Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.culturecongolaise.net/?p=10118
Tshisekedi rend hommage aux victimes des combats dans l’est du pays
23 juin, 2012
Le président élu de la RDC, S.E. Etienne Tshisekedi (photo), a assisté vendredi 22 juin à la cathédrale « Notre Dame » à Kinshasa, avec son épouse, à une messe de soutien aux populations de l’est, victimes des combats opposant, depuis mai dernier, l’armée aux mutins issus de l’ex-rébellion du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), lesquels ont fait 200 000 déplacés et 20 000 réfugiés au Rwanda et Ouganda voisins. Cette célébration liturgique a été organisée à l’initiative de la Majorité Présidentielle Populaire, MPP en sigle.
Tout est calme en ce milieu d’après-midi mais, peu avant 17h, tout s’accélère sur l’artère qui longe l’édifice. Venues en voiture, en bus, en taxi-moto ou à pied, quelques centaines de personnes se massent. Certaines bloquent la circulation pour laisser passer un convoi : dans l’une des jeeps se trouve Etienne Tshisekedi, l’icône du peuple congolais. Les Kinois lui ont réservé un accueil délirant et malgré la sacralité des lieux, son arrivée dans l’enceinte de la plus grande Cathédrale de la RDC, des chants spontanés de la foule ont retentis à l’entrée du lieu sacré : « Ya Tshitshi, zongisa ye na Rwanda » et « Tshisekedi Président ». Puis c’est l’heure du recueillement. « Il n’y a pas la paix à l’est (…) Il y a une succession de batailles (…) Que le Seigneur apporte à notre peuple la paix », a déclaré l’abbé Jean-Pierre Luanga dans son homélie. Lors des chants religieux, on pouvait apercevoir Etienne Tshisekedi bouger presque imperceptiblement les lèvres. A la fin de l’homélie, l’Honorable Eugène Diomi Ndongala, Porte-parole de la MPP, a remercié le Président Tshisekedi et son épouse pour leur présence si remarquée, qui prouve l’attention qu’Etienne Tshisekedi consacre à la situation des populations congolaise martyrisées à l’Est de la RDC. De plus, Le Porte-parole de la MPP a tenu à souligner la réalité insoutenable de génocide permanent qui frappe l’ Est de la RDC depuis 15 ans, dans la substantielle indifférence du Monde, et l’impérieuse nécessité de prêter un secours immédiat aux deux millions de congolais éloignés de leurs terres et qui errent dans les forêts et dans les savanes, exposés à l’insécurité la plus totale, à la faim, aux maladies et surtout aux violences des groupes armés dont l’objectif fondamental est manifestement le dépeuplement de cette partie si riche du Congo Démocratique. Au terme de la messe, Mr. Tshisekedi a quitté la cathédrale main dans la main avec son épouse. Et sous les applaudissements de l’assistance.
Le visage invariablement grave, « Tshi-Tshi» n’a fait aucune déclaration après l’office religieux.
Retrouvailles entre Tshisekedi et son peuple
Reste que son apparition est symbolique. Après les élections présidentielle et législatives couplées, un important dispositif policier a empêché les déplacements de l’adepte de la non violence – qui est resté cantonné dans sa résidence du quartier de Limete. Dans le même temps, ceux qui voulaient manifester pour contester les scrutins étaient aussitôt dispersés ou réprimés avec une violence inouïe par les forces de l’ordre, voire tués.
Quand la situation s’est calmée et que le dispositif policier a été allégé, Etienne Tshisekedi a notamment pu se rendre à un enterrement et à un déjeuner chez l’ambassadeur d’Allemagne. Mais, jusque-là, aucune sortie publique. Celle de vendredi à la cathédrale fait donc office de retrouvailles entre le vainqueur de l’élection présidentielle et ses partisans, nombreux dans la capitale congolaise, où il est populaire.
Une foule nombreuse à la sortie de la messe
Quand finalement le Sphinx de Limete, costume sombre, chemise blanche, cravate bleue et béret blanc rayé, est sorti, il a trouvé des fans le saluant avec le « V » de la victoire, sa marque de fabrique. Il leur a répondu par le même signe. « Tshi chef de l’Etat ! », « Tshi président ! », « Victoire ! » ont crié ou chanté les militants – jeunes et moins jeunes, hommes et femmes – sur le parvis ou dans la cathédrale. « Le peuple d’abord ! », se sont exclamés d’autres, reprenant le slogan de campagne de leur champion. Les retrouvailles ont été chaleureuses. La foule, pressée contre la jeep de l’élu du peuple, a d’ailleurs donné du fil à retordre à la dizaine de policiers qui l’escortait. Quant aux cadres de l’UDPS et leaders de partis qui prévoyaient une haie d’honneur, ils ont dû renoncer.
CCN/Marc Mawete/Habibou Bangre
Tshisekedi rend hommage aux victimes des combats dans l’est du pays
23 juin, 2012
Le président élu de la RDC, S.E. Etienne Tshisekedi (photo), a assisté vendredi 22 juin à la cathédrale « Notre Dame » à Kinshasa, avec son épouse, à une messe de soutien aux populations de l’est, victimes des combats opposant, depuis mai dernier, l’armée aux mutins issus de l’ex-rébellion du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), lesquels ont fait 200 000 déplacés et 20 000 réfugiés au Rwanda et Ouganda voisins. Cette célébration liturgique a été organisée à l’initiative de la Majorité Présidentielle Populaire, MPP en sigle.
Tout est calme en ce milieu d’après-midi mais, peu avant 17h, tout s’accélère sur l’artère qui longe l’édifice. Venues en voiture, en bus, en taxi-moto ou à pied, quelques centaines de personnes se massent. Certaines bloquent la circulation pour laisser passer un convoi : dans l’une des jeeps se trouve Etienne Tshisekedi, l’icône du peuple congolais. Les Kinois lui ont réservé un accueil délirant et malgré la sacralité des lieux, son arrivée dans l’enceinte de la plus grande Cathédrale de la RDC, des chants spontanés de la foule ont retentis à l’entrée du lieu sacré : « Ya Tshitshi, zongisa ye na Rwanda » et « Tshisekedi Président ». Puis c’est l’heure du recueillement. « Il n’y a pas la paix à l’est (…) Il y a une succession de batailles (…) Que le Seigneur apporte à notre peuple la paix », a déclaré l’abbé Jean-Pierre Luanga dans son homélie. Lors des chants religieux, on pouvait apercevoir Etienne Tshisekedi bouger presque imperceptiblement les lèvres. A la fin de l’homélie, l’Honorable Eugène Diomi Ndongala, Porte-parole de la MPP, a remercié le Président Tshisekedi et son épouse pour leur présence si remarquée, qui prouve l’attention qu’Etienne Tshisekedi consacre à la situation des populations congolaise martyrisées à l’Est de la RDC. De plus, Le Porte-parole de la MPP a tenu à souligner la réalité insoutenable de génocide permanent qui frappe l’ Est de la RDC depuis 15 ans, dans la substantielle indifférence du Monde, et l’impérieuse nécessité de prêter un secours immédiat aux deux millions de congolais éloignés de leurs terres et qui errent dans les forêts et dans les savanes, exposés à l’insécurité la plus totale, à la faim, aux maladies et surtout aux violences des groupes armés dont l’objectif fondamental est manifestement le dépeuplement de cette partie si riche du Congo Démocratique. Au terme de la messe, Mr. Tshisekedi a quitté la cathédrale main dans la main avec son épouse. Et sous les applaudissements de l’assistance.
Le visage invariablement grave, « Tshi-Tshi» n’a fait aucune déclaration après l’office religieux.
Retrouvailles entre Tshisekedi et son peuple
Reste que son apparition est symbolique. Après les élections présidentielle et législatives couplées, un important dispositif policier a empêché les déplacements de l’adepte de la non violence – qui est resté cantonné dans sa résidence du quartier de Limete. Dans le même temps, ceux qui voulaient manifester pour contester les scrutins étaient aussitôt dispersés ou réprimés avec une violence inouïe par les forces de l’ordre, voire tués.
Quand la situation s’est calmée et que le dispositif policier a été allégé, Etienne Tshisekedi a notamment pu se rendre à un enterrement et à un déjeuner chez l’ambassadeur d’Allemagne. Mais, jusque-là, aucune sortie publique. Celle de vendredi à la cathédrale fait donc office de retrouvailles entre le vainqueur de l’élection présidentielle et ses partisans, nombreux dans la capitale congolaise, où il est populaire.
Une foule nombreuse à la sortie de la messe
Quand finalement le Sphinx de Limete, costume sombre, chemise blanche, cravate bleue et béret blanc rayé, est sorti, il a trouvé des fans le saluant avec le « V » de la victoire, sa marque de fabrique. Il leur a répondu par le même signe. « Tshi chef de l’Etat ! », « Tshi président ! », « Victoire ! » ont crié ou chanté les militants – jeunes et moins jeunes, hommes et femmes – sur le parvis ou dans la cathédrale. « Le peuple d’abord ! », se sont exclamés d’autres, reprenant le slogan de campagne de leur champion. Les retrouvailles ont été chaleureuses. La foule, pressée contre la jeep de l’élu du peuple, a d’ailleurs donné du fil à retordre à la dizaine de policiers qui l’escortait. Quant aux cadres de l’UDPS et leaders de partis qui prévoyaient une haie d’honneur, ils ont dû renoncer.
