Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition

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Ilunga
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RDC : Un agent de l'ANR de «KABILA» interpellé par Les Combattants de Belgique
02/07/2012 07:06:00KongoTimes!

ANR - Un agent de l'ANR interpelle par Les Combattants de Belgique

Les Patriotes de la Résistance Congolaise de Belgique ont interpellé an agent de l’ANR envoyé par Hippolyte KANAMBE alias «Joseph KABILA», l’imposteur tutsi rwandais au pouvoir à Kinshasa, pour anéantir les combats que mènent « Les Combattants ». Pour plus des détails, voir la vidéo ci-dessous


http://afrique.kongotimes.info/rdc/dias ... gique.html
Ilunga
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http://radiookapi.net/actualite/2012/07 ... ru-lubero/






RDC: la société civile préoccupée par la présence des troupes étrangères à Rutshuru et Lubero

publié il y a 46 minutes, | Denière mise à jour le 3 juillet, 2012 à 8:10 | sous Actualité, La Une, Nord Kivu, Sécurité.




La société civile du Nord-Kivu est préoccupée par la présence des «troupes étrangères dans les territoires de Rutshuru et Lubero». Dans un communiqué rendu public dimanche 1er juillet, elle dit craindre une probable attaque coalisée des miliciens Maï-Maï et des mutins du M23, avec l’appui de ces troupes. De leur côté, les autorités provinciales ne confirment pas la présence de troupes étrangères dans cette zone.
La société civile du Nord-Kivu a souligné que ces troupes étrangères sont présentes dans les localités de Katwiguru et Kahunga, respectivement dans les groupements de Binza et de Bwisha à Rutshuru. Un autre bataillon, poursuit le communiqué, serait à Kasiki, dans le groupement de Tama à Lubero.
Selon le document de la société civile, ces troupes étrangères sont restées en RDC après toutes les opérations conjointes menées contre les rebelles rwandais des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR). Les premières opérations militaires contres les FDLR ont été menées par les forces armées congolaises et rwandaises sur le territoire congolais en 2009.
A l’époque, elles ont coûté à Vital Kamerhe son poste de président de l’Assemblée nationale parce qu’il avait affiché publiquement son opposition à ces opérations, affirmant qu’elles n’étaient pas conclues conformément aux dispositions de la constitution.
Selon la société civile, la présence de ces troupes étrangères constitue une source d’inquiétude pour les populations civiles de ces entités, où s’affrontent, depuis plus de deux mois, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les soldats mutins regroupés au sein du Mouvement du 23 mars.
Le porte-parole de la société civile du Nord-Kivu, Omar Kavota, explique:
«Il existe une brigade constituée essentiellement d’éléments rwandais, qui sont aujourd’hui basés à Kahunga. Ces éléments seraient cantonnés dans ce lieu pour servir de renfort à ceux qui ont fait défection [au sein des FARDC]. »
Omar Kavota a par ailleurs invité les autorités de la RDC à prendre des mesures nécessaires, le plus tôt possible, pour rassurer la population locale sur ces menaces qui pèsent sur sa sécurité.
Le vice-gouverneur du Nord-Kivu, Feller Lutaichirua, a indiqué pour sa part que de telles allégations ne peuvent être confirmées qu’après la mise en place des mécanismes de vérification.
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30 juin 1960 - 30 juin 2012

Abbé Faustin Kwakwa : «N’ayez pas peur, le Congo n’est pas mort !»



Les prêtres du Groupe Epiphanie. Photo CIC
Le Groupe Epiphanie, une association qui regroupe des prêtres congolais de Belgique, a respecté la «tradition» en organisant, dimanche 1er juillet, en l’église Saint Joseph, à Anderlecht, une célébration eucharistique à l’occasion du 52ème anniversaire de la proclamation de l’indépendance du Congo. En guise de sermon, l’assistance a écouté le «témoignage» de l’Abbé Faustin Kwakwa, curé à Wavre. Le prêtre revient du Congo où il a vécu toutes les péripéties des dernières élections pour avoir été candidat député national. Au cours de son récit, Abbé Faustin a livré un «petit scoop» en faisant état d’un coup de fil reçu par Etienne Tshisekedi wa Mulumba. C’était au moment où le président de la Ceni (Commission électorale nationale indépendante), Daniel Mulunda Ngoy, annonçait les «résultats provisoires» de l’élection présidentielle. L’appelant n’était autre que le sous-secrétaire d’Etat américain chargé des Affaires africaines. «Gardez votre calme», aurait dit celui-ci au leader de l’UDPS.

Le Groupe Epiphanie a pris l’habitude d’organiser des messes lors de la commémoration des grands événements ayant marqué l’Histoire du Congo. C’est le cas notamment de la proclamation de l’indépendance (30 juin) et la fête des Martyrs de l’indépendance (4 janvier). En novembre dernier, une «messe spéciale» a été organisée afin que les consultations politiques du 28 novembre se déroulent dans un climat de paix. Les événements sanglant du 26 novembre pourraient donner raison à ceux qui disent que «les voies du Seigneur sont impénétrables». Les offices religieux organisés par le Groupe Epiphanie sont devenus des occasions de «méditation» sur l’évolution de la situation sociopolitique au Congo. L’association saisit ces moments pour délivrer, sous forme d’homélie, sa «lecture» de l’actualité congolaise.

