Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition

Comme son nom l'indique, on discute de tout ici mais dans le respect et les règles du forum.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

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FANFAN LONGO ET MAMAN LUMIERE SUR LA WWW RADIOSANSEFFET COM 5

http://www.youtube.com/watch?v=rTH824VxMS8
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

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Message du Général Faustin MUNENE aux officiers,soldats,policiers et au peuple meurtri de la RDC

- 28 06 2012- (AUDIO)

http://www.apareco-rdc.com/89-diapo-onl ... audio.html
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http://www.apareco-rdc.com/89-diapo-onl ... ngala.html







Message d' HONORE NGBANDA aux officiers,soldats,policiers

et au peuple meurtri de la RDC

- 28 JUIN 2012- (AUDIO) Français & Lingala



Chers compatriotes,

A l’aube du 52eanniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté internationale, jamais l’intégrité territoriale de la République Démocratique du Congo n’a été aussi gravement menacée que maintenant. Et jamais l’unité, que dis-je, l’existence même du peuple congolais n’a été aussi menacée et près de disparaitre définitivement de l’histoire du monde!

Nous avons été longtemps bernés, distraits et divisés par les querelles byzantines d’intérêts sordides et égoïstes, par la soif du pouvoir et d’argent, pendant ce temps, les ennemis et les envahisseurs de notre pays ont continué pendant 15 ans a poser solidement les jalons de la balkanisation de notre pays sous nos yeux et plus graves, avec la complicité active de la grande majorité de la classe politique et de l’élite intellectuelle, culturelle et religieuse congolaise.

La vérité inaliénable de l’histoire apprendra demain à nos enfants et petits enfants que les ennemis extérieurs du peuple congolais se sont servi de l’inconscience, de la cupidité, de l’immoralité, de l’incompétence, bref, de la médiocrité intellectuelle et morale du bon nombre d’élites congolaises pour détruire notre armée, notre économie, nos finances, notre système d’éducation, et toutes les infrastructures écologiques et socioculturelles de notre pays devenu exsangue et sans défense.

Nos immenses ressources du sol et du sous-sol qui font de notre pays un scandale géologique dans le monde sont presque toutes aujourd’hui hypothéqués pour plusieurs dizaines d’années au profit des prédateurs internationaux qui soutiennent et entretiennent le pouvoir dictatorial d’occupation qu’ils ont imposé au peuple congolais. D’immenses et riches gisements d’or et de diamants sont vendus pour une bouffée de pain. Plus des trois quart de notre forêt sont cédés aux sociétés étrangères. Des gisements de pétrole et de gaz situés dans nos frontières sont simplement abandonnés à nos voisins moyennant des arrangements secrets au profit des privés….
Chers compatriotes,

Maintenant qu’il a réussi à plonger tout un pays et tout un peuple dans une profonde agonie politique et économique, l’imposteur rwandais et ses frères s’apprêtent maintenant à pratiquer l’euthanasie pour accélérer notre fin à tous. Ainsi, après avoir joué longtemps au pyromane et au pompier, voici que les criminels sont en train de jeter enfin leurs masques les uns après les autres. En effet, après avoir fabriqué des fausses «rébellions congolaises» dont principalement le RCD, le CNDP, le PARECO, le M23 et que sais-je encore, voilà qu’aujourd’hui les envahisseurs sortent enfin de leur Cheval de Troie pour revendiquer la partition de notre pays!

Voilà pourquoi, dans le contexte de la synergie créée entre les forces politiques d’opposition et de résistance en RDC, les combattants et patriotes de l’Armée de Résistance Patriotique (A.R.P.) et ceux de l’Alliance des Patriotes pour la Refondation du Congo (APARECO), ont décidé de décréter ensemble à dater de ce jour une vaste campagne de mobilisation tous azimuts. Ainsi, nous lançons dès aujourd’hui un appel patriotique et solennel à toutes les filles et fils du grand Congo, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Nous leur demandons de se mettre débout pour nous rejoindre dans le but de stopper l’ennemi et de l’empêcher de venir à bout de ses mauvais et sinistres desseins sur notre pays.