CCN/Marc Mawete/Habibou Bangre
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Refus de la publication du rapport onusien
Guerre dans le Kivu : les masques sont tombés
Par Le Potentiel
Pourquoi, à New York, les USA s’opposent-ils à la publication du rapport relatif à l’implication du Rwanda dans l’insécurité qui prévaut actuellement dans l’Est de la RDC ? Cette opposition veut-elle traduire la connivence entre Washington et Kigali sur le projet de balkanisation de la RDC ? Le rapprochement est vite trouvé et il ne serait pas exagéré de prétendre que les masques sont tombés sur les responsables et coresponsables des millions de morts et des déplacés congolais dans le but d’éclater le Congo et faire main basse sur ses nombreuses ressources naturelles.
A quel jeu se livrent le Rwanda et les Etats-Unis contre l’intégrité territoriale de la RDC ? Un jeu certes plein d’équivoques dans les attitudes ainsi que les révélations. Le débat introduit par les diplomates congolais en poste auprès de l’ONU permet de lever un coin de voile sur les réelles intentions de certains partenaires sur le devenir de la RDC comme Etat, dans les frontières héritées de la colonisation.
L’heure de vérité a sonné sur les vrais responsables du drame humanitaire dans l’Est de la RDC.
Depuis le génocide de 1994, les Tutsi en général, particulièrement les Tutsi rwandais sont considérés comme «la prunelle des yeux des Etats-Unis», dixit l’ex-secrétaire d’Etat Madeleine Albright. Cette perception passe avant toutes les autres considérations sur l’humanité des autres peuples des espaces avoisinant les Tutsi. Pour cette raison, le gouvernement de l’APR, qui exerce le pouvoir à Kigali après avoir chassé du pouvoir le hutu Habyarimana, aurait reçu un blanc seing de la part de la grande puissance planétaire.
Au nom du combat contre les génocidaires hutu en fuite sur le territoire congolais par la volonté de la communauté internationale, Kigali se croit investi du pouvoir d’opérer des incursions sur le territoire congolais et s’y comporter comme en pays conquis. D’où l’absence de condamnation qui s’en est toujours suivie.
En 1996, sous le fallacieux prétexte «de chasser» le dictateur Mobutu, le gouvernement de Kigali a largué sur le terrain des opérations militaires : des hommes, du matériel de guerre, … et des populations civiles. La dénonciation du président Laurent-Désiré Kabila n’y fera rien. Les mêmes sont revenus à la charge le 2 août 1998. Pour justifier cette nouvelle agression, la même rengaine est embouchée pour alléguer qu’un génocide se préparait à partir de la RDC. Leur incursion, soutenaient-ils, tendait à précéder les événements et éviter ainsi que de nouveaux crimes contre l’humanité ne soient commis dans la sous-région.
Une justification fallacieuse au regard de la prédation qui accompagnait toujours ces opérations militaires pilotées par Kigali en se cachant derrière des labels rebelles congolais. Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose. Après enquête et analyse, les rapports commandés par les Nations unies ont abouti à une seule et unique conclusion : la guerre dans l’Est de la RDC est d’essence prédatrice. Des multinationales anglo-saxonnes sont nommément identifiées dans ces rapports sans que les gouvernements de leurs pays ne les sanctionnent. Mapping report est l’un des rapports qui a apporté plus d’informations et de précisions sur le modus operandi de ces rébellions dites congolaises à répétition.
Cette fois-ci, «Les Etats-Unis ont cherché sinon à bloquer tout au moins à retarder cette publication pour protéger le Rwanda. Devant la manœuvre, les diplomates congolais ont choisi de faire du bruit et d’alerter la presse. L’affaire a pris de l’ampleur à l’ONU. Il n’empêche : le rapport sera bien publié la semaine prochaine, mais sans les annexes accusant le Rwanda qui seront rendues publiques après un droit de réponse de Kigali», rapporte la presse accréditée au Conseil de sécurité. Pour le porte-parole adjoint de la mission américaine à l'ONU «les Etats-Unis ne bloquent pas de rapport du groupe d’experts sur la RDC. Les Etats-Unis ont posé un nombre significatif de questions à ce sujet» lors d'une réunion de la commission des sanctions de l'ONU.
Cette attitude est pour le moins dangereuse, au regard des dégâts humains causés par toutes les aventures macabres de Kigali, en instrumentalisant des rébellions sur le sol congolais et en favorisant le pillage des ressources naturelles congolaises. De fil en aiguille, tous se rendent compte que le Rwanda ne dispose pas d’autant de ressources pour porter des guerres successives.
En même temps, personne ne s’est expliqué l’enrichissement du PIB rwandais grâce à des matières premières introuvables dans son sous-sol ! Serait-ce parce que les revenus profitent au Trésor public anglo-saxon ? C’est là toute la question. «Avec les autres membres de la commission, nous étudions avec soin ces conclusions et nous continuerons à discuter de leurs implications une fois que le rapport sera rendu public. Les Etats-Unis étudient avec attention les informations mises en avant par les experts en vue des discussions du Conseil le 26 juin», s’est empressé d’expliquer Payton Knopf dans un communiqué de presse.
Cette attitude est contradictoire, notamment pour un pays qui a introduit une loi importante, la loi Dodd Franck sur les minerais en provenance de la RDC. Une attitude étonnante dans la mesure où les preuves matérielles sont données par toutes les parties impliquées à savoir Kinshasa, Kigali et la Monusco.
Dans un rapport tripartite confidentiel des interrogatoires conjoints de 11 combattants qui s’étaient rendus auprès de la Monusco, il ressort que l’implication du Rwanda est avérée. A titre d’illustration, il y a ce combattant bénéficiaire de l’opération de démobilisation rapatrié au Rwanda, quelques mois auparavant, qui s’est retrouvé dans les rangs du M23. Pire, les experts de ces trois parties ont constaté que le recrutement se serait opéré déjà au mois de février jusqu’en avril 2012. Même l’itinéraire emprunté et les lieux d’hébergement au Rwanda sont retracés : la route de Mudende-Bigogwe (marché des bétails), hôtel Bisokoro dans la localité de Kinigi, par ailleurs village natal du général renégat Bosco Ntaganda. Enfin, ils se sont retrouvés dans le parc des Virunga sur l’axe Runyioni. Tous ne reconnaissent pas avoir connu auparavant la destination finale.
Ces témoignages consignés dans un document officiel de ces deux Etats seraient-ils mis en doute par les Etats-Unis ? Pour quelles raisons donc, s’interroge-t-on.
Les détails sur les activités correspondant à chaque poste de leur itinéraire devraient plutôt préoccuper les Etats-Unis sur l’urgence d’y mettre définitivement un terme. Le gouvernement congolais qui a retrouvé le ton approprié insiste sur l’obligation pour le Conseil de sécurité de l'ONU de «rappeler le Rwanda à ses obligations internationales et exiger le retrait immédiat et sans condition des membres des forces armées qui se dissimuleraient dans les rangs de la rébellion».
Plus incisif, le ministre congolais des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda apporte des précisions utiles : «Il ressort que le territoire rwandais a servi à la préparation et à la perpétration d'une conspiration qui, après avoir commencé comme une simple mutinerie, évolue dangereusement vers un schéma de rupture de la paix entre deux pays de la région des Grands Lacs».
Que Washington aujourd’hui décide de bloquer la publication de pareil rapport donne à penser qu’il ne serait pas étranger au projet de balkanisation du Congo dont la mission d’exécution a été confiée au régime en place à Kigali. Les USA se sont mis en mauvaise posture vis-à-vis de la RDC qu’ils prétendent être leur partenaire. Cela au vu de tous les projets dans les domaines militaire (formation), de la santé publique et humanitaire. Faut-il aujourd’hui en déduire que ce n’était que du saupoudrage visant à endormir Kinshasa pendant qu’on le poignardait dans le dos ? Le contraire étonnerait.
Guerre dans le Kivu : les masques sont tombés
Par Le Potentiel
Pourquoi, à New York, les USA s’opposent-ils à la publication du rapport relatif à l’implication du Rwanda dans l’insécurité qui prévaut actuellement dans l’Est de la RDC ? Cette opposition veut-elle traduire la connivence entre Washington et Kigali sur le projet de balkanisation de la RDC ? Le rapprochement est vite trouvé et il ne serait pas exagéré de prétendre que les masques sont tombés sur les responsables et coresponsables des millions de morts et des déplacés congolais dans le but d’éclater le Congo et faire main basse sur ses nombreuses ressources naturelles.
A quel jeu se livrent le Rwanda et les Etats-Unis contre l’intégrité territoriale de la RDC ? Un jeu certes plein d’équivoques dans les attitudes ainsi que les révélations. Le débat introduit par les diplomates congolais en poste auprès de l’ONU permet de lever un coin de voile sur les réelles intentions de certains partenaires sur le devenir de la RDC comme Etat, dans les frontières héritées de la colonisation.
L’heure de vérité a sonné sur les vrais responsables du drame humanitaire dans l’Est de la RDC.
Depuis le génocide de 1994, les Tutsi en général, particulièrement les Tutsi rwandais sont considérés comme «la prunelle des yeux des Etats-Unis», dixit l’ex-secrétaire d’Etat Madeleine Albright. Cette perception passe avant toutes les autres considérations sur l’humanité des autres peuples des espaces avoisinant les Tutsi. Pour cette raison, le gouvernement de l’APR, qui exerce le pouvoir à Kigali après avoir chassé du pouvoir le hutu Habyarimana, aurait reçu un blanc seing de la part de la grande puissance planétaire.