Dans son témoignage, Faustin Kwakwa a commencé par donner les raisons ayant motivé le prêtre qu’il est à présenter sa candidature à un mandat politique. Après avoir invoqué des textes du droit canon qui règlent cette éventualité, il a souligné que «lorsque la patrie ne se porte pas bien, chaque fille et fils a le devoir et même l’obligation de faire quelque chose». Car «la patrie est l’affaire de tous». Pour lui, le pouvoir spirituel doit intervenir dans la gestion de la Cité chaque fois que le pouvoir temporel accuse des signes de défaillance. Congo Indépendant a déjà publié le témoignage de l’abbé Faustin en ce qui concerne sa mésaventure en tant que candidat député sous les couleurs de l’ECIDé (Engagement pour la citoyenneté et le développement). C’était lors d’une conférence organisée par la section bruxelloise de l’Apareco. "Faustin" avait à cette occasion attribué de bons et mauvais points non seulement au pouvoir kabiliste et la Ceni mais aussi à l’opposition. Une opposition, selon lui, démunie de moyens d’action. Pour la petite histoire, l’ECIDé fait partie du cartel dénommé «DTP» (Dynamique Tshisekedi Président).

Johnnie Carson

C’est le lieu de mettre l’accent sur l’appel téléphonique reçu par Etienne Tshisekedi. Introduisant ce sujet, Abbé Faustin a regretté la campagne «anti-Baluba» menée dans la province de Bandundu par des personnalités du cru appartenant ou alliées au parti présidentiel, le PPRD. «Ne voter pas pour les Baluba, ils vont vous écraser». C’était, dira-t-il, le "mot d’ordre". Après avoir fustigé les dysfonctionnements qui ont émaillé les opérations électorales (fraudes, tricheries), Kwakwa d’expliquer les raisons qui ont incité Etienne Tshisekedi à ne pas donner de «mot d’ordre» attendu par la population après la publication des résultats provisoires de l’élection présidentielle donnant la «victoire» à «Joseph Kabila». «Je me trouvais, avec d’autres membres de l’opposition, aux côtés de M. Tshisekedi, dit-il. Nous étions entrain de suivre les résultats provisoires de l’élection présidentielle. C’est en ce moment que le président de l’UDPS a reçu un appel téléphonique du sous-secrétaire d’Etat américain». Selon Kwakwa, cet officiel américain aurait exhorté Tshisekedi, le challenger du président sortant «Joseph Kabila», à «garder son calme». «C’est suite à cette démarche américaine que M. Tshisekedi n’a pas donné de mot d’ordre de manifester à la population», a ajouté le prêtre.

Ouvrons la parenthèse pour signaler que les propos de Faustin Kwakwa ont été confirmés à l’auteur de ces lignes, au début de la soirée de lundi 1er juillet, par Tharcisse Loseke Nembalemba. «C’était le 9 décembre 2011, raconte Loseke. Il était exactement 19 heures. C’est Albert Moleka, le directeur du cabinet du président Tshisekedi qui jouait le rôle d’interprète. Moi-même, Faustin Kwakwa et Martin Fayulu étions présents. Le sous-secrétaire d’Etat américain chargé des Affaires africaines, Johnnie Carson, a demandé au président Tshisekedi de ne pas laisser ses partisans descendre dans la rue». Selon Loseke, Carson ajoutait : «Les résultats de l’élection présidentielle ne sont pas conformes à la vérité des urnes. Nous sommes entrain de nous concerter afin de trouver le moyen de résoudre ce problème». L’Américain de poursuivre : «Nous allons éviter que le dossier suive son cours devant la Cour suprême». Une juridiction devant laquelle Tshi-Tshi avait exclu toute idée d’introduire un recours au motif qu’elle était inféodée au pouvoir kabiliste. A en croire Tharcisse Loseke, depuis le 9 décembre dernier, le sous-secrétaire d’Etat américain n’a plus donné de ses nouvelles. «Johnnie Carson avait pourtant donné sa parole d’honneur, dit-il avec une pointe d’amertume. Depuis lors, j’ai perdu toute confiance à l’endroit de la communauté internationale». Tshisekedi wa Mulumba a-t-il été roulé dans la farine par Carson? Fermons la parenthèse.

Dans son récit, Faustin Kwakwa est apparu quelque peu timoré en exhortant les forces politiques de se mettre en ordre de bataille pour affronter les élections de 2016 : «Nous n’aurons peut-être pas l’imperium que nous recherchons faute de moyens. C’est maintenant qu’il faut préparer 2016 en mettant en place des structures». Ces propos ont été interprétés, à tort ou à raison, comme du «défaitisme». «Nous n’allons pas laisser l’usurpateur «Joseph Kabila» savourer tranquillement les cinq années de la législature en cours», a confié un opposant. Un avis partagé par des "combattants" de Belgique. L’Abbé Faustin a conclu son «sermon» par ces mots : «Ne craignez pas, le Congo n’est pas mort. Il doit se relever!».

Arrestation de Diomi Ndongala

Quelques annonces ont été faites avant la clôture de l’office religieux. On retiendra particulièrement le message donné par Rigobert Kuta Mwana Kuta sur l’arrestation, le mercredi 27 juin, du président de la Démocratie chrétienne (DC) Eugène Diomi Ndongala. Selon les allégations du procureur général de la République, Flory Kabange Numbi, Diomi, un proche d’Etienne Tshisekedi, serait poursuivi pour «viol». Il aurait eu des rapports sexuels avec deux filles mineures. «Diomi est victime d’une cabale», clament en chœur des membres de l’opposition. Selon Kuta, le jour de son interpellation, le président de la DC se rendait à l’église Notre Dame du Congo où des partis politiques et associations devaient procéder à la signature de la «Charte» du nouveau cartel qui soutient le «président élu» Etienne Tshisekedi dénommé «Majorité présidentielle populaire» (MPP). Notons que Diomi est l’iniateur de la messe qui a été célébrée le samedi 23 juin en présence d’Etienne Tshisekedi. But : soutenir les Congolais des provinces du Kivu. A en croire Kuta, une quarantaine des membres de la DC seraient aux arrêts. Le secrétaire général de cette formation politique, Freddy Kita, aurait reçu une convocation de l’ANR. Il en serait de même de l’avocat de ce parti, Me Yula. «Nous devons faire une pétition à envoyer au gouvernement belge». L’objectif, a souligné Kuta, est d’inciter la «communauté internationale» à exercer des pressions sur les autorités de Kinshasa afin d’obtenir la libération de toutes ces personnes.