Officiers, soldats et policiers congolais,

Vous, fils authentiques de la RDC qui avez fait le serment de verser votre sang pour votre pays, notre appel s’adresse d’abord et particulièrement à vous.
Vous devez maintenant avoir compris enfin que vous n’avez plus d’autres choix que de rejoindre la résistance patriotique pour libérer votre pays, votre peuple y compris vous-mêmes. Vous avez enfin réalisé que 15 ans durant, «Kabila» élimine progressivement et systématiquement tous les officiers et soldats congolais pour les remplacer par ses frères de sang venus d’ailleurs.

Vous avez enfin constaté que votre armée est aujourd‘hui infiltrée à plus de 50% par des officiers et soldats étrangers mieux payés en devise et mieux équipés. Vous devez donc comprendre que si vous ne faites rien aujourd’hui pour arrêter cette situation, demain il sera trop tard! Car vous savez qu’à travers le CNDP, «Kabila»a introduit et installée l’armée rwandaise dans tout le Kivu. Et cette armée rwandaise chasse, tue et élimine sous l’uniforme et les bannières de votre armée, vos femmes, vos filles et fils ainsi que vos parents pour les remplacer par des populations venues du Rwanda.

Oui ! Vous savez que durant les opérations militaires, pendant que vous combattez les militaires rwandais du M23, les officiers et soldats rwandais issus du CNDP restés dans vos rangs continuent de communiquer avec leurs frères du M23 pour fournir des renseignements sur vos positions et vos mouvements. D’autres n’hésitent pas, quand il faut, à vous attaquer dans le dos…. ! Combien de preuves vous faut-il encore ? Combien de morts ? Combien de prisonniers ? Combien de veuves et d’orphelins vous faut-il pour vous décider à vous dresser contre l’imposteur rwandais se trouve à la tête de votre armée et de notre pays ?

Il y a un temps pour chaque chose. Voici venu le temps de la libération ! Voilà pourquoi dans chaque garnison militaire et dans chaque camp de police, des points de contact pour la mobilisation ont été prévus avec toutes les précautions d’usage pour vous! Restez débout et vigilant à l’attente de l’appel! Mais en attendant, chaque fois que l’occasion se présente, n’hésitez pas à saboter par tous les moyens, les ordres et les dispositifs que l’ennemi essaie de mettre en place pour s’implanter.

Aux patriotes militaires et aux combattants résistants congolais qui se battent courageusement dans le Kivu contre les forces d’occupation venues de l’extérieur, nous saluons ici votre patriotisme et votre courage. Nous vous assurons de toute notre solidarité patriotique. Et pour ceux parmi vous qui ne l’ont pas encore fait jusqu’ici, nous vous demandons de nous contacter aux adresses et numéros de téléphones qui vous seront communiqués sur notre site Internet www.apareco-rdc.com pour une meilleure conjugaison de nos forces. Vous êtes le bouclier du peuple congolais et vous ne serez plus seuls!

A la jeunesse congolaise,

Chassez définitivement la peur ! Inspirez-vous du courage et de la persévérance des jeunes tunisiens et égyptiens qui ont bravé les menaces, la violence et la mort pour bouter dehors des régimes jugés naguère solides et inébranlables. Oui ! Vous valez plus que ces jeunes parce que vous avez déjà bravé le pire! Vous avez donc développé une capacité de résistance et d’endurance plus les jeunes d’ailleurs.

Oui ! Vous pouvez plus si vous le décidez ! Le grand Congo est aujourd’hui à genoux, mais il n’est pas terrassé ! Le grand Congo sera débout ! Le grand Congo sera grand, uni et fort! Le grand Congo sera riche et prospère à jamais pour des générations futures !

Et que le Dieu Tout-puissant bénisse la République Démocratique du Congo et son peuple.
Nous vaincrons avec l’aide de Dieu!