Au nom du combat contre les génocidaires hutu en fuite sur le territoire congolais par la volonté de la communauté internationale, Kigali se croit investi du pouvoir d’opérer des incursions sur le territoire congolais et s’y comporter comme en pays conquis. D’où l’absence de condamnation qui s’en est toujours suivie.
En 1996, sous le fallacieux prétexte «de chasser» le dictateur Mobutu, le gouvernement de Kigali a largué sur le terrain des opérations militaires : des hommes, du matériel de guerre, … et des populations civiles. La dénonciation du président Laurent-Désiré Kabila n’y fera rien. Les mêmes sont revenus à la charge le 2 août 1998. Pour justifier cette nouvelle agression, la même rengaine est embouchée pour alléguer qu’un génocide se préparait à partir de la RDC. Leur incursion, soutenaient-ils, tendait à précéder les événements et éviter ainsi que de nouveaux crimes contre l’humanité ne soient commis dans la sous-région.
Une justification fallacieuse au regard de la prédation qui accompagnait toujours ces opérations militaires pilotées par Kigali en se cachant derrière des labels rebelles congolais. Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose. Après enquête et analyse, les rapports commandés par les Nations unies ont abouti à une seule et unique conclusion : la guerre dans l’Est de la RDC est d’essence prédatrice. Des multinationales anglo-saxonnes sont nommément identifiées dans ces rapports sans que les gouvernements de leurs pays ne les sanctionnent. Mapping report est l’un des rapports qui a apporté plus d’informations et de précisions sur le modus operandi de ces rébellions dites congolaises à répétition.
Cette fois-ci, «Les Etats-Unis ont cherché sinon à bloquer tout au moins à retarder cette publication pour protéger le Rwanda. Devant la manœuvre, les diplomates congolais ont choisi de faire du bruit et d’alerter la presse. L’affaire a pris de l’ampleur à l’ONU. Il n’empêche : le rapport sera bien publié la semaine prochaine, mais sans les annexes accusant le Rwanda qui seront rendues publiques après un droit de réponse de Kigali», rapporte la presse accréditée au Conseil de sécurité. Pour le porte-parole adjoint de la mission américaine à l'ONU «les Etats-Unis ne bloquent pas de rapport du groupe d’experts sur la RDC. Les Etats-Unis ont posé un nombre significatif de questions à ce sujet» lors d'une réunion de la commission des sanctions de l'ONU.
Cette attitude est pour le moins dangereuse, au regard des dégâts humains causés par toutes les aventures macabres de Kigali, en instrumentalisant des rébellions sur le sol congolais et en favorisant le pillage des ressources naturelles congolaises. De fil en aiguille, tous se rendent compte que le Rwanda ne dispose pas d’autant de ressources pour porter des guerres successives.
En même temps, personne ne s’est expliqué l’enrichissement du PIB rwandais grâce à des matières premières introuvables dans son sous-sol ! Serait-ce parce que les revenus profitent au Trésor public anglo-saxon ? C’est là toute la question. «Avec les autres membres de la commission, nous étudions avec soin ces conclusions et nous continuerons à discuter de leurs implications une fois que le rapport sera rendu public. Les Etats-Unis étudient avec attention les informations mises en avant par les experts en vue des discussions du Conseil le 26 juin», s’est empressé d’expliquer Payton Knopf dans un communiqué de presse.
Cette attitude est contradictoire, notamment pour un pays qui a introduit une loi importante, la loi Dodd Franck sur les minerais en provenance de la RDC. Une attitude étonnante dans la mesure où les preuves matérielles sont données par toutes les parties impliquées à savoir Kinshasa, Kigali et la Monusco.
Dans un rapport tripartite confidentiel des interrogatoires conjoints de 11 combattants qui s’étaient rendus auprès de la Monusco, il ressort que l’implication du Rwanda est avérée. A titre d’illustration, il y a ce combattant bénéficiaire de l’opération de démobilisation rapatrié au Rwanda, quelques mois auparavant, qui s’est retrouvé dans les rangs du M23. Pire, les experts de ces trois parties ont constaté que le recrutement se serait opéré déjà au mois de février jusqu’en avril 2012. Même l’itinéraire emprunté et les lieux d’hébergement au Rwanda sont retracés : la route de Mudende-Bigogwe (marché des bétails), hôtel Bisokoro dans la localité de Kinigi, par ailleurs village natal du général renégat Bosco Ntaganda. Enfin, ils se sont retrouvés dans le parc des Virunga sur l’axe Runyioni. Tous ne reconnaissent pas avoir connu auparavant la destination finale.
Ces témoignages consignés dans un document officiel de ces deux Etats seraient-ils mis en doute par les Etats-Unis ? Pour quelles raisons donc, s’interroge-t-on.
Les détails sur les activités correspondant à chaque poste de leur itinéraire devraient plutôt préoccuper les Etats-Unis sur l’urgence d’y mettre définitivement un terme. Le gouvernement congolais qui a retrouvé le ton approprié insiste sur l’obligation pour le Conseil de sécurité de l'ONU de «rappeler le Rwanda à ses obligations internationales et exiger le retrait immédiat et sans condition des membres des forces armées qui se dissimuleraient dans les rangs de la rébellion».
Plus incisif, le ministre congolais des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda apporte des précisions utiles : «Il ressort que le territoire rwandais a servi à la préparation et à la perpétration d'une conspiration qui, après avoir commencé comme une simple mutinerie, évolue dangereusement vers un schéma de rupture de la paix entre deux pays de la région des Grands Lacs».
Que Washington aujourd’hui décide de bloquer la publication de pareil rapport donne à penser qu’il ne serait pas étranger au projet de balkanisation du Congo dont la mission d’exécution a été confiée au régime en place à Kigali. Les USA se sont mis en mauvaise posture vis-à-vis de la RDC qu’ils prétendent être leur partenaire. Cela au vu de tous les projets dans les domaines militaire (formation), de la santé publique et humanitaire. Faut-il aujourd’hui en déduire que ce n’était que du saupoudrage visant à endormir Kinshasa pendant qu’on le poignardait dans le dos ? Le contraire étonnerait.
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http://www.apareco-rdc.com/87-fil-info/ ... ssion.html
Francophonie : Harper sous pression !
Photo : Courtoisie
Une manifestation des Congolais dans les rues d’Ottawa.
Publié le 20 Juin 2012
Comme tous les pays francophones du monde, le Canada est sous pression. Des Canadiens originaires de la République démocratique du Congo, pays africain qui abritera le prochain Sommet de la Francophonie, ont adressé au Premier ministre Stephen Harper un mémorandum de 20 pages, qui met le gouvernement dans une situation embarrassante.
Le Collectif pour le Congo, une organisation basée ici, et militant notamment pour la promotion de la démocratie au Congo, voudrait voir le Canada boycotter ce 15ème Sommet prévu en octobre 2012 dans la capitale congolaise, Kinshasa.
« Le Canada a une image et une réputation au-delà de ses frontières d’être le pays où les droits de la personne (…) sont très respectés. C’est ainsi que nous, hommes et femmes d’origine congolaise et autres Canadiens de souche, bénéficiaires de ces bienfaits, avons l’obligation de protéger cet héritage et ce prestige », expliquent les responsables de ce mouvement, Guy-Alain Songo et Sage-Fidèle Gayala, dans leur correspondance.
Pour eux, le Canada ne devrait pas « altérer son image de marque » en décidant d’assister à cette réunion des chefs d’État et de gouvernement des pays francophones.
Deuxième plus important bailleur de fonds après la France, le gouvernement canadien contribue à environ 40 millions $ par année au fonctionnement des institutions dépendantes de l’Organisation internationale de la francophonie. C’est donc un rôle de premier plan qu’assume le Canada.
Le Collectif attend donc que le gouvernement de M. Haper adopte, contre le gouvernement congolais organisateur de ce sommet, la même position que celui-ci a affichée contre le Sri Lanka dans le cadre du Sommet du Commonwealth, prévu en 2013 dans ce pays asiatique.
« M. Harper, rappelle le Collectif pour le Congo, avait, en septembre 2011, averti qu’il ne participerait pas à ce Sommet des pays de l’espace anglophone si le président sri-lankais, Mahinda Rajapaksa, continuait à bloquer l’enquête sur d’éventuels crimes contre l’humanité commis dans ce pays en 2009 ».
« Et pour le cas du Congo, soutient le document du Collectif, tous les ingrédients sont réunis pour que le Canada agisse de la même façon ».
« Combien faut-il des rapports (d’enquêtes) des missions internationales sur les violations massives des droits humains en République démocratique du Congo, combien faut-il de morts, de femmes violées, comment faut-il démontrer que le gouvernement en place (au Congo) a volé au peuple son élection (…) pour que le gouvernement canadien puisse, ne fût-ce que, boycotter le sommet de la francophonie? », s’interroge ce Collectif qui doit son existence aux multiples cris de détresse, mais aussi à des appels à la solidarité internationale lancés par les populations meurtries du Congo qui, depuis 1997, subissent des humiliations de la part de ses voisins de l’Est, le Rwanda en l’occurrence, accusés de faire main-basse aux ressources naturelles de la RDC, profitant de l’instabilité qui sévit dans les régions congolaises du Kivu, victimes de guerre à répétition.