B.A.W
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http://www.congoindependant.com/article ... cleid=7380






«Seule la vérité peut rendre libre !»

La vérité confond les alliances mortifères entre le Congo (RD) et le Rwanda



Mbelu Babanya Kabudi

Quelque chose de neuf est en train de naître dans la sous-région des Grands-Lacs. Les douleurs d’enfantement perdurent. La vérité qui est en train de venir au grand jour contient en elle-même une exigence de justice pouvant conduire la liberté et la paix à s’épanouir dans cette sous-région. La vigilance doit être de mise. Les distractions des alliés du Rwanda doivent être décriées.

Ecouter Mende et Tshibanda aujourd’hui peut faire sourire. Ces deux messieurs reviennent sur des secrets de polichinelle après avoir soutenu des escadrons de la mort au nom de la paix des cimetières ! Les plus avertis d’entre nous savent comment Mende et son « raïs » ont voulu convaincre le monde entier que Bosco Ntanganda était une pièce maîtresse pour la paix à l’est de notre pays. Quand aujourd’hui, le gouvernement issu du coup d’Etat administratif après les élections chaotiques de novembre et décembre 2011 s’en prend à « la bande à Ntaganda », on croit rêver. En dehors du fait que ce gouvernement a considéré Ntaganda comme « le gardien de la paix » à l’est de notre pays, il l’a impliqué dans les fraudes, les irrégularités et les tricheries massives ayant conduit au coup d’Etat susmentionné. Que le M23 soutenu par le Rwanda et soutenant Ntaganda et le gouvernement de Kinshasa s’accusent mutuellement d’avoir soutenu « les forces négatives » à l’est de notre pays, cela constitue un signe des temps à décrypter.

Ce que Mende et Tshibanda soutiennent dans les propos qu’ils tiennent dans les médias et à travers le monde est un secret de polichinelle. Quand Mende est allé au RCD après la guerre de l’AFDL, la vérité sur la guerre de basse intensité menée contre notre pays était déjà connue. Mgr Munzihirwa, d’heureuse mémoire, en avait déjà parlé à un président Américain. Dans sa lettre à ce Président Américain, il exigeait déjà en 1996, une enquête internationale sur les massacres perpétrés par le FPR au Rwanda depuis octobre 1990. Il posait déjà cette question : « N’y a-t-il pas une intention manifeste de détruire en partie le groupe des Hutu, et certainement tous leurs intellectuels ? C’est d’ailleurs ce que le Burundi a fait en 1972 et continue de faire actuellement. » Au Rwanda, cela se faisait avec l’appui des USA. A ce propos, Mgr Munzihirwa notait ce qui suit : « De plus, les Etats-Unis apportent une aide financière et militaire inopportune à Kigali. On sait que 50 instructeurs américains contribuent à la formation des soldats de l’armée patriotique rwandaise. Et vous le savez certainement, c’est avec la logistique et du matériel américains que les soldats de l’APR ont attaqué la nuit du 6 au 7 novembre 1995, les pauvres paysans hutu habitant l’île d’Iwawa, situé en territoire rwandais près de Goma. » (Cette lettre peut être lue dans C. ONANA, Ces tueurs tutsi. Au cœur de la tragédie congolaise, Paris, Duboiris, 2009, pp. 109-112).

Quand Mende est allé au RCD après la guerre que le Rwanda a livré au Congo (RD) à partir du 02 août 1982, il devait être au courant de ses tenants et de ses aboutissants.

Tshibanda devrait aussi savoir qu’il est allé au PPRD après que son « raïs » de chef ait tenu un discours public en 2004. Dans ce discours, il disait clairement que l’aventure criminelle du Rwanda au Congo sous le fallacieux prétexte d’y poursuivre les groupes armés. « En effet, début décembre, Joseph Kabila fait une déclaration publique sur l’agression du Rwanda portée sur le sol congolais. Il affirme : « Depuis quelques jours, les forces armées du Rwanda ont violé notre territoire (sic) en traversant la frontière commune par plusieurs entrées, dans la province du Nord-Kivu. Pour justifier leur aventure criminelle les responsables rwandais avancent le prétexte de la chasse aux groupes armés rwandais sur le territoire de la République Démocratique du Congo. » (Ibidem, p.162) Mende revient sur ce dernier prétexte et le qualifie aussi de non-fondé dans le dernier communique (du 28 juin 2012) du gouvernement issu du coup d’Etat administratif après les élections de novembre et décembre 2011. Il fait même mention de la présence de « ces forces négatives recyclées» dans les rangs du M23 collaborant avec Ntaganda et soutenu par le Rwanda.

De tout ce qui précède, il y a quelques vérités qui sautent dorénavant aux yeux : maintenir des alliances mortifères contre le Congo (RD) après plus de deux décennies de mensonge devient de plus en plus intenable ; ces alliances commencent à se dissoudre et annoncent l’avènement d’un autre Congo et d’une autre sous-région des Grands-Lacs. Les acteurs apparents impliqués dans ces alliances mortifères parlent de plus en plus. (Même si la question de savoir pourquoi c’est Mende et Tshibanda qui doivent parler pendant que tous les autres se taisent peut être posée.) Ils disent leurs parts de vérité longtemps après Munzihirwa, Mgr Kataliko, Pierre Péan, Charles Onana, Honoré Ngbanda, Théogène Rudasingwa, beaucoup de compatriotes avertis et les différents rapports des experts de l’ONU ; à commencer par le rapport Gersony de 1994. Les acteurs majeurs de cette tragédie sont aussi connus et plusieurs d’entre eux ont perdu l’autorité morale dont ils se prévalaient.

