Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
MARCHE DU 26 MAI 2012 SOUTIEN AU PRESIDENT TSHISEKEDI ET A L'IMPERIUM
http://www.youtube.com/watch?v=_A5228R44SM
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.google.com/hostednews/afp/ar ... 3e7cad4.11
RDC: des Rwandais formés pour combattre aux côtés des mutins au Nord-Kivu
(AFP) – il y a 1 heure
Goma — Des citoyens rwandais ont été recrutés et formés dans leur pays pour renforcer la mutinerie d'ex-rebelles que l'armée congolaise combat depuis début mai dans la province du Nord-Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo, selon un rapport confidentiel de l'ONU que s'est procurée la BBC.
"Les Nations unies ont réalisé des entretiens avec 11 combattants qui ont abandonné leurs positions dans les forêts montagneuses de la frontière entre la RDC et le Rwanda. Le rapport (...) décrit ces déserteurs comme des citoyens rwandais recrutés au Rwanda sous prétexte de rejoindre l'armée nationale, y compris un mineur", est-t-il expliqué.
"Ils ont dit qu'ils ont été recrutés dans un village appelé Mundede, qu'ils ont reçu un entraînement au maniement des armes et qu'ils ont été envoyés en RDC pour rejoindre le M23", a déclaré à la BBC Hiroute Guebre-Selassie, chef du bureau de la Mission de l'ONU (Monusco) à Goma, la capitale provinciale.
Le M23 (Mouvement du 23 mars) est issu de l'ex-rébellion tutsi-congolaise du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), que le Rwanda avait démenti soutenir du temps de sa dissidence, et intégrée dans l'armée en 2009 après des accords de paix avec Kinshasa.
"Certains combattants ont affirmé avoir été recrutés dès février", indique la BBC. Les affrontements entre les Forces armées congolaises (FARDC) et le M23, créé le 6 mai, sont concentrés dans le territoire de Rutshuru, au nord de Goma, et plus précisément dans une zone circonscrite près de la frontière avec le Rwanda et l'Ouganda.
"Quinze mutins se sont rendus jusqu'à aujourd'hui, dont sept Rwandais. Ils ont témoigné que le Rwanda leur donnait des renforts. On le disait depuis bien avant: le Rwanda les appuie en munitions, armes lourdes et même en troupes", a déclaré à l'AFP un colonel participant aux combats.
"Le M23 ne pouvait pas résister pendant tous ces jours de combats sans le soutien du Rwanda. Combien d'hommes sont-ils pour qu'ils résistent jusqu'à aujourd'hui?", a-t-il ajouté. Il a précisé que ceux qui se sont rendus ont été "acheminés à Rutshuru auprès du commandant de secteur" et que la hiérarchie déciderait "quoi faire d'eux".
Les rebelles ont démenti recevoir une aide du Rwanda et le gouvernement de la RDC a dit ne pas disposer à ce stade d'informations confirmant ces informations.
"Si le Rwanda nous soutenait, on serait arrivés très loin aujourd'hui car il a une armée organisée, et très forte! Or, nous sommes tout juste dans le Rutshuru. Que ces hommes nous disent dans quel régiment, dans quel bataillon ils étaient", a pour sa part déclaré à l'AFP le lieutenant-colonel Vianney Kazarama, porte-parole du M23.
"Il n'est pas exclu que l'on soit en face d'une provocation de gens qui veulent perturber davantage la situation en créant des problèmes entre le Rwanda et nous. Une vérification est en cours, mais a priori nous n'avons pas d'élément qui puisse confirmer de telles accusations", a réagi Lambert Mende, porte-parole du gouvernement.
L'armée congolaise, qui combat à l'arme lourde, a reçu des renforts de plusieurs provinces.
Face à son impuissance à mater la mutinerie, le Premier ministre Augustin Matata Ponyo avait sous-entendu mercredi que les ex-CNDP avaient une "base arrière dans un pays voisin", sans citer explicitement de nom.
Il avait appelé la communauté internationale à pousser "tous les Etats concernés à éviter" de soutenir les "groupes négatifs", alors que Kinshasa et Kigali prévoient une collaboration plus étroite pour les neutraliser.
RDC: des Rwandais formés pour combattre aux côtés des mutins au Nord-Kivu
(AFP) – il y a 1 heure
Goma — Des citoyens rwandais ont été recrutés et formés dans leur pays pour renforcer la mutinerie d'ex-rebelles que l'armée congolaise combat depuis début mai dans la province du Nord-Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo, selon un rapport confidentiel de l'ONU que s'est procurée la BBC.
"Les Nations unies ont réalisé des entretiens avec 11 combattants qui ont abandonné leurs positions dans les forêts montagneuses de la frontière entre la RDC et le Rwanda. Le rapport (...) décrit ces déserteurs comme des citoyens rwandais recrutés au Rwanda sous prétexte de rejoindre l'armée nationale, y compris un mineur", est-t-il expliqué.
"Ils ont dit qu'ils ont été recrutés dans un village appelé Mundede, qu'ils ont reçu un entraînement au maniement des armes et qu'ils ont été envoyés en RDC pour rejoindre le M23", a déclaré à la BBC Hiroute Guebre-Selassie, chef du bureau de la Mission de l'ONU (Monusco) à Goma, la capitale provinciale.
Le M23 (Mouvement du 23 mars) est issu de l'ex-rébellion tutsi-congolaise du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), que le Rwanda avait démenti soutenir du temps de sa dissidence, et intégrée dans l'armée en 2009 après des accords de paix avec Kinshasa.