Ce mouvement, qui lance un appel à une manifestation de protestation le 30 juin à Ottawa, salue par ailleurs « la courageuse » décision des associations de la Fédération des Communautés Francophones et Acadienne du Canada qui, par la voie de leur présidente, Marie-France Kenny, ont pris la ferme résolution de boycotter le sommet de Kinshasa.
L'Express-Ottawa
Francophonie : Harper sous pression !
Photo : Courtoisie
Une manifestation des Congolais dans les rues d’Ottawa.
Publié le 20 Juin 2012
Comme tous les pays francophones du monde, le Canada est sous pression. Des Canadiens originaires de la République démocratique du Congo, pays africain qui abritera le prochain Sommet de la Francophonie, ont adressé au Premier ministre Stephen Harper un mémorandum de 20 pages, qui met le gouvernement dans une situation embarrassante.
Le Collectif pour le Congo, une organisation basée ici, et militant notamment pour la promotion de la démocratie au Congo, voudrait voir le Canada boycotter ce 15ème Sommet prévu en octobre 2012 dans la capitale congolaise, Kinshasa.
« Le Canada a une image et une réputation au-delà de ses frontières d’être le pays où les droits de la personne (…) sont très respectés. C’est ainsi que nous, hommes et femmes d’origine congolaise et autres Canadiens de souche, bénéficiaires de ces bienfaits, avons l’obligation de protéger cet héritage et ce prestige », expliquent les responsables de ce mouvement, Guy-Alain Songo et Sage-Fidèle Gayala, dans leur correspondance.
Pour eux, le Canada ne devrait pas « altérer son image de marque » en décidant d’assister à cette réunion des chefs d’État et de gouvernement des pays francophones.
Deuxième plus important bailleur de fonds après la France, le gouvernement canadien contribue à environ 40 millions $ par année au fonctionnement des institutions dépendantes de l’Organisation internationale de la francophonie. C’est donc un rôle de premier plan qu’assume le Canada.
Le Collectif attend donc que le gouvernement de M. Haper adopte, contre le gouvernement congolais organisateur de ce sommet, la même position que celui-ci a affichée contre le Sri Lanka dans le cadre du Sommet du Commonwealth, prévu en 2013 dans ce pays asiatique.
« M. Harper, rappelle le Collectif pour le Congo, avait, en septembre 2011, averti qu’il ne participerait pas à ce Sommet des pays de l’espace anglophone si le président sri-lankais, Mahinda Rajapaksa, continuait à bloquer l’enquête sur d’éventuels crimes contre l’humanité commis dans ce pays en 2009 ».
« Et pour le cas du Congo, soutient le document du Collectif, tous les ingrédients sont réunis pour que le Canada agisse de la même façon ».
« Combien faut-il des rapports (d’enquêtes) des missions internationales sur les violations massives des droits humains en République démocratique du Congo, combien faut-il de morts, de femmes violées, comment faut-il démontrer que le gouvernement en place (au Congo) a volé au peuple son élection (…) pour que le gouvernement canadien puisse, ne fût-ce que, boycotter le sommet de la francophonie? », s’interroge ce Collectif qui doit son existence aux multiples cris de détresse, mais aussi à des appels à la solidarité internationale lancés par les populations meurtries du Congo qui, depuis 1997, subissent des humiliations de la part de ses voisins de l’Est, le Rwanda en l’occurrence, accusés de faire main-basse aux ressources naturelles de la RDC, profitant de l’instabilité qui sévit dans les régions congolaises du Kivu, victimes de guerre à répétition.
Ce mouvement, qui lance un appel à une manifestation de protestation le 30 juin à Ottawa, salue par ailleurs « la courageuse » décision des associations de la Fédération des Communautés Francophones et Acadienne du Canada qui, par la voie de leur présidente, Marie-France Kenny, ont pris la ferme résolution de boycotter le sommet de Kinshasa.
L'Express-Ottawa
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- Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.reveil-fm.com/index.php/2012 ... selon-lonu
Les noms des criminels du M23-CNDP selon l’ONU !
Par Freddy Mulongo, vendredi 22 juin 2012 à 22:06 :: radio :: #2664 :: rss
Ils ont la trentaine. Ils sont soudards sans formation, ils n'ont jamais été dans une académie militaire. Seigneurs de guerre et criminels en puissance, ils sement la mort au sein de la population congolaise à l'est de la République démocratique. Rwandais, cela n'a pas empêché Joseph Kabila dans sa haute trahison de la République de les incorporer dans les Forces Armées de la République du Congo (Fardc) et il les a même bombardé des grandes fantaisistes: Général, Colonel... Ces Kadogo-rwandais tueurs, pilleurs, violeurs ont pris la mauvaise habitude de semer la mort au Congo en toute impunité puisque couvert par Joseph Kabila et Paul Kagamé du Rwanda.
Le Palais des Nations à Genève où se tient le Conseil des droits de l'homme. Photo Réveil FM
Les principaux dirigeants de la M23 tous mentionnés dans le rapport final du Groupe d'experts sur la RDC (S/2009/603) comme étant parmi les commandants des FARDC avec un triste record de violations des droits de l'homme sont les suivants d’après la Commission des Droits Humains de l’ONU :
Colonel Sultani Makenga, Tueur des Nande et des Hutu de Kiwanja (2008) et de Muramba (2007)
1.Le colonel Sultani Makenga. En outre le recrutement et l'utilisation des enfants, des violations attribuées à Makenga comprennent son implication dans le massacre de Kiwanja du 4 au 5 Novembre 2008, lorsque les troupes du CNDP avaient exécuté au moins 67 civils - principalement des jeunes garçons de Kiwanja, au Nord-Kivu, et le massacre de Muramba /Nord-Kivu de Mars 2007 où les troupes des FARDC (ex-Brigade Bravo) avaient exécuté au moins 14 civils Hutu et Nande.
2.Le colonel Baudouin Ngaruye. En outre le recrutement et l'utilisation des enfants, il est accusé de violation des droits humains dont le massacre de Shalio/Nord-Kivu du 27 au 30 Avril 2009, lorsque les FARDC (surtout ex-CNDP) avaient massacré au moins 139 réfugiés hutus, FDLR et leurs dépendants. Parmi les victimes, il y avait au moins 40 femmes, dont la plupart avaient été violées et mutilées.
3.Le colonel Innocent Zimurinda.
Zimurinda est accusé de commanditer les massacres de Kiwanja et de Shalio. Il est également accusé d'avoir recruté et utilisé des enfants. Pour ces raisons, le 1er Décembre 2010, son nom a été inclus dans la «Liste des personnes interdites de voyager et dont les avoirs sont gelés par le Comité des sanctions du Conseil de Sécurité de l’ONU sur la République Démocratique du Congo.
4.Le colonel Innocent Kaina. Kaina est accusé d'avoir été impliqué dans une série de violations des droits de l'homme y compris les crimes commis en Ituri, province Orientale, en 2004 quand il était - avec Bosco Ntaganda - un membre de Thomas Lubanga Dyilo de l'Union des patriotes congolais (UPC) / Forces patriotique pour la libération du Congo (FPLC). Arrêté par les autorités de la RDC en Juin 2006, il a été libéré en Janvier 2009, sans procès.
5.Le général Bosco Ntaganda.
Ntaganda a été inculpé par la Cour pénale internationale le 22 Août 2006 pour crimes de guerre, à savoir le recrutement et l'utilisation d'enfants de moins de 15 ans - commis en Ituri, Province Orientale, en 2002-2003, quand il était le chef d’ état-major général adjoint de l'UPC / FPLC. Le FPLC a été le bras armé de l'UPC créée en Septembre 2001 par Thomas Lubanga Dyilo, qui est récemment devenu la première personne à être condamnée par la CPI (30 ans de prison).
Bosco Ntaganda est cité dans le rapport final du Groupe d'experts sur la RDC (S/2009/603) parmi les commandants des FARDC avec un triste record de violations des droits de l'homme, y compris la responsabilité du commandement, en tant que chef d'état-major du CNDP, dans le massacre de Kiwanja du 4 au 5 Novembre 2008, ainsi que dans le recrutement et l'utilisation des enfants soldats. Il figure également sur la liste des personnes interdites de voyager et dont les avoirs sont frappés de gel par le Comité des sanctions du Conseil de Sécurité de l’ONU sur la République démocratique du Congo.
Source : Internet-Commission des Droits Humains de l’ONU- Genève 19 juin 2012
Les noms des criminels du M23-CNDP selon l’ONU !
Par Freddy Mulongo, vendredi 22 juin 2012 à 22:06 :: radio :: #2664 :: rss
Ils ont la trentaine. Ils sont soudards sans formation, ils n'ont jamais été dans une académie militaire. Seigneurs de guerre et criminels en puissance, ils sement la mort au sein de la population congolaise à l'est de la République démocratique. Rwandais, cela n'a pas empêché Joseph Kabila dans sa haute trahison de la République de les incorporer dans les Forces Armées de la République du Congo (Fardc) et il les a même bombardé des grandes fantaisistes: Général, Colonel... Ces Kadogo-rwandais tueurs, pilleurs, violeurs ont pris la mauvaise habitude de semer la mort au Congo en toute impunité puisque couvert par Joseph Kabila et Paul Kagamé du Rwanda.