Paris, le 28 juin 2012
Honoré NGBANDA NZAMBO KO-ATUMBA
Président national de l’APARECO
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http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2 ... ntome.html





RDC - Affaire Chebeya : John Numbi, le général fantôme


28/06/2012 à 14h:17 Par Philippe Perdrix

Le procès en appel de l'affaire Chebeya a commencé le 19 juin, à Kinshasa. La famille du militant des droits de l'homme tué en 2010 veut que l'ancien chef de la police congolaise soit jugé.
Au cours du premier procès, l'année dernière, pour le meurtre de Floribert Chebeya, le président de l'ONG La Voix des sans-voix, le général John Numbi avait été entendu comme simple témoin par le tribunal militaire à Kinshasa. « La justice n'a pas été rendue », dénonçait alors la veuve du militant des droits de l'homme, Annie Chebeya, qui demandait que l'ex-inspecteur général de la police soit jugé et condamné. Selon les éléments de l'instruction, le 1er juin 2010, Floribert avait rendez-vous avec Numbi, dans ses bureaux, peu avant sa mort. À l'issue d'un procès-fleuve, cinq policiers ont été condamnés. Ils ont fait appel, se déclarant innocents. Les parties civiles également, réclamant la comparution du haut gradé.
Un an plus tard, le 19 juin, tous les projecteurs étaient donc braqués sur la Haute Cour militaire de Kinshasa. John Numbi était attendu, il n'est pas venu. « Il n'a rien à voir avec cette histoire », ont fait valoir les avocats de l'État congolais. « Il fallait malheureusement s'y attendre », commente un observateur averti. « Avec cette affaire, Numbi a été marginalisé, puis suspendu de ses fonctions. Mais depuis son fief du Nord-Katanga où il s'est retiré, il peut fragiliser le régime », ajoute un spécialiste des questions de sécurité en RDC. Pourquoi cette nuisance à distance ?
"Sécurocrate"
À partir des années 2000, Numbi - qui a rencontré une première fois les Kabila, père et fils, en 1989 dans les maquis de Pweto, près de la frontière zambienne - n'a cessé de gravir les échelons de la hiérarchie militaire : commandant de la région du Katanga, chef d'état-major de l'armée de l'air et inspecteur général de la police. C'était du temps de sa splendeur. L'homme du sérail - qui comptait parmi ses amis Augustin Katumba Mwanke, le conseiller le plus influent du Palais, décédé dans un accident d'avion en février dernier - était devenu le « sécurocrate katangais » le plus en vue. Il avait un accès direct au chef de l'État.
Le Mzee a fait de cet électronicien né en 1962 un militaire de carrière. Et Joseph Kabila l'a installé dans le premier cercle.
Lors des échanges de tirs entre la garde présidentielle et les hommes de Jean-Pierre Bemba après l'élection présidentielle de 2006, Numbi est à la manoeuvre. Les premières négociations secrètes, l'année suivante, avec le chef rebelle Laurent Nkunda - qui ont abouti à l'intégration des hommes du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) au sein de l'armée régulière en 2009 -, c'est encore lui. Le pilotage des opérations menées ensuite avec l'armée rwandaise, dans le Nord-Kivu, pour traquer les extrémistes hutus des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), c'est toujours lui.
Mais dans la foulée de l'affaire Chebeya, d'autres sombres aspects du personnage ressurgissent. En 1992, Numbi était l'un des fers de lance des sinistres milices katangaises de l'Union des fédéralistes et des républicains indépendants (Uferi) qui pourchassaient les Kasaïens. Autre dossier à charge, la terrible répression menée par des éléments de la police congolaise contre le mouvement politico-religieux Bundu dia Kongo, entre février et mars 2008, dans le Bas-Congo. « Mon mari avait des dossiers précis sur ces exactions », assure Annie Chebeya. « Ils sont en lieu sûr », affirme un responsable de la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH), qui prévient : « Certains faits relèvent de la justice internationale. » Numbi n'en a sans doute pas fini avec les prétoires. À Kinshasa, le procès en appel doit reprendre le 17 juillet.
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Erka
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http://www.google.com/hostednews/afp/ar ... acb7e6.921