Un exemple. Longtemps après que Noam Chomsky ait classifié l’un de ces acteurs, les USA, parmi « les Etats manqués », Jimmy Carter vient d’avouer que son pays, pour avoir choisi de commettre des meurtres extrajudiciaires avec des drones, a perdu toute autorité morale à travers le monde. Citons Jimmy Carter : « Au moment où des révolutions populaires se multiplient à la surface du globe, les Etats-Unis devraient renforcer, et non affaiblir, les principes et les règles édictés dans la déclaration universelle des droits de l’homme. » Et il ajoute : « Cette évolution (de meurtres extrajudiciaires) a suivi les attentats du 11 septembre 2001 et a été poursuivie sous l’autorité des deux partis (républicain et démocrate), sans être contestée par l’opinion publique". Et "en conséquence, notre pays ne peut plus s’exprimer avec une autorité morale sur ces questions essentielles. » (Lire Carter juge que Washington a perdu son autorité morale dans AFP/ La Libre Belgique du 25 juin 2012)

Disons que la vérité est en train de triompher chez nous au moment où l’un des acteurs majeurs de notre tragédie est disqualifié comme autorité morale sur les questions essentielles qui se posent dans le monde. Ceci peut être une chance si cette disqualification peut être suivie de celle des acteurs apparents de cette même tragédie que leurs propres témoignages confondent. Mais aussi d’une réorientation géopolitique et géostratégique sage et intelligente.

Au niveau des acteurs apparents de notre tragédie au pays, certaines questions peuvent être posées. Comment peut-on aujourd’hui, par exemple, vouloir rompre à moindre frais avec le CNDP (et le M23) après la signature des accords secrets ayant permis à ces forces mortifères de participer de fraudes et de tricheries aux élections de 2006 et celles de 2011 ? Il y a là une complicité dont les dégâts collatéraux doivent être supportés par la coalition. La vérité qui est en train de venir au grand jour contient en elle-même une exigence de justice pour que la liberté et la paix puissent s’épanouir dans la sous-région des Grands-Lacs.

En principe, l’AFDL, le RCD (et ses différentes branches), le CNDP, le M23 le PPRD et ses alliés devraient un jour répondre de leurs crimes avec leurs alliés du FPR/APR avant que la sous-région des Grands-Lacs ne devienne davantage un espace convivial. La fin de l’impunité alliée aux objectifs de vérité et de réconciliation fondés sur une éthique de responsabilité partagée est indispensable à cette partie de l’Afrique.

Mbelu Babanya Kabudi
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MARDI 03 JUILLET 2012
2. Le bras de fer entre Kinshasa et Kigali
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Deux hommes membres du mouvement rebelle M23 patrouillent dans une zone du Nord-Kivu.
AFP/MELANIE GOUBY
Par Charlotte Idrac

http://www.rfi.fr/emission/20120703-2-l ... asa-kigali
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http://www.7sur7.cd/index.php?option=co ... 4:le-phare





VERITE DES URNES : Ngoy Mulunda craque ! Les résultats de Monsengwo venaient de la Monusco, révèle-t-il au Palais du Peuple
MARDI, 03 JUILLET 2012 15:19



Le climat était très lourd pour le président de la Commission électorale nationale Indépendante à la plénière de l'Assemblée nationale du lundi 2 juillet. Ngoy Mulunda n'a pas pu se contenir face aux réactions des membres de la société civile qui se sont invités au Palais du Peuple pour exiger sa démission immédiate.

Le point sur la vérité des urnes abordé par le président de la Ceni pour répondre aux préoccupations soulevées par les députés lors du débat sur le rapport annuel de la Ceni est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase.

Les activistes de la société civile présents à ladite plénière n'ont pas digéré les propos du président de la Ceni selon lesquels, le cardinal Monsengwo a été induit en erreur par des chiffres lui fournis par la Monusco qui voulait plonger la RDC dans le scénario Ivoirien. Ils ont vite improvisé un sit-in à l'hémicycle.

Avec des sifflets et des calicots, ces membres de la société civile ne demandaient qu'une chose : la démission immédiate de Ngoy Mulunda et ses collaborateurs de la direction de cette institution d'appui à la démocratie.



Les activistes de la société civile ont bravé les menaces d'Aubin Minaku de les faire sortir de la salle et ont continuer à faire entendre leurs voix. Ils ne cessaient de crier, comme au printemps arabe « Mulunda dégage ! »

Relayés par une frange de députés, les cris des membres de la Société civile ont fait craquer le pasteur Ngoy Mulunda qui a pris le triste pari de montrer ses biceps dans une ultime tentative d'intimider les manifestants. Mais ces derniers étaient plus que jamais déterminés à dire à Ngoy Mulunda que lui seul et ses collègues du Bureau de la CENI étaient responsables du chaos électoral qui a couvert le pays d'opprobre.



Mais Ngoy Mulunda n'était pas décidé à mourir et surtout à accepter d'être couvert de honte sans réagir. Aussi, s'est-il attaché à affirmer qu'il n'avait pas triché, et bien plus, qu'il n'avait pas inversé les résultats. Il a par contre soutenu que les responsables de la Monusco, qui comptaient sur l'influence de l'église catholique pour créer le chaos électoral, ont jusqu'à ce jour réservé une fin de non recevoir à sa correspondance adressée au représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU sur les chiffres fournis à l'archevêque de Kinshasa par un haut responsable de la mission onusienne en RDC.



Aussi, Ngoy Mulunda s'est-il exprimé en lingala pour réfuter les accusations de détournement des fonds qui pèsent sur son bureau.