Le Palais des Nations à Genève où se tient le Conseil des droits de l'homme. Photo Réveil FM
Les principaux dirigeants de la M23 tous mentionnés dans le rapport final du Groupe d'experts sur la RDC (S/2009/603) comme étant parmi les commandants des FARDC avec un triste record de violations des droits de l'homme sont les suivants d’après la Commission des Droits Humains de l’ONU :
Colonel Sultani Makenga, Tueur des Nande et des Hutu de Kiwanja (2008) et de Muramba (2007)
1.Le colonel Sultani Makenga. En outre le recrutement et l'utilisation des enfants, des violations attribuées à Makenga comprennent son implication dans le massacre de Kiwanja du 4 au 5 Novembre 2008, lorsque les troupes du CNDP avaient exécuté au moins 67 civils - principalement des jeunes garçons de Kiwanja, au Nord-Kivu, et le massacre de Muramba /Nord-Kivu de Mars 2007 où les troupes des FARDC (ex-Brigade Bravo) avaient exécuté au moins 14 civils Hutu et Nande.
2.Le colonel Baudouin Ngaruye. En outre le recrutement et l'utilisation des enfants, il est accusé de violation des droits humains dont le massacre de Shalio/Nord-Kivu du 27 au 30 Avril 2009, lorsque les FARDC (surtout ex-CNDP) avaient massacré au moins 139 réfugiés hutus, FDLR et leurs dépendants. Parmi les victimes, il y avait au moins 40 femmes, dont la plupart avaient été violées et mutilées.
3.Le colonel Innocent Zimurinda.
Zimurinda est accusé de commanditer les massacres de Kiwanja et de Shalio. Il est également accusé d'avoir recruté et utilisé des enfants. Pour ces raisons, le 1er Décembre 2010, son nom a été inclus dans la «Liste des personnes interdites de voyager et dont les avoirs sont gelés par le Comité des sanctions du Conseil de Sécurité de l’ONU sur la République Démocratique du Congo.
4.Le colonel Innocent Kaina. Kaina est accusé d'avoir été impliqué dans une série de violations des droits de l'homme y compris les crimes commis en Ituri, province Orientale, en 2004 quand il était - avec Bosco Ntaganda - un membre de Thomas Lubanga Dyilo de l'Union des patriotes congolais (UPC) / Forces patriotique pour la libération du Congo (FPLC). Arrêté par les autorités de la RDC en Juin 2006, il a été libéré en Janvier 2009, sans procès.
5.Le général Bosco Ntaganda.
Ntaganda a été inculpé par la Cour pénale internationale le 22 Août 2006 pour crimes de guerre, à savoir le recrutement et l'utilisation d'enfants de moins de 15 ans - commis en Ituri, Province Orientale, en 2002-2003, quand il était le chef d’ état-major général adjoint de l'UPC / FPLC. Le FPLC a été le bras armé de l'UPC créée en Septembre 2001 par Thomas Lubanga Dyilo, qui est récemment devenu la première personne à être condamnée par la CPI (30 ans de prison).
Bosco Ntaganda est cité dans le rapport final du Groupe d'experts sur la RDC (S/2009/603) parmi les commandants des FARDC avec un triste record de violations des droits de l'homme, y compris la responsabilité du commandement, en tant que chef d'état-major du CNDP, dans le massacre de Kiwanja du 4 au 5 Novembre 2008, ainsi que dans le recrutement et l'utilisation des enfants soldats. Il figure également sur la liste des personnes interdites de voyager et dont les avoirs sont frappés de gel par le Comité des sanctions du Conseil de Sécurité de l’ONU sur la République démocratique du Congo.
Source : Internet-Commission des Droits Humains de l’ONU- Genève 19 juin 2012
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.rfi.fr/afrique/20120624-rdc- ... nda-kigali
RDC - Article publié le : dimanche 24 juin 2012 - Dernière modification le : dimanche 24 juin 2012
RDC: nouvelles défections au sein de l'armée régulière
Deux membres du mouvement rebelle M23 patrouillent dans une zone du Nord-Kivu, le 3 juin 2012.
AFP PHOTO / MELANIE GOUBY
Par RFI
Dans l'est de la République démocratique du Congo, le M23 annonce de nouvelles défections dans les rangs de l'armée régulière. Plusieurs soldats auraient déserté pour rejoindre la rébellion. Encore une fois, Kinshasa dément, expliquant que ce sont des rumeurs pour démoraliser les troupes. Déjà, cette semaine le M23 a annoncé que plusieurs gradés avaient déserté. Une situation dénoncée par la société civile du Nord-Kivu. Venue à Kinshasa, elle s'inquiète du chaos provoqué par la nouvelle rébellion et les autres groupes armés et accuse le Rwanda voisin.
Plusieurs dizaines, quelques centaines : difficile d’évaluer le nombre exact de militaires qui jusqu’ici ont fait défection.
On sait néanmoins, selon des sources concordantes, que ce week-end sept officiers supérieurs et 170 hommes des troupes ont rejoint la rébellion du M23. D’autres désertions pourraient encore avoir lieu, estiment de nombreux observateurs.
Pour sa part, la coordination de la société civile du Nord-Kivu qui séjourne à Kinshasa, a interpellé samedi les acteurs politiques. « Le Rwanda doit désormais être considéré comme un pays agresseur », a dit Thomas D'Aquin Muhitsi aux élus de la province du Nord-Kivu.
Pour le président de la société civile du Nord-Kivu, il faut mettre fin à l’hypocrisie diplomatique qui caractérise les relations entre Kigali et Kinshasa. Les animateurs de la société civile ont également prévenu que la population est prête à se prendre en charge, pour empêcher un éventuel plan de balkanisation du Congo-Kinshasa.
RDC - Article publié le : dimanche 24 juin 2012 - Dernière modification le : dimanche 24 juin 2012
RDC: nouvelles défections au sein de l'armée régulière
Deux membres du mouvement rebelle M23 patrouillent dans une zone du Nord-Kivu, le 3 juin 2012.
AFP PHOTO / MELANIE GOUBY
Par RFI
Dans l'est de la République démocratique du Congo, le M23 annonce de nouvelles défections dans les rangs de l'armée régulière. Plusieurs soldats auraient déserté pour rejoindre la rébellion. Encore une fois, Kinshasa dément, expliquant que ce sont des rumeurs pour démoraliser les troupes. Déjà, cette semaine le M23 a annoncé que plusieurs gradés avaient déserté. Une situation dénoncée par la société civile du Nord-Kivu. Venue à Kinshasa, elle s'inquiète du chaos provoqué par la nouvelle rébellion et les autres groupes armés et accuse le Rwanda voisin.
Plusieurs dizaines, quelques centaines : difficile d’évaluer le nombre exact de militaires qui jusqu’ici ont fait défection.
On sait néanmoins, selon des sources concordantes, que ce week-end sept officiers supérieurs et 170 hommes des troupes ont rejoint la rébellion du M23. D’autres désertions pourraient encore avoir lieu, estiment de nombreux observateurs.
Pour sa part, la coordination de la société civile du Nord-Kivu qui séjourne à Kinshasa, a interpellé samedi les acteurs politiques. « Le Rwanda doit désormais être considéré comme un pays agresseur », a dit Thomas D'Aquin Muhitsi aux élus de la province du Nord-Kivu.
Pour le président de la société civile du Nord-Kivu, il faut mettre fin à l’hypocrisie diplomatique qui caractérise les relations entre Kigali et Kinshasa. Les animateurs de la société civile ont également prévenu que la population est prête à se prendre en charge, pour empêcher un éventuel plan de balkanisation du Congo-Kinshasa.
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Guerre au Kivu : Obama protège ses alliés Kagame et Ntanganda en bloquant le rapport de l'ONU
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Meurtre de Zoé Kabila à Kinshasa : cérémonie des combattants avec un cercueil sans corps
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RDC : Les dirigeants du M23 pourraient être responsables de crimes de guerre
24/06/2012 07:22:00KongoTimes!
Navi Pillay - la Haut-Commissaire aux Droits de l’Homme
« Les dirigeants du M23 figurent parmi les auteurs des pires violations des droits de l'homme en RDC, et même dans le monde, » a souligné Mme Pillay, la Haut-Commissaire aux Droits de l’Homme. « Beaucoup d'entre ont un passé consternant, comprenant des allégations de participation à des viols de masse, la responsabilité de massacres, et le recrutement et l'utilisation d’enfants. » « Beaucoup d'entre eux pourraient être responsables de crimes de guerre », a-t-elle ajouté. « Je crains la possibilité qu’ils imposent davantage d’horreurs à la population civile lors d’attaques de villages à l'est de la RDC. »
Rappelant le passé « consternant » des dirigeants de la mutinerie du M23 en République démocratique du Congo (RDC), Pillay craint de nouveaux abus des droits de l’homme
Genève, le 19 juin 2012 - La Haut-Commissaire aux Droits de l’Homme, Navi Pillay, a exprimé sa profonde préoccupation mardi par rapport à la sécurité de la population civile habitant dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), alors que les combats entre l'armée congolaise et le mouvement M23, qui est à l’origine d’une mutinerie dans la province du Nord-Kivu, sous la direction d’un groupe tristement célèbre d’auteurs de violations des droits de l’homme.