Kinshasa demande à Kigali de "cesser d'alimenter la guerre" en RDCongo
De Emmanuel PEUCHOT (AFP) – Il y a 2 heures

KINSHASA — La République démocratique du Congo (RDC) a haussé le ton jeudi face au Rwanda, accusé de soutenir une mutinerie dans l'est congolais, en "exigeant" des autorités rwandaises qu'elles "cessent de laisser leurs officiers continuer à alimenter la guerre".
"Nous exigeons que les autorités rwandaises arrêtent, cessent de laisser leurs officiers continuer à alimenter la guerre au Congo", a déclaré le porte-parole du gouvernement congolais Lambert Mende.
Il a fait état des "preuves accablantes" contenues dans les annexes d'un rapport d'experts de l'ONU selon lesquels des mutins qui s'opposent depuis mai à l'armée congolaise (FARDC) au Nord-Kivu (est) ont reçu l'appui d'officiers supérieurs rwandais.
"Nous leur demandons de démanteler les réseaux, les filières de recrutement et de ravitaillement en faveur des forces négatives qui sont au Congo, sans conditions", a-t-il ajouté lors d'un point de presse à Kinshasa.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a publié mardi soir un rapport d'experts de l'ONU mais toujours pas son annexe, que l'AFP s'est procurée et dans laquelle ils affirment que des hauts gradés de l'armée rwandaise, "dans l'exercice de leurs fonctions officielles, soutiennent les rebelles en leur fournissant des armes, du ravitaillement militaire et de nouvelles recrues".
Selon le document des experts, ces officiers ont apporté une "aide directe" à la création du M23 (Mouvement du 23 mars, dont se revendiquent les mutins).
Parmi les noms cités dans l'annexe figurent des personnalités clés du régime rwandais: le ministre de la Défense, le général James Kabarebe, le chef d'état-major des armées, le général Charles Kayonga, et aussi le général Jack Nziza, secrétaire permanent du ministre de la Défense et ancien patron du DMI (Department of Military Intelligence), les services de renseignements militaires.
Kigali, qui a toujours nié tout soutien à la mutinerie, a rejeté ce rapport par la voix de sa ministre des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, qui l'a qualifié de "document préliminaire partial fondé sur des conclusions partielles" qui "doit encore être vérifié".
Le chef des forces rwandaises accusé
"Nous serions étonnés qu'un ministre de la Défense nationale puisse agir de son propre fait dans une situation comme celle-là et rester en fonction comme ministre. Je pense que le sort du ministre sera une indication claire de l'implication du gouvernement en tant que tel ou non", a déclaré M. Mende.
Il a affirmé que trois bataillons rwandais se trouvaient avec les mutins, qui tiennent quelques collines dans le sud-est du parc national des Virunga, à la frontière avec le Rwanda et l'Ouganda.
"Nous serions fort étonnés que le n°1 des force armées rwandaises puisse prendre la décision de projeter des troupes sur un territoire étranger sans l'aval du commandant suprême de l'armée qui est le chef de l'Etat (Paul Kagame) et rester en fonction un jour après que le président ait appris cela. S'il reste en fonction, cela sera clair pour nous que cela a procédé d'une volonté supérieure, dans ce cas là c'est grave", a ajouté M. Mende.
Les mutins sont des ex-membres de la rébellion tutsi-congolaise du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), intégrés dans les Forces armées de la RDC (FARDC) dans le cadre d'un accord de paix avec Kinshasa signé le 23 mars 2009, dont ils réclament la pleine application. Le CNDP était soutenu par le Rwanda.
La mutinerie serait dirigée par le général Bosco Ntaganda, ex-chef d'état-major du CNDP, et le colonel Sultani Makenga, ex-numéro 3 du CNDP, présenté comme le chef du M23 par les mutins.
M. Mende a par ailleurs qualifié de "totalement fausse" l'accusation du Rwanda selon laquelle Kinshasa chercherait à collaborer avec les rebelles hutus-rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), actifs dans l'est de la RDC et traqués par les FARDC.
"Nous comprenons que les amis rwandais veulent détourner l'attention sur les accusations graves qui pèsent sur eux", a-t-il commenté.
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http://www.dw.de/dw/article/0,,16058437,00.html