Tout en revendiquant sa «kinicité», le président de la Ceni a fait savoir qu'il disposait des moyens financiers suffisants avant de prendre la tète de cette institution d'appui à la démocratie et qu'il n'avait aucune raison de détourner les fonds mis à sa disposition par l'Etat pour l'organisation des élections.



Venant à la rescousse de son président, le Vice-président de la Ceni, le professeur Jacques Djoli a fustigé l'attitude de la communauté internationale et des missions d'observateurs internationales sur les élections en République Démocratique du Congo.

A ce sujet, le Vice-président de la Ceni a dénoncé la politique de deux poids, deux mesures de certains acteurs de la communauté internationale qui ont tout de suite crié au scandale à propos des élections en Rdc, mais qui sont restés paradoxalement silencieux sur le coup de force électoral au Rwanda ou le président Kagame avait été proclamé vainqueur avec près de 90% des voix et ce, après avoir mis aux arrêts son principal challenger à la veille des scrutins.

«La même situation s'est encore reproduite en Ouganda où la communauté internationale est de nouveau restée complaisante », a-t-il ajouté.

Jacques Djoli s'est dit convaincu que les élections dans la plupart des pays africains n'ont pas été mieux organisées qu'en RDC où la situation électorale ne se classe pas en dernière position en Afrique comme ont bien voulu le faire croire certains dirigeants occidentaux.

Les observateurs neutres présents au Palais du Peuple se sont demandés comment et pourquoi les dirigeants de la CENI ont trouvé comme moyens de défense les élections tripatouillées au Rwanda, en Ouganda et ailleurs en Afrique. S'il fallait chercher un aveu dans l'organisation du chaos électoral en RDC, on pouvait en tout cas pas trouver mieux.

C'est sur ce constat de tristesse qu'on a assisté au vote sur la recevabilité du rapport controversé. Celui-ci a été jugé recevable par la plénière, sous réserve d'amendement par les députés.

Signalons enfin que pour échapper à la colère de certains députés et aux contestations des activistes de la société civile, Ngoy Mulunda et ses collègues du bureau ont été aiguillés par le service de protocole de l'Assemblée nationale vers une porte de secours et non l'entrée principale de la salle des congrès.

Eric WEMBA
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RDC : Le M23, un mouvement qu’il faut prendre au sérieux
03/07/2012 16:58:00KongoTimes!

M23 - Lieutenant-colonel et porte-parole des mutins Vianney Kazarama (D) et Major John, des ex-rebelles du M23, dans la province de Nord- Kivu, dans l'est de la RDC, le 3 juin 2012

Pour le profane, l’émergence du groupe armé M23 dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) peut sembler insignifiante. N’est-ce pas là qu’un groupe d’hommes armés parmi tant d’autres, contrôlant quelques kilomètres carrés de savane dans un pays grand comme l’Europe de l’Ouest ?

« Ce [M23] représente un changement de configuration et une évolution qu’il faut prendre au sérieux. [Ce mouvement] a déplacé plus de 200 000 personnes depuis avril, » a dit à IRIN Rupert Colville, un porte-parole du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme en poste à Genève.

Fin mars 2012, le général Bosco Ntaganda, commandant dans les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), a mené une mutinerie de 300 à 600 soldats, qui manifestaient ainsi leur mécontentement face au non-paiement de leurs soldes et à leurs mauvaises conditions de vie.

M. Ntaganda (surnommé « terminator ») avait été inculpé pour crime de guerre par la Cour pénale internationale (CPI) en 2006. Le 3 mai 2012, le colonel Sultani Makenga a fomenté une révolte apparemment distincte. Les deux hommes étaient pourtant membres du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), une milice créée en RDC par Laurent Nkunda avec le soutien du Rwanda voisin, avant qu’elle ne soit intégrée aux FARDC dans le cadre de l’accord de paix du 23 mars 2009.

M. Makenga aurait nié tout lien entre les deux mouvements. Pourtant, selon les analystes, ces deux mutineries, condamnées par le Conseil de sécurité des Nations Unies, pourraient avoir été déclenchées en réaction à des indications selon lesquelles le président de la RDC, Joseph Kabila, était sur le point d’honorer ses obligations envers la CPI en arrêtant M. Ntaganda.

M. Colville a rapporté que de « sérieuses allégations » d’atrocités pesaient sur le haut commandement du M23, dont le nom fait référence à la date de l’accord de paix de 2009. Selon lui, c’est pour cette raison que la Haute Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Navi Pillay, a « mentionné le nom des responsables, contrairement à ses habitudes ... Elle a mis en garde contre les dangers du M23. »

Des « assassins notoires »
Dans un podcast des Nations Unies intitulé UN human rights chief fears more rapes, killings in Congo by M23 (la Haute Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme craint que le M23 entraîne une recrudescence des viols et des meurtres en RDC), M. Colville a dit que le M23 était « réellement un regroupement — au moins en ce qui concerne les dirigeants — de personnes bien connues pour avoir violé les droits de l’homme en RDC au cours des dix dernières années... une belle collection d’assassins notoires ».

Les commandants du M23 ont notamment recruté des enfants-soldats (récemment, 20 enfants-soldats de l’unité du M23 du colonel Innocent Zimurinda ont été libérés par les troupes des FARDC), et M. Colville craint que l’on assiste bientôt aux pires violations des droits de l’homme par le M23.

Le secrétaire général des Nations Unies a dit, dans un rapport publié en janvier 2012 sur la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) : « La majorité des actes de violence sexuelle commis dans l’est de la République démocratique du Congo sont le fait des groupes armés, surtout les FDLR [Forces démocratiques de libération du Rwanda — créées par des responsables du génocide de 1994 au Rwanda], ainsi que des éléments intégrés dans les FARDC, notamment les transfuges du CNDP et d’autres groupes armés congolais ».

