enquête à l'interne sur cette question. En tout cas, ce n'est pas Joseph Kabila qui accédera à cette requête, de crainte qu'il se tire lui-même balle dans la jambe. Une question très attendue, l'éventualité d'une révision constitutionnelle en rapport avec le mandat présidentiel. Ici, les opposants ne voient une assurance que Kabila s'engage de manière solennelle devant le peuple et le monde. Les opposants ont dénoncé le projet de la balkanisation de la RDCongo. Ils ont été très durs pour parler de «complicité au sommet de l'Etat». Ils ont rappelé qu'a près l'intervention de l'armée rwandaise dans le cadre des opérations militaires conjointes, quelques bataillons des RDF sont restés sur le sol congolais. « Dire que le Rwanda est impliqué à l'Est n'a rien de nouveau puisque ses militaires ont intégré frauduleusement dans le CNDP à l'époque», a appris Benguigui de l'exposé des adversaires de Joseph Kabila. Puisque ont est mieux servi que par soi-même, les opposants ont mis sur le tapis désignation du porte-parole de l'opposition. Par la volonté du régime, cette désignation a été gelée lors de la dernière session extraordinaire de l'Assemblée nationale. Kamerhe et compagnie n'ont pas demandé plus à Benguigui que Joseph Kabila laisse les opposants faire librement leur choix. Pour amener la ministre française à appréhender ce que le régime est capable ce faire en pareille situation, ses invités lui ont relaté comment Aubin Minaku a imposé des hommes de son choix à lui et Kabila au bureau de l'Assemblée là où la loi attribue clairement à l'opposition deux postes. A la place, c'est un certain Jean-Pierre Tshimanga passé à la majorité avec son patron François Muamba qui a sifflé au MLC son poste de rapporteur adjoint. Nulle part ces opposants n'ont demandé à Hollande d'annuler le prochain sommet de la Francophonie à Kinshasa. Ils se contentés plutôt de placer le «Président normal» devant ses responsabilités, rappelant les hauts faits démocratiques de cette France qui avait rallié les Africains contre la guerre unilatérale des Etats-Unis en Irak.

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