AFRIQUE

La tension monte entre Kigali et Kinshasa

Alors que des experts des Nations unies accusent Kigali de soutenir des groupes rebelles en RDC, le gouvernement rwandais vient à son tour d'accuser Kinshasa de collaborer avec les rebelles hutus des FDLR.
Le torchon continue de brûler entre le Rwanda et la RDC. Kinshasa a officiellement de nouveau accusé son voisin d'apporter son aide aux rebelles du M23, qui continuent de résister aux forces armées régulières de la RDC dans l'Est du pays. Des accusations renforcées par la publication d'un rapport d'experts de l'Onu qui reproche également à Kigali de soutenir logistiquement les groupes armés, dont celui dirigé par Bosco Ntaganda, ancien général de l'armée congolaise. Pour Georges Berghesan. expert à International Crisis Group, il n'y a aucun doute : Kigali reste l'un des soutiens des rebelles du M23. « Le Rwanda appuie les groupes rebelles en armes, en munitions, mais aussi en hommes. Il y a de nombreux enfants rwandais qui sont enrôlés et qui sont envoyés au Congo pour combattre. »

Et si Paul Kagamé avait la solution au problème ?
L'accord de paix remis en question ?
C'est dans ces conditions que Kinshasa va saisir l'ONU afin de mettre en garde le Rwanda au sujet de la présence de combattants rwandais aux côtés des rebelles du M23. Selon Kinshasa, si les Nations unies ne prennent pas leur responsabilité, la conspiration entretenue par Kigali, pourrait évoluer vers un schéma de rupture de la paix entre les deux pays. Pour sa part, Georges Berghesan estime que si rien n'est fait, l'accord de paix signé entre les deux voisins risque de voler en éclats. « Le problème c'est aussi l'échec de l'accord de paix signé entre les deux pays. On n’a jamais réussi à intégrer les anciens rebelles soutenus par le Rwanda. Et on voit les limites d'une telle forme d'intégration. »

Les soldats rwandais sont accusés de soutenir le M23
Côté rwandais, Kigali ne reste pas les bras croisés. Le gouvernement de Paul Kagamé a accusé la RDC de relancer sa collaboration avec les rebelles hutus des forces démocratiques de libération du Rwanda. Des accusations rejetées par Kinshasa, qui parle de mauvaise foi. Alors faut-il alors s'attendre à un conflit armé entre les deux voisins ? L'Onu en tous les cas a prolongé le mandat de la sa mission en RDC, la Monusco. Celle-ci est composée de quelques 20.000 casques bleus.
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http://www.rfi.fr/afrique/20120628-le-r ... fait-bruit





RDC / RWANDA / ONU - Article publié le : jeudi 28 juin 2012 - Dernière modification le : jeudi 28 juin 2012

Passe d'armes diplomatique autour du rapport de l’ONU accusant le Rwanda de soutenir le M23



Par RFI

Mercredi, à New York, ont été présentées les annexes du rapport du panel d'experts de l'ONU sur les violations de l'embargo sur les armes. Celles-ci accusent le Rwanda d'avoir appuyé la rébellion du M23 qui se bat dans le Nord-Kivu contre les FARDC, les forces congolaises. Ce jeudi 28 juin, Kinshasa a demandé à Kigali de « cesser d'alimenter la guerre » en RDC. Les autorités rwandaises, elles, promettent de démentir toutes ces informations et, à leur tour, accusent aujourd'hui la RDC de relancer leur collaboration avec les rebelles hutus des FDLR.