Thierry Vircoulon, directeur du projet Afrique centrale d’International Crisis Group, a dit à IRIN : « Le M23 inquiète tout le monde, à cause de ses dirigeants et de leur implication dans des homicides. D’autant plus que l’accès à ces zones [contrôlées par le M23] est impossible pour le moment. »

Les responsables mentionnés par Mme Pillay sont, entre autres : M. Makenga, ancien commandant du CNDP impliqué dans le massacre de 67 civils à Kiwandja en 2008 ; le colonel Baudouin Ngaruye, soupçonné d’être mêlé au massacre de 139 civils à Shalio en 2009, alors qu’il était commandant des FARDC et, précédemment, du CNDP ; le colonel Innocent Zimurinda, accusé d’avoir « commandité les massacres de Kiwandja et de Shalio » ; et le colonel Innocent Kaina, qui aurait été impliqué dans une série de violations des droits de l’homme dans le district d’Ituri, dans la province Orientale, en 2004, lorsqu’il était membre — comme M. Ntaganda — de l’Union des Patriotes Congolais (UPC) et de son aile militaire, à savoir les Forces Patriotique pour la Libération du Congo (FPLC), dirigées par Thomas Lubanga Dyilo.

M. Lubanga a été la première personne reconnue coupable de crime de guerre par la CPI pour « l’enrôlement et la conscription » d’enfants-soldats.

L’accord de paix du 23 mars 2009 a entraîné une période de relative stabilité pendant quelques années dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, au cours de laquelle des milliers de combattants du CNDP ont intégré les FARDC. La plupart des commandants du M23 étaient membres du CNDP, qui était soutenu par le Rwanda voisin pour mener une guerre par procuration contre les FDLR en RDC.

M. Nkunda a cependant refusé d’autoriser à ses soldats à participer au programme de désarmement, démobilisation, et réinsertion de la mission des Nations Unies en RDC (MONUC, ancêtre de la MONUSCO). Il a préféré leur permettre d’intégrer les troupes des FARDC, sous réserve qu’il n’y ait pas de recyclage ni de transferts hors des provinces du Kivu. M. Nkunda se trouve actuellement au Rwanda.

Une chaîne de commandement parallèle
Selon un analyste qui a préféré garder l’anonymat, en raison de l’intégration des milices du CNDP dans les FARDC, il existe désormais deux chaînes de commandement. Par ailleurs, la demande des membres du CNDP de rester dans les provinces du Kivu peut être considérée comme une manière pour eux de remplir leur rôle de « protecteurs des Banyamulenge » — des migrants rwandais tutsi arrivés en RDC dans les années 1880 et reconnus comme citoyens congolais.

« Le processus d’intégration du CNDP en 2009 permet de comprendre la crise actuelle », a dit M. Vircoulon. « La hiérarchie militaire [du CNDP] n’a jamais été démantelée. Nous revenons à la situation d’il y a quelques années et l’histoire se répète. »

Dans un rapport publié le 4 juin 2012, intitulé Le Rwanda doit cesser d’aider un criminel de guerre présumé, Human Rights Watch a déclaré que le M23 était taillé dans la même étoffe que le CNDP et que le Rwanda aidait activement le nouveau groupe armé, comme elle aidait le CNDP auparavant. Le gouvernement rwandais de Paul Kagame a toujours nié ces allégations.

Un rapport du groupe d’experts des Nations Unies sur la RDC devrait être publié très prochainement. Cependant, la publication d’une section traitant des allégations de liens entre le Rwanda et le M23 sera vraisemblablement reportée en raison d’un veto posé par un membre du conseil de sécurité.

Échec de la réforme du secteur de la sécurité
Selon un rapport élaboré en 2012 par un grand nombre d’organisations non gouvernementales internationales et congolaises, intitulé Prendre position sur la réforme du secteur de la sécurité, les cycles de violence dans l’est de la RDC sont la conséquence d’un « manque de volonté politique » de la part du gouvernement congolais pour mener à bien la réforme du secteur de la sécurité (RSS) et de la « mauvaise coordination » des partenaires internationaux de la RDC.

Selon le rapport, l’aide publique au développement consacrée à la question du conflit, de la paix et de la sécurité ne s’est élevée qu’à 530 millions de dollars de 2006 à 2010, soit environ six pour cent de l’aide totale hors allègement de la dette. « Les dépenses affectées directement à la gestion et à la réforme du système de sécurité sont encore moindres, s’élevant à 84,79 millions de dollars US sur la même période, soit à peine plus de 1 %. »

La RDC est aux prises avec de nombreux groupes armés — de l’Armée de résistance du seigneur à l’Alliance des forces démocratiques dirigée par Jamil Mukulu, un rebelle musulman ougandais, en passant par les milices communautaires d’autodéfense Maï-Maï — et certains analystes considèrent les FARDC comme « un autre groupe armé » en raison de leur manque de discipline et de leurs violations attestées des droits de l’homme.

Un rapport publié en 2011 par le Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité (GRIP) intitulé Small Arms in Eastern Congo, A Survey on the Perception of Insecurity (armes légères dans l’est de la RDC, enquête sur le sentiment d’insécurité) a montré que les FARDC étaient considérées comme la deuxième plus grande menace pour la sécurité, après les groupes armés.

Le rapport ‘Prendre position sur la RSS’ a révélé que l’opinion « dominante » selon laquelle il était trop dangereux d’envisager une RSS efficace devait être tempérée par les conséquences du maintien du statu quo et que « le plus gros risque de voir naître de nouveaux conflits provient du cœur-même des services de sécurité congolais, surtout des FARDC ».

« Il ne fait aucun doute que la réforme du secteur de la sécurité sera pénible à court terme mais, à long terme, les risques causés par une inaction seraient bien plus grands. Un nouvel effondrement de la RDC dans la guerre aurait un coût humain, politique et financier inimaginable, » précise le rapport.