« Les dirigeants du M23 figurent parmi les auteurs des pires violations des droits de l'homme en RDC, et même dans le monde, » a souligné Mme Pillay. « Beaucoup d'entre ont un passé consternant, comprenant des allégations de participation à des viols de masse, la responsabilité de massacres, et le recrutement et l'utilisation d’enfants. »
« Beaucoup d'entre eux pourraient être responsables de crimes de guerre », a-t-elle ajouté. « Je crains la possibilité qu’ils imposent davantage d’horreurs à la population civile lors d’attaques de villages à l'est de la RDC. »
Le M23 est composé de déserteurs de l'armée qui appartenaient auparavant aux groupes armés CNDP et PARECO, qui ont été intégrés dans l'armée nationale suite à un accord de paix conclu en 2009. La haute direction du M23 comprend Sultani Makenga, un colonel et ancien chef rebelle qui aurait été impliqué dans des massacres de civils et le recrutement d'enfants pour les faire participer activement à des hostilités, et Bosco Ntaganda, un général de l'armée recherché par la Cour pénale internationale pour crimes de guerre pour recrutement et utilisation d'enfants dans les combats dans le district de l'Ituri, au nord-est de la RDC, en 2002-2003.
Au Nord-Kivu uniquement, des affrontements entre le M23 et l'armée congolaise ont déjà entraîné la fuite de quelque 218 000 personnes depuis avril 2012.
« Tous les efforts doivent être entrepris pour tenir ces hommes, et les soldats sous leur commandement, responsables des violations des droits de l'homme commises contre des civils – à la fois pour les crimes commis dans le cadre de la présente mutinerie, ainsi que pour les infractions commises antérieurement, » a déclaré Mme Pillay.
En particulier, Mme Pillay a exprimé son inquiétude quant au fait que le pratique du recrutement et de l’utilisation d’enfants a été maintenue jusqu’à très récemment, comme constaté plus tôt ce mois-ci lorsque la MONUSCO a réussi à secourir 20 mineurs faisant partie du 811ème Régiment de l'armée congolaise (FARDC), auparavant sous le commandement du Colonel Innocent Zimurinda, actuel membre du M23 et ancien commandant du CNDP. Les enfants ont été recrutés dans la province du Nord-Kivu entre 2008 et janvier 2012.
Pillay a appelé toutes les parties, y compris les FARDC, à respecter le droit international humanitaire et les droits de l'homme et à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la protection de la population civile.
Les principaux dirigeants du M23 comprennent les personnes suivantes, qui ont toutes été mentionnées dans le Rapport final du Groupe d’experts sur la RDC (S/2009/603) comme faisant partie du commandement des FARDC avec un passé établi d’abus des droits de l’homme:
Le Colonel Sultani Makenga. En plus du recrutement et de l’utilisation d’enfants, les violations attribuées à Makenga inclues sa participation dans le massacre de Kiwandja commis entre les 4 et 5 novembre 2008, lorsque des troupes CNDP ont exécuté au moins 67 civils – principalement de jeunes hommes – à Kiwandja, au Nord-Kivu; et le massacre de Buramba de mars 2007, lorsque des troupes FARDC (anciennement Brigade Bravo) auraient exécuté au moins 14 civils Hutu et Nande dans la zone de Buramba, au Nord-Kivu.
Le Colonel Baudouin Ngaruye. En plus du recrutement et de l’utilisation d’enfants, les abus des droits de l’homme attribués à Ngaruye, comprennent la responsabilité pour le soi-disant massacre de Shalio commis entre les 27 et 30 avril 2009, lorsque des troupes FARDC (principalement des anciens CNDP) ont attaqué les réfugiés Hutu et des dépendants des FDLR à Shalio, au Nord-Kivu, et auraient tué ou fait disparaître 139 personnes et enlevé environ 40 femmes, dont certaines ont été victimes de viol collectif et mutilées.
Le Colonel Innocent Zimurinda. Zimurinda serait responsable en tant que chef hiérarchique des massacres de Kiwandja et Shalio. Il est aussi accusé de recrutement et d'utilisation d’enfants. Pour ces raisons, le 1er décembre 2010, son nom a été inclus dans la « Liste d’individus et d’entités visés par l’interdiction de voyager et le gel des avoirs » administrée par le Comité des sanctions du Conseil de sécurité sur la République démocratique du Congo.
Le Colonel Innocent Kaina. Kaina aurait participé à une série d’abus des droits de l’homme, comprenant des crimes commis en Ituri, province Orientale, en 2004, quand il était – avec Bosco Ntaganda – un membre de l'Union des patriotes congolais (UPC) / Forces patriotiques pour la libération du Congo (FPLC) de Thomas Lubanga Dyilo. Arrêté par les autorités de la RDC en juin 2006, il a été libéré en janvier 2009, sans avoir été jugé.
Le Général Bosco Ntaganda. Ntaganda a été inculpé par la Cour pénale internationale le 22 août 2006 pour crimes de guerre – à savoir le recrutement et l'utilisation d'enfants de moins de 15 ans – commis en Ituri, province Orientale, en 2002-2003, quand il était le Chef adjoint de l’état-major de l’UPC / FPLC. Le FPLC a été le bras armé de l'UPC, fondée en septembre 2001 par Thomas Lubanga Dyilo, qui est récemment devenu la première personne reconnue coupable par la CPI.
Ntaganda est mentionné dans le Rapport final de 2009 du Groupe d'experts sur la RDC (S/2009/603) parmi les commandants des FARDC avec un passé établi d’abus des droits de l'homme, y compris la responsabilité en tant que chef hiérarchique, en tant que Chef d'état-major du CNDP, pour le massacre de Kiwandja commis entre les 4 et 5 novembre 2008, ainsi que pour le recrutement et l'utilisation d’enfants. Il est également mentionné dans la « Liste d’individus et d’entités visés par l’interdiction de voyager et le gel des avoirs » administrée par le Comité des sanctions du Conseil de sécurité sur la République démocratique du Congo.
Droits de l´homme par pays – RD Congo:
http://www.ohchr.org/FR/countries/Afric ... Index.aspx
Pour de plus amples informations et les demandes de la part des medias, veuillez contacter :
A Genève:
Rupert Colville: +41 79 506 1088 / rcolville@ohchr.org
Ravina Shamdasani: +41 22 917 9310 / rshamdasani@ohchr.org
Xabier Celaya: +41 22 917 9383 / xcelaya@ohchr.org
A Kinshasa:
Rachel Sherwin: +243 8 10 91 56 00 / sherwin@un.org
RDC : Les dirigeants du M23 pourraient être responsables de crimes de guerre
24/06/2012 07:22:00KongoTimes!
Navi Pillay - la Haut-Commissaire aux Droits de l’Homme
« Les dirigeants du M23 figurent parmi les auteurs des pires violations des droits de l'homme en RDC, et même dans le monde, » a souligné Mme Pillay, la Haut-Commissaire aux Droits de l’Homme. « Beaucoup d'entre ont un passé consternant, comprenant des allégations de participation à des viols de masse, la responsabilité de massacres, et le recrutement et l'utilisation d’enfants. » « Beaucoup d'entre eux pourraient être responsables de crimes de guerre », a-t-elle ajouté. « Je crains la possibilité qu’ils imposent davantage d’horreurs à la population civile lors d’attaques de villages à l'est de la RDC. »
Rappelant le passé « consternant » des dirigeants de la mutinerie du M23 en République démocratique du Congo (RDC), Pillay craint de nouveaux abus des droits de l’homme
Genève, le 19 juin 2012 - La Haut-Commissaire aux Droits de l’Homme, Navi Pillay, a exprimé sa profonde préoccupation mardi par rapport à la sécurité de la population civile habitant dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), alors que les combats entre l'armée congolaise et le mouvement M23, qui est à l’origine d’une mutinerie dans la province du Nord-Kivu, sous la direction d’un groupe tristement célèbre d’auteurs de violations des droits de l’homme.
« Les dirigeants du M23 figurent parmi les auteurs des pires violations des droits de l'homme en RDC, et même dans le monde, » a souligné Mme Pillay. « Beaucoup d'entre ont un passé consternant, comprenant des allégations de participation à des viols de masse, la responsabilité de massacres, et le recrutement et l'utilisation d’enfants. »
« Beaucoup d'entre eux pourraient être responsables de crimes de guerre », a-t-elle ajouté. « Je crains la possibilité qu’ils imposent davantage d’horreurs à la population civile lors d’attaques de villages à l'est de la RDC. »
Le M23 est composé de déserteurs de l'armée qui appartenaient auparavant aux groupes armés CNDP et PARECO, qui ont été intégrés dans l'armée nationale suite à un accord de paix conclu en 2009. La haute direction du M23 comprend Sultani Makenga, un colonel et ancien chef rebelle qui aurait été impliqué dans des massacres de civils et le recrutement d'enfants pour les faire participer activement à des hostilités, et Bosco Ntaganda, un général de l'armée recherché par la Cour pénale internationale pour crimes de guerre pour recrutement et utilisation d'enfants dans les combats dans le district de l'Ituri, au nord-est de la RDC, en 2002-2003.
Au Nord-Kivu uniquement, des affrontements entre le M23 et l'armée congolaise ont déjà entraîné la fuite de quelque 218 000 personnes depuis avril 2012.
« Tous les efforts doivent être entrepris pour tenir ces hommes, et les soldats sous leur commandement, responsables des violations des droits de l'homme commises contre des civils – à la fois pour les crimes commis dans le cadre de la présente mutinerie, ainsi que pour les infractions commises antérieurement, » a déclaré Mme Pillay.