"Certains combattants ont affirmé avoir été recrutés dès février", indique la BBC. Les affrontements entre les Forces armées congolaises (FARDC) et le M23, créé le 6 mai, sont concentrés dans le territoire de Rutshuru, au nord de Goma, et plus précisément dans une zone circonscrite près de la frontière avec le Rwanda et l'Ouganda.
"Quinze mutins se sont rendus jusqu'à aujourd'hui, dont sept Rwandais. Ils ont témoigné que le Rwanda leur donnait des renforts. On le disait depuis bien avant: le Rwanda les appuie en munitions, armes lourdes et même en troupes", a déclaré à l'AFP un colonel participant aux combats.
"Le M23 ne pouvait pas résister pendant tous ces jours de combats sans le soutien du Rwanda. Combien d'hommes sont-ils pour qu'ils résistent jusqu'à aujourd'hui?", a-t-il ajouté. Il a précisé que ceux qui se sont rendus ont été "acheminés à Rutshuru auprès du commandant de secteur" et que la hiérarchie déciderait "quoi faire d'eux".
Les rebelles ont démenti recevoir une aide du Rwanda et le gouvernement de la RDC a dit ne pas disposer à ce stade d'informations confirmant ces informations.
"Si le Rwanda nous soutenait, on serait arrivés très loin aujourd'hui car il a une armée organisée, et très forte! Or, nous sommes tout juste dans le Rutshuru. Que ces hommes nous disent dans quel régiment, dans quel bataillon ils étaient", a pour sa part déclaré à l'AFP le lieutenant-colonel Vianney Kazarama, porte-parole du M23.
"Il n'est pas exclu que l'on soit en face d'une provocation de gens qui veulent perturber davantage la situation en créant des problèmes entre le Rwanda et nous. Une vérification est en cours, mais a priori nous n'avons pas d'élément qui puisse confirmer de telles accusations", a réagi Lambert Mende, porte-parole du gouvernement.
L'armée congolaise, qui combat à l'arme lourde, a reçu des renforts de plusieurs provinces.
Face à son impuissance à mater la mutinerie, le Premier ministre Augustin Matata Ponyo avait sous-entendu mercredi que les ex-CNDP avaient une "base arrière dans un pays voisin", sans citer explicitement de nom.
Il avait appelé la communauté internationale à pousser "tous les Etats concernés à éviter" de soutenir les "groupes négatifs", alors que Kinshasa et Kigali prévoient une collaboration plus étroite pour les neutraliser.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
RDC – L’ONU accuse le Rwanda de soutenir les rebelles
Publié par La Rédaction le 28 mai 2012.
L’ONU a annoncé qu’elle détenait la preuve qu’une rébellion dans la République démocratique du Congo est alimentée par les recrues et le soutien du Rwanda voisin.
Le Rwanda n’a pas tardé à répondre ce lundi par la voix de son ministre des Affaires étrangères Mushikiwabo pour qui, l’ONU « dans l’histoire récente de cette région n’a pas joué un rôle positif ».
Un rapport interne de l’ONU a cité que des soldats en défection avaient été formés au Rwanda sous le prétexte de se joindre à l’armée, avant d’être envoyé sur la frontière pour se battre.
Le conflit a éclaté en Avril, après une mutinerie de quelques officiers de l’armée congolaise.
Certains des dirigeants sont des officiers tutsis qui avaient été liés au Rwanda.
Ils ont été incorporés dans l’armée congolaise en 2009 dans le cadre d’un accord de paix.
La région a subi des années de combats depuis le milieu des années 1990, lorsque plus d’un million de Hutus ont fui éthique à travers la frontière en République démocratique du Congo après le génocide rwandais.
Le gouvernement rwandaisa n’avait jamais jusqu’à présent donné de réponse sur cette question.
Des dizaines de milliers de personnes ont fui les violences récentes dans l’est du pays.
Le rapport de l’ONU affirme que les déserteurs étaient des ressortissants rwandais, recrutés au Rwanda sous le prétexte de se joindre à l’armée rwandaise. Ils ont reçu des armes et de formation, et ont ensuite été envoyés en République démocratique du Congo.
Certains des hommes ont été recrutés dès Février 2012, indique le rapport.
C’est un détail potentiellement important qui donnerait à penser que le Rwanda aurait été la préparation d’un conflit avant la mutinerie par des officiers rebelles qui a débuté en Avril.
L’un des déserteurs, dit le rapport, est un mineur.
Avant cela , il y avait eu des combats entre les forces gouvernementales et les mutins de l’armée.
Un porte-parole des mutins, Vianney Kazarama, avait déclaré à l’AFP que l’armée congolaise avait attaqué un de leurs bastions dans le Nord-Kivu avec des armes lourdes.
Les mutins disent qu’ils appartiennent au Mouvement du 23 Mars qui a pris naissance à partir d’un groupe armé ethnique tutsi, le CNDP. Ils ont accepté d’être intégrés dans l’armée congolaise dans l’accord de paix, mais 2009 a récemment commencé à faire défection en masse, se plaignant de mauvais traitements.
Bosco Ntaganda, qui est connu sous le nom de « Terminator » et recherché par la CPI pour crimes de guerre, et est accusé d’avoir fomenté la mutinerie. Il nie l’allégation.
Avant l’accord de paix, la milice du CNDP menaçait d’envahir Goma, entraînant près de 250.000 personnes à fuir.
Les populations dans et autour de la ville de Goma ont reproché à ces troupes d’être à l’origine de troubles persistants – notamment par des faits de pillage et de viol – depuis la fin officielle de la guerre en République démocratique du Congo en 2003 .