[Irin News]
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http://news.abidjan.net/h/436613.html






Livre / Six millions de morts en République Démocratique du Congo : Quai d’Orsey Kuva dévoile un certain nombre de non-dits
Publié le mercredi 4 juillet 2012 | L'intelligent d'Abidjan

«La face cachée d’une Maison Blanche et ses six millions de morts en République Démocratique du Congo (RDC)», est une œuvre de l’écrivain congolais Quai d’Orsay Kuva qui dévoile les non-dits de la crise congolaise. Cet essai politique est à la fois polémique, satirique et révolutionnaire. Il traite de questions sérieuses, suite à l’implication de certaines institutions internationales dans la guerre en RDC. Dans cette œuvre, Quai d’Orsay Kuva fait des analyses synoptiques sur le silence de bon nombre d’institutions du monde, en l’occurrence l’ONU face à des génocides avérés». L’auteur congolais montre la similitude entre la guerre survenue dans son pays et celle du Rwanda. Face au silence constant de l’ONU, l’auteur se demande si elle est un instrument de paix ou si elle fait le commerce des guerres. Il explique les origines de la crise en RDC, sans omettre de citer les acteurs et auteurs des six millions de morts et des deux cent 200.000 femmes violées dans l’est de ce pays. Aussi invite-t-il les gouvernants et les artistes à dénoncer ce génocide et à rendre hommage aux femmes violées, avant toute présentation scénique en Europe. Car selon lui, les artistes congolais doivent avoir de la compassion pour ce qui se passe dans leur pays afin que l’opinion internationale en prenne conscience. Il démontre également l’implication des guides religieux dans le paysage politique. Des explications sont apportées à un grand nombre de questions dogmatisées et laissées sans réponses par des leaders religieux et politiques de ce monde. Les cabales et les opérations secrètes que nombre d’institutions ont menées pour déstabiliser et appauvrir bien des pays ont aussi été dévoilées. «Ce qui est arrivé au Congo peut arriver à tout autre pays de ce monde», fait-il entendre. La fiabilité de la Cour pénale internationale (CPI), après l’arrestation de Jean-Pierre N’Bemba a été mise en doute par ce dernier, suite à son accusation pour viols, massacres et pillages. L’auteur s’interroge sur les accusations portées contre lui, à savoir si elles sont bien réelles ou s’il n’y a pas d’autres raisons cachées. Après avoir été victime de plusieurs menaces, l’auteur donne son avis sur la guerre en RDC et dans d’autres pays d’Afrique comme la Côte d’Ivoire. Cette œuvre est un véritable procès contre l’impérialisme et le capitalisme. Composé de 372 pages, ce livre est sorti à Paris - en France le 15 juin 2012, chez les éditions Edifree.

Larissa G
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http://www.africatime.com/rdc/





RDC / RWANDA / ONU - Article publié le : mercredi 04 juillet 2012 - Dernière modification le : mercredi 04 juillet 2012

RDC : le rapport de l’ONU qui accuse le Rwanda rendu public


Des soldats de la Monuc à environ 80 kilomètres au nord de Goma, au Nord-Kivu, à l'est de la RDC, le 13 novembre 2008.
AFP/Yasuyoshi Chiba
Par Karim Lebhour

Le rapport annuel du Comité des sanctions de l’ONU sur la République démocratique du Congo aurait pu passer totalement inaperçu, si ce n’était cette annexe de 48 pages accusant le Rwanda de soutenir la mutinerie armée dans l’est de la RDC. Le groupe d’experts de l’ONU affirme que les forces armées rwandaises « fournissent du matériel militaire, des armes, des munitions et des fournitures diverses aux rebelles du M23 » et octroient soutien et protection au général Bosco Ntaganda, recherché par la Cour pénale internationale pour crimes de guerre.

Ce réquisitoire estampillé du sceau des Nations unies a fourni à Kinshasa l’occasion de faire éclater au grand jour une ingérence rwandaise déjà dénoncée par l’organisation Human Rights Watch, dans un rapport daté du 4 juin 2012.

Dès cette annexe connue, les diplomates congolais ont alerté les médias sur son existence et accusé les Etats-Unis d’en empêcher la publication pour protéger son allié rwandais. La mission américaine auprès de l’ONU a démenti et demandé « la publication rapide du rapport et de ses annexes ». Le département d’Etat a franchi samedi 30 juin 2012 un pas supplémentaire en demandant au Rwanda « d’arrêter et d’empêcher tout soutien à la rébellion congolaise depuis son territoire ».

« Le Rwanda s’est fait prendre la main dans le sac »

Les accusations du groupe d’experts reposent sur les témoignages anonymes de 80 mutins déserteurs dont 31 Rwandais du M23. Les auteurs fournissent des photos d’armes et d’équipements militaires décrites comme venant du Rwanda et décrivent le processus de recrutement de soldats par des officiers rwandais pour le compte des rebelles du M23.

Parmi les noms d’officiels rwandais cités dans cette annexe (page 17) figurent ceux du ministre rwandais de la Défense, le général James Kabarebe, de son chef d'état-major, le général Charles Kayonga, et des généraux Jack Nziza, Emmanuel Ruvusha et Alexis Kagame. « Le Rwanda s’est fait prendre la main dans le sac », analyse un diplomate onusien. « La réalité est que le Rwanda s’est accordé un droit de regard sur ce qui se passe dans la région des Kivus. La RDC est en train de réaffirmer sa souveraineté et veut briser ce statu quo », poursuit-il.