C'est dans les annexes de leur rapport que les experts des Nations unies ont compilé toutes les informations sur le soutien du Rwanda au M23. Pour établir la quarantaine de pages d'annexes, les experts se sont basés sur des documents officiels, des interceptions de communications radio, des rapports internes de l'armée congolaise mais aussi des témoignages directs venant notamment de déserteurs du M23.

Ils accusent nommément cinq officiers de l'armée rwandaise dont le ministre de la Défense James Kabarebe, le chef d'état-major Charles Kayonga, et l'ancien chef des renseignements militaires Jacques Nziza, d'être les principaux responsables de cet appui aux rebelles de l'Est congolais.

Selon les informations recueillies par les enquêteurs de l'ONU, le 4 mai, soit deux jours avant la création de son mouvement, le colonel Sultani Makenga, le chef du M23, a ainsi traversé la frontière congolaise pour rencontrer, à Gisenyi, un haut gradé rwandais.

Dans son appui au Mouvement du 23 mars, Kigali fournirait armes, munitions, renseignements et faciliterait le recrutement de combattants sur son territoire. Par exemple, des armes qui ne feraient pas partie de la dotation de l'armée congolaise auraient été retrouvées dans des caches du M23. Ont-elles été fournies par le Rwanda ? Sur ce point, les enquêteurs ne sont pas parvenus à retracer leur origine. Plus grave en revanche, selon des témoignages de soldats congolais et d'anciens responsables rwandais, des militaires du Rwanda auraient directement participé à des combats contre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).

Enfin, d'après les informations recueillies par le panel d'experts de l'ONU, des officiels rwandais ont fait pression sur des hommes politiques, des militaires et des hommes d'affaires des deux Kivu pour qu'ils rejoignent ou qu'ils appuient le M23.

Pour rédiger ce document, les enquêteurs de l'ONU affirment avoir recoupé leurs informations auprès d'au moins cinq sources. Seulement, vraisemblablement pour des raisons de sécurité, tous les témoignages sont anonymes. Autre limite : aucun document, toujours difficile à obtenir, ne vient établir la trace des armes ou des flux financiers à destination du M23.

La RDC collabore avec les FDLR, affirme Kigali

Paul Kagame l'avait déjà affirmé ironiquement : « Le Rwanda n'est pas la cause des problèmes du Congo, ils existaient avant que je naisse ». Le problème du Rwanda, ce sont les rebelles hutus des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) qui vivent dans l'est de la RDC, avait souligné le président rwandais. En colère, il avait alors menacé de suspendre sa coopération avec le Congo déclarant : « Si vous ne voulez pas de nous pour faire partie de la solution, alors oubliez-nous ! ».

Manifestement agacée par les accusations contenues dans le rapport des experts des Nations unies, c'est au tour de Yolande Makolo, la directrice de Communication du président, de monter au créneau et elle va loin.

Yolande Makolo accuse carrément la RDC de relancer la coopération entre son armée et les rebelles hutus des FDLR en vue de lancer des attaques contre le Rwanda. Et de préciser : « C'est Julien Paluku Kahongya, le gouverneur du Nord-Kivu qui a été chargé d'identifier des personnalités ayant des contacts avec les FDLR ». Une mission que lui aurait confiée le président Joseph Kabila à travers son conseiller pour les questions de sécurité, Pierre Numbi.

Julien Paluku Kahongya
Gouverneur du Nord-Kivu

Je comprends que le Rwanda veut seulement détourner l’opinion (…) à la suite de ce rapport (…) Je pense que le gouvernement rwandais est aux abois face toute la pression internationale qui pèse sur lui.

Écouter (01:07)


28/06/2012 par Cyril Bensimon

Autres détails que donne Yolande Makolo : les deux responsables politiques qui voyagent avec des passeports belges auraient récemment remis 100 000 dollars à un responsable militaire des FDLR.
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http://www.rfi.fr/afrique/20120628-rdc- ... te-disparu






RDC - Article publié le : jeudi 28 juin 2012 - Dernière modification le : jeudi 28 juin 2012

RDC: accusé de viol, l'opposant Eugène Diomi Ndongala est porté disparu


Eugène Diomi Ndongala (à gauche) aux côtés du leader du principal parti d'opposition Etienne Tshisekedi, en l'église Notre-Dame de Kinshasa, le 22 juin 2012.
AFP PHOTO / JUNIOR DIDI KANNAH
Par RFI

En République démocratique du Congo, est-ce un fait avéré ou une cabale montée contre un opposant qui dérange ? Eugène Diomi Ndongala, président de la Démocratie chrétienne, par ailleurs porte-parole de la Majorité présidentielle populaire, une mouvance d'obédience tshisékédiste, est accusé de viol par la police. Mercredi 27 juin, son bureau a été perquisitionné, mais lui-même est porté disparu. Enlevé par des hommes armés, selon ses proches, en cavale, selon la police.

Il s’agirait d’une affaire de viols répétés sur des mineures. Deux sœurs qu'Eugène Diomi Ndongala aurait eu l’habitude d’inviter au directoire de la Démocratie chrétienne, son parti politique.

Mais mardi 26 juin au soir, ces filles auraient dénoncé les faits chez leurs parents, qui à leur tour, auraient alerté la police. Aussitôt sur les lieux, les agents de l’ordre ont investi la parcelle jusqu’au lendemain matin. La fouille effectuée par la suite n’a pas révélé la moindre trace d'Eugène Diomi Ndongala.

Joint au téléphone mercredi matin par RFI, le président de la Démocratie chrétienne (DC) a réfuté ces accusations. Selon lui, c’est une cabale car, a expliqué Eugène Diomi Ndongala, « j’étais déjà parti du bureau avec mon avocat au moment des faits présumés ».

Depuis, le téléphone de Eugène Diomi Ndongala n’a plus répondu. Qu’est-il alors arrivé à l’opposant ? Le secrétaire général de sa formation politique, Freddy Kita, a déclaré que Diomi a été enlevé mercredi vers 13 heures par une trentaine d’hommes armés alors qu’il roulait à bord de son véhicule.

« Faux », a répondu la police par le biais du colonel Kanyama, joint également au téléphone par RFI. Pour cet officier, Eugène Diomi Ndongala a eu le temps de se soustraire et de se cacher.
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http://direct.cd/2012/06/27/nations-uni ... du-rwanda/





Nations Unies : La fuite en avant du Rwanda

Publié par La Rédaction le 27 juin 2012.
Publiée dans Chroniques, Opinions




La ministre rwandaise des Affaires Etrangères, Marie-Louise Mushikiwabo, a animé une conférence de presse au siège des Nations Unies, à New York. Elle était sous haute surveillance de Patrick Karuretwa, Conseiller en matière de sécurité du président Paul Kagamé. C’est ce monsieur qui est cité, dans le rapport des experts des Nations Unies encore sous embargo, comme un des cerveaux moteurs du CNDP/M.23, avec James Kabarebe, ministre de la Défense.

Le menu peut être facilement deviné : la situation sécuritaire du Nord-Kivu. Les observateurs ont noté que Kigali l’avait chargée d’une mission impossible, à savoir défendre l’indéfendable. Fidèle à la ligne de défense adoptée par son pays depuis les révélations d’un rapport interne de la Monusco, de l’Ong Human Rights Watch et tout récemment d’un panel d’experts des Nations Unies établissant son appui au CNDP/M.23, elle a formellement démenti, la présence des soldats rwandais dans un quelconque groupe armé en territoire congolais.

A son avis, la République Démocratique du Congo, qui a déposé récemment une plainte à charge du Rwanda au Conseil de Sécurité, chercherait un bouc émissaire. Elle a avoué ne pas comprendre l’attitude des autorités congolaises, qui ont tout de même décidé de porter l’affaire au Conseil de Sécurité, alors que les choses étaient clarifiées lors des réunions du 18 et 19 mai 2012 à Kigali, entre les deux parties. Selon Marie-Louise Mushikiwabo, les médias, surtout congolais, se livreraient à la désinformation. « Dans certains médias proches du gouvernement congolais, on parle de traquer les Rwandais et tuer les Tutsi, cela nous rappelle la rhétorique de 1994 avant le génocide et le Rwanda surveille de très près ce genre de déclarations », a-t-elle martelé.

La ministre rwandaise des Affaires Etrangères, croyant se faire davantage convaincante, a affirmé que les mutins du M.23, qui faisaient partie du CNDP (Congrès National pour la Défense du Peuple) avant leur intégration au sein des FARDC, avaient choisi et obtenu de rester à l’Est de la RDC afin de protéger les populations d’origine rwandaise contre les rebelles des FDLR (Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda). Selon elle, les mutins du M.23 s’opposent à la permutation des troupes décidée par le gouvernement congolais. Voilà, de son point de vue, les « causes sous jacentes » de la nouvelle guerre du Kivu. A l’en croire, les populations rwandophones seraient en danger de mort en RDC, où un nouveau génocide Tutsi serait en Chantier.

Fuite en avant

Face à cette fuite en avant du Rwanda, qui aura du mal à échapper à une condamnation au niveau du Conseil de Sécurité, au regard des dossiers déposés par le gouvernement congolais et les experts des Nations Unies sur son double jeu au Nord-Kivu, le mot d’ordre doit être la fermeté et la vigilance du côté de Kinshasa. Les Congolais devraient se réjouir de noter que chaque jour qui passe, le Rwanda ne fait que se démasquer comme pays planificateur de la nouvelle « guerre » du Nord-Kivu.

Incapables de contrôler leur langage, Kagame et ses lieutenants laissent échapper des mots et des phrases qui confirment leur soutien au CNDP/M.23. Tantôt ils prônent le dialogue entre le gouvernement congolais et le M.23, tantôt ils encouragent les soldats rwandophones des FARDC dans leur refus d’aller servir sous le drapeau congolais dans des provinces autres que le Nord-Kivu. Est-il normal que le Rwanda agite l’épouvantail du génocide dans la partie Est du pays, présentement sous le contrôle d’une large majorité d’officiers et soldats rwandais ayant infiltré l’armée nationale congolaise? Est-il possible que les FDLR, qui font désormais chorus avec le CNDP/ M.23, puissent constituer une menace pour les familles rwandophones qui investissent en masses le Nord-Kivu?

Il est curieux que les autorités rwandaises soutiennent que les mutins du M.23 ont retourné les armes contre les FARDC pour protester contre le non respect, par le gouvernement congolais, des accords du 23 mars 2009 ? Mais, de quel droit un mouvement qui n’existait pas à cette date s’improvise-t-il aujourd’hui partenaire de Kinshasa?

5 millions de Congolais morts, est-ce peu ?

A l’analyse de la rhétorique qui se développe du côté du voisin rwandais, on peut croire que les 5 millions de Congolais massacrés par des mouvements rebelles téléguidés par Kigali ne comptent pas. Sans chercher à banaliser le génocide Tutsi de 1994, la vérité des chiffres veut que la communauté internationale prenne enfin acte de la disparition d’un nombre de Congolais six fois supérieur à celui des Rwandais.

Pendant que le Rwanda continue d’afficher du mépris à l’égard de nos compatriotes qui sont en train de mourir comme des mouches au Nord-Kivu depuis avril 2012 et de prétendre que des sujets rwandophones seraient en danger, les réalités du terrain indiquent le contraire. En dépit de leur fourberie, ils se rencontrent partout en République Démocratique du Congo, de l’Est à l’Ouest et du Nord au Sud. Ils sont nombreux à siéger, sans inquiétude, dans les institutions congolaises (Gouvernement, Sénat, l’Assemblée Nationale) et à piloter des entreprises publiques. Il est donc faux de prétendre qu’il y aurait une chasse aux Rwandophones en territoire congolais.

Kimp
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