Publié par La Rédaction le 28 mai 2012.
L’ONU a annoncé qu’elle détenait la preuve qu’une rébellion dans la République démocratique du Congo est alimentée par les recrues et le soutien du Rwanda voisin.
Le Rwanda n’a pas tardé à répondre ce lundi par la voix de son ministre des Affaires étrangères Mushikiwabo pour qui, l’ONU « dans l’histoire récente de cette région n’a pas joué un rôle positif ».
Un rapport interne de l’ONU a cité que des soldats en défection avaient été formés au Rwanda sous le prétexte de se joindre à l’armée, avant d’être envoyé sur la frontière pour se battre.
Le conflit a éclaté en Avril, après une mutinerie de quelques officiers de l’armée congolaise.
Certains des dirigeants sont des officiers tutsis qui avaient été liés au Rwanda.
Ils ont été incorporés dans l’armée congolaise en 2009 dans le cadre d’un accord de paix.
La région a subi des années de combats depuis le milieu des années 1990, lorsque plus d’un million de Hutus ont fui éthique à travers la frontière en République démocratique du Congo après le génocide rwandais.
Le gouvernement rwandaisa n’avait jamais jusqu’à présent donné de réponse sur cette question.
Des dizaines de milliers de personnes ont fui les violences récentes dans l’est du pays.
Le rapport de l’ONU affirme que les déserteurs étaient des ressortissants rwandais, recrutés au Rwanda sous le prétexte de se joindre à l’armée rwandaise. Ils ont reçu des armes et de formation, et ont ensuite été envoyés en République démocratique du Congo.
Certains des hommes ont été recrutés dès Février 2012, indique le rapport.
C’est un détail potentiellement important qui donnerait à penser que le Rwanda aurait été la préparation d’un conflit avant la mutinerie par des officiers rebelles qui a débuté en Avril.
L’un des déserteurs, dit le rapport, est un mineur.
Avant cela , il y avait eu des combats entre les forces gouvernementales et les mutins de l’armée.
Un porte-parole des mutins, Vianney Kazarama, avait déclaré à l’AFP que l’armée congolaise avait attaqué un de leurs bastions dans le Nord-Kivu avec des armes lourdes.
Les mutins disent qu’ils appartiennent au Mouvement du 23 Mars qui a pris naissance à partir d’un groupe armé ethnique tutsi, le CNDP. Ils ont accepté d’être intégrés dans l’armée congolaise dans l’accord de paix, mais 2009 a récemment commencé à faire défection en masse, se plaignant de mauvais traitements.
Bosco Ntaganda, qui est connu sous le nom de « Terminator » et recherché par la CPI pour crimes de guerre, et est accusé d’avoir fomenté la mutinerie. Il nie l’allégation.
Avant l’accord de paix, la milice du CNDP menaçait d’envahir Goma, entraînant près de 250.000 personnes à fuir.
Les populations dans et autour de la ville de Goma ont reproché à ces troupes d’être à l’origine de troubles persistants – notamment par des faits de pillage et de viol – depuis la fin officielle de la guerre en République démocratique du Congo en 2003 .
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
RDC : L’ONU accuse le Rwanda – BBC
publié il y a 1 heure, 33 minutes, | Denière mise à jour le 28 mai, 2012 à 1:37 | sous Actu internationale.
L’organisation des Nations unies dit avoir des preuves que la rébellion des anciens membres du CNDP qui combat les forces gouvernementales à l’est de la République démocratique du Congo est soutenue depuis le Rwanda.
Selon un rapport interne de l’ONU dont la bbc s’est procurée copie et basé sur les interrogatoires de déserteurs du M23 à Goma, l’approvisionnement en armes et même en hommes de ce nouveau mouvement rebelle provient du Rwanda voisin.
Les Nations Unies ont conduit des entretiens avec onze combattants qui ont déserté leurs positions dans les forets montagneuses à la frontière entre la RDC et la Rwanda. Selon le document, un mineur figure parmi eux. Lire la suite sur BBC.co.uk
Source : Radiookapi
publié il y a 1 heure, 33 minutes, | Denière mise à jour le 28 mai, 2012 à 1:37 | sous Actu internationale.
L’organisation des Nations unies dit avoir des preuves que la rébellion des anciens membres du CNDP qui combat les forces gouvernementales à l’est de la République démocratique du Congo est soutenue depuis le Rwanda.
Selon un rapport interne de l’ONU dont la bbc s’est procurée copie et basé sur les interrogatoires de déserteurs du M23 à Goma, l’approvisionnement en armes et même en hommes de ce nouveau mouvement rebelle provient du Rwanda voisin.
Les Nations Unies ont conduit des entretiens avec onze combattants qui ont déserté leurs positions dans les forets montagneuses à la frontière entre la RDC et la Rwanda. Selon le document, un mineur figure parmi eux. Lire la suite sur BBC.co.uk
Source : Radiookapi
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http://www.bbc.co.uk/afrique/region/201 ... _drc.shtml
RDC : L'ONU accuse le Rwanda
Dernière mise à jour: 28 mai, 2012 - 11:48 GMT
Des combattants rebelles en RDC
L'organisation des Nations unies dit avoir des preuves que la rébellion des anciens membres du CNDP qui combat les forces gouvernementales à l'est de la République démocratique du Congo est soutenue depuis le Rwanda.