En particulier, Mme Pillay a exprimé son inquiétude quant au fait que le pratique du recrutement et de l’utilisation d’enfants a été maintenue jusqu’à très récemment, comme constaté plus tôt ce mois-ci lorsque la MONUSCO a réussi à secourir 20 mineurs faisant partie du 811ème Régiment de l'armée congolaise (FARDC), auparavant sous le commandement du Colonel Innocent Zimurinda, actuel membre du M23 et ancien commandant du CNDP. Les enfants ont été recrutés dans la province du Nord-Kivu entre 2008 et janvier 2012.
Pillay a appelé toutes les parties, y compris les FARDC, à respecter le droit international humanitaire et les droits de l'homme et à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la protection de la population civile.
Les principaux dirigeants du M23 comprennent les personnes suivantes, qui ont toutes été mentionnées dans le Rapport final du Groupe d’experts sur la RDC (S/2009/603) comme faisant partie du commandement des FARDC avec un passé établi d’abus des droits de l’homme:
Le Colonel Sultani Makenga. En plus du recrutement et de l’utilisation d’enfants, les violations attribuées à Makenga inclues sa participation dans le massacre de Kiwandja commis entre les 4 et 5 novembre 2008, lorsque des troupes CNDP ont exécuté au moins 67 civils – principalement de jeunes hommes – à Kiwandja, au Nord-Kivu; et le massacre de Buramba de mars 2007, lorsque des troupes FARDC (anciennement Brigade Bravo) auraient exécuté au moins 14 civils Hutu et Nande dans la zone de Buramba, au Nord-Kivu.
Le Colonel Baudouin Ngaruye. En plus du recrutement et de l’utilisation d’enfants, les abus des droits de l’homme attribués à Ngaruye, comprennent la responsabilité pour le soi-disant massacre de Shalio commis entre les 27 et 30 avril 2009, lorsque des troupes FARDC (principalement des anciens CNDP) ont attaqué les réfugiés Hutu et des dépendants des FDLR à Shalio, au Nord-Kivu, et auraient tué ou fait disparaître 139 personnes et enlevé environ 40 femmes, dont certaines ont été victimes de viol collectif et mutilées.
Le Colonel Innocent Zimurinda. Zimurinda serait responsable en tant que chef hiérarchique des massacres de Kiwandja et Shalio. Il est aussi accusé de recrutement et d'utilisation d’enfants. Pour ces raisons, le 1er décembre 2010, son nom a été inclus dans la « Liste d’individus et d’entités visés par l’interdiction de voyager et le gel des avoirs » administrée par le Comité des sanctions du Conseil de sécurité sur la République démocratique du Congo.
Le Colonel Innocent Kaina. Kaina aurait participé à une série d’abus des droits de l’homme, comprenant des crimes commis en Ituri, province Orientale, en 2004, quand il était – avec Bosco Ntaganda – un membre de l'Union des patriotes congolais (UPC) / Forces patriotiques pour la libération du Congo (FPLC) de Thomas Lubanga Dyilo. Arrêté par les autorités de la RDC en juin 2006, il a été libéré en janvier 2009, sans avoir été jugé.
Le Général Bosco Ntaganda. Ntaganda a été inculpé par la Cour pénale internationale le 22 août 2006 pour crimes de guerre – à savoir le recrutement et l'utilisation d'enfants de moins de 15 ans – commis en Ituri, province Orientale, en 2002-2003, quand il était le Chef adjoint de l’état-major de l’UPC / FPLC. Le FPLC a été le bras armé de l'UPC, fondée en septembre 2001 par Thomas Lubanga Dyilo, qui est récemment devenu la première personne reconnue coupable par la CPI.
Ntaganda est mentionné dans le Rapport final de 2009 du Groupe d'experts sur la RDC (S/2009/603) parmi les commandants des FARDC avec un passé établi d’abus des droits de l'homme, y compris la responsabilité en tant que chef hiérarchique, en tant que Chef d'état-major du CNDP, pour le massacre de Kiwandja commis entre les 4 et 5 novembre 2008, ainsi que pour le recrutement et l'utilisation d’enfants. Il est également mentionné dans la « Liste d’individus et d’entités visés par l’interdiction de voyager et le gel des avoirs » administrée par le Comité des sanctions du Conseil de sécurité sur la République démocratique du Congo.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Est
Voila le lien avec le rapport intermédiaire des experts. (S/2012/348). Les liens word fonctionnent tandis que les liens pdf sont difficile a avoir au complet.
http://documents.un.org/mother.asp. Bien sur, il n'y a pas les annexes sur l'implication du Rwanda, qui sont encore en discussion, mais les détails de ce qui s'est passe a l'Est sont très précis.
Congo-Actualité, sont le n° 152 est mis en ligne aujourd’hui, résume aisi la situation :
« Comme les mouvements politico-militaires précédents, … l’actuel M23 aussi semble être créé et soutenu par le Rwanda voisin.
L’objectif apparent de ces groupes armés proches du régime rwandais est toujours le même: le désarmement des Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR), présentées comme une organisation génocidaire, un groupe terroriste, «forces négatives» (comme, du reste, les milices d’origine ougandaise LRA ou ADF-Nalu ou les différents groupes armés Maï-Maï) et persistante menace pour la sécurité de la Communauté Tutsi en RDCongo et du Rwanda même, bien qu’on ne soit pas, depuis longtemps, en possession d’aucune information d’attaques importantes des FDLR contre le territoire rwandais.
L’objectif caché mais réel est l’hégémonie militaire, politique et économique sur les deux provinces du Kivu, en vue du contrôle du très rentable commerce des ressources minérales de ces deux province (cassitérite, or, coltan, pétrole). Les opérations militaires contre les soi-disant "forces négatives" (les FDLR en particulier) ne sont que des prétextes pour cacher un plan très précis, celui de l’occupation du Kivu par le régime rwandais.
La stratégie reste toujours la même: l’infiltration de l’armée et des institutions politiques et administratives.
Selon des sources locales, au sein des troupes de l’armée nationales déployées au Kivu, il y a beaucoup de militaires rwandais, bien qu’il soit difficile d’avancer des chiffres, même approximatives et ils occupent les principaux postes de commandement. Il s’agit de soldats rwandais restés au Congo après les guerres de 1996-1997 (aux temps de l’AFDL) et de 1998-2003 (à l’époque du RCD) et qui sont ensuite entrés dans la milice du CNDP de Laurent Nkunda (2005-2008 ). L’«intégration» des troupes du CNDP dans l’armée nationale, à la suite des accords du 23 Mars 2009, a été l’un des dernières étapes d’infiltration d’éléments rwandais dans l’armée congolaise. Cela a été possible, car l’opération d’«intégration» des troupes a été effectuée très rapidement et de manière confuse, avec très peu de moyens techniques à disposition et, souvent, en forme collective, sans un contrôle de l’identité individuelle.
A titre d’exemple, on peut citer deux cas emblématiques. Un général de l’armée rwandaise (APR), James Kabarebe, commandait les troupes rwandaises qui, en 1996-1997, combattaient avec l’AFDL au Congo, lors des attaques contre les camps des réfugiés hutus rwandais. Après la prise de Kinshasa, le 17 mai 1997, le même James Kabarebe fut nommé chef d’état-major général de l’armée congolaise. De retour à sa patrie en 1998, il fut ensuite nommé chef d’état-major de l’armée rwandaise et il est, actuellement, ministre de la Défense dans le gouvernement de Paul Kagame. Bien que Bosco Ntaganda soit un ressortissant rwandais, selon le mandat d’arrêt émis contre lui par la CPI, il avait été nommé général dans l’armée congolaise et est la personne la plus fréquemment citée dans les récents rapports des Nations Unies, pour son implication directe dans la contrebande des minéraux entre le Kivu et son Pays, le Rwanda.
Une autre opération d’infiltration rwandaise au Kivu est en cours par le truchement de l’opération retour des "réfugiés congolais" en provenance du Rwanda. Arrivés sur les lieux, ils ne savent pas reconnaître quels étaient leurs champs, ils ne se souviennent pas des routes et des sentiers, ils parlent le kinyaruanda et l’anglais (les langues utilisées au Rwanda) et pas un mot de kiswahili ou de français (les langues utilisées au Kivu avec d’autres dialectes). Les voisins ne se souviennent pas de les avoir vus dans le passé et les chefs de village ne savent pas comment les reconnaître. Certains d’entre eux, les riches, achètent des terres cultivables et des pâturages, d’autres achètent des parcelles pour y construire. Cette infiltration est certainement facilitée par l’absence d’un registre d’état civil congolais, dans un pays où les habitants ne disposent d’aucune carte d’identité, désormais remplacée par un simple certificat électoral qui est utilisé aussi comme document d’identité.
L’on crée des groupes armés pour fomenter des guerres qui obligent la population autochtone à abandonner ses villages et ses terres, pour les remplacer avec d’autres populations provenant d’autres pays et du Rwanda, en particulier.
En infiltrant l’armée congolaise et en versant une partie de la population rwandaise dans le Kivu, le régime rwandais garde, ainsi, le Kivu sous son influence politique et militaire, en vue de son propre développement économique.