« Traquer les Rwandais »

Dépêchée à New York, la chef de la diplomatie rwandaise, Louise Mushikiwabo, a dénoncé un rapport « déséquilibré » et démenti tout soutien de Kigali à des groupes armés en RDC. « Personne ne peut dire qui est Rwandais et qui ne l’est pas d’un côté ou de l’autre de la frontière. La langue du Rwanda est parlée des deux côtés. C’est tout à fait normal de trouver des gens qui s’expriment dans cette langue dans cette partie du Congo », a-t-elle expliqué avant de dénoncer une campagne d’incitation contre les Rwandais. « Certains médias proches du gouvernement congolais parlent de traquer les Rwandais et tuer les Tutsis. Cela nous rappelle la rhétorique de 1994 avant le génocide ».

« Pousser le Rwanda et la RDC à négocier »

Le Rwanda a promis de répondre au groupe d’experts. En l’état, ces accusations constituent une violation flagrante de l’embargo sur les armes à destination de la RDC. Selon nos informations, Kinshasa va déposer dans la semaine une requête au Conseil de sécurité pour inscrire les officiels rwandais cités dans le rapport sur la liste des sanctions de l’ONU. Cette requête a-t-elle une chance d’être entendue ? « J’en doute, répond un diplomate du Conseil. Il n’y a aucun appétit au sein du Conseil pour sanctionner des officiels rwandais. L’idée est plutôt de pousser le Rwanda et la RDC à négocier ».

Dans la résolution sur le renouvellement de la Monusco, adoptée mercredi 27 juin, le Conseil de sécurité a tout de même condamné « le soutien extérieur à tous les groupes armés ». « C’est un signal envoyé au Rwanda », décrypte un autre diplomate. « Cela montre que le Conseil accorde du crédit à la thèse d’une déstabilisation extérieure de la RDC ». Un avertissement alors que le Rwanda est candidat à un siège au Conseil de sécurité à la fin de cette année.
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http://www.7sur7.cd/index.php?option=co ... razzaville






RDC-Rwanda : les contours d'une guerre larvée se dessinent
MERCREDI, 04 JUILLET 2012 07:59


Les deux pays voisins s'accusent désormais ouvertement d'appuyer leur propre rébellion, le Rwanda soutenant le M23 et la RDC les rebelles hutus rwandais. Rien ne rassure, par ces temps qui courent, sur les chances d'une reprise normale des relations diplomatiques entre la RDC et le Rwanda. Le langage des sourds qui tend à s'installer au niveau des autorités de deux pays n'est pas de nature à rassurer lorsqu'on s'en tient à l'échec de la dernière rencontre ayant réuni à Goma, Alexandre Luba et James Kabarebe, respectivement ministres de la défense de la RDC et du Rwanda. Le Rwanda est demeuré ferme dans sa position de considérer le dossier M23 comme une affaire interne congolo-congolaise tout en niant son soutien aux officiers dissidents issus de la rébellion tutsi congolaise du Congrès national pour la défense du peuple. En présence de leurs chefs d'État-major respectifs, les deux ministres de la défense n'ont pu accorder leurs violons eu égard à la profondeur de leurs divergences. Selon certaines indiscrétions, la RDC qui tient à réserver au M23 le même sort que les FDLR, sur lesquelles plusieurs actions visant leur neutralisation ont été expérimentées, s'est butée à l'obstination du Rwanda à préserver les intérêts des mutins. En attendant que les deux parties ne se retrouvent pour reprendre leurs discussions, le ton n'est plus à la retenue de part et d'autre.

L'arrogance affichée par le Rwanda dans ce dossier, nonobstant les preuves de son implication confirmée dans un récent rapport onusien, suscite des réactions énergiques à Kinshasa. « Nous exigeons que les autorités rwandaises arrêtent, cessent de laisser leurs officiers continuer à alimenter la guerre au Congo », avait martelé le week-end le porte-parole du gouvernement. Le chef de l'État a également joué sa partition dans cette offensive verbale en dénonçant ce qu'il appelle« les forces obscures nationales et étrangères » lesquelles, a-t-il déclaré, « manipulent des inciviques en vue de créer l'insécurité à l'Est ». Le coup de gueule de Kinshasa sur fond d'une pression exercée au Conseil de sécurité de l'Onu, invité de sanctionner un voisin devenu gênant, est loin d'effrayer le régime de Paul Kagame. Ce dernier, comme pour se dédouaner, a trouvé la parade en accusant le gouverneur du nord-Kivu de coopérer avec les rebelles des FDLR en vue de reprendre des « attaques terroristes » contre Kigali.

Une fuite en avant

Des accusations que les autorités congolaises assimilent à une fuite en avant à présent que les preuves de l'implication du Rwanda dans la gestation de la mutinerie de M23 s'accumulent. Les conclusions du groupe d'experts du Comité de sanction du Conseil de sécurité des Nations-Unies pour la RDC sont éloquentes à ce sujet. Le Rwanda qui a toujours soupçonné la RDC de soutenir la rébellion hutue rwandaise repliée sur son territoire, trouve là l'occasion d'une réplique dans le dossier M23 qui a vu son prestige international se liquéfier sur fond d'isolement diplomatique. Pendant que les deux pays s'emploient vainement à chercher une intersection susceptible de sauver les meubles, le temps s'égrène avec son cortège de malheurs déclinés en termes d'exactions sur la population civile. La seule issue, d'après Washington, consisterait pour les deux parties, à appliquer les principes du communiqué conjoint RDC-Rwanda publié à l'issue de la réunion du 19 juin entre les ministres des Affaires étrangères des deux pays à Kinshasa.

Toutefois, tant que le Rwanda refusera d'assumer les critiques émises contre lui et continuera à se complaire dans cette situation, rien de positif n'est à espérer, dans l'immédiat, en termes d'abaissement de la tension diplomatique, fait-on remarquer. En s'accusant mutuellement d'entretenir des rebellions, le Rwanda et la RDC se livrent, d'ores et déjà, à une guerre larvée qui ne dit pas son nom.

Alain Diasso
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