Selon un rapport interne de l'ONU dont la bbc s'est procurée copie et basé sur les interrogatoires de déserteurs du M23 à Goma, l'approvisionnement en armes et même en hommes de ce nouveau mouvement rebelle provient du Rwanda voisin.
Les Nations Unies ont conduit des entretiens avec onze combattants qui ont déserté leurs positions dans les forets montagneuses à la frontière entre la RDC et la Rwanda. Selon le document, un mineur figure parmi eux.
Le rapport confidentiel décrit ces combattants comme des Rwandais recrutés au Rwanda sous prétexte de rejoindre l'armée nationale de ce pays.
Le porte-parole du M23, le lieutenant-colonel Vianney Kazarama, joint par la BBC, a encore une fois démenti tout soutien du Rwanda à ce mouvement rebelle.
RDC : L'ONU accuse le Rwanda
Dernière mise à jour: 28 mai, 2012 - 11:48 GMT
Des combattants rebelles en RDC
L'organisation des Nations unies dit avoir des preuves que la rébellion des anciens membres du CNDP qui combat les forces gouvernementales à l'est de la République démocratique du Congo est soutenue depuis le Rwanda.
Selon un rapport interne de l'ONU dont la bbc s'est procurée copie et basé sur les interrogatoires de déserteurs du M23 à Goma, l'approvisionnement en armes et même en hommes de ce nouveau mouvement rebelle provient du Rwanda voisin.
Les Nations Unies ont conduit des entretiens avec onze combattants qui ont déserté leurs positions dans les forets montagneuses à la frontière entre la RDC et la Rwanda. Selon le document, un mineur figure parmi eux.
Le rapport confidentiel décrit ces combattants comme des Rwandais recrutés au Rwanda sous prétexte de rejoindre l'armée nationale de ce pays.
Le porte-parole du M23, le lieutenant-colonel Vianney Kazarama, joint par la BBC, a encore une fois démenti tout soutien du Rwanda à ce mouvement rebelle.
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http://www.jeuneafrique.com/actu/201205 ... -kivu.html
RDC: des Rwandais formés pour combattre aux côtés des mutins au Nord-Kivu
28/05/2012 à 12h:54 | AFP
Des citoyens rwandais ont été recrutés et formés dans leur pays pour renforcer la mutinerie d'ex-rebelles que l'armée congolaise combat depuis début mai dans la province du Nord-Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo, selon un rapport confidentiel de l'ONU que s'est procuré la BBC.
"Les Nations unies ont conduit des entretiens avec 11 combattants qui ont abandonné leurs positions dans les forêts montagneuses de la frontière entre la RDC et le Rwanda. Le rapport (. . . ) décrit ces déserteurs comme des citoyens rwandais recrutés au Rwanda sous prétexte de rejoindre l'armée nationale, y compris un mineur", est-t-il expliqué.
"Ils ont dit qu'ils ont été recrutés dans un village appelé Mundede, qu'ils ont reçu un entraînement au maniement des armes et qu'ils ont été envoyés en RDC pour rejoindre le M23", a déclaré à la BBC Hiroute Guebre-Selassie, chef du bureau de la Mission de l'ONU (Monusco) à Goma, la capitale provinciale.
Le M23 (Mouvement du 23 mars) est issu de l'ex-rébellion tutsi-congolaise du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), que le Rwanda avait démenti soutenir du temps de sa dissidence, et intégrée dans l'armée en 2009 après des accords de paix avec Kinshasa.
"Certains combattants ont affirmé avoir été recrutés dès février", indique la BBC. Les affrontements entre les Forces armées congolaises (FARDC) et le M23, créé le 6 mai, sont concentrés dans le territoire de Rutshuru, au nord de Goma, et plus précisémment dans une zone circonscrite près de la frontière avec le Rwanda et l'Ouganda.
"Quinze mutins se sont rendus jusqu'à aujourd'hui, dont sept Rwandais. Ils ont témoigné que le Rwanda leur donnait des renforts. On le disait depuis bien avant: le Rwanda les appuie en munitions, armes lourdes et même en troupes", a déclaré à l'AFP un colonel particpant aux combats.
"Le M23 ne pouvait pas résiter pendant tous ces jours de combats sans le soutien du Rwanda. Combien d'hommes sont-ils pour qu'ils résistent jusqu'à aujourd'hui?", a-t-il ajouté, précisant que ceux qui se sont rendus ont été "acheminés à Rutshuru auprès du commandant de secteur" et que la hiérarchie déciderait "quoi faire d'eux".
"Si le Rwanda nous soutenait, on serait arrivés très loin aujourd'hui car il a une armée organisée, et très forte! Or, nous sommes tout juste dans le Rutshuru. Que ces hommes nous disent dans quel régiment, dans quel bataillon ils étaient", a pour sa part déclaré à l'AFP le lieutenant-colonel Vianney Kazarama, porte-parole du M23.
L'armée congolaise, qui combat à l'arme lourde, reçu des renforts de plusieurs provinces.
Face à son impuissance à mater la mutinerie, le Premier ministre Augustin Matata Ponyo avait sous-entendu mercredi que les ex-CNDP avaient une "base arrière dans un pays voisin", sans citer explicitement de nom.
Il avait appelé la communauté internationale à pousser "tous les Etats concernés à éviter" de soutenir les "groupes négatifs", alors que Kinshasa et Kigali prévoient une collaboration plus étroite pour les neutraliser.
RDC: des Rwandais formés pour combattre aux côtés des mutins au Nord-Kivu
28/05/2012 à 12h:54 | AFP
Des citoyens rwandais ont été recrutés et formés dans leur pays pour renforcer la mutinerie d'ex-rebelles que l'armée congolaise combat depuis début mai dans la province du Nord-Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo, selon un rapport confidentiel de l'ONU que s'est procuré la BBC.
"Les Nations unies ont conduit des entretiens avec 11 combattants qui ont abandonné leurs positions dans les forêts montagneuses de la frontière entre la RDC et le Rwanda. Le rapport (. . . ) décrit ces déserteurs comme des citoyens rwandais recrutés au Rwanda sous prétexte de rejoindre l'armée nationale, y compris un mineur", est-t-il expliqué.
"Ils ont dit qu'ils ont été recrutés dans un village appelé Mundede, qu'ils ont reçu un entraînement au maniement des armes et qu'ils ont été envoyés en RDC pour rejoindre le M23", a déclaré à la BBC Hiroute Guebre-Selassie, chef du bureau de la Mission de l'ONU (Monusco) à Goma, la capitale provinciale.
Le M23 (Mouvement du 23 mars) est issu de l'ex-rébellion tutsi-congolaise du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), que le Rwanda avait démenti soutenir du temps de sa dissidence, et intégrée dans l'armée en 2009 après des accords de paix avec Kinshasa.
"Certains combattants ont affirmé avoir été recrutés dès février", indique la BBC. Les affrontements entre les Forces armées congolaises (FARDC) et le M23, créé le 6 mai, sont concentrés dans le territoire de Rutshuru, au nord de Goma, et plus précisémment dans une zone circonscrite près de la frontière avec le Rwanda et l'Ouganda.
"Quinze mutins se sont rendus jusqu'à aujourd'hui, dont sept Rwandais. Ils ont témoigné que le Rwanda leur donnait des renforts. On le disait depuis bien avant: le Rwanda les appuie en munitions, armes lourdes et même en troupes", a déclaré à l'AFP un colonel particpant aux combats.
"Le M23 ne pouvait pas résiter pendant tous ces jours de combats sans le soutien du Rwanda. Combien d'hommes sont-ils pour qu'ils résistent jusqu'à aujourd'hui?", a-t-il ajouté, précisant que ceux qui se sont rendus ont été "acheminés à Rutshuru auprès du commandant de secteur" et que la hiérarchie déciderait "quoi faire d'eux".
"Si le Rwanda nous soutenait, on serait arrivés très loin aujourd'hui car il a une armée organisée, et très forte! Or, nous sommes tout juste dans le Rutshuru. Que ces hommes nous disent dans quel régiment, dans quel bataillon ils étaient", a pour sa part déclaré à l'AFP le lieutenant-colonel Vianney Kazarama, porte-parole du M23.
L'armée congolaise, qui combat à l'arme lourde, reçu des renforts de plusieurs provinces.
Face à son impuissance à mater la mutinerie, le Premier ministre Augustin Matata Ponyo avait sous-entendu mercredi que les ex-CNDP avaient une "base arrière dans un pays voisin", sans citer explicitement de nom.
Il avait appelé la communauté internationale à pousser "tous les Etats concernés à éviter" de soutenir les "groupes négatifs", alors que Kinshasa et Kigali prévoient une collaboration plus étroite pour les neutraliser.
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http://kongolibre.over-blog.com/article ... 80357.html
Dimanche 27 mai 2012
CONFÉRENCE
Chers tous,
Je vous envoie à nouveau l'invitation concernant la conférence organisée le 23/06/2012 par la Communauté Congolaise Nord de France, revue et corrigée.
En effet, j'avais omis d'indiquer le lieu de la manifestation, merci de bien vouloir m'excuser.
Bien cordialement, et au plaisir de vous compter parmi les invités..
Excellent week end,
BBC
Le 23 juin 2012 à partir de 10h00.
Au Cinéma l'Univers
16 rue Georges Danton
59000 Lille (Moulins)
Orateurs : Monsieur Jean Pierre MBELU,(Groupe Epiphanie)
Monsieur Fweley DIANGITUKWA,( Président du CLD)
Monsieur Benjamen Stanis KALOMBO (Président de l'APRODEC)
Monsieur Kany KANYANGA
Thème : Regards sur l'histoire du Congo (RDC)
Sous-thèmes :
- 50 ans après l'indépendance
- les fraudes électorales
- relations entre le Congo et l'Occident
- Et maintenant, que faire ?
Voici le programme :
Expo photos de 10h00 à 20h00
A partir de 12h00 : restauration rapide et rafraîchissement (avec participation aux frais)
15H/16H : projection de film sur les causes de l'insécurité à l'est de la RDC
16H/18H : conférence
18H/19H : débat
19H/20H : échanges
restauration rapide et rafraîchissement
Dimanche 27 mai 2012
CONFÉRENCE
Chers tous,
Je vous envoie à nouveau l'invitation concernant la conférence organisée le 23/06/2012 par la Communauté Congolaise Nord de France, revue et corrigée.
En effet, j'avais omis d'indiquer le lieu de la manifestation, merci de bien vouloir m'excuser.
Bien cordialement, et au plaisir de vous compter parmi les invités..
Excellent week end,
BBC
Le 23 juin 2012 à partir de 10h00.
Au Cinéma l'Univers
16 rue Georges Danton
59000 Lille (Moulins)
Orateurs : Monsieur Jean Pierre MBELU,(Groupe Epiphanie)
Monsieur Fweley DIANGITUKWA,( Président du CLD)
Monsieur Benjamen Stanis KALOMBO (Président de l'APRODEC)
Monsieur Kany KANYANGA
Thème : Regards sur l'histoire du Congo (RDC)
Sous-thèmes :
- 50 ans après l'indépendance
- les fraudes électorales
- relations entre le Congo et l'Occident
- Et maintenant, que faire ?
Voici le programme :
Expo photos de 10h00 à 20h00
A partir de 12h00 : restauration rapide et rafraîchissement (avec participation aux frais)
15H/16H : projection de film sur les causes de l'insécurité à l'est de la RDC
16H/18H : conférence
18H/19H : débat
19H/20H : échanges
restauration rapide et rafraîchissement
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Que vont chercher les officiels congolais au Rwanda ?
http://www.udps.be/beluxx//viewtopic.ph ... 2406#p2865
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http://www.jeuneafrique.com/Article/ART ... u-m23.html
RDC : selon des témoignages recueillis par l'ONU, des Rwandais ont été recrutés par les mutins du M23
28/05/2012 à 17h:31 Par Jeune Afrique
Les combats entre les mutins et les FARDC ont cessé dimanche 28 mai. © AFP
Selon un rapport confidentiel de l’ONU, que s’est procuré la BBC, des citoyens rwandais auraient été recrutés et formés par Kigali au Rwanda pour renforcer la mutinerie que l’armée congolaise combat depuis début mai au Nord-Kivu. Selon les témoignages recueillis, certains combattants auraient été engagés dès le mois de février. Les autorités rwandaises démentent vigoureusement.
Mis à jour à 18h19.
Selon des entretiens réalisés avec onze mutins du M23, qui ont abandonné leurs positions à la frontière du Rwanda et de la RDC, des citoyens rwandais auraient été recrutés au Rwanda et envoyés en RDC pour renforcer ce mouvement. Entré en mutinerie contre l’armée congolaise, celui-ci est issu de l'ex-rébellion tutsi-congolaise du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), intégrée dans l'armée en 2009 après des accords de paix avec Kinshasa.
« Ils ont dit qu'ils ont été recrutés dans un village appelé Mundede, qu'ils ont reçu un entraînement au maniement des armes et qu'ils ont été envoyés en RDC pour rejoindre le M23 », a ainsi déclaré à la BBC Hiroute Guebre-Selassie, chef du bureau de la Mission de l'ONU (Monusco) à Goma. Certains combattants auraient été recrutés dès février, selon le rapport de l’ONU.
Le M23 nie toute aide rwandaise
« Quinze mutins se sont rendus jusqu'à aujourd'hui, dont sept Rwandais. Ils ont témoigné que le Rwanda leur donnait des renforts. On le disait depuis bien avant : le Rwanda les appuie en munitions, armes lourdes et même en troupes », a également déclaré un colonel participant aux combats. « Le M23 ne pouvait pas résister pendant tous ces jours de combats sans le soutien du Rwanda. Combien d'hommes sont-ils pour qu'ils résistent jusqu'à aujourd'hui ? », a-t-il ajouté.
Les mutins du M23 ont cependant nié toute aide venue de Kigali. « Si le Rwanda nous soutenait, on serait arrivés très loin aujourd'hui car il a une armée organisée, et très forte ! Or, nous sommes tout juste dans le Rutshuru. Que ces hommes nous disent dans quel régiment, dans quel bataillon ils étaient », a pour sa part réagi le lieutenant-colonel Vianney Kazarama, porte-parole du M23, mettant en cause les témoignages recueillis par l’ONU.
Une simple provocation ?
Le gouvernement congolais, qui travaillerait à une collaboration avec Kigali pour neutraliser les mutins, a de son côté déclaré n’avoir aucune information concernant une aide rwandaise. « Il n'est pas exclu que l'on soit en face d'une provocation de gens qui veulent perturber davantage la situation en créant des problèmes entre le Rwanda et nous. Une vérification est en cours, mais a priori nous n'avons pas d'élément qui puisse confirmer de telles accusations », a expliqué Lambert Mende, porte-parole du gouvernement congolais.
Mercredi 23 mai, le Premier ministre de la RDC, Augustin Matata Ponyo, avait pourtant sous-entendu que le M23 avait une base arrière dans un pays voisin, qu’il n’avait toutefois pas cité.
Kigali contre-attaque
« Ce sont des rumeurs totalement fausses et dangereuses », a réagi dans un communiqué la ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo. « Depuis le départ le Rwanda a toujours soutenu que l'instabilité actuelle dans l'est de la RD Congo est une affaire qui relève du gouvernement congolais et de l'armée congolaise », écrit-elle.
« L'intérêt national du Rwanda est de contenir le conflit et d'établir des profondes relations pacifiques avec ses voisins. La communauté internationale continue de négliger les vrais problèmes causés par cette instabilité pour ne s'intéresser qu'aux symptômes et non aux racines profondes de ce qui cause les souffrances dans notre région », a poursuivi la ministre.
La mission de l'ONU en RDC, a-t-elle ajouté en contre-attaquant, « coûte des milliards de dollars, représente un quart du budget de l'ONU pour les missions de maintien de la paix dans le monde, et cela a été un échec depuis le premier jour ».
RDC : selon des témoignages recueillis par l'ONU, des Rwandais ont été recrutés par les mutins du M23
28/05/2012 à 17h:31 Par Jeune Afrique
Les combats entre les mutins et les FARDC ont cessé dimanche 28 mai. © AFP
Selon un rapport confidentiel de l’ONU, que s’est procuré la BBC, des citoyens rwandais auraient été recrutés et formés par Kigali au Rwanda pour renforcer la mutinerie que l’armée congolaise combat depuis début mai au Nord-Kivu. Selon les témoignages recueillis, certains combattants auraient été engagés dès le mois de février. Les autorités rwandaises démentent vigoureusement.
Mis à jour à 18h19.
Selon des entretiens réalisés avec onze mutins du M23, qui ont abandonné leurs positions à la frontière du Rwanda et de la RDC, des citoyens rwandais auraient été recrutés au Rwanda et envoyés en RDC pour renforcer ce mouvement. Entré en mutinerie contre l’armée congolaise, celui-ci est issu de l'ex-rébellion tutsi-congolaise du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), intégrée dans l'armée en 2009 après des accords de paix avec Kinshasa.
« Ils ont dit qu'ils ont été recrutés dans un village appelé Mundede, qu'ils ont reçu un entraînement au maniement des armes et qu'ils ont été envoyés en RDC pour rejoindre le M23 », a ainsi déclaré à la BBC Hiroute Guebre-Selassie, chef du bureau de la Mission de l'ONU (Monusco) à Goma. Certains combattants auraient été recrutés dès février, selon le rapport de l’ONU.
Le M23 nie toute aide rwandaise
« Quinze mutins se sont rendus jusqu'à aujourd'hui, dont sept Rwandais. Ils ont témoigné que le Rwanda leur donnait des renforts. On le disait depuis bien avant : le Rwanda les appuie en munitions, armes lourdes et même en troupes », a également déclaré un colonel participant aux combats. « Le M23 ne pouvait pas résister pendant tous ces jours de combats sans le soutien du Rwanda. Combien d'hommes sont-ils pour qu'ils résistent jusqu'à aujourd'hui ? », a-t-il ajouté.
Les mutins du M23 ont cependant nié toute aide venue de Kigali. « Si le Rwanda nous soutenait, on serait arrivés très loin aujourd'hui car il a une armée organisée, et très forte ! Or, nous sommes tout juste dans le Rutshuru. Que ces hommes nous disent dans quel régiment, dans quel bataillon ils étaient », a pour sa part réagi le lieutenant-colonel Vianney Kazarama, porte-parole du M23, mettant en cause les témoignages recueillis par l’ONU.
Une simple provocation ?
Le gouvernement congolais, qui travaillerait à une collaboration avec Kigali pour neutraliser les mutins, a de son côté déclaré n’avoir aucune information concernant une aide rwandaise. « Il n'est pas exclu que l'on soit en face d'une provocation de gens qui veulent perturber davantage la situation en créant des problèmes entre le Rwanda et nous. Une vérification est en cours, mais a priori nous n'avons pas d'élément qui puisse confirmer de telles accusations », a expliqué Lambert Mende, porte-parole du gouvernement congolais.
Mercredi 23 mai, le Premier ministre de la RDC, Augustin Matata Ponyo, avait pourtant sous-entendu que le M23 avait une base arrière dans un pays voisin, qu’il n’avait toutefois pas cité.
Kigali contre-attaque
« Ce sont des rumeurs totalement fausses et dangereuses », a réagi dans un communiqué la ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo. « Depuis le départ le Rwanda a toujours soutenu que l'instabilité actuelle dans l'est de la RD Congo est une affaire qui relève du gouvernement congolais et de l'armée congolaise », écrit-elle.
« L'intérêt national du Rwanda est de contenir le conflit et d'établir des profondes relations pacifiques avec ses voisins. La communauté internationale continue de négliger les vrais problèmes causés par cette instabilité pour ne s'intéresser qu'aux symptômes et non aux racines profondes de ce qui cause les souffrances dans notre région », a poursuivi la ministre.
La mission de l'ONU en RDC, a-t-elle ajouté en contre-attaquant, « coûte des milliards de dollars, représente un quart du budget de l'ONU pour les missions de maintien de la paix dans le monde, et cela a été un échec depuis le premier jour ».
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.jeuneafrique.com/actu/201205 ... tives.html
RDC: une ONG dénonce le "cambriolage" des ressources minières par des sociétés fictives
29/05/2012 à 18h:21 | AFP
RDC: une ONG dénonce le "cambriolage" des ressources minières par des sociétés fictives © AFP
Une ONG congolaise a appelé les parlementaires de la République démocratique du Congo à mettre fin au "cambriolage" des importantes ressources minières du pays par des sociétés fictives basées dans des territoires britanniques.
"Vous êtes la voix du peuple congolais. Assurez-vous qu'à l'avenir toutes les ressources soient vendues par un appel d'offres public et mettez fin aux cambriolages", écrit Herman Nzeza, représentant à Kinshasa de Free Fair DRC, une ONG britannique prônant une gouvernance transparente dans l'ancienne colonie belge, dans une lettre au président de l'Assemblée nationale Aubin Minaku.
Pour prévenir les abus, il appelle à la "mise en place d'une commission d'enquête parlementaire sur les personnalités congolaises et étrangères impliquées dans cette prédation" des ressources minières et recommande notamment la création d'un "organisme indépendant de lutte contre la corruption".
"J'ai rencontré les parlementaires de l'opposition et de la majorité pour leur parler de ce problème, mais certains avaient peur des retombées s'ils s'impliquaient dans ce sujet sensible. Alors j'ai décidé d'écrire une lettre au président de l'Assemblée pour ouvrir le débat publiquement", a précisé à l'AFP Herman Nzeza.
"Nous voulons qu'en RDC le parlement se saisisse du dossier et qu'il enquête aussi sur les personnalités congolaises derrière ces transactions, parce que les citoyens britanniques derrière les entreprises fictives ne le sont pas sans l'aide des Congolais qui sont ici", a-t-il ajouté.
L'appel de Free Fair DRC fait suite aux révélations du député britannique Eric Joyce, qui explique dans un rapport que "des membres du gouvernement de la RDC, en particulier le président actuel, Joseph Kabila, ont vendu d'importants biens miniers à des prix dérisoires à diverses sociétés fictives étrangères" installées pour la plupart aux Iles vierges.
"La perte totale pour le peuple de la RDC, au titre des biens perdus ou du manque à gagner, dépasse 5,5 milliards de dollars", ajoute le président du groupe parlementaire multipartite chargé de la région africaine des Grands Lacs, qui a recensé 59 entreprises fictives.
"Le processus de milliards de dollars d'aide qui entrent par la porte officielle pour simplement être perdus en milliards de dollars dans des traités miniers secrets ne fait rien pour aider le peuple congolais", indique la lettre d'Herman Nzeza. Les deux-tiers des 66 millions d'habitants de la RDC vivent avec 1,25 dollar par jour.
L'initiative de Free Fair DRC "est très bonne car on se demande pourquoi nous ne sortons pas du bourbier de la pauvreté dans lequel nous sommes plongés depuis plusieurs années, et qui est l'oeuvre de Congolais en train de s'enrichir par des contrats erronés", a réagi auprès de l'AFP Jason Luneno, député de l'opposition élu à Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, riche notamment en cassitérite et en coltan (largement utilisés en électronique).
L'est et le sud-est de la RDC regorgent de minerais précieux. Des groupes rebelles, des milices locales et des militaires sont aussi régulièrement accusés d'exploiter illégalement ces ressources.
En mai dernier, la RDC avait annoncé la publication de tous les contrats miniers. Le Fonds monétaire international (FMI), qui a débloqué un prêt de 550 milliards de dollars en décembre 2009 pour la RDC, avait insisté sur la nécessité de transparence dans ce secteur.
RDC: une ONG dénonce le "cambriolage" des ressources minières par des sociétés fictives
29/05/2012 à 18h:21 | AFP
RDC: une ONG dénonce le "cambriolage" des ressources minières par des sociétés fictives © AFP
Une ONG congolaise a appelé les parlementaires de la République démocratique du Congo à mettre fin au "cambriolage" des importantes ressources minières du pays par des sociétés fictives basées dans des territoires britanniques.
"Vous êtes la voix du peuple congolais. Assurez-vous qu'à l'avenir toutes les ressources soient vendues par un appel d'offres public et mettez fin aux cambriolages", écrit Herman Nzeza, représentant à Kinshasa de Free Fair DRC, une ONG britannique prônant une gouvernance transparente dans l'ancienne colonie belge, dans une lettre au président de l'Assemblée nationale Aubin Minaku.
Pour prévenir les abus, il appelle à la "mise en place d'une commission d'enquête parlementaire sur les personnalités congolaises et étrangères impliquées dans cette prédation" des ressources minières et recommande notamment la création d'un "organisme indépendant de lutte contre la corruption".
"J'ai rencontré les parlementaires de l'opposition et de la majorité pour leur parler de ce problème, mais certains avaient peur des retombées s'ils s'impliquaient dans ce sujet sensible. Alors j'ai décidé d'écrire une lettre au président de l'Assemblée pour ouvrir le débat publiquement", a précisé à l'AFP Herman Nzeza.
"Nous voulons qu'en RDC le parlement se saisisse du dossier et qu'il enquête aussi sur les personnalités congolaises derrière ces transactions, parce que les citoyens britanniques derrière les entreprises fictives ne le sont pas sans l'aide des Congolais qui sont ici", a-t-il ajouté.
L'appel de Free Fair DRC fait suite aux révélations du député britannique Eric Joyce, qui explique dans un rapport que "des membres du gouvernement de la RDC, en particulier le président actuel, Joseph Kabila, ont vendu d'importants biens miniers à des prix dérisoires à diverses sociétés fictives étrangères" installées pour la plupart aux Iles vierges.
"La perte totale pour le peuple de la RDC, au titre des biens perdus ou du manque à gagner, dépasse 5,5 milliards de dollars", ajoute le président du groupe parlementaire multipartite chargé de la région africaine des Grands Lacs, qui a recensé 59 entreprises fictives.
"Le processus de milliards de dollars d'aide qui entrent par la porte officielle pour simplement être perdus en milliards de dollars dans des traités miniers secrets ne fait rien pour aider le peuple congolais", indique la lettre d'Herman Nzeza. Les deux-tiers des 66 millions d'habitants de la RDC vivent avec 1,25 dollar par jour.
L'initiative de Free Fair DRC "est très bonne car on se demande pourquoi nous ne sortons pas du bourbier de la pauvreté dans lequel nous sommes plongés depuis plusieurs années, et qui est l'oeuvre de Congolais en train de s'enrichir par des contrats erronés", a réagi auprès de l'AFP Jason Luneno, député de l'opposition élu à Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, riche notamment en cassitérite et en coltan (largement utilisés en électronique).
L'est et le sud-est de la RDC regorgent de minerais précieux. Des groupes rebelles, des milices locales et des militaires sont aussi régulièrement accusés d'exploiter illégalement ces ressources.
En mai dernier, la RDC avait annoncé la publication de tous les contrats miniers. Le Fonds monétaire international (FMI), qui a débloqué un prêt de 550 milliards de dollars en décembre 2009 pour la RDC, avait insisté sur la nécessité de transparence dans ce secteur.
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