Les conséquences de cette logique sont connues par tous: six millions de Congolais tués, des viols de masse, des massacres collectifs, plus de 1,5 millions de déplacés seulement dans les deux provinces du Kivu, la violation de la souveraineté nationale congolaise et de l’intégrité territoriale de la RDCongo. A l’heure actuelle, l’opinion publique se rend compte que la cause principale des guerres cycliques et de l’insécurité persistante au Kivu il faut la chercher au-delà de la frontière, au Rwanda. Le Conseil de Sécurité de l’Onu et la Communauté Internationale devront prendre leur courage en main, afin de pouvoir finalement nommer explicitement ce «pays voisin» qui, depuis plus de quinze ans, fomente de nombreuses et récurrentes pseudo rébellions sur le territoire congolais et qui, même actuellement, fournit un soutien logistique et militaire au M23 de Bosco Ntaganda.
Le Conseil de Sécurité et la Communauté Internationale devraient ainsi:
- Exercer une forte pression sur le régime rwandais, pou qu’il accepte la tenue d’un dialogue inter rwandais inclusif (gouvernement, opposition interne et opposition externe) qui pourrait contribuer à la démocratisation du Pays et à un processus de réconciliation nationale plus authentique. Les conclusions de dialogue inter rwandais inclusif pourrait ainsi faciliter le retour des réfugiés rwandais et la majorité des membres des FDLR encore présents en RDC.
- Appliquer au régime rwandais les sanctions prévues par le Conseil de Sécurité pour les violations de l’embargo sur les armes fournies aux groupes armés actifs en RDCongo.
- Exiger du Rwanda le retrait immédiat et sans conditions de tous ses compatriotes qui pourraient se dissimuler au sein du M23.
- Surveiller plus étroitement les circuits rwandais d’exportation des minéraux, parmi lesquels on trouve des minéraux d’origine congolaise, en particulier de la cassitérite et du coltan, importés sans une préalable certification d’origine et exportés successivement par le Rwanda comme production rwandaise. Si le Rwanda souhaite investir dans l’exploitation minière au Kivu, il peut bien le faire à travers des accords commerciaux bilatéraux avec le gouvernement de Kinshasa, en conformité avec les normes commerciales internationales, en respectant la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale de la RDCongo.
- Réduire de façon significative, ou même suspendre, pour un temps indéterminé, toute contribution internationale au budget de l’Etat rwandais, qui dépend encore largement de l’aide extérieure.
La Paix au Kivu dépend en grande partie de ces décisions ».
Voila le lien avec le rapport intermédiaire des experts. (S/2012/348). Les liens word fonctionnent tandis que les liens pdf sont difficile a avoir au complet.
http://documents.un.org/mother.asp. Bien sur, il n'y a pas les annexes sur l'implication du Rwanda, qui sont encore en discussion, mais les détails de ce qui s'est passe a l'Est sont très précis.
Congo-Actualité, sont le n° 152 est mis en ligne aujourd’hui, résume aisi la situation :
« Comme les mouvements politico-militaires précédents, … l’actuel M23 aussi semble être créé et soutenu par le Rwanda voisin.
L’objectif apparent de ces groupes armés proches du régime rwandais est toujours le même: le désarmement des Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR), présentées comme une organisation génocidaire, un groupe terroriste, «forces négatives» (comme, du reste, les milices d’origine ougandaise LRA ou ADF-Nalu ou les différents groupes armés Maï-Maï) et persistante menace pour la sécurité de la Communauté Tutsi en RDCongo et du Rwanda même, bien qu’on ne soit pas, depuis longtemps, en possession d’aucune information d’attaques importantes des FDLR contre le territoire rwandais.
L’objectif caché mais réel est l’hégémonie militaire, politique et économique sur les deux provinces du Kivu, en vue du contrôle du très rentable commerce des ressources minérales de ces deux province (cassitérite, or, coltan, pétrole). Les opérations militaires contre les soi-disant "forces négatives" (les FDLR en particulier) ne sont que des prétextes pour cacher un plan très précis, celui de l’occupation du Kivu par le régime rwandais.
La stratégie reste toujours la même: l’infiltration de l’armée et des institutions politiques et administratives.
Selon des sources locales, au sein des troupes de l’armée nationales déployées au Kivu, il y a beaucoup de militaires rwandais, bien qu’il soit difficile d’avancer des chiffres, même approximatives et ils occupent les principaux postes de commandement. Il s’agit de soldats rwandais restés au Congo après les guerres de 1996-1997 (aux temps de l’AFDL) et de 1998-2003 (à l’époque du RCD) et qui sont ensuite entrés dans la milice du CNDP de Laurent Nkunda (2005-2008 ). L’«intégration» des troupes du CNDP dans l’armée nationale, à la suite des accords du 23 Mars 2009, a été l’un des dernières étapes d’infiltration d’éléments rwandais dans l’armée congolaise. Cela a été possible, car l’opération d’«intégration» des troupes a été effectuée très rapidement et de manière confuse, avec très peu de moyens techniques à disposition et, souvent, en forme collective, sans un contrôle de l’identité individuelle.
A titre d’exemple, on peut citer deux cas emblématiques. Un général de l’armée rwandaise (APR), James Kabarebe, commandait les troupes rwandaises qui, en 1996-1997, combattaient avec l’AFDL au Congo, lors des attaques contre les camps des réfugiés hutus rwandais. Après la prise de Kinshasa, le 17 mai 1997, le même James Kabarebe fut nommé chef d’état-major général de l’armée congolaise. De retour à sa patrie en 1998, il fut ensuite nommé chef d’état-major de l’armée rwandaise et il est, actuellement, ministre de la Défense dans le gouvernement de Paul Kagame. Bien que Bosco Ntaganda soit un ressortissant rwandais, selon le mandat d’arrêt émis contre lui par la CPI, il avait été nommé général dans l’armée congolaise et est la personne la plus fréquemment citée dans les récents rapports des Nations Unies, pour son implication directe dans la contrebande des minéraux entre le Kivu et son Pays, le Rwanda.
Une autre opération d’infiltration rwandaise au Kivu est en cours par le truchement de l’opération retour des "réfugiés congolais" en provenance du Rwanda. Arrivés sur les lieux, ils ne savent pas reconnaître quels étaient leurs champs, ils ne se souviennent pas des routes et des sentiers, ils parlent le kinyaruanda et l’anglais (les langues utilisées au Rwanda) et pas un mot de kiswahili ou de français (les langues utilisées au Kivu avec d’autres dialectes). Les voisins ne se souviennent pas de les avoir vus dans le passé et les chefs de village ne savent pas comment les reconnaître. Certains d’entre eux, les riches, achètent des terres cultivables et des pâturages, d’autres achètent des parcelles pour y construire. Cette infiltration est certainement facilitée par l’absence d’un registre d’état civil congolais, dans un pays où les habitants ne disposent d’aucune carte d’identité, désormais remplacée par un simple certificat électoral qui est utilisé aussi comme document d’identité.
L’on crée des groupes armés pour fomenter des guerres qui obligent la population autochtone à abandonner ses villages et ses terres, pour les remplacer avec d’autres populations provenant d’autres pays et du Rwanda, en particulier.
En infiltrant l’armée congolaise et en versant une partie de la population rwandaise dans le Kivu, le régime rwandais garde, ainsi, le Kivu sous son influence politique et militaire, en vue de son propre développement économique.
Les conséquences de cette logique sont connues par tous: six millions de Congolais tués, des viols de masse, des massacres collectifs, plus de 1,5 millions de déplacés seulement dans les deux provinces du Kivu, la violation de la souveraineté nationale congolaise et de l’intégrité territoriale de la RDCongo. A l’heure actuelle, l’opinion publique se rend compte que la cause principale des guerres cycliques et de l’insécurité persistante au Kivu il faut la chercher au-delà de la frontière, au Rwanda. Le Conseil de Sécurité de l’Onu et la Communauté Internationale devront prendre leur courage en main, afin de pouvoir finalement nommer explicitement ce «pays voisin» qui, depuis plus de quinze ans, fomente de nombreuses et récurrentes pseudo rébellions sur le territoire congolais et qui, même actuellement, fournit un soutien logistique et militaire au M23 de Bosco Ntaganda.
Le Conseil de Sécurité et la Communauté Internationale devraient ainsi:
- Exercer une forte pression sur le régime rwandais, pou qu’il accepte la tenue d’un dialogue inter rwandais inclusif (gouvernement, opposition interne et opposition externe) qui pourrait contribuer à la démocratisation du Pays et à un processus de réconciliation nationale plus authentique. Les conclusions de dialogue inter rwandais inclusif pourrait ainsi faciliter le retour des réfugiés rwandais et la majorité des membres des FDLR encore présents en RDC.
- Appliquer au régime rwandais les sanctions prévues par le Conseil de Sécurité pour les violations de l’embargo sur les armes fournies aux groupes armés actifs en RDCongo.
- Exiger du Rwanda le retrait immédiat et sans conditions de tous ses compatriotes qui pourraient se dissimuler au sein du M23.
- Surveiller plus étroitement les circuits rwandais d’exportation des minéraux, parmi lesquels on trouve des minéraux d’origine congolaise, en particulier de la cassitérite et du coltan, importés sans une préalable certification d’origine et exportés successivement par le Rwanda comme production rwandaise. Si le Rwanda souhaite investir dans l’exploitation minière au Kivu, il peut bien le faire à travers des accords commerciaux bilatéraux avec le gouvernement de Kinshasa, en conformité avec les normes commerciales internationales, en respectant la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale de la RDCongo.
- Réduire de façon significative, ou même suspendre, pour un temps indéterminé, toute contribution internationale au budget de l’Etat rwandais, qui dépend encore largement de l’aide extérieure.
La Paix au Kivu dépend en grande partie de ces décisions